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D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION
- SESSION 2015 -
Epreuve n°2
Etude de cas à partir d’un dossier à caractère technique de vingt cinq pages
maximum, soumis au choix du candidat, permettant de vérifier les capacités d’analyse et
de synthèse du candidat ainsi que son aptitude à dégager les solutions appropriées,
portant sur le thème suivant :
IMPORTANT
Pour ce faire, vous évaluerez le coût interne et externe du projet et définirez un scenario et les délais
de mise en œuvre à l’échelle de la métropole. La note de cadrage inclura le type de marché éventuel
à réaliser, les acteurs et leurs interactions.
Le rapport d’opportunité devra permettre d’identifier les enjeux liés au projet et de cadrer le
fonctionnement de l’application, en conformité avec le cadre de cohérence technique du ministère de
l’intérieur, et dans le respect des règles de sécurité.
Contexte
Parmi ses 4 missions, La Direction de la Modernisation et de l'Action Territoriale (DMAT) a la responsabilité de
l’animation du réseau des préfectures et sous-préfectures. A ce titre, elle est chargée des questions relatives à
l’organisation territoriale de l’État, aux attributions des préfets et de leurs collaborateurs, ainsi qu’aux moyens de
fonctionnement des préfectures et des sous-préfectures, dont l’informatique.
Dans ce cadre, la DMAT souhaite mettre en œuvre dans chaque préfecture une refacturation des prestations
informatiques à destination des usagers relevant des SIDSIC couplé à l’outil de gestion d’incident OCS/GLPI. Les
refacturations interviendront trimestriellement sur la base des avis des usagers, selon les principes suivants :
1. Les services sujets à refacturation seront soumis à un questionnaire de satisfaction au terme de l'exécution des
prestations. Ce formulaire en ligne permettra d’évaluer les actions menées par chaque service support SIDSIC sur son
périmètre (maintenance informatique, réseau, téléphonie). Tous les agents de préfecture et DDI se verront remettre
un identifiant / mot de passe pour accéder au questionnaire. Les fiches profil des agents connus mentionneront le nom
et le prénom, l’entité de rattachement (préfecture ou DDI), le service, la catégorie de l'agent, le numéro de matricule,
la date d'entrée dans le service ainsi que la date de sortie, le cas échéant pour historisation.
2. Chaque usager requérant le service support SIDSIC disposera de 72 heures pour compléter la fiche de
renseignement. Le montant de l'intervention sera facturée selon le niveau de satisfaction. Faute de renseignement, le
montant maximal de facturation sera appliqué.
3. Pour remercier les services se prêtant à l'exercice, 20% du montant des interventions seront offertes sur le
trimestre suivant dès lors qu'un service aura un taux de complétude de 100% des fiches de renseignement sur un
trimestre complet. Les prestations support ayant reçu "bien" ou "très bien" sont acquittées à 100% du montant. Les
autres bénéficieront d'un dégrèvement de 50% avec obligation pour le SIDSIC, service offrant la prestation, de fournir
la raison de l'insatisfaction.
La préfecture des Hauts-de-Seine sera pilote de ce projet. La DMAT agira en qualité de maîtrise d'ouvrage et mènera la
conduite du changement.
En sus des règles mentionnées supra, les fonctionnalités additionnelles du système sont :
1. Après délivrance du compte utilisateur, chaque agent devra télécharger la charte d'engagement et valider en
ligne, avec copie papier transmise par voie hiérarchique, l'acceptation du dispositif.
2. L'application sera administrée localement pour la gestion du catalogue de service et la détermination des
prestations propre à chaque SIDSIC. Toutefois, une visibilité d'ensemble sera accordée à l'administrateur fonctionnel
général placé à la DMAT. L'administration de l’application par le SIDSIC contient notamment les applications ou
infrastructures concernées (ex : bureautique -> openOffice, Téléphone, Réseau, ...), l'engagement sur temps de
prestation, les dispositions prises en cas d'avarie sérieuse.
3. Le suivi des avis et de la résolution d'incidents fait l'objet de résultats statistiques sur la période écoulée
(semaine / mois / trimestre / année) avec indication du montant global chaque trimestre pour liquidation de la
refacturation.
L’étude serveurs a déjà été réalisée. Chaque préfecture des 95 départements métropolitains et le service central sera
doté de 2 serveurs redondés IBM X3850 X5 d’un coût unitaire de 3219,19€ TTC pour l’application. La solution de
sauvegarde sera à la charge des services déconcentrés.
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Document 2
(source : http://dsic.mi/images/stories/sgsic/CCT/reg_v26.pdf)
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Le CCT définit deux niveaux de préconisation :
- La règle (RG) : il s'agit d'une préconisation à respecter a priori, sauf à démontrer qu'elle n'est pas
applicable au contexte du projet ou que ne pas la respecter procure un avantage significatif pour
l'administration.
- La recommandation (rc) : elle a pour but de guider les choix et marque une préférence de l'administration.
Il va de soi qu’en tant que recommandation, son application peut être plus librement modulée.
I pour reprise sans modification de la version antérieure du CCT, M pour modification d'une règle depuis la
version antérieure (libellé de la règle en bleu), N pour nouvelle règle ou recommandation (libellé de la règle
en vert).
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Document 3
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Document 4
Les accords-cadres
L’accord cadre a été intégré depuis 2006 dans le CMP. Il y est défini comme un contrat conclu à titre onéreux
entre une personne publique et des opérateurs économiques publics ou privés, ayant pour objet d’établir
les termes régissant les marchés (dits subséquents) à passer au cours d’une période donnée, en particulier
en ce qui concerne les prix et, s’il y a lieu, les quantités envisagées.
Il a pour caractéristique essentielle de séparer la procédure de choix du ou des titulaires de l’attribution des
marchés. Il permet de sélectionner plusieurs prestataires, qui seront remis en concurrence lors de la
survenance du besoin.
En définitive, c’est un contrat conclu entre une ou plusieurs personnes publiques avec un ou plusieurs
opérateurs économiques qui leur accorde une exclusivité unique ou partagée pour une durée déterminée
(au maximum quatre ans) et sur le fondement duquel des marchés sont ultérieurement passés. Ce sont des
avant-contrats accessoires aux marchés publics ultérieurs.
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Dans ce cas, il appartient à la personne publique de justifier son recours à un marché unique ou à des
« macro-lots » (lots assimilables à un marché unique).
Le marché à tranches
Le marché à tranches est un marché portant sur la totalité d’une opération dont la mise à exécution
complète est incertaine pour des raisons notamment financières ou techniques. En conséquence, le marché
est fractionné en une tranche ferme (l’administration s’engage fermement dans l’exécution de cette partie
du marché) et une ou plusieurs tranches conditionnelles (l’exécution ne sera possible que si la ou les
conditions qui ont justifié le recours à ce type de marché sont remplies).
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Document 5
Comment ont donc été fabriqués dans l’état des outils aussi divers que data.gouv.fr, Marchés Publics
Simplifiés, ou mes-aides.gouv.fr ? Saviez-vous qu’il s’agissait toujours d’équipes de 4 personnes et de mise
en marché en moins de 6 mois. Etonnant non ?
Plus vraiment. Car nous avons développé une méthode, inspirée des méthodes agiles, du mouvement lean
startup, et de recettes de ma grand-mère dont je vais finalement vous dévoiler les secrets pour que l’on
cesse une fois pour toutes de me harceler à propos de ce qu’est une startup d’état, et comment faire, et
combien ça coûte, et ma femme va-t-elle revenir ? Alors avant que des cabinets de conseil ne galvaudent le
concept en 150 slides, avant que de consciencieux bureaucrates adeptes malgré eux du « il faut que tout
change pour que rien ne change » ne reproduisent sous couvert d’innovation les pratiques séculaires
du management diviser & contrôler, voici une checklist qui vous permettra de distinguer immédiatement
une startup d’état d’une contrefaçon.
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Elle recherche le chemin le plus court pour mettre en production un outil utile à des premiers usagers.
Pour limiter les risques d’échouer, évitez de mettre sur le chemin critique de la mise en marché des
changements organisationnels, des changements dans le droit, ou encore des réalisations chez les
autres… Tant-pis si le service est un peu moins bien que si vous possédiez une baguette magique. Car vous
n’avez pas de baguette magique.
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Document 6
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Document 7
Le taux journalier moyen a baissé de 43% en dix ans tandis que le coût du
travail a augmenté de 32%. Les fournisseurs n'ont plus de marge de
manœuvre... mais les acheteurs prévoient de baisser encore le TJM.
Pour la quatrième année consécutive, en 2013, les DSI devront faire autant, voire plus, avec moins de
budget. En effet, 65 % des entreprises ont enregistré une baisse de leur budget IT contre seulement 20 %
qui entrevoient une augmentation (lire notre article Budgets informatiques : tendance à la baisse
confirmée). Dans ces conditions, l'évaluation correcte du taux journalier moyen (TJM) est une des clés pour
maîtriser le budget lié aux prestations informatiques. C'est dans ce contexte que le Benchmark des
responsables achats de prestations intellectuelles (BRAPI) vient d'être publié. Réalisé en partenariat avec le
CIGREF, il compare le prix d'achat de prestations intellectuelles liées à l'informatique - conseil,
développement, formation, etc. - dans 50 directions des achats de grandes entreprises.
Le benchmark détaille le TJM de 27 profils de prestataires allant du consultant en système d'information au
chef de projet AMOA en passant par des profils plus pointus tels que l'expert réseau, le spécialiste sécurité
ou le technicien poste de travail. Toutes prestations confondues, le TJM varie de 350 euros pour un
débutant à 1 200 euros pour un profil expérimenté (senior). Si le type de prestation, la zone géographique
et la durée de la prestation influencent le prix, c'est surtout le niveau de maturité du professionnel délégué
qui a un impact à la baisse et à la hausse. Une mission d'urbanisation du système d'information s'achète par
exemple entre 450 et 800 euros par jour pour un junior, contre 615 à 1 100 euros pour un senior.
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Document 8
Nom et prénom
Entité
service
Type de prestation
Incident xxxxx
Commentaire personnel
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Document 9
L'ensemble des préfectures de la zone Est ainsi que le SGAP, l'EMIZ et le SZSIC de Metz disposent maintenant de l'outil
d'inventaire de parc, de Helpdesk et de télédéploiement GLPI-OCS.
La DISIC ayant validé l'offre de service du Ministère de l'intérieur, les DDI peuvent également en bénéficier.
Offre de service du MI
• l'inventaire et gestion de parc des préfectures, sous-préfectures et des DDI via Ader (vision par entité ou globale pour
le SIDSIC et/ou RSSI), le service est administrateur de son entité
• le service helpdesk : saisie, suivi, relève des interventions du SIDSIC et escalade au niveau 2 (conforme aux
indicateurs DISIC)
• le télédéploiement : permet de déployer des installations de logiciels ou d'exécuter des scripts et commandes sur les
ordinateurs sans surcharger le réseau (profil Administrateur). Les paquets de MAJ sont disponibles.
• une solution évolutive : les dernières versions validées et mises à disposition par les communautés sont installées.
• la possibilité de récupérer des données existantes : par exemple, injection d'utilisateur, données d'inventaires,
financières (contrats, contacts, fournisseurs) et la base de connaissance;
• l' administration de la base nationale : le SZSIC assure la disponibilité de l'application, la sauvegarde des données,
l'intégrité des données
• un site de test qui permet de tester la version future de GLPI en avance de phase : qualif.glpi-test.dsic.mi
• un site de qualification disponible pour se familiariser avec l'outil à l'adresse ci-après: qualif.glpi.national.dsic.mi
(également via Ader avec l'url : qualif.glpi-national.intermin.ader.gouv.fr)
• différents plugins : Adressing (adresse ip), Archires (architecture réseau), Immobilisation, Impression PDF,
Datainjection et mreporting (plus de rapport).
Toutes demandes de nouveau plugin peuvent être prises en compte et étudiées pour une intégration sur le site de
production.
Nouvelles fonctionnalités
GLPI a migré depuis décembre 2012 à la version 0.83.7. Cette mise à jour est une correction de
bugs mineurs. Néanmoins, elle offre de nouvelles fonctionnalités, à savoir :
• SLA (Service Level Agreement) : GLPI permet de définir des accords de niveau de service par entités. Chaque niveau
d'escalade est paramétrable en fonction de critères et déclenche des actions automatiquement (internes ou externes).
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• Enquête de satisfation : GLPI permet de mener une enquête de satisfaction auprès des utilisateurs paramétrable par
entité. Il y a la possibilité de mener des enquêtes en ligne externe ou interne soit systématiquement, soit en fonction
d'un ratio.
• Gestion des tickets récurrents pour les opérations de maintenance régulière (ex : sauvegarde)
• Notes et articles de la base de connaissances gérés par cibles (entités, profils ou utilisateurs)
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Document 10
Taux journalier moyen (TJM) généralement constaté pour les fonctions liées à l'informatique
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