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Isolation thermique

L'isolation thermique sert à désigner la totalité des


méthodes utilisées pour limiter les transferts de chaleur
entre un milieu chaud et un milieu froid.

L'isolation thermique sert à désigner la totalité des méthodes


utilisées pour limiter les transferts de chaleur entre un milieu
chaud et un milieu froid. On retrouve de l'isolation thermique
dans :

 le bâtiment (diminution des besoins énergétiques des


habitations)  ;
 l'industrie (protection contre de grandes sources de chaleur)
;
 l'automobile

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La loi de Fourier donne la propagation de la chaleur selon un axe x :

Où :

  est le flux de chaleur, en W/m2 ;


 λ est la conductivité thermique du matériau traversé par le flux de chaleur, en
W/m/K ;
 dT est la variation de température de chaque coté de ce matériau, en kelvin ;
 dx est la l'épaisseur du matériau traversé par ce flux de chaleur, en mètre.

Le paramètre propre au matériau servant à limiter les échanges de chaleur est


la conductivité thermique

<h< h2="">

L'isolation dans le bâtiment est un point important de la thermique du bâtiment.


L'isolation sert à dimininuer les échanges de chaleur entre l'intérieur du bâtiment et
l'environnement extérieur, et ainsi diminuer les besoins de chauffage et , le cas
échéant, de climatisation. Cette isolation doit être pensée suivant les contraintes
climatiques du lieu où se situe le bâtiment. L'isolation thermique est le principe de
base de la maison passive. Elle emprisonne la chaleur à l'intérieur en hiver et garde la
maison fraîche en été.

La lutte contre le gaspillage d'énergie passe par l'isolation thermique des bâtiments
chauffés, elle fait l'objet d'une réglementation précise datant de plus d'une trentaine
d'années. L'isolation des nouveaux logements est obligatoire mais c'est aussi un
moyen efficace de diminuer les dépenses de chauffage et de climatisation (elle
fonctionne aussi en été !) tout en perfectionnant le confort. Elle est encouragée par
exemple par des programmes de type Isolto.

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On considère généralement une maison comme un récipient percé de différentes


sortes de trous :

 portes et fenêtres,
 ventilation,
 combles plafonds,
 murs extérieurs.

On aura par conséquent intérêt à colmater simultanément et de façon équilibrée


chaque sorte de trou. Cependant une sur-isolation peut ne pas s'avérer rentable, tant
par le coût des matériaux supplémentaires que par la place occupée par l'isolation.

Les sources d'évasion de chaleur


En climat tempéré, la première source de déperdition thermique des maisons est la toiture
(jusqu'à 30%, ou alors plus). La fonte de la neige sur les toitures montre ici les défauts
d'isolation entre maisons, se traduisant par un gaspillage d'énergie et des dépenses accrues,
mais aussi des impacts sur l'Environnement (Effet de serre, ou risque et déchets nucléaires).
En l'absence de neige, une thermographie rend visible ces pertes de calories

Les sources de déperdition de chaleur sont les suivantes[1] :

 le toit 30 %  les fenêtres et portes


 les murs extérieurs extérieures 13%
25 %  le plancher 7%
 le renouvellement  les ponts thermiques 5%
d'air 20 %

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Malgré son épaisseur rassurante, un mur de pierre de 70 cm d'épaisseur est équivalent
à 1 centimètre de laine de verre sur le plan de l'isolation thermique, la conductivité
thermique de la pierre étant bien plus élevée que celle de l'air emprisonné entre les
fibres de verre. Un mur non isolé est froid et facilitera la condensation de la vapeur
d'eau, par conséquent le développement de moisissures.

Les méthodes d'isolation des murs

Il existe 3 principes pour réaliser l'isolation thermique d'un mur, ils changent par
l'usage projeté de l'habitation :

 1. l'isolation intérieure et les cloisons de doublage. Cette solution, la plus commune,


est aussi la plus facile à mettre en œuvre.

L'isolation intérieure sera choisie pour les cas de rénovations dans les appartements
(car il est complexe d'intervenir sur l'extérieur du bâtiment) et pour les résidences
secondaires. Dans ce dernier cas, l'occupation intermittente ne permet pas de chauffer
durablement la masse thermique des murs. L'isolation intérieure laisse par conséquent
le mur hors de la zone isolée et permet une montée en chauffe rapide adaptée à un
usage temporaire.
Elle a l'avantage (qui est aussi un inconvénient occasionnellemen) de ne pas présenter
d'inertie thermique. La contrepartie de l'isolation intérieure est une réduction de
l'espace intérieur et la présence de nombreux ponts thermiques restant à traiter. La
qualité d'une isolation intérieure peut diminuer avec le temps (tassement des laines
derrière les plaques de plâtre, trous de souris dans le polystyrène, etc.. )

 2. l'isolation extérieure et les bardages. Cette solution, fréquemment plus couteuse


nécessite le plus souvent une épaisseur d'isolant plus faible.

L'isolation extérieure est plus adaptée à l'isolation des résidences principales. Elle sert
à conserver la masse thermique du mur au sein de l'enveloppe isolée. L'habitation,
chauffée en continu, monte en température lentement dans toute sa masse mais se
refroidit faiblement quand elle est inoccupée.
L'isolation extérieure est par contre complexe à mettre en œuvre sur certains édifices
anciens (pierre apparente, façades ouvragées) et nécessite presque toujours
l'intervention de professionnels qualifiés. On choisira cette dernière solution si les
dépenses de chauffage sont importantes car l'isolation obtenue est forte. Une isolation
extérieure est intéressante car elle n'empiète pas sur le domaine habitable. Son
épaisseur, par conséquent son efficacité, ne peut guère dépasser 15 cm mais elle
supprime aisément les ponts thermiques (abouts de planchers, ... ) sauf au niveau des
fondations. Une épaisseur de 10 cm d'un isolant extérieur équivaut à 20 à 25 cm du
même isolant intérieur. On l'utilise essentiellement en rénovation.

 3. L'isolation intégrée au matériau porteur. Cette solution utilise des matériaux qui
intègrent un isolant dans leur structure : béton cellulaire, brique de chanvre, brique de
terre cuite avec âme isolante... ).

L'isolation intégrée est le plus souvent utilisée en construction neuve. Cette solution
est performante et durable. Le coût d'un mur monolithe de béton cellulaire ou de
briques monomur est sensiblement le même que celui d'un parpaing additionné d'un
isolant et d'une plaque de plâtre

<h< h3="">

Par plancher on entend le sol sur lequel on circule : dalle en béton, ou plancher


sur solives. Le plafond d'un niveau correspond bien entendu au plancher de l'étage
supérieur. L'isolation thermique des planchers est importante pour le confort (en
gardant les pieds au chaud) et pour l'économie d'énergie dans le cas d'une dalle
chauffante.

L'isolation des planchers combat deux causes de déperditions thermiques :

 pertes vers l'étage inférieur non chauffé (sous-sol, vide sanitaire, terre-plein... ),


 pertes par ponts thermiques (voir cette section).

Du fait que l'air chaud a tendance à s'accumuler au plafond et que la différence de


température entre sous-sol et volume habitable est moindre en hiver qu'entre
l'extérieur et volume habitable, l'épaisseur de l'isolation indispensable est plus faible
(de l'ordre de 6 cm en plancher comparé à 10 à 20 cm dans les combles).

Pour isoler un plancher on peut :

 soit isoler la sous-face de ce dernier en fixant des panneaux isolants au plafond du


niveau inférieur ou en utilisant une dalle avec hourdis isolants,
 soit réaliser une chape isolante (béton avec granulats isolants), une dalle flottante
sur polystyrène expansé à haute densité (cas de la dalle chauffante), un plancher
sur lambourdes scindées par de la laine de verre…

<h< h3="">

Comme l'air chaud monte par convection, la température est plus élevée au plafond et
il est par conséquent logique de placer une couche d'isolant plus épaisse dans les
combles que sur les murs. Sous le toit les entrées d'air doivent être plus
particulièrement traitées car il n'y a pas d'étanchéité des murs. La couche d'isolant doit
être protégée contre les intrusions de la fouine, en fermant avec un grillage solidement
fixé l'espace entre les chevrons au niveau de la sablière.

Plusieurs solutions sont envisageables pour l'isolation sous le toit, selon la résistance
thermique souhaitée et de l'espace disponible :

 peu d'espace et isolation faible — film réfléchissant fixé sous les chevrons, coûteux
et de faible efficacité en pratique,
 peu d'espace et isolation moyenne — rouleaux de laine de verre ou de laine de
chanvre agrafés entre les chevrons, de mise en œuvre délicate car l'espacement entre
chevrons est rarement régulier,
 espace disponible et isolation forte : double épaisseur de panneaux de laine de
roche ou de verre ou encore de laine de chanvre fixés à l'intérieur d'une structure en
caissons, entre les pannes. La structure supporte aussi les plaques de plâtre, des panneaux
d'aggloméré, de la frise de pin...

L'isolation est mise en place après la pose des conduits de fumée et des fenêtres de
toit. Prévoir le passage des gaines de ventilation, des câbles de télévision, des gaines
électriques...

N. B.  : Notez qu'à laine de verre et de roche peuvent se substituer bien d'autres


matériaux plus ou moins "écologiques", soit la laine de bois, la cellulose (papier
recyclé), le lin, le chanvre, la laine de mouton, etc.

Isolation des portes et fenêtres


Les ouvertures vitrées sont les points faibles de l'isolation globale de la construction.
Limiter la surface de ces ouvertures est une solution pour diminuer les déperditions,
éviter les ouvertures au nord et côté du vent (fréquemment à l'ouest ). Cette solution
entraîne cependant une réduction de l'éclairement des pièces et une dégradation du
confort.
On choisira par conséquent plutôt les solutions suivantes :

 utiliser le double-vitrage à faible émissivité de 24 mm d'épaisseur totale minimum


(RT 2005),
 choisir des huisseries épaisses en bois ou PVC de bonne qualité,
 éviter les huisseries en aluminium ou au moins choisir les profilés avec rupture du
pont thermique,
 vérifier l'étanchéité des joints, y compris en bas de portes,
 installer des volets étanches, si envisageable au droit de la façade pour limiter les
effets du vent. Les volets roulants en PVC à double parois et caisson extérieur (dans
l'épaisseur du mur) sont une des bonnes solutions. Par contre les volets roulants à lames
aluminium double parois même injectées de mousse polyuréthane présentent une moins
bonne isolation thermique. En effet les lames aluminium facilitent les échanges thermiques
avec l'extérieur contrairement aux lames PVC.
 installer des doubles-rideaux épais devant portes et fenêtres,
 supprimer les ponts thermiques au niveau des seuils et appuis de fenêtres.
La pose de doubles-fenêtres est une excellente solution contre :

 le bruit,
 les entrées d'air (caissons de volets roulants, huisserie anciennes déformées,
difficulté de poser des joints).

Par contre la manœuvre et l'entretien des doubles-fenêtres est malaisée, leur esthétique
discutable et leur coût élevé.

La pose de survitrages est le plus souvent une solution bon marché et peu efficace
mais qui peut rendre service en rénovation.

Pour diminuer le rayonnement infrarouge pénétrant par les vitrages sud en été, il est


envisageable de coller un film réfléchissant. Cette solution est assez efficace mais
onéreuse. En plein jour, elle protège aussi des regards indiscrets (cas des rez-de-
chaussée) sinon opter pour des doubles vitrages avec les fonctions de contrôle solaire.

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La face intérieure de l'isolation (côté chaud) doit être pourvue d'un film étanche à l'air
qui remplit deux fonctions : celle de pare-vapeur et celle de coupe-vent. Ce film
étanche fonctionne par conséquent dans les deux sens :

 interdire à l'air chaud et chargé de vapeur d'eau de pénétrer dans l'isolant et d'y
provoquer de la condensation,
 empêcher le vent de s'infiltrer, au travers de l'isolation, dans le volume chauffé.

Les canalisations électriques et autres gaines qui traversent l'isolation ne doivent pas
faciliter le passage des courants d'air, il faut les immobiliser résolument, les entourer
d'isolant et les boucher aux extrémités (un morceaux de papier ou légèrement d'enduit,
aisément retirable en cas de besoin) pour éviter la circulation d'air parasite par celles-
ci entre les différentes pièces, les combles, les vides sanitaires et les pièces non
chauffées. Parfaitement, entre la finition intérieure et le pare-vapeur, on laisse un
passage technique pour l'électricité et la plomberie, ainsi, on ne troue pas le pare-
vapeur.

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La résistance thermique d'une paroi dépend de son épaisseur et aussi de la


conductivité thermique du matériau utilisé. Dans le cas d'un mur composé de
plusieurs matériaux divers, il faudra additionner les résistances thermiques de chacun
des composants. Dans la pratique c'est la couche d'isolant (ouate de
cellulose, liège, laine de verre... ) qui représente la plus grande partie de la résistance
thermique.

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 Article détaillé : isolant thermique.

La résistance thermique d'un isolant est assurée par l'air enfermé dans les bulles ou
entre les fibres du matériau (chanvre, bois, polystyrène... ). Préférer l'isolant en
panneau dont la tenue mécanique est meilleure, ou alors même l'insufflation en vrac,
technique moins couteuse et qui évite les ponts thermiques.

<h< h2="">

Les matériaux isolants à base de fibre de verre ou fibre de roche sont désagréables à
poser. Utiliser des gants, un masque à poussière, des lunettes de sécurité et une
combinaison de travail au col ainsi qu'aux poignets serrés. Essayer de ventiler le local.

L'isolation des sous-pentes peut se faire avec laine en rouleau pourvus d'un pare-
vapeur qu'on agrafe sur les chevrons. Cette solution n'est envisageable que si
l'écartement des chevrons correspond précisément à la largeur des rouleaux. En
pratique l'épaisseur d'isolant ne dépassera guère 8 cm, ce qui est insuffisant dans la
majorité des régions. Il est sans doute plus pratique d'utiliser des panneaux découpés à
l'écartement des chevrons ou de placer l'isolant en sous-face.

Vérifier que les recoins sont comblés d'isolant, si indispensable bourrer de la laine de
verre ou de roche dans les moindres trous. Condamner l'ensemble des orifices où des
rongeurs pourraient pénétrer. On peut utiliser de la mousse de polyuréthane pour
reboucher les trous ou remplir des alvéoles.

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L'isolation par l'extérieur est une solution meilleure que l'isolation intérieure. Elle
augmente l'inertie thermique de l'habitation ce qui présente un avantage important en
régime transitoire. Elle autorise qualité d'isolant égale, de ralentir les pertes de chaleur
l'hiver et de conserver la fraîcheur de la nuit dans la maison pendant l'été, .

Ses avantages sont :

 la suppression de l'ensemble des ponts thermiques des dalles de plancher, des murs
de refend et autres cloisons,
 l'utilisation de l'inertie des murs pour récupérer les apports extérieurs, les apports
ménagers, et qui deviennent avec un chauffage correct de véritables radiateurs basse
température,
 un meilleur confort thermique du fait que les murs lourds et par conséquent
conducteurs thermiques absorbent mieux la chaleur rayonnée par les occupants des lieux,
 pas de condensation dans les murs qui sont à la même température que l'air
ambiant intérieur.
 on peut utiliser la chaufferie la nuit en période hivernale seulement pour la
production ECS en coupant le chauffage deux à trois heures sans perte de température
significative ce qui simplifie la régulation dans le cas d'une chaufferie à base de pompe à
chaleur aquathermique.
 pas d'émanation de gaz nocif de polystyrène et colle dans l'air du logement, pas de
problème d'accrochage des meubles de cuisine et de salle de bain, et des tringles à
rideaux, pas d'apparition des bandes de collage.

Ses inconvénients :

 un coût légèrement plus élevé à résistance thermique égale qui s'amortit en deux
ans sur les économies du chauffage, et sur le confort qu'on ne peut pas chiffrer,
 quelques difficultés de réflexion à la conception pour l'implantation des combles et
du garage ou sous-sol,
 une technologie moins abordable pour l'autoconstructeur mais néanmoins
réalisable.

<h< h2="">

Les tuyauteries d'eau chaude doivent être isolées par mesure d'économie et celles
d'eau froide pour éviter le gel. Les écoulements (gouttières, égouts, évacuations des
eaux usées et des eaux vannes) ne doivent pas être oubliés. Pour les tuyaux de faible
diamètre (10 à 30 mm) il existe des gaines cylindriques en mousse qui se découpent
aisément et peuvent se poser sur des canalisations en place. Les robinets et autres
accessoires peuvent être emmaillotés dans de la laine de verre maintenue par un film
mince de polyéthylène et du ruban adhésif. Bien repérer avec une étiquette visible la
position et le rôle du robinet, ce peut être capital en cas de problème ou lors des
opérations de maintenance.

Les regards extérieurs abritant des vannes (voire le compteur de chantier) doivent être
isolés avec du polystyrène expansé s'ils ne sont pas suffisamment enterrés.

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On peut être tenté de doubler l'épaisseur de l'isolation des murs. Ce n'est pas une
mauvaise chose mais il faut tenir compte des points suivants :

 doubler l'épaisseur de la laine de verre coûte 2 fois plus cher et ne diminue (au
maximum) les déperditions que de moitié. Cependant, le cœfficient d'isolation thermique
(dénommé R) sera doublé. A titre d'exemple, 10 cm de laine de verre apportent un
cœfficient R de 2.5, par conséquent 2 fois 10 cm apporteront un cœfficient R de 5. Une
pose croisée des deux couches permettra aussi de limiter les déperditions.
 l'épaisseur de l'isolant intérieur est tout autant de place perdue pour l'espace
habitable : 10 cm d'isolant sur un pourtour de 40 mètres (étage de 10x10m) correspond à
4m² de surface perdue.
 pour être optimisée l'isolation doit être cohérente. Les efforts pour isoler doivent
être semblables pour les murs, les portes et fenêtres, la ventilation...

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Les ponts thermiques, sortes de courts-circuits dans l'isolation intérieure, doivent être


réduits au maximum. Pour ce faire on peut agir dès la conception en préférant un
plancher sur solives, une ferme intérieure plutôt qu'un mur de refend ou plus
simplement en construisant son mur avec un matériau isolant (béton cellulaire, brique
monomur, etc... ). Une autre solution consiste à isoler par l'extérieur avec
l'inconvénient de laisser un pont thermique au niveau des fondations.

Lors de la réalisation on pourra appliquer différentes solutions :

 détacher les murs de refend pour pouvoir insérer la couche d'isolation entre
l'extrémité du refend et le mur extérieur.
 isoler le tour de dalle avec une brique creuse ou d'une planelle en béton cellulaire.
 doubler les murs de refend avec une couche d'isolant de quelques centimètres
 poser un faux plafond isolé ou isoler les planchers en sous-face
 réaliser des dalles flottantes

Le développement de moisissures sur les parois trahit la présence de condensation,


par conséquent d'une zone froide génèrée par un pont thermique. Comme il est
complexe de traiter un pont thermique a posteriori, on peut essayer de tapisser les
murs concernés avec une couche mince d'isolant (quelques millimètres) recouverte
d'un papier peint ou d'un revêtement mural (tissus... ).

Dans un bâtiment non isolé, les ponts thermiques représentent de faibles déperditions
(en général inférieures à 20%) car les pertes globales de chaleur par les parois sont
particulièrement importantes. Par contre, quand les parois sont isolées de manière
importante, le pourcentage de déperditions causées par les ponts thermiques devient
élevé (plus de 30%) mais les déperditions globales sont particulièrement faibles. C'est
pour cette raison que dans des bâtiments à faible consommation énergétique, il est
essentiel d'avoir de très fortes résistances thermiques pour les parois et de s'assurer
d'avoir de faibles pertes de chaleur au niveau des jonctions.

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Dans une pièce isolée par une couche d'isolant et une cloison de doublage légère
(isolation intérieure), l'inertie thermique est faible et il suffit de peu de temps pour
réchauffer l'air de la pièce. Cette propriété est un avantage dans le cas d'un chauffage
programmé pièce par pièce.

Par contre, en été, le moindre rayon de soleil fera monter la température brutalement
et cette dernière baissera aussi vite qu'elle aura monté quand le soleil disparaîtra. La
sensation d'inconfort est nette.

L'utilisation d'une isolation extérieure ou de mur isolant massif en béton cellulaire ou


brique alvéolée permet d'augmenter l'inertie thermique par conséquent la réduction
des variations de température.

Inertie thermique
Quand un matériau se trouve à l'équilibre thermique, sa
température est fixe et les échanges de chaleur qu'il a avec
son environnement sont équilibrés.

Quand un matériau se trouve à l'équilibre thermique, sa


température est fixe et les échanges de chaleur (échange
par conduction, convection, rayonnement) qu'il a avec son
environnement sont équilibrés (autant de chaleur reçue de son
environnement que de chaleur cédée à cet environnement).
L'inertie thermique est la propension de ce matériau à garder
longtemps sa température d'origine quand intervient une
perturbation de cet équilibre thermique. Si la perturbation l'amène
vers une nouvelle température d'équilibre, cette inertie thermique
représente la "lenteur" avec laquelle ce nouveau point d'équilibre
est atteint.

 Si le matériau est très inerte, il atteindra cet équilibre au


bout d'un temps long.
 Si le matériau est peu inerte, il attendra cet équilibre au
bout d'un temps bref.

Le temps caractéristique en question dépend de l'inertie du


matériau mais également de l'écart entre les deux températures
d'équilibre. Globalement, plus les matériaux sont denses et plus ils
sont inertes, c'est pourquoi on parle aussi de masse thermique.

La notion d'inertie thermique est fréquemment utilisée dans le cas


du bâtiment où les températures intérieures et en particulier
extérieures fluctuent souvent et où les matériaux constitutifs de la
structure participent à la stabilité de la température intérieure.

Grandeurs pour la quantifier


On quantifie l'inertie thermique principalement par

 la diffusivité thermique D (ou a) du matériau, qui représente


sa tendance à faciliter la diffusion de la chaleur (donc plutôt
opposée à l'inertie thermique).
 l'épaisseur e du matériau reconnu

En réalité, le temps caractéristique associé à l'inertie thermique


dépend de ces deux paramètres, dans la mesure où il est de l'ordre
de e2 / D

 l'effusivité thermique, caractérise la transmission de la


chaleur au moment de la mise en contact thermique de deux
matériaux.

Effets dans le cas d'un bâtiment


Schématiquement, sur des temps d'observation donnés (journaliers,
saisonniers... ), les variations de température extérieure sont
périodiques. Grâce à l'inertie thermique du bâti, la température à
l'intérieur du bâtiment suit obligatoirement ces variations, mais
avec :

 un amortissement, qui permet d'atténuer les effets des


canicules ou des grands froids
 un déphasage, qui sert à retarder les effets (en été : le front
de chaleur pénètre dans la maison en fin de journée plutôt qu'en
matinée, etc... )

L'amortissement et le déphasage sont d'autant plus marqués que


l'inertie thermique est grande.

Résistance thermique
La résistance thermique quantifie l'opposition à un flux de
chaleur.

La résistance thermique quantifie l'opposition à un flux de chaleur.

Selon le type de transfert thermique, on a :

 la résistance thermique de conduction en conduction


thermique,
 la résistance thermique de convection en convection,
 la résistance thermique de rayonnement en rayonnement
thermique.

Elle se calcule en divisant la différence de température ΔT par le


flux (Φ ; surfacique en W/m² ou total en W) et par conséquent peut
s'exprimer par unité de surface (généralement noté R en m². K/W)
ou non (tandis quelquefois notée r en K/W).

Transfert thermique
Un transfert thermique, nommé plus couramment chaleur,
est un transfert d'énergie microscopique désordonnée. Cela
correspond en réalité à un transfert d'agitation thermique
entre particules, au gré des chocs aléatoires qui se
produisent à l'échelle microscopique.

Un transfert thermique, nommé plus couramment chaleur[1], est


un transfert d'énergie microscopique désordonnée. Cela correspond
en réalité à un transfert d'agitation thermique entre particules, au
gré des chocs aléatoires qui se produisent à l'échelle
microscopique.

L'exemple le plus courant de situation mettant en jeu un transfert


thermique est le dispositif constitué de deux corps en contact et
ayant des températures différentes. Le corps le plus chaud cède de
l'énergie sous forme de chaleur au corps le plus froid. Il y a
transfert thermique entre les deux corps. Il peut se produire des
transferts thermiques vers un dispositif dont la température reste
constante, par exemple dans le cas d'un changement
d'état physique (exemple : la fusion de la glace à 0°C sous la
pression atmosphérique).

L'étude de ces transferts s'effectue dans le cadre de la


discipline thermodynamique en s'appuyant sur les deux premiers
principes.

À la différence de la thermodynamique, la thermocinétique apporte


des informations sur le mode de transfert en situation de non
équilibre mais aussi sur les valeurs de flux de chaleur.

Historique et évolution de la terminologie


La chaleur, dans le langage commun, est fréquemment confondue
avec la notion de température. Quoique strictement différentes
d'un point de vue scientifique, les deux notions sont en effet reliées
entre elles et l'histoire même de la genèse de la thermodynamique
a quelquefois induit cette confusion.

Au XIXe siècle, la chaleur est assimilée à un fluide : le calorique. Les


progrès et les succès de la calorimétrie imposent cette théorie
jusqu'à la fin du XIXe siècle. Cette conception est en effet reprise
par Sadi Carnot : un moteur thermique ne peut fonctionner que si la
chaleur circule d'un corps dont la température est plus élevée vers
un corps dont la température est plus froide ; raisonnement
correspondant à une ressemblance avec une machine hydraulique
qui tire son énergie du passage de l'eau d'un réservoir d'altitude
élevée vers un réservoir d'altitude inférieure.

Ce n'est qu'avec l'avènement de la thermodynamique statistique


que la chaleur sera définie comme un transfert de l'agitation
thermique des particules au niveau microscopique. Un dispositif
dont les particules sont statistiquement plus agitées présentera une
température d'équilibre, définie à l'échelle macroscopique, plus
élevée. La température est par conséquent une
grandeur macroscopique qui est le reflet statistique des énergies
cinétiques des particules à l'échelle microscopique. Au cours de
chocs aléatoires, les particules les plus agitées transmettent leurs
énergies cinétiques aux particules les moins agitées. Le bilan de ces
transferts d'énergies cinétiques microscopiques correspond à la
chaleur échangée entre des dispositifs constitués de particules dont
l'agitation thermique moyenne est différente.

La température est par conséquent une fonction


d'état intensive permettant de décrire l'état d'équilibre d'un
dispositif tandis que la chaleur est un transfert d'agitation
thermique assimilable à une quantité d'énergie, associé à
l'évolution d'un dispositif entre deux états différents ou semblables
si la transformation est cyclique.

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Évolution de deux corps en contact


Transfert d'énergie d'agitation thermique par choc.

Soient deux objets A et B indéformables dans un dispositif idéalement


isolé thermiquement et mécaniquement, ayant les caractéristiques suivantes :

Objet A Objet B

Volume VA Volume VB

Température TA (TA > TB) Température TB

Masse mA Masse mB

Chaleur
Chaleur spécifique cpA
spécifique cpB

Dans ce cas le sens du transfert thermique est gouverné par la différence de


température entre les deux corps. L'expérience montre que c'est le corps chaud qui
cède de l'énergie au corps froid de manière à ce que, à l'équilibre, les températures des
deux corps soient semblables.

Conformément au premier principe de la thermodynamique, nous pouvons écrire que


l'énergie interne est égale à la somme de la chaleur et du travail :

 Les objets sont indéformables donc :

 Le dispositif est isolé donc :

Si δQA et δQB sont respectivement les énergies thermiques élémentaires échangées


entre l'objet A et l'objet B, faisant partie du dispositif isolé.

D'où : 

Le deuxième principe de la thermodynamique permet d'écrire la relation suivante liant


les entropies des objets A et B :
Nous pouvons écrire :

TA > TB

Cela veut dire que :

et par conséquent que :  règle des signes, on conclut que l'objet A cède
de la chaleur à l'objet B. L'objet le plus chaud cède par conséquent de la
chaleur à l'objet le plus froid.

Le premier principe et la chaleur


Le premier principe de la thermodynamique est un principe de conservation de
l'énergie. Il introduit la fonction d'état énergie interne U.

Au cours d'une transformation d'un dispositif thermodynamique fermé, entre


deux états I et F la variation de l'énergie interne U (F) - U (I) est due à la
somme :

 des travaux macroscopiques réalisés  , généralement le travail des forces de


pression.
 des transferts d'énergies microscopiques ou chaleurs,  .

Ce qui se traduit par : 

On en déduit par conséquent une définition formelle de la chaleur le long d'un


chemin bien défini allant de I à F :

L'intégrale curviligne donnant la possibilité le calcul du travail des forces de

pression :  , n'est pas indépendante du chemin suivi


pour aller de I vers F car le travail n'est pas une fonction d'état.

Il s'ensuit aussi que la chaleur n'est pas une fonction d'état et par conséquent
qu'elle dépend du chemin suivi. Surtout si la transformation permettant
d'amener un corps d'un état I à un état F est réalisée de deux façons
différentes, les chaleurs mises en jeu sont aussi a priori différentes.

Néanmoins dans certaines conditions expérimentales, la chaleur mise en jeu


est égale à la variation d'une fonction d'état. C'est le cas pour une
transformation d'un dispositif fermé, effectuée à volume constant : la chaleur
est égale à la variation d'énergie interne : ΔU = QV. Dans le cas d'une
transformation à pression constante la chaleur est égale à la variation
d'enthalpie : ΔH = QP. Ces deux propriétés sont mises à profit dans le domaine
de la calorimétrie effectuée dans un calorimètre fonctionnant soit à pression
constante soit à volume constant dans le cas d'une bombe calorimétrique.

Le second principe et la chaleur


Le second principe de la thermodynamique est un principe d'évolution. Il
introduit la fonction d'état entropie qui est une mesure du désordre de la
matière. La fonction entropie est définie à l'échelle macroscopique de telle
sorte que sa variation au cours de la transformation réversible d'un dispositif
correspond au rapport de la quantité de chaleur échangée avec le milieu
extérieur sur la température du dispositif :

d'où :

Et pour une transformation finie à température T constante, allant d'un état I à


un état F d'équilibre :

La chaleur est par conséquent associée à une variation d'entropie. Or, plus il y
a création d'entropie, plus la transformation est irréversible et plus le travail
utile récupéré sera faible : ceci justifie le qualificatif donné à la chaleur
d'être une dégradation qualitative de l'énergie (voir le deuxième principe de la
thermodynamique).

Exemples de calcul de chaleur mise en jeu, au cours


d'une transformation affectant un corps pur
Les grandeurs thermodynamiques associées à une quantité déterminée de
corps pur (n constant) ne dépendent que de deux variables indépendantes.

Deux fonctions d'état introduites par le premier principe sont reliées à la


chaleur sous certaines contraintes : V=cte ou P=cte.

 À volume constant on choisit la fonction d'état énergie interne.


Car à volume constant la variation de la fonction énergie interne d'un corps
pur est égale à la chaleur échangée avec le milieu extérieur.

Fonction d'état énergie interne : U (T, V)

Sa différentielle est égale à :

Si V = cte

la grandeur   est la capacité calorifique molaire à volume constant,


nommée   et qui s'exprime en J. K-1. mol-1.

La chaleur mise en jeu pour une mole est par conséquent égale à :

Pour n moles

Enfin pour une transformation isochore allant de l'état A défini par TA à un état


B défini par TB

 dépend de T. Mais si l'intervalle de T n'est pas trop grand (quelques


dizaines ou alors centaines de degrés), on peut la considérer en première
approximation comme constante.

d'où :

 À pression constante on choisit la fonction d'état enthalpie.


Car à pression constante la variation de la fonction enthalpie d'un corps pur est
égale à la chaleur échangée avec le milieu extérieur.

Fonction d'état enthalpie : H (T, P)

Sa différentielle est égale :

Si P = cte

la grandeur   est la capacité calorifique molaire à pression constante,


nommée   et qui s'exprime en J. K-1. mol-1.

La chaleur mise en jeu pour une mole est par conséquent égale à :

Pour n moles

Enfin pour une transformation isobare allant de l'état A défini par TA à un état


B défini par TB

 dépend de T. Mais si l'intervalle de T n'est pas trop grand (quelques


dizaines ou alors centaines de degrés), on peut la considérer en première
approximation comme constante.

d'où :

 Cas du changement d'état physique.


Généralement on considère le changement d'état physique effectué à l'air libre
autrement dit à pression constante (pression atmosphérique). N'importe qui
sait que la glace fond à 0°C sous la pression atmosphérique et tant qu'il y a
cœxistence de la glace et de l'eau liquide, la température reste constante. Le
changement d'état d'un corps pur s'effectue par conséquent à P = Cte et T =
Cte. La chaleur mise en jeu correspond par conséquent à une variation
d'enthalpie : ΔH puisque la pression est constante. On l'appelle
toujours chaleur latente molaire de changement d'état : L.

Les modes de transferts thermiques


Il y existe trois modes de transfert :

 Conduction : la chaleur passe d'un corps à un autre, par contact.


 Convection : un corps qui se déplace emmène avec lui, la chaleur qu'il contient. La
quantité de chaleur ainsi transportée peut être importante, surtout dans le cas
d'un changement de phase.
 Rayonnement (radiation)  : l'ensemble des corps émettent de la lumière, selon leur
température, et sont eux-mêmes chauffés par la lumière qu'ils absorbent.

Résumé des modes de transfert

Mode de
Échelle Éléments nécessaires
transfert

Contact entre deux matières, gradient de


Conduction Microscopique
température

Matière libre (possibilité de mouvement,


Convection Macroscopique fréquemment un fluide), gradient de
température

Rayonnement Aucun : peut se faire dans le vide ou la matière,


Microscopique
(radiation) quelle que soit la température (à partir de 0 K).

<h< h3="">
 Article détaillé : Conduction thermique.

Le transfert par conduction est un échange d'énergie avec contact lorsqu'il


existe un gradient de température (variation progressive de la température) au
sein d'un dispositif.

Dans un gaz ou un liquide, l'énergie se propage par contact direct


entre molécules au gré des chocs aléatoires à l'échelle microscopique. Dans
un solide ou fluide immobilisé, la vibration des atomes autour de leur position
d'équilibre dans le solide, se transmet de proche en proche.
Les cristaux disposent d'un mode de transfert thermique supplémentaire
spécifique associé aux vibrations du réseau (voir phonon).

Exemples de transfert par conduction : transfert à travers une paroi


diathermique (par exemple les ailettes de refroidissement d'un moteur ou les
radiateurs d'un chauffage central... ) au contraire de une paroi adiabatique qui
s'oppose au transfert de chaleur (par exemple, la paroi d'une bouteille
thermos).

Représentation schématique du transfert thermique par conduction.

D'une manière simple, le flux de chaleur qui passe dans un solide de manière
monodirectionnel s'exprime de la manière suivante :

 Q.  : flux de chaleur (se lit «Q point»)  ;


 K : conductibilité thermique du matériau déterminée expérimentalement (en W. m −
1
. K − 1)  ;
 Anx = Surface perpendiculaire au flux de chaleur (normal à l'axe x reconnu)  ;
 T : température (en Kelvin)  ;
 x : axe reconnu.

<h< h3="">
 Article détaillé : Convection.

Définition : transfert d'énergie qui s'accompagne de mouvement de molécules


dans un fluide (liquide ou gaz).

 Convection naturelle (ou libre)  : l'échange de chaleur est responsable du


mouvement. Le transfert thermique provoque le mouvement.
 Convection forcée : un système mécanique entraine les molécules vers le système
chauffant. Le mouvement facilite le transfert thermique.

Les lois sont particulièrement différentes dans les deux cas.

Exemples de transfert par convection : échange de chaleur dans des radiateurs


à circulation d'eau ou d'air (convection forcée), refroidissement d'une tasse de
liquide chaud en soufflant dessus (convection forcée), diffusion de l'air chaud
au-dessus d'un radiateur électrique (convection naturelle s'il n'y a pas de
soufflerie dans le radiateur).

Convection naturelle Convection forcée

Représentation schématique de la Représentation schématique de la


convection naturelle. convection forcée.

<h< h3="">

Représentation schématique du transfert thermique par radiation.


Définition : Le transfert se fait par rayonnement électromagnétique (par
exemple : infrarouge). Le transfert peut se réaliser dans le vide sans la
présence de matière. L'exemple caractéristique de ce type de transfert est le
rayonnement du soleil dans l'espace.

Exemples de transfert par rayonnement : dispositif de chauffage dit par


radiant ; le soleil.

La loi de Stefan-Boltzmann (ou loi de Stefan) sert à quantifier ces échanges.


La puissance rayonnée par un corps est donnée par la relation :

P = εSσT4

avec

 σ : constante de Stefan-Boltzmann (5, 6703.10-8 W. m-2. K-4)


 ε : émissivité, cœfficient sans unité qui vaut 1 pour un corps noir et qui est compris
entre 0 et 1 selon l'état de surface du matériau.
 S : superficie du corps ;
 T : température du corps (en kelvin).

Si le corps récepteur réfléchit certaines longueurs d'ondes ou est transparent à


d'autres, seules les longueurs d'onde absorbées contribuent à son équilibre
thermique. Si par contre le corps récepteur est un corps noir, c'est-à-dire qu'il
absorbe l'ensemble des rayonnements électromagnétiques, alors l'ensemble des
rayonnements contribuent à son équilibre thermique.

Combinaison des modes de transfert


Le transfert d'énergie par chaleur se réalise le plus souvent par une
combinaison de plusieurs modes.

A titre d'exemple, le dispositif chauffage central, combine la convection (en


général forcée) pour chauffer le fluide dans la chaudière, la conduction pour
chauffer les parois du radiateur et la convection (en général naturelle) pour
chauffer l'air autour du radiateur. Dans le cas du chauffage d'un solide par
radiation, la transmission de chaleur sera une combinaison de radiation et de
conduction. C'est le cas du verre d'une vitre chauffée par le rayonnement
solaire; le transfert étant combiné avec une convection naturelle de l'air,
derrière la vitre d'une pièce.

Quelquefois le transfert thermique s'accompagne d'un transfert de matière. Par


exemple dans le cas de l'ébullition d'un liquide, une partie du liquide subit
un changement d'état physique et le gaz ainsi créé se sépare du liquide.

<h< h2="">

<h< h3="">
Le flux thermique est la quantité d'énergie thermique qui traverse une
surface isotherme par unité de temps. Il est nommé «puissance thermique»
pour les équipements thermiques tels que les radiateurs.

Le flux s'exprime en :

 Watt : W (SI)  ;
 calorie par seconde : kcal. s-1 (unité utilisée par les thermiciens).

<h< h3="">

La densité de flux thermique (ou flux thermique surfacique) c'est le flux


thermique par unité de surface. La densité de flux thermique s'exprime en watt
par mètre carré (W. m-2).

Si la densité de flux est uniforme sur la surface reconnue :

<h< h2="">

1. ↑ S. Olivier et H. Gié, Thermodynamique, Lavoisier Tec&Doc, Paris, 1998, page


133 : «Un tel transfert d'énergie est nommé chaleur ou mieux transfert
thermique et noté Q» ; avec un appel de note de bas de page qui explique : «Le
mot chaleur est de loin le plus utilisé : c'est un héritage légué par les fondateurs
de la thermodynamique, et qui s'impose par sa simplicité. L'usage courant de
formules telles que l'eau est chaude confère au mot chaleur une ambiguïté
regrettable : on sous-entend mais aussi la chaleur est une forme d'énergie
stockée par l'eau, tandis que la chaleur n'est qu'une forme d'échange d'énergie.»

</h<></h<></h<></h<></h<></h<></h<>
</h<>
http://www.thermique-du-batiment.wikibis.com/isolation_thermique.php

http://www.thermique-du-batiment.wikibis.com/transfert_thermique.php

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