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Département d’Agronomie
Soutenu:31/05/2016
Présenté par:
MelleAICHAOUI Zahra
MelleBOUKENDIL Charifa
Devant le jury :
Président:Mr MEROUCHE Abdelkader MCB UKM
Encadreur :Mr BOUDERBALAAbdelkader MCB UKM
Examinatrice:Mme HALLOUZFaiza MCB UKM
Examinateur:Mr RAHMANI Salah Eddine USTHB
Promotion 2015-2016
Dédicace
Au nom de Dieu le tout puissant et le très miséricordieux par la
grâce duquel on a pu réaliser ce travail que je dédie en signe de
Respect, de Reconnaissance et D’Amour :
A mes très chers parents pour leur soutien moral et financier
ainsi que l’affection qu’ils m’ont donné depuis ma naissance
jusqu’à nos jours et qu’ils ne cessent de me donner, je ne sais pas
comment vous remercier.
A mon très cher frère ; Abdelkader et Abderezak
A mes très cher sœurs ; Ahlam, Fatima, Kheira et sa petite famille
Et les fleures de la famille : Hiba, Bilal et Amani
A toute ma famille sans exception.
A mes très chers amis qui ont été toujours à mes côtés dans les
moments les plus difficiles, spécialement ; Ibtissam, Rima, Zakia,
Faiza, Sarah, Ratiba, Samra, Hamida, Khadidja et Malika.
Zahra
Dédicace
A mon binôme Siham ce fut un honneur pour moi de travailler à tes côtés.
Je te souhaite d’avoir une vie heureuse avec ta famille.
A tous ceux qui m’ont connu de prés ou de loin.
Charifa
Remerciements
Un grand merci,peu importe sa taille il n’a pas de dimension… c’est un petit mot tout
simple mais qui pèse lourd quand il vient du fond du cœur.
Tout d’abord nous rendons grâce à Dieu qui nous a donné la force et le courage de mener à
terme ce travail.
Nous remercions vivement notre promoteur Mr. BOUDERBALA Aek pour nous avoir
encadré, suivi et encouragé tout au long de ce travail.
Merci aux membres du jury qui sont aussi nous enseignants et qui ont accepté de lire et
juger ce travail, Mr. MEROUCHE Aek qui a bien voulu nous honorer en présidant ce
jury, de même que Mme HALLOUZ Faiza et Mr. RAHMANI Salah Eddine, qui ont
bien voulu juger ce travail et enrichir le débat.
Merci pour le jury d’avoir consacré à évaluer ce travail qui nous accompagnera tout le long
de notre vie professionnelle.
Nos sincères remerciements s’adressent également à :
Tous nos enseignants qui nous ont initié aux valeurs authentiques, en
Signe d'un profond respect et d'un profond et à tous ceux qui nous ont enseigné tout au
long de notre vie scolaire.
Toute fois nous adressons nos remerciements sincères à tout le système éducatif de
l’Université de khémis-miliana qui s’est attelé corps et âme depuis le début de notre
formation à faire de nous des ingénieurs aguerris.
Nos sincères remerciements vont à l’endroit de toutes les personnes qui nous ont aidés de
près ou de loin à élaborer ce document ainsi qu’aux agents de l’Algérienne Des Eaux de Ain
Defla, en particulier Mr. Ben Ali pour l’accueil chaleureux qu’il nous a réservé et qui n’a
pas ménagé ses efforts pour nous aider à réaliser les analyses chimiques au sein de leur
laboratoire.
Nous n’oublions pas bien évidemment le personnelle de l’ADE de Ain defla (Mr. Nabil et
Mme. Sohila)
Nous remercions également les agents de L’Agence National des Ressources Hydraulique
(ANRH) de Khémis-Miliana pour leur accueil et pour nous avoir facilité l’accès aux
données nécessaires pour notre étude.
Résumé
This study concerns the evaluation of the physico-chemical and bacteriological water
quality of the 8 wells located in the area of Upper Cheliff by comparing the chimical
contents with the Algerian standards. Several studies have been performed before starting
this study like: climate, geology, hydrogeology and hydrochemical aspect.
The processing and interpretation of the data analyzes using different tools like (Piper and
Schӧeller diagrams, chloro-alkaline indice, saturation indices).
Analyses focused on the most common and abundant ions of groundwater that have a
direct relationship between the geological characteristics of the land. Sampling and water
analysis were performed in two periods, and the analyzies were realized in the laboratories
of our university and Ain Defla water Algerian company.
A hydrochemical water type identified during the second period of sampling showed a
facies chlorired, sulphate and calcium and magnesium in the eight wells according to Piper
and Schӧeller diagrams
The water potability study showed a poor and bad physico-chemical and bacteriological
groundwater quality in this area, uring the both periods, but they can be used for irrigation
without any problems (SAR ˂ 10 et SAR ajusté < 6). The origin of the groundwater
pollution is attached to the several septics tanks in this area.
ﺗﺘﻤﺤﻮر ھﺬه اﻟﺪراﺳﺔ ﻓﻲ ﺗﻘﯿﯿﻢ اﻟﻨﻮﻋﯿﺔ اﻟﻔﯿﺰﯾﺎﺋﯿﺔ و اﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ واﻟﺒﻜﺘﯿﺮﯾﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ﻟﻤﯿﺎه 8آﺑﺎر ،واﻗﻌﺔ ﻓﻲ ﻣﻨﻄﻘﺔ
اﻟﺸﻠﻒ اﻷﻋﻠﻰ وھﺬا ﺑﻤﻘﺎرﻧﺔ ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻟﺘﺤﺎﻟﯿﻞ ﻣﻊ اﻟﻤﻌﺎﯾﯿﺮ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ ﻟﻨﻮﻋﯿﺔ اﻟﻤﯿﺎه ﻣﻦ ﺟﮭﺔ وﻓﮭﻢ آﻟﯿﺔ اﻟﺘﻤﻌﺪن اﻟﻨﺎﺗﺠﺔ
ﻋﻦ اﻟﻨﻮﻋﯿﺔ اﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ﻣﻦ ﺟﮭﺔ أﺧﺮى .
وﻗﺪ أﺟﺮﯾﻨﺎ اﻟﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﺪراﺳﺎت اﻟﺠﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ واﻟﻤﻨﺎﺧﯿﺔ واﻟﮭﯿﺪروﺟﯿﻮﻛﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ﻓﻲ ﺑﺪاﯾﺔ اﻻﻣﺮ.وﺑﻌﺪ ذﻟﻚ ﺗﻤﺖ ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ
وﺗﻔﺴﯿﺮ ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻟﺘﺤﺎﻟﯿﻞ ﺑﺎﺳﺘﺨﺪام طﺮق وأدوات ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ )ﻣﺨﻄﻄﺎت piperو ، Schoellerاﻟﺘﻤﺜﯿﻼت اﻟﺒﯿﺎﻧﯿﺔ
اﻟﺜﻨﺎﺋﯿﺔ ،ﻣﺆﺷﺮ اﻟﺘﺒﺎﯾﻦ اﻷﯾﻮﻧﻲ و ﻣﺆﺷﺮ اﻟﺘﺸﺒﻊ(
ورﻛﺰﻧﺎ ﻓﻲ ﺗﺤﺎﻟﯿﻠﻨﺎ ﻋﻠﻰ اﻻﯾﻮﻧﺎت اﻷﻛﺜﺮ ﺷﯿﻮﻋﺎ واﻷﻛﺜﺮ وﻓﺮة ﻓﻲ اﻟﻤﯿﺎه اﻟﺠﻮﻓﯿﺔ اﻟﺘﻲ ﻟﮭﺎ ﻋﻼﻗﺔ ﻣﺒﺎﺷﺮة ﻣﻊ
اﻟﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﺠﯿﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ﻟﻸرض .اﻟﻌﯿﻨﺎت واﻟﺘﺤﺎﻟﯿﻞ أﺟﺮﯾﺖ ﺧﻼل ﻓﺘﺮﺗﯿﻦ ،ﺣﯿﺚ ﺗﻤﺖ اﻟﺘﺤﺎﻟﯿﻞ ﻓﻲ ﻣﺨﺒﺮ
اﻟﻜﯿﻤﯿﺎء ﺑﺠﺎﻣﻌﺘﻨﺎ وﻣﺨﺒﺮ اﻟﺠﺰاﺋﺮﯾﺔ ﻟﻠﻤﯿﺎه ﺑﻌﯿﻦ اﻟﺪﻓﻠﻰ.
ﺗﻤﯿﺰت ھﺎﺗﮫ اﻟﻤﯿﺎه اﻟﺠﻮﻓﯿﺔ ﺑﻨﻮﻋﯿﺔ ھﯿﺪروﻛﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ﺧﻼل اﻟﻔﺘﺮة اﻟﺜﺎﻧﯿﺔ :ﻛﻠﻮر وﺳﻮﻟﻔﺎت ﻛﺎﻟﺴﯿﻚ و ﻣﻐﻨﺰﯾﻮم ﻓﻲ 8
آﺑﺎر وﻓﻘﺎ ﻟﻤﺨﻄﻄﺎت piperو Schoeller
وﻗﺪ أظﮭﺮت اﻟﺪراﺳﺔ ان ﻧﻮﻋﯿﺔ ﺻﻼﺣﯿﺔ اﻟﻤﯿﺎه ﻟﻠﺸﺮب ھﻲ ذات ﻧﻮﻋﯿﺔ ﻓﯿﺰﯾﻮﻛﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ وﺑﻜﺘﯿﺮﺑﻮﻟﻮﺟﯿﺔ ﻟﻠﻤﯿﺎه دون
اﻟﻤﺘﻮﺳﻂ إﻟﻰ ﺳﯿﺌﺔ ،ﻟﻜﻦ ﻧﺴﺘﻄﯿﻊ اﺳﺘﻌﻤﺎﻟﮭﺎ ﻓﻲ اﻟﺮي دون أي ﻣﺸﺎﻛﻞ SAR ajusté˂6و)( SAR˂10
ﺗﻠﻮث اﻟﻤﯿﺎه اﻟﺠﻮﻓﯿﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﻣﺮﺗﺒﻂ ﺑﺎﻟﻌﺪد اﻟﻜﺒﯿﺮ اﻟﻤﺘﻮاﺟﺪ ﺑﺎﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﺣﻔﺮة ﻟﻠﺼﺮف اﻟﺼﺤﻲ
اﻟﻜﻠﻤﺔ اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﯿﺔ :اﻟﻤﯿﺎه اﻟﺠﻮﻓﯿﺔ ،ھﯿﺪروﻛﯿﻤﯿﺎﺋﯿﺔ ،ﺗﻠﻮص ﻋﻀﻮي ،أوﻻد ﺑﻠﻘﺎ ﺳﻢ ،اﻟﺸﻠﻒ اﻷﻋﻠﻰ ،ﺣﻔﺮة ﻟﻠﺼﺮف
اﻟﺼﺤﻲ
Liste des tables
Figure N° 04: Evolution des précipitations annuelles des différentes stations (2000-
2012).
1987 – 2014).
2016)
Figure N°12: Variation de conductivité électrique dans les 8 puits (Avril 2016)
Figure N°13 : variation de l’oxygène dissous (in situ-au laboratoire) dans les 8 puits
(Avril 2016)
Figure N° 15: Variation de la turbidité dans les 8 puits (fevr .2016-Avril 2016)
Figure N°16 : Variation de titre Hydrotimétrique (TH) dans les 8 puits (févr.2016-
Avril. 2016)
Figure N° 17: Variation de Calcium dans les 8 puits (févr. 2016- Avril. 2016)
Figure N°18 : Variation de Magnésium dans les 8 puits (févr. 2016- Avril. 2016)
Figure N° 19: Variation de Sodium dans les 8 puits (févr. 2016- Avril. 2016)
Figure N° 20 : Variation de Potassiums dans les 8 puits (févr. 2016- Avril. 2016)
Figure N°21: Variation de chlorure dans les 8 puits (févr. 2016- Avril. 2016)
Figure N° 22: Variation de l’ Alcalinité dans les 8 puits (févr. 2016- Avril. 2016)
(Avr.2016)
(Avr.2016)
(Avr2016)
Liste d’abréviation
Introduction générale
I.1. Introduction…………………………………………………...……………...2
I.2.Les eaux d’approvisionnement…………………………………......………..2
I.2.1.Eaux de surface………………………………………………..….………....2
I.2.2. Eaux souterraines…………………………………………………..…….....2
I.2.2.1. Les différents types de nappes………………………………….………..3
I.3. Qualité des eaux……………………………………………………..……......3
II.4.Réseau hydrographique………………………………..……………….……....18
II.5.Climat du bassin du Haut Cheliff………………………………………..…….18
II.5.1. pluviométrie…………………………………………...………………….……18
II .5.2.Variations saisonnières des précipitations ……………...……………..……20
II.5.3. Température…………………………………………………..………….……20
Diagramme ombrothermique………………………………..……....……….22
II.5.4. l’évapotranspiration……………………………………………..….….............22
II.6.1.Contexte géologique……………………………………………………….……26
II.6.1.1.Stratigraphie………………………………………………………………......26
A. Le Miocène…………………………………………………………………………..27
B. Le Poliocéne………………………………………………………………………….27
C. Le Quaternaire…………………………………………………………………........28
II.8.Conclusion……………………………………………………………………….....30
CHAPITRE III : Matériels ET méthodes
III.1.Introduction………………………………………………………………………31
III.2.Méthodes d’acquisition des données…..…….......................................................31
III.2.1. Echantillonnages………………………….........................................................31
III.2.2. Modes de Prélèvements……………………..……………………..…………..31
III.2.3. Mesure in situ…………………………………..………………..……………..32
III.3. Les analyses…………………………………………..…………..………………32
III.3.1.Paramètres physico-chimiques………………………….………………………32
III.3.2.Examens bactériologiques…………………………………..……......................32
III.4. Méthodes d’évaluations de la qualité des eaux………………..………………..32
III.4.2. Minéralisation globale……………………………………………….…………33
III.4.3.Faciès chimiques………………………………………………………................33
Introduction Générale
L’eau est un élément indispensable à la vie et revêt de l’importance pour les activités
humaines. L’eau peut être rare à certains endroits, comme les zones arides et semi -
arides, ou tout simplement d’une qualité médiocre à d’autres endroits. Cette richesse est
menacée de nos jours par la pollution. La connaissance de la qualité de l’eau est une
condition primordiale permettant l’instauration d’un système de gestion quantitative et
qualitative qui contribuera à garantir l’approvisionnement en eau dans le futur.
Les eaux des puits qui constituent des exutoires naturelles des eaux souterraines
généralement représentent des eaux de bonnes qualités, elles ont pendant longtemps, été
considérés comme « eaux propres» répondant naturellement aux normes de potabilité
mais néanmoins elles restent limiter et subissent divers pressions anthropiques tels que la
surexploitation, les diverses sources de pollutions qui font d’elles des ressources
vulnérables et nécessitent des suivies de leurs qualités et des protections.
1
Chapitre I
Chapitre I Aperçu bibliographique
I.1 Introduction
Les nappes d’eaux souterraines sont les résultats d’une accumulation des eaux dans un
réservoir (aquifère) alimenté généralement par les eaux s’infiltrant de la surface du sol
vers les profondeurs et atteignent les nappes à travers toute leur surface (libres) ou par des
affleurements (captives), mais la restitution de l’eau infiltrée dans un massif est
également très variable et répond à de nombreuses situations dictées par les
caractéristiques intimes du milieu naturel. Elles peuvent être soumises à des pollutions
et nécessitent un traitement avant leur utilisation.
Les réserves disponibles des eaux naturelles sont constituées par des eaux souterraines
(nappes), des eaux de surface stagnantes (lacs, retenues de barrages) ou en écoulement
(rivières) .
I.2.1Eaux de surface
Les eaux de surface sont des eaux qui circulent ou qui sont stockées à la surface des
continents. Elles ont pour origine, soit des nappes souterraines dont l’émergence
constitue une source, soit des eaux de ruissellement.
Les eaux de surface sont moins stables, et contiennent des matières minérales et
organiques en suspension qui peuvent engendrer des désagréments olfactifs et gustatifs.
Elles nécessitent un traitement physico-chimique parfois complexe dans des
infrastructures importantes (Sari, 2014).
I. 2. 2 Eaux souterraines
Estimées à 30,1 % des eaux douces de l’hydrosphère (TANDJIR, 2012). les eaux
souterraines sont définies comme étant les eaux qui se trouvent en dessous de la surface
du sol et qui remplit soit les fractures du socle rocheux, soit les pores présents dans les
milieux granulaires tels les sables et les graviers.
Elles proviennent de l’infiltration des eaux soit suite d’une précipitation, soit
depuis des eaux de surface. Quant au niveau de l’alimentation de la nappe, cela est
directement liée la pluviométrie qui est aléatoire d’une saison à une autre et
irrégulière selon les régions. Elles sont plus présentes dans des régions où les
contraintes climatiques ne garantissent pas des stocks d’eau de surface pérennes (Blinda,
2007).
En plus d’être la seule source d’eau douce accessible quotidiennement à plus de
2
Chapitre I Aperçu bibliographique
Nappes libres : Elles sont aussi dénommées nappes à surface libre car elles
sont en équilibre de pression avec l’atmosphère. Elles sont limitées en
profondeur par l’existence d’un niveau imperméable appelé mur.
Nappes captives : Elles correspondent aux nappes profondes. Elles sont limitées
dans leur partie inférieure par un mur et dans leur partie supérieure par un toit. Mur
et toit correspondent en fait à des niveaux peu perméables garantissant un
confinement plus ou moins important. Les écoulements souterrains s’y font sous
pression (http: //www.future-sciences).
En effet, une eau est identifiée par ses propres caractéristiques physico-chimiques ;
les éléments qui se mélangent à l’eau lui confèrent un chimisme particulier traduisant
3
Chapitre I Aperçu bibliographique
certaines propriétés ou spécificités intrinsèques au trajet suivi par l’eau. Par exemple,
L’eau, avant d’être souterraine, traverse des couches géologiques perméables, ce qui
entraîne une augmentation de sa minéralisation par lessivage ou dissolution des
roches. Cependant, Les eaux souterraines, constituent une ressource de qualité
généralement meilleure par rapport à celles des eaux de surface. Le tableau ci-dessous
donne d’une façon générale les éléments caractéristiques des ressources en eau
superficielles et celles souterraines.
L’altération de la qualité des eaux naturelles est, en fait, due aux activités
anthropiques qui génèrent souvent des polluants en compromettant le potentiel
d’exploitation des nappes et détériorent la qualité des eaux de surface. Par exemple, la
vulnérabilité des systèmes aquifères situés a proximité des centres urbains est
matérialisée par une contamination sous la forme d’affluents qui se jettent dans les
cours d’eau (Calvet et al ,2005).
Ainsi, c’est la qualité de l’eau qui détermine les limites d’exploitation d’une
ressource, laquelle peut avoir des répercussions profondes sur le développement
social et économique d’une région. Cette réalité exige donc de déclencher une prise de
conscience croissante pour la protection et la préservation des ressources en eau.
Selon ((Degremont., 1989) ; les principales diffrences entre les eaux superficielles et les
eaux souterraines sont représentées dans le tableau n° 01.
4
Chapitre I Aperçu bibliographique
5
Chapitre I Aperçu bibliographique
Odeur
Le test de l’odeur ne constitue pas une mesure mais une appréciation et celle -ci a
donc un caractère personnel.
L’eau potable doit être sans odeur, non seulement au moment du prélèvement, mais
encore après une période de 10 jours en vase clos à la température de 26°C. Les odeurs
proviennent soit des produits chimiques, soit de matière organiques en décomposition,
soit de protozoaires, soit d’organismes aquatiques (Rodier et al, 2005).
Goût et saveur
Le goût peut être défini comme l'ensemble des sensations gustatives, olfactives et de
sensibilité chimique commune perçue lorsque la boisson est dans la bouche.
La saveur peut être définie comme l'ensemble des sensations perçues à la suite de la
stimulation par certaines substances solubles des bourgeons gustatifs (Rodier et al,
2005).
Turbidité
La turbidité est un paramètre organoleptique et une expression des propriétés optiques
d’une eau à absorber ou/et à diffuser la lumière. Elle est due à la présence des matières
en suspension finement divisées : argiles, limons, etc. Les désagréments causés par une
turbidité auprès des usagers est relative: certaines populations habituées à
consommer une eau très colorée n'apprécient pas les qualités d'une eau très claire.
Cependant, une turbidité forte peut permettre à des micro-organismes de se fixer sur les
particules en suspension : la qualité bactériologique d'une eau turbide est donc
suspecte).
Il est recommandé d’effectuer la mesure de la turbidité aussi rapidement que possible
après prélèvement ; sinon l’échantillon doit être conservé à l’obscurité pour une durée
maximale de 24 h, toute conservation prolongée peut provoquer des modifications
irréversibles de la turbidité. La turbidité se mesure en unité néphelométrique (NTU)
(Ghazali, 2013).
Température
Il est important de connaître la température de l’eau avec une bonne précision. En effet,
celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, dans la dissociation des
sels dissous donc sur la conductivité électrique, dans la détermination du pH, pour la
connaissance de l’origine de l’eau et des mélanges éventuels (Rodier et al, 2005).
6
Chapitre I Aperçu bibliographique
Conductivité électrique
La conductivité électrique est la propriété que possède une eau de favoriser le
passage d'un courant électrique. Elle est due à la présence dans le milieu d'ions qui sont
mobiles dans un champ électrique. Elle dépend de la nature de ces ions dissous et leurs
concentrations.
La température influent également sur la conductivité car la mobilité des ions augmente
avec l’augmentation de la température et diminue avec celle de la viscosité (Rodier et
al, 1996).
La mesure de la conductivité permet d’évaluer la minéralisation globale de l’eau ; à
partir d la détermination de la conductivité, on peut déduire la teneure en sels dissous
car la conductivité représente la mobilité de ses sels (Rejsek, 2002).
Potentiel d’hydrogène
Le pH ou potentiel Hydrogène de l'eau mesure sa concentration en ion H +. Il permet
d'avoir une idée une globale de la physico-chimie de l'eau. Il traduit son caractère acide
ou basique . Le pH de l'eau influe sur la vie des bactéries (acidophiles, neutrophiles et
basophiles). L'eau potable doit avoir un pH compris entre 6,5 et 9,5 (OMS, 2006).
7
Chapitre I Aperçu bibliographique
Potabilité
Usage
Bonne Potabilité Potabilité passable médiocre à
Domestique
mauvaise
I.3.1.1.2Paramètres chimiques :
Les Cations
Calcium
Une forte présence en calcium dans l’eau donne des eaux dures .En plus de son
origine industrielle, le calcium peut provenir d’une origine naturelle par la dissolution
du gypse, sous l’attaque chimique des roches carbonatées (Rodier et al, 2005).
Magnésium
Le magnésium provient d’une part, de l’attaque chimique par des roches
magnésiennes, des basaltes et des argiles par le CO2 et d’autre part, du lessivage des
roches volcaniques, ainsi que par la dissolution de MgSO4, présents dans les terrains
gypseux (Rejsek, 2002.).
Sodium
Le sodium est un élément très soluble et très fréquent dans les eaux ; il peut provenir
à partir de plusieurs origines à savoir : la décomposition des sels minéraux tels que les
silicates, le lessivage des formations géologiques riches en NaCl et des venues d’eaux
salées dans les nappes ; des rejets d’eaux usées d’origine industrielle et domestique
(Rodier et al, 2005).
8
Chapitre I Aperçu bibliographique
Potassium
Le potassium provient d’une part, des lessivages des engrais, des argiles et des
roches volcaniques, et d’origine industrielle, d’un autre part (Rodier et al, 2005).
Les anions
Carbonates et Bicarbonates
L’ion Bicarbonate est le principal constituant alcalin de la plupart des eaux courantes.
Sa présence dans l’eau est due à l’action combinée du CO2 de l’atmosphère et des
sols sur les minéraux silicatés et de la dissolution des minéraux carbonatés (Sari, 2014).
Chlorures
Les teneurs en chlorures des eaux extrêmement variées sont liées principalement à la
nature des terrains traversés. Le gros inconvénient des chlorures est la saveur
désagréable qu’ils confèrent à l’eau à partir de 250 mg/l surtout lorsqu’il s’agit de
chlorure de sodium (Sari , 2014).
Sulfates
Les sulfates peuvent être, d’origine naturelle à partir du gypse ou pyrite, d’origine
industrielle ou à partir des produits de traitement agricole (RODIER ET AL, 2005).
Nitrates
Les nitrates constituent le stade final de l’oxydation de l’azote et ils se trouvent
naturellement dans les eaux de surface ainsi que dans les eaux souterraines (Rejsek, 2002).
Nitrites
Les nitrites constituent une étape importante dans la métabolisation des composants
azotés. Ils s’insèrent dans le cycle d’azote l’ammoniaque et les nitrates, leur présence
est due soit à l’oxydation bactérienne de l’ammoniaque, soit à la réduction des nitrates
(Rejsek, 2002).
Paramètres microbiologiques
L'eau destinée à l'alimentation humaine contient une multitude de microorganismes
pathogènes, agents d'infections humaines redoutables. Ce sont des bactéries, des virus,
voir des champignons et des algues (Sari , 2014).
Germes totaux
9
Chapitre I Aperçu bibliographique
Ce sont des germes qui se développent dans des conditions aérobies. Leur
présence est indicatrice de pollution bactérienne. Leur dénombrement donne une
information sur la qualité hygiénique de l'eau destinée à la consommation humaine.
Ainsi, ils renseignent sur le degré de protection des nappes souterraines d'où provient
l'eau à analyser (Sari , 2014).
Coliformes
Les coliformes appartiennent à la famille des Enterobacteriaceae. Le terme
«Coliforme» correspond à des organismes en bâtonnets, non sporogène, Gram-négatifs,
oxydase négatif, aéro-anaérobies facultatif, capable de fermenter le lactose (et
mannitol) avec production d'acide et gaz en 48 heures à des températures de 35 et 37 °C.
Les coliformes comprennent les genres : Escherichia, Citrobacter, Enterobacter,
Klebsiella, Yersinia, Sérratia (Sari , 2014).
Les coliformes totaux ne sont pas tous d’origine fécale. Ils ne sont donc pas indicateurs
d’une pollution fécale. Leur recherche est cependant utile pour contrôler la qualité d’une
eau après traitement.
Streptocoques fécaux
10
Chapitre I Aperçu bibliographique
Les streptocoques fécaux sont en grande partie d’origine humaine. Cependant, certaines
bactéries placées dans ce groupe peuvent être retrouvé également dans les fèces
animales, ou se rencontre sur les végétaux. Ils sont néanmoins considérés comme
indicateurs de pollutions fécales et leur principal intérêt réside dans le fait qu’ils sont
résistants à la dessiccation. Ils apportent donc une information supplémentaire sur une
pollution (Sari, 2014).
- matières azotées : Les formes de l'azote dans les eaux usées sont l'azote total (NTK), les
nitrates (NO3-) et les nitrites (NO2-). En plus de la toxicité de la forme ammoniacale et
nitrique l'azote intervient dans le phénomène de l'eutrophisation. Donc, sa caractérisation et
sa quantification sont primordiales pour les rejets liquides dans le milieu naturel.
11
Chapitre I Aperçu bibliographique
- Matières phosphatées : c'est la quantité de phosphore total contenu dans l'eau sous
diverses formes : plyphosphates, organophosphates et orthophosphates. Le phosphore est
aussi responsable de l'eutrophisation du milieu aquatique, d'où l'obligation de sa
détermination.
12
Chapitre I Aperçu bibliographique
Le transfert des engrais et pesticides à la nappe se fait soit par infiltration sur
l’ensemble de la surface cultivée, soit par rejet dans des puits perdus, des gouffres et
bétoires. La pratique de l'irrigation accélère le transfert. Une pollution ponctuelle
commune est fournie par les eaux de rinçages des récipients et appareils d’épandage.
L’épandage des boues de stations d’épuration pose problème par leur charge possible en
métaux lourds et germes, en plus de leur richesse en azote résiduelle après culture.
13
Chapitre I Aperçu bibliographique
Fièvre typhoïde : Fièvre d'origine bactérienne qui entraîne de la fièvre, des maux
de tête, de l'anorexie, un ralentissement du rythme cardiaque, une augmentation du
volume de la rate, la formation de taches roses sur le corps, une toux sèche et de la
constipation. Cette maladie, qui peut être bénigne et asymptomatique, peut entraîner la
mort dans 1% des cas.
Fièvre paratyphoïde : Maladie d'origine virale, cliniquement semblable à la
fièvre typhoïde. Le taux de mortalité est toutefois plus faible.
Dysenterie : Terme générique qui caractérise des maladies entraînant une
diarrhée douloureuse et sanglante accompagnée de coliques, de nausées et de
vomissements, dysenterie bacillaire ou shigellose (causée par diverses bactéries),
dysenterie amibienne ou amibiase (causée par des amibes). Seule la shigellose peut
entraîner la mort, les taux de mortalité peuvent atteindre 20%.
Diarrhées infectieuses: Maladies causées par diverses bactéries et dont les
symptômes sont des selles liquides, des vomissements et de la fièvre. En général, elles
n'entraînent pas la mort.
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Chapitre I Aperçu bibliographique
15
Chapitre I Aperçu bibliographique
(Extrait à partir des directives Australiennes de qualité de l'eau pour les eaux fraîches et
marines in (Benanaya ; 2011).
SAR Aj : l’effet sur le SAR est évalué à partir d’une nouvelle formule du SAR
"ajusté", et donnée par la formule suivant :
Na
SARaj= [1 + 8,4 − pHc]
Ca+Mg
2
Les valeurs des tables sont ensuite introduites dans la formule du pHc :
pHc = (pK2 –pKc) + p (Ca + Mg) + p(Alk).
(pK2 – pKc) = Ca + Mg + Na en meq/l.
p (Ca + Mg) = Ca + Mg en meq/l.
p (Alk) = CO3 + HCO3 en meq/l.
1-2.Carbonate et bicarbonate
L'abondance des ions bicarbonates (HCO3-) et (CO3-2) dans l'eau d'irrigation mérite
aussi d'être évaluée. Dans le cas où l'eau d'irrigation contient un taux élevé de ces deux
anions qui est plus grand que celui du calcium et du magnésium, on constate une tendance
à la précipitation de ces deux derniers éléments, ce qui fait une augmentation du (SAR).
Ce qui est appelé couramment (RSC) (the Résiduel Sodium Carbonate). Les sols sodiques
alcalins sont formés si l'eau d'irrigation contient un excès de (CO3-2+ HCO3-) par rapport à
(Ca+2+ Mg+2) présents (Glover, 1996).
RSC= (CO32- + HCO3-) - (Ca2+ + Mg2+) en meq/l
16
Chapitre I Aperçu bibliographique
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Chapitre I Aperçu bibliographique
18
Chapitre I Aperçu bibliographique
mettent l'accent sur l'influence, à long terme, de la qualité de l’eau d'irrigation sur la
production des cultures, les conditions du sol ainsi que les techniques culturelles.
Tableau 08 : Les directives pour l'interprétation de la qualité d'une eau d'irrigation selon la FAO
Restriction pour l'irrigation
Nature de problème
Légére et
Unité Aucune Fort
modérée
Salinité
Influe sur l’eau disponible pour la plante
CE Ds/m < 0,7 0,7 – 3 > 3,0
TDS mg/l < 450 450 – 2000 > 2000
SAR – 0 - 3 et CE = > 0,7 0,7 – 0,2 < 0,2
SAR -3 - 6 et CE = > 1,2 1,3 – 0,3 < 0,3
SAR = 6 – 12 et CE = > 1,9 1,9 – 0,5 < 0,5
SAR = 12 - 20 et CE = > 2,9 2,9 – 1,3 < 1,3
SAR – 20 - 40 et CE = > 5,0 5,0 – 2,9 < 2,9
Sodium (Na) SAR
Irrigation de surface méq/l <3 3-9 >9
Irrigation par aspersion méq/l <3 >3
Chlore (Cl)
Irrigation de surface. méq/l <4 4 - 10 > 10
Irrigation par aspersion méq/l <3 <3
Bore(B) mg/l < 0.7 0,7-3 >3
Effets divers
Affecte les cultures sensibles
Azote (N03-N)* mg/l <5 5 - 30 > 30
Bicarbonate (HC03)
mg/l < 1,5 1,5 – 8,5 > 8,5
Pour l’aspersion sur frondaison
(FAO, 1988).
19
Chapitre I Aperçu bibliographique
I.7.Conclusion
Les eaux souterraines acquiers de nombreux éléments chimiques au cours de leur trajets
ce qui détermine leur caractéristiques et elles sont sujettes à des pollutions soit dans la
nappe, soit à leur sortie, mais la décontamination étant très difficile il faut agir en
priorité sur la prévention contre la pollution de l’eau souterraine.
Les eaux souterraines destinées à l’irrigation doivent répondre à des normes de qualité
sur le plan salinité ; alcalinité et microbiologique pour répondre aux exigences des
cultures et éviter les risques de dégradation des sols.
20
Chapitre I Aperçu bibliographique
21
Chapitre II
Chapitre II présentation de la zone d’étude
II.1 Introduction
La bonne connaissance des conditions climatiques de la zone d’étude joue un rôle
majeur dans la compréhension de l’évolution des éléments chimiques, la protection
et la résolution des problèmes de pollution au niveau de la nappe. Dans ce chapitre
nous allons nous intéresser à la description du bassin du Haut Cheliff, à l’étude
des facteurs hydro-climatologiques et géologiques.
Le comportement des nappes aquifères et la variation du niveau piézométrique
dépendent étroitement des précipitations et des prélèvements, car le régime
pluviométrique joue un rôle prépondérant dans l'hydrochimie par le lessivage des
terrains. Plus la pluviométrie est forte, plus la dilution des sels restants passant en
solution est grande. Il est important de signaler à cet effet que l’alimentation est régie
par la fraction de pluie qui s’infiltre vers la zone saturée, constituant à moyen terme
la véritable ressource mobilisable.
21
Chapitre II présentation de la zone d’étude
22
Chapitre II présentation de la zone d’étude
327
325
323
Zone
0 1 2 d’étude
321
Kilomètres
23
Chapitre II présentation de la zone d’étude
II.5.1 pluviométrie
Les données pluviométriques ont été recueillies auprès des secteurs de l’Agence
Nationale des Ressources Hydrauliques Khemis Miliana, sous forme de tableaux des
cumuls mensuels et annuels.
Les sous-bassins versants étudiés sont équipés de deux stations pluviométriques
dont les caractéristiques sont représentées dans le tableau suivant :
24
Chapitre II présentation de la zone d’étude
70
60
Précipitations [mm] 50
40
30
20
10
0
Sept. Oct. Nov. Dec. Janv. Fevr. Mars. Avrl. Mai. Juin. Juil. Aout.
Mois
D’après la figure 3, les valeurs de précipitations les plus élevées sont enregistrées
au mois de Novembre et les plus basses sont au mois de Juillet.
Les plus grandes valeurs des précipitations sont enregistrées au niveau de la station
de Khemis ANRH.
D’après le tableau 2 (annexe 1) la saison d’été (juin-août) est la moins arrosée avec un
intervalle de 3 à 5% des précipitations moyenne annuelles au niveau de station, les pluies
d’hivers (décembre-février) et printemps (mars-mai) représentent 59 à 69%.
700 ANRH
Domaine Mosbah
600
précipitation en mm
500
400
300
200
100
0 années
25
Chapitre II présentation de la zone d’étude
D’après la figure 4, la pluviométrie annuelle est assez variable d'une année à une autre.
L’année hydrologique 2007-2008 est celle qui à enregistrée la plus grande valeur
pluviométrique au niveau de la station d’El- Khemis ANRH avec une précipitation de
610 mm, et la valeur la plus faible (230mm) a été enregistrée durant l’année 2001 au
niveau de la station du domaine Mosbah.
Haut
28,4 30,1 31,8 9,7
Cheliff
II.5.3 Température
La température est un facteur déterminant dans l’établissement d’un bilan
hydrologique car les phénomènes de condensation et de l’évaporation sont intimement
liés à la température.
Les données existantes sont celles des stations gérées par l’Agence Nationale des
Ressources Hydrauliques (ANRH). Les données de température proviennent de la station
du Khemis ANRH (1987-2014).
26
Chapitre II présentation de la zone d’étude
40
T monsielle
35
Tmax
30
Températeur en ◦c Tmin
25
20
15
10
5
0
Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Aout
Mois
27
Chapitre II présentation de la zone d’étude
Diagramme ombrothermique
C’est la représentation graphique des précipitations et des températures moyennes
mensuelles en un lieu donné.
A partir des figures n°6 , on constate que la période humide correspond au mois d’octobre
à mai, c’est la période où la barre des précipitations est au-dessus de celle des
températures. Pour le reste on compte 5 mois (mai-octobre) où les températures sont
supérieures aux précipitations qui correspond à la période sèche.
70 35
P (mm)
60 30
2*T (°C)
Température (◦c)
50 25
Précipitation (mm)
40 20
Période humide Période sèche
30 15
20 10
10 5
0 0
Sept. Oct. Nov. Déc. Jav. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juill. Août
II.5.4 l’évapotranspiration
Cette méthode est utilisée pour les climats sub-humide et semi-aride, et vu les
caractéristiques intermédiaires du climat méditerranéen, cette formule a été appliquée. Elle
est basée sur la notion de réserve d’eau facilement utilisable (RFU). On admet que la
Hauteur d’eau stockée dans le sol qui est reprise par l’évapotranspiration est de 100 mm au
maximum (DEBIECHE, 2002).
L’estimation de ce paramètre a été faite à l’aide de la formule de Thornthwaite.
La méthode de Thornthwaite nous permet à partir des données de base (précipitation,
température T (°C), le coefficient thermique mensuel (K) et l’indice thermique mensuel de
calculer l’évapotranspiration potentielle selon la relation suivante :
28
Chapitre II présentation de la zone d’étude
ETPc = 16 (10T/I) a
où :
a = 1.6 (I/100) + 0.5 (D’après Serra L. 1954)
12
I = Indices thermique annuel: I= i
I
1.514
T
i=Indices thermique mensuel: i =
5
T = Température moyenne mensuelle en (° C).
Ce qui donne : I = 80.36 et a = 1.78
ETP : évapotranspiration potentielle en (mm)
T : température moyenne du mois en (°C)
29
Chapitre II présentation de la zone d’étude
Mois Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars. Avr. Mai. Juin. Juil. Aout. Ann.
T (°c) 25,73 20,99 14,66 11,13 10,17 11,2 13,7 16 20,47 26,2 29,8 30,3 19,196
K 1,03 0,97 0,85 0,84 0,87 0,85 1,03 1,09 1,21 1,22 1,24 1,16
P
(mm) 18,74 37,05 59,73 47,85 56,15 52,1 40,76 41.06 32.25 1,91 1,86 9.59 398.92
ETPc 113,003 72,76 33,365 18,34 15,08 18,59 28,8 40,35 68,91 117,785 155,8 161,53 844,308
P-
ETPc
(mm) -94,26 -35,71 26,36 29,51 41,07 33,51 11,96 0,76 -36,66 115,88 -153,94 -151,94
ETR
(mm) 18,74 37,05 33,365 18,34 15,08 18,59 28,8 40,35 32,25 65,25 1,86 9,59 319,265
RFU
(mm) 0 0 26,36 55,87 96,94 100 100 100 63,34 0 0 0 443.93
Ex
(mm) 0 0 0 37,53 81,86 18,59 11,96 0,76 0 0 0 0 150,7
Da
(mm) 94,26 35,71 0 0 0 0 0 0 0 115,88 153,94 151,94
30
Chapitre II présentation de la zone d’étude
Où R : Ruissellement (m).
Estimation de l’infiltration
L’infiltration est déduite de l’équation du bilan :
I = P - (R + ETR)
Où
nous permet de dire que la méthode de Tixeront-Berkaloff n’est pas valable pour
notre région d’étude, par ce que, si on détermine l’infiltration dans la zone selon la
méthode de bilan hydrique d’étude on trouve :
p ETR R I
terme
du mm mm % mm % mm %
bilan
valeurs 398.91 319.265 80.03 46.29 11.60 33.36 8.36
31
Chapitre II présentation de la zone d’étude
II.6.1.1 Stratigraphie
Dans cette étude on s’est essentiellement basé sur les caractéristiques
lithostratigraphiques des différentes formations géologiques. La série stratigraphique
s’étale du Primaire au Quaternaire.
328
326
324
Zone
d’étude 322
0 1 2
D Kilomètres
F
G
Y Extrait de la carte géologique de Miliana 1/50.000
32
Chapitre II présentation de la zone d’étude
Le Miocène
Le Miocène peu atteindre 1300m d’épaisseur et il est constitué de la base au
sommet par :
Le Miocène inférieur (Burdigalien)
Le Miocène inférieur repose sur des terrains plus anciens Eocènes et Crétacé et
débute par une formation conglomératique d’épaisseur environ 1000m.
Cette formation est constituée essentiellement de conglomérats polygéniques à
éléments de taille très variables, mal trié, avec des niveaux sableux ou gréseux mal
stratifiés parfois gypsifères.
Au sommet, les niveaux conglomératiques deviennent plus fins et passent
progressivement à des marnes gréseuses rouges à brunes verdâtres .
Le Miocène supérieur (Vindobonien)
Le Miocène supérieur est constitué par une série représentée de la base au sommet
par :
Des niveaux conglomératiques épais de 1 à 2m à ciment sablo-marneux,
surmontés par un niveau marneux de couleur bleu d’une épaisseur environ 50m.
Des marnes blanches alternant avec quelques bancs siliceux couronnés par un
dépôt de grès et de sable d’une épaisseur d’environ 100m.
Une formation marneuse de couleur bleue, représentant un faciès argileux
parfois gypseux d’environ 90m d’épaisseur (Bettahar, 2012).
Le Poliocéne
33
Chapitre II présentation de la zone d’étude
C. Le Quaternaire
Les dépôts quaternaires sont continentaux. On distingue un Quaternaire ancien
et un Quaternaire récent.
Le Quaternaire ancien
Il est représenté essentiellement par des alluvions conglomératiques : galets,
graviers, et des sables. Les alluvions du quaternaire ancien sont observées au pied
du massif de Zaccar et en particulier à l’Est de Sidi-Lakhder. Elles forment les
vastes collines en bordure du Sud de la plaine d’El Khemis.
Le Quaternaire récent
Le quaternaire récent est formé essentiellement de limons, dont l’épaisseur varie
de50 à 200m,on y distingue de bas en haut :
- Des limons bruns à rouges, les plus anciens sont discordants sur le Quaternaire
ancien.
Ces limons recouvrent la presque totalité de la dépression sous forme
d’alternance sablo-gréseuse.
- Des grès visibles sur les berges des oueds, forment des accumulations de niveaux
très fins dont les épaisseurs peuvent atteindre 5m. Ce sont d’anciennes vases
asséchées. Ces formations proviennent de l’érosion des reliefs avoisinants.
- Des alluvions actuelles formées de limons, de sables, de galets et de cailloutis au
fond des talwegs et dans et dans les zones de confluence des oueds et des
méandres abandonnées (Bettahar, 2012).
34
Chapitre II présentation de la zone d’étude
35
Chapitre II présentation de la zone d’étude
II.8 Conclusion
En conclusion nous pouvons dire que notre zone d’étude est caractérisée par un
climat semi- aride doté d’une période douce et humide (hivers) et d’un été chaud et
sec où l’évaporation est intense avec des températures moyennes pouvant dépassées
les 30°C.
L’examen de l’échelle stratigraphique, a permis de définir les formations
susceptibles d’être
aquifères qui sont entre autres :
- Les formations conglomératiques basales du miocène inférieur et du miocène
supérieur.
- Les formations pliocènes avec en particulier les grés et sables (Astien-
Villafranchien).
- Les formations alluvionnaires du quaternaire (alluvions fines en surface,
alluvions grossières en profondeur).
36
Chapitre III Matériels et Méthodes
III.1 Introduction
Le chimisme des eaux souterraines dépend, principalement, de la Composition lithologique
des couches traversées et du temps de séjour des eaux. Cette interaction influe sur la teneur
des éléments majeurs (Ca2+, Mg2+, Na+, K+, Cl-, SO42-, HCO3- …..).
Les concentrations de ces éléments naturels sont conditionnées par divers facteurs tels que les
paramètres climatiques, l’activité anthropique, les échanges entre aquifères et les eaux de
surface. Les activités anthropiques ont une influence non négligeable sur la qualité
physicochimique des eaux souterraines. On observe principalement deux types d'influence :
3-
- En agriculture : apports de K+, Ca2+ , NO3-, SO42-, NH4+ et PO4
- Rejets des eaux usées : apports de Na+, K+, NO3-, Cl- et quelques métaux lourds. Notre
étude a portée sur l’analyse des paramètres physico-chimiques et microbiologiques des eaux
des puits d’Ouled Belgacem. Pendant deux campagnes :
- 1ere campagne : Févr.2016
- 2eme campagne : Avr.2016
L'étude de la qualité des eaux des puits comporte trois étapes :
- Prélèvements, échantillonnages ;
- Analyses ;
- Interprétations.
III.2 Méthodes d’acquisition des données
III.2.1 Echantillonnages
Dans la présente étude, nous avons effectués une campagne de mesure.
III.2.2 Modes de Prélèvements
Dans tous les prélèvements les démarches suivantes ont été respectées :
Les échantillons ont été prélevés dans des flacons en verre de 250 ml stérilisés pour les
échantillons qui font objet d’une analyse bactériologique et des bouteilles en P.E.T (Poly
Éthylène) de 1 litre pour l’analyse physico-chimique.
Les bouteilles sont rincées 3 fois avec l'eau à analyser, puis remplies jusqu'au bord et fermés
hermétiquement sans laisser de bulles d'air.
Une fois les bouteilles remplies, elles étaient conservées dans une glacière, pour maintenir une
température basse (4°c) qui éviterait le dégazage de l'eau et la précipitation de certains éléments
chimiques. On note que deux échantillons ont été prélevés pour chaque source, les analyses ont
été réalisées au bout de 24 heures après la prise d'échantillons.
37
Chapitre III Matériels et Méthodes
conductivité électrique ont été mesurés au laboratoire à l'aide d'un appareil multi-paramètre,
pour pouvoir comparer les résultats obtenus avec celui mesurés in-situ (Annexe 2)
La turbidité a été mesurée à l'aide d'un turbidimètre en utilisant des cuves en verre bien
nettoyées et bien séchées, remplies avec de l'eau à analyser (Annexe 2).
Les techniques d'analyses utilisées sont celles décrites par (Rodier et al, 2009).
La dureté (Ca2++Mg2+) a été dosée par titrage. Le calcium, le magnésium, les chlorures et
les bicarbonates ont été analysés par dosage volumétrique. Les sulfates, les nitrates, le
sodium et le potassium ont été analysés par spectrophotométrie d’absorption atomique et à
flamme (Annexe 2).
III.3.2.Examens bactériologiques
Quatre paramètres bactériologiques ont été analysés. Les germes totaux sont obtenus par la
méthode d’ensemencement dans la masse, les coliformes totaux, fécaux et streptocoque
fécaux sont analysés par la méthode de filtration à membrane (Annexe 3).
Avant d'interpréter les valeurs obtenues au cours des mesures, il convient d'analyser la
38
Chapitre III Matériels et Méthodes
fiabilité des dosages effectués. La méthode utilisée est appelée balance ionique.
La balance ionique (différence entre les charges positives et négatives) permet de définir les
analyses chimiques correctes. Il faut rappeler qu'en théorie, lors du dosage d'une eau, la somme
(en équivalent chimique) des charges cationiques devrait être égale à celle des charges
anioniques (en équivalent-chimique) .
En pratique, cette égalité n'est presque jamais obtenue. De façon générale, la différence
est attribuée à la présence de certains ions non dosés ou à des erreurs d'analyse. Une
balance ionique < 0 traduit un excès d’anions, et une balance ionique > 0 traduit un excès de
cations. Ainsi, une certaine marge de déséquilibre entre anions et cations est admise .
pour le calcul de l’erreur de la balance ionique, en prenant le rapport entre la somme des cations
(Ca2+, Mg2+, Na+, K+) et la somme des anions (Cl-, 3 , 3 , 4 ) Pour chaque
échantillon d'eau, doit être dans la gamme d'acceptabilité (± 5%) utilisée dans la plupart des
laboratoires .
∑[ ] ∑[ ]
. (%) = ∑[ ] ∑[ ]
La somme des cations (Σr+) et des anions (Σr-) est exprimée en meq/l.
39
Chapitre III Matériels et Méthodes
40
Chapitre III Matériels et Méthodes
Toutes les valeurs sont exprimées en meq/1. Cet indice définit le sens d’échanges ioniques entre
l’eau et les terrains encaissants, si :
I.C.A = 0 pas d'échanges ;
I.C.A < 0 Ca2+ et Mg2+ de l’eau sont échangés par Na+ et K+ des formations encaissantes;
I.C.A > 0 Na+ et K+ de l’eau sont échangés par Ca2+ et Mg2+ des formations encaissantes.
41
Chapitre III Matériels et Méthodes
42
Chapitre III Matériels et Méthodes
Les normes ne font que définir, à un moment donné, un niveau de risque acceptable
pour une population donnée. Elles dépendent par ailleurs des connaissances
scientifiques et des techniques disponibles ; notamment dans les domaines des risques
sanitaires et de l’analyse chimique. Elles peuvent donc être modifiées à tout moment en
fonction des progrès réalisés (OMS, 2006).
43
Chapitre III : Matériels et Méthodes
Cuivre Cu 2 mg/l
44
Chapitre III : Matériels et Méthodes
La norme algérienne
Elle est établie par le Décret exécutif n° 14-96 du 2 Joumada El Oula 1435
correspondant au 4 mars 2014 (Tableau n° 03). Ce décret a pour objet de modifier et de
compléter certaines dispositions du décret exécutif n° 11-125 du 17 Rabie Ethani 1432
correspondant au 22 mars 2011 relatif à la qualité de l’eau de consommation humaine.
45
Chapitre III : Matériels et Méthodes
46
Chapitre III : Matériels et Méthodes
SAR =
Avec :
Na+, Mg2+, Ca2+ sont exprimés en méq/l.
S1 : SAR < 10 : eau faiblement sodique avec peu de danger d’alcalinisation des sols ;
S2 : 10 < SAR < 18 : eau moyennement sodique provoque un danger probable ;
S3 : 18 < SAR < 26 : eau fortement sodique, provoque un danger d’alcalinisation, il faut un
drainage ou lessivage ;
S4 : SAR > 26 : eau très fortement sodique, présente un danger très fort, ne peut servir à
l’irrigation.
SAR = [1+8.4-pHC ]
Avec :
pHC = p (K’2 – K’C ) + p (Ca++ +Mg++) + p ALK
47
Chapitre III : Matériels et Méthodes
III.4.7.3 Classification des eaux d’irrigation sur la base du SSP (Pourcentage en Sodium)
Le Na% est donnée par la formule suivante :
Na % = x 100
Si
• Mauvaise (C4S3 – C4S4) : Cette eau ne convient généralement pas à l’irrigation, mais peut être
utilisée sous certaines conditions : sols très perméables, bon lessivage, plantes très tolérantes
au sel (choux, betterave…) ( Chendri et Cherfi 2007)
48
Chapitre III : Matériels et Méthodes
49
Chapitre III : Matériels et Méthodes
III.5 Conclusion
A l’issue de ce chapitre nous pouvons dire qu’un mauvais dosage ou une mauvaise conservation
des échantillons peuvent fausser les résultats, donc la manipulation nécessite une
minutieuse attention.
Les analyses faites au laboratoire ont été effectué par les méthodes volumétriques et
spectrophotométriques pour les paramètres physico-chimiques et la méthode par filtration sur
membrane et ensemencement dans la masse pour les paramètres bactériologiques.
L’utilisation du logiciel diagramme a permis la détermination des différents faciès chimiques
ainsi que les relations entre les éléments chimiques par un suivi de l’évolution des processus de
minéralisation pour les 8 puits.
50
Chapitre IV
Chapitre IV Résultat et Discussions
IV.1. Introduction
Les analyses ont pour but d’évaluer la qualité physico-chimique et microbiologique
des eaux souterraine. La composition minérale des eaux dépend généralement de la nature
géologique des terrains traversés.
En ce qui concerne les eaux étudiées, les analyses ont permis de révéler les résultats
ci -dessous qui seront comparés aux normes Algérienne de potabilité des eaux de
consommations, et aussi pour l’utiliser dans l’irrigation.
P1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
51
Chapitre IV Résultat et Discussions
Température
La température de l'eau est un paramètre essentiel, elle permet d’identifier la profondeur,
et l’origine des eaux souterraine. Elle permet également de corriger les paramètres
d'analyse dont les valeurs sont liées à la température (conductivité notamment).
Les valeurs de températures mesurées in-situ sont variés entre (19,4 - 19,9°C) pour
tous les puits. Les valeurs de la température sont dans la norme algérienne recommandée.
20,5
in situ Labo.
20
19,5
Températeur (◦C)
19
18,5
18
17,5
17
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
Puits
52
Chapitre IV Résultat et Discussions
Potentiel D'hydrogène
Le pH conditionne un grand nombre d’équilibres physico-chimiques. Il intervient
avec d’autres paramètres comme la dureté, l’anhydride carbonique, l’alcalinité et la
température.
Le pH des eaux naturelles est lié à la nature des terrains traversés il est contrôlé par le
teneur en CO2. La mesure du pH a été effectué in-situ au moyen d’un multi paramètre.
L’ensemble des huit puits concernés ont un pH dans la norme, les valeurs sont variées
entre 7,09 et 7,97 (mesure in situ), et entre 6,82 et 7,43 (mesure au laboratoire) comme le
montre la figure ci-dessous.
8
7,8 in situ Labo.
7,6
7,4
7,2
pH
7
6,8
6,6
6,4
6,2
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
puits
Conductivité Electrique
La conductivité électrique (mesurée en micro-Siemens par centimètre) de l’eau donne
une indication sur la minéralisation globale de cette eau. Plus l’eau est minéralisée plus il
y a d’ions et par conséquent plus le passage du courant sera important et la conductivité
élevée.
La conductivité d’une eau devant servir à la consommation humaine ne doit pas
dépasser 2800 µ S/cm à 25 °C selon la norme algérienne.
L’analyse des conductivités électriques des eaux souterraines des puits indique que
deux puits (P5 et P7) ont des valeurs dépassant la norme Algérienne indiquant une
minéralisation des eaux probablement due :
A la nature des roches traversées et des minéraux rencontrés au cours de
l'infiltration;
53
Chapitre IV Résultat et Discussions
in situ Labo.
4000
3500
CE (µS/cm )
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Oxygène dissous
L’oxygène dissous est un indicateur de pollution, leur faible teneur indique une
contamination ou une pollution organique.
Les variations d’oxygène dissous se présentent une relation avec plusieurs facteurs,
principalement la température et la salinité et l’activité biologique.
Une faible concentration favorise le développement des algues et des parasites, ces
derniers sont responsables de la présence des substances toxiques.
54
Chapitre IV Résultat et Discussions
Figure n° 13 : variation de l’oxygène dissous (in situ-au laboratoire) dans les 8 puits
(Avr. 2016)
D’après la (figures : 15), les valeurs observées de l’oxygène dissous varie entre 1,2 à
2.5 mg /l pour tout les puits, cela montre que les valeurs de l’oxygène dissous sont faible
(inferieure à 5mg/l valeur minimale acceptable) ce qui s’explique par la présence d’une
activité biologique (Pollution organique).
Salinité
La salinité correspond à la quantité des sels dissous, telle que la dissolution du
chlorure de sodium (NaCl) et du chlorure de magnésium MgCl2.
Les valeurs de la salinité fluctuent Entre 0,8 à 1,2 %. Les valeurs des différents
échantillons sont faibles et ils sont conformes aux normes.
55
Chapitre IV Résultat et Discussions
1,6
Salinité (mg/l)
Avr 2016.
1,4
1,2
0,8
0,6
0,4
0,2
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Turbidité
La turbidité traduit la présence des particules en suspension dans l'eau (débris
organiques, argiles, organismes microscopiques...etc.).
Les valeurs de la turbidité des eaux des puits étudiées sont dans la norme algérienne
(≤ 5 NTU), Elles sont variées entre 0.304 NTU (mesure d’Avril 2016 aux puits P3 et P7) et
1.86 NTU (mesure de février 2016, au puits P2), cela indique que les eaux sont claires.
5
4,5 Févr. 2016 Avr. 2016
Turbidité (NTU)
4
3,5
3
2,5
2
1,5
1
0,5
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
56
Chapitre IV Résultat et Discussions
Tableau 18. Classification des eaux selon leurs duretés dans les 8 puits
(févr. 2016- Avr. 2016)
T.H (en °F) 0-7 7-14 14-22
22-32 32-54 >54
Qualification Très douce Douce Assez Dure Très dure
de l’eau Modérément douce
douce
campagnes Févr. Avr. Févr. Avr. Févr. Avr. Févr. Avr. Févr. Avr. Févr. Avr.
2016 2016 2016 2016 2016 2016 2016 2016 2016 2016 2016 2016
P1
P2
P3
P4
P5
P6
P7
P8
Usage Bonne Potabilité Potabilité passable Potabilité médiocre à
Domestique mauvaise
57
Chapitre IV Résultat et Discussions
300
Févr. 2016 Avr. 2016
TH (◦F) 250
200
150
100
50
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Figure n° 16 : Variation de titre Hydrotimétrique (TH) dans les 8 puits (Févr.2016- Avr. 2016)
Calcium
Le calcium est présent dans les roches cristallines et les roches sédimentaires. Ils
sont très solubles et sont donc largement représentés dans la plupart des eaux. Une eau à
forte concentration de calcaire peu poser des problèmes à la santé des consommateurs,
endommager les canalisations et porte des désagréments pour certaines utilisations.
300
calcium (Ca2+ )
200
150
100
50
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Figure n°17 : Variation de Calcium dans les 8 puits (Févr. 2016- Avr. 2016)
Les données indiquées ci-dessus montrent que les sept puits (P1, P2, P3, P4 ,P5 , P6
et P8) ont une concentration en calciums corresponde aux norme algérienne (200 mg/l), et
58
Chapitre IV Résultat et Discussions
le puit restant indique des teneurs dépassant largement la norme avec un maximum de
222,36 mg/l au niveau du puits P 8, pour les eaux de 1ere campagne.et varie entre 136-
264mg/l (P7 montre la plus grande valeur qui dépassant la norme)
On remarque que les concentrations de la deuxième campagne(Avr.2016) sont
supérieure aux valeurs de la première campagne (Févr.2016), cette augmentions due au
lessivage des sols et terrains agricole.
Magnésium
Leurs origines sont naturelles (dissolution des roches magnésites basaltes, argiles) ou
industrielle (industrie de la potasse de cellulose, brasserie). La dureté manganésienne de
l'eau représente ordinairement le tiers de la dureté totale. Le magnésium en excès donne
une saveur amère à l’eau. Le magnésium est toléré jusqu’à 150 mg/ l.
180
120
100
80
60
40
20
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Figure n° 18 : Variation de Magnésium dans les 8 puits (févr. 2016- Avr. 2016)
Bien que le puit P6 montre la concentration la plus élevée avec une concentration de
160.58 mg/l de magnésium, les valeurs enregistrées aux autres puits sont conforme aux
59
Chapitre IV Résultat et Discussions
normes recommandées pour une eau potable dans la 2éme campagne (Avr2016), mais le puit
P4 indique la valeur la plus élevée (100,845) dans la 1ere campagne (Févr.2016)
On remarque que les concentrations de la deuxième campagne(Avr.2016) sont
supérieure aux valeurs de première campagne (Févr.2016), cette augmentions due au
lessivage des sols.
Sodium
C'est un métal alcalin. Son origine peut être naturelle (mer, terrain salé) ou
industrielle (potasse, industrie pétrolière). Les eaux très riches en sodium deviennent
saumâtres, prennent un goût désagréable et ne peuvent pas être consommées.
La quantité maximale admissible d’ion sodium d’une eau potable est de 200 mg/l.
300
200
150
100
50
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Figure n°19 : Variation de Sodium dans les 8 puits (févr. 2016- Avr. 2016)
Les données indiquées ci-dessus montrent que seulement les 7 puits (P1, P2, P3, P5, P6, P7,
P8) ont une concentration en sodium conforme aux normes recommandées (<200 mg/l).
60
Chapitre IV Résultat et Discussions
À ceux-ci, on peut ajouter le puits P4 qui montre une légère augmentation en ions
sodiums (Févr.2016).
Potassium
C’est un métal alcalin, étroitement rattaché au sodium à tel point, qu’il est rarement
analysé comme un constituant à part dans les analyses de l’eau. Sa présence est moins
répandue dans la nature .
La teneur en potassium autorisée pour les eaux de boisson selon les normes est
seulement de 12 mg/l.
3,5
Potassium (K+)
2,5
1,5
0,5
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Figure N°20 : Variation de Potassiums dans les 8 puits (févr. 2016- Avr. 2016)
Dans l’ensemble des puits, la concentration en Potassiums est conforme à la norme dans
les deux campagnes.
61
Chapitre IV Résultat et Discussions
On remarque aussi que les valeur de la 2eme campagne sont supérieure à les valeure de la
1ere Campagne.
Chlorures
Les Chlorures sont généralement très répandus dans la nature, sous forme de sels de
sodium (NaCl) de potassium (KCl) et de calcium (CaCl2), les chlorures sont très mobiles.
La présence de chlorures dans les eaux naturelles peut être attribuée à la nature des
terrains traversés, à la pollution provenant des rejets urbains et industrielles, à la
pollution par la lixiviation des décharges . Le chlorure ne doit pas dépasser les 500 mg/l
dans les eaux de boisson.
800
Chlorures (Cl-)
600
500
400
300
200
100
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Figure n° 21 : Variation de chlorure dans les 8 puits (févr. 2016- Avr. 2016)
Plus de la moitié des puits présentent une teneur normale en chlorures, soit cinq puits
en tout. La plus faible concentration est au niveau du puits P7. Parmi les trois puits
présentant une valeur élevée par rapport à la norme, le puits 7 est hyper chloruré avec une
concentration avoisine de 756.15 mg/l.
62
Chapitre IV Résultat et Discussions
Bicarbonate
350
Alcalinité (HCO3-) Févr. 2016 Avr. 2016
300
250
200
150
100
50
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Figure n°22 : Variation de l’Alcalinité dans les 8 puits (Févr. 2016- Avr. 2016)
Sulfates
Les eaux naturelles contiennent des ions de sulfates en quantités variables. Leur
présence dans l’eau résultat de la solubilité des minéraux dans le sol de certaines roches
(gypses) et de l’oxydation des sulfates métalliques.
63
Chapitre IV Résultat et Discussions
1000
900
Sulfates (SO4-)
Avr. 2016
800
700
600
500
400
300
200
100
1
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Sept puits contiennent une quantité en sulfates supérieure à la norme (valeur maximale
recommandée de 400 mg/l), tandis que le puits (P8) indique une teneur de 388 mg/l.
Les teneurs élevées en sulfates sont probablement due à l’origine géologique
(dissolution des roches évaporitique), les rejets urbain peuvent aussi contribuer à
l’augmentation des concentrations des sulfates dans les eaux souterraines.
Nitrates
Toutes les formes d’azote (azote organique, ammoniaque, nitrites, etc.) sont
susceptibles d’être à l’origine des nitrates par un processus d’oxydation biologique. Dans
les eaux naturelles non polluées, le taux de nitrates est très variable suivant la saison et
l’origine des eaux ; il peut varier de 1 à 15 mg/L et une concentration de 2 ou 3 mg/L
peut être considérée comme normale.
64
Chapitre IV Résultat et Discussions
10
Nitrates (NO3-) 9 Avr. 2016
8
7
6
5
4
3
2
1
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
D’après les résultats obtenus, une variation remarquable existe entre les valeurs des
nitrates pour les eaux des puits analysés, cette variation est due principalement au
lessivage des sols agricoles par les eaux de précipitation et d’irrigation. Et aussi les rejets
domestiques locale (fosse septique)
A la fin, les valeurs des nitrates restent dans la norme algérienne recommandée.
Nitrites
Les nitrites sont considérés comme étant des ions intermédiaires entre les nitrates et
l’azote ammoniacal, ce qui explique les faibles concentrations rencontrées en milieu
aquatique. Les valeurs mesurées sont variées entre 0,022 à 0,603mg /l. Ces valeurs restent
acceptables comparées aux normes exigées par l’OMS et par le gouvernement Algérien, à
l’exception des puits P4 et P8 qui montrent des teneurs élevés (0.37 et 0.603 mg/l).
Les teneurs des nitrites est due principalement à l’infiltration des eaux usée
domestique des fausse septiques, et au lessivage des terres agricoles.
65
Chapitre IV Résultat et Discussions
0,7
Avr. 2016
Nitrites (NO2-)
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
Ammonium
Les concentrations en ammonium fournissent des informations sur la pollution des
eaux suite au déversement des eaux usées ménagères ou à l’érosion et lessivage des sols
agricoles.
Les valeurs d’ammonium ne dépassent pas la norme 0.5 mg/l, la plus forte valeur
observée est de 0.192mg/l au puit n°8, et la faible valeur est de 0 mg/l au puit N°2 et 6
0,25
Ammonium (NH4+)
Avr. 2016
0,2
0,15
0,1
0,05
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
+
Figure n°26 : Variation de l’Ammonium (NH4 ) (Avr.2016)
66
Chapitre IV Résultat et Discussions
Phosphate
Les phosphates peuvent se trouver sous différentes formes oxydées, méta HPO3,
pyro H4P2O7 et ortho H3PO4 en milieux aqueux. Les formes méta et pyro tendent vers
la forme ortho pour des pH de 5 à 8. Les réactions chimiques entre les différentes
formes des phosphates sont données par :
Les fortes concentrations sont observées aux puit n°4 (1.189 mg/l en PO43-)
1,4
Avr. 2016
1,2
Phosphates (PO4-)
0,8
0,6
0,4
0,2
0
P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8 Puits
3-
Figure n°27 : Variation de phosphate (PO4 ) (Avr.2016)
rejets d’eaux résiduaires, en premier lieu des déjections humaines, des matières
organiques en décomposition, des lessives
activités agricoles : "pertes" d’engrais phosphatés utilisés en agriculture.
67
Chapitre IV Résultat et Discussions
coliformes totaux coliformes fécaux Streptocoques fécaux Streptocoques totaux Germes totaux
Paramètres
(colonies/100 ml) (colonies/100 ml) (colonies/100 ml) (colonies/100 ml) (colonies/1 ml)
Normes 00 0 0 0
Algériennes 10
P1 02 02 2 ˃ 240 0
P2 - - - - -
P3 - - - - -
P4 12 12 12 ˃ 240 0
P5 24 05 05 ˃ 240 0
P6 - - - - -
P7 24 24 24 ˃ 240 0
P8 - - - - -
Germes totaux
Le dénombrement des germes totaux est considéré comme un type d'indicateurs
beaucoup plus général, vis-à-vis de toute pollution microbiologique; celui-ci détermine la
totalité de la charge bactérienne. La stabilité des dénombrements bactériens est donc un
bon signe de protection (Sari, 2014). Les échantillons analysés répondent aux normes dont
la valeur ne doit pas dépasser 10 colonies dans 1ml d’eau,
Ces germes n’ont pas d’effets directs sur la santé, mais sont des indicateurs qui
révèlent la présence possible d’une contamination bactériologique. Leur absence est un
signe d’efficacité de la filtration naturelle.
Coliforme totaux
On note la présence des coliformes totaux dans les échantillons analysés où le
nombre de colonies est passé de 2 dans le puit(P1)
12/100ml dans le puit (P2) , celles de (P5) et(P7) présente des valeurs de 24
colonies/100ml indiquant la présence de micro-organismes dans les eaux.
Les coliformes totaux se trouvent généralement dans la nature associés à la matière
organique en décomposition. Pour qu'une eau soit considérée potable, la norme
algérienne pour les eaux de sources recommande une absence totale de colonies dans 100
ml.
68
Chapitre IV Résultat et Discussions
Streptocoques fécaux
La même exigence pour les coliformes fécaux est portée sur les
Streptocoques fécaux.
Les échantillons analysés présentent des valeurs inférieur ou égale à 2 colonies par
100ml qui donne une indication d'une pollution fécale d’origine anthropique. Ils
témoignent d’une contamination fécale ancienne tandis que les coliformes fécaux
témoignent d’une contamination d’origine fécale récente.
69
Chapitre IV Résultat et Discussions
composition des eaux naturelles. On les détermine par le calcul des quantités en réaction
(conversion des concentrations en méq/l), et en tenant compte de la classification des ions
(formule ionique). Pour identifier correctement les faciès hydrochimiques et pour donner
une indication des aspects qualitatifs de l'eau de sources, la représentation graphique des
résultats d'analyse est un outil incontournable (DEBIECHE, 2002). Pour atteindre cet
objectif, les données hydro chimiques ont été traitées par le diagramme Piper, le
diagramme de Schoeler-Berkaloff et la classification de Stabler par utilisation du logiciel
diagrammes (Michel, 2013).
.
IV.4.1.Diagramme de Piper
D’après le positionnement des points sur le diagramme de Piper (figure 28), il en
ressort que les eaux des huit puits font apparaitre plusieurs familles de faciès
hydrochimiques basée sur les proportions des cations et des anions dominants.
70
Chapitre IV Résultat et Discussions
OULED BELGACEM
100 P1
P2
P3
P4
P5
3
NO
P6
p5 P7
p7
C l+
Ca
p4 P8
p6
P2P1
+M
4+
p3
p8
SO
g
0 0
10
0
0
0
10
0
3
CO
Na
SO
Mg
3+
+K
4
p6
CO
p3p4
p6P1
P2
p5 P2p8 p5
p7p4
P1 p8
p3 p7
100
0
0
0
10
10
0
100 0 0 100
Ca Cl+NO3
Figure n° 28: Représentation des résultats d’analyse sur le diagramme de Piper (Avr.2016)
La projection des résultats des analyses chimiques sur le diagramme de Piper a fait
apparaître les principaux familles de faciès des puits étudiées à savoir (figure n°28) : le
chlorurée et sulfatée calcique et magnésienne pour les eaux des puits.
Cependant, le diagramme de piper présente l’inconvénient de ne pas séparer les
chlorures et les nitrates, le pole chloruré étant représenté par la somme des chlorures et des
nitrates.
71
Chapitre IV Résultat et Discussions
100
100
100 puite 1
100
100 100 puite2
1 1 puite3
10 puite4
10 puite5
10
10 puite6
10 puite7
10 10
puite8
0,1 0,1
1
1
1
1
1
1 1
0,01 0,01
0,1
0,1
0,1
0,1
0,1
0,03 0,02 0,1 0,1
0,03
0,04 0,05 0,07 0,07
0,001 0,001
72
Chapitre IV Résultat et Discussions
Puits P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
I.C.A 0.4 0.41 0.08 0.38 0.59 0.28 0.59 0.22
Lors de la deuxième campagne, les IEB sont positifs, ce qui indique un échange
d’ions (Na+ et K+) de l’eau par les ions (Ca2+, Mg2+) des roches.
Ce rapport est positif quand la teneur en sodium et en potassium est faible. En
d'autres termes quand l'eau a été faiblement en contact avec des minéraux capables de
céder facilement ces cations interchangeables. Ce rapport est négatif quand la teneur en
sodium et en potassium est élevée, c'est-à-dire que l'eau a été fortement en contact avec
des minéraux capables de céder facilement ces cations interchangeables (Abderamane,
2012).
Les variations des IEB (négatif à positif) peuvent être interprétés en partant du
principe que pendant la période des basses eaux les eaux sont restées longtemps en contact
avec l’encaissant alors qu’en période des hautes eaux les débits sont importants donc un
temps de séjour court (Michel, 2013).
73
Chapitre IV Résultat et Discussions
minéraux P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
Anhydrite
(CaSO4) -1,06 -1,16 -1,04 -0,8 -0,92 -1,24 -1,05 -1,25
Calcite (CaCO3) 0,8 0,34 -0,07 0 -0,08 -0,41 -0,03 -0,06
Dolomite
CaMg(CO3) 0,11 0,7 -0,31 -0,02 -0,16 -0,47 -0,1 -0,13
Gypse (CaSO4
,2H2O) -0,81 -0,92 -0,8 -0,56 -0,68 -0,99 -0,81 -1,01
Halite (NaCl) -5,77 -5,97 -5,89 -5,53 -5,49 -5,89 -5,47 -5,83
Les calculs ont montré que les minéraux carbonatés ont différents degrés de
saturation. En supposant que l’état d’équilibre se situe entre -0.5 et 0.5, la dolomite
indique une sursaturation des eaux par rapport à la matière minérale en question au
niveau de puits P2 et indique une saturation par rapport à la matière minérale en question
au niveau des puits P1,P3,P4,P5,P6,P7,P8 ;ce qui indique que la charge saline n’est pas
influencée par l’interaction eau-minéraux carbonatés ,et un saturation par rapport à la
calcite .
Les minéraux évaporitques montrent des degrés de saturation inférieure à celle des
minéraux carbonatés :
Les eaux des 8 puits présentent une sous saturation des eaux par rapport à
l’halite dont la dissolution contribue à l’acquisition de la salinité.
Les indices de saturations du gypse et de l’anhydrite indiquent une sous
saturation dans les eaux des 8 puits
IV.5.1 Salinité
Les valeurs moyennes des résultats de la conductivité électrique obtenues sont indiquées
dans le tableau n°22
74
Chapitre IV Résultat et Discussions
Compagne n° 01 Compagne n° 02
PUITS CE (µS/cm)
P 01 2490 2450
P 02 1917 1952
P 03 1943 1915
P 04 2660 2760
P 05 3170 3360
P 06 1725 1919
P 07 3280 3430
P 08 1867 1992
Les résultats montrent que les puits P2.P3.P6 et P8, présentent des valeurs accéptables,
elles sont situées entre 750 à 2250 µS/cm
Cependant les puits P1, P4. P5 et P7 sont de qualité médiocre. Durant les les deux
campagnes des mois de février et Avril 2016.
IV.5.2 Alcalinité
SAR =
Avec :
Les résultats obtenus sont présentés sous forme d’un graphe (figure 30)
75
Chapitre IV Résultat et Discussions
3,00
2,50
2,00
SAR
1,50
1,00
0,50
-
puits
P1 p2 p3 p4 p5 p6 P7 p8
SAR
L’ensemble des valeurs du SAR sont inférieures à 10, ce qui indique que les eaux des
puits sont faiblement sodiques avec peu de danger d’alcalinisation des sols.
Les valeurs du SAR et de la conductivité correspondante de chaque point d’eau sont
reportées sur un graphique semi-logarithmique (diagramme de RIVERSIDE), comme la
montre la figure ci-dessous
SAR Ajusté :
Les résultats du calcul, du SAR ajusté sont présentés dans le tableau ci-dessous.
76
Chapitre IV Résultat et Discussions
D’après les résultats du tableau, on remarque que tous les points d’eau ont un SAR
ajusté < 6, ce qui signifie qu’il n’y a pas de problème de salinité qui peut être posé par ces
eaux.
Compagne n° 01 Compagne n° 02
PUITS RSC (meq/l)
P 01 -10.47 -12.85
P 02 -6.29 -11.55
P 03 -9.05 -10.81
P 04 -12.35 -20.51
P 05 -13.1 -21.60
P 06 -5.42 -15.32
P 07 -15.22 -19.79
P 08 -5.82 -9.99
77
Chapitre IV Résultat et Discussions
Les calculs de RSC des eaux des puits donne des valeurs négatives dans les deux
campagnes donc elle désigne que ce paramètre n’a pas un effet sur la dégradation du sol.
Chlorure :
Les résultats montrent que :
- la 1ere campagne : 3 puits présentent des valeurs de bonne qualité(P2.P6.P8), et 4 puits
présentent des valeurs acceptables(P1.P3.P4.P5) et le P7 présente une valeur médiocre.
-la 2eme campagne : 4 puits présentent des valeurs acceptables (P2.P3. P6.P8) , et 2 puits
présentent des valeurs médiocres(P1.P4), et les 2 puits restant présentent des valeurs
très mauvaises (P5.P7).
78
Chapitre IV Résultat et Discussions
26 P6
P7
24 P8
S3
22
20
18
16
S2
14
12
10
6
S1
2 38 1 4 57
62
0
100 250 750 2250 5000
C1 C2 C3 C4
Conductivité en µS/cm
Figure n°31: Représentation des résultats d’analyse sur le diagramme de Reveside (Avr2016)
79
Chapitre IV Résultat et Discussions
P3 – P6
C3 S 1 25 %
IV.6. Conclusion
Les résultats d’analyse physico-chimique et bactériologique effectuée sur les eaux
souterraines des puits montrent :
- Le SAR ajusté est inférieur à 6, ce qui signifie qu’il n’y a pas de problème de
80
Chapitre IV Résultat et Discussions
salinité qui peut être posé par ces eaux sur le sol.
81
Conclusion
Générale
et
Recommandations
Conclusion générale
Conclusion générale
72
Conclusion générale
Sur le plan salinité ces eaux sont acceptables et ne posent pas de problème de pression
osmotique .C’est adire ne gênent pas l’absorption de l’eau par les racine les cultures.
L’alcalinité résiduelle positive montre que ces eaux ne posent pas de problème de dégradation
du sol car elles sont riches en cation de calcium et magnésium.
La surveillance de la qualité des eaux et la lutte contre les pollutions doivent être menées
afin de satisfaire aux normes de qualité fixée par l'état Algérien et pour garantir une eau
de bonne qualité aux citoyens.
Pour protéger ces puits contre la pollution, diverses recommandations semblent
être nécessaires:
73
Références Bibliographiques
Référence
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Tome 1.
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Année Juin
Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars. Avr. Mai. Juil. Aout. Ann.
/station .
11717 ANRH 18,74 37,05 59,73 47,85 56,15 52,1 40,76 41,06 32,25 1,91 1,68 9,59 398,9
Domaine
11510 11,14 20,85 27,04 16,65 18,38 16,53 19,37 15,16 11,96 3,62 1,39 3,04 165,17
Mosbah
mois Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars. Avr. Mai. Juin. Juil. Aout.
T mensuelle 25,73 20,99 14,66 11,13 10,17 11,2 13,7 16 20,47 26,2 29,8 30,3
T Max 29,5 27,21 17,3 14,6 13,1 14,4 16,1 19,1 23,4 30,1 32,5 34
T Min 19,9 10,3 12,1 8,32 7,1 7,3 11,9 13,1 17 21,8 26,9 27,9
Puits P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8
Balance
ionique -0,05 -2,49 -1,49 -4,98 -4,49 4,33 -2,14 -0,09
Tableau07.Résultats des analyses physico-chimiques de campagne (Avr..2016)
Norme Norme
Puits p1 p2 p3 p4 p5 p6 p7 p8 OMS Algérien
T(°C) in situ 19,7 19,9 19,8 19,8 19,4 19,7 19,4 19,7
T (°C) labo. 18,4 18,3 18,3 18,2 19 18,4 18,3 18,6 25
pH in situ 7,4 7,42 7,38 7,56 7,32 7,27 7,2 7,82
pH labo. 7,21 7,43 7,14 7,1 7,01 6,82 6,99 7,3 6,5-8,5 6,5-9
CE (μS/cm) in situ 2490 1917 1943 2660 3170 1725 3280 1867
CE (μS/cm) labo. 2450 1952 1915 2760 3360 1919 3430 1992 1500 2800
Oxygène dissous (mg/l)in situ 2,3 2,81 2,4 2,5 2,4 2,3 2,4 2,4
Oxygène dissous (mg/l) labo 1,2 1,82 1,35 1,42 1,3 1,26 1,27 1,28 5 5
Turbidité (NTU) 0,73 1,64 0,313 0,603 0,519 0,522 0,304 0,668 5 5
Salinité (℅) 1,1 1,1 0,8 1,2 1 0,8 1,4 0,8
Ca2+ (mg/l) 188 168 176 260 264 132 228 136 200 200
Mg2+ (mg/l) 90,47 95,33 66,17 135,89 142,62 160,58 144,49 74,02 150 200
Na+ (mg/l) 166 130,5 178,5 230 195,5 159 198,5 176 200 200
K+ (mg/l) 3,3 2,7 3,4 4,6 2,2 3,3 2,2 1,9 12 12
Cl- (mg/l) 431,68 345,344 302,46 574,674 730,945 342,706 756,15 347,829 250 500
SO42- (mg/l) 502,78 411,57 516,08 857,28 608,78 497,19 407,11 376,37 200 400
HCO3-(mg/l) 244 286,7 209,6 224 203,5 274,5 213,5 176,9 - -
CO3-(mg/l) 0 0 0 0 0 0 0 0
NO3- (mg/l) 4 6,06 6,43 9,44 5 4 4 5 50 50
NO2- (mg/l) 0,022 0,03 0,009 0,603 0,091 0,029 0,032 0,37 0,2
NH4-(mg/l) 0,058 0 0,002 0,114 0,062 0 0,038 0,192 0,5
TH( F◦ ) 168 162 142 242 249 198 233 129 200
PO4(mg/l) 0,248 0,328 0,539 1,189 0,057 0,145 0,287 0,144
Tableau06.Résultats des analyses physico-chimiques de campagne (Févr.2016)
Norme
Puits p1 p2 p3 p4 p5 p6 p7 p8 Norme OMS Algérien
T (°C) 16,7 16,9 16,8 15,8 16,4 16,7 16,4 16,7 25 25
pH labo. 7,21 7,43 7,14 7,1 7,01 6,82 6,99 7,3 6,5-8,5 6,5-9
CE (μS/cm) 2490 1917 1943 2660 2670 1725 3280 1867 1500 2800
Oxygène dissous (mg/l) 1,1 1,6 1,25 1,32 1,2 1,16 1,17 1,18 5 5
Turbidité (NTU) 1,1 1,98 0,7 0,97 1 0,97 0,85 1,03 5 5
Salinité (℅) 1,1 0,8 0,8 1,2 1,2 0,7 1,6 0,8
Ca2+ (mg/l) 146,8 153 134,64 150,96 197,88 122,4 222,36 122,4 200 200
Mg2+ (mg/l) 82,62 34,02 68,04 100,845 69,255 41,31 86,265 24,3 150 200
Na+ (mg/l) 219,298 184,21 194,21 236,17 217,37 174,667 238,771 219,298 200 200
K+ (mg/l) 3,058 2,464 2,829 2,901 2,002 2,862 2 1,4645 12 12
Cl- (mg/l) 302,63 219,66 264,56 385,62 388,55 213,8 527,18 236,25 250 500
HCO3-(mg/l) 224 253,5 200,5 213,5 152,5 250,1 183 140,3 - -
CO3- 0 0 0 0 0 0 0 0 - -
TH( F◦ ) 141 105 115 158 156 95 182 81
Annexe 2 : Matériels et méthodes d’analyses physico-chimiques
A. Mesure de la température, pH, conductivité électrique et turbidité
La température, le pH et la conductivité électrique ont été mesurés à l’aide d’un appareil multi-
paramètre de marque « HACH », la mesure de la turbidité a été faite à l’aide d’un turbidimètre de
la même marque « HACH ».
B. Calcium et magnésium
Principe
Le calcium est dosé avec une solution aqueuse d’E.D.T.A à pH entre 12 et 13.
Ce dosage se fait en présence du Murexide, l’E.D.T.A réagi tout d’abord avec les ions calcium
libres puis avec les ions calcium combinés avec l’indicateur coloré qui vire alors de la couleur
rouge au violet.
Réactifs
- Solution d’EDTA N/50(C10H14N2Na2O82H2O) :( 0.02N ou 0.01M)
- Solution d’hydroxyde de sodium (Na OH) 2N
- Solution d’hydroxyde d’ammonium (NH4OH) pH=10.1
- Noir d’eriochrome T
Mode opératoire :
V1 x NEDTA x F x MCa2+
Mode opératoire
- Prendre 5mld’eau à analyser
- Ajouter 2 gouttes de K2CrO4 (coloration jaunâtre)
D. Sulfate
Principe :
Les ions sulfates sont précipités et passés à l'état de sulfate de baryumen présence de
Ba Cl2.
Ba Cl2 + SO 42- BaSO4+ 2 Cl-
Appareil
Spectrophomètre UV visible de marque « HACH »
Photo 3 : Spectrophotomètre à UV
Mode opératoire
- Prendre 20 ml d'eau à analyser puis compléter à 100 ml d'eau distillée.
- Ajouter 5 ml de la solution stabilisante.
- Ajouter 2 ml de chlorure de baryum.
- Agiter énergiquement pendant 1 mn.
- Passer au spectrophotomètre = 420 nm.
Réactifs
Solution mère de sulfates à 1 g/l à partir de Na2SO4
Peser1,479 g de Na2SO4 .......................... 1000 ml d'eau distillée. Solution stabilisante :
Acide chlorhydrique (c) .......................................... 60 ml.
Ethanol ………………......................................... 200 ml.
Chlorure de sodium…………………………….....150 g.
Glycérol ...................................... 100 ml.
Eau distillée ..........................................Q.S.P. 1000 ml.
Solution de chlorure de baryum :
Chlorure de baryum .................................... 150
g. Acide chlorhydrique ................................... 5 ml.
Eau distillée ............................... Q.S.P. 1000 ml.
E. Bicarbonate
Principe :
Détermination des volumes successifs d'acide fort en solution diluée nécessaire pour
neutraliser, aux niveaux de pH = 8.3 et 4.3, le volume d'eau à analyser. La première
détermination sert à calculer le titre alcalimétrique (TA), la seconde à calculer le titre
alcalimétrique complet (TAC).
Réactifs :
- Solution d’HCL à 0.1N :
- d’HCl à 1N…………… 100ml
- H2O distillée …………… q.s.p 1000ml.
Electrode : électrode PH
Mode opératoire :
- Prendre 100ml d’eau à analyser
- Noter son PH puis titrer avec HCl à 0.1N jusqu’à obtention d’un PH de 4.3.
Expression des résultats :
VA x 61 x M HCO3-
[HCO3-] en mg/l = x 1000
PE
F. Nitrates
Principe :
En présence de salicylate de sodium, les nitrates donnent du paranitrosonylate de sodium coloré
en jaune et susceptible d'un dosage colorimétrique.
Réactifs :
- Solution de salicylate de sodium à 0.5%(renouveler toutes les 24h.).
0.5gramme de salicylate de sodium dans 100ml d’eau distillée.
- Solution d’hydroxyde de sodium 30%.
30gramme de NaOH dans 100ml d’eau distillée.
- H2SO4 concentré.
-Tartrate double de sodium et potassium Hydroxyde de sodium NaOH…………….400g.
Tartrate de sodium……………………….60g.
Eau distillée……………………………….qsp 1000ml.
- Laisser refroidir avant de compléter à 1000cc. Cette solution doit être conservée dans un
flacon de polyéthylène.
- Solution mère d’azote d’origine nitrique à 1000mg/l.
- Nitrate de potassium anhydre….0, 722g.
Eau distillée…...1000ml. Chloroforme…………………….1ml.
- Solution fille d’azote d’origine nitrique à 5mg/l.
Appareillage.
Etuve, Spectrophotomètre U.V visible de marque « HACH »
Mode opératoire :
Prendre 10ml de l’échantillon à analyser. Ajouter 2 à 3 gouttes de Na OH à 30%. Ajouter 1ml
de salicylate de sodium.
Evaporer à sec au bain marie ou à l’étuve 75-88°C.
(Ne pas surcharger ni surchauffer très longtemps) laisser refroidir. Reprendre le résidu avec
2ml. H2SO4 laisser reposer 10mn.
Ajouter 15ml d’eau distillée.
Ajouter 15ml de tartrate double de sodium et de potassium puis passer au
spectrophotomètre au 415nm.
une autre cuvette remplie par une solution étalon de Na+ ou du K+ à 10 mg/l.
Optimiser à 10 mg/l à l'aide du bouton "FINE"
Retirer la cuvette remplie par une solution étalon de "Na+" ou de "K+" à 10 mg/l et la
remplacer par une cuvette remplie d'eau distillée et vérifier si l'écran affiche zéro (0.000).
Retirer la cuvette remplie par l'eau distillée et la remplacer par une cuvette remplie par
une solution étalon de "Na+" ou de "K+" à 10 mg/l et vérifier si l'écran affiche (10).
Retirer la cuvette et la remplacer par une autre cuvette remplie d'eau distillée.
A la fin, passer aux échantillons inconnus jusqu'à ce que la valeur affichée sur l'écran soit
stable (3 essais pour chaque échantillon).
A la fin du dosage et par mise de la sécurité, il faut toujours fermer la bouteille de gaz
propane en premier lieu ensuite l'appareil et la pompe.
Expression des résultats :Le résultat est donné directement en mg/l
Appareillage:
Spectrophotomètre UV-Visible
Mode opératoire :
- Prendre 50 ml d’eau à analyser
- Attendre 10mn.
Phosphates :
Principe :
Formation en milieu acide d'un complexe avec le molybdate d'ammonium et le tartrate
double d'antimoine et de potassium. Réduction par l'acide ascorbique en un complexe coloré
en bleu qui présente deux valeurs maximales d'absorption l’une vers 700 nm, l'autre plus
importante à 880 nm.
Acide ascorbique à 10 %:
Acide ascorbique…………………………….10g.
Mode opératoire :
40 ml d'eau à analyser.
1 ml acide ascorbique
2 ml du réactif mixte.
Réactif II ( coloré ) :
- Tricitrate de sodium .................................................. 130 g.
Appareillage:
Spectrophotomètre UV-Visible
Mode opératoire :
- Prendre 40 ml d’eau à analyser
- Ajouter 4 ml du réactif I
Matériel
- Rampe de filtration
- Pompe à vide un flacon aspirateur
- Boite de pétri
- Membrane filtrante (pore 0.45um)
- Pince
- Bec benzène
- Gélose Endo
- Gelose TSI
Méthode
- Flamber la surface supérieure de la rampe de filtration ainsi que la plaque
poreuse (en ouvrant le robinet pour aspirer la flamme) et le réservoir.
- Laisser refroidir
- Prélever une membrane de son emballage à l’aide de pince stérile (flambée et
refroidie).
- La poser sur la plaque poreuse de la rampe de filtration
- Agiter soigneusement le flacon a analysé.
- Verser stérilement 100ml d’eau
- Ouvrir le robinet pour laisser l’eau s’écouler.
- Dès que la membrane parait sèche enlever le réservoir et prélever la membrane avec une
pince stérile en la saisissant par son extrême bord.
- Déposer la membrane sur le milieu sélectif (gélose Endo) en prêtant attention à
ne pas piéger de bulles d’air.
- Incuber à 37°C les boites pétries pour les coliformes totaux et 44°C pour les
coliformes fécaux, le couvercle vers le bas.
- La lecture se fait après 24h d’incubation. Toutes les colonnes suspectes lactose
positif sont comptées puis repiquer sur le milieu TSI pour confirmer.
- L’utilisation du lactose et le dégagement de gaz caractère principale des
coliformes.
Expression des résultats
Le résultat est donné en nombre de germe par 100ml
B. Streptocoques fécaux
Matériel
- Rampe filtrante
- Pompe à vide
- Flacon aspirateur
- Boite pétri
Méthode
- Placer le filtre sur la membrane
- Déverser dans l’entonnoir graduer (placer sur la rompe) 100ml d’eau à analyser
- Mettre en marche la pompe à vide pour vider l’eau
- Retirer le filtre et les disposer dans la boite pétrie
Après filtration, les membranes sont déposées sur le milieu puis incubé à 37°C
pendant 48h.
Les colonies roses à marrons avec un diamètre de 0.5mm à 2mm seraient celles des
streptocoques fécaux.
Toutes ces colonies sont comptées puis consignées sur un registre
Expression des résultats
Les résultats sont donnés en nombre de germe par 100ml.
.
C. Germe totaux
Elle consiste en une estimation du nombre total des germes présents dans l’eau
Matériel
- Gélose TGEA( Gélosetryptone glucose Agar)
- Boites de pétri.
- Eau distillée stérile en tube de 9ml.
- Bain marie.
- Pipette graduée
Consigne
- Utiliser un échantillon témoin dans le but de contrôler la gélose
- Pour chaque échantillons utiliser 2ou 3 boites
- La moyenne des résultats obtenus représentera le résultat de notre travail
- Dans notre cas nous avons utilisé 2 boites
Méthode
- Prélever 1ml d’eau a analysé à l’aide d’une pipette graduée
- Les disposer par goutte dans la boite pétrie (20gouttes) par boite
- Ajouter 15ml de la gélose TGEA
- Agiter sous forme de 8 (circulaire)
- Mettre dans l’incubateur à 37°C.
- Lire les résultats après 48h
Remarque
Les boites sont incubées à l’envers pour éviter une déshydratation de la gélose. La lecture
se faire après 48h à une température de 37°C.
Remarque
Les pipettes sont utilisées par échantillon (une pipette pour un échantillon précis). Pas
d’échantillon pour la boite témoin.
Photo 5 : boites de pétrie Photo 6 : Rampe filtrante et bec benzène
Photo 7 : Etuve