<h< h2="" style="color: rgb(0, 0, 0); font-family: "trebuchet ms", arial, tahoma, verdana,
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initial; text-decoration-color: initial;">
Où :
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La lutte contre le gaspillage d'énergie passe par l'isolation thermique des bâtiments
chauffés, elle fait l'objet d'une réglementation précise datant de plus d'une trentaine
d'années. L'isolation des nouveaux logements est obligatoire mais c'est aussi un
moyen efficace de diminuer les dépenses de chauffage et de climatisation (elle
fonctionne aussi en été !) tout en perfectionnant le confort. Elle est encouragée par
exemple par des programmes de type Isolto.
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portes et fenêtres,
ventilation,
combles plafonds,
murs extérieurs.
<h< h3="">
Malgré son épaisseur rassurante, un mur de pierre de 70 cm d'épaisseur est équivalent
à 1 centimètre de laine de verre sur le plan de l'isolation thermique, la conductivité
thermique de la pierre étant bien plus élevée que celle de l'air emprisonné entre les
fibres de verre. Un mur non isolé est froid et facilitera la condensation de la vapeur
d'eau, par conséquent le développement de moisissures.
Il existe 3 principes pour réaliser l'isolation thermique d'un mur, ils changent par
l'usage projeté de l'habitation :
L'isolation intérieure sera choisie pour les cas de rénovations dans les appartements
(car il est complexe d'intervenir sur l'extérieur du bâtiment) et pour les résidences
secondaires. Dans ce dernier cas, l'occupation intermittente ne permet pas de chauffer
durablement la masse thermique des murs. L'isolation intérieure laisse par conséquent
le mur hors de la zone isolée et permet une montée en chauffe rapide adaptée à un
usage temporaire.
Elle a l'avantage (qui est aussi un inconvénient occasionnellemen) de ne pas présenter
d'inertie thermique. La contrepartie de l'isolation intérieure est une réduction de
l'espace intérieur et la présence de nombreux ponts thermiques restant à traiter. La
qualité d'une isolation intérieure peut diminuer avec le temps (tassement des laines
derrière les plaques de plâtre, trous de souris dans le polystyrène, etc.. )
L'isolation extérieure est plus adaptée à l'isolation des résidences principales. Elle sert
à conserver la masse thermique du mur au sein de l'enveloppe isolée. L'habitation,
chauffée en continu, monte en température lentement dans toute sa masse mais se
refroidit faiblement quand elle est inoccupée.
L'isolation extérieure est par contre complexe à mettre en œuvre sur certains édifices
anciens (pierre apparente, façades ouvragées) et nécessite presque toujours
l'intervention de professionnels qualifiés. On choisira cette dernière solution si les
dépenses de chauffage sont importantes car l'isolation obtenue est forte. Une isolation
extérieure est intéressante car elle n'empiète pas sur le domaine habitable. Son
épaisseur, par conséquent son efficacité, ne peut guère dépasser 15 cm mais elle
supprime aisément les ponts thermiques (abouts de planchers, ... ) sauf au niveau des
fondations. Une épaisseur de 10 cm d'un isolant extérieur équivaut à 20 à 25 cm du
même isolant intérieur. On l'utilise essentiellement en rénovation.
3. L'isolation intégrée au matériau porteur. Cette solution utilise des matériaux qui
intègrent un isolant dans leur structure : béton cellulaire, brique de chanvre, brique de
terre cuite avec âme isolante... ).
L'isolation intégrée est le plus souvent utilisée en construction neuve. Cette solution
est performante et durable. Le coût d'un mur monolithe de béton cellulaire ou de
briques monomur est sensiblement le même que celui d'un parpaing additionné d'un
isolant et d'une plaque de plâtre
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<h< h3="">
Comme l'air chaud monte par convection, la température est plus élevée au plafond et
il est par conséquent logique de placer une couche d'isolant plus épaisse dans les
combles que sur les murs. Sous le toit les entrées d'air doivent être plus
particulièrement traitées car il n'y a pas d'étanchéité des murs. La couche d'isolant doit
être protégée contre les intrusions de la fouine, en fermant avec un grillage solidement
fixé l'espace entre les chevrons au niveau de la sablière.
Plusieurs solutions sont envisageables pour l'isolation sous le toit, selon la résistance
thermique souhaitée et de l'espace disponible :
peu d'espace et isolation faible — film réfléchissant fixé sous les chevrons, coûteux
et de faible efficacité en pratique,
peu d'espace et isolation moyenne — rouleaux de laine de verre ou de laine de
chanvre agrafés entre les chevrons, de mise en œuvre délicate car l'espacement entre
chevrons est rarement régulier,
espace disponible et isolation forte : double épaisseur de panneaux de laine de
roche ou de verre ou encore de laine de chanvre fixés à l'intérieur d'une structure en
caissons, entre les pannes. La structure supporte aussi les plaques de plâtre, des panneaux
d'aggloméré, de la frise de pin...
L'isolation est mise en place après la pose des conduits de fumée et des fenêtres de
toit. Prévoir le passage des gaines de ventilation, des câbles de télévision, des gaines
électriques...
le bruit,
les entrées d'air (caissons de volets roulants, huisserie anciennes déformées,
difficulté de poser des joints).
Par contre la manœuvre et l'entretien des doubles-fenêtres est malaisée, leur esthétique
discutable et leur coût élevé.
La pose de survitrages est le plus souvent une solution bon marché et peu efficace
mais qui peut rendre service en rénovation.
<h< h2="">
La face intérieure de l'isolation (côté chaud) doit être pourvue d'un film étanche à l'air
qui remplit deux fonctions : celle de pare-vapeur et celle de coupe-vent. Ce film
étanche fonctionne par conséquent dans les deux sens :
interdire à l'air chaud et chargé de vapeur d'eau de pénétrer dans l'isolant et d'y
provoquer de la condensation,
empêcher le vent de s'infiltrer, au travers de l'isolation, dans le volume chauffé.
Les canalisations électriques et autres gaines qui traversent l'isolation ne doivent pas
faciliter le passage des courants d'air, il faut les immobiliser résolument, les entourer
d'isolant et les boucher aux extrémités (un morceaux de papier ou légèrement d'enduit,
aisément retirable en cas de besoin) pour éviter la circulation d'air parasite par celles-
ci entre les différentes pièces, les combles, les vides sanitaires et les pièces non
chauffées. Parfaitement, entre la finition intérieure et le pare-vapeur, on laisse un
passage technique pour l'électricité et la plomberie, ainsi, on ne troue pas le pare-
vapeur.
<h< h2="">
<h< h2="">
La résistance thermique d'un isolant est assurée par l'air enfermé dans les bulles ou
entre les fibres du matériau (chanvre, bois, polystyrène... ). Préférer l'isolant en
panneau dont la tenue mécanique est meilleure, ou alors même l'insufflation en vrac,
technique moins couteuse et qui évite les ponts thermiques.
<h< h2="">
Les matériaux isolants à base de fibre de verre ou fibre de roche sont désagréables à
poser. Utiliser des gants, un masque à poussière, des lunettes de sécurité et une
combinaison de travail au col ainsi qu'aux poignets serrés. Essayer de ventiler le local.
L'isolation des sous-pentes peut se faire avec laine en rouleau pourvus d'un pare-
vapeur qu'on agrafe sur les chevrons. Cette solution n'est envisageable que si
l'écartement des chevrons correspond précisément à la largeur des rouleaux. En
pratique l'épaisseur d'isolant ne dépassera guère 8 cm, ce qui est insuffisant dans la
majorité des régions. Il est sans doute plus pratique d'utiliser des panneaux découpés à
l'écartement des chevrons ou de placer l'isolant en sous-face.
Vérifier que les recoins sont comblés d'isolant, si indispensable bourrer de la laine de
verre ou de roche dans les moindres trous. Condamner l'ensemble des orifices où des
rongeurs pourraient pénétrer. On peut utiliser de la mousse de polyuréthane pour
reboucher les trous ou remplir des alvéoles.
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L'isolation par l'extérieur est une solution meilleure que l'isolation intérieure. Elle
augmente l'inertie thermique de l'habitation ce qui présente un avantage important en
régime transitoire. Elle autorise qualité d'isolant égale, de ralentir les pertes de chaleur
l'hiver et de conserver la fraîcheur de la nuit dans la maison pendant l'été, .
la suppression de l'ensemble des ponts thermiques des dalles de plancher, des murs
de refend et autres cloisons,
l'utilisation de l'inertie des murs pour récupérer les apports extérieurs, les apports
ménagers, et qui deviennent avec un chauffage correct de véritables radiateurs basse
température,
un meilleur confort thermique du fait que les murs lourds et par conséquent
conducteurs thermiques absorbent mieux la chaleur rayonnée par les occupants des lieux,
pas de condensation dans les murs qui sont à la même température que l'air
ambiant intérieur.
on peut utiliser la chaufferie la nuit en période hivernale seulement pour la
production ECS en coupant le chauffage deux à trois heures sans perte de température
significative ce qui simplifie la régulation dans le cas d'une chaufferie à base de pompe à
chaleur aquathermique.
pas d'émanation de gaz nocif de polystyrène et colle dans l'air du logement, pas de
problème d'accrochage des meubles de cuisine et de salle de bain, et des tringles à
rideaux, pas d'apparition des bandes de collage.
Ses inconvénients :
un coût légèrement plus élevé à résistance thermique égale qui s'amortit en deux
ans sur les économies du chauffage, et sur le confort qu'on ne peut pas chiffrer,
quelques difficultés de réflexion à la conception pour l'implantation des combles et
du garage ou sous-sol,
une technologie moins abordable pour l'autoconstructeur mais néanmoins
réalisable.
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Les tuyauteries d'eau chaude doivent être isolées par mesure d'économie et celles
d'eau froide pour éviter le gel. Les écoulements (gouttières, égouts, évacuations des
eaux usées et des eaux vannes) ne doivent pas être oubliés. Pour les tuyaux de faible
diamètre (10 à 30 mm) il existe des gaines cylindriques en mousse qui se découpent
aisément et peuvent se poser sur des canalisations en place. Les robinets et autres
accessoires peuvent être emmaillotés dans de la laine de verre maintenue par un film
mince de polyéthylène et du ruban adhésif. Bien repérer avec une étiquette visible la
position et le rôle du robinet, ce peut être capital en cas de problème ou lors des
opérations de maintenance.
Les regards extérieurs abritant des vannes (voire le compteur de chantier) doivent être
isolés avec du polystyrène expansé s'ils ne sont pas suffisamment enterrés.
<h< h2="">
On peut être tenté de doubler l'épaisseur de l'isolation des murs. Ce n'est pas une
mauvaise chose mais il faut tenir compte des points suivants :
doubler l'épaisseur de la laine de verre coûte 2 fois plus cher et ne diminue (au
maximum) les déperditions que de moitié. Cependant, le cœfficient d'isolation thermique
(dénommé R) sera doublé. A titre d'exemple, 10 cm de laine de verre apportent un
cœfficient R de 2.5, par conséquent 2 fois 10 cm apporteront un cœfficient R de 5. Une
pose croisée des deux couches permettra aussi de limiter les déperditions.
l'épaisseur de l'isolant intérieur est tout autant de place perdue pour l'espace
habitable : 10 cm d'isolant sur un pourtour de 40 mètres (étage de 10x10m) correspond à
4m² de surface perdue.
pour être optimisée l'isolation doit être cohérente. Les efforts pour isoler doivent
être semblables pour les murs, les portes et fenêtres, la ventilation...
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détacher les murs de refend pour pouvoir insérer la couche d'isolation entre
l'extrémité du refend et le mur extérieur.
isoler le tour de dalle avec une brique creuse ou d'une planelle en béton cellulaire.
doubler les murs de refend avec une couche d'isolant de quelques centimètres
poser un faux plafond isolé ou isoler les planchers en sous-face
réaliser des dalles flottantes
Dans un bâtiment non isolé, les ponts thermiques représentent de faibles déperditions
(en général inférieures à 20%) car les pertes globales de chaleur par les parois sont
particulièrement importantes. Par contre, quand les parois sont isolées de manière
importante, le pourcentage de déperditions causées par les ponts thermiques devient
élevé (plus de 30%) mais les déperditions globales sont particulièrement faibles. C'est
pour cette raison que dans des bâtiments à faible consommation énergétique, il est
essentiel d'avoir de très fortes résistances thermiques pour les parois et de s'assurer
d'avoir de faibles pertes de chaleur au niveau des jonctions.
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Dans une pièce isolée par une couche d'isolant et une cloison de doublage légère
(isolation intérieure), l'inertie thermique est faible et il suffit de peu de temps pour
réchauffer l'air de la pièce. Cette propriété est un avantage dans le cas d'un chauffage
programmé pièce par pièce.
Par contre, en été, le moindre rayon de soleil fera monter la température brutalement
et cette dernière baissera aussi vite qu'elle aura monté quand le soleil disparaîtra. La
sensation d'inconfort est nette.
Inertie thermique
Quand un matériau se trouve à l'équilibre thermique, sa
température est fixe et les échanges de chaleur qu'il a avec
son environnement sont équilibrés.
Résistance thermique
La résistance thermique quantifie l'opposition à un flux de
chaleur.
Transfert thermique
Un transfert thermique, nommé plus couramment chaleur,
est un transfert d'énergie microscopique désordonnée. Cela
correspond en réalité à un transfert d'agitation thermique
entre particules, au gré des chocs aléatoires qui se
produisent à l'échelle microscopique.
<h< h2="" style="color: rgb(0, 0, 0); font-family: "trebuchet ms", arial, tahoma, verdana,
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-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: rgb(255, 251, 239); text-decoration-style:
initial; text-decoration-color: initial;">
Objet A Objet B
Volume VA Volume VB
Température TA (TA > TB) Température TB
Masse mA Masse mB
Chaleur
Chaleur spécifique cpA
spécifique cpB
D'où :
TA > TB
et par conséquent que : règle des signes, on conclut que l'objet A cède
de la chaleur à l'objet B. L'objet le plus chaud cède par conséquent de la
chaleur à l'objet le plus froid.
Il s'ensuit aussi que la chaleur n'est pas une fonction d'état et par conséquent
qu'elle dépend du chemin suivi. Surtout si la transformation permettant
d'amener un corps d'un état I à un état F est réalisée de deux façons
différentes, les chaleurs mises en jeu sont aussi a priori différentes.
d'où :
La chaleur est par conséquent associée à une variation d'entropie. Or, plus il y
a création d'entropie, plus la transformation est irréversible et plus le travail
utile récupéré sera faible : ceci justifie le qualificatif donné à la chaleur
d'être une dégradation qualitative de l'énergie (voir le deuxième principe de la
thermodynamique).
Si V = cte
La chaleur mise en jeu pour une mole est par conséquent égale à :
Pour n moles
d'où :
Si P = cte
La chaleur mise en jeu pour une mole est par conséquent égale à :
Pour n moles
d'où :
Mode de
Échelle Éléments nécessaires
transfert
<h< h3="">
Article détaillé : Conduction thermique.
D'une manière simple, le flux de chaleur qui passe dans un solide de manière
monodirectionnel s'exprime de la manière suivante :
Où
<h< h3="">
Article détaillé : Convection.
<h< h3="">
P = εSσT4
avec
<h< h2="">
<h< h3="">
Le flux thermique est la quantité d'énergie thermique qui traverse une
surface isotherme par unité de temps. Il est nommé «puissance thermique»
pour les équipements thermiques tels que les radiateurs.
Watt : W (SI) ;
calorie par seconde : kcal. s-1 (unité utilisée par les thermiciens).
<h< h3="">
<h< h2="">
</h<></h<></h<></h<></h<></h<></h<>
</h<>
http://www.thermique-du-batiment.wikibis.com/isolation_thermique.php
http://www.thermique-du-batiment.wikibis.com/transfert_thermique.php