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COLLECTION DE MONOGRAPHIES DE RÉFLEXOTHÉRAPIE APPLIQUÉE

CHEZ LE MÊME ÉDITEUR ACUPUNCTURE


Dlim lu ",ëme (ollee/ion

An Pt ~CTLRr, par J, Boss, ctl.c. MA~REL. 1978.2' tirage, 148 pagcs. 19 figures.
CHEZ L'ENFANT
AfIo. l(jLSJE ACLI'UNCTVRAU:.. par J. Bossy. L. ROCCIA. N. TAI Til avec 1::1
oll"boration de HANG BAO CHAil. 1982. 176 pages. 34 figures, 8 tableaux.
B<\sls NEl ROlOGIQUES DES RtFLEXOTHÉRAPlrs. par J. Bossy. Préface de
R. LABALGr. 1983,3' édition refnndue et augmenlée, 160 pages, 72 figures,
3 table"ux.
FOR'll,LAtRL D'ACUJ>L"CTURE, par J. Bossy, J.c. MAUREL el D.V. HUNG. 1986. PHAM QUA G CHAU
196 p"ges, 25 figures.
Médecin acupuncleur
LA IX)lll FUR. EXPLORATIOl'\. TRAITeMENT PAR NEUROSTIMLLATION ET LECTRO. de l'Hôpital Saint-Roch (CHU de Nice)
ACUPl M·TURE. par F. BOUREAU el J.c. W,LLrR. Préf"cc de D. ALBE-FESSART.
1982,2' éditinn revue cl augmentée, 136 pages, 31 figures. Ancien Inlerne
LL\ MASSAGES Rr·FLEXES. Etude comparative, par A. HEI\DRICK.X. Préfltce de des Hôpilaux de Paris
J. Bossy. 1981, 120 pages. 49 figurcs.
!Pi MI R'OSYSTËMIS Dl:, l'ACUPUNCTURE. par J. BosSY. D. PRAT· PRADAL et
J. TAILLANDIER. 1984, 128 pages, 95 figures.

Au/res ouvrages

ATLAS ANATO\<tQUE DES l'QIXTS D'ACUP '''CTURE, par J. Bossy. 1982, ,136 pagcs,
69 pl"nchcs donl 13 en couleurs.
TRAITÉ IYACLPLf\CTURL Médccine traditionnelle chinoise. InsrÎlUl de Médecine
tmditionnclle chinnise de Shanghai", sous la direction de C. ROUSTAN. Préface
de R. MOX'\IER. Traduction et adaptation du chmOlS.
- Tome 1 : Bases fondamentales. 1978,216 pages. 46 figures. 8Iableau•.
- Tome 2: Anatomie et physiologie de l'acupuncture. 1979, 310 pagcs.
96 figures. 25 l"bleaux.
- Torne 3: Techniques et thérapeutiques. 1984. 468 pages. 86 figures.
102 tableaux.
Lb MASSAGES l::.N MEDlCl'l::. TRADITIO'I\ElLE CHt~OISE. par M. \VOl\G. Prérace de
J. BORSARELLO. 1984. 140 p"ges, 130 tableaux.
L"G-SHu. hasc de l'acupuncture traditionnclle chinoise. Presentation de
M. WO~G. 1987,416 pages. 70 schémas, 76 planches. 26 tableaux.
m
MASSa
SIIAI\G-HA LUN. Médecine traditionnelle chinoise. Traduction et commentaires
p"r M. WO~G. 1983.256 pages, 57 figures, 10 tableaux. Paris Milan Barcelone Mexico
19 8
TAIILL DE MATIÈRES

A \ A' T-PROPOS . • . . • • • • . .

CIIAPITRI::. PREMIER. Pèdiatrie traditionnelle ancienne. . . . . . . . . . ... 3


HlSlorique _ __ _ _. . . .. 3
Vaccination préventive.. . 3
Conccpuon embryologique __ . ._ _. . 4
Hérédité et terrain psychologique . . .. .. 6
Shen (6) ; Hl/II (6) ; Po (6); Yi (6) ; 7.hi (6) ; Synthése héréditaire (6).
Prédisposition pathologique. __ .. _ _ _ _ _ _ _ _. ...... . ... R

CtlAl"'ITRE11. Conceptions pathogéniques de l'acupuncture. . . 9


Conception traditionnelle. . .. . __ .. __ . 9
Yill' Yallg (9); Sang-Energie (10); Organes/Entrailles (10); Système
des Trois Foyers ("). Théorie des Cinq Mouvements (");
Système canalairc dcs méridicl1'\ (12)
Conception moderne Réncxothérapie.. . 13
RéOexothérapie. métaméric (13); Organisation topique du système
Tous droits de traduction. d·adapt.tIIon ct de rcproduellon par tous proccdès. nerveu).( 13) ; Actions sur la motrieitè (14) ; Application thcrapeull-
ré!tCne.. pour lous pay\ que (15).
La 101 du II mar~ 1957 n'aUlonsant. am. lermes der, almca ... 2 Cl 3 de l'artIcle 41. d'une
CHAl'n RE III. Sémiologie . . . . . . . . . . . .. . 16
part. que le:.. (~copies ou rcprodlll.:l1on ... 'itrictement rè~nCe~ â rll~1ge prive du copIste ct
non dcstmcXs a une uhil'idllOn collectIve» cl. d'\lutrc part. 4uc le anal}sc\ ct les courte... Mèthodologie des Huit Règles ou Ba GOIlIi. . . 16
~Ilallons dan'i un put d'c~cmple et ,j'Illustration. 4~ 'Ou te rcprcl,Cntallon ou reproducllon l'ill- l'allg (16); Vide Pléllltude (16); Froid Chaleur (16); Inté-
1Illcgmle. ou paruclle. faite c;.·m.. . le consentement de l'aulcur ou de se, J).mh droit ou rieur Extérieur (16); Tableau synthétique (17)
ayants cau . ~t illiclle )1 (ahnêa I~' de l'article 40). Sémiologie analytique. . .. . __ . 17
Celle rcpr~ntatlonou reproduellon. par quelque procédé que ce SOlI, con.. . tiLuerait donc Signes morphologique> (\ 7) : Symptômes p»chiques (18) ; Sensallons
une contrefaçon '>dnClionnee par les arlld 425 ct SUl\anh du COOl' penal. subjectives de l'enfant (18): ensibihté spontanée (18). Troubles
locomoteurs (18) . L1ément\ froid chaleur (18) . Signes relevés par
( Hasson p{lri~. 1988 l'auditIOn (18); Signes d'inspecllon palpation de la peau (19).
ISO . 2-125-81292-6 beréllons (19); Extrémité céphalique de l'enfant (19). Grands
ISS/'< - 0337-809~ systémes (19) : Sph) ~'lIlologie (20).
Sémiologie spéciale. _ _ __ . . . . . . . . . . . . . . . .. .... . - 20
Examen de la peau cl des annexes (20) : Examen du visage (23).
M"SSO' S.A. 120. bd &lInt-Germall1. 751RO Paris CedCl:: 06 Synthèse sémiologique . 26
M I\SSO~ l '''LI rOlTORI Via Statuto~. 20121 f\,lIlano Syndromes ang Energie (26); yndrome< IlIIg 10llg (27 ; Syndro-
M-\~so' S.A Balmcs 151. Barcclona fo; mes FrOId Chaleur (27): Syndrome Intérieur Extérieur (27).
M ....'i'iO' tOITORFS Dakota 31B. Colonia apolcs. Mc:m.;(l IR DI Syndrome des orbes (28)
Thermorégulation . 28
Introdll~tion (28); Cons.idération~ traditionnelles su~· i'E'n~~gi~
humaine (28); Conception tradilionnelle de la thermorégulation
(29).
Syndromes fébriles . 31
Fiévres Intermillentes (32) : Fiévres d'organe entraille (32).' ..
Thermophysiologie . 32
Rayonnement thcrmique de la peau (32) : Thermosensibilité cutanée
(33).
CHAPITRE 1V. - Techniques thérapeutiques . 36
Techrnques thérapeutiques traditionnelles . 36
Massa~e traditionnel (36): Mnxa (47); AigUIlle d'acupunture (49):
Aunculopuncture (61): Martelel neUf de promer (65). AVA T-PROPOS
Technologies modernes . 71
Ga,nts de massage -chaud (72) : Froid artificiel (73) ; M,cro-ventnuse
a ~ITet de dlspetSlon (74) : Martelel électronique (74) : Laser (74) :
Sllmulation par jet d'air ou d'eau (75).
Cet ouvrage d'acupuncture chez l'enfant s'est fixé deux objectifs:
lIAPITRE V. - Synthéscs thérapeutiques . 76 - didactique: proposer une acupuncture chez l'enfant qui soit une synthèse
Thérapeutique énergétique . 76 harmonieuse de la LIadition et de la modernité, qui ne soit pas figée et accepte
Tonific~ti.on (76): Dis~rsion (77); Techniques d'aiguille (78): de se modeler selon les acquis de J'expérience ;
Procedes eomplementalles (78). pratique: présenter un formulaire-guide thérapeutique en ordonnance alpha-
Entités clinique'!: courantes _ .. 79 bétique, d'utllisation aisée pour le praticien.
Allergic(79) ; Astlune (8 1) ; Urticaire (82) ; Sinusites (83) ; Syndromes
lIlfcctleux (85) ; Spasmophilie (88) ; Convulsiou, (89) ; Syndromes C'est avec une grande fidélité que les acquis traditionnels sont présentés:
paralytiques (90) ; Enurésie (91). toutefois, les considérations théoriques qui ne débouchent pas sur la pratique
Fonnulairc tberapeutique selon la spécialité médicale . 92 quotidienne serOllt allégées au maximum, afin que les données puiss~nt être
Dermatologie (9~); Endocrinologie (94): GasLroentérologie (95); intégrées sans difficulté par le médecin d'Occident [25J.
AITeclions deI appareil locomoteur (96); europsychiatrie (100); Lïrnportance particulière de la sémiologie doit être soulignée en pédiatrie;
OphtalmologIe (102) ; Otorhinolaryngologie (103); Parasitologie elle justifie un long développement de la sémiologie analytique puis de la synthése
_ (105); Pn~umologle (105); Stomatologie (106). sémiologique, en passant par des notions sémiologiques particulières à l'enfant.
I~ormulalre thcrapeutlque scion le symptôme. . . . . . . . . . 108 Par contre. I~I cartographie mérite d'être plus sélective, rapportant les
Domaines particuliers : 113 points utiles « spécialement infantiles H, et élargie aux zones de techniques
Acupunture et crénothérapie (113) : Acupuncture chez l'enfant sportif loco-régionales. Les techniques spécifiques traditionnelles méritent une longue
(1 13). description pour autant qu'elles soutiennent et complètent le travail d'aiguille
parfois délicat chez l'enfant; certaines technologies modernes susceptibles d'être
PosnAcr _, __ , ,,, . 114 utilisées appellent l'attention même si clles en sont encore au stade expérimental.
et la synthèse tradition/modernité pourrait susciter quelques rénexions sur une
BIBLIOGRAPHIE ..........................................
116 méthode idéale de transfert énergétique chez J'enfant.
A propos de la nosnlogie :
INDEX . . . . . . . • . . • . . . . , , . . . . . . . . . . . . . • • • • . , , , , . . . . . , .. , 118 le tcrme chinois d'origine est intégralement conservé: exemple Yin. Yang,
etc. ;
- pour d·autres termes, la transcription est elTectuée en Pin Yin scion les normes
internationales;
la numérotation des points d'acupuncture est celle édictée par l'Académie de
médecine traditionnelle ehinnise de Pékin [1].
Quant aux indications lhérapcutiqucs, elles exigent d'être interprétées en
fonction du contexte médico-légal: si certaines indications, déjà créditées de
solutions claires el emcace~ de notre médecine classique, reçoivent dans cct
ouvrage une proposition d'acupuncture, cette solution ne pourrait intervenir
qu'en complément. ou dans l'attente que soit appliquée la prescription classique
reconnue par tous.
AVANT-PROPOS

• Abrévlal10n des auteurs et ouvrages clles


.J. Nei Jillg
S.W. Su Weil
Y.X.R.M Yi Yue Ru J'feu
LS. Lill S!/ll
CHAPITRE PREMIER
• Abréviation des termes utilisés.
C . Cœur Silou Slwarin P Poumon Shou Tail';"
DM : Du .l1ai Tou Mo R : Rcm Zu S!WOIIII
RM: ReJ! .\fa; (J('I1~1 tlo)
E : Estomac Zu YOlJgming
F . FOIe Zu lue)';'/l RP : Rate-Pancréas Zu Tahin PÉDIATRIE TRADITIONNELLE
GI : Gros intestin Slrou rangmmg TR : Trois Réchauffeurs Shou Shaoralll!
IG . Intestin grêle Shou TaiJong V : Vessie Zu 7à(rang . '-'
ANCIENNE
MC . Maître du cœur SlIou Yue)'ill VB ; Vésicule bllÎ<ure Zu SlwoYlIng
Deqi Slimul.auon de J'aiguille (che? le grand enrant) Jusqu'à J'oblention de la
« scnsaLIon d acupuncture »).
HISTORIQUE

L'ouvrage Nei Jillg, le plus grand el ancien des lraités de médecine


acupunclurale. comprend une secllon pédiatrique.
La pédiatrie était désignée sous le nom de Chao Siao (Chao: adolescent;
Siao: enfant de moins de six anx).
Le plus ancien traité consacré à la pédiatrie est Lou-sin King (la Fonwnellc).
Sa chronologie. dlsculée. la fail remonler à la fin de l'époque Tang el au débul
de J'époque Song. Son conlenu a élé incorporé dans la grande Encyclopédie de
l'épnque Yong Lo (1403-1425). Plus lard, inspiré de la Fontanelle. le niell-Che
Siao-Eu! )'o·(chellg (che-Ki/le (Truilé de Pédialne de Tsien) est rédigé par le
rameux pédiatre Tsien Yi (1023-1I04). cnsUllc revu el publié par son neveu
Yen-Hiao-lchong (1119).
Tsien Yi propose une nouveauté: le diagnostic des affections par l'examen
du visage et surtout des yeux. ,alors qu'avant lui on 'en remettait à la simple
prise du pouls. C'esl sur ses conseils que la sphygmologie rut rejelée comme
dépourvue de fiabilité et remplacée par la prise de la lempérature rrontale chez
le nourrisson ct par l'examen des téguments de J'index après compression. chez
l'cnranl Siao.
Peu à peu. les pédiatres anciens distinguent la variole. la varicelle. la
scarlatine; dès 1241 on recommande la prévention des maladies par le recours a
des préceples d'hygiéne : la diélétlque prodigue ses conseils.
Plus tard. dés 1758. Wang Che Long consigne le rrull dc quaranle années
de recherche pédiatnque dans le célèbre traité Houai-chao-fSi où il recommande
la section correcte du cordon ombllical. en même temps qu'il jette les bases de la
parasilologie inrantile en décrivant la palhologie ascaridienne [II].

VACCINATION PRËVENTIVE

Che7 l'humain. on procédait a l"introduction llltra-narinaire de boules d"une


pâte dans laquelle étaient délayées les pustules d~séchêes, prélevées et conservées
ad hoc: narine gauche pour les tilles, narine droite pour les garçons. Bicn
4 PÉDIATRIE TRADITIONNELLE ANCIENNE CONCEPTION EMBRYOLOGIQUE 5

évidemment, dès que la méthode moderne due à Jenner fut portée à la connaissance Selon l'Ecole Taoïste de Liu Peizhong de Taïwan, l'embryogènèsc emprunle,
de tous par les missionnaires étrangers, elle supplanta progressivement et rait le processus suivant:
définitivement les méthodes anciennes de variolisation. ( ... le semen du père devient un poi"'ion Yang, le sang de la mèrc un poisson
Yin, le fœtus commence à se former, absorbant le souffie du Ciel cl de la Terre
par le cordon ombilical et par le mai7un 1 ; la respira lion embryonnaire apparaît... ))
(( ... après soixante jours de fusion du sang de la mère et du semen du père,
le placenta sc forme: puis lors de chaque mois suivant, apparaît un trigrammc 2: ;
CONCEPTION EMBRYOLOGIQUE s'il s'agit d'un embryon mâle, le premier trigramme à apparaître est Qian: si
l'embryon est femelle, c'est le trigramme Kun...
Selon la conception antique: «( ••• à la naissance, sitôt le cordon ombilical sectionné. la respiration

au premier mois se forme « une goutte de rosée », embryonnaire dispamît... ))


- au deuxième mois se forme « un bOUlon de pécher n. Discussion
au troisième mois le fœtus prend forme humaJOe (fig. 1), L'énergie ancestrale pourraü-elle être exposée à déperdition par l'application
au quatrième mois apparaissent les 5 viscères, de l'aiguille d'acupuncture? Autrement dit, l'acupuncture serait-eUe être nuisible
au cinquième mois, les 4 membres et le cheveux. à un nouveau-né? (fig. 2).
- au sixième mois. l'extrémité céphalique el ('orifice buccal.
au septième mois, l'enveloppe èpidermlque,
au huitième mois, les canaux et les sphincters.
au neuvième mois, c'est le terme.

FIG. 2. - ACllpunclIIre che= le "ollueau-né. Aiguil-


les plac..-ees sur le meridien rate-pancréas.

La réponse peut êtrc donnée comme négative. L'énergie ancestrale esl


octroyée comme quantilé donnée; elle se modifie plutôt en qualité au cours de
la croissance el se dote d'une composante sexuelJe, ling-sperme pour l'homme.
FIG. 1. - FœtlLJ d~ 13 semailles. Médecine
Celle énergic sexuelle est d'évolution cyclique: apparai anl autour de 16 ans,
classique: cenlr~ d'ossification primaire. Méde· ellc devient transmi ible pendant tout l'âge adulte pour s'épuiser autour dc 64
cine traditionnelle: stade intennédiaire entre le ans (S. W.).
(~ bouton de pêcher )) et les 5 viscères: apparition L'aiguille d'acupuncture ne touche en rien à ce potentiel ancestral. Par contre,
du prcmIcr trigramme. ce qu'on peut souligner, c'est que l'cnfant nouveau-né présente effcctivement une
grande fragilité ènergètique sur le plan des énergies Yong et Wei (pages Il et 29);
Selon la lradiuon, c'est dès sa formation que le fœtus reçoit le Jing, c'est-à-dire son syslème de lhermo-régulation est immature, d'où les èpisodes hyperlhermiques
l'énergie innée ancestrale de ses parents. énergie· base de toutcs les organisations frèquenls et de pronoslic sèrieux (pages 31 et 32). On peut donc conclure que
ultérieures et de la structuration des systèmes nerveux, musculaire et osseux. l'aiguille d'acupuncture n'cxpose nullement chez le nouveau·né à la déperdition
Après la naissance, l'cnfant reçoit le Jing de la Terre par l'alimentation, et le Jing de l'énergie ancestrdle et qu'elle ne représente aucun danger sur le plan énergétique.
du Ciel par la respiration, le premier cri ouvrant l'absorption de l'énergie céleste.
Il puise ainsi les éléments essentiels qui viennent renforcer le Jing ancestral. Peu 1. Mafhm, nombril ou encore (( roue des mendlens ».
à peu, celte énergie ancestrale se développe el gagne en puissance: elle se manifeste 2. Trigramme: représentauon symboliquc de la correspondance cnlre les difTercnles
par des poussées de croissancc ct de développement mental et sexucl. parties du corps ct de la dualitê Yi" Yallg.
6 PÉDIATRIE TRADITIONNEtLE ANCIENNE HÉRÉDITÉ ET TERR.4IN PSYCflOLOGIQLë 7

H~R~DIT~ ET TERRAIN PSYCHOLOGIQUE Les liens t:tr01ts entre psychique ct somatique transpar3lssent dan le
correspondances orgamques de ces potentIels Lorsqu'il est mentionné que
le~ nre'l et la JOIe '\ont altribués au Cœur Shen,
JO Slren
la colere et les CIlS au fOie Hlm.
Shen. esprit vital, intelligence globale. apparaît dès runion ovule- les chants et les renexion~ a la Rate tE.
spennaloloïdc mais reste virtuel. inactif au cours de la gestation. Dès la naissance la tristesse ct les pleurs aux Poumons Po
Il s'ucti"c. cl tout au long de la crOissance de l'enfant développe les qualites de la peur et le' gemlssements aux Reins Lhi,
jugement grâce à la synthèse des informations reçues.
Son activité est comparable à celle d'un ordinateur doté d'une excellente on comprend que la colère et les cns nUisent au FOle et a reqUlhbre des fonclions
memOIre, capable d'efTectuer les opératIOns de synthèse les plus complexes hèpatiques.
grâce aux informations mémorisêes. capable enfin de 'OC dicter son propre
fonctionnement grâce à son jugement personnalisé. D'autres correspondances apparaissent en fonction de la LOI de'i Cinq
Shen a son logis dans le Cœur: ses caraclcnsliqucs pourraient même persister Mouvements (fig. 3)
au-delà de la mort physique. selon la tradition. et cette croyance donna lieu au • Shen» Feu» Ete ~> Cœur
culte des ancêtres très répandu cn Extrême-Orient. • Hlm» Bois» Pnntemps » Foie
Shen tient sous son contrôle permanent lc~ autres potentiels correspondant • Po » Métal» Automne » Poumons
aux autres organes: HUll Foie: Po. Poumons: Yi.'Rate; Z/ti Reins. cc qui
donnerait la séquence embr)'ologiquc ~UJvanle . • Yi» Terre» Centre » R..l le
- préfiguration de la Rate. Yi appanll Il du Rein Zhi -. appantion du • ZIIi » Eau» Hiver » Rein~
Cœur Shen -. appanlJon du Poumon Po -. apparition du Foie. /fUll
Amsi, lorsque dans une circonstance IOOPlOèe l'organisme est agresse par
forma lion défmiti,e de la Ratc Yi
une frayeur violentc. l'élément Shen Cœur feu est attaqué, entrainant des troubles
vasomoteurs intenses; par le cycle de dOlnination. le Feu dominant le Métal. le:)
1" Hun

HUll/Foie C!<lt la mémOire inconsciente des mécanismes héréditaires de défense. SHEN


mais aussi l'imagination avec son souvenir du pa~sé ct sa projection dans le futur. Feu
l'excès engendrant mélancolie et phénomènes pathologiques. E'e

_1" Po 8
Il
Po/Poumons esL l'instinct primitif: le programme de développement des
organes apparllent à Po: de même, llnsLincl cellulaire (mèmoire de l'ADN ?).
Sitôt après fhm, surgit Po avec le premier cri' dès lors. l'instinct pnmitif et l..t
mémoire inconsciente se conjuguent pour organi~cr le gouvernement de ce corps
en développement.

4° Yi
Yi, Rate ouvre la possibilité de réflexion. la mémoire con'iCiente.
8 HUN
.. • e ..
Rate
l'€ R""«-
• @ mon
PO

Il8
Bols Metal
PrlOlemps Aulomne

5° Zlri
Zhi/ Rems est la volonte. I"exécution de Ilntentlon. mais aus~i l'intention
dans l"exécULJon. C'est la volonté exerçant sous contrôle du jugement.

6° Syntlrèse Irèrèditaire ZHI


Eau
Hiver
HUll el Po contiennent plutôt lcs élémcnL'i innés; Yi cl Zhi, les éléments
acquis. L'interaction est constante: I"acquis vient corriger l'héréditaire, mais
l'héréditaire soutient l'acquis dans sa progression et son développement. FIG. 3. Correspondanre avec /11 Lei des Cinq MOIIl-'t'ments
8 PÉDIATRfE TRADITIONNELLE ANCIENNE

Poumons,' Métal se trouvent attaqués: il apparaît de~ troubles respiratoires; mais


Z/ri RemlEau qui suit le MéLaI dans le cycle de dominauon vient corriger ia
défalilance de Shell/jugement. On voit ainsi comment la psychiatrie infantile
s'ouvre largement aux conditions héréditaires et comment clle IDterfère dans
l'éclosion des maladies organiques de l'enfant.
CHAPITRE 1/

PRÉDISPOSITION PATHOLOGIQUE
CONCEPTIO S PATHOGÉ IQUES
La nollon de prédisposition pathologique lmprégne en profondeur la
médecine traditionnelle. Il s'agit d'un état latent de prédISposition dû à une DE L'ACUPUNCTURE
situation « perverse ») (pathogène) : ce fond latent va subir une reactivalion qui
engendre des manifesta Lions pathologiques celte fOIS apparentes, maladie ou
inflammation, la réactivation étant liée à une attaque du fond latent par une
L'acupuncture repose sur l'acle essentiel de stimulation de points cutan~
énergie agressive d'une autre nature. On peut ainsi retenir que toute affection
scion un programme précis et cohérent. Si les nombreuses rccherch~ ont abouu
apparente est procédée d'un étal de latence, d'où il ré~ultc qu'clle requiert un
traitement précoce dès les signes prémonitoires, et une stratégie résolument
a clarifier certains mécanismes, le mystère de l'acupuncture reste entier.
préventive.

CONCEPTION TRADITIONNELLE

/0 Yi,,- Yan/:
« Dans Ioule prescription d'acupuncture, il faut discerner le rapport entre le
Yin et le Yang. entre le passé et le futur, <.Ifi~ d'agir dans le sens du consentcment
ou d·une oppositioD au processus pathologIque» (S.W. 65).
Concept statique et structurel, Yin- Yallg est aussi dynamjque et évolutif:
structurel, mais Yin et Yang s'engendrent et s'interpénèlreot. se succèdcnt
dans le temps, rejetant toute notion d·absolu (lig. 4) ;
dynamique. l'alternance dans les mouvements Yin Yang caractérise la circula-
tion de l'énergie dans les meridiens.

Aept'ésentation courante ReprésentatIon de Lai Zhlde


(tuée du HUimgji jing shI xuyan)

FIG. 4. - Emblèmt> du Ttl;-}i 'iJmhnfiml1t Il''i mOUVt'l11etllS de la /Jualilê y;". }'ang.


,.
10 CONCEPTIONS PATIIOGÉNIQLES CONCEPTION TRADITIONNELLE II

Les correspondances médicales peuvent ainsI ~e schématiser' 4° Système des trois Foyers

ri" C'est dans les troIs Foycrs que s'élabore. a partir de l'air et des aliments. le 1 ~
Sang et l'Energie nécessaires i.Î l'entretien de la \ie (pages 28 et 29). La
San!! Ln~flpe correspondance 3vec les regionlol organes entraillc~ s'étahlit ainSI (fig 5):
Froid Chaleur
Inteneur r'tèrieur
Vide
Organe
PlCnl1ude
Fnlratllc ... ........, ,
... // ",
....... ,,
nl,AN}.. .,\T1~
TIAN-QI ~ ............ ,,' ~ FOYER
Le concept général d'Energie ~ Qi en dlulccllque Yin-Yang. Induit deux
'Ai
~
"sPCCts Song - .l'Ile et Energie - QI.
(Air) . }ONG,QI, SUPERIEUR
,~ ........!AN cardlO pulmonaire
Dans son aspect le plus matcriali-.é. l1:':'nergic ~pécifique humaIne soumise à - - -- - --- - -1~OI=l-- ---t-;;;i°,,'i--------- -----
des transfonnations successives eM rcpresentée par le ang - Xue qui circule a !I.NG). _).YII~,G
l'intérieur des vaisseaux: « Le réchauffeur central transforme l'Energie dè~ YING-QI V....... "~FOYER
"liments en Song » (L.S. 30). (Aliment) :::,." XUE (Sang) MOYEN
ous son aspect le moins matérialisé. c'est da os les méridiens que l'Energie
humaIne circule liQllS l'aspcx:l Qi. Amsi le rescau \'~us~au méridien JUlK /l.-fa; abrite
~~li\""" splanchnique . . . . . .~
- - - -,-- -- ----fl'L-'--------''-'''"i-- - - - - - - - --
une double circulation qui régente les rOnCllOn~ vitales de l'organisme « le Sang
circule scion l'Energie; SI l'Energie circule. le Sang circule; si l'Energie est YUAN-QI FOYER
enlmvéc. le Song s'arrête: le Sang dépouillé d·Energle meurt» [19]. IGôn<;tlque YUAN,QI INFERIEUR
héréditaire) et WEI-QI uro-génltal
3° Organesl El/trailles
FIG. 5. S~'jlh,,(! dl:s Tm;.v F'oyer... (Stl1ljiuo J,
Le' viscères pleins nn ou organes-trésor La"g comprennent rate. fOie, cœur.
poumon, rein. Les viscères creux Yang ou cnlrUllles-ateher Fu comprennenl
estomac, gros IUteslin ct intestlll grêle. vessie, vésicule biliaire: ZOl1g et Fu son!
reliés par des couples fonctionnels. les entrailles étant chargées de l'élaboration OrROl/es Entrtlilll'.{
de l'Energie aussitôt transmise cl « stockée» dans les organes, chaque viscère
assunmt des fooctions spécifiques. Mcmbrc supérieur Cœur
Têlc Poumon
Le concept ancien organe·enlraille Zlmg·Fu a été modernisé sous rappcllation Forer moyen Membre mférieur RUle Estomac:
d'orbe [29] L" base de l'orbe est le viscère /11"): ou Fil. "uquel eSi mtl"ché le id Gros inle~lm
mêridien correspondant ainsi que les régions du corps traversées par cc méridien Id InlCSlin gr~le
et ses collatérales à destinée profonde: à l'évidence. cet orbc-cnsemble ne trouve Fnyer ù~rêrlt!ur Membre IIlfcrlcur Vé\lcule biliaire
Foie
aucun correspondant en analomie de di M."Ction d'Occident. Dans cet ensemble Id RCIn Vessie
micro-cosmique, les interaclÎons s'efTectucnt comme suit
• viscère de référence.
• orbe complémcmaire. par en"tCmble fonctionnel Luu de couplage <run organe
avec une entraille. 5° Théorie tle~· Cinq Mouvements
• méridien. \ai seau Lun et Pi Bu (ralTIlficatlons cutanées) corrc"pondaolO;,
• sphygmologte ,pécifique. H'u Xi"g est la Loi des Cmq Mouvcrnenb.
• mauifcloltation de surface spécifique, Ces Cinq séquences du temps s'cnchaÎnent dans un cyclc par rapport à un
système de rérércnce spatialement défini. ~ attributions symboliques. Bois. Feu.
• organe sen oriel spécifique, Mélal, Eau, Tcrr • donnent lieu d un s}stème introductir ut: corrcspondance~ reht-
• ouverture somatique spécifique. tions.
• ré"CliOn psychique spéciftque. De;, relations physiologtques pnvilégiées conditionnenl l'équilibre du système
L·uti~lé essentielle de la notion d'orbe est de synlhètiser des symptômes
dépourv1JS de rapport apparent. d'intégrer par excmple des manifestations
:i (fig. 6) :
• le cycle Sheng (mère - fils) donne la succession suivante: Bois. Feu. Terre.
psychIques el des troubles somaliques. Métal, Eau,

....
12 CONCEPTIONS PATHOGÉNJQUES CONCEPTION MODERNE-RÉFLEXOTIIÉRAPIE

Le système canalaire se complète par le système des vaisseaux LIiO corngeant


les déséquilibres entre méridiens couplés externe Biao et interne Li, et par celui
des méridiens dits curieux régulant l'équilibre Qi entre méridiens de même polarité,
Yin ou Yang.

CONCEPTION MODERNE. RÉFLEXOTHÉRAPIE

J. Réflexothérapie, métamérie
a Une organisation transversale du système nerveux vient se juxtaposer à
l'organisation longitudinale. la « métamérique » à la « canalaire des méridiens )~.
La métamérie. fondement embryologique de l'organisme, définit le
( métamère-type » par lequel un segment du névraxe délivre ou reçoit des racines
0œur nerveuses se répartissant dans les divers tissus 'organes. Chaque métamère.
V Feu schématiquement. porte en éléments constitutifs: un dermatome (peau). un
!\ mYOlome (muscle), un anglOtome (vaisseau), un sc1érotome (articulauon). un
viscérotome (viscère). avec la particularité de l'union et de l'interaction enlre
FIG. 6. - UI Loi des Cinq Mou/)(!·
metl'S el se!) cydes. 0o::---f-~--;(~~ate-pancreas ces éléments. par l"intermédiaire des systêmes cérébrospinal moteur/sensitif el
Sur le plan clinique, on peul ainsi envisager qu'une atteinle organique
a : Cycle Sheflg-. Cycle Ke--_ BOIS ' ..... , 1 \ / 'erre
viscérale par exemple se traduise par une émiologic articulaire. Le support de
b : Cycle lVu (inverse de Ke). 'f... .X

Qeln
; ,,/ ><
1'"
,,\\
" \

f;\oumon
cette corrélation réside dans les mécanismes réflexes élémentaires: loutefois, la
systématisation n'est pas aussi tranchée: des déplacements embryologiques
peuvent transférer à distance ces mécanismes rênexes, des neurones commissuraux
font intervenir le contro-latéral. des connexions intermélamériques achèvent de
b \J Eau V Melal
compliquer la répartition.

• le cycle K. (aïeul - petit fils) la séquence différente: Bois, Terre, Eau, Feu, 2" Organisation topique du sy..rème nerveux
Métal.
• le cycle WII inverse de Ke (la Terre soumet le Bois, la Rate domine le Foie, C'est selon une séquence déCinie et correspondant à la fois à la métamérie
etc.). et à l'importance de l'innervation périphérique des organes/régions, que les fibres
du système nerveux pCriphérique pénètrent dans le névraxe. L'organisation
L~ relations pathologiques sont susceptibles d'évoluer selon trois séquences topique veut que celle séquence se retrouve dans les tractus nerveux et dans les
possibles: Sheng. Ke, WII. centres. tout au long du névraxe. Un carrefour d'intégration est représenté par
La loi des Cinq Mouvemenls conditionne la constitutIon psychologique et la formation réticulaire du tronc cérébral vers laquelle convergent les différentes
le terrain physiologique de l"enfaot: son intérêt sémiologique est immense el topies [4].
multiple.
Ainsi. une même unité réticulaire voit converger les fibres provenant des
organes par le faisceau spino·thalamique et celles issues des micro·systèmes. Les
6° Système cana/aire des méridiens micro-syslèmes. zones anatomiques réflexogènes privilégiées. contiennent la
représentation, sur leur territoire respectif. des viscères ou régions de l'organisme:
Un système complet vaisseau·méridien reçoit la circulation simultanée de syslèmes auriculaire. endo- et exo-nasal. endo-buccal, palmaire. plantaire et
l'énergte et du sang. assurant à la fois la défense de l'organisme et la nutrition crânien (fig. 7). Une telle orgaOlsauon structurale rend compte de 2 phénoménes :
des tissus de renveloppe superficielle (Billo). Douze méridiens principaux se - elle sert de substratum aux multiples phénomènes fonctionnels produits,
connectent à leurs extrémités. décrivant de la sorte un circuit complet de l'énergie amplifiés, corrigés par les mécanismes élémentaires fondamentaux que sont:
Qi. Le territoire superficiel du méridien est le lieu privilégié de manircstation des Inhibition/Facilitation Activation:
symptômes traduisant la perturbation de Qi circulant. Chaque méridien délivre - le phénomène de ( douleur provoquée» résulte de J'addition d'un signal
d~ branches internes en direction du viscère correspondant. infra·liminaire fJ de provenance viscérale, ct d'un signal P' provoqué par le
14 CONCEPTIONS PATIIOGÉNIQl'ES
CONCEPTION MODERNE-RÉFLEXOTIIÉRAPIL"

,Nasopunctufe 4° Applicatioll thérapeutiqlle

~..~
Dans le caure de la réOexothérapie. le point d'acupuncture apparait comme
un carrefour névraxia1. en liaison avec des troncs nerveux ou a\'cc d~ ?erm.atome~ .
la stimulation du pOlllt Dune des circuits rénexes d'une cO~lpl~xlt.e vana~le. ~e

.""."..
problème se complique eD ce que la profondeurde pun~turatlon 1I11crc~~. il pa~t1r
Formation de la surface de peau. diverses struclures qUI ne relevent pas forcement d un
,éllculalre
même segment spinal.

Podopunclure

FI(j. 7 OrganïsolllJtI IOplque du s.n,ème lIl!rUell-\ Rôle de la rormallon


r~llçulairc du Ironc ccr~br.tl dans l"exphc311011 de!<o difTêrcnb micros)'stèmes
(Bo"l)Y, \lùùlie1ls, 1978.41-42,73-95).

gc le clinIque externe: geste d'examen: geste thérapeutique' piqûre d'aiguille.


ellleurage, frappe au marteau neUf de prunier. stimulation lumineuse. électrique.
thermique. etc.

3" A ction ,ur la motricité


La contracllon musculaire est une réponse à l'information senSitive enregistrée
au niveau des faisceaux neuro·musculUlres ; lD\crsement. le relâchement est lié à
l'cxcn3uon senSII1\c de récepteurs ditTérenLS. les récepteurs de Golgi ~ilUés à
ru mon corps musculaire, tendon. Le schéma neuronal ~nJlt le suivant:
la libre lA transmet I1nfom13tioD de stimulation en provenance des fuseaux
neuro·musculaires: elle gagne la moelle par la eorne postérieure ct rejoint ta
corne antérieure où elle active un moto-neurone alpha provoquant la contraction
par l'intermédiaire de la plaque motrice;
- la fibre lB tran met l'information d'inhibition en pro\<cnance des récepteuro;
de Golgi. aboutit à un interneurone d'inhibition du moto-neurone alpha obtenant
le relâcbernent musculaire.
SÉMIOLOGIE ANALYTIQUE 17

- dans un couple LllO de organe-Zallg/entraille-Fu. un organe peut êlre profond-


intérieur par rapport à J'entraiIJe superfieielJe-extérieur :
- de même dans les méridiens couplés, l'un peut être intérieur par rapport à
l'autre extérieur;
l'cvolutioD sémiologique est elle aussI liée au concept intérieur extérieur: s'il
CHAPITRE /II y a transfert de symptômes du meridien-extérieur vers I.e vi~ère-intéricur, c'cst
l'aggravation; en cas de phénomène inverse, c'est l'amèhoratlon ...

5° Tableau .'Ylllhétique
SÉMIOLOGIE
Yang
FriJositë Inquietude
Principes sémiologiques: eo raison de leur Importance en clinique infantile ueurs froides Sueurs chaudes
ils mcrilenl un long développement. ' Respiration faible ReSpIration forte
Repliemenl sur soi Loquac..;té
Calme Agitation
Recherche d'obscurité Senlûtlioo de chaleur genêrale
MËTHODOLOGIE DES HUIT RËGLES, OU BA GANG Froid Chaleur
Faciës pâle F;lciès congestif
Les Huit Régies sc définissent comme Suil: Yin/Yang - Vide/plénitude Langue blanche Langue saburrale
Froid/Chaleur - Intérieur/Extérieur. Sensation dc rroid Sentation de chaleur
Absence dc soif Soif inlense
1° Yill/Yallg rines claires Urincs foncées
Myalgie el contracture Relâchement musculaire
Exonération nonnale Constipation
. .C'est le principe universel qui inclut les 3 autres du moment que Yang
Imphque chaleur, plénitude, extérieur et Yin froid, intérieur, vide. Ainsi une jntérieur Exrérieur
douleuf. même si elle aisément identifiée COmme Yi" ou Yang, mérite lIne analyse
plus fine quant à son intégration dans les 3 autres principes. Symptomatologie profonde: Symptomalologie pCriphérique :
ZallK org4.lnes - manifestations cUlanêcsjmuseu-
Fu entrailles laiTes
1" Vide/ Pléllitude - manifestations psychiques manifestations articuluires
---:...~~----
Vide; élat d'insuffisance, de ralentissement, d'hypofonctiOllDcmem. Vide de . Plelliwde de .
Plenitude: état d'excès, d'accélération. d'hyperfonctionnernent. Sang-Xue Erlergie-Qi Sang·Xue Energie-Qi
Il peUl Y avoir vide ou plénitude du Sang/XIIe, de l'Energie/Qi. du méridien Pâleur Voix faible Olstens. abd. Fièvre-frissons
(vaisscau Llln compris) ct/ou du viscère faisant partie d'un enscmble-orbe. Peau sèche Asthénie Regurgitations Algie fulgurante
Sueurs nocl. Sueurs frOides Expeclorauon
Precordialgie Anorexie
3" Froid/Chaleur Insomme Acouphènes
. . Ces ~Iémcnts se définissent d'eux-mêmes dans la plupart des !:lymptômes. La
semiologie froid;chaleur de l'organe est bicn définie; par contre, celle de l'cntraille
se confond le plus Souvent avec la sémiologie vide. plénitude.

SËMIOLOGIE ANALYTIQUE
4" /lIIérieur/ Extérieur
L~ maladie à localisation externe est souvent liée aux conditions climatiques, Les temps analytiques sucecssif~ étudient:
l'afTecLJon à localisation interne plutôt liée aux conditions psychiques.
Les rapports intérieur/extérieur sont très relatifs: /0 SiJilles morphologiques
- le méridien atteint est superficiel. donc extérieur par rapport au viscère
profond-intérieur: lis répondent à une lypologie Yin Yang et/ou li une typologie des Cinq
Mouvements.
IR SÉMIOLOGIE SÉMIOLOGIE ANALYTIQUE 19

2" S)'mptômes ps)'chiques 8" SiKnes d'inspection/palpation de la peall


Troubles du comportement onentant ver~ un dé~équiljbre Yin Yang. - Couleur, moiteur, température. texture. pilOSite che? l'adolescent
Etats ps}chiques (agitation ou dépression) onentant "er1't un \'ide ou une - Modificalions palhologique,.
plénilude de l'ue Qi Ou de Entraille Organe.
a
Sensibililé provoquée la pression du dOlgl ou au palper-rouler.
Examen de la peau dam, ccrtaine~ régiollJ:. pri\ IlégJéc..~.
3" Sensations subjective.r tle l'enfant
9" Excrétions
Las~ilude. manque d"i:nergte.
Sensation prurigineuse. Exemple' prurit localisé à la peau abdominale. - Selles; dIarrhée· pléOllUde de Sang; dIarrhée mueo-sanglanle ; plénllude de
atteinte de Rel] Mai (CV: conceplion vessel) ; prurit génerali... c. vide du \;.lisseau 01; constipallon : alleinte de RP par la chaleur ou l'humidité
cXlraOrdm31re Dai liai. Urines abondantes et foncées: \'ide de P.
- Larmes; larmoiement· aUclOte du Yin IVe; t.lai.
Salive; hypersialorrhée ; plénitude de XIIe,
4" Sellsibilité spontanée
Sueurs nocturnes: vide de IG oU VB.
Il faul analyser les caractères de la douleur. Ecoulement na:sal epais : atteinte de P par chaleur.
- Sourde: l'in .. froid. Polluuon nocturne de l'adolescent physiolOgique, mais anormale si trop
Exacetbée: Yang .. chaleur. fréquente: atteinte de rinQiaoAtai.
- Loc~llisaljon: superficiel1e- Yang. profonde· Yin.
Ancienneté: recenle- Yang. anciennc- Yi". f(l" Extrémité céphalique tle l'elifant (pages 23 à 25)
Facteurs d'aggravation: par la chaleur plénllude de Qi ou vide de Xue ou
malad,e de lype chaleur; par le froid - plén.tude de Xue ou vide de Qi ou II" G,'allds ,rystémes
maladie de lype froid.
a) Digestif
Facleurs déclenchants. Pur le Vent. le Froid: origine externe: en l'absence de
facteur précis: origine interne. - Anorex.ie : plénitude de RP ou alleinle de RP par la chaleur ou l'humidité
palhogénes.
Soif de boissons rroides : signe de chaleur interne.
5· Troubles locomoteurs - Soif de boissons chaudes; signe de froid inleme,
Ballonncment abdominal: signe de plémtude interne.
Tremblement; plénitude YB.
- Aérocolie: plénilude de RP.
Parésie: atteinte de Yallg Qioo Mai.
Nau.séc-vomisscment : vide de VB.
Paralysie' plénitude de R ou atteinte de F par la chaleur agressive.
Con'lipation : pléDllude de Qi.
Diarrhée: plénilude de Xue.
6" Elémenrs froid/cllaleur Prolapsus anal de l'enranl Jeune· pléOllude de R ou MC.
Membres glacés: vide de GI. b) Respiratoire
Sen~lion de brûlure plantaire: atlelOte de R par le froid. Appret.:Jalion ùe la force, du r)'lhme. de l'amplitude respiratoires.
- Types de fiévre et symplômes d'aœompagnemenl (page 31 el 32). - Dyspnée aSlhmatiforme . ,ide de )- ; pléOllude de YB.
Toux. « ... tous les viscères. plems ou creux, sont à l'origine de la tou~, non
pa, le seul poumon,., » (S.W.), il exisle donc une semIOlogie d_e la lou'.-organe
Signes relevés par l'audition poumon, cœur. roic, rein. ratc. et de loux-entratlle, 101eslm grele, gros tIl1eSlIn,
estomac, vessie, vésicule biliaire.
Voix, élocution,
Iloquel physiologique chez le uou,eau-né, anormal chez l'enfant jeune: e) Circulatoire
plénllude de RP ou alleinle de E par le froid. Chaleur précordiale. plénilUde de C ou MC.
Eruclation ; ".de de E ou plénitude de RP, Tendance lipOlb}mlque chez l'adolescente· vide de R,
- Borborygme; alleinle de RP par l'humidilé. Syncope: vide de C.
20 SÉMIOLOGIE SÉMIOLOGIE SPÉCIALE 21

11" Sphygmologie Sur un trajet de méridien: la dermalgie témoigne dOun déséquilibre énergétique
dans le méridien concerné.
La coonaissance sphygmologique a été élevée au plus haut niveau en médt'Cine
tradiuonnelle. L'art et la pratique de la phygmologie ne s'acquièrent qu'au bout Sur une région de l'organisme (fig. 8) :
de stages prolongés auprès de maîtres eXigeants. et se cultivent tout au long de face ventrale du Irone (CA chesl abdomen) ;
l'expérience personnelle du praticien.
En pratique, l'art de la sphygmologie, dèjà dèlicat chez l'adulte, l'est encore
plus chez l'enfant: même le grand Tsien Yi a abandonnè. Les praticiens
traditionnels préfèrent s'en remettre. tout au mOIDS chez l'enfant jeune. à l'examen
des dessins vasculaires de l"index (pages 22 et 23). /P------ - Am,,'"
&- <booh...

SËMIOLOGIE SPËCIALE
:::>-_ __ Plexus cardiaque

at---~- - Du."
1° Examen de la peau et des annexes (fJ----- - - - Plexussolalfe
Q 0__ _ __ SplanchmqUe 9
a) Coloration cutanée (j _ _ __ FOIe
Aspect blafard: plènitude de XlIe.
VéslCu"'blh~ ..rB - - - - --t $-Z!Jt-- EslomaC
VOICI btlumes - - ~ Wfi' - - -- PanctéN
- Aspect hiilè, rougeiitre : plènnude de Qi.

~
Int95110 grfle
COlon ascendant __ _ --
Aspect terne: vaJeur pronostique ç;ignifïant l'aggravation. el appendICe - - - - __ C61l)l'l deecendanl
Relation avec les Cinq MouuemelJ/s :
- peau grisâlre : atteinte de l'orbe de Rein;
~~~~:r: __ L
/,
- ---

- Plexus hypogastnque

Vessie

- peau rougeâtre: aacinle de l'orbe de Cœur;


- peau verdâtre: alteinte de l'orbe de Foie:
peau orangée: alteinte de l'orbe de Rate: a
- peau blanehiitre: alteinte de l'orbe de Poumon.

b) Température cutanée
Tendance au froid:
- frissons: alteinte de P par le froid:
- mains glaeèes : alteinte de S/wo Yill (couple C/R); p

pieds glaeès : atteinte de F par l'humidité pathogéne. c


Tendance à la chaleur:
- extrémités chaudes: plénitude de Qi.
____ F FIG. 8. Dermalgies réflexes. a : Dermal-
paume chaude: alteinte de R par la chaleur: gies rénexes de la face ventrale du tronc
(J) C/ll)- - -
- plante chaude: aHeinte de R par la chaleur.

c) Moiteur de la peau
(J
~ ....
--
(JI '/l)...--
____ VB
~-­ _ _ _ _ RP
____ E
____ R
(d'aprés Jarricot, 1971). b: Zones des
points Shll des organes ct cntrnillcs sur la
face dOTS.1le du tronc.
- Sueurs abondantes: plénitude de XIIe. CI '/l)...--
Sueurs nocturnes: vide de VB oU de IG.
Cl' ~ _ _ _ _ GI
- Sueurs froides: vide de Yang ou vide de C.

d) Texture cutanée é7 5b---- IG


(/ 'IIS---- v
Sensibilité provoquèe à la pression du doigt et au « palper-rouler» : dermal-
gies rênexes [13 et 14].
Sur un point d'acupuncture: la douleur provoquée signifie que le point est
éminemment utilisable pour la piqûre. b
22 SÉMIOLOGTE SÉMIOLOGIE SPÉCIALE

face dorsale du tronc (B back side of trunk) . li l'e,ploration des POints SlllI barriére de l'Energie. QiKoun phalange IOterméctiaire :
(assentiment) situés ;i 1.5 distance de la hgne médiane, la dcrmalgie signe un - barriere de la Vie: MenllKouJI phalange distale.
trouble dans l'enlraille ou l'organe correspondant
De la main gauche, le praticIen prend délicatement l'IOde, ~e l'~nfa~l : de
Sur les :olIe.s cutanées abdomillll-flwraciques explorees en palpation appuycc.
son pouce droil mOUille d'eau frolde~ il frictionne le dOigt de 1extremtte a la
Duns une :one étroite li l'exploraiion i1l.HrUmelllule procédés utiles dans l'explora- racine du doigt, de la barrière de la Vie ft la barrière cl.u . enl. •
tion des rnjcro-systèmes. A un certain degré de fricl1on. une coloration arllfi~lelle.'-tpparalt : on ~ut
e) Aspects pathologiques obsenés comprimer 1'inde:'< à la racine pour provoquer les mo(hfiC'dtlon~ qUi vont clIC
soumises à 1'interprètation semlOlogique.
- Acne plénitude de E ou 01.
Les dessjns l3sculaires sont étudiés selon 3 critères: coloration. forole,
EC7éma : vide de F.
localisation [15].
Verrue: VIde de Luo de 10.
Coloration:
f) Qualité des phanéres appréciée selon l'âge telDte virant au violet: maladie de chaleur:
Poils ternes: élat pathologique. teinte virant au jaune.orangé franc: liueinte de Rale ;
Poils cassants: aggravation pronostique. teinte virant au ,'iolet foncé· attaque par l'énergie tOXIque (par exemple.
- Ongles cassanls et verdâtres: vide de F mtoxlcatIon alimentaire). ou par l'énergie endémique (par exemple. diarrhée
Ongles violets: allaque par le frOid palhogéne. estivale).
Epreuve de la clJmpressioll unguéale si la colordllon normale revient dès que Localisation:
cesse la compressiun : bénignité; SI une coloration blafarde per~istc : malignité. barrière du Vent . tITection bénigne;
- Chevelure clairsemée: vide Xue/Qi. barrière de r Lnerglc : aflccllon séneuse.
Chevelure cassan le : vide de P. barrière de la Vie :_anectlon très grave.
g) Examen de la peau de cerlaines régions prh"i1égiées Forme. Schématiquement:
Région de la face antérieure de l'aualll-bru.)' : ligne droite: signe de chalcur :
peau froide: vide de Qi: ligne courbe: signe de froid:
- peau brûlante: plénitude de Qi avec épuisement de Xue : ligne infléchie vers l'exténeur (pouce) : afTection cxterne :
peau rugueuse ou glissante: attcinte par le Feng (vent). - ligne infléchie vers rlntérÎeur (mcdius) : affeClion interne.
Ré~ion de l'éminence thénar: Qualité.'î de souplesse/mobilisation de la peau'
leinte rougeâtre: plénitude de Qi dan, E: - gonflement: affection externe;
rétraction· alTection interne:
tcinte verdâtre: plénitude de Xue dan!:l E.
rétraction accentuée attaque de l'entraille estomaC.
h) Examen spécial de l'inde~
Manuel d'examen : l'IOde, présenle. aux J phalanges. 3 barrières (fig. 9) :
2" Eramen du visage (fig. 10)
barrière du Vent: FengKoan phalange proximale;

MengKoao
\- (Bamère de ln Vie)
OiKoao
\- (Barnère de !"EnergIe)
FenK08n
,\-*,-f_(Bamère du 'lem)

T-I(j. 9 E.mmen de l'mde.'C


Le) Trois Bamercs (Tom·
A"mln

t-'I(j. 10. Ewmen il,. l'iJU.1W. 1 C' CInq \1om,'erncnl.!> el les Cmq Organe~.
24 SÉMIOLOGTE SÉMIOLOGIE SPÉCIALE l5

Co/Dra/ion .- b) Examen du nez


teinl grisâtre: vide de VB ; - Face latérale: en relation avec le méridien de rEstomac.
- leint jaune: plénitude de E; Orifices narinaircs : en relation avec le Poumon.
leinl verdâtre: alteinle de RP par le rrOld. - Poinle: sous la dépendance de la Raie.
Selon les réglOns particulières du visage. en relation avcc les Cinq Mouvements Ecoulement nasal muqueux: atteinte de P par le froid.
(fig. 10):
- Ecoulement épais et irritant: atteinte de P par la chaleur.
- pommelle gauche: foie:
Eternuements incessants: plénitude ou vide de P.
- pommelle droite: poumon;
front: cœur: - Obstruction nasale: vide de P. ou plénitude du Luo de V.
- nc? : ralC;
menton: rein. e) Examen de l'oreille
Epaisseur de la peau .- Le diagnostic de la zone de ourrrance Serreelue par <livets moyens: palpeur,
œdéme brutal: atteinle de R par le Fellg ; poinle mousse, détecteur électrique. lumi~re pol.a~sée, etc. ,_
En médecine traditionnelle, le condUIt audltlr exlerne est 1onfiee du Cœur,
- œdème général du visage: atteinte de YW1t:QiaOJ\1ai: et la partie haUle de l'auricule correspond au méridien du Cœur.
œdéme de la joue: alteinle de TR. Modifications de la coloration de l'auricule: rougeur et chaleur: attaque
Mimique el mobilité: Lies et spasmes faciaux: plénitude de F. par la chaleur ou le Feng. .. ..
La ronetion sensorielle de l'audItIon est, dans la 101 des Cmq Mouvements.
Sensibilité spoll1(lJ1ée . en relalion avec le Rein. Selon la tradition, la baisse de l'audition chez l'enfant
- algie des joues: alteinte de RP par le rroid ; pourrait rclever d'une allaque du méridien TR ou IG (il est évident qu'on aura
- algie prc-auriculaire : atteinte du méridien TR. au préalable éliminé le banal bouchon de cérumen).

a) Examen de l'œil (fig. Il)


d) Examen de la bouche
La zone de l'angle supéro-médial de l'orbite eOlourant le poinl VI, dite zone Algie pharyngée: atteinle de R par la chaleur.
de JingMillg, est trè significative.
- Algie orbihlire avec larmoiement el prurit: atteinte de cv. Sécheresse avec stomatile : alleinte de GI par la ebaleur.
Conjonctivite: atteinte de Y(lllg~VeiA1a;, YangQiaoMai. - Perte de la guslation : vide de R.
- Spasme palpébral: alteinle de CV. Oll YtlllgQiaaMlli. La"gue: micro-système el correspondance viscérale [16]
œil : micro-sy~lème et correspondance viscérale: Sdon la Loi ù~s Cin,! MOllvemenl, (fig. 12)
• Pointe: cœur; base; rein; partie moyenne: rate: bord gauche: foie; bord
canthus médial: Cœur; droit: poumon.
- canthus laléral : Imestin grêle;
- pupille: Rein et Vessie; - Selon le sysléme des Trois Foyers
iris; Foic et Voies biliaires; • PoinlC: foycr supérieur; partie moyenne: foyer moyen: panic postéricure:
sclérotique: Poumon; foyer inférieur.
paupière supérieure et inférieure: Estomac et Rate.
-) JI}' -, .
'~'('()-',) "1'1 t:l ~ ~ "t ~ ..
.).'.},·~/-
.\L~~~'
,-\
.~
ŒIL GAUCHE
C: Cœur
Inferieur ---- ......

E Estomac Rate-
VB VOies biliaires Fpy<>r .. R P -_..:. - - - - pancréas
P: Poumon moyen _~_ _ Poumons
GI: Gros Intestin F FOIe
IG Intestin grêle
F: Foie _ - - - Cœur
AP: Rate-pancréas

a
FIG. 11. - Examen de fui!. Représcntatlon des organes ct entrailles (d'après lIusson
traduisant ZhongyÎ Zhal:Î, 19(4). FIG. 12. Examen di' la /tmg",'. a: Les TroÎ~ Foyers et b' Les Cinq Mou\o'cmenls
SÉMIOLOGIE SYNTHÉSE ÉJlIOLOGIQUE

SYNTHËSE SËMIOLOGIQUE 1" SJmdromes Yin/ Yan/(

1° Syndromes Sang/ En,,'gie a) Syndrome Yin dominant


- Manifestations Yin anémie. asthénie. maigreur. troubles du sommeil. sensa·
Plénitude d'Energie - Plénitude de Silng,
uon de froid.
Vide d'Energie - Vide de Sang,
Symptômes locaux l'in douleur, froid local. hypoesthésie.
PlénItude ou Vide de Sang et d'Energie.
Thérapell/;que . redUlre le YlII: tonifier TR5. E36, IG3, GVI420 ou disperser
a) Plénitude d'Energie MC6 CV6 17 RP6..
ccroitre le Yallg' tonifier GI4 Il 1- TR5 E16 VI2 VB30,14 V40 60
Visage fouge: mouvements vifs. \"01\ ct rc~plrauoo forte. agltation ; sOif;
constipation: corps el extrémllés chaud, b) Syndrome Yang dnminant
Thérilpeutique faire circuler l'Energie-Qi. CV2 \2 14 E36 RP6 F3 GV23 Manirestaljon~
Yang élal fébrile; arthralgie; soif.
MCS. Symptômes locaux: Yang douleur. contracture, chaleur.
Thérapeutique rédUIre le Yallg. TODifier MC6 1'7 RP4 R2 ou disper;er
b) Plénitude de Sang GV14i20, GI4 CVI2 VB34.
VOIX et resplfauon faible. Accroître le l'ill. tODifier MC6 P7 R67 10 RP6 CV6·.
- Anorexie; soif de boi sons chaudes.
Corps et extrémités froids.
Thérapeutique: faire circuler le Sang-Xue, RPI 6 TR3. 1029' GV22, FI3
3" Syndromes Froid/Chaleur
e) Vide d'Energie
a) Syndrome pur de Froid. - teint pâle; membres froids: voix faible;
Apathie; respiration faible; sueurs. extrémités froides.
soif de boissons chaudes: tendance diarrhéique,
Thérapeutique: tonifier l'Energie-Qi. R3/131 V20/21/23/ GV41 CV4/17 E36; RP6 Thérapeutique: moxa de préférence: GI4i 1027 136/ RP6,'8,9il3, CV2,3/4/5.8/l2
FIl GV4 '14/16/20/ V22/24/43{52/
: pOll1t~ ./ing dc~ méridiens Yung : points Ytmg des méridiens Yin,
d) Vide de Sang
Insomnie, lassitude; douleurs améliorées par la pression. Extrémités chaudes. b) Syndrome pur de Chaleur. agItation et inquiétude: telOt el ongles
transpiration brûlante. rouges: lèvres sècbes ; soif de bOissons froides.
lhérilpellt;que lonifier le Sang-Xue. RP6 910 VI7'20.21143 E36 n,érapetlt;que.' V40,MC6 P5, R6. E25 36.40 GV2024 26 CV6,12 14, Ex UE
Shixuan
POlOts Hl' des méridiens Yang, points SJw des mcridicn~ Yin.
e) Plénitude de Sang el d'Energie
Cô.lraclcr~ emporté. excitation Den·euse : teint rougt.:.
Tlu!rllpeu1icllU!. Faire cm:ulcr Yur Qi MC'2 IG9.
4° Syndromes lntériettr/ Extérieur
1) Vide de Sang et d'Energie
, a ) S)'ndrome pur Extérieur/Biao. symptomatologie souvenl aiguë.
Signe' de carence; état de dénutrition. pouls faible. SénuologIe de frOId ou chaleur externe accompagnée (ou non) de vide ou plénitude
Thérapeutique. renforcer Xue Qi VB21'34 et groupe VB30 VB34 E36 FI3 externe.
CV\2 15,17. Thérapeutique.' P6 7 8 IG), 7 1\ 15, V7 Il 45.58 60 62 TR5 RP2 VB20
GV13, 14.
g) Synthèse thérapeutique
Le froid améliore les syndromes de Vide de Sang el de Plénitude d'Energie: b) Syndrome pur Intérieur/Li symptomatologie d'organe ou d'entraille
la chaleur améliore les syndromes de Vide d'Energie el de Plérutude de Sang. en cause. a\'ec symptômes de froid ou chaleur interne accompagnée (ou non de
Les procédés de sudorification ou de calorification lrou\ent iCI toute Icur VIde ou plénitude II1ternc.
utilité. Thérapeutique.- adaptée à l'organe entraille atteint.
28 SÉMIOLOGIE THERMORÉGULATION _II

5° Syndrome des orbes méridiens reçoivent leur énergie des trois foyers » .J). Sur le plan organique,
les Trois Foyers ont les corrcspondances suivantes:
Rappel: la sémiologie de l'orbe est déterminée par le trajet el par les - foyer supéricur cardia-pulmonaire où ~'élabore l'Energie Yang Qi circulant
symptômes du méridien; par les symptôme du viscère. dans les méridiens, à partir du Tian Qi énergie aérienne d'origine céleste ~
Ainsi sont individualisés les syndromes de l'orbe correspondant: - foyer moyen splanchnique, nù .élabore le Sang-Xue qui circule dans le systéme
- aux 12 méridiens principaux; vasculaire à partir des éléments nutritifs alimentaires;
- aux méridiens irréguliers Du Mai. Re" ftlm. Dai IHai, Chong Mai, Yang Qiao
Mai, Yin Qiao Mai, Yang Wei MOI, Yin Wei Mai: - foyer inférieur uro-génital: réceptacle de l'énergie ancestrale. ~(Ce soume
- aux grands méridiens couplés Yang: Taiyang (lG-V), Shaoyang (fR-VB), intérieur, personnel à chaque homme, c'cst le soufie originel Yuan Qi. Ce soumc
Yangmilrg (E-Gl); originel est chez l'homme le correspondant des souffies primordiaux qui lors de
- et Yin: Taiyin (P-RP), S/woyin (R-C). Yueyin (MC-F). la création formérent le ciel et la terre... » {20),
Les étapes dc rintégration sont les suivantes;
Energie ancestrale Yllan Qi + Energie essentielle C/rong Qi = Energie
physinlogique bumaine Ren Qi.
THERMORÉGULATION - Energie essentielle Chong Qi = Energie Tian Qi + Energie des alimenls Ying
Qi.
JO Introduction Energie pbysiologique Ren QI = Energie nourriciére Yong Qi + Energie
défenSIve Wei Qi.
Chez l'enfant plus que chez l'adulte 1 les fluctuations énergétiques influencent
la pbysiologle de la tbermorégulation et l'éclo Ion des maladies: les mécanismes e) Distribution de l'Energie humaine
de régulation, pourtant sains et de bonne qualité, sont fragiles.
Yong Qi se distribue dans les méridiens principaux, parmi lesquels le Triple
Réchauffeur est très influent en thennorégulation ; sous contrôle régulateur des
2" Considérations /l'aditionnelles Sllr l'Energie III/maille [6. 7. 8] vaisseaux extraordinaires, parmi lesquels figurc Chang ftlai. « L'énergie ancestrale
de Chollg Mai circule à la fois avec l'énergie Yong et Wei... » (L.S. 62).
a) Formation de l'Energie humaine [9] Yong Qi provient du foyer supérieur: « Yang Qi circule sans cesse après
Différenciation à partir de l'Energie primitive: avoir accompli cinquante fois son cycle» (L.S. 18).
Energie primitive -+ prenant forme -+ matière inerte -+ par auto·intégration Wei Qi provicnl du foyer inférieur. « elle passe par le vaisseau Chong Mai»
-+ énergie vitale -+ prenant forme ..... matière vivante animale ou végétale - par
(L.S. 62), pour ensuile se dislribuer hors des méridiens» dans l'épiderme, dans
difTérenciation sélective -. énergie humaine ..... prenant ronne -+ matière humaine la cbair, les tissus, les membranes, dans la poilrine. l'abdomen ... » (S.W). Elle
-+ rorrnc individuelle.
fail office de ~el1tinelle devant l'agression extérieure, climatique, saisonnière,
météorologique; en thermorégulation, clle capte Iïnfonnation d'une élévation de
b) Intégration de l'Energie humaine (fig. 13) la température extérieure et déclenche les processus d'adaptation; c'est une
excellente énergie travaillante en acupuncture.
Elle s'effectue par le sysléme des Trois Foyers (Stllljiao): « Les douze
On voit clairement que les effets thérapeutiques de l'acupuncture s'obtIennent
à plusieurs niveaux:
TIAN-QI YING-QI - celui du Wei Qi superficiel cn modifiant les signaux que cette sentinelle adresse
1Ai r) ~'" ~ ( Aliment) à Yong :
- celui du Yong Qi intra-méridien. en travaillant le points-clef de ces méridiens
CHQNG-QI YUAN-QI ou en régulant le débit énergétiquc ioua-méridien par l'intermédiaire du Chang
(Ênergie essentielle) /-. (Energie hé"idlta"e ) Mai vaisseau régulateur.
~ ~
REN-QI (Energie physiologIque
3" Conception traditiollllelle de la thermorégulatioll (10)

'O'GOI ~Ç~:~'OI
La tbermorégulatlon est la résuJtante des rapports Sang Energie ou XIIe Qi.
Stades de Xue,Qi sonl 2 fonclionsactivités de l'Energie glnbale bumaine : « Quand il fail
formation
beau et chaud, Ic sang de l'homme circule rapidement; l'énergie esl superficielle;
s'il fail froid et sombre, le sang circule moins rapidement. l'énergie est profonde .)
~ (S.W. 26); « le sang et l'énergie aiment la chaleur et délestent le froid: leur
(Intra-meridien) (Hors-meridien)
l'Energie circulation est sidérée par le frOid et activée par la chaleur» (S,W. 62); « en hiver,
le sang et l'énergie se retirent dans l'intérieur du corps» (S. W. 64). En d'autres
fIG. 13. In/égra/;o" dl! rElll!rg;1! humUlne. termcs, le sang davantage Yin circulant plus rapidement. et le Yin étant froid,
30 SÉMIOLOGIE SYNDROMES FÉBRILES Il

l'effet de rafraîchissement obtenu combat le chaud ~rnbiant: l'actiVIté sang


dominante appelle la vasodilatation. cllc-méme I~tvonsan[ les effets de la lransplra-
lion. inversement, pour combattre le froid ambIant. l'énergie devient dOffiIDaole.
présentant un véritable bouclier de chaleur. cependant que les liquides organiques
sc rcllrent en profondeur, 3\ec une vasocom.triction adequate réduisant les
déperditions de chaleur humaine.

a) Supports traditionnels de la thermorégulation


Ce sont les méridiens « TroIs Réchauffeurs)) el «Chollg Afai N. ( Quand
l'énergie et le sang de Chong Jll1Î sont en équilibre, la température du corps est
normale)) (L.S. 65). « Il faut savoir où sc trou\e le siège de la mer Chong \fai
qui régie la température du corps" (L.S.)

h) Vai_au Chong Mai


('ha"g Ala; fail partie des 8 vaisseau\; extraordinairc~ qui absorbent le
trop-plelO énergétique en cas de plénitude ct comblenl le déficit énergéllque
lorsque l'énergie est en état de vide.
Il prend son origine au niveau d~ « rem~ » - glandes surrénales san", doute FIG. 15. "th/diell des Trois Rechauffeurs.
descend au périnée: au point CVI il abandonne 2 branches - rune dorsê:tlc
remontant le long du rachis l'autre ventrale qUi SUit le vaisseau CV jusqu'au point suivrait la face interne du membre inférieur. Ses points successifs sont empruntés
CV4, rejolOt le méridien du Rem au l'Dm' RII Sllué eonlre le hord supérieur du au méridien du Rein: R Il 12131415,16 17'1S.19 20.21. Son pOlnl-clef est
pubi5. à 0.5 distance de la ligne médiane, parcourt l'abdomen selon un trajet RP4. Il est couplé avec le vaisseau extraordinaire rilllt'ei.Mai dont le point clef
coïnckhtnl aveC celui du méridien du Rem jusqu';.)u point R21 Situé à 6 distances est MC6. d·où lïntérét du groupe RP4+MC6.
au-dessus de CVS et il 05 distance en dehors de CV I~, remonle le tborax jusqu'au
point R27 situé sous l'extrémité interne de la clavicule J. 2 distancc~ dc la ligne e) Méridien des Trois Réchauffeurs (lig. 1 )
médiane. attcint la gorge pour s'unir au point CV23 Liallquall. parvient Ù la faee
el contourne les lévrcs (fig. 14). D·"utres branches soni décrites, dont ("une Le méridien des Trois RéchauITeurs poursuit un trajet qui unit les 3 foyers:
débutant à l'annulaire. il remonte le membre supérieur jusqu'à l'épaule; s'inOéchit
pour pénétrer dans le thorax (foyer supérieur) rejoignant le méridien du Maître
Cœur, traverse le diaphragme pour pénétrer dans l"abdomcn (foyer moyen) ct
parvenir dans le pelvis (foyer inférieur). 1\ est couplé avec le méridien Voies
Biliaires de même polarité Yang el possédant la même proportion Sang~Energie,
pour former le grand méridien Shaoyang, méridien charnière entre 1't/~ra"g
s'ouvrant vers l'extérieur et Yangming s'ouvrant vers l'intérieur.
Propriétés thérapewiqlll!s' cc méridien possède une action générale sur la
tbermorégulation : certains de sc~ poinb sont spécialement conseillés di.ln~ les
aJTections fébriles:
TR 1 GlIonc!lOng, angle unguéal médial de ("annulaire;
TR5 IV"iquan dans l'espace IOter-osseux postérieur de ravant-bms, à 2
distances au-dessus du sillon postérieur du pOIgnet ~
TR6 Zhigoll, à une distance au-dessus de TR5 ;
TRIO Titmjing. dans le creux sus-olécr::mien.

SYNDROMES FÉBRILES

Les syndromes fébriles méritent une élude spéciale. étant donné leur fréquence
chez l'enfant: les textes traditionnels n'énoncent pas une nette distinction entre
~IG. t4 Bram'lIt' l'4:nlrale du luiUt'au Ch/lIl1{ .\la; « fièvres» et « chaleur interne)) désignees par le même idéogramme.
32 SÉMIOLOGIE THERMOPH YSIOLOGIE

On distingue les fièvres mlenniueotes. liées à une attaque par un agent de contacl ou à distance (téléÙlermographie) - recueille des constatation,
ex te rieur, souvent le Fellg (Vent pathogenel; et le' fièvres d'organe/entraille, intéressantes.
d'origine interne.
JO Fièvres i"termittentes }O Thermosensibilité cutanée

Elles sont caractérisées par le méridien atteint: a) Triade réactionnelle de Le"is


/.léridietl Estomac.' froid initial avec frissons. crise sudorale à la fin de l'accès On obtient un elTel de dermographisme par grdttage de la peau;
febrile; apaisement par la lumière forte ou la ch,tleur du feu. • Au bout de quelques secondes apparaît la raie blancbe qui durc quelques
minutes et disparaît.
Méridien Vessie: pesanteur de la tête; lombalgie; accès fébrile sc terminant par
une importante crise sudorale. • Si l'agression mécanique est plus forte, au bout de 20 secondes on observe la
triade réactionnelie de Lewis:
Méric/ie" Voies Biliaires: accès fébrile peu Important, 3\'CC sueurs profuses.
raie rouge par vasodilatation capillaire localisée ct entourée d'une zone blanche
Aléridien Cœur: oppression précordiale; sOIf d"eau froide; accès fébrile peu capillaro~nstrictive;
important. - zone rouge et chaude s'étendant autour de la précédente sur plusieurs
A1éridien Foie.' lombalgie. mictions fréquentes. cm : contours irréguliers. bords de la raie mécanique dessinant les territoires
anériolaires intéresse. avec taches érythémateuses isolées ou en Oammèches ;
Aléritlif!lI Rein: accès fébriles fréquents; vomi ements. recherche d'isolement.
- œdème localisé par exsudation, se manifestant par une tuméfaction localisée
AJéridien Rate: mélancolie; anorexie: accès fébriles fréquents avec vomissement. et due à une augmentation de la perméabilité capillaire sous l'action d'une
Méridien Poumon: froid précordial, délire hallucinatoire en plein accés fébrile. substance à effet histaminique.

h) Réflexe d'axone
2" Fièvres d'orKa,../entraille 11 a étè découvert par les travaux de Lewis et Grant (1924). Les expériences
de B"lyliss confirment la participation de l'axone et montrent le circuit court
Fièvre de Poumon: pommette droite écarlate; fièvre accompagnée de gêne
non-médullaire; comme il n'y a pas d'axone intermédiaire. on pourrait dire,
thoracique; acmé fébrile en soirée et crise sudorale à l'aube.
mieux encore, pseudo-réflexe d'axone.
Fièvre de Rein: menton écarlate; douleur précordiale: lombalgie; soif
importante; acmé fébrile autour de minuit ct crise sudorale en début de matinée. e) Types de stimulation
Fièvre de Cœur: visage écarlate: douleur précordiale: vomissements: acmé fébrile Quoiqu'il en soit de l'explication analomo-physiologique, des stimuli divers
en début de matinée et crise sudorale dans l'après-Jlùdi. interviennent dans le déclenchement de la triade réactionnelle de Lewis, réponse
Fièvre de RaIe: nez écarlate; tête lourde; agitation; nausées; acmé fébrile avec vasa-dilatatrice cutanée:
lombalgie et diarrhée autour de midi ct crisc sudorale au début de la nuit. Chimique: substance vésicante (sinapisme).
Fièvre de Foie: pommette gauche écarlate; urines jaune foncé; somnolence Mécanique: piqûre par aiguille d'acupuncture. grattage par rongle. pincement
entrecoupée d'agitation; céphalée; acmé fébrile ~l l'aube et crise sudorale en de massage.
début d'après-midi. Thermique:
Fièvre d'E\'lOmac:: frilosité forte; recherche de chaleur ambiante et de luminosité: - chaleur par moxa d'annoise ou aiguille d'air chaud en stimulation alternée
fièvre débutant aux extrémités. (va-et-vient). Le temp superficiel du moxa rougeur et vasodilatation - est
Fièvre de Vessie: lombalgie; lourdeur de la tête; sensations vertigineuses; sueurs lié au rénexe d'axone:
profuM:s. froid par glaçon ou plaque réfrigérante électronique: Cier (1938) not.toul.fois
Fièvre de Voies biliaires: sueurs profuses; angoisse et inquiétude: recherche que le réflexe d'axone nécessite une réfrigération intense.
d'isolement. Urticaire de froid/chaleur:
- urticaire de chaleur, dans la forme fantiliale décrite par Michaclson ct Ros,
le conlact avec la chaleur donne. 1 ou 2 heures après le stimulus. une réaction
THERMOPHYSIOLOGIE uniearienne s'installant en moins de 5 minutes et localisée à la zone d'application ;
- urticaire de froid. outre la forme familiale. il existe une forme idiopathique
}O Rayonnement thermique de la peau après avoir éliminé unecryoglobulinémie. une maladie des agglutinines froides. une
proprotéinémie monoclonale: dans la zone cutanée exposée au refroidissement, le
La peau émet un rayonnement infnlTougc dont la longueur d'onde se situe réchaulTement consécutif fait observer une réaction urticarienne limitée à la 70ne
entre 1,5 et 20 microns. dont l'étude thermographiquc par thermographie exposée ou la débordant.
34 SÉMIOLOGIE THERMOPHYSIOLOGIE 1

Ces observations apportent la traduclton clinique de la réponse excessive de!'! De telles réactions apparaissent lors même que la demande thermique
thermoréccptcurs inclus dans la peau ou d"un probleme cholinergique. extérieure n'a pas vané: donc la fièvre réalise une accumulation anormale de
chaleur dans l'organisme ct surtout dans le noyau central. En état fébrile, une
d) Thermoréœpteurs cutanés régulation thermique eflicacc subsiste mais a un niveau de réglage différent.
En déplaç-anl sur la peau une polDte mou,,," métallique de température
inférieure a celle de la peau. a certains endroits exquis. on recueille l'impre~sion g) Perspectives de Ihermomobilisation chez l'enfant
de froid Avec une pointe chaude. on recueille en d'autres points l"impression de Les rapports Sang Energie et réquilibrc des thermoréçcpteurs du l'rotd et
chaud. Les récepteurs sont donc dlffércnb et pt.:..ciali~~ dans le froid ou dans le de la Chaleur, les rapports entre l'énergie superfiCielle IVe; Q; cnvoyant des
chaud. Cette thermosensibilitc culanee au Froid ou au Chaud. fonction spécialisée. signaux vers Yang en profondcur et l'ensemble des thermoréccpteurs superficiels
~t transmise dans les nerfs peripherique par des fibres afférentes distinctes.
adressant des signaux efférents vers le' noyaux centraux, ces mécanismes énergéti-
ques complexes. situés à différents niveaux, pourraient inspirer les techniques
Les catégories de thermorécepteurs culanl'S : originales de dissipation de la fièvre basêe sur le simple transfert énergétique.
RÉl'epteurs de froid. corpuscule, de Krau,," Cl de, lcmlinaisons libres. Ils
répondent à une baisse rapide de tcmperalUrc par une décharge d'influx, el
a une augmentation de température par une bais~c ou par un arrêt transitoire
de décbarge.
Récepteurs du chaud' corpuscules de Rullini qUI présentenl une décharge
constante dont 1" fréquence e,l fonction de 1" tempéralure : en inactivilé pour
une température inférieure à 20 25" ou supérieure li 45;47", ils répondent à
une augmentation rapide de la lempérature par une décharge transitoire,
La sensibilité. de ces récepteur> lherrniques cst considérable, Les libres
afférentes myélinisées acu\'écs par le~ récepteurs thermosensibles sont des fihres
de petit calibre de 4 à 6 microns.
Les variations de température enregistrées par les thermorécepteurs sont
externes, mais elles peuvent être internes. En eas de vasodilatation arte~riolaire,
le sang artériel étant à une tempén:lturc supérieure à celle de la peau. cette dernière
enregistre une impression de chaleur intense.

e) Thermosensibilité centrale
A côté de la thermoscnsibilité périphérique avec ses réactions réflexes. on
peut observer une thermosensibilité ccntmlc. Des auteurs ont décrit dans
l'hYPolhalamus une plage thermosensIble dont le réehauffemenl déclenche dy,pnée
et sudatton. AlOSi, la température centrale modifie la sensihilité vis-à-vis des innux
provenant de la périphérie, en amplifiant ou en modérant les réactions régulatrices
réflexes (activation - inhibition, processus fondamental de réflexothérapie).

1) Mécanisme de la lié-re
Le niveau de température générale de la '\urface cutanée résulte des innomhra-
bIcs informalions captées par les corpuscules thermorécepteur' ct dirigées sur Ic
noyau central. lui-même placé sous l'influence des informations adressCes par
d'autres centres nerveux, véhiculées par la température du flux sanguin qui
l'irrigue et transmises par des mécaot mes honnonaux . toUi un ensemble complexe
d'mformaltons que le noyau devm déçodcr.
En ca.s de dérèglement. le seull d'excita lion du noyau peut enregtMrer un
ignal de froid et les VOles efférentes vont déclencher les réactions aboutissant à
l'augmentaLJon de la temperature centrale. c'est-à-dtre ~I la fièHe.
Les manifestations de la fièvre rc~mblcnt d'ailleurs acelles de la lutte contre
le frOid augmentation de la thermogénèo;;e : accroissement du tonus musculaire:
frisson prolongé: vasoconstriction superficielle.
TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRAJJITIONNELLES ]7

CHAPITRE IV
Yang
Extérieur

TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES Inn - - -


Inléneur

A. - TECHNIQUES THÉRAPEUTIQ ES TRADfTIO ELLES

FIG. 16. Massage suivant le Yi" et le Ya"g.


MASSAGE TRADITIONNEL [21]
Massage Yin- Yang (fig. 16). - On utilise les points situés sur les bords du
JO Technique générale du massage poignet, bord latéral = Yang: bord médial = Yin. On insiste sur les points Yang
dans les affections de vide ou de froid; sur les points Yin dans les affections de
Le doigt procède: chaleur ou de plénitude.
en pointant avec J'extrémité du doigt; Indication: affections saisonnières avec loux réhrile ou non, syndrome
_ en vriJlanl, le poing fermé, avec le pouce plié ou avec les autres doigts au diarrhéique; ballonnement abdominal.
niveau de l'extrémité métaphysaire de la phalange proximale;
- en technique unguéale de griffure par l'ongle; Se/on les Huit merveil/es (fig. 17). - Les buit merveilles sont: 1 Soleil /2
_ en utilisant l'ensemble des doigts en action linéaire sur le trajet d'un méridien: Eau /3 Montagne /4 Foudre /5 Vent /6 Feu /7 Terre /8 Marais.
en utilisant la pulpe en circulaire superficiel ou en allcr-retour linéaire. pour le 1 est situé dans l'éminence hypoùlénar,
obtenir l'effet de dispersion. le 8 plus bas dans la même éminence,
- du 1 au 8, trajet circulaire en sens anti~horajre pour la main droite, horaire
La paume IrauajJIe :
pour la main gaucbe de renfant.
- en actionnant la palette palmaire ~ ('extrémité du membre supérieur tendu
servant de manche. Certaines régions sc prêtent à un travail précis: l'éminence Indication: spasmes digestifs. purification du Feu et dispersion de la chaleur.
thénar en assouplissement profond; l'ensemble cubItal de la paume et du
cinquième doigt actionné comme rouleur compresseur.

2" Applications régionales 1 Soleil


2 Eau
On peut considérer plusieurs régions topographiques : 3 Montagne
- membres supérieurs (UE pper Extremity), 4 Foudre
5 Vent
- membres inférieurs (LE Lower Extremity), 6 Feu
- tête-cou (H Head eck), 7 Terre
8 Marais
- face ventrale du tronc (CA Chest/Abdomen).
- dos (B Baek of trunk).

a) Massage du membre supérieur UE: suivant le Yin- Yang .. suivant les


huit merveilles; par écrasement~rrotlemenl ; par ébranlement du coude: selon les
points extraordinaires E. FIG. 17 Huit Merveilles. Mai" gallche de l'en/UtJl.
38 TECHNIQUES TIIÉRAPElTIQUES TE:CIINIQUES THÉRAPEUTIQUES TJuDITIONNELlLS

Ecrasement·frottemenr Au niveau de l'index'


Au niveau du radius. du point Yang au bord radial du poignet au poing GI les 3 phalaDges eDglobem les 3 barrieres (pages 22 el 13) .
Il Que"; (fig. 18). l'index droit de l'opérateur est posé sur le pouce de l'enfant;
Indication: spasmes abdommaux et diarrhée. refus de manger et de boire. le pouce droit de ropérateur masse par frottement le bord externe de rindex
C'c~t une tcchnique plutôt Yang-chaleur. à é\1ter en ca de fièvre. de l'enfant en remontant vers le haut.
IndicatioD : regularisalton de renergJe QI el du saDg XIIe.
VerS Ouchl (11 G,!.) .......
(ph du coude) ............. Au niveau de'! /igne" IlJIerphalangiennes (fig. 20)
" Indication: spasmophilie, ballonnements abdominaux: toux fébrile. dcsé-
quilibrc Xue·Qi.
Sur la moitié de la paume de la mai" (fig. 21): insister sur I~ points traversés:
1 Soleil 2 Eau· 3 Monlagne.
indication: diarrhée profuse; syndromes gastro-intestinaux.
POInt yeng _
Ehranlemelll du coutil' (fig. 22).
Externe
Indication: poussée convubivc; déséquilibre Xue/QI.
MOitié de la
paume de la main

FIG. 18 Mllssage tlu radius (NgUl'etl J'ail Nghi. Pal/wgéflù' el pUl/w/ugie éllt'rghiqllef ('fi
mhlecilli' d';lIo;se).
Au niveau du CUhitllS, du point Yin au bord interne du poignet au point IG 8
XiaoHai (fig. 19).
Indication: affections saisonnières avec fièvre, respiration rapide, sueurs.
cris ct pleurs. L'cfTet est Yi,,-fraîcheur. intéressant dans toutes affections fébriles.
FIG. 20. - Massage des lignes i"ref- flo. 21 Teclmique . « Faire rentrer l'Fau dans
pllllian/!iennes. /0 Terre ».

Point Inn
(Interne)

_ _ _ _ _ Ouch/ (11 G.I.)


(ph améfieur
du coude)

FIG. 19 Ma.fStl1:" du ubitus. FIG. 22. Ehran!<'ment du ('oude.


40 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUE THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLE 41

9: Shixuan. groupe de 5 points situés à l'extrémité de chaque doigt.


Indicalinn : syncope. état convulsir.
Ellurésie, point palmaire non chiffre situé ur l'auriculaire. ligne inter.phalangacone
distale.
Jndication : énurésie.
Nuemen, point dorsal non chiffré, situé à la naissance du sillon interdigitaL

ZEOIAN
P5 _
_
-.• --==-- -- UE3 Indication: alTection ophtalmologiques.
TamMon, point non chiffre. situé dans le sillon index-pouce.
Indication: dermatoses palmaires: épistaxis.
XiaoguKang situé au dos de l'auriculaire, ligne interphaJangienne distale.
BIZHONG _
UE5 - NUEMEN Indication: alTections ophtalmologiques.
UEZ _ -UE7 Bi=llOng, situé à rni-diSUInoe de la longitudinale joignant les plis du coude et du
poignet.
Indication: syndrome paralytique, névralgie du membre supérieur.
_ UE4
fVuHu, situé au sommet des articulations mélacarpophalangiennes de lïndex et
de rannuhtire.
____ UE8
lndication : traumatisme des doigts.
1 - - __ Enurésle
1 Zeqion. situé à UDe distance en dessous du point PS.
1
1 1 1: Indication: paresthésie du membre supérieur.
l,~JP b) Massage du membre inférieur
UE9 Massage par éhralliement des 2 jamhes (fig. 24).
FIG. 23 Poims e.vtraordimûrt',} U E (Bu.uy. A/tlllrl'l, Da1lg- VU-flllllg, Formulaire (l'Acu. Indication: mobilisalion énergëtique des méridiens V ct R.
puncture.
Massage par <!crasemelll du poill/ V5? Chellgshall (fig. 25). Ce point est situé
Massage selon les paillis eXlraardinaires ExUE [3. 5J (fig. 23). à la faee postérieure du mollet. au milieu et au-dessous des jumeaux.
Indication: affections fébriles avec toux ct crachats.
: Zltoujia" situé dans une dépression :.\ la poiote de l'olécrane.
Lndication : adénopathie cervicale.
2: Erbai.2 points situés à la race antérieure de ravant-bras, conlre le bord médial
du long palmaU'e et contre le bord latéral du Oéchisseur latéral du carpe.
Indication: prolapsus de la muqueuse rectale.
3 : ZhongQuan situé au dos du poignet, dans un creux médiiln.
Indication: spasmes abdominaux,
4 : ZllOlJgklli situé au dos du médius, ligne inter-phalangienne proximale.
Indication: vomi' cment avec boquct. .-_ _ __ 40 V. WEIZHONG
@ /1\
5: DaguKOllg situé au dos du pouce. à l'extrémité interne de la ligne inlcr-
phalangienne.
Indication: alTections ophtalmologiques.
.- 57 V. CHENGSHAN
6 : XiaguKOllg situe au dos de l'auriculaire. ligne interphalangienne proximale. ©
Indication: alTections ophtalmologiques.
7 : Baxie au dos de la main. groupe de 4 points situés à la jonction des peaux • 60 V. KUNLUN
palmaire el dorsale.
Indication: douleur et contracture des mains; spasmophilie.
fIG. 24. Mas:wge par ébrolflement der FIG. 25. - Massage par écrasement
8, Sifeng. groupe de 4 points palmaires silués au milieu de la ligne inter-
phalangienne proximale. deux jambes (Nguyen Van Nglr;, Pathogë~ (Nguyen Van Nghi, Pathoghlie et pat/lOlo·
nie et pathologie ëllergé/iques en médecine gie énergétiques en médecine ri,inoue).
Jndic31ion: état de désbydmtalion du nourrisson. chmoise).
42 TECHNIQ{ F.S Tllf.:RAPEUTlQL'ES TECHNIQUES TIIÉRAPEUTIQUES TRADITlONNLLLES 41

A111.fsage pur pmcemenl de 1"40 H'ei=lumg (fig. ~5). Cc point est sl1ué au Aeima situé à 7 distances au-dcssu~ de la malléole médiale. â une distance en
milieu du sillon poplite. arrière du bord posterieur du tibia.
Indication: état convulsir. Indication' douleur atxlomlllaie.
Hassllge par pincement de 1"60 KunLulI (fig. 25). Cc point est situé entre la Lltiping: groupe de 5 points situés à la parLIC moyenne dor~lc des e~pace:')
malleole latérale et le lcndon d·Aclulle. i ntennéta tarsiens.
Indication: état comateux; .-yndrorne pantl}liqu<.". Jndicallon: syndromes parai) tiques.

tfllsslIge des poims eXlraofllilluires ExLE 15] (fig. 26) . c) 1\ 1assagc de la ré!!ion têle-cou
1 . Hl'ding silué dans une dépression médiane au bord supérieur de la rotule. Ecrasement du pOint HI TOllgllallgmillg. du point H. 6 }'",umg du point
Indication : traumali~me du genou. li 1 Tayang (fig. 27).
2:: Xiyu1I. 2 points situés contre les bords latérau,< du tendon rotulien à son Le poinl TOliglUmgminr: est situé à la verticale de la pupl1le. ù la ha-..e du
IOserLion sur la rOlule. front. au-dessus du sourcil. dans un creux,
Indication : entor~ du genou. Indication: affections de froid avec forte ficvre.
3 : NeUmoiJiall situé à la pointe de la malléole médiale.
Le point Yùrta"K E.\fJN6 est situé à la jonction de la Iignc médiane et de
Indic..'ltion : odontalgie. l'honzontalc des sourcils. Juste à la racine du nCl.
4: ll'ail/llaiJiall SilUé li la pointe de la malleolc lalérale. Indication: état cOl1\ulsif: sinusite.
IndicatIOn: odontalgie.
Le poilu Tara,,/{ ExH V1 est situe dans la région tcmporale. à égale di!',tance
5 : Bafeng. 4 points sur la face dorsale des commissures entre les onells. de la queue des sourcil!', ct de la racine temporale des chc\'eux.
Indicallon : algie locale. lndication : migraine; afTcctions opthalmologiques.
DocAm situé au milieu du pli de Oexion plantaire du 1~ orteil.
Indication: ;:affections gastro-intestinales.
U'" lVl'i situé à 2 distances au·dessous du point 36.
Indication: syndromes paralytiques.

HN' ~
-41".~'Ir\- Touguangmmg _ T8yang

Touguangmong ---/~---+~~ HN6

HN10
TaVang
---~-
--~-:-l
- - - . - " ",/ --- HN7
Sllong _ Crl- .........
,
Slanlao _

a c

r- Doc-Am
FIG. 27 MllSS1l1:e dl! TougllulIK·
1
1 millX la), r;mcmg (h" Turtlllf.!
1<).

lanwel __
-~--..

Nelma - - - -
LE5
---=~~~I:L---
~-

FIG. 26. POÙWi ,xtranrdillalr(>.\ E, LF rt p" ,,\ b


44 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTfQUES TRADITfONNELLES 45

M{ls~age tles autres poillls extraordinaires ExHN [5] Frictioll-pressioll de Dall Diell (région hypogasLrique). Les points respectifs
1 : Sishellcong. groupe de 4 points cardinaux encadrant le point GY20 à une sont [5] :
distance. - CV3 ZllOngji Ü 4 distances au-dessous du nombril:
Lodication : migraine, état convulsif. CV4 Guanyuan à 3 distances;
3: Jinjill situe à la face inferieure de la langue. sur la veine linguale gauche. - CVS Shimen à 2 distances ~
Indication: glossodynie. - CY6 Qihai à 1.5 distance ;
4: JI/qI/ail situe au bout de la langue sur la hgne mediane. - CV? Yilljiao à 1 distance.
Indication: syndrome asthmatique. indication: troubles mictionnels pendant et après les convulsions.
S: Erjian situé au sommet de l'auricule. Mll.fsage du poinl Shellque. Cc point est situé au centre de l'ombilic (logis de
Indication: algie lombaire. l'énergie). Indication: syndrome diarrhéique.
7 : NeiyÎJrgxiang situé à l'orifice narinairc. à la limite peau-muqueuse.
Massage des PO;J1/S extraordilla;res ExCa (Chest and Abdomell) [5] (fig. 29).
Indication: algie orbitaire.
1 • ZÙlcong situé à 3 distances de la ligne médiane. sur l'horizontale passant à
8: Yuye situé à la face inférieure de la langue. sur la veine linguale droite.
une distance au-dessus du bord supérieur de la symphyse pubienne: dysménorrhée
Indication: glossodynie. de l'adolescente.
9: lIaiquan situé à la face inférieure de la langue. sur la ligne médiane. au Jillg;:/lOlIg situé à 3 distances en dehors du point CV6: dysménorrhée de
croisement de l'horizontale ExH 3 el 8. l'adolescente. affections gastro-intestinales.
indication: glossite. Jueyull situé à 1 3 distance en dessou~ ùu point CV5.
10: YI/yao situé sur le rebord orbitaire supérieur; à la verticale de la pupille. Indication: syndrome diarrhéique.
Jodication: affections de la paupière supérieure. Qimen situé à 3 distances en dehors du point CV4.
Yiming situé à une distance en arrière du point TR 17. Indication: hernie inguinale.
Indication: migraine; syndromes psychiatriques. Qi:hollg situé à 1,5 distance en dehors du point CY6.
AnmitUJ, l'un situé entre TRI7 et l'ùlJing. l'autre entre Yiming clic poinl VB20. Indication: ballonnement abdominal.
Indication: insomnie. Sanjiajin. groupe de points situés aux sommets du trianglc équilatéral, le sommct
Biantao, situé en avant du point IG 17. supérieur étant le point CY8. le côté équivalant à la largeur de la bouche.
Indicatiou : aITectious pharyngées. Indication: affections gastro-intestinales.
Bilon~, situé à la jonction dc l'os du nez et du cartilage. ThollgQl/tllI situé au quart interne de la ligne unissant les points CYI2 à R19.
Indication: polypose nasale. Indication: état dyspeptique.
Erbe YillgMaiSall Yiao. groupe de poillls situés sur les veines de la face dor ale de
l'auricule.
Indication: aITections dermatologiques.
d) Massage de la race ventrale du tronc (CA)
Friclion-pression des deux côtés de l'abdomen (fig. 28).
Indication: affections gastro-intestinales.

FIG. 28. Massagt! de l'abdomen. fiG. 29. Poillu e:oraordillaires Ex CA.


46 TECHNiQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITION ELU.S 7

TlllIdtQuyet situé au croisement de la verticale mamclonnairc cl de rhariz ntale Batlloa, groupe de 6 ou 8 points du ùos correspondant aux extrémités des trii.lOglc"
du point CVI2. équilatérdux construlls à partir d'une mesure éqUIvalant aux 3;4 de la dIstance
Indication' afTections gastro·intesilnalc\ intcrmamclonnairc : le premier a son sommet au point GVI4 ; le second au mllicu
de la base du premier, etc.
Il'eihao illlé sur \"horizontale du poinl CV4. un peu en dedans du poinl VBn
Indication: déficience générale; affections pulmonaircs.
IndicatIOn: hernie inguinale.
XitlOAuai situé à rextrémité du pli axillaire anthicur ; congestion mammaire che7
Chidlionglllcclill. de cbaque côté du dos. 3 points silués à 0.5. 1. 1.5 distance de
radolescenle lor> des règles. GV9.
r;"Billll situé à 1 2 distance en dehors du bord mtëncur de la symphyse publenne . Indicalion : gaslroentérologie.
troubles unnaiees. Yeunhan situé au croisement de la crête Iliaque a\cc l'horizontale de L5.
Indication: syndromes asthmatiques.
e) Massage de la race dorsale du Irone (8) Massage de la région sacrée (fig. 31).
Massage des points eXlraordinaires 1::.\B Bock al /rImk - Do» [5] (fig. 30). Indication: syndrome diarrhéique.
1 : lial; : groupe de 28 points des deux côtés du rachis, à une distance en dehors
dc la lignc des épineuses. de CI à L5.
Indication: affections des organes ct régIons en rdation métarnhique 3\'CC
les œntres cérébrospinaux el autonomes correspondants.
2 : Pigen sur l'horizontale de l'épineuse de LI. ,; 3.5 dislances de la ligne médiane:
conlracture~ du rachis homolatérales.
3: Yao 1 ail sur I"homonlale de I"éplllcusc de U. à 3.5 distanccs dc la ligne
médiane: lombalgie.
4 : SIIiKiZlm; situé sou l'épineuse ùe L5.
Indication: syndrome paralytique.
5: rmQi situé au-dessous du tubercule postérieur de S2.
Indication: état convulsir.
Baila à 2 distances au-dessus et à 1 distance en dehors du poinl GVI4.
Indication: torticolis. "IG. 31. MtI~'Sage de la r,;gion sacree.

Ligne des 28 polnls HUlltuojiaj/

MOXA
\\..~;:4/.. Méfldlen 1° Introduction
de la vessie
L'aire géographique d'utilisation de cette lbérapeutique ancienne est très
vasle. couvranl rExtrême-Oricnt jusqu'aux steppes de la Russie méndionalc.
jusqu'en Asie mineure. en Iran et aux confins de l'Egypte. Elle est profondémenl
~IG 30. Poim:r l'xtrllordimllre.f E, B.
implantée dans les civili ation cbinoise. japonaise. égyptienne et turque. Dans la
B2 plupart de ces régions on pratiquait des cautérisations chaudes ignées. par
B3 Iïrnermédiaire d'une pointe ou d'un fer rouge.
Yeunhan
L'originalité des chinois anciens a êlé de recourir au.>. plantes brûlées comme
matériel d'ignition. Gingembre. ail. mais surtout armoise en reuille ont été utilisés.
Le matériau de base est la poudre d'armoise séchée. On fabrique des cônes. des
boulettes de diverses grandeurs el des rouleaux-cigarctles [31].
L'armoise utilisée en médecine traditionnelle est étudiée minulicllscment dans
la monographie établie par Li Ycn. père du célèbre médecin Li Tchc Chen. Cest
une plante à odeur aromatique très forte; les feuilles sont prescrites en infusion
afin de combaure les épistaxis, les troubles digestifs aigus, diarrhée ou vomissement
[32].
1

48 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLE'

Sie Kai propose dès 1500 la cautérisation du cordon ombilical du nouveau-né - Traitement des syndromes abdominaux avec nausées et vomissement; des
par moxa brûlant imbibé d'huile de sésame: il conférc à ce geste un double elTet : colopathies avec ou sans diarrhée.
préventif de l'infection du cordon cl du risque de tétanos ombilical. Traitement des quintes de toux accompagnées d'expectoration abondante.
- utile co réanimation du nouveau-né en favorisant le premier cri.
En Europe, nous devon J'introduction des premiers moxas au célèbre baron
Larrey (1766-1842), chirurgien de la Grande Armée, AIGUILLE D'ACUPUNCTURE
1

2" Technique [17, 31] Une particularité de l'acupuncture d'enfant est la prise en compte des
problémes d'aiguille. En raison de la peur de l'aiguille, de la crainte de piqûre,
L'effet direct est atleint à travers une brûlure localisée qui détruit une zone on est amené à proposer à l'enfant l'aiguille la moins traumatisante, la moins
pathologique: procédé contre-indiqué chez l'enfant. douloureuse.
L'efTet indirect recherche un réchauffement sur un point de stimulation, en L'aiguille doit être la plus fine possible, jusqu'au calibrc de 1 10 mm. Elle
peau saine à distance de ta lésion CD cause: procédé acceptable chez l'enfant nsque alors d'être fragilisée par des puncturations successives, d'où Ja préférence
(fig. 32). pour J'aiguille à usage unique che= Je petit enfant.

ID Technique d'insertion
L'insertion peut poser problème chez le petit enfant gesticulant, pleurant ou
chez le grand enfant pusillanime.
Conditions:
- obtenir la mise en confiance de l'enfant;
- le faire tousser pendant l'insertion de l'aiguille, ou dériver son attention en le
pinçant légèrement du côté opposé;
- piquer en premier les points les moins douloureux :
- bien tendre la peau pour obtenir une pénétration franche;
FIG. 32. - Moxa. - ne pas imprimer de secousses à l'aiguille pendant la pénétratioo ;
- s'aider le cas échéant du mandrin des aiguilles japonaises ;
La cigarette d'annoise est d'un maniement aisé: - abandonner l'aiguille immobile dans son site: il est en elTet hors de question
on obtient un réchauffement en rapprochant le bout de la cigarette à 2 cm de de sÙInuter l'aiguille comme chez l'adulte en la faisant rouler sur son axe ou en
la surface de la peau: dès que l'enfant ressent la chaleur, on éloigne légèrement l'enfonçant et ta retirant alternativement;
le bout de la cigarette jusqu'à l'obtention d'une chaleur stable sans impression - sitôt le retrait de l'aiguille, masser légèrement le site puncturé et veiller à ce
douloureuse. L'application doit durer 10 à 15 minutes. que n'apparaisse aucun hématome qui aurait un effet psychologique désastreux.
Le bout peut être mobilisé sur un trajet circulaire, centrifuge, s'éloignant du
point central de façon à couvrir une zone circulaire. 2" Programme de traitement
On peut encore utiliser la méthode du va-ct-vient.
Il obéit impérativement à l'économie de points de piqûre, ce qui revient à
Chez le grand enfant qui ne proteste ni ne gesticule, on peut conjuguer
dire que:
l'acupuncture et le moxa: on pique l'aiguille à travers la boule qui se consume,
puis on rapproche la cigarette de façon à rèchaulTer fortement l'aiguille, la chaleur - la portion de programme dévolue à l'aiguille est réduite à la portion congrue,
communiquée se transmettant à la profondeur par le corps métallique de l'aiguille. ce qui amène à choisir les points les plus performants;
- le reste du programme serait confié aux techniques digito-manuelles. à la
frappe au marteau Oeur de prunier, au moxa, éventuellement aux technologies
30 Indications thérapeutiques modernes appliquées.
ElTets de tonification générale ou de prophylaxie des alTections saisonnières
ct endémiques. Le gingembre est ainsi crédité des vertus d'agir sur les méridiens 3" Les points performants et leurs propriétés thérapeutiques [1]
du Poumon et de l'Estomac (Yang Qi et Wei QI). L'effet de tonificatinn est
obtenu en même temps que le réchauffement; par contre, le va-et·vient conférerait Méridien du Poumon (fig. 33)
plutôt une dispersion. • Pl : insomnie, algie dorsale ou scapulaire.
- Traitement des maladies externes. • P5 : troubles psychiques, troubles dyspeptiques.
50 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLES

MC9 • GI Il : troubles psychiques; affecllons dermatologique. ; syndromes fébrile,.


1 syndromes allergiques.
.J
• G liS: syndromes fébriles ; spa~mes et tics faciaux.
• G120: synd.romes allergiques; parasitose; affections olorhinolaryngologiqucs.
affections ophtalmologiques.

Méridien de l'Estomac (fig. 34)


\ • El: affections otorbinolaryngologiques ; affections ophtalmologIques
\ Méridien
C, _ \... du • E13 : anorexie, afTcclions dermatologiques.
Ménd.en
Maitre • E36 : potentialise les autres points; mobilise le Qi: affeclions ophtalmologiques :
du Cœur------- ,. Cœ", affections pulmonaires.
C8--~ :;;.00 .....
• E45 : odontalgIe; syndromes fébriles.
C9-~~~~
" l '\ '\ Méridien de la Rate (fig. 35)
/ ( \ Mé"d,en)
( 1 1 du 1 • RPI : insomnie; tendance lipothymique.
P1' P9 P7 Poumon P5 • RP6 : mobilise le Sang-XIIe. troubles psychiques; énurésie.
FIG. 33. - Méridi('n5 du Poumon, Cœur et Maitre Cœur. • RP21 : troubles urologiques; affections otorhrnolaryngologlques: alTectlons
pulmonaires.
• P7 : troubles psychiques, affections dermatologiques.
• P9 : tendance Iipothymique : iosomnie.
• Pli: affections pulmonaires. syndromes fébriles.
Méridiell du Gro.< IlIle.<lill (fig. 34)
• GII : syndromes fébriles, odontalgie.
• 014 : commande le Qi dans tous les méridiens Yang; afTections pulmonaires.
dermatologiques, affections otorbinolaryngologiques. affections ophtalmologi-
MéridIen de
ques. Rate·Pancréas __ ........
's ,,
RP6 __ ,
,, "
_ GI20
_ GI15
El3

Ela _ Mérldlon du
t -- Gros Intestm
Méndlen
de r Estomac - - _ Gill
FiG 35. .\Ié"dllm dt, Ruœ-Poltrréas.
E25 - -

GI4
• GI1 Méridien dll Cœllr (fig. 33)
• CI : troubles psychiques.
• CS : intoxication endogène (toxicomanie de l'adolescent) ; troubles psychIques.
E35
E36 _ • C9 : fait circuler les glaires; troubles psychiques.
1
1 Méridien de l'lnle.<tin Grêle (fig. 36)
\
\
• tG 1 : épistaxis.
E44 -----glt::xo,) • IG3 : aJJections stomatologlques. ophtalmologiques.
E45 ~
• IG5 : troubles psychiques; aJTechons otorhinolaryngologiques; affections
l'G.34. \fàidiell.J de /'Estvmuc el dll Grus "iffS/in stomatologiques.
52 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLES

CV24 _
CV23 -"'="'1
CV22 _

:%=;;
IGl /
1
IG2 ...J : 1
1
IG5 -.J 1
1
Méridien J Méridien
de l' 1ntestln grêle du ReIn

fiG. 36. MeridIen de l'Intestin Grêle et Vaisseau Conception.

o IG6 : affections otorhmolaryngologiques ; affections ophtalmologiques.


o IG 19: tic palpébral; alTections otorhinolaryngologiques; alTections ophlalmo-
logiques. .'e:'~;)-" R2
Méridien de la Vessie (fig. 37)
o VI : tonifie les méridiens Yang: alTections ophtalmologiques.
• VIO : point parasympathicotonique .. aITecliolls olorhinolaryogologiques; insom- Fla, 38. - Méridiens d" Foie et du Rein.
nie.
o VII: maladies de rappareillocomoteur. o R27 : troubles psychiques: alTections stomalologiques ; affections ophtalmologi-
o V15: troubles psychiques; épistaxis. ques.
• V58 : affections otorhinolaryngologiques.
Méridien du Mailre Cœur (fig. 33)
o V60 : troubles psychiques; odontalgie; affections endocrinologiques.
o MCI : troubles psychiques; affections pulmonaires.
o V65 : parasitose; alTeclions ophtalmologiques; plaies superficielles.
o MC6 : agit sur le Rein- Yang . alTection ophtalmologiques; troubles psychiques.
V65 V60 V58 Méridien de la Vessie V15 Vl1 o MCS : mobilise le Qi . alTections dermatologiques; affections stomatologiques.
r r r r • MC9 : troubles psychiques; affeclions slomatologiques ; syndromes fébriles.
r r 1
r 1
l., Méridien des Trois Réchauffeurs (fig. 15)
o TR 1 : état vertigineux; insomnie; syndromes fébriles .
• TR5 : foyer supérieur C'drdio-pulmonaire; affecùons dermatologiques; affcc~
lions olorhinolaryngologiques.
o TRIO: disperse la chaleur; affections otorhinolaryngologiques.
o TR23 : affections otorhinolaryngologiques ; affections ophtalmologiques.

Méridien de la Vésicllie biliaire (fig. 39)


FIG. 37. Méridien de la J'essie.
o VB 1 : affections ophtalmologiques.
o VB30 : prurit. algie aggravée par vent-froid-humidité.
Méridien du Rein (fig. 3S) o VB38: point anti-inflammatoire; migraine: syndromes allergiques: troubles
o RI: troubles psychiques; affections pulmonaires. psychiques.
• R2 : point sympathicOlonique .. affections otorhinolaryngologiques : hématome o VB44: troubles psychiques; affections otorhinolaryngologiques: affections
superficiel; hyperhydrose ; intoxication endogéne (toxicomanic de radolescent). ophtalmologiques: affections pulmonaires.
54 TECHNIQUJ::S TIIÉRAPJ::UTIQlJES TECHNIQUES TJlÎ:;RAPEUTIQUES TRADITIONNELLE

o CV20 : affections pulmonaires; affections otorhinolaryngologique . affecuon


dermatologique>.
• CV22: troubles psychiques: afTcclions pulmonair~: a.m.". Ctions dermatologi-
ques.
1
o CV24 : affections otorhinolaryngologiques ; affections S1omatologiques.

l' /
1
1
; Méfldlen de 1
V8t VéstCule bIliaire V830 V83B VB44
4· Point. énerKétique. priviléKiés [21]
FIG. 39.
Outre les points pcrformanb dont rcmc~lcit~ symptomatique specifique a
etc 'uffisamment vérifiée. la richc.sM: ct l'cssem:c êncrgêtiquc de la médt:<.;ne
Méridien du Foie (fig. 38)
acupuncturdle autorisent encore le rCl.'ours aux points pri\ilégics sur le plan
• Ft : énurésie; troubles psychiques. cncrgétiquc. dont le choix. plonge au cœur même des theories Yi" } lJllg. des cinq
o F2 : troubles psyehiques ; afTecuons dIgestives: afTections ophtalmologiques. Mouvements ct des connexions énergétiques entre méridiens organes 'entrailles.
• F8 : affections pulmonaires: affections digestives; affcctions dermatologiques. Ces points sont classés par groupes sJX.'-cifiqucs.
o FI4 . Iroubles psyehiques; afTecuons digestives; afTecuons ophtalmologiques.
diabète de l'enfant.
V1Q GV16
Méridien Vaisseau Gouverneur (fig. 40) Vll
V39
o GVI : troubles psychiques; afTection de l'anus
o GVI4: syndromes fébriles; syndromes allergiques; troubles psychiques.
V17
o GV20 : agit sur le Yal/g .. refrOidit la chaleur; pathologIe ano-rectale ; trouble,
psychiques.
V62
o GV26 : afTections stomatologiques.
V63
• GV28 : maladies endémiques; affections slomatologiques ; affections ophtalmo-
logiques. VB4'

V836
GI7 V834
TAS
__ GV28
fiG. 41. - Poillt.\ éllagêfitltlN pnl'ilégiés de la face dorsale.

AP8
CV345 CV" P9
FIG. 40. Quelques poinl!) Jugilluux i"'purWnlJ de Tht·-Cou CV12 P7
1
N~;;~~MC4
AP4
A6 - -_-~r:- ....._
RS CV22
Méridien Vaisseau COl/cep/iol/ (fig. 33 et 36) E9
o CV 1 : prurit; pathologie ano-rectale.

• CV2 : affections urologiques.


~~;;:'-~:~:::f- GllS

• CV8 : tonifie muscles et organes. à utili r seulemeot en massage ou en moxa E39


léger; Iroubles digestifs du nourrisson. E36 CV17
E34
Pl
o CV 12' réduit les glaires; parasllose; afTecuons pulmonaires; afTections E25 F13 F14
IG3
V82S
dermatologiques; troubles psychiques. IG6
o CV 15 . troubles psychiques. afTections dermatologiques. FIC•. 42.
56 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES TIIÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLE 57

a) Points aotiques Introduction. - ( Les Cinq organes ont chacun cinq points antiques (Jmg,
YUI/g, Slru, King, He) sur chacun de leurs méridiens, cc qui fait 25 points. Les six
enIrailles 001 chacune six points antiques (Jinli, Yllng, S//II, Yllan, King. Ile) cc
TABLEAU 1. ll5TF ors POI'ITS A"ITIQl'FS.
qui fait 36 points» (L.S. 1).
L'intérét de ces points antiqucs réside dans ce que leur situalion pnviléglée,
Jing Yang Sh. Kinx fl_ v.un sur le parcours des méridiens Yin et Yang, les place les uns entre le coude et les
doigts, les autres entre le genou et les orteils: ce groupe, très utilisé en
ORUA/'I.ES (correspondance) : therapeutique, représente une des bases les plus solides de l'acupuncture tradition-
nelle.
5000" Pnnlenlp:!l. Etë Fin de l'été AUlomne 1Th,er Poml d·éqUlhbrc
Caractéristiqut!j' dej points antiques
Elime,,' Bo" Feu Tcm: Melal Eau • Jing.' puits; point de départ ou d'arrivée d'énergie: correspond au Vent.
Puncturer Jing, c'est régulariser l'énergie.
Foi~ FI F2 F3 F4 F8 F3
Damm XiJ,gjûm Taiel,ong ZlIong/en!: Ququlln TaicllOlI~
• Yung.' ruisseau; point de concentration de l'énergie qui vient du point Jing:
correspond à Froid/Chaleur. Puneturer Yllng, e'est provoquer la chaleur ou le
Clrur C9 CS C4 C3 C7 froid selon qu'il s'agisse d'un méridien Yin ou Yang, afrn de trditer les maladies
ShaochuIIK Shao/" Shenmen U"geklO Slwoha; Shenmen dues au Froid ou à la Chaleur.
• Sil" .' embarcation; à partir de ce point, l'énergie circule à plein flot; correspond
RaIl! RPI Rn RP3 RJ'5 RJ'9 RJ'3 à humidité. Puncturer SIIlI, c'e~t disperser l'énergie pathogène et faire appel à
Yinba; Dodu Tmbai Shangqiu Yinlinxquan Taibai l'énergie défenSive IVei Qi.
Poumons 1'11 PlO P9 P8 P5 P9 • King.' déviation; correspond à sécheresse. A ce niveau, l'énergie pathogène
Shaoshang Yuji TUlJUlD/ Jillgqll Chi:e Taiyuon peut être (c débarquee») dans le tissus environnants. Puncturer King, c'est activer
la circulation de Wei Qi vers ce point afin d'en expurger I"énergie pathogène.
Rein RI R2 R3 R7 RIO RJO • He.' réunion; correspond au froid. A son niveau, l'intérieur profond rencontre
YnngqllaJl Ral/gll Taix' Fliliu Yin}:u Taix; l'extérieur superficiel. Puncturer fie, c'est agir sur ce qui est profond.
Auxque.l.ç il MC9 MC8 MC7 MC5 MC3 MC7 • Yuan: source; à la source susceptible d'absorber les perturbations extérieures,
faut a.uocier Z/umgchong Laagong Da/inf.: Jilmshi Qu;e DalillK l'énergie peut être équilibrée dans un sens ou dans l'autre; Yua" est un lieu
MaÎtre-Ciru, d'équilibre énergétique.
b) Points « Luo »
ENTRAILLES (correspondance): Oc ces points, situés sur les méridiens principaux, partent les vaisseaux Luo.
Leur étude se confond donc avec celle des vaisseaux dont ils sont le point de
Saison Automne Hiver Printemps Elé Fin de l'été Point d"i:quilibn: déparl. Rappel: « Les méridiens principaux sont des allées principales dont les
allées secondaires sont des Luo, ce qui court en travers ce sonl des Lun» (Y. X.
Eliment Métal Eau Bois Fcu Terre Bois R. M.). A côté des Luo transversaux. existe un système longitudinal qui comprend
Vésicull! VB44 VB43 VB41 VB38 VB34 VB4Q 15 vaisseaux longiludinaux :
hiliairl! Zuqiaoyill Xia..r:i ZuJinqi Y(mJifu Yang/illgqllllll QÏiLOI « Ces vaisseaux (transversaux) sc trouvent entre le coude et la main, entre
le genou el le pied. lis relient des méridiens couplés. c'est-à-dire relient un méridien
Estomac E45 E4l E43 E41 E36 E42 Yin à un méridien Yang ct réciproquement. Ils constituent le système de
LMui Neüiflg XillllffU Jini Lusllnli ClJolIgmng consolidation de la circulation des 12 meridiens principaux au niveau des
extrémités.
Gro3 inlw;n GII GI2 GIJ GIS Gill GI4 Ils se trouvent dans la circulation de renergie Yong ct leur trajet double celui
Shatlgyang Erjion Swljian Yallgxi Qlldli He}!11
des méridiens. Ils jouent strictemenl un rôle de régulateur des meridiens couplés,
IGI IG2 IG3 IGS IG8 IG4 c'est-à-dire qu'ils font passer l'excès d'énergie d'un méridien dans son méridien
''''~st;" couplé» (Trung Y Hoc).
grilL Shao=e Qui(D1gu Hou."Ci Yallggll X;cwJllli WllllKII
« Les vaisseaux Luo longitudinaux peuvent gagner directement les organes
Trip/~ TRI TR2 TR3 TR5 TRIO TR4 ct les enlrailles, le crâne ou la face; mais ils ne sont ni aussi profonds, ni aussi
RkhuujJ_ur GuanclJolIK Yn'Jen Zhong=hu Lnigou TiaJljing YongdJi longs, ni aussi parfaits que les méridiens principaux. » (Trung Y Hoc).
Et du moment que ces vai seaux connaissent leur trouble spécifique. ils
V~Sj-;~ V67 V66 V65 V60 V40 V64 engendrent des syndromes de vide ou de plénitude des vaisseaux Luo transversaux
Zni)";n ZUlonggli Shllgll Kun/ull U'ei=.Jrong lillggll ou longitudinaux: recoonailre le diagnostic de vide ou de plénitude débouchera
sur les applications lhérapeutiques les mieux adaptées,
58 TECHNIQUES TJlÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLL.\

1/ existe u" Kroupe de 15 pomts Luo: 12 sllués sur les mêndtcns pnncipaux, • AIti de C CV 14 Jllqlle
2 aux méndlens extraordinaires. 1 « Grand Luo)) du mendien pnnclpal de • Mil de IG CV4 Cuonnwn
Ratc·Pancréas : • Mil de V CV3 ZhOligji
• Mil de R VlJ25 J;nKmnl
• P7 Liequl! CV 17 Tl/1I01wlIl!
• Mil de MC
• GI6 Pilm/i CV5 ShilIIell
• E40 Fenglollg • HII de TR
• Hilde VB VB24 Riull'
• RP4 GongsuJI
• Ifll de F F 14 Qlllien
• C5 TOlIg/i
• IG7 Zhioellg
• V58 Feiyallg e) Points He (de réunion)
• R4 Daohollg Leur signification donne leur utilite thérapeuuque :
• MC6 Neij{uon
• Point-réunion de l'energie-Qi CV 17 Tan=heng
• TR5 Wmgllall
• Point-réunion du sang-Xue VI7 Ge~/llt
• VB37 Guangm;ng
• Poinl-réUOlon des organes .... 13 Lhangmen
• F5 LlgOII
• POlOt-réunioo des entrailles CVI:!: ZlrOIJgW(llI
• GVI Challgqiallg • Point-réunion des os VII DazlJu
• CVI5 Jhllrei • Point-réunion des muscles VB34 Yang/ingqllan
• RP:! 1 Dohao « Grand Luo» de Rate. • Poiot-réuruon des \<lisscaux sanguins P9 Taiyuan
• Point-réunion de la moelle osseuse Gl16 JURli

e) Poiots Sh" (assentiment) du dos (pages 21 et 22) f) Points-réunion He spédfiques


Ils sont tous situés sur le trajet du meridlen de la Vessie. C'est par eux. (( Ce sont des POlOts particuliers par lesquels l'énergie ZlIyangmi"g (Estomac)
qu'arrive l'énergie des cinq organes cl des ~ix entrailles. communique avec les intestins et rénergie-Shuutaiyallg (lntestln grêle) commul11-
« Il ne faut jamais puncturcr les points SIIU des organes. qU11 y ail vide ou 4ue Hvec le lriple récbauneur. en particulier avec le réchauffeur intërieur. Ces
plénitude. Il faut uniquement y (aire des moxaS)1 (NJ.). points n'onl aucun rapport 3"ec les POllltS He antiques~) (S.W. 8. 24).
Liste des points Sim Leur utilisalion esl donc recommandée dans le domaine de la gaslroelltérolo-
gic cl dans lcs troubles Ju lriple réchauffeur. Ils sont au nombre de 3.
• Sh" de l' V 13 Feis/IU
• SIIU de Gi V25 Dael""'K"h" Lisle des }J0;II1S Ile <ipùi/ique,\' :
• SIIlI de l: V21 We;,hll • H(' du gros mtestin E37 Shan,f!juxlI
• SillI de RI' V20 Pishll • Ile de l'intestin grêle 1.:.39 XiajllxlI
• S/111 de C V 15 XillS11lI • He du triple réehauITeur V39 Ij','iyulIg
• SIIU de 1G V27 XiaoelwlIgsllII
• SIILI de V V28 p{/JJgguw'Ksllll g) Points..dés (de liaison)
• SIIlI de R V23 Shemllll
8 points situés sur les H méndiens prinCipaux relient ces derniers aux
• SIIU de MC Vl4 Jueyimllll
H méndiens eXlraordin<.lircs. Ils facilitent donc la circulalion de l'énergie ancestrale
• SIIlI de TR V22 Sl/lIjiaos/1lI
fllan Qi en (a' de troubles dans les meridicns cxtmordinaires.
• SIIlI de VB VI9 Damllli
• SIIlI de F V18 GallslllI Liste des pOl11lj-c1é~
•RP4 Gongsu" point-clé de Clwng .Uai
d) Points Mil (héraut) •IG3 flollxi point-clê de DII Ifai (GV)
•1'7 Lieqlle point-clê de Rell Mai (CV)
Ce sont des poinls sllués dan~ la région lhoraco-abdominale an~érieure.. par •VB41 ZII/illqi point-clê de Dai Mai
Ic~quels arrive. en sc concentrant. l'énergie des cinq organes ct des SIX entnullcs. •V61 Shel1mai point--clé de rang Qiao ,Ha;
Les anciens ont mis au point la techni4ue « SlJu-Afu)) jouant sur les points SI/LI •R6 Llwohai point-clé de li" Qiao .Hai
posléneurs et les Alu antérieurs. reconnue d'une grande efficacité dans les •TR5 Il'aiguon point-ch,~ de rang U'ei .\1ai
affecuons des organes el des entrailles. •MC6 Neiguan point-elé de ri" lJ'ei ,\lai
Lisle de.• poi/lls AI U : " Poillt' Xi (de c1i,.age)
• ft! Il de l' l' 1 ZllIIlIg{1I h) Points Xi (de eli,.age)
• Mil de G 1 E25 TiallsllII
• .\111 de E CVI2 ZilolIglI'l/1I En ces points. sc concentrent l'énergie-QI et le Sang-Xue. Leur emcacité est
• J111 de RI' 1 13 ZIIallglllell reconnue en ca~ de blocage énergétique dans une affection générdle qui voit I~t
60 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES TIIÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLLS

circulation dans les orgi.lncs el enLrailles complètement perturbée. Ce sont des Xie-clijpersiolJ • IG8 Xilloitai
poinls parrails de «déblocage ». Exemple: E34 pour débloquer une gaslralgie • V65 Shugll
ancienne par dyskinesic gastrique. . .. • P5 Chi=e
• 0 III Quclll • R2 R(l111(u
Ils sont au nombre de douze. situes sur le parcours des 12 mendlens • MC7 Dalillg
principaux. • TRIO Tùm;illg
• E45 Lidlli
Liste des poillls Xi: • RP5 S/Illllgqill • VB38 Yang/u
• P6 Kong=ui • C7 ShenmelJ • F:! Xingjian
.017 Wenliu
• 1:::34 Liangqiu AURICULOPUNCTURE
• RP8 Diji
• C6 Yinxi L'auricule se présente comme un excellent site thérapeutique (261.
• 106 Yang/ao L'auriculothérapie, qui recourt à peu de point, peut être appliquée aisément
• V63 Jinmen en acupuncture d'enram 124).
• R5 S/miquan
Les effets therapeutiques escomptés sont obtenus en utilisant l'organisation
• MC4 Ximen
topique contenue dan~ le microsyslèmc de l'auricule (pages 13 et 14).
• TR7 Hui=ong L'aunculomédecine, prônec par Nogier, définit un système complet et
• VB36 Waiqiu
indépendant, diagnostique et thérapeutique' elle ne rentre donc pas dan~ le cadre
• r6 Zhongdu de cet ouvrage.

i) Points « Fenêtre du Ciel » /. Corre.,pondance (fig. 43)


Ces points sont situes sur le trajet des méridiens principaux. Ils sont à • Anthélix : Rachis
puncturer lorsque «l'énergie ne peut monter vers le haut du corps»: voiCI
• Lobule: EXlrémité céphalique
quelques exemples: E9 en cas de céphalée violente, oppression thoracique, gêne
respiratoire: VIO en cas de myalgie généralisée avec Conlraciure. • Fossene naviculaire: Membre inréricur
« 11 exisle cinq grandes cl cinq peliles renétres du Ciel » ( .1.). • Gouttière de l'hélix: Membre supérieur
Gram/es Fenêtres: • Conque: Ensemble viscéral

• P3 Tianfu
.011RFII/II
• E9 RenY;lIg
• VI 0 Tian=f1U
• TR 16 Tilmyotl Membre
supéfleur
Petites Fellérres:
• 1G 16 Tiane/wang 1
• IG 17 Titmrong 1
• MCI Tiallehi
RachIS t- -\- ·-H+·"
\
• CV22 Tiomll \
• 0 V 16 Fell?,(11 L
j) Points 811 de tonifieation/ Xie de dispersion
Leur signification donne leur effel thërapeutique. Ils sont situes sur les I:!
méridiens principaux:

Bu·,onification .103 Houxi


• P9 Taiyuan • V67 ZhirilJ FIG. 43. Orf{u1Iisutüm lupiqllt dl' l'aUricule Lones aunculaircs (scion 'oglcr).
• 012 Erjioll • RI )'ongqualJ
• GD Swrjian • MC9 LhollgdlOng 1" Mérhode d'auriculopunClure
• E41 Jiexi • TR3 ZhOllgshll
• RP2 Dodu • VB43 Xiaxi Le choix du point auriculaire PA de traitement résulte de plusieurs éléments:
• C9 Silaoe/wlli( • 1'8 Qllqllall critère cartogmphique,
62 TECHAlQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLES 1,1

recherche clinique, sur la surrace de l'auricule, d'un point douloureux électif • C: conque cymba et cavum
avec une pOinte mousse. • GH : gouttière de l'bélh
explorallon par détecteur électrique 123] ou en lum,ère polarisée, • H : holix
La cartographie chinoise retient un ensemble de 104 POlOts classés: • L: lobule
selon la spécialité médicale: code ORL OPH, etc. • RAH: raclncs de l'anthéli'C
selon la région anatomique correspond~lOtc· membre supérieur. membre • RH: raCIDe de l'bélix (et autour)
inférieur: abdomen; thorax; • T: tragus
selon b errets spéciaUX escomptés (asthme, allerg,e. etc.).
Lisle des POII/t.• PA 121 J (fig. 45)
3° Technique d'auriculopllnclure • 1 L: anesthésie dentaire .8 L: œil
Particularités: • 2 L : mâchoire • 9, L : oreille interne
le programme d'auriculopuncture doit être intégré à un programme général; • 3 L: mâchoire • 10 L: amygdale
la piqûre de l'auricule est souvent douloureuse ; • 4 L: langue • Il L: maxillaire supérieur
- le retrait de l'aiguille est parfois hémorragique: eo précaution. contrôler le • SIL: maxillaire supérieur .12T:ne7
temps de saignement; comprimer sÎtôt l'aiguille retirée : • 6 L : maxiIJaire inférieur • 13, T : surrénales
économie de pOlnts: 1 ou 2 au maximum; • 7, L : anesthésie dentaire .14T:ne7
- Intérêt des aiguilles à demeure qui évitent la répétllion des piqûres . mai~ It:
cartilage chondral est rragile et se dé rend mal contre l'lDrection : 7

chez le graod eofant. expérimentation de la pbarmacopuncturc [27J au niveau


de l'auricule: intérêt dans les affections au long cours, séquelles de paralysie
inrantile.
4° Aide à la loclllisatioll cartogl"/lphiq/le
Chaque point PA porte un numéro.
Code d'abréviation des diverses ;o"es de l'auricule (fig. 44) :
• AH : ~nthélix
• AT: antitragus

, -"T------
,
1 ~t.,
• --3 4
-------~
~,,"a;..,
_____ f
.10
--f----
~-_-

FIC; ~ /(lnt·~ de fOl/rieuh FIG. 45. Cunograpille ghrùall' du micro-sr.'i/emt! uurÎtulClirt>


64 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIO NELLE

• 15jT: pharynx • 60, RAH : a'thme


MARTELET FLEUR DE PRUNIER [28]
• 16/T: nez • 61 RAil' fnie
• 17.'T: faim • 62 GH : dDlgt Cette teehnique. fort onginale :i son époque, a été largement diITusèe en
• 18rr: soif • 63 GII ' clavicule médecine infantile ancienne. s'insérant eOlre la technique digito-manuelle el
• 19, T : tension artérielle • 64 GH . SC'apulo-humérale l'aiguille traditionnelle d'acupuncture,
• 20,T: oreùle mleene • 65, GH . scapulo-humérale
• 21,'T: cœur • 66 GII ' coude 1" L'outil actuel
• 22.'T: glande> endocnnes • 67, GH pDlgnet
De nos jours, l'ouLiI comporte une tète présentant 7 ou 9 pointes. Insérèe au
• 23,T: ovaires • 68 G H ' appendice bout d'une tige snuple, Un de' in instruira mieux que toute description (fig. 46).
• 24 T: œll • 69 GH : appendice
• 25;AT: cerveau • 70. GH : appendice
• 26;AT: odontalgie • 71 GH . allergie
• 27;AT: pharynx •n GH : amygdale
• 2 AT: hypophyse • 73. GII : amygdale
• 29 AT : occiput • 74 GH : amygdale
• 30 AT : glandes salivaires • 75., point non cité
• 3IAT: a'thme • 76 H : fOle
• 32 AT : testicules • 77, H : foie
• 33jAT: front • 78 GH : allergie
• 34/AT: cerveau • 79, H : organes génitaux externes
• 35;AT: tempe • 80tH: uretère
• 36·AT: vertex • 81/H : rectum
• 37jAlI : vertèhres cervicales • 82(RH : diaphragme
• 38jAH : coccyx • 831 RH : bronches
• 39fAH : vertèbres dorsales • 84(RH : bouche
• 40jAH : vertèbres lombaires • 85/RH : œsophage
• 41jAH : vertèbres cervicales • 86jRH : cardia
• 42·AH : thorax • 87(RH : estomac
• 43'AH : abdomen • 88/RH : duodénum Fln. 46. - Marre/et fleur de prunier.
• 44(AH : seins • 89/RH : intestin gréle
• 45;AII : thyroïde • 90/GII : appendice La frappe de la peau par la tête du martclct obéit à certaines caIactéri~li4UC~:
• 46!RAH : orteil • 91/RH : gros intestin force de frappe :
• 47 RAH : wlon • 92 C : vessie - fréquence de frappe inversement proportionnelle à la force de frappe ;
• 48. RAH : cheville • 93. C : prostate régularité de frappe ;
• 49 RAH : genou • 94/C: urètre pour un eITet thérapeutique donnè : une frappe centripéte (périphérie-centre)
• 50. RAH : coxo-fémorale • 95,C: rein s'efTectuant dans le sens horaJre, s'allégeant cn cour de séance. induit un effet
de tonifieatinn : une frappe centrifuge (centre-périphérie) s'eITeetuant dans le sens
• 51 RA H : ènergJe mentale • 96. C : vésicule anti-horaire, s'alourdissant en eours de séance, induil un efTet de dispersion.
• 52 RAH : seiatique • 97 C : fnie
• 5J RA H : seiatique • 98. C : rate 1" Curtographie point-méridien-zone
• 54 RAH : point du sympathique • 99 C . hypersplénisme
• 55, RA H : utèrus • 100 C : cœur a) Système point
• 56, RAH : énergie mentale • 101 C: poumon C'est la cartographie générale ulIli,able en acupuncture d'aiguille. éan-
• 57 RA H : coxo-fémorale • 102 C : bronche moins, du moment que la frappe neur de prunier est superficielle et naturellement
• 58, RA H : utèrus • 103 C : trachée bien moins éprouvante que la piqûre d'aiguille, elle bénéficiem de 2 éléments
• 9 RA H : tenSIOn arténelle • 104 C : triple réehauJTeur favorables: une meilleure acceptation de la thérapeutique, une utilisation plus
66 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES TlI!::RAPEUTIQUES TRADITIO "'ELLES 1>7

complete de la cartographie hablluelle. On peut remarquer à ce propos que Vaisseau Conception


beaucoup de points sonl bien peu utilisables en acupuncture d'aiguille chez tiers supérieur: action sur la fonction respiratoire;
l'enfant: tiers moyen: action sur l'appareil digestif:
les points des extrémités, points Jing performants mais douJoureu"< à la piqûre tiers inférieur: action sur J'appareil uro-géniLal.
d"aiguille :
d"autres points sont censés être dangereu:'( car Ils sont situes sur le trajet d'une
artere ou d"une veine, par exemple beaucoup de points de la face ct du cou. leur c) Système Lone
utilisation est exempte de danger en technique superficielle neUf de prunier: • ZA: tête ct face
certains points sont signalés avec le risque d'mcidents hpothymiques. comme • ZR : cou et nuque
le point GV20 . tel risque est exclu en technique Oc ur de prunier.
• ZC: membre supérieur
On peut utiliser les points d"acupuncture conseillés chez l'enfant et escompter • zn: membre inférieur
leurs effets thérapeutiques (pages 49 .i 55). mais on peUl encore recourir au o ZE: thorax
s}slème l'one et méridien. o ZF: abdomen
oZG:dos
b) Utilisation du meridien
Localisation des ,one.' et leurs subdivisions
L'avantage original du marteau de pouvoir sc déplacer le long d'un méridien Propriété" thérapeutiques des wnes (fig. 47)
en fait un instrument pnYiléglé d'lICupUlll'lllrl' drnamiqul', à la différence de
l'acupuncture d'aiguilles qui est un procédé fixe: segment de méridien pour les o ZA 1 fronl: cephalée fronlale
afTections loco-régionales. méridien complet en afTcction~ générales. o ZA 2 crdne antérieur el latéral: olorhinolaryngologie : ophtalmologIe
o ZA 3 vertex crânien: otorhinolaryngologie
Propriétés thérapeutique!J' des méridiens o ZA 4 OCCiput: stomatologie; otorhinolaryngologie
Poumon.. : afTections reSpiratOires, de la peau. dc~ phuncrcs; syndromes o ZA 5 yeux: ophtalmolngie
febriles ; troubles psychiques. • ZA 6 nez; otorhinolaryngologic
Gro.'! ime.Hill : troubles du transit, migraine, otorhinolaryngologJc. dermato- o ZA 7 ICvres : odonlalgie, slomatologIe
ses, syndromes fëbriles : baisse de la vilalité générale. o ZA 8 joues: ophtalmologie; sLomatologie ; otorhinolaryngologic
Estomac: afTections gastriques. troubles psychiques et du sommeil; troubles • ZA 9 oreilles: otites aiguës ou ch.roniques
cardio-vasculaires, respiratoires; dcnnatoses. o ZA 10 ophtalmologie: otorhinolaryngologie
Rate-Pancréas: syndrome dyspeptique, manque d'attention et de concentra-
tion. • ZB 1 nuque: otorbinoluryngologie, affections fébriles
Cœur: affections cardiaques. troubles psychIques et de la gustation. • zn 2 cou antérieur: otorhinolaryngologie
Intestin Grêle: troubles du transit: atteinte des organes sensoriels. affections o ZB 3 cou lateral : oLorhinolaryngologie : stomatologie
du cou el de l'épaule. o ze 1 bras medial ; aigle locale
Vessie: régit pratiquement l'ensemble \ iscéral du moment que cc méridien o ze 2 coude anlerieur : algie locale, affections febriles
est relié à tous les centres segmentaires vlMiraux de l'organisme.
o ze 3 avanl-bras medial : algie locale
Rein.'i . fonction rénale, problème~ psychiques, défaut de résistance générale. o ZC 4 poignet anterieur : algie locale; affections pharyngées
ftloitre du Cœur: troubles psycruques et du sommeil, défaut d'altention. o ze 5 paume: affections pharyngees
Triple Réchauffeur: lroubles de la lhermoregulation, affections psychiques. o ze 6 bras laIeraI: algie du bras ct de l'epaule
otorhinolaryngologie, ophtalmologie. o ZC 7 avant-bras lateral ; otorhJnolaryngologie, syndromes febriles
Voies biliaires: syndromes dyspeptiques. troubles du transit, affections
allergIques, troubles du caractere.
• ze dorsale main: otorhinolaryngologie : stomalologie : gastrocnterologie
Foie: fonction hépatique, dermato~es, spasmes, accommodation \;sucllc,
• ze 9 doigt: troubles psychJques
troublc~ du caractère. • zn 1 cuisse antérieur: gastroentérologie
Vaisseau Gouverneur. • ZD 2 jambe antérieur: gastrocntérologie
tiers mférieur : affections de la région lombaire et des membres inférieurs; · zn 3 cuisse postérieur et creux poplité: gastrocntérologie
- tiers moyen: aclivile physique et psychique; • ZD 4 iambe posterieur: gaslrocnterologle : prolapsus rectal
Liers supérieur: affections respiratoire', cndocnniennes. cncCphaliques • zn 5 euisse et jambe médial: urologie
68 TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLLS

ZA3
ZOB Z05 ZG

ZAZ ZA4
1
1 ...
1

// l '-.

1 \
1 1 {
1 1 1
1Z010 1 Z03 ZB3 zes ZC7 ZC6
ZD7 ZD4

ZA3
ZOl _ ""'f----4----
Z09 _
ZA4

:--I1r-__ ZBl
t'-111t- ZG6
_ _ _ ZG5

ZG3

ZA2 r ZG4
ZA 1 -----f,;.....""'''-=-.-\-
ZE1
ZA5 ~ ~ ZE2
ZAB =:::::::;;=t~=t:/ ZE3
ZA7

ZFl
---'w,I?'J'W7*-7'-'-----f--- ZF2

FIG 47 Zones de frap/H' du marleau fleur dl! prunier (suite page .fiU;l'Onle) J-IG. 47. - Zo"ef dl' frapM dtl marleau j1c-ur dt! prunier ,fin).
70 TECHNIQUES THÉ'RAPEUTlQUES TECHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TRADITIONNELLLS 71

o ZD 6 cuisse et jamble laléral : appareil locomoteur Dermatologiqlle: obligatoire ZG


o ZD 7 cheVille et dorsal pied: otorhinolaryngologic : stomatologic - principale: membre supérieur, selon le siège des lésions ZG 1 + ZC2 , membre
o ZD 8 plante du picd : troubles psychiques inférieur, local et ZG3 + ZD3
o ZD 9 péri-rotule: algie locale programme ZG + LOCAL + ZGI + ZC2 ou ZG + local + ZG3 + ZDl
o ZD 10 péri-malléolc; syndromes fébnles Digestif: obligatOire ZG
- principale ZG2 dos moyen
o ZE 1 sternum: déséquilibre énergétique
associée épigastre et antérieur jambre ZFI et ZD2
o ZE 2 gril costal: algie intercostale
- programme ZG + ZG2 + ZFI + ZD2
o ZE 3 mamelon: algie locale
Endocrinien: obligatoire ZG
o ZF 1 épigastre: gastroentérologie - principale dos moyen ou inférieur ZG2 ou ZG3
o ZF 2 hypogastre: urologic : baisse dc la vitalité
- associée cuisse el iambe médial ZD5
• ZG 1 dos supérieur: afTecuons cœur-poumon - programme ZG + ZG2 ou ZG3 + ZD5
o ZG 2 dos moycn : gaslrocntérologie Appareilloeoll/otellr: obligatoire ZG
o ZG 3 dos tnférieur : urologie principale ZG) pour les membres supérieurs: ZG2 pour les membrcs inférieurs
• ZG 4 sacrum: algie localc - associée: selon la localisation
• ZG 5 omoplate: algie locale - programme ZG + ZGI ou ZG2 + local
o ZG 6 épaule trapése : algie locale Nellropsychiqlle: obligatoire ZG
Remarque: la zone dorsale est la zone obligatoire de traitement, elle confère - principale nuque et dos inférieur ZB2 ct ZG
une action essentielle au sein de la médecine énergétique.
- associée, tête, avant-bras et jambe ZA et ZC3 et ZD5
- programme ZG + ZBI + ZG3 + ZA + ZC3 + ZD5
30 Eléments particuliers du travilil au marteall flellr de p'"lInier Respiratoire' obligatoire ZG
a) Sélection de la fréquence de frappe principale dos supérieur ZB 1
- associée: thorax ZE2 : onl peut ajouter ZC3 avant-bras
Cette fréquence est inversement proportionnelle à la force de frappe, Ainsi:
à frappe lourde, fréquence faible; à frappe légére, fréquence élevée, programme ZG + ZG 1 + ZE2 + ZC3
Sensorielle: obliga toire ZG
b) Sélection du temps de percussion - principale nuque ZB 1
Régie: plus la frappe est énergique, plus la séance est écourtée; Donc, ;i associee, selon l'affection en cause
frappe légère-fréquence élevée: séance de longue durée, en moyenoe 20 minutes, - programme: ZG + ZBI + local
Cctte dernière formule est préférable chez l'enfanl entre 2 et 8 ans.
Uro-génital: obligatoire ZG
c) Adjuvants de la percussion - principale dos inférieur ZG3
Leur action est intéressante et susceptible d'améliorer les résultats: massage - associée hypogastre. jambe médial ZF2 et ZD5
énergétique complémentaire ou apport énergétique extérieur en effecruant la - programme ZG + ZG3 + ZF2 + ZD5
frappe à Ira vers une gaze chaude ou froide.
Indications: affections à dominante Yin ou Yang, traumaLOlogie.
B. - TECHNOLOGIES MODER ES (fig. 48)
4" Formules de traitement par marteau fleur de prunier
Un des avantages de la rénexothérapie est de construire une thérapeutique
Classification par appareil. - Remarque: la zone ZG du dos eM déclarée à base de rénexes provoques par la stimulation d'un point ou d'une zone
zone obligatoire: c'est la zone clef qui contient d'importantes section~ des superficielle de la peau. Une telle stimulation doit porter sur un site priVilégié.
méridiens V et GV, dont 00 connait l'importance sur le plan énergétique. mais son efficacité n'est pas obhgatoirement liée à l'aiguille ct à son lrou de
piqûre: d'où Iïntérêt des stimulations sans aiguille et justement sur le terrain de
Circulatoire: obligatoire ZG
l'enfant où l'aiguille parfois pose probléme.
- principale dorsale supérieure ZG 1 Panni les technologies modernes qui sont étudiées dans ce chapitre, certaines
associée membres supérieurs ZCI J, membres inférieurs ZD5 ont pu faire leurs preuves. d'autres doivent être citées à titre experimental : clics
- programme de percussIon ZG + ZGI + ZCI + ZC3 + ZD5 sont intéressantes en complément du geste traditionnel d'acupuncture à l'aiguille.
72 TF:CHNIQUES THÉRAPEUTIQUES TECHNOLOGIES MODERNES 73

d : Plaque de rroid électrom-


que.

f'lG. 48 Tt'chnologil!.' modernes {fillj.

paume» applicable à l'intérieur méme du gesle de massage. Dés que le praticien


veut délivrer une dose de chaleur. il ouvre largement sa paume. maintient ccl
appui pendant quelques secondes cl reprend son massage: dès que cesse l'appui.
b: Martclet dectroniquc l'apport de chaleur est interrompu.
programmable. Indications:
effets de tonification,
- séquelles paralytiques,
affections à dominante Yin,
- affections liées au Croid pathogéne.
cas de traumatologie: contracture. crampe musculaire.

FROID ARTIFICIEL

L'observation courante montre que les procédés de froid usuels sont


C• Gants de massage Y<ln~.
incommodes et peu pratiques :
le glaçon du réfrigérateur est vite Condant,
- les serviettes frOides imposent des serVitudes pesantes.
La plaque de froid électronique peut aider à résoudre ces problémes. Son
effet repose sur l'application du principe Peltier, par lequel 2 barreaux métallique.
de nature différente sont soudés et reçoivent par leur extrémité libre un circuit
électrique: pour un sens du courant les extrémités se réchauffent cependant que
FIG.4. Ted"'oloxi~j mUllernes (SU;ll" page ,fIlIl'O",rJ. la jonction se refroidit. Ce froid s'applique instantanément. il est propre. !iCI; ct
dén ué de danger.
Sur le plan vasculaire, l'application de cette plaque froide sur la zone de
GANTS DE MASSAGE-CHAUD peau choisie va ( pomper» les calories de cette dernière; il en résulle une
vasoconstriction nette. suivie d'une vasodilatation réncxc dès le retrait de la
plaque (réflexe d'axone 7). Si l'on renouvelle l'application, on obtient une
Le lravail de massage traditionnel pourrait bénéficier d'un apport énergétique
concomitant, selon les exigences du concept de massage énergétique. succession de phénomènes décrits, un effet de réactiV'dtion de la microcirculation
et de rééducation du réseau capillaire.
Description: des gants de massage reçoivent. dans leur surface palmaire. unc Sur le plan neurophy iologique, l'application du froid éleclrique va éveiller
résistance propre à dèlivrer. dès mise ~ou'\ tension. une dose de chaleur « eo pleine évidemment les corpuscules-froid qui vont adresser des messages afférents vers
1

74 TECHNIQUES THF.RAPEUTIQ( t:S TECHNOLOGIES MODERNt:S 75

le système central. Sur le plan énergétique, une plaque de froid eogendre la 2" tl/ets biologiques escompté>
polarite Yi" dans les plans sous-jacenl.3 . si une région voisine se met en polarité
Yang par application de gants-chaud, il est possible qu'enlre ces polarités opposées On peut citer:
>'elTeetue un transfert énergétique. l'action biostimulante cellulaire. spécialement de drainage des liquides intersti-
Indications: tiels el d'action facilitatrice sur la circulation lymphatique, d'où lïntérêt dans les
algie localisée avec ou sans œdème, traumatismes :
- afTeclJons à dominante Yang. l'action anti-inIlammutoirc par l'intermédiaire des prostaglandines. interes-
sante dans les alTeetions suhaiguës rhinophaf)ngées ;
!"aclion antalgique par sumulauon du gate control system et de la produeuon
des substances morphinomimétiques.
Inclication.f . toutes les indications de l'acupuncture, indications prélèrentielles
MICRO-VENTOUSE À EFFET DE DISPERSION ChCL l'cnfant jeune, pusillanime, fragile, convalcM:cnt d'une maladie épidémique.
etc.
Une petite cupule plastique, à bords nets CIreu1<urcs libres, comporte une
busc de sortie sur laquelle peut s'appliquer une petite poire de caoutchouc. Il 3" Organisation d'une séance de lasfI'-acupuncture
suffira de presscr sur la poire, de positionner à même la peau le bord libre de la
cupule et de relâcher la poire pour que le système adhére suffisamment. - Pointer avec précision les points soumis à laser. Les aiguilles devront être
L'application de la cupule permet de commuOlquer un elTet de dispersion sur la implantées avant la mise sous tension de l'appareil.
lone de traitement qui vient de recevoir un mas\é.lgc local ou une frappe au Vciller à ce que la pièce à main (infrarouge) liait tenue verllcalemenl pour
marteau neUf de prunier.
éviter le risque de réflexion-réfraction.
Indications: tous effets de dispersion. - Préférer en lascr-acupuncture la grosse rampe qu'on peut fixcr solidement et
Indications particulières en pneum%gie' le poids minime de I"ensemble programmer le tcmps de traitement.
permet d'adapter une dizaine de cupules sur le thorax antérieur et postérieur de Débarrasser la peau de tous corps gras par un nettoyage à l'éther.
l'enfant sans que ce dernier proteste. - Utiliser un joulcmètrc pour vénfier la dose réelle délivrée sur la 70ne traitée
L'indication la plus fréquente est la bronchite ou la crise d'asthme débutante. (mesure différente avec l'héliulll-néon ou avec la diode).
On peut de la sorte évacuer vers l'extérieur l'humidité emmagasinée en profondeur. Tcrminer par un balayage :.i l'hélium-néon (analogue au massage qui Stllt le
On peut encore utiliser la scarification conjuguée des points d'acupuncture choisis. rel rait de !"aiguille).

MARTELET ÉLECTRONIQUE STIMULATION PAR JET D'AIR OU D'EAU


La mécanisation de la frappe permet d'obtenir la régularité requise; on peut Des chercheur~ yougo~lavcs se sont adressés à une aigUllie d'cau puissamment
même moduler la fréquence de frappe. projetée, pour traiter aux points d'acupuncture des lésions allergiqucs cC7émateu-
La durée de l'entraînement mécanique peut encore être programmée entre ses suintantes et ont obtenu des résultats encourageants.
10 et 15 minutes, au bout desquelles se d<clencbe automatiquement !"arrêt de la Le dispositif assez complexe serait tout à fait indiqué pour traiter la peau
frappe. Le programme se deroule ainsi sur 2. 3 points prédéterminés. avec une suintante qui acceplc mal Ics aiguilles
moindre fatigue pour l'opérateur qui peut mieux sc consacrer à observer la D'autres recherche sont entreprise pour l'aiguille d'air projeté sous haute
réaction de son petit patient. pression communiquée par un compresseur: cet air peut alors encore être
réchauffé, donnant un moxa électronique.
I"dicutions. toutes les mdicatlons du moxa tradlllOnnel : cn premier lieu les
affections dues au froid pathogène. L'aigu.l1le d'air froid ou d'cau pourrait être
LASER résen.ée à la peau cC7émateuse, aux: lésions suintantes. œdémateuses. allergiques.
IOfectée ou non.
}O Définition
L.A.S.E.R. = lighl amplification by stimulated emisslOn of radiation. Le
rayonnement laser consiste cn un faisceau photonique cohérent et unidirectionnel.
délivré par un tube Hélium néon ct 'ou des diodes infrarouges.
TlIÉRAPEUTIQUE ÉAERGhTIQUE 77

tonifier l'Estomac par E 41 Uexi. et la Rate par RP 2 Daclu , pOint> 811 de


tonification :
- combattre l'humidité de la Rate RP2 Dm/II RPl 7uihm pomt '\ource YUlI".

b) Tonifieation du S.ng-Xu.
CIIAPlTRL J' AnipU1ICtllre:
prodUIre de la Terre (Rate) pour augmenter le sang t'III P'4ucr b points
RP2 RP3;
SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES tonifier le Bois (Foie) pour produire du sang Yi" : piquer les ponb 1 3 r(/f(/um~
point source Yuan F8 QUqlll1ll point Bu de tomfication.

c) Tonification du l'in. - Indiquée dans les affections par "Ide de }ïn.


A- THÉRAPE TIQUE É ERGÉTIQ E [6. 21]
AcupuIJuure' tonifier FOIe et Reins: piquer les points F3 Taichong point
source Yuan F8 Ququa" pOlUt Bu de lonification R3 Talxi point source hiU" R7
La thérapeutique énergétique visc à conférer la Lonification ou la dispersion. FuJiu point Bu de tOOification.
PIrYlalhérupie.

d) Tonifie.lion du Yun/i. - Indi4uée dans les maladies par VIde de "'lng.


TONIFICATION
Al"UpUl1cture: tonifier le point Sh(Jmlm V23
1° Effets de la IOlIijicatioll PhYTothérapie.
- Aide le sang ou l'énergie, en élat d'insuffisance. il reprendre son équilibre.
e) Tonificêltion din..'Cte des organes: corrige l'organe en vidc.
Corrige le, maladies dont la pathogénie compone des éléments d'épuisement
de l'énergie ou du sang. Acupuncture: pour le vide de Poumon. piquer le point de tonification Bu de
En fin de compte. la tonifit:ation n'cst pHS employée uniquement dans le hUl poumon P 9 Taiyuan.
de tonifier ce qui est vide. d"aider cc qui est faible. mais par une action indirecte
Phytothérapie.
clle contribue à disperser l'énergie pathogène.

g) Tonifie.tion indirecte des org.nes. - Traitement des afTections pulmo-


1" Directives traditiollllel/es naires (Poumon-Métal) P'" tonification de la mère (Rate·Terre).
Tonifier l'énergie et le sang, c'est fortifier l'estomac ct la rate car ceux-ci sont ACupulJcllire: tonifier la Rate: piquer le point Bu de tonification RP 2 Dadu.
cc la mer)~ qui conserve les aliments, C( la source» où ~ foonent l'énergie et le Phytothérapie.
, .. ng. Tonifier Yin (Eau), ou Yang (feu), revient à tonifier les reins Yin (eau) et
les reins - Yang (Feu), car ceux-ci sonlla soun:c de la transformation de la racine
Yin ct de la r<lcine Yang.
Tonifier les cinq organes: c'est tonifier dIrectement rorgane cn vide. ou
tonifier indircctement par la méthode « tonifier la mcre pour engendrer le fils ).
Exemple: tonifier la Rate-Terre pour corriger le Poumon-Métal en vide. DISPERSION

]0 Manuel pratique 1° Définition

a) Tonification de l'Energie Qi, Par correction du VIde de Yang ou du vide Disperser. c'est (i femln: L"e qui est dur. disséminer ce qui e~t groupé )>> (5. \V .).
de l'Energie.
1" Illdicatiolls
Acupuncture:
- tonifier CV la XiawoIJ 12 ZltongU"OJI point AIa (héraut) de l'Estomac· 13 Traitement des afTection~ chrOniques causées par les éléments immateriels
Shang1\"llll .. (ènergie) ou matériels (S3ng et glaires).
78 SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES ENTITÉS CLINIQUES COURANTES 7'1

3° Manuel pratique Irradiation par infra-rouge en calorification régionale.


a) Paresse de la circulation énergétique - Application des gant' de massage-chaud.
Utilisation du moxa: réchauffer l'aiguille en piquant d travers une boule ignée
AfupullcllIre . dc moxa.
combattre l'entassement dû à l'humidité: RP2 DlIdu. - Sumulatlon par un Jel-algu"le d'a" chaud,
faire circuler l'énergie: RP H Diji. Recours au marteau neur <.le prunier: en frappe centripète, s'effectuant dans
renforcer la raIe: RP:!. Dadu RP3 Taihai le sens horaire. s'allégeant cn force de frappe en cours de séance, ou frappant à
- modifier le terrain de restomac : E 36 LlIs(lllli. travers une gaze chaude,
Phytotherapie.
1" Dispersion
b) Troubles dlSpeptiques par d~sfonelionnemenl spléno-gastrique
ACUplml'tlIre . tonifier reslomac E44 Vt,,,ù'R. - Apport de froid l'ln par la plaque réfrigérante électronique.
Usage de la micro-vcntou')C, ~i dépression manuelle ou électnque' on peut
Phytotherapie.
ajouter les scarifications SI l'enfant accepte.
TECHNIQUES D'AIGUILLE - Stimulation par un jet-aiguille d'air froid.
Recours au marLeau fleur de prunier; en frappe centrifuge, s'effectuant dans
le sens anti-horaire. s'alourdissant eD force de frappe en cours de séance. ou
Se/ollla tedmiqlJe de piqûre. Remarque: seulement cbez le grand enfant coopératif.
frappant à travers une gaze frOIde.
Seloll la mobilisation de 1'1Ii~uille, en travaillant la profondeur de puncturation et
les modalités d'enfoncement retrait d'alguille :
enfoncer lentement. cn plusieurs paliers = disperliCT;
enfoncer fort cl retirer doucement = looilieT; B. - ENTITÉS CU IQ ES COURANTES
mettre le doigt pour comprimer le point piqué après avoir enlevé l'aiguille
lentement = loni ficr ;
- implanter en 3 étapes et reUrer en 1 fois = tonilier: ALLERGIE
- implanter en 1 fois et retirer en J fois = dil\perser;
- après retrail d·aiguille. élargir le site puncturé en massant pour maintenir le /0 Pathogénie
troll béant, ou appliquer une ventouse = disperser.
Il s'agil d'un terrain sur lequel se développe le conllil Energie Patbogéne
5('/011 /a rola/ion imprimée à l'aiguilh' . intervenant comme antigène et Energie Défensive intervenant comme anticorps.
de la main droite, rouler 1'~l1guil1e dans le sens horaire - disperser; Les Energies Palhogénc, ,ont les 6 cosmiques: Froid. Chaleur. Séeheres>e,
pour les méridiens Yang de la main (centripète ). rouler l'mguille en rotation Humidité, Vent. Feu; elles sont en mobilisalion continuelle et vis-ù·vi!'! de!'!
horaire ma," droite = tonifier; anti-horaire = disperser; mouvements énergétiques de l'organisme humain, sc situent en rapport d'équilibre
ct d'harmonie. Dès lors que cet équilihre est rompu, les Energies Pathogènes
pour les méridien!' Yin dc la main (centrifuges), rouler l'aiguille en rotation
s'insinuent à l'intérieur de l'organisme. DlUis elles vont trou\cr sur leur chemin
anti-horaire main droite = disperser; en rotation horaire = tonifier.
Wei Qi, d'ou eonnit allergique.
5('/011 h' temps de respirmioll : « On enfonce l'aiguille à l'inspiration, on la retire
à l'expiration, la grande énergie (c'est-il-dire l'énergie en excès) est sortie' on 1" Energie défensive Wei Qi
appelle cela la dispersion. On attend l'expiration pour pousser l'aiguille. l'énergie
essentielle reste encore et toujours; on appelle cela ta tonification )) (S.W.27). Elle s'élabore au niveau des TrOi Foyers qUI symbolisent les trois
Selon la direuicm l/'aiguil/(' . « Disperser c'cst allcr au devant. c'est-à-dire puncturcr métabolismes: sang-Xue: énergie-Qi; liquides organiques Ji" Ye.
dans le sens inverse de la circulation du méridien; tonifier c'cst aller en suivant. Elle connaît un état de mobilisauon permanente: circulant surtout dans les
c'est-à-dire punclUrer dans le sens de la circulation du méridien ) ( .J). méridiens secondaires en dehor du circuit des méridiens principaux, elle emprunte
spécialement les Méridiens tendino·musculaires et distincts pour ensuite imprégner
tntalement l'épiderme. l'épaIsseur totale de la peau.
PROCËDËS COMPLËMENTAIRES EUe tient sous sa dépendance le slstèrne cutané global. le phénornéne de
transpiration. la température de la peau, partant la température centrale.
1° Tonijication La CIrculation de Wei Qi eonnall 3 grands f)·thmes :
!'olairc; équilibre Yin- }'ang; Jour- ult: méridiens tcndino-musculaircs
- Apport externe de chaleur Yallg. méridiens distincts ;
80 SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES ENTITÉS CL/NIQUES COURANTE RI

lunaire: équilibre des 2 gmnds méridiens extraordinaires. vaisseaux gouverneur d) Terrain aUergiQue, - Une enquête allergologique, avec lest mmuUeu,
et conception; de sen ibilisalion, permet de reconnaÎtrc les antigènes responsables.
- saisonnier: équilibre des Cinq Mouvements: rapports organe::.-cntrailles.
e) Allergie essentielle, - C'est la forme dénuée d'éliologie précise, elle fall
Sur le plan des rapports avec l'extérieur, Wei Qi régit par rinlermédiaire des néanmoins porter des investigations dans les domaines psychique et génétique.
méridiens tendino-musculaires :
les processus de défense de l'enveloppe cutanée; rc:Ocxc horripilateur: manifes- 5° Directive> t"érapeutiques
tallon~ inflammatoires locales avec hyperhérnJc. vaso-dilatation. congestion des
capillaires aboutis ant au premier stade de la ré~tction dite « inflammatoire » : Il s'agit tic disperser le Vent pathogène: 4ui ~'est introduit dans l'organisme
d'autres processus de dHense. humoraux ct secrétolfcs ~ modifications des et de stimuler la circulation du H'e; Qi.
"",rélions sudorales ct sébacées; adaptation du pH et du pOlenliel d'o,ydo- Disperser GVl6 Fe"g(" (palais du Vent); Vl2 Fengme" (porle du Vent),
réduction.
- Pour aeliver la circulation de XIIe cl Qi, tonifier les poinlS ; GI4 Il E36 RP6 ,
méme les processus de défense générale comme l'hyperthermie, rbypersuda- et travailler les mëridiens du Foie et de la Vésicule biliaire.
Lion, les frissons. l'hypertonie musculaire.
Combattre l'Humidité ct le Froid: Moxa sur G14; disperser RP9 (fomame
Sur le plan des rapports avec rinlérieur (la profondeur) de l'organisme, de la colline de Yin),
l'énergie ~Ve; Qi. par lïntennédiaire des méridiens distinct. assure les mécanismes - Combaure la Chaleur; dIsperser GVl4 (graode massue) = disperser la
de lutte jusque dans la profondeur des VIscères mtra-abdommaux et thoraciques. Chaleur; disperser Vl3 = disperser rènergie des Poumons; disperscr TR 10 qui
Dans cetle action, les méridiens distmcts représenlent les VOles obligées d'entrée gére le métabolisme de l'Eau,
ct de sortie.
- Compléter par raurieuJopuneture PA7l 78,
- Thérapeutiques complémentaires; phytntbérapie, homéopathie, oligothérapie,
JO Les diverses formes de l'allergie
Dans l'allergIe. situalJon où ~Jlei Qi a tendance â stagner dans la profondeur,
l'Energie Pathogène agres anl la peau ne peut être éliminée: les élements ASTHME
connictuels sont réunis. A partir de ce chéma apparaissent les diverses manifcsta-
tions du eonOit allergique:
1° Pat"oKéllie
- cutanée ct muqueuse: urticaire, œdème de Quincke,
pulmonaire: asthme. Selon Fen shi Xiang, dans l'asthme infantile, le but recherché est de réchauffer
respiratoire supérieur: coryza spasmodique; les Reins. Il s'agit d'un asthme-vide d'origine endogène par insuffisance de
digestive. l'Energie des Reins, les autres Energies, n'étant pas maintenues à leur place.
tendent à remonter vers le haut du corps, atteignant la sphère pulmonaire.

1" Indications t"él-apeutiques


4° Examen clilliqae
La principale indiealion de l'acupuncture est la forme bénigne de raslhme
L'cxamen reconnaît successivement: de l'enfant, à manifestation purement pulmonaire. sans signe d·accompagnemenl.
En pleine crise, la séance d'acupuncture peUl être proposée mais seulement
a) Manifestation clinique du connit allergique antigène-anticorps, cutanée, en complément des médicalions claSSIques déjà administrées. L'objectif de rassocia-
pulmonaire, nasale, digesthc
lion thérdpeutique est de neutrahser au plus vite la manifestation dyspnéiquc.
S'il s'agit d'un état de mal. il faut savoir recourir. énergiquement ct
b) Elèments prèdisposants, - Us sont de deux ordres;
sciemment, aux médications corticoïdes et aux moyens classiques de réanimation.
- facteurs exogènes: vent-humidité; vent-chaleur ; L'acupuncture ne pourrait être proposée qu'en complément ou en attente, ou au
facteurs endogènes: choc affectif: agression alimentaire. intoxication ou décours du syndrome d'urgence,
simple inges.ion d'un aliment bJst3mlno-libérateur ; agression de nalUrcchimique :
radical chimique d'un médicament. boissons chimiques avec conservateur. 3° Directives thérapeutiques
c) Epine irritati.'e, - Elle appelle ct suscite le conflit. Il peut s'agir - Corriger l'état fébrile d'accompagnement.
d'un « focal sepsis », c'est-à-dire d'une lésion subaiguë ou chronique des voies
respiratoires supérieure,; (polype na~al. végétations, etc,). d'une lésion chronique - Associer les techniques thérapeutiques,
intra-abdominale (appendicite, colite chronique), d'une parasitose fréquente ebez - Discuter et surveiller la part médicamenteuse allopathique pour réduire le
l'enfant (oxyurose, taeniasis). risque deo;; réactions secondaires médicamenteuses.
82 SYNTHÈSES TIIÉRAPEUTfQUES ENTITÉS CLI'V/QUJ::S CaURA VTJ::S Hl

4' Formuluire thérapeutique 1" Pathogénie


a) En crise <en complément des méthodes classiques) . a) Pathogénie traditionnelle
- Disperser P7 qUi est le pOl"' de passage entre P et GI La tradition considère que ces manifestations sont en rapport u\'cc le
Disperser VIO 12 18 E9'20 CV6·22 puis tonifier CV17 EJ2 en cas de crise Mouvement Métal constitué du groupe Poumon Gros intestin. ce qUI explique
nocturne. les complications pulmonaires et digestives.
Tornfier V66 pour eombanre la fièvre d'accompagnement (V66 pousse l'Eau
pour éteindre le Feu intérieur). b) Mécanisme biochimique moderne
Il relient IlnOuence des médiateurs chimiques sur les vaisseaux du dcnne (=
b) La maladie asthmatique urticaire), de l'hypoderme (= œdème de Quincke). provoquant ,"so-dilatation
Pointsspéâfiques: E40 GVI4 Gl4 GI16 P7 CV22 VI213 CVI7 ct œdéme superficiel.
ExB Y,'unhon. Le médiateur le plus courant est l'histamine, contenu dans les mastocytes et
les basophiles, qui se libère sous les mlluences diverses, le connll antigène-anticorps
Recette traditionnelle: par exemple.
Séance 1 : piquer jusqu'à l'arrivée de Deqi, puis GI4 jusqu'à Deqi à l'épaule, Dans l'allergie immédiate de tl'pe I. il s'agit d'une libération explosive
repos; ensuite GVI4 VI2, IJ jusqu'à Deql parOi thuracique; enfin moxa sur d'histamine due ü. la rencontre des antigènes agresseurs et de: anticorps de la
VI2,IJ, classe Ig fIXés à la surface des mastocytes et des basophilcs chez les sUjets
- Séance 2: GI4 1 P7 UVI4 VI2 13; ensUite moxa sur le POlOtS dont la particulièrement prédisposés.
pression déclenche une paresthésie, enfin CV6, E40 jusqu'à Deqi loco-régional. Aux côtés de cette libération de médiateurs chimiques, interviennent d'autre~
Séances J', 4', 5': GI4 P7 V12,13, GVI4 CV6, E40, puis Moxa sur facteurs, physiques. médicamenteux, etc.
CV6/17'22 GVIO/l4.
Prendre garde de ne pas déclencher des phll'cténes avec le mnxa. )0 Directives thé,·opeutiqllfS. Programme d'acupuncture

c) Le terrain Disperser EIS, puis tonifier F304 5/8 14 V40, ou bien puncturer
VB41 V62 IG3/ ou
VI? agit spécialement sur les Trois Foyers ct sur les Poumons. GI4/11/ MC3/6/ P7/10/ V13/ C7/ ou
- DIsperser P7/ VIO/I3/IJ/17/48, VBIO/J8/ puis tonifier CVIS.'16/17/18/19 - MC7/ V40/ Gill/ RPIO/
VB20/ ou bien puncturer P7/ FSI GUI/ VB34/.
Compléter par l'auriculopuncturc : PA allcrgie 71/78, Poumons lOI! llronches Recelle INU/ilionncl/e: Puneturer en unilatéral G14/ MC7' puis Gill/ Jusqu'';
83/102/ Triple Réchauffeur 1041 Asthmc J1/60/, Deqi puis en controlatérul.
- Thérapeutiques complémentaires: désensibilisation spécifique. kinésiLhérapie Pour la loc"lisation péri-orbItaire: utiliser E416 VB2/G120, el1 venlouse ou
respiratoire, homéopathie, phytothérapie, oligothérapie, crénothémpic. moxa.
Pour la localisation aux membres, puncturer V40/ RPIO MC71 GI 11/ cl
placer des ventouses.
- Auricuiopuncture PA71 '78,.
URTICAIRE
Remarque: en pleine éruption. les points d'acupuncture générale M;ront
traités exceptionnellement à l'aiguille. Il est préférable de recourir aux lcchniques
]' Formes cliniques digito-manuelles. au martelet (leur de prunier, aux ventouses dispersives. à la
plaque réfrigérante (sauf évidemment en cas d'urticaire ortiée due au froid). En
Habituellement, l'élément central est une papule bien limitée par un bord gèneral, le travail se fait en dispersion.
érythémateux avec coloration centrale plus pâle, d'un diamètre de quelques em Thérapeutiques associées: désenslbllisallon spécifique, phytothéraplC,
ou moindre. Il existe un prurit inten e d'accompagnement, avec parfois des signes homéopathie, oligolbérapie, crénothérapie.
généraux. L'évolution est fugace, sc fait en quelques heures ou jours et ne laisse
pas de séquelle.
La forme cholinergique présente des papul~ de dimension variable; le
facteur déclenchant est l'émotion, l'effort, la chaleur; elle resiste au traitement
anti-histaminique, répond mieux à l'hydroxyzme. SINUSITES
L'œdéme de Quincke infiltre rbypoderme: tuméfaction de 2 à 10 cm de
diamètre siégeant aux articulations des extrémités, à la face, aux lèvres, aux l' Pathogénie
paupiéres ; le prurit est faible. Les complications peuvent être sérieuses' respiratoi-
res avec œdème des voies respiratoires superieures; digestives, avec aérocolie. a) Pathogénie traditionnelle: l'énergie toxique Vent-Chaleur anaquant
vomissement, etc. l'énergie pulmonaire empêche (.'ClIe dernière de s'extcrioriser et la fait sL.1.gner au
84 SYNTHt:SES THÉRAPEUTIQUES ENTITÉS CLINIQUES COURANTES

niveau des fosses nasales, et avec elle le sang. mais la stagnation du sang entraîne Traiter I:étiologi~ . soi~er ~es arrecti~ms ~nnexesde la sphère otorhinolaryngolog..
souvent l'apparition de mucosités purulentes, d'où atteinte sinusale. Il s'agÜ d'une quc .pres un bilan mmutleux (végetaLlOns et ml1ammations amygdalienne, cn
sinusite avec étiologie climatique. d"apparition estivale, et aggravée par la chaleur. paruculier).
oe autre fonne fréquemment rencontrée est la forme hivernale avec Stopper le Venl-Feng: moxa sur Fel/gfu GVI6, Fengchi VB20 Fengmon VI2
aggravation par le froid; ici c'est le Vent-Froid agrcssant les poumons qui
détestent le froid; l'agression d'abord froide induit le feu cl l'inflammation Ch<user le 1 enl toxique. V17 RP 1 .
concomitante. Il peut encore s'agir d'une atteinte du méridien YallKmillg dans les Purifier la Chaleur: points de fiévre GVI4 Gl4 Il .
sinusites d'origine dentaire. pans la forme hlvemale, il s'agit d'ouvrir l'cnveloppe denruque ct de Iibércr
l'exteneur. P7, V12, VB20 GI4 ; de rééqUllibrcr l'Energie cssentlelle, car ce sont
b) Pathogénie moderne: l'affection reléve d'une étiologie dentaire (souvent souvent des enfants asthéniques et indolents:
dentaire supérieure) ou rhinopharyngée. dans ce dernier cas l'infection provenant
du méat moyen gagne le sinus maxillaire, souvent après avoir essaimé au niveau • 014 stimule l'Energie WeiQi.
de l'ethmoïde; les parois osseuses entretenant l'infection et gênant le drainage • CV 17 stimule l'étage cardio,pulmonaire.
des sécrétions, les réinfections dues à des phénomènes allergiques pcrsistanb, le~ • CV6: mer de l'Energie.
innammations à répétition parfois liée~ à un kyste dentaire, de tels élémcnb • CV4: source de l'Energic Yang.
favorisent au plus haut chef les sinusites chroniques chez l'enfant. • TR5: point-def du vaisseau Yang WeiMai.
• E36 stîmule les défenses immunitaires.
1" Symptomatologie Rythme de traitement: 2 séances par semaine.
, Traitem~Dl p~é~entir selon la. forme clinique: il convient d'appliquer un
Les signes fréquenls sonl : tr31temenl prevenuf a l'entrée de l'mver ou avant l'apparition des grosses chaleur!:!
- la douleur locale, spontanée ct provoquée, beaucoup moins neHe chez l'enfant et en fin d'hiver.
que cbez l'adulte;
la rhinorrhêe qui peut être muqueuse ou plus épaisse muco-purulente :
la fièvre, non constante, evoluant par poussées: SYNDROMES INFECTIEUX
les signes radiologiques (des radiographie standard sous incidences diverses
suffisent, sinon les tomographies seront demandécs).
La médecine traditionnelle s'cst attaquée aux maladies infectieuses isolant
les .entités infectieuses pour lesquelles de nombreuses recettes sont pr~posécs.
~als e~/e ne pourrait dans le contexte moderne être adoptée que comme élément
3° Directives tilél'apeutique" II appomt,
Les entités infectieuses traditionnelles les plus couramment citées sont:
Soulager la douleur locale. coqueluche, grippe, méningite, oreillons, rougeole.
- Favoriser le drainage ct l'écoulement des mucosités.
Traiter l'infectîon. 1" Coqueluche
- Traiter l'étiologie.
Traiter le terrain. Maladie contagieuse et infectieuse des voies respiratoires due au bacille de
Rééquilibrer l'énergie essentielle. Borde~-SJe.ngou. elle survient avec prédilection en hiver et au printemps. Sa
caractenslique est une toux quinLcuse. et les complications sont essentiellement
pulmonaires, digestives et encéphaliques.
4° Formulaire thérapeutique gél/éral PatlrogélJie.traditi~lJlJel!e: I:élément pathogene est le Vent-chaleur qui ~'in~i­
Soulager la douleur. Si l'acupuncture à aiguille est souvent douloureuse et nue dans les vo~es respuatolfe Jusqu'aux poumons. La chaleur induit des glaires
bémorragique sur certains points faciaux, on peut prHérer le martelet fleur de abo.ndantes qUI enlravent la circulation énergétique: l'énergie des Poumons
prunier ou le moxa. deVIent stagnante. d'où rapparitioD de toux,
Points généraux: VBI2 19.3941 GV20,22, GI4 E45 P7, TR5,. . Directives thérapeutiques: purifier la chaleur et libérer l'extérieur. ou bien
- Sinusite frontale: disperser P7 V2 G14 Pli avec VB 15 E4041 . disperser le froid el arrêter le Vent.
- Sinusite maxillaire: disperser P7 VB7 EI4 PI avec E2 3·40 GUO TR22 . Acupunture. les points performants'
Sinusite etbmoïdale: VI . • MC6 hannonise le Sang, Energie dans la cage lhoracique, calme les nausées cl
- Disperser le Yal/g facial: Disperscr YiI/IŒlg,GV23,. vOffilssements de la toux qUinteuse.
Favoriser le drainage et l'écoulement des muco,ç;tés : moxa sur GV22 GUO point • G14 ,maintient l'équilibre entre les Poumons et le Gros Intestin: fait circuler
spécial entre IG2 et IG3. l'EnergIc pulmonaire et contribue à cha~ser l'énergie pathogène.
86 SYNTHÈSES THi:IùIPEUTlQUES ENTITi:S CLINIQUES COURANTES 7

• GVI4 purifie la chaleur el stimule les defcnse de l'organisme. • E25,36 traitent la constipation souvent associée.
• V13/ P5. 10. s'opposent à la slagnation de l'énergie dans les Poumons ct en • IG3 + V60 en tomficatlon traitent la courbature et la llucalgie assocu::e\.
favorisent la mobilisation; purifient la chaleur et calment la toux Alitres techniques' frappe au marteau fleur de prullier
• P6 combat l'obstruction bronchique. - Obligatoire ZG.
• E40 freine la formauon des glaues. - Principale ZB 1 nuque.
• CV12 tonifie l'énergie de l'Estomac ct prévient les complications digestives. Associée ZC7 avant-bras latcral ou bien segments des méridiens Vessie entre
• 86 RP6 : mêmes efTets. les points V2 et VIO; Poumons entre Pli et P5 (parcours centripéte). Estomac
• V2021 en moxa: mêmes efTets. entre E36 et E41.
• Auriculopuocture PA 1527 pharynx: lOI poumons. Aliricli/opllncwre: PA lO 1Poumons: 100 Cœur: 92 Vessie el selon la symptomato-
logie.
ReUlle traditionnelle:
1° Piqûre rapide et superficielle de RPS pUIS Moxa sur VI3. Prévention en cas d'épidémie. traiter en periode épidémique 1 à 2 fOIS par Jour
2° Piqûre de GI4 puis Moxa sur V41 pendant 3 à 5 jours: agir sur le point E36 par piqûre. neur de prunier. massage
ou moxa.
3° Piqûre et Moxa sur GI4 II.
4° Moxa sur EI2 el VI8.201.
3" Méningire
5° Piqûre ou Moxa sur RPS.GlIl.
A ulres techniques: frappe au marteau fleur de prullier Pathogénie traditionnelle: le Vent pathogène attaque par la voie des
Zone obligatoire ZG. méndiens : vaisseau gouverneur ~ mëridien du foie, mais il reste à l'elal latent. A
Zone principale ZG 1 + ZG2. la faveur d'une attaque par une autre énergie pathogène, il déclenche le processus
inflammatoire et infectieux cl attaque l'energie du foie: contracture ct raideur
Zone associée ZE thoracique. ZB2 cou antérieur, ZC coude ou bien travailler apparaissent, du moment que le foie soutient l'ensemble muscles tendons.
les segments des méridiens de Vessie entre les points VIO et VI3 et du Vaisseau
Conception entre CVI2 et CV22. Direftives thérapeutiques (en complément des méthodes classiques) :
Au stade de raideur: disperser V621 GV20/24 G14/11/F21 V401 VB34 E,UE
9 ShiXlla/l ; travailler le méridien DaiMai en dispersant son point clef VB 41.
- Période d'état: C31 G 14/ IG4/ PS/III TR 19/ VB 11/19/21/ GV 15120/261 RPII
2" Grippe RII Fil ExHN6 YimanK·

Les épidémies de grippe sont fréquentes cl ont donne lieu à de nombreuses


recettes de médecine traditionnelle. 4° Orei/lons
En pathogénie traditionnelle, il s'agit de la pénétration superficielle du Vent
ou Froid pathogène. L'énergie du Poumon est entravée. le rhume se manirc~tc. C'est une maladIe aiguë épidémique qui attaque les glandes sa~vaires, en
Si le climat malsain persiste, le Vent et la Chaleur loxiques s'insinuent jusque particulier les parotides, L 'é\loluuon est en général bénigne. mats les complications
dans les Poumons, provoquant des complications pulmonaires el bronchiques. peuvent survenir, surtout testiculaires ct méningées.
La pathogénie lradltlOnllellc considère que l'énergie pathogène, en l'occur-
Directives thérapeutiques rence Chaleur toxique ou Vent-chaleur, s'infiltre dans les méridiens Shaorallg
Recelll! trlulitiofll1elle : les ~ points de fièvre» (Shou Shaoyang TrOIS Réchauffeurs et Zu S/lOoyang Vésicule Bl1i:.1lre), ou
• V67 VB44 E4S, en lonification. Yanxmil1~ (Shou Yallgmillg Gros Intestin et Zu Yangming Estomac). Le blocage
• MC3 point He (froid) du méridien MC combat la chaleur, énergétique au niveau des glandes salivaires provoque leur intumescence doulou-
reuse, le plus ouvent bil"té",le. Il peut arnyer que la Chaleur quitte le Shaoya/lg
• TR2 point Yllng (froid) du méndien TR combat la chalellr.
pour gagner le système Jue)'in (Foie ct Maitre du Cœur), le prono!'ltic e!'ll alors
A litres recettes' le.. . point.'I performanH et leurs propriétés très sérieux avec forte hyperthermie, risque de complicatioDs â distance méningée
• VGI4 renforce la résislance de l'organisme en stlmUlanl Wei Qi. ou et testiculaire.
• VB20 dl perse le Vent-Feng pathogéne. Directives thérapeutiques' rafraîchir et évacuer la Chaleur toxique: combattre
• P7 régularise r Energie des Poumons. linflammal.lon.
• TR51ibère l'Extérieur. c'est-à-dire la couche dermique, pour aider à l'évacuation Acupwlfure avec les puinu per(ormams
de l'énergie pathogène. • TRI' + E6 calment la douleur locale et aCl1\'enl la circulation des méridiens
• GI4 Il dispersent le Feng et éliminent la Chaleur. en cause.
• VI3 traite la toux, tomfie les Poumons. • CI4 + TR6 combatlent l'inflammation. dlspersenl la Chaleur toxique infiltrée
• G120 + GV22 traitent le coI)'7-3 avec o~truction nusalc souvent associée. dans SlllIoycmg el Yallgming.
88 SYNTHi:SES THi::RAPEUTIQUES ENTITÉS CUNIQUES COURANTE

• F2/6 + RP6 contribuent ù chasser la Chaleur 10Xlque hors du systeme Yueym. - Corriger les déficiences endocriniennes éventuelles.
- Traiter le terralll allergique parfois associé.
Autres techniques: Fleur de prullier.
Dorsalc obligatoire ZG. - Intérêt de l'association thérapeutique.
- Pnnctpale nuque ZB 1. Joucs ZAR. ou bten. segments de meridiens : Estomac - ~oursuivre le traitement pendant un temps assez long suppose de recourir au
entre le POLOt E et le point CV24 Chel//(Jial/I( de rCUOlon des mend.ens E CV maxlm.u,:" aux traitements associés tels que laser-acupunture, massage et lechnl-
GI GV: InleStln Grele entre IG 19 ct IG 17, Gro, Intestin entre GI4 et GI II , ques digno-manuelles, techniques de transfert d'énergie.
Vésicule bdiatre entre VBI9 et VB21. - Prôner la collaborauon IOterdisciplinaire dtagoostique et thérapeulique:
aller1;0lo&\e, psycholOgie, homéopathie.. ohgothérapie. phytothérapie, pratique
Aurku/upunl'wre PA30 glandes salivaires. 104 Triple Réchauffeur. I~ points sportIve, gymnasuque respiratoire traditionnelle et pratique du Yoga.
correspondant aux troubles digestirs é\cntucls.
4° Formu/aire Tl,érllpeutique

Poillfs spécifiques: Gill CVI2 VB38 MC67, E25,30 RP4 TRI\, ExB
Pathogénie traditiollnelle . la Chaleur pathogène penetre par le nez et la Chon/(gu situé enlre les épmeuses de C6C7, bUE7 8oxie.
bouche. mais se localise dans la zone énergcuque du derme. se propage sur la
surface du corps et cherche à gagner iiI . upcrlie.e en sUIvant la ligne des poils PoinT< tranquillisal/T.'.- MC6. 7, C4 6 7.9 CVI2, 15.22 E41 R24 ExH Yimil/g.
d'où fièvre avec éruption. Correction des désordres associés selon bilan.
Intérét de l'auriculopuncture: PA 22 endocrine, PA 13 surrénales: PA 45
Rnelle traditianl/elle (VI' Sléele) : thyroïde.
Période d'invasion: fléHe, céphalee, toux, rachialgic, GI II RP6 E361 CV 12
VB341.
- Penode d'etat: M 5, ER, VB20 G110/1l, RP6 V20123.
Période de rémission: TR6 V4' R7/1GI9 TR211 V43/ C4/. CONVULSIONS
- Période finale, soit guérison. SOlt aggravation: G1111 E361 P71 RP6,
V 17/21 i23/. 1° PllthoKéni. trllditiolJl,elle
La constitution physique du peLiL enfant est fragile. L'énergie Qi ct sang XIIe
sont IOsuffisants, le mental en cours de développement; toules ces conditions
font que l'organisme de j'enfant est exposé aux facleurs pathogènes qUI se
SPASMOPHILIE tntnsforment aisément en Feu toxique. puis en Vent interne; feu toxique et Veut
interne échauffent les liquides organiques et produisent des glaires abondantes
1" Symptomlltologie qui obstruent les orifices et provoquent des phénomènes convulsifs.
Dans la forme aiguë. le vent FellK toxique attaque l'épidcnnc suivant d'abord
Spasmes divers. angoisse. inquiétude. anomalies du comportement. colères. les méridiens secondaires puis les principéluX pour envahir l'intérieur Li, ou il se
cauchemars. énurésie, bégaiement. claustrophobie, etc., apparus parfois ù la 'fuite transforme en Chaleur. Lorsque ce Feng parvient au Foie, le Bois (correspondant
d'une brusque poussée de croissance, ou d'un problème affectif, etc. au Foie) se transforme en reu. occasionnant des phénomènes convulSifs à
evolution aiguë.
1" Séméi%Kie clinique
1" Directives Thérllpeutiques
Signe de Chvostek, dc Trou!>Seau, épreuve d'hyperpnée provoquée "prés
pose d'un garrot pendant 3 minutes. Les directives traditionnelles doivent être interprétées cn fonction du contexte
Eleclrophysiologie: élcctromyogramme : électroencéphalogramme. médico-légal d'Occident: elle~ inteniennent, le cas échéant, en traitement de
Enquête biologique: Ca, P. Mg êr}throcytatre. complémenl aux méthodes classiques. On prendra connaissance avec intérêt dc~
Bilan endocrinien éventuel. scion bilan clinique. travaux récents sur « racuprcssure dans le traitement d'urgence de cOIl\'ulsion~
cérébrales chez les enfants .. [301
3° Directives thérapeutiqlles Le trailemenl traditionnel comporle e~senticllcment le recours à l'acupunc-
ture, au moxa et aux plantes mooicIDales :
Etudier les relations parenL"l-cnfanl. chasser le Vent toxique, rétablir la communication des orifices (yeux, nez,
Combattre les médications excessives. bouche, oreille): E,UE9 SlrinlOn :
Elablu le traitement d'acupunturc : acupuncture spécifique. points tranquilli- - rafraîchir la peau, apaiser les méndien; et calmer l'énergie menlale : GV26 14
santS. GI411 ;
90 SYNTIlt:SES THÉRAPEUTIQUES ENTlTf:s CLINIQUES COURANTES

apai~r le Foie. calmer le \-cnt 101tfnC . F3 834 . Recette traditionnelle:


- soulager la contracture des tendons' moxa sur VR2U GV~U P5 C9, Pendant l'accès fébrile. piquer lègérement V40 GVI4 014 Il V23
pi~ucr lc~ points ulilc~: ExHNI Sislu:'IICOtlK: ExB5 fallCf;: ExHN6 )ïm,mg Lorsque lu fièvre tombe: V23, V31 à 34 GV2 puis VB20.
à mas..'icr de préférence ~ Le lendemain, même technique: moxa sur 2 des points en évitant la mOindre
- compléter par la frappe au marteau OeUf de prunier; phlyelère.
thérapeutiques associées: bHlnéolhéraplc. homéop"lIwe. phytothérapie tradi- - Les jours suivants: mêmc technique mais changer de points pour les moxas
tionnelle. (loujours trés légers).
3° Formulaire thérapeutique Sequelles paralytiques en fonction du bilan clinique; reche;:n.:hcr la stimulation
forte:
Convulsions sans fièvre: disperser P7/ ExHN6, GV20/26, MC9' FI'], G14. • Piqüre aux membres sllpèrieurs : G 15/1 0/ 11/ 15/ GV 1.
Convulsions suns fièvre: dIsperser P7 FI V20 GV2023 26 . • Piqüre aux membres infèrieurs: E3 1/32/34/36/4 1/ GV4.
Recette traditionnelle· • Technique neur de prunier:
1" piquer Pli GI4 Il GVI4 20 26 CVI2 RI V21 '4057 ExLE 7hipillg Zone dorsale obligatoire ZG
2" saignèe Ex E9 (chez le granu enfant) : - Zone principale: ZG 1 pour les membres supérieurs: ZG3 pour les membres
con\ulsions nocturnes: en pleme crise: GV20 :24 tCS 9 ; cn décours de inférieurs.
crise: moxa GV20 24 : Zones associèes: ZC5,8,9 pour les membres supèrieurs: ZD7,8 pour les
- états convulsifs chroniques dûs aux trouble:-. digesltfs accompagnés de diarrhée membres infèrieurs.
el vomissement entraînant d'importants désordres humoraux et minéraux:.
Al/ril'ulopI/IICIUr/': PA poomons 101 : l'oie 61 767797. : Rems 95 et PA des
Recette tradirimmelle localisations retenues par le bilan clinique.
PIquer GV 14 E2536 CV46 MC6
Au lenuemain ue la crise: piquer E25 36 CV4 6 moxa sur CV4 6. E~5 GV20
bLE 7.hipillg CV8
On peut compléter par un programme fleur de prunier ou de massage; ENURËSIE
- zOlle ZG obligatoire du dos,
zone principale: ZR 1 nuque, ZA3 vertex; 1" Rappel di"ique
- zones associées: ZC2 coude; ZDS jambe médial: ZCS paume de la main;
ZC8 uOlgts ; lD8 plante du pied. La micLion involontaire nocturne est courante en dessous de 3 ans; lJlI-dclà
AurifUlopw/clllre' PA Cœur 21 100: Poumon 101: Estomac 87. de 6 ans, clle devrait être soumise à la thérapeutique. Par opposition à l'énurésie
primaire. l'énurésie secondaire survient après une période de contrôle mictionncl :
dans sa genèse interviendrait un choc psychique, une frustmtion alTective ; cette
forme répond mieux à la thérapeutique du moment que les mécanismes de
SYNDROMES PARALYTIQUES contrôlc ont montre leur fonctionnemcnt correct pour un temps.

/0 PlIthog(mie rr(/(/itionnelle 1" Pathogénie tradilionnelle


L'étiologie est l'attaque de!t Poumons par la Chaleur toxique qui entraîne
l"épui5Cment de l'Energie Yin pulmonatre et occasionne les troubles éncrgctiques L'èliologie principale est l'affaiblissement de l'Energie onginelle des Reins
progressifs. Les tendons reçoivent un apport énergétique défaillant, d'où paralYSie Cl des Trois Foyers: le Réchauffeur inférieur est insuffisant. la clôture et
débutante. l'ouverture des orifices de la Vessie sont perlurbCcs.
A un stade ultérieur de "évoiuuon, le Foie et les Reins s'affaiblissent ; les
Muscles se mettent en atrophie. par défil:it énergétique.
En somme: au stade aigu. la Chaleur pmbogène attaque les Poumons; au
3" Directives tllérllpe"tiques
stade subaigu ou chronique. le Foie ct les Reins sont affaiblis. Tonifier ct règulariser l'Energie des Reins et des Trois Rèchauffeurs : V22/23/.
Régularisation de la fonction vésicale: V28/ CV3 en Lonification. Moxa aux
1" Directives thérllpellfiqlles mêmes points et aux points suivants: V20/23124,25, CV3/4/ RP6.
Piquer: VR30'34 39 V2331'3334'40,oO, GV2. R3. Autre programme:
Disperser la Chaleur pathogène: P5. V13. Moxa sur CV6j f2 .
Renforcer le Foie et le< Reins VI8 21 VR1419. Puneture de CV2 3/4 6,7 GV4 GI4 V23 RP6. ExUE Enl/rhie.
92 SYNTHÈSES THi.RAPEUTIQUES FORMULAIRE TllÉRAPEUTlQUE (SPÉCIALJrÈS IILDI( Ill'

Perl'ussion fleur de prunier ou Masmge des zones' 3° désinfection locale


4° évacuer le pus puis léger moxa
Obligatoire ZG. SO évacuer le saog nocif des points rouges dorsaux el enlever les folhcule
- Associées ZF2 abdomen inférieur; ZDIO malléole médiale. pileux atteints
Segmenls du méridien Vessie entre les points V22 et V28. Gale
- Segments du méridien Rein enlre les points RII et R16. La tradition tenait l'aeare pour responsable du prurit. mais pas de la maladIe,
même si la nature contagieuse en est reconnue, Elle en déclare la cause profonde
Auriculopuncture: PA92 Vessie.! 19 organes génitaux externes. dans un déséquilibre interne Yin/ Yang ou dans un déséquilibre chaleur/humidité.
Tlu!rapeutiques complélllenlaires : homéopathie, phytothérapie. oligotherapic. ou bien dans un facteur Vent pathogène qui s'insinue dans 13 ~~ deuxième peau ~).
En fait, la prise en charge psychologique est essentielle. La rééducation profitanl du décollement de la barrière superficielle premiére. Traitement: FS,
mictionnelle doit être ferme. bien dirigl.'C. vigilante. débarrassée de tout autorita- VB391 RP6/ TR7/
risme. rigorisme, culpabilisation. -: des mains: MC?!: ajouter des points selon le réseau canalairc des régions
aUclOtes
Herpès
- labial: GI41
- de la plante du pied: CVIS,'
Impétigo
c. - FORM LAIRE THÉRAPEUTIQUE Tonifier GI4 V40,60 F3 SI et disperser EIS,
SELO LA SPÉCIALITÉ MÉDICALE des joues: CV2
Mycose interdigitale: E39
l'eau
DERMATOLOGIE - peau séche: E39/ GI4 III GVI4 FIO, RI,
- cicatrisation lente: VB391
Acné - démangea bon : V13/ CV Il
Piquer 1'2/ CV2/ et disperser V40/ GIBI2/ Ellfl2/13/ R18/ VIS/62/ CV2/ sensation de brûlure: CVI61
- demlalose jaunâtre: CV201
des épaules el du dos: VI2/60/6S/
du visage: E6/3f11/ CV22/24/ 1'2/S/ Gl4/ Piqûre d'insecle : TR211
Cheveu : l' 1/ Purpura
- séborrhée: GV22 ; casque séborrhéique du nnurrisson : CV20f. Selon la tradition, la chaleur pathogène accumulée dans la zone vasculaire
dartres P2/ F3/ CV1S/ cherche à s'évacuer par les pores pour surgir au niveau de l'épiderme sous
dy hydrose. voir sudoripares forme d'éruplion : taches rouges, parfois hémorragiques, L'estomac peut être
attaqué. de même que le système nerveu.x ; parfois le prano tic peul être mortel.
Eczéma
- Tonifier V40/ VB36/38 39 441 FS,81 et disperser F 13/ 14 Traiter comme une alTection due à la chaleur pathogéne.
des mains: piquer F8, RP2 R8, EII 13,14 RIS Pyodermite
- atopique du nourrisson: - aiguë: disperser TRS/ puis tonifier Gill V40
• moxa sur GIII/ C7' GI4 - chronique: disperser MC6 puis tonifier Gill V40
• ou bien piquer (si possible) GI4 Il E36, VB39' ExLE2 XiJ'ian - du cuir chevelu: R3j GI4 TR5 ExH 2 Tayang
Engelure: VB39 Sudoripares
Furonculose: hyperhydrose : CVS/61 P9/ V9/40
Disperser V62/ VB391 MO/ V6S1 el lonifier FI3f14/ • palmaire: MC7/ TR7: lonifier S et disperser TR4/10
Ou bien disperser: V62/ VB391 MC3/ V661 V ISI R18/ • plantaire: V ISI
Ou bien piquer: GV 12/20/ V401 G14f111 RPIO/ EII/ • têle el cou V62/ MC3/
- du dos: piquer et appliquer moxa sur VB21/41/ E36/ V401 F2/31 • aisselle: El 0/ 13/
du membre supérieur: moxa sur GI II/puucture de TR31 • èmotionnelle: VIOl
du visage: moxa et punclure de GI41 E361 C7/
Verrue
Rel"eut! tradi/ionnelle : Tonifier VB38 et disperser 1"131
1° piquer GV10/121 GJ4I V401 - des mains: Ex UE4 Zhmrgkui
? localisation aux plis labiaux: recherche des points du dos rouges et - de la face el des mains: ExUE4,
douloureu~, piquer chez le grand enfant les points eonrro-latéraux - verrue plantaire et cors: E39
94 SYNTHÈSES TflÉRAPEUTlQUES FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÈClALlTÉS -lIlmC ILESI 95

ENDOCRINOLOGIE GASTROENTËROLOGIE

• Points généraux: F2/l4/ CV81


• Point spécifique d'auriculopuncture : PA22 (fig. 49) • POints spécIfiques d'auriculopuncture (fig. 50) : PA fOie 61 76 77 97 , r,lle
Hypophyse: GVI4/ Rl'2/5/ VB37/ 98/, vésicule-pancréas 96" ; œsophage 85.. cardia 86 ; estomac 7, duooenllm
- AuricuJopunclure: PA 28 88/. iléon 89/, appendice 68/69,70,'90, côlon 91 . rectum anus 81
Parathyroïde: GVI4/ Gl 17/18/ E9/
Surrenales r------ Duod6num

Tonifier /R7/ V43/ EXH sous l'épineuse de C3 et piquer RI/2 5/8/ GVI6 / , lléon
VI 0/ 17/18/19/23/46/49/ 1 1
AuriculopunclUre: PAI3/ 1 1 r-----AppendtC8
1 1 1
Testicules / 1 . r---- C610n
1 1 1 1
- ectopIe testiculaire: R 12/ VB27/
- testicule nOllant : R 12/
Véslcule-
pancréas
1 1 1 6
- hypotrophie testiculaire: F3/ RP8/ Rate _ "d d
- orchite:
Disperser V31/32/33/62/ RP6/9/ E30/ ou disperser R6/ RP2/6/ RI/ FI3/ MC7/
ExCA Yil/bian 1,.. Anus

Thyroïde
Piquer TR20/ GlI7/18/ E9/ GVI4/ P7/
AuricuJopunclUre : PA45/
- hyperthyroïdie: disperser MC6/ TR20/ G1l3/15/
- hypothyroïdie: tonifier MC6/8/ VI5/17/43/
Selon Soulié de Morant, 3 points 13A. 138. 13C, situés sous l'épineuse de
la vertéhre cervicale C7, C6, C5, agissent sur l'hypophyse, les parathyroïdes ct la FIG. 50. - Poillls d,· gaslroenrérnlogie.
lhyroïdc.
a) Chez le nouveau-né el le nnurrisson
Anorexie
Moxa sur V21/ ExCA Sall)ia)in
Diarrhée du nouveau-oé
Moxa sur CV8 ou ExCA San)ia)in
Régurgitation du nouveau-né: CV 171
Refus du lait maternel
Moxa sur CVI6/
Régurgitation: CVI7/
Massage = pétrissage de la colonne vertébrale
Vomissement de la tétée: V21/ CVI6
Vomissement du nourrisson
, 3 Surrénales - - - Masser CVI6rl7r V21

b) Cbez le petit el le grand enfant


45 Thyt'olde - - - -
Troubles jonctionnels
28 Hvpophyse - - - - /'
22 Glandes endOCrines __/
Aérocolie: V45/
Aérophagie: CVI3/ EI6/22/ R21 G17, VB39
Ballonnement abdominal E44 (piqûre et moxa)
type Yang: disperser fVB41 24 MC6/ R2I/ RP9/ E45/ CV6/ GI3/ E41
FIG. 49. Points aur;clIlairc:s ,/'cndO<'rin%gü.. type Yin: disperser RP4IE36/42/ RP9! MC6/ VB24( G13/
96 SYNTHÉ ES THÉRAPEUTIQUES FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÉCIALITÉ.' A/I.Dle 1/ 1 \ 9

Borborygmes: VB25/26/ V16/ 017/ Pathologie articulaire


ausée - taules articulations VB26/
PunlUre et moxa sur MC6/7/ P9/ - raideur articulaire 107/
Spasme gastro-intestinal
- hyperlaxilé articulaIre: V62/
RP 13 (point de réunion des méridiens F/RP/ YillWeiMai et suppléant énergéti- Contracture musculaire
que de RP6 San YillJiao) Disperser V62/ VB34/57/60/103/7/ 0112
Spasme colique: RP 12/ Seloll la localisatioll
Vomissement Avant-bras
et éructation: V 46/ Gl4/11/ TR6/ MC5/7/
accompagné de diarrhée: V52/ Bras
- et diarrhée profuse: TR17/18, E25 0111/14/15/16/ P5/
- de salive: TR 19/ CV23/ Cheville
- au cours d'une quinte de toux: CV 14 Disperser VB4l/60/ RP5/ R7/
- avec transpiration: V 17/ AuticulopunelUre PA48/ (fig. 49)
Troubles du transit - enlorse: V60/
Constipation - entorse du ligament latéral: V59f
R6/ P7/ TR6/ RP3/15/ MC6 VB34J8/ Coude:
Pronation douloureuse, épicondylalgie VB41/ 102/ TR2/3/ GI8/IO/lI/12/
Diarrhée Autieulopuncture PA66/ (fig. 49)
P7/ R6/ E20/; Moxa sur RPI CV89 V38/65 F8/14/ P7/ 014/ et points
groupés: CVI2 + E36/ MC3 + V40 saignée ou venlouse; alternance Cuisse
diarrhée/constipation: 012 V57,60 RP3 RI/4,6/ E36/ FI3. CV6, Disperser VB30/31/41/ V23/40/ OV2/points A"hi locaux
Doigls
Seloll le traCIllS digestif MC6/ TR3/5/13/ OV3/
Anus Auriculopunclure PA62/ (fig. 49)
prurit anal OVI/ CVI/ V57/ Tonifier/FS/ E31/ C9/ VI5/30/ R7/ et disperser - raides et douloureux: CV 19/ TR5/
F2/ douloureux: CV 19/ TR5/
- prolapsus ano-reetal: tonifier OVI/4/20/ VB34/; moxa sur OVI/20/ ou - pouce: VB6/ ; entorse trapézo-métacarpienne : GI5/ F6
disperser MC6/ puis OV20/4/1/V57/ ; corriger la constipation associée - index: TR6/
Cœcum - médius: VB5/
Typhlite RPI3/ V25/ VB28/29/ CV6/5/ annulaire: V6/
Colite - autieulaire : 101/
R8/15/ V22/25/ E25/37/ Epaule
Entérite (gastro-) aiguë: PII/ - Disperser TR5/ 0111/15/ P5/
Disperser RP4/ el lonifier GI3/4/ Auriculopuncture PA64/65 (fig. 51)
Recette traditionnelle: E36 à droite _ Deqi 5 minutes: en J'absence de fièvre abduction réduite: 0116/
moxa sur FI droit et Ex LE DocAm .. repos puis moxa sur points locaux - rotation interne réduite: 109/
2' jour: E25/points locaux/Ex LE DocAm/ E29/ - algie traumatique: V18/
Chez le petit et le grand enfant: disperser RP4 et LOnifier E23/36/41/ CV 13/14/ ; Fesse: Algie: V29f
Sigmoidite - atrophie des fessiers: 014/ OV5/
- grand fessier: V29/
Recelte lradÎl;onnelle .' points gauches en dispersion: E 361 - Deqi abdominal; - moyen el petit fessier: VB29/
puis E25/28/29/ + points Ioc.,ux
Genou
- Disperser VB41 34;30 V40/39' RP6. E35/36 F2 8,
Auticulopuneture PA49 (fig. 49)
AFFECTIONS DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR crampe douloureuse: VB32! V31
- douleur à l'eiTort : RP5
Indications thérapeutiques générales faihlesse: VB34
Ce formulaire esl valahle dans les diiTérentes hypothéses de travail: raideur: VB29f30/
- traumatismes divers osseux, tendineux. articulaires. de l'activité sportive: - atteinte de la patella : V8,31 32
- séquelle de poliomyélite et paralysies infantiles de toute nature; - du creux poplité: V2865.'
algies diverses de nature rhumatismale innammatoire ou autre. - du genou postéro-Ialéral : V54
98 SYNTHÈSES THÈRAPEUTIQUES FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÉCIALITÉS MÉDIe IU\ '1'1

Membre inférieur
- raideur articulaire: V65/
- crampe généralisée: RI/
- douleur aiguë: VB41/
- engourdissement VB40/
- faiblesse: V32/37/57/ OV4/
- froid: E38/ RPI/ E33/ OV2/
Orteils
Disperser F2/ VB39f42/60/
Auriculopuncture PA46/
Os
- pathologie osseuse VII/20
- ostéomyélite: VBII/ R17/
- tuberculose osseuse: V21/
Pied
Disperser VB41/34/ V60/62/ E45/ F2/3/
- enlorse du pied: V62/
Poignet
Disperser TR5/104/5/ 015/6/11/ P9/
Auriculopuncture PA67/ (fig. 51)
FIG. 51. Pui"ts auriculaires Je l'appareillncomOfl!Ur.
- interne: RP5/
- externe: F6/
Hanche Rachis
Disperser VB41/43/30/ V65/64/60/ E36/ Tout le rachis V64/
Auriculopuncture PA50/57/ (fig. 49) AuricuJopuncture :
Jambe • cervicales PA37/41/
Disperser VB34/37/41/ V58/ RP5/ E36/ points ExLE • dorsales PA39/lombaires PA40/
- crampes des mollets: R9/ VB40/ V65/ • coccyx PA38/ (fig. 49)
- engourdissement jambe antérieur: V63/ - raideur: V46/0VI/
- jambes en coton: V62/ R2/ - rhumatisme innammatoire : VII/
- rroid aux jambes: E45/ - algie traumatique: disperser VB41/30/ V62/60/59/57/52/40/34/33/31/25/
- engourdissement: VB37/ OV4/
- jambes lourdes: V56/ - troubles de la statique:
- espace intertibio-péronier : VB37/ • lordose: VB39/ FI2/l3/
Main • cyphose: VB39/ V62/
Piquer MC7/ TR3/4/6/ 014/ 104/ C4/ F7/ poinls Ex E • scoliose: VB20/39/ V60/ PlO/ puncturer les points vessie en tonification
- maladresse: P7/ du côté scolio-convexe et en dispersion du côté scolio-concavc
- raiblesse: 104/9/ Racltis cervical
- engelure: TR2/ 7< cervicale: 0 V26/
- paume: R27/ - cervicales et première dorsale: V5/
- peau palmaire: OV6/ - nuque et dos: V58/
- paume moite: MC7/ - raideur cervicale: V65/
- paume brûlante: C7/ MC6/ - raideur de la nuque: TRI5/ CV24/ OVI8/
- paume rroide: R26/ race latérale du cou: EII/
- dermatose palmaire: 0111/
race dorsale: ennure douloureuse TR3/ E16/ PI/ Rachis lombaire et sacré
- vertébres lombaires: V62/
Membre supérieur - sacrum: VB34/ RP9/
- douleur: 0111/ - coccyx: VB34/
- douleur race antéro-Iatérale : P5/ - lassitude dans les lombes: P7/ OVI6/ R6/
- douleur race posléro-Ialérale : V44/ - rroid dans les lombes: V36/23/ E32/ VB41/
- engourdissement: 1010/ - raideur et contraclure : V20/52/0V2/
100 SYNTHÈSES THÈRAPEUTfQUES FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÈCIALlTÉS MLD/( III \ 1111

Rachis thoracique el thorax Comportement (troubles du)


Points généraux: MC5/6/ 1'719/ TR9/ C8/ VB341 RI'17/IK/19/20/21/ Apathie: V60/
- dorsalgie: V43/ 01/9/10/ VB21/ Angoisse
- grand pectoral: VBI6/
- grand dorsal: VB22/ MC6/9/ C4/6/91 R241 CV21/221 ExHN Yimillg
- muscles dorsaux: VB201 Asthénie psychique
- omoplate bord médial: V5/4fJ/ Groupe GI4 + F3 + E40 + VB34
- intercostal: RP201 Disperser MC6/R6/
- sous-costal: R26/ Autisme inrantile: VBI5,
- rebord costal inférieur VB341
- 1" el 2< côles: Gill Bégaiement
- douleur thoracique en ceinture: V671
Survient l'arrois aprés un choc aITectir
Disperser: GV20/23/24 V1SI TR 10, E361 et tonilier MC6f71 C5,7/
- rroid dans le dos: VI 1/32/ VBI41
- chaleur dans le dos: IG3/ En cas de choc aITectir, ajouter: El41 R2/6. CV22/ GVI5 PlO/II MC9/ PI
CV20/
Talon Cyclothymique: E14/
- tatalgie: VB41/ V61/
- talon postérieur sensible: V56/ Désintoxication
VB /13/ E361 EXH 7/ EXHN Bitong
Crise de manque de l'adolescent toxicomane: C8/91 R1/213/ et points
tranquillisants; phytothérapie traditionnelle afin de restaurer la capacité Yin
NEUROPSYCHIATRIE Emotivité excessive
Disperser MC5/6/71 V3/l5/ TRIOl ettonilier C4/5/91 VB91
La neuropsychiatrie traditionnelle a rait l'objet de nombreuses recherches
centrées sur les convulsions infantiles, qu'abordent déjà les trailés anciens sous Etourderie
les termes Tiell: (épilepsie); Hiell (convulsion): ces troubles relévent d'une Tonilier Iml RP21 GV9/20/
sérieuse dysharmonie du souffie profond des organes. Le traitement comporte Expression difficile: VB II V62/
essentiellement le recours à l'acupunture. au moxa cl à la phytothérapie tradition- Frayeur du nourrisson
nelle. ExB Yellllhall puis PIII ct RPII à gauche
• l'oints généraux d'acupunture tranquillisante: R 1/24/27/ E36/ GI5/6/11/ Grincement de dents
MC1/6/5/91 V2/15/60/ 1'5/7/ GVI/l4/20/ CV 12/1 5122/ FI/2/14/ VB38/44/ RI'6 Disperser VBI5/371 E361
CI/8/9/IG5/ Hypersensibilité
• l'oint d'aurieulopuncture : l'A cerveau 2 /341: tnple réchauITeur 1041 (lig. 52) Disperser M C5/6/71 V 151
Inappétence
Moxa sur V21/ ExCA Sanjiajill
Insomnie [22J : R6/7{
Disperser TR 101 MC6i71 VI 5/23/621 IG 171 RP51 C71 R31 RI'61 GV241
Ex HN 1 Sis1Jellcong
Aurieulopuncture: PA cerveau 25/341
- avec cauchemars: disperser M 61 E44i45/ CVI4 151
• sommeil agité: V151 7/ F3/
• insomnie du nouveau·né : V60/
- avec terreurs nocturnes: disperser MC9 E44 et tonilier G V201 ou bien
disperser 1'5, E44 et tonilier MC91
avec pleur> nocturne, : di,perser MC5,9 V20,
Irritabilité
Disperser V36/391 TRIOl R71 F23, CV15,6. GV7/ R26/ E251
Joue
se mord la joue: E411 V64/IG5/
Logorrhée
Moxa sur GV201
Mélancolie
FIG. 52. POÎnls ouric:ulaire.J de neur0l'srchiatril'. opllralmoloxie el olorhillo/("j'ng%gie Tonifier F3/ RP7/ C3/5/7/91 GVI2/19/
102 SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÉ 'AL/Ti::S MenJe 1/ 1 \ III

Nervosité maladive Recefll! traditionnelle: piqûre. "eotause sur VII G14, ExH 2; ou piquer (,\'2'
Disperser TR3/10/ MC6/ R3/ V60/63/ 1017/ E45/ CV7/ V2/ VB42/
Onyeopbagie: TRIO/ F8/ Larmoiement
Paresseux Disperser VBI5/ V65/62.'2 014 CV2!
Tonifier Rp2/6/ VB40/ MC6/ TR8/ Rp6/ E40/ V21/ E25/ au vent: 014, VB41/11 oU Moxa sur Ex E 7 Bax/e
Perversion: CV 12/ Myopie
Pleurnichard VI E3/36, 102/ R5! ExH Yim/Ilg.
Disperser MC6, C5/7/ 103/ R4/ Molricilé oculaire
Synthése déficiente: RP2/ - accommodation monoculaire: V2/11 E2 VBI6. FI4 R27 el VB43controla-
Terreurs nocturnes léraux
Disperser MC9/5/ V20/ et tonifier OV20/ - muscles:
En cas de cauchemar. ajouter: E44/ • droillatéral: V2 VBI5. FI4
Tics • droil interne V2/ VB4 E7 controlatéraux VB8 bilatéral
108/ 1'7/ R27/ TR6/ VB4/ • oblique supéneur VB6
- facial: disperser V60/ E45/ 014j10 11/ OV9j13/15/20/ CV7/12/ VB14/34 • oblique inférieur VB6 controlatéral
F3/0V26/ synergie binoculaire: 1015; E4 V2 BVI5, Fl4/
- palpébral: E5/22/ TR6/ Oeil
- oculaire: 1019/ - rouge. el photophobie: VI
céphalique: E4/ V60/63/ - ècarlate el sensi ble : T R2/
- frontal: VBI4/ - douleur nocturne TR21/
Timidité M S/ RI/ froid aux yeux: 014/ CVI4/
Toniller E36/ RP2/6/ C3/5/ R7/ MC6/ OV20/ CV6/ hémorragie rétinienne du jeune: VBI/
Trac (aux examens) Orgelet
C5/7/9/ R27/ MC7/ 107/ V30/VI5/. Disperser VI/ 1'7/ ct tonifier 107/
Disperser V15/ CV 15/ et tonifier C3/5/7/ 0 V12j19/
Tremblement: Recette eradie/ollllelle : V13/ P II/ en ventouse: moxa sur les points Asili locaux/V20
Disperser VB41/44/ TR6/4/ V34/58/ C3/1G3/ 1'10/ pour la paupière supérieure; V21 pour l"inférieure.
Paupières
- inférieure: 01 10/
- supérieure: VB 8/
OPHTALMOLOGIE - clignement des paupiéres E8/ineessant : 1010/ E2/
- paupière enOée : RP20/
- prurit des paupières: tonifier /1'9/ E2/ VB37/42/ OV20/
• Poinls spécifiques: 103/ E36/ 014/11/ E8/ TR2/ OV4/ V2/18/ VBI/ - plosis de la paupière supérieure: VB 5/
EX UE Dagl/kallg : Xiaagl/kallg : NI/emell/Ex H 2 Tl/J'lmg Remarque: Précautions de traitement. Sur les points du visage. ct situés près
• Aurieulopuncture: pA8/24/ (fig. 50) de l'œil. l'aiguille métallique est dèlieate à employer chez l'enfant en raison
Chalazion: V1/ aussi des implicalions médico-légales: il faut préférer les techniques san
Cils (trichiasis) : TR23/ aiguille: massage, frappe Oeur de prunier. ventouse. moxa. plaque réfngérante
Conjonctivite ou laser-acupuncture.
Disperser 103/ TR5/ MC7/ V2/ ExHN2 Tl/J'allg
- forme du coin laléral de l'œil: VB 43/
- forme chronique: F2, VB43/ P7/
- avec prurit VBI/ OTORHINOLARYNGOLOGIE
Cornée
kératite: OV23/ V9/ EI/2/3' VB 1 • Points spécifiques gènèraux: 1'7/ Il 014 II/ El Rp21 RI 2 105/16.19'
Diplopie: CVI3/ VII 581 TR5,10, 23, VB44 CV20. 22
• Points spécifiques d'aurieulopunelUre (fig. 52): oreille interne 9120 -
Douleur et traumatisme oculaire
amygdale; 10/73. 74175 1 pharynx: 15:27/- nez 12 14 16.
Disperser 103/ VB43/ TR5/ MC7/ VI/2/ OV20/ ExH 2/ GlIljl6/ TR23/
Héméralopie: F2/ V20/ MC9/ Angine
Oroupe Gill + GIIS/ 1'7, Il 0118/ E16/29 ExH 8 Yuye/ UE9 SIr/xuall UE6
Infection oculaire Xiagukong
104 SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SPÉCIALlTÉ ML-/)/C fi l ' III

Anosmie Oreille
Tonifier GI41191201 EI41 V6/ CV20/ et disperser P71 GI201 GV23/ VIOl - otalgie aiguë: TR 17!
- innammaûon du conduit auditif externe: R2/ IG 181
oryza spasmodique Rhinite spasmodique - prurit du pavillon: VB2
Gl4/20/ VB3413 / F3/8
ou disperser P5/7 Gl4/ VB4/ VI2/131 GVI623' Otite
et tonifier F8, ; traitement préventif: V12/1 ' - aiguë: disperser TR5, 17123' VB2J FI4 RP21
chronique: tonifier G[4 E36, V41 TRI7,23 VB2
Coryza purulent - inn.romatoire: TRI9 E7 VBI2 V63
Disperser P7/ V4, GV20 23 V12/ G120,
ou bien piqûre el moxa GV23, V41 G1420 GV26 Recelle troditionneJle: GI4 _ fJeql épaule pUiS côté opposé: ou bien VB2 E6
ou piquer GV 16/20 23 26 V2 VB39 TR 17 bomolatéraux
Coryza séreux incessant Pharynx
- douleur.
Disperser 1'7/9 IV 13 /E36, moxa sur G V24
Recelle traditionneJle. GI4 vers le haut _ Deqi cou et pharynx, puis TR3., puis
Recette traditionnelle: moxa sur GV23 piquer GVI6/26,. ct compléter par moxa
points amygda[iens et moxa de la région pharyngée.
sur GV14/201 VB20/ VI21
Coryza avec obstruction nasale et participation inflammatoire importante
- spasme: G141 CV 151
Tonifier G141 ; disperser V 131 ; piquer G119/20, GV23/ Sinusite (pages 83 à 85).
Végétations adénoïdes: GV251
Epistaxis
Re~'elte traditionnelle: ExUE Lhongkui et Tammoll; CS en piqûre superficielle
pUIS profonde, CV24/ 28/; moxa sur E4. Programme spécifique: OV22123/14,
1'11/. D.sperser IG2/3 puis tonifier G]3/4, ou disperser TR51 1'5/ V15/17/ RI/ PARASITOLOGIE
Eternuement
Disperser 1'7/ VB4/ V49/ GI41201 P51 V65, point « anti-parasitairc )
à la lumiére et au vent: V2/12/ Recette traditiollllelle: avant la nouvelle lune: tonifier V67/ R71. Selon l'étiologie:
Furonculose nasale • ascaris RP31 CV12/14/
Disperser 1'7/11/ V2/ 014/ • oxyure, taenia, lamblia V6f71
Gorge • douves CV 12/E41
- Irritaûon: CVI51 ou TR3 eontro-Iatéral • amibes
prurit: TR3 controlatéral Recette traditionnelle:
fond de la gorge irrité avec toux: R 261 1° V40/CV 12/E361
- innammatoire : P7/ 8/ controlatéral 2' Moxa sur CV8/6/12/
séche: GI61 R 1/ 3° MC6/E44 en cas de vomissement
- spasme facile: R4/ 4° E25/FI3 ü gauche. en cas de diarrhée profuse
Larynx 5' en cas de perte pondérale imporlante : V57/VB391 et Moxa sur CV81
- laryngite chronique: disperser 1'7 et tonifier 1'11/ G112/ E361 CVI5/
- enrouement: CVI7/ 221 1'61
- aphonie: CV22/211 R6/ G117/
- spasme de la glolle: V6O/ l'II C91 G118/ Ex E9 Shixllan de réanimation PNEUMOLOGIE
Mal des transpons
CVI6/ E36/ • Points spécifiques de l'appareil respiratoire: 1'7 III GI41 Rp21 MCII F81
Aurieulopuneture: pA9/20 oreille interne • Points d'auneulopuncture (fig. 53): l'AlOI poumons/l03 trachée' 83 el 102
ez bronchesl
Points spécifiques: G[4 1120/ GV16/23 VI], 7160/ VB2 19201 EXH 2 Asthme (pages 81 el 82)
EXH Bilong Bronchite chronique
Auriculopuncture PA 12,14/16, G14/ 1'719/ MC7/ CV6/l7 22 VI2 13,'43.' GVIO 141 E40/
Polypose nasale GI4120 VB20 GV231 CV20 ou GV22,23 GI4 P8/11, Dyspnée
Recette traditionnelle: Point spécifique P7 point de passage entre les méridiens l' et GI/ : EI4'20
l' GI4 - Deqicoude; VI2 _ fJeql, 1'8/ R241 VB10!35140 GV251
2' Moxa sur GV23/25/ inspiratoire: C61 R6,
3' les jours suivants: ajouter VI2, VB201 GV23 - expiratoire (asthmatiforme) : E91
106 SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE ( PÈ IAuri:: IlL'[)I( If " lU

OV26/ ExHN3/8/ CV24/ 014... ou disperser TR5/6 E45, V24 'xUI'~ ''''
disperser MCS/ C7/ E36/ 014112/ CV 12/
Bouche
- amertume: RP4/ VB34/
- sécheresse: 013/ 1'5/ VB38l
- algie huccale: OVI9/
Carie
- dentaire: VB411
- de molaire: VB 7 Moxa sur MC8
Dentition tardive: OV 14/
Dents
canine: supérieure V5/ 1018,19 homolatéral, ou l' 10 controlateral
inferieure Oll controlatéral
incisive: VB34/
• inférieures: E7/ Oll/ CV24 OVI6,
• supérieures: V5, TR20/ OV27/
- molaires
• supérieures: TRlO/21/ VBIO/
FIG. 53. Points auriculaires dl' plU'Uln%gie el .JlomOl%gie. • inferieures: 012/4/16/ CV24/
- pré-molaires : VB6/
Expectora lion Oencive supérieure TR 19/
glaireuse: E40/ - enflammées et suppurées: TR22/ CV24/
muqueuse: C9/ 1'7/9/ V13; 19/60, - aigle
Hémoptysie • sans gingivite: disperser 103/ VB16/17/ TRl/20/ E4/
Point spécifique 1'7/5/ E36/; en complément du traitement classique disperser • avec gingivite: VB41/disperser 103/ VBI6/ TRl/20/ MC8/
1'7/ VI3 puis tonifier F3/ 1'516/9/ E36/ V17/ ' Glandes salivaires
Oppression thoracique • Points spécifiques: CV23/ OIIS/ TR2/ EXHN Bialltilla
1'7/ GlII/15/ • Auriculopuncturc: l'A30/
Moxa sur V13/ CV22/1 7/2 1/6/ R27/ EIS/ R 1/3/ MC2/7/ parotide: 011 0/ l' 11/ CV 15/
Pneumonie subaiguë sublinguale: CV21/ E24/
Recelle traditiollllelle: 1'5/7/9/ 014/11 - Deqi .. arrét eo cas de sueur, ou bien - sous-maxillaire: EX U E1 Zhaujiall/ TR2/
OVI4/ V13/12/ - /Jeqi ou encore V40 _ /Jeqi lombaire: en 4/5 séances Olossite OVI2/
Toux Olossodynie
l',qucr ExB Bai/a .. massage 1'3 médius, omoplates groupe Gill + GI1S ; Disperser TR5/ VIO/ R27/ 017/ 1'5/ CV23/ Gl4f7! V2/ ExHN3 Jilljill (chez le
piqûre ct moxa sur 1'7/8/5/ E36, V13 601 ; grand enfant)
Trachéite spasmodique Haleine (mauvaise)
Disperser 1'5/7/ Gl4/ E36/ V12'13' CV22 19 tonifier V43 ; traiter le terrain Disperser 1'7/ C5/9 OV26/ ExUE3 ZllOlIgqu(III/8 Sifeng/9 Shixuall
allergique, Lèvres: VB41/
- tremblement de la lévre supérieure: 0118'
STOMATOLOGIE lévre fissurée (perlèche) : F2/ E45/ 1'2/ CV 15/
- herpès labial: 014/
• Points spécifiques généraux: 0124 Il 10l P9 Il MC8, OV26 Odontalgie
• POiOlS spécifiques d'auriculopuneture (fig. 53) : PA anesthêsie dentaire 1 7 . ExLE3 Nailluaijiall/4 Waihuajiall/dispcrser TR5/ 011 4/1'7/11.
odo,ntalgle 26 : glandes salivaires 30 ; mâchoire 2,3, ; langue 4 : maxillai"'; ou disperser 01l/4 1'7/11/ VB2/ V6O/
superieur 5, Il ; maxillaire inférieur 6 . Auriculopuncture PA26/
Abcès Palais
- dentaire: V62. MCS 10l 0110,. CV21/ VB S/; inflammation: TR21/
- gingival: 014/ Trismu
Aphto e Disperser TR21/23/ 012/4/ OV20/27/ ou disperser 103/ l'ms F2/ TRl3/ E6/
VBI2'20;21/ VIOl 1015 OV12i14 E4 61 014/10, ou disperser 1'7/ ExUE9 014/ OV20/ 1018/19/ TRl2/
108 SYNTHÈSES THÈRAPEUTIQUES FORMULAIRE THÉRAPEUTIQUE (SYMPT6lfn

D. FORMULAIRE THÉRAPEUTIQ E SELON LE SYMPTÔME Cuir chevelu


douleur du cuir chevelu: PI/
A pyodermite: R31GI4 R5/ExH 2
séborrhée: GY22/E39
Abcès
Croissance (relard)
MC3fV62/V40 en dispersion. IRPIO'2 VB39
anthrax: GI 10 RP2/5 - hypophyse GVI4
anthrax du dos; V 65 par hypothyroïde: Tonifier MC6 8, VI5,17'43 EXH sous l'épineuse de
furonculose: R2 VB39 V62 C41
plaie infectée: VB36, Cryptorchidie
plaie suppurée: R22 ectopie CY4 (moxa) Fllaurieulopuneture PA32,
Adénopathie axillaire: TR 7/ Cystite
Adénopathie inguinale: RP III Disperser R6,2 V28, MC6, CV36, ou disperser RP216, R116/ FI3 MC7
ExCA Yil/biGI//
Anorexie Auriculopuncture PA 92 vessie
Piquer ct faire saigner R2/. disperser RP4 puis tonifier E3641/44 45/ RPl 8, 9,
R 1/21/ GV7/91 CV5/9/ Diaocte
Piquer P71 V17!204849 CVI4J E20/33'36/IG3/ RP2/6/ R5, GVI4/16/
Appendicite chronique RPI3/ V25/ CY5 GY8 AuriculopuDclure : PA 96 vésicule-pancréas
Asthénie Remarque; le point RP2 aurait-il un eITet particulier sur la sécrétion d'in!oluline?
Groupe GYI4 + GI4 + Gill groupe MC6 + RP6' Tonifier MC61 Diaphragme: YB24/ R6/
E36/R 10/Y30/43/
Diurèse
Tonifier et moxa RP9; R1'6/7/ V64/67/ R7/ CV3/6/9/

B
E
Boulimie avec obésité
Disperser V28/ CV 12/ Eructations: V46/
Brûlure: P7/ en salves: G17/
- accompagnée de vomisscments : V46/
- avec mauvaise haleine: E22/
Eterouement : P5/ Y2/
C - en crise: Y4/ 49/
- accompagné de rhinite: V12/
Céphalée-migraine ExHN216/
ReUlle tratlitiollllelte: 014 homolaLcral, P7 jusqu'à la sédatioll ; si le résulLal est
incomplet, compléter par E8 et ExH 2: en cas de migraine chronique. completer F
par YB20 --> Deqi puis E8 et RI + traitement étiologique
- dûe au Fel/g IG6/: disperser TR5 GV23/20/ VBI9 G14/ RII Fontanelle insuffisamment fermée: CY6f7/9/ GVI/
Cicatrisation lente: VB30, VI 0
Colique néphrétique
Disperser V67/62 60 4030/2827 VB4034 CV4 ou disperser R),2 G
V6O/53/39 123/ E36/ CV5 4 3
Contusions V57 GVI4/ Glaires
Coup de chaleur avec déshydratation aiguë - accompagnée de toux: VB28/
ExUE8 Sifel/g .. balnéothérapie - avec gêne respiratoire: CV 12
- avec sensation de brûlure: MC 81
Coup de soleil - fait circuler les glaires: GV16,17, 18/19
RIO GV4 CV6 12/ V4O, RP9 - expectoration séro-muqueuse : RP2, CV 121
Crampes Gustation
V60 57/ VB34/ - perte du goût: GV20/E 13,
de la cuisse: V55,38/ E31' - trouble du goût; MC8/ VB Il' GI41
110 SYNTHÈSES THÉRAPEUTIQUES FORMULAIRE TIIÉRAPEUTIQUE (S} MPT6MLS III

H Obstruction nasale
Piquer P7, EXH 6' Gl20, VI21 GV23,
Hernie de l'enfanl : Disperser GI19j20 C71 GV20'2I'27'28!
Disperser R61 RP2j6 1 RII Fl3, MC71 EXCA Yi"bitlll Odeur déplaisante
Tonifier RP5j VB341
RI81 V221 E13' CVI5,
Hoquet - aisseUe ct pied: El 0, l3
Disperser R61 RP4j Fl31 VB201 CVI7jl21 EI91211 VI7/43/ ou Moxa sur Odeur fétide dans le nez: R22
CV4f12,17 FI4
Oesophage
Spasme aprés choc psychique: R421 V19, CVI6 17,
Ombilic enné chez le bébé : R3
- douleur péri-ombllicale: E22 CV8,6 51
Lotoxication alimentaire Ongles mous et cassanls: F8,
Disperser VB8 V21j VI3 E36j

P
J
Palpitation
Joue VBI9j GV241 C5!7 MC2 R26/ CVI4 F4/5/ Rlj6j
accès de chaleur aux lévres cl aux Joues: E3j Paresthésie
- douleur interne: GI 71 - du membre supérieur: tonifier P6 Glllfl5j OjlG3jlOj MC9j TR51 V62j
- ennure : VB 16j du membre inférieur: lonifier RP3' VB37j40j
se mord la joue: IG51 V641
Phimosis el paraphimosis
Disperser R61 RP61 E30j CV31 Flj
L Piqûre d'insecte: TR21j
Polyarthralgies
Lipothymie VB41j21 (moxa)IE361 Glllj V40j F2j Gl4j
Tonifier E36j TRIOl CVI7j GV261 ExUE91 Prurit: VB41{fR5j
Tonifier F5j8jl3, disperser VI3j601 R4j6j7j puis disperser F2 el points locaux.
Purgation
M
Recette eradieiOllllelle (chez le grand enfant): RP6 à faible profondeur, errectuer
Maigreur: E30j361 VI3121j25j P9j CV61 GV9j Fl3j, 6 manœuvres de rotation gauche de l'aiguille, en demandant à l'enfanl de
Mal des lranspons: CVI61 E361 VI4j retenir sa respiration pour envoyer le Qi au niveau intestinal afin de favoriser
Auriculopuncture PA oreille interne 9/201 l'exonération.
Menton
- douleur: VB431 TRJI
ennure: IG Ij R
innammation de la face inférieure: TRI71
hypersudalion : VB43j Réanimalion: ExUE9 : 5 POIOIS
Retard de croissance: Tonifier RP2,
N
s
éphropathie
Points spécifiques: RP619j E36j CV4 61 VI9120 231 Soif du dia béle
Puncture et moxa sur GV26j CV24 GIIII MC8 F2,3 RPI 5 R2,
o Somnolence
Moxa sur ExUE9 du médius et de l'annulaire. disperser RP5 et tonifier V62,
Obésité GV20j22j
E36j PI Il RP7j V65j nj GVI4 Surdité: Glllj TR9f16, GV'20
112 SYNTlIÈSES THÉRAPEUTIQUES DOMAINES PARTICULIERS Il

ReL'elle traditionnelle: E. - DOMAl ES PARTICULIERS


l' VB2/IGI9fTRI7 ~ Deqil
2' TR3/IG4fTR5/
Recette traditionnelle: ACUPUNTURE ET CR~NOTH~RAPIE
l' VB2/IGI9TRI7 ~ Deqil
2' TR3/IG4ITR5/ On peut souligner la grande similitude des effets thérapeutiques rcSpecll~
3° V23: on peut effectuer un moxa dans le conduit auditif externe chez le des deux méthodes: SI !"acupuncture privilégie le terrain. la crénothérapie s
grand enfant. propose de le corriger en obtenant une réaction globale de l'organisme face à la
après un choc psychique ou lraumatique: GII TRI9 cure thermale. Les indications des deux méthodes thérapeutiques sont voisine!t.
posl-otitique: RI6 allergie des voies respiratoires, allergie nasale. pulmonaire ou cutanee, états
avec migraine: TRI81 dyspeptiques, colitiques, etc.
ne indication moderne est la thalassothérapie avec kinébalnéothérapie
active en piscine d'eau de mer réchauffée: ici aussi le recours complémentaire
T aux séanœs d'acupuncture, avant ou après les séances de balnéothérapie,
augmenterait l'efficacité dans ce domaine immense de rééducation motrice
Torticolis des infirmités motrices cérébrales. des séquelles de paralysie infalllUe, virale
IG3:4 8/16/ VBI5/ ExUE7 Slumg"u post-poliomyélitique en particulier.
Di perser TRI5/14/IO/IGI6/8/7/ GI3 P3 puis lonifier IG7/8 controlatéraux Rappelons que les effets de l'acupunturc sont liés à l'activation du moto-
Toxicomanie de l'adolescent (sevrage) neurone alpha déclenchant la contraction ct la mise en tonus. ou à l'inhibition
Tonifier C8f7/5/6/4/ RI/2/ du moto-neurone obtenant la résolution musculaire et le relâchement des
Poinls tranquilisanls généraux contractures.
Associer phytothérapie fortifiant Yin
Tuberculose: EI5/GI5/IG4/
ACUPUNCTURE CHEZ L'ENFANT SPORTIF

La patbologie de l'enfant sportif est aussi variée que celle de l'adulte. Elle
Uretère réclame un traitement approprié et précoce afin de réduire au maximum
Points spécifiques: V23/Rl'6/9/ CV4/ l'absentéisme sportif et les séquelles doO! la gravité réside dans les troubles
coliques néphrétiques (se méfier des malformations congénitales ou des éventuels de croissance; le résultat est généralement bon et obtenu dans les délais
maladies métaboliques) : disperser V24/26/27/28/30/40/62/67/ R3/4/ F4/ les plus courts, le terrain étant sain.
Les types de traumatisme sont innombrables chez l'enfanl, dépendant de
Urètre (algie)
l'activité sportive exercée: leur traitement - dans le cadre de cet ouvrage -
Moxa sur F2 et piquer CV3/ R3/7/ RP6/
introduit une assistance acupuncturale susceptible d'être appliquée précocément
dans toute antenne de traumatologie du sport. Il va sans dire que si l'aiguille
v peut être rebutante. on aura recours à la panoplie des techniques sans aiguille
qui seront mieux appréciées.
Vagotonie
Disperser VIO puis tonifier VB20/ ou VIO/13/ CVI2/ R2/
Vertiges
V6/IO/ VB8/l2f\6/ E7/ CVI6/ GV20/22/23/
Vilalité générale
Méridien du gros intestin
Vomification (par exemple dans l'intoxication alimentaire)
Recelle 'radit;onnelle: chez le grand enfant MC6 à 9 reprises, exécuter 6
rolations gauches de l'aiguille /pause/ puis 6 rotations gauches cl retrait de
l'aiguille répeler 3 fois de suite celle séquence: l'enfant fait une grande inspiration
ct le vomissement peut apparaître
Vulve
Points pécifiques: V2/3/4 RP6IJO/
- vulvite: disperser V60/ R2/ RP8/ F81
Auriculopuncture PA 79/
PO TFACE Il

ou pas du tout, que l'auto-suggestion chez l'enfant intervient très fUlhlcmc:nl 1


lors, si certains auteurs sceptiques ont pu considérer l'acupunclUr c;(lT11nIC un
méthode placebo, ici en acupuncture chez l'enfant, l'efficacité serail me urec.::
pour une fois - à l'aune exacte des faits observés. Ce qUJ peUl être mOl1\JIH
pour un praticien soucieux de mesurer son degré effectif d'emca Ile. nlotl
eonstirnerait un lesl redoutable à l'heure du bilan.
POSTFACE Quant à l'adhésion de la famille, elle pourrait être aisément obtenue dan
cerlaines aJTections chroniques (asthme, allergie. paralysie, ete) lorsque le pOld
et les contraintes de la médicalion au long cours commencent à se faue senllr Il
s'agirail alors de favoriser l'adhèsion du petit patient en proposant - lorsque
Cet ouvrage didactique ne comporte pas de conclusion. Tout au plus l'aiguille peut rebuler un sujet pusillanime - les techniques sans aiguille molOS
suggère-toi) quelques perspectives de lhermo-mobilisalion chez l'enfant. éprouvantes et en veillant - plus encore que sur d'autres terrains- à une qualite
En efTet, un des éléments pathogéniques essentiels chez l'enfant réside dans exceptionnelle de la relation médecin-malade.
la dissonance entre son enveloppe somatique in!)uffisamment développée el son
potentiel énergétique rapidement plein cl enlier. éanmoins. ce plein est surtout
quantitatif; l"insuffisance qualitative èclate lorsque l'organisme fait appel aux
capacités de thermo·régulatioD, d'où révolution rapide, parfois dramatique, des
processus pathologiques de l'enfant. En somme, ['en[am l'SI un être énergétique
entier. nwis fragile.
Toutefois celte fragilité comporterait une racene favorable cn cc qu'cllc
autorise la manipulation disons plutôt la mobilisation - de l'énergie bicn plus
aisèment chez l'enfant que chez l'adulte; plus que jamais la pathologie de l'enfant
et sa thérapeutique nous plongent au cœur même des concepts énergétiques
traditionnels et des techniques ideales de transfert énergétique.
Quant aux moyens thérapeutiques chez l'enfant, la médecine traditionnelle
nous en orrre déjà de nombreux et variés, mais la fidélité aux Lois traditionnelles
ne s'oppose nullement à ce que nous intégrions des procédés nouveaux tirés des
technologies les plus avaneèes d'Occident [25].
Cet ouvrage, dans son objectif primordial, vise au développement de la
méthode aeupuneturale chez l'enfant.
Sur ce propos, alors que les textes anciens véhiculent un volume important
de connaissances dont cet ouvrage ofTre un panorama succinct. on peut regretter
que la percée en Occident soit timide et frileuse; il cst possible que cette hésitation
tienne ;:i plusieurs facteurs conjugués:
• L'acupuncture serait considéree comme méthode tournee vers une population
d'adultes. Sa connotation douloureuse pourrait errrayer l'enfant d'Occident et
provoquer un rejet de la piqûre d'aiguille. Certains parents, traumatisés par le
souvenir encore récent des scènes pénibles de vaccination ou de prise de sang.
prérereraient soustraire le petit patient ci l'épreuve des aiguilles, a fortiori si
l'intervention doit être répétitive ct s"exercer sur de nombreuses séances.
• Il est possible aussi qu'une dimension clIllIlrelle intervienne. En Extrême-Orient,
tout un chacun, quel que soit son âge, du grand-père au dernier, se soumet
naturellement aux soins d'acupuncture - principal système thérapeutique, En
Occident, par contre, l'acupuncture chez l'enfant résulte d'un choix délibéré parmi
d'autres thérapeutiques opposables: comment orienter cc choix?
Evidemment, si la demande est mexi tante, le praticien se confortera dans
une attitude de désintérêt envers l'acupuncture chez l'enfant. Mais :,j la famille
sollicite les soins d'acupuncture cette attitude implique un changement de
mentalité - le praticien acupuncteur répondra volontiers à cette demande ct
saura intégrer les problémcs spécifiques de l'acupuncture chez l'enfant dans son
horizon professionnel.
Il pourrait même aborder ce nouveau domaine d'intervention dans une
psychologie nouvelle. On sait que l'efTet placebo chez l'enfant intervient très peu
BIBLlOGRAPlIlE 117

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l DEX

A Barneres de rmdc:t. 22-23.


BégaIement. 88. 101.
Abcès. 106. lOS. B,aa li. 12-13.27.89.
Acnê. 22, 92. BOIS. 7. II. 77. 89.
Acupuncture dynamique. 66. Borborygme. IS. 96.
Acupressurc. 89. Bordcl-Gengou. 83.
Adénopathie. 108. Bms). 14.40.
Aerocolie, 82. 95. Bouche. 4.25. 107.
Aerophagie. 95. Boulimie. 108.
Aiguille d'acupunclure. 49·61. 66. 71. 84 Bras. 97.
Aiguille d'air, 75. 79. Bronches. 82.
Allergie. 75, 79·S2, 113. 115. bronchite. 74. 105.
Alternance, 9. Brûlure, 108.
Amibes. 105. Bn (poin"). 60. 61. 77
Amygdale. 103.
Aneslhésie (dcnti:1lrc). 106.
Angine. 103. C
Angiolome. 13.
Angoisse. tOI.
Anorcxje.95. 108. CA (cheSl abdom<n) 44-46.
inappétence, 101. Calorification. 79.
Anosmie. 104. Cardia. 95.
Anthrax. 108. Carie, 107.
Anus. 95. Cartographie. 62. 65.
Apathie, 101. Centre. 7.
Aphtosc. 106. Céphalée. 108.
Appendice. SO. 95. lOS. Cerveau, 100.
Arliculalion. ChalaZIon. 102.
raideur. 97. Chaleur. voir Froid-chaleur.
- aigle. Ill. CJIOO Siao. 3.
Ascaris. 3. J05. Cheville, 97.
A;thémc. 101. 108. ChoflgMai. 28-31, 59.
ASlhme. 74. SI-S2. 115. ChangQi. 2S·29.
Auricule - auriculopuncturc auricu- Cicatrisation. 108.
lothérapie. 61·64. Cier. 33.
Autisme. 101. Cils. 102.
AUlomne. 1. 12 «( Cinq mou\ements,.. 7. 17. 20. 24-25.
A"ant-bras.97. Circulation du Qi, 9.
Clé (poIDts). 59.
Cœcum - Iyphlile. 96.
B Cœur. 7. 11·12.
Côlon. 95.
B (back of trunk). 46-47. Colique nêphrëtique. 108. 112.
Bagang, 16. Colite. SO. 96. 113.
Ballonnement (abdominal). 95. Compression ungueale. 22.
120 INDEX INDEX 1.1

ConŒl (anllgènc-anlicorps). 79-80. E Gastroenlérologic. 95~9G. Ji" Yf' (liquides organiques). 79.
ConJonctivIte. 102. Gale control. 75. lue)'in, 87.
Con~Lipalion. 19.96. Gencives. 107. Joue. 101. 110.
Eau. 7. Il.37.76.81.
ontusion. 108. Genou. 97.
Ectopie, vOIr Cryptorchidie.
Contraclion musculaire. 14. 113. Ecréma. 22. 75. 92. Glaires. 77. 84. 86. 109.
Contracture, 73. 87. 97. ) 13. Emotivilé. 100. Glandes salivaires. 87. 106. 107. K
Convulsions. 89-90. Endocrinologie, 94. Glossodynie. 107.
Coqueluche. 85-86_ Energie. voir Qi Golgi (récepteurs). 14 Kiflg (po.nts)_ 56. 57.
Cornée. 102. Engelure. 92. Gorge, 104. Krau~ (corpuM:ules), 34. 73.
Corticoides. 81. Enténte (gastro-). 96. GriPpe. 86-87. Kil" (lrigrammc). 5.
Cor)?a. O. 6. 104. Eotrallic. VOIT Eu. Gros intestin. II. 83. 85.
Coude. 97. Enuresie. 91-92. 98. GusLation, 25. 109.
Coup de chaleur. 108. Epaule. 97. L
oup de soleil. 108. Epme irriLali ... e. 80
Crampes. 73. 108. Epistaxis. 104. H Lamblia. 105.
Crénothérapie, 82-83. ) 13. Eructation. 18. 109 Langue:. 106.
Cri. 6. Estomac. 95. Haleine mauvaise, 107. 109. micro-système. 25.
Croissance. 109. 113. Elc. 7. 12. Hanche, 98. Larmoiement. 19, 103.
Cryptorchidie. 94. 109. Ftcrnucmcnt. 109. He (points). 27. 56-57. 59. 86_ Larrey. 48.
CUIr chevelu. 92. 109. Etourdene. 100. Héméralopie. 102. Larynx. 104.
CUiSse. 97. Expectoration, 106. Hémoplysie. lOG. Lnser. 74, 75.
Cycles Sheng Kt! Wu, 1 J-12. Expression (dIfficile). 101. Héraut, voir Mil. Laser-acupuncture, 89. 103.
Cyclothymie, 101.
IlérooiLé, 6. Le (Iower eXlrcmity), 42·43.
Cyphose. 99. Lè, res, 107.
Ilernie, 110.
Cystite. 109. F Lewis (triade de), 33.
Iliver. 7, 12.
Herpès, 93. Lipothymie. 19, 110.
Face ventrale du Ironc, 21. Il N (head neck), 43-44. Li tel,e che". 47.
D Face dorsale du Irone. 21. Li ye", 47.
Hoquet. 18. 110.
(~ Fenêtres du ciel ~). 60. Houai~cJuw~lsi. 3. Locomoteur, 18, 96·100.
OlliMlIi. 18. 28. 59. 87. FeflshixÎclllg. 81. Humidité, 74, 78-81. Logorrhée, 101.
Dangvuhung. 40. FeliX. 25. 32. 37. 81. 83-87. 89. 93. Ilusson. 24. Lordose. 99.
Darlre3. 92. Fesse. 97. J-Iypophyse.94, 109. Lune (rylhme). 80.
OcnllLion. 107. Feu. 7. Il. 12.37.76.79.82. 9. /-Illn. 6, 7. I..flO. 10. 17.22.57-58.
Denis, 107. Fièvre(,) (féhriles). 18.31.32.81.
grincemenl. 101. Fleur de prunier (martelct). 65·71. 79.
Dermulgie. 20-21. 83-84. H6-88. 90-92. 103. M
Dermatologie, 92-93. Fœtus. 4.
Oermatornc.1]·15. l'ole. 7. 11-12.89.95. Mâchoire. 106.
Iléon, 95.
Desensibilisation. 82-83. Fo"umelle( /1I), 3. A/aï/lin, 5.
Forllanelle (fermeture). 109. Impétigo. 93.
Déshydratation. 108. Incontinence, voir Enurésie. Maigreur, 110.
Désintoxication, 101. Formation réticulaire. 13-14. Main.98.
Foudre. 37. Index (examen). 3. 20. 22-23.
Diabète. 109. Insomnie, 26, 101. Mal des transport~. 104, 110.
Diaphragme. 109 Fra)eur. 101. Marais. J7.
Froid chaleur. 16-18.25.27.35.73.79· Intestin grële. II.
Diarrhee. 95·96. 105. Martclct électronique. 74.
81. 88. Intoxication. 80. 110.
Diplopie. 102 Mauêre (matérialisé). 10.
Froid ';Ieclronique. 73-74. 79. 83.103. Irntabilitê, 101.
DISpersion. 60. 74. 77-79. Maure!. 40.
DIUrèse. 109. Front. 3. 24. Ma,illnire. 106.
DOigts. 97. Fil. 10. 17. \lfédlateurs. 83.
Furonculo~. 92. J
Domination. 7·8. Mélancolie, 101.
Douleur provoquée. 13. Membres inférieurs. Il,99.
Dou\c3. 105. Jambe. 98. massage. 41-42.
Ou Mlli. 28. 59. G Jarricot. 21. Membres supêrieurs, Il. 98.
Duodénum. 95. Jing (énergie), 4-5. massage. 36-41.
Dyshydrose. \oir Sudoripares. Gale. 93. JiliN (points). 56-57. 66. Mêningl1e.87.
Dlspnée. 105. Ganl~ de mas~age-chaud, 72-74. Jing Mai, 10. Menton, 110.
122 INDEX INDI::X

Méridiens. 12.66-67. Orlel1. 99 Q Sudorificatlon. 21


cc Mer\'eillcs (huit) )•. 37. Os. 99. Smusite. 83·85.
Métal. 7.11-12.76-77.83. Otlle. 105. QI_ 10-1J. 17·20.22.26.39.76.79.81. Spasmophilie. 8R·R9
Mëtamcnc. 13. Otorhmolaryngologle. 103·105. 89. Sphincters. 4.
Microsystèmes. 13. 22. Ou\erture ~pécifiquc. ID. Qitm (trigramme). 5. phygmologie. 3. 10. 20
Mlcroventouse. 74. 78·79, 83. 103 Oxyurose. 80. 105. Quincke. 80. 82-83. Stimulation. 14. 75.
Migraine. \loir Céphalée. StomalologJe. 106-107.
\1olllagne. 37. 39. Sublinguale. 107.
Motoncuronc. 14. 112. P R Sudoripares. bypcrhydro.)C. 93.
Moxa. 33.48-49. 75. 103. Sueurs, 20.
\1" (heraut). 58-59. 76. Palais. 107. Rachis. 99. Surdite, III.
M UCO~lt6.. \JoÎr GlaIres. Palper-roulcr. 19-20. cervica 1. 99. Surrénales, 30. 94.
Mycose. 93. Palpitation. Ill. - lombaire et sacre. 99. SympathÎcotonie. 52.
MyopIe. 103. Paralysie. 62. 7J. 90-91. 115. thoracique. 100. Symptômes psychiques. 18.
Myolome. 13. Parasitologie. 3. 105. Rale-pancréas. 11·12. 76. 95. Système canalaire. 13.
Paralhyroïde.94. Réanimation. 81. III. Système nerveux autonome. 13.
Parcsthesic. III. ReclUm, 95. Système nef\ieu.~ cérébro·splllai. 13.
Parolides. 87. 107. Rênexe d'axone. 33. 73.
Paupières. 103. Renexothérapic. 13-15. 71.
auséc. 19. 95. Lie. 102. Régurgitation, 95. T
éphropathie. 110. Peau. 20. 22.93. Rems. 11-12.25.76,91.
curanes commissuraux. 13. Pelllcr (principe). 73. RelâchemcDt musculaire. 14. 113. Taenia. 80. 105.
europsychiatrie. 100-102. Percussion (au marteau). 70. Relation médecin·malade. IlS. ToiyolIg. 28. 31.
e7. 25.103-104. Perversion. 102. Relation parents·enfant, 88. Taiyin. 28.
furonculose, 104. PharmaeopunClure, 62. RenMai. 18. 28. 59. Talon. 100.
obstruction. 111. Pharynx. 25. 103. 105. Rengi. 28-29. Techniques d·aiguille. 78·79.
- ooeur lëtidc, Ill. Phimosis. III. Rougeole. 88. Techniques sans aiguille, 71, 103. 113.
guycnv3nnghi. 38. 41. PhOlophobie. 103. Ruffini (corpuscules). 34. 115.
ogier,61. l'ill//. 10. Technologies modernes. 1,71·75.
uque, 87. Pied, 99. Terruin. 71, 78. 81-82, 84.
Pilosité. 19.22. S Terre. 7. II. 37,39.76-77.
Pin Yin,!. Terreurs nocturnes. 101·102.
o Piqûre (insecte). Ill. Sacrum (massage). 48. Testicules. 94.
Placebo. 114-115. Saisons (rythme). 80. Texture. 20.
Obésité. 108. 110. Plaque motrice. 14. Salives. 19. Thalassothêrapie. 113.
Odeur (corporelle). J) 1. Plénilude. 16-18.20.26. Sang. voir XIIe. Thenno-régulatioo. 29·31.
OdontalgIe. 106-107. Plcurs. 101. Salljiao, voir Trois Foyers. Thyroïde. 94.
Œil. 103. Po. 6-7. Sclérotome. 13. Tiallgl. 11.28·29.
- infection. 102-103. Pneumologie. 74. 105. 106. Scoliose. 99. Tic. 120.
- micro-systeme, 24. Pneumonie. 106. Séborrhée. 92. 109 Tien Tfien. 100.
- motricité:, 103. Poigne!. 99. Sevrage (drogue). 112. TimIdité. 102.
Œsophage. 95. III. (~ Points antiques )).56-57. 5huo)'i". 20. 28. Tonifieation. 60. 73. 76·78
Ombilic, 111. Pomts performants. 49·55. Shaoyo"g. 28. 31. 87. Torticolis. 112.
Ongles. 22. III. Poliom)élitc. 113. Sile". 6·8. Toux. 19.85-86. 106. 109
on)'chophagie. 102. Polypose nasale. 80. Shoushaoyanx. 87. Toxicomanie. 112.
Ophlalmologle. 102-103. Poumon. 11-12. 76. 82-R3. R5. ShouYUlIgminx.87. Trac. 102.
Oppression (thoracique), 106. Prédlsposllion pathologlquc. 8. Sh" (asscntimenl). 21-22. 27. 56·58. Trachêité. 106.
Orbe. 10. 16. 20. 28. Prevention. 8. 85 Siekai. 4 . Transrerl énergélique. 35. 74. 9. 114
OreIlle. 25. 105. Printemps. 7. 12. Sigmoïde. 96. Traumatisme. 73. 75. 113.
Oreille mterne, 103. Prostaglandines. 75. Soleil. 37. 39. Tremblemen!. 18. 102.
Oreillon~. 87. Prum. 18. 82. 93. 102-103. 105. III .. solaire (rythme). 79 Tngramme, 4.
Organe. voir Zo"g PsychIatrie. vOir europsychiatrie Soif. III. Trismul), 107.
Organe: sc:nsonel. ID. Ptosis. 103. Somnolence. 111. « Trois Foyers )). 11. 26. 59. 82. 91. Ion
Organisa lion toplquc. 13·14.61. Purgauon. III. Sous-maxillaire. 107. Trung Y Hoc. 57.
Orgelet. 103. Purpura. 93. Spmo.thalamique (fl.t1~"cdU). 13 Tsien Yi. 3. 20.
Orifices, 89 Pyodermitc.93. 109. Sportif (enfant). 113. Tuberculose. 112.
124 INDEX

x
UE (upper c'ttrcmity). 36-40 Xi (poonlS). 59-60
Uretère. 112. Xie (pomts). 60-61
rètre. 112. ,l'Ile. 10-11, 17-20.22.26.29,77. 79. 81.
Tlicaire, 33. 82·83 89

v y

Vaccimllion. 3. rang. 9, l6-1~. 27. 31, 37-3 .74.77.


Vagotonie. 52. 112. Yangmillg. 31, 84. 87. MASSON. Edileur
VegetatIOns. 80. 85. 105. 'foJJgQiaoMai. 18.28.59. 120, Bd SI-Germain
Vent, \loir FeliX. )'anglVeiMoi. 28. 59, 85. 75280 Paris Cedex 06
Verrue. 22. 93. Yen-lllao-Tchong.3. Depôt légal: dêcembre 1987
Vertige. 112. l'i. 6, 7.
Vé~icule bili.üre. Il. l'm. 9. 16-1~. 27. 37-38. 73, 77. Imprml~
Ves~ie. Il. yitlgQi. 28. 29. t'n Franrt>
Vide. 16-20. 26. 77. YinQiaoMai, 19.28.59.
Vi~agc (c'tamcn du). 23·24. )'inlVeiM'ai. 19.28.31,59.
ViM:èr~. 4. \0. }'onggi. 5. Il. 2~-29. 4~. 57. IMI'RIMFRIE BAYEUSAINE
ViscéroLome. 13. YlUlII (poml~). 56-57. 77. 8-12, rue Royale, 14400 Bayeux
Vitalité. 112. YII(>PfI, 28. 87-88. Dépôt légal. novembre 1987
Il imprimeur: 6872
Vomific3tion. 112. rUlIg (poinl"), 27. K6.
N° chemise: 9390
Vomissement. 82, 95·96. Y/lotlqi. II. 28-29.
Vulve, 112.

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ZOtlg, 10, 17.
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