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La mission EUSEC RD Congo, est
le partenaire privilégié des FARDC qui
ne cesse d’appuyer les forces armées
dans cadre de la réforme ’’
’’..
Près de 10.500 jeunes soldats FARDC de deuxième classe ont signé leur premier contrat de sept
ans, renouvelable une fois, à l’issue de la campagne de contrôle biométrique qui a eu lieu du
03 au 21 juin 2013 dans les quatre centres d’instructions de KINDU, KAMINA, MURA et
KITONA. Dans le cadre de la modernisation de l’administration, des ressources humaines et du
budget, EUSEC RD Congo accompagne également les FARDC dans ce processus de maîtrise
des effectifs.
Cet appui au contrôle biométrique de nouvelles recrues venues de toutes les provinces de la
République Démocratique du Congo, va permettre à chaque élément des forces armées de
recevoir sa carte d’identité militaire. Cette opération a été conduite par la Direction des
ressources humaines des FARDC avec un appui technique de la Direction de l’Informatique
des FARDC et de la mission EUSEC RD Congo.
Les ambassades de Belgique et de France ainsi que la MONUSCO ont apporté un soutien logistique à ce processus. Ces nouvelles
recrues qui ont maintenant rejoint officiellement les rangs des FARDC seront par la suite déployées dans les différents régiments selon
les besoins.
Cette importante opération s’est déroulée simultanément dans toutes les 11 ré-
gions militaires du pays. Le concours national de recrutement était ouvert à tous
les jeunes hommes et femmes de 18 à 25 ans de nationalité congolaise possédant
ou en attente d’un diplôme d’état. Se sont présentés au concours (cycle scolaire
2013-2014) des candidats officiers pour l’Académie militaire de Kananga, Sous-
officiers pour l’Ecole des Sous-officiers de Kitona et celles du Service de Santé de
Kamina et Kitona ainsi que les candidats militaires pour intégrer l’Ecole d’admi-
nistration de Kananga. Comment s’est déroulé cette première phase de recrute-
ment ? Les impressions de deux superviseurs du concours à Kananga et Matadi.
Kananga, le Lieutenant Colonel ISOMI, superviseur du Matadi, le Major KASEREKA, superviseur du concours
concours
Nous avons eu un faible taux de participation, dû principale-
Pour le recrutement des écoles militaires de Kananga, l’essen- ment au fait que les candidats devaient faire de longs trajets
tiel des candidats était militaire. Très peu de civils se sont pré- avant d’arriver sur le site de recrutement. Il convient de souli-
sentés, notamment parce que la sensibilisation a été limitée. gner que la garde républicaine a pu envoyer des candidats mili-
Cependant, d’une manière générale, le concours s’est bien taires pour l’école de sous-officiers. À l’issue du test écrit, je
passé. dirais que nous avons eu de bons candidats capables, demain,
de défendre le pays.
Pour la ville de Kananga, la particularité cette année, est que
nous avons reçu beaucoup de candidats ayant de bons dossiers, A l’avenir, je pense que, les autorités nationales devra s’atta-
qui se sont inscrits pour l’école du service de santé. Ces candi- cher à bien organiser le processus de recrutement au niveau
dats avaient un niveau acceptable et 90 % d’entre eux ont été national afin que nous puissions avoir beaucoup de jeunes qui
reçus au test écrit. voudront entrer dans les rangs des FARDC.
Pour les années qui viennent, je souhaiterai que la sensibilisa- Côté candidats, je dirais d’abord,
tion se fasse pendant au moins 3 mois, pour encourager les qu’il nous faut mener une bonne
jeunes à entrer dans l’armée. Pendant la sensibilisation, le té- campagne de sensibilisation et
moignage des sensibilisateurs dans les différentes écoles est très ensuite, multiplier les centres de
important pour montrer aux jeunes la vraie image des FARDC recrutement pour faciliter une
et les convaincre, en expliquant que le plan de la réforme vise participation massive. Enfin,
la relance de la formation des cadres et des recrues. il faudra prévoir des centres
de sélection dans chaque district.
La mission EUSEC RD Congo soutient les autorités congolaises pour reconstruire une armée qui garantira la sécurité sur toute l’étendue du territoire et créera les con-
ditions favorables pour un retour au développement économique et social. Lancée en 2005, elle est basée à Kinshasa, avec deux détachements déployés à Bukavu et
Goma. De surcroît, deux sites de projets sont établis à Muanda au Bas-Congo (Ecole des sous-officiers, Ecole d’infanterie et Ecole d’artillerie de Kitona) et à Kananga
au Kasaï- Occidental (Académie militaire et Ecole d’administration). EUSEC RD Congo est la seule structure dédiée à la RSS dans sa composante militaire en Répu-
blique démocratique du Congo. Composée d’une cinquantaine de personnels européens, militaires et civils auxquels s’ajoute un américain, appuyés par une trentaine
d’agent congolais la mission EUSEC RD Congo a récemment vu son mandat prolongé jusqu’en septembre 2013.