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Pour le calcul hydraulique et thermique il est nécessaire de connaître les propriétés physiques
et chimiques des produits à transporter ; à savoir :
• La masse volumique;
• La chaleur spécifique;
• La conductibilité thermique;
• La viscosité cinématique.
La masse volumique d'un produit pétrolier se trouve dans les limites 700 1100 Kg/m3. La
variation de la masse volumique, à la suite de la variation de la température, est déterminée par la
formule suivante :
293
t = (1-1)
1 + (T − 293)
La chaleur spécifique d'un produit pétrolier varie dans les limites 1600 2500 J/kg °k. Pour les
calculs on utilise souvent la valeur moyenne Cp = 2100 J/kg °k. Pour les calculs plus approchés on
utilise la formule de KREGO valable pour des températures de 273 673°K
.( 0°C 400°C )
31,56
Cp = .(762 + 3,39T) (1-4)
293
C'est l'une des plus importantes caractéristiques puisqu'elle varie avec la variation de
température. Dans les calculs techniques on utilise souvent la viscosité cinématique. Pour cela on
recommande d'utiliser les résultats des analyses obtenus pour les différentes variations de
température. Si les résultats des laboratoires sont insuffisants on recommande d'utiliser les formules
suivantes :
lg ( 1 + 0,8)
lg
lg ( 2 + 0 ,8 )
b= T1 (1-6 )
lg
T2
u= T −1
T*
. ln
*
(1-8)
1 1
Le calcul technologique des oléoducs a pour but de déterminer les paramètres optimaux de
l'oléoduc à savoir :
• Le diamètre et l'épaisseur de la paroi de la conduite ;
• Choix des équipements ;
• Le nombre et la pression des s.p. (pression de refoulement) ;
• Espacement des S.P. le long de la ligne ;
• Calcul économique.
p1 − p 2 L 2
= . . + .z. (2-1)
.g D 2g
4Q
D = (2-2)
W
Le diamètre obtenu est comparé avec les diamètres normalisés : on choisit, ensuite, le diamètre
extérieur le plus proche.
PM S.Dext
= 2 (2-4)
Les valeurs de e et r sont données par l'usine qui fabrique les tubes (tabl.). Les coefficients de
sécurité dépendent du tracé (densité de la population, montagnes, marécages etc... ).
4Q 4Q.
Re = W.D = = = 4M (2-7)
.D. .D. .D.
Où :
Q 4Q
W= = = 4M2. (2-8)
S .D 2
.D
59,5 665−765 lg
Re1 = Re2 = (2-9)
8
7
où
a) En cas de régime laminaire (Re < 2320) est déterminé par la formule de Stockes :
= 64 (2-10)
Re
b) Pour les zones hydrauliquement lisses le coefficient de résistance est déterminé par la formule de
Blasius.
0,3164
= (2-11)
Re 0,25
D'Altchoul
(
= 0,11 + Re
68 ) 0,25 (2-12)
De Nikuradze
Les pertes de charge par frottement dans la conduite sont déterminées par la formule de Darcy-
Weisbach :
h f =. D
L W2
2g (2-14)
Dans une canalisation les pertes de charges locales sont dues aux résistances locales (vannes,
coudes, rétrécissement de la conduite). On les détermine par la formule :
2
h loc = w (2-15)
2g
Les pertes de charges locales, pour de grandes longueurs des conduites, peuvent être estimées à :
Dans ce cas les pertes de charge totales dans une canalisation sont égales à :
3 Point de contrôle.
Un point de contrôle est un point sur le tracé de la conduite au-delà duquel le produit s’écoule
par gravitation. Sur un même profil il peut y avoir plusieurs points de contrôle pour des débits
différents. La distance du TD de l’oléoduc jusqu’au point de contrôle le plus proche (point P)
s’appelle longueur calculée de la conduite l cal.
Avant de procéder aux calculs du régime de fonctionnement des stations de pompage il faut
connaître l'emplacement de ces stations sur le tracé.
H tot −Hal
D’où n = Hst (3-2)
P1 − P2
où : Hst = H1 - Hal = .g (3-3)
Dans les parcs de réservoirs et les stations de pompage on utilise différentes pompes. Les
pompes les plus utilisées sont les pompes centrifuges. Pour le pompage des produits visqueux, surtout
dans les parcs de stockage on utilise beaucoup plus les pompes à piston et les pompes à roues dentées.
- Les pompes centrifuges peuvent être exploitées à 80% 120% de leur débit nominal. Pour
cette valeur la diminution du rendement est négligeable.
- La pression des pompes diminue aussi à la suite de la réduction des diamètres des roues.
Pour le choix de P1 (= Pref) et P2 (= Pasp) on se sert des caractéristiques des pompes principales
et d'alimentation.
En tenant compte de la pression que peut supporter la pompe, ainsi que du nombre de pompes
K, dans la S.P, assemblées en série on procède à la vérification de H1 :
Hpp et Hal - charge développée respectivement par une pompe principale et par 1 pompe
d'alimentation pour un débit calculé.
Hp = a - b.Q2. (3-5)
Le degré de variation de la vitesse de rotation du moteur d'entraînement, peut être trouvé à l'aide des
formules connues de similitude.
n1 Hp' Q1 n1
= , = , (3-6)
n2 Hp Q2 n
2
où :
Utilisant les relations ci-dessus on peut déterminer le degré de réduction pour les valeurs données de
Q' et H’pp :
n Hp1 + bQ12
n
1
= a (3-7)
2
3) Rendement de la pompe.
Qp n nom
2
=max 1−1− . (3-8)
Qnom n p
La puissance exigée par une pompe, correspondante à la charge Hpp et au débit Qpp, est égale à:
.g Hp.Qp.. −3
Néxigée =
10 (3-9)
3. Méthodes de régulation.
1) Laminage.
Pour le mode de réglage direct ci dessus il y 'a possibilité d'apparition d'usure des organes de
laminage; d'augmentation de la température du produit pompé; d'accentuation des vibrations et
diminution du rendement. Cependant à cause de la simplicité du procédé celui-ci est largement
utilisé.
Dans le cas d’arrondissement par défaut du nombre de station de pompage il est nécessaire de réduire
les pertes de charge dans la canalisation. Pour cela un looping serait une solution idéal.
La longueur nécessaire du looping est obtenue à partir de la relation :
La puissance N (en kW ) du moteur d'entraînement pour chaque cas concret doit être
précisée suivant les paramètres d'exploitation. Dans le cas d'une turbine à gaz la puissance absorbée
de la turbine est égale à :
N exigée
Nabs = (4-1)
acc
La puissance disponible sur l'arbre de la turbine est déterminée par la formule suivante:
où:
Nnom - représente la puissance nominale donnée par le constructeur ;
Kn - coefficient caractérisant l'état technique de la turbine ;
Kt -coefficient tenant compte de la température de l'air ;
Tad - température d'admission de l'air dans le compresseur axial ;
Pad - pression d'admission de l'air dans le compresseur axial qui dépend de l'altitude où se
trouve la turbine ;
Tst - température aux conditions standards. (15°c)
La quantité de gaz combustible consommée par la turbine est donnée par la formule :
où
nom 860. N nom
q gc = (m3/h) (4-4)
nom
.PCI
nom
q gc - consommation nominale en gaz combustible par la turbine.
kq - coefficient tenant compte de la variation de la consommation unitaire en
fonction de l'état technique de la turbine. Pour une turbine neuve kq 1,03
nom
N - puissance nominale de la turbine
PCI - pouvoir calorifique inférieur du gaz ( aux conditions standards PCI 8000 kcal/m3)
nom - rendement effectif nominal (voir tabl. )
Deuxième Partie
La masse molaire peut être déterminée, sur la base de la composition du gaz, par l’expression
suivante :
n
g = i.r i (2.1)
i=1
Où :
μg : masse molaire d’un composant
ri : concentration molaire de ce composant.
n : nombre de composants du gaz.
Rg = R
g (2.2)
La densité d’un gaz par rapport à l’air et le rapport entre la masse d’un certain volume de gaz
et la masse du même volume d’air pris dans les mêmes conditions de température et de pression.
g g
= = = R air
air air Rg (2.5)
On peu calculer le pouvoir calorifique inférieur d’un gaz par la méthode suivante :
n
PCI = PCIi.r i (2.7)
i =1
Où :
PCI : pouvoir calorifique inférieur d’un composant.
ri : concentration molaire de ce composant.
n : nombre de composants du gaz.
Où :
η : Viscosité dynamique [Kg/m.s].
Tm : Température moyenne [°K].
Pm : pression moyenne [bars].
1,5
Zm =1−2.106. . Pm (2-9)
Tm3.5
Où :
Pm, Tm : respectivement la pression et la température moyennes en (bar) et (°K).
∆ : densité relative du gaz.
Dj= 5650
2.13
. 224−Pm (°k /bar) (2-10)
Tm
Tm : Température moyenne en °K.
Pm : Pression moyenne en bar.
L’équation principale de l’écoulement non permanent des gaz dans les gazoducs.
( 1 + ) .w 2 + (.w) = −
p
−
g.d z
−
. .w 2
x t x dx 2D
L'écoulement du gaz dans une conduite s'écrit à l'aide des équations de mouvement (1) et de
continuité (2).
( w ) p
= −
x t
Dans l'équation (2) la partie gauche désigne la différence entre les quantités de gaz qui passent
par unité de temps, à travers les sections x + dx et x ;
La partie droite de l'équation (2) représente l'accumulation du gaz dans le volume élémentaire S.dx,
En plus des équations de mouvement et de continuité écrivons l'équation d'état des gaz réels :,
F (p, , T) = 0 ou bien = P
ZRT
En s’appuyant sur l’équation ( ) on peut déduire le théorème généralisé de Bernoulli qui est
valable pour l’écoulement permanent des gaz.
Dans ce cas
( )
.
=0 on tire de l’équation ( ):
t
..2
p 2
x
=− x
− .. 2D − .g. dZ
dx
(.. )
= 0 d’après l’équation de continuité pour l’écoulement permanent ( . = const ). On a
x
donc :
1 .2
p 2
. 2
+ + .. + .g. dZ = 0
x x 2D dx
D’où l’on obtient :
2
+ d .w + . dx . w = 0
dp 2
dz +
.g 2g D 2g
En intégrant le long d’un tube de courant entre deux sections distantes d’une longueur L, on obtient
P2
dp 2 . w 22 − 1.w12
2
Z2 − Z1 + + + . L.w = 0
.g 2g 2g.D
P1
La relation ( ) est appelée équation de l’énergie sous la forme mécanique ou équation généralisée de
Bernoulli.
On peut transformer sous la forme :
dp 2 2
+ d w + . dx . w = 0
2 D 2
D'après cette relation on remarque que la chute de pression dans la conduite est due à la force
de frottement, à la force de pesanteur et à l'augmentation de la vitesse d'écoulement.
− pdp = M. Z.2R.T . dx − 2
2 dp
2S D p
D2
où 4
=S
et finalement :
( P12 − P2
2 ).D5
M =
4 Z.R .T..L
Le but de calcul hydraulique d’un tronçon de gazoduc entre deux points kilométriques est de
déterminer la pression et la température finales. Autrement dit, la connaissance du diamètre de la
conduite ainsi que le débit à transporter, nous permet de déterminer la variation de la pression et la
température le long du tronçon considéré.
Pour faire le calcul hydraulique d’un tronçon du gazoduc, il faut disposer des données suivantes :
Pour obtenir la valeur exacte de la pression d’aspiration (pression finale) il faut connaître les
valeurs de la température moyenne et du coefficient de compressibilité moyen du gaz.
En utilisant la méthode des approximations successives, il faut introduire des valeurs approchées
du coefficient de compressibilité moyen, de la température moyenne et du coefficient du Joule -
Thompson, puis en refait les calculs jusqu'à satisfaire la condition suivante : (voit organigramme)
Zm c − Zm 10−3
.M .Zm.R.Tm.L
2
Pf = Pi − 2 (2-16)
S .D
Avec :
P f = Pi2.e(−a.i.L) − b.M.i .
2 (−a.i.L )
1 − e (2-18)
a.i
avec:
2.g
a = (2-19)
Zm.R.Tm
i = Z (2-20)
L
L
Pm= 1 . Px.dx (2-22)
L
0
( )
L
Pm = 1 Pi − Pi −Pf . X .dx
2 2 2
L. L (2-23)
0
Pf 2
Après intégration on aura :
2
Pm = . Pi + (2-24)
3 Pi+ Pf
(
Re tr =11 Dint
2.e
) 1.5
(2-26)
Le passage du régime de frottement mixte vers le régime quadratique à lieu quand Re dépasse Re
transitoire. Si Re Re tr alors le régime est frottement mixte.
• Frottement mixte :
2e
= 0.067 158 + 0.2 (2-27)
Re Din
• Régime quadratique :
= 0.067 e )
(D2int 0.2
(2-28)
Où :
e : la rugosité absolue (mm).
η : La viscosité dynamique (kg /m.s)
ε : rugosité relative.
2e
= (2-29)
Din
1 = − 2
2,51
+ 3,71
.D
e
R. (2-30)
Dans cette formule λ n’est pas obtenu de façon explicite comme précédemment mais par
itérations successives, faisant intervenir la rugosité relative e/D. Cette formule est très proche du
schéma théorique.
Le facteur de variation de la température le long du tronçon du gazoduc est calculé comme suit :
(on l’appelle coefficient de Choukhov)
2 2
Tsr =Ts −D j Pi −Pf (2-32)
2.a.L.Pm
Avec :
Ti − Tf
Tm = Tsr + (2-33)
a.L
Où :
La formule de calcul de la température finale du gaz dans une conduite de longueur L est la
suivante :
Tf =Ts −D j. Pi −Pf +
2
i −Pf (−a.L )
2 2 2
− + P
2.a.L.Pm .e
Ti Ts D j. (2-35)
2.a .L.Pm
Le gaz sortant des stations de compression atteint de haute température en vue d’augmenter sa
pression dans le gazoduc.
K = S .0,8+ Dext
Dext Hrd
( )
2
[Kcal / m2.h.°K ]
H rd =H0 + S
On a :
S [m]
avec :
Une perte de pression à eu lieu, entre l’aspiration et le refoulement au niveau d’une station
de compression, cette perte est due au passage du gaz par les filtres séparateurs et le système de
tuyauterie à l’entrée et à la sortie de la station.
= Prefc (3-4)
Paspc
où :
Prefc : pression de refoulement du compresseur.
Paspc : pression aspiration du compresseur.
6 1,5 Paspc
Zasp =1−2.10 . . (3-6)
Tasp3c.5
Où :
Paspc : Pression aspiration du compresseur en bar.
Δ: Densité relative du gaz à l’entrée du compresseur.
Tasp : température à l’aspiration en °K.
M=n.Qn =asp.Qasp=cst
n = Pn , asp= Pasp
Zn.R.Tn Zasp.R.Tasp
Pst Z
Qasp = Qst asp Tasp
P Zst Tst (3.8)
asp
Où :
Pst
st =
st R Tst
Qligne
asp .
▪ Si on a n unités de compression: Q asp =
n
(3-9)
n
−1
1
Had = .Zasp.R.Tasp. −1 (m)
g −1
(3-10)
Où:
R: Constante thermodynamique du gaz (j/Kg. °K).
Tasp : La température d’aspiration en °K.
: Coefficient adiabatique
: Taux de compression
N −1
Hpol = R.Taspc.Zaspc.pol. N N.pol −1. 1 (3-11)
N−1. g
Où :
N= 1 (3-11a)
K−1
1−
K.p
K : Rapport des chaleurs spécifiques.
p : rendement poly tropique.
n=
(− b + (b 1
2
− 4.a1.c1 ) 0,5 )
(3-10b)
2.a1
Avec :
a1 = 1,078783. 10 - 4
b1 = 15,947532. 10 - 4. Qasp c
c1 = - 0, 0 53661558. Q2asp - Had
2 4
Qaspc Qaspc
.ad = 0,6034 + 420,0081 . − 202355,4598 . (3-10c)
n n
Avec :
%n = n (.3-11)
nn
Où :
n : vitesse de rotation trouvée en tr/mn.
nn : vitesse de rotation nominale donnée par le constructeur.
Où :
Hpol , p : sont respectivement la hauteur (en m) et le rendement poly tropique.
M: Débit massique d’un seul compresseur (Kg/s)
mec : Le rendement mécanique du compresseur, g : Accélération de pesanteur.
N t = Nc
acc (3-13)
Avec :
acc : Rendement de l’accouplement mécanique.
%N t = N t .100% (3-14)
N nom
N nom - puissance nominale de la turbine. Elle dépend du type de turbine : pour une turbine G.E
= 14600 Cv = 10745,6 KW
La puissance nominale développée par la turbine à gaz est généralement donnée aux conditions
ISO à savoir une température ambiante de 15°c à une élévation de 0 m.
%N = Nc
N nom .Fctp.K p (3-17)
Avec :
N C : Puissance absorbée par le compresseur (CV)
Kp : Facteur de correction de l’altitude et de la pression atmosphérique.
Fctp : Facteur de correction de la température d’admission du compresseur axial.
La puissance nominale développée par la turbine à gaz, est généralement donnée aux
conditions standards, à savoir une température d’admission de 15°C et une altitude de 0 mètre.
La puissance effective d’une turbine à gaz dans les conditions de fonctionnement est différente
des conditions standards, cette puissance est donnée par la formule :
Ne = Ns.FT .FAlt [ Kw ]
Pour déterminer le fonctionnement réel des turbines à gaz, il faut faire une correction, en
tenant compte des conditions du site. La puissance de sortie augmente avec l’augmentation de la
pression atmosphérique.
La puissance de sortie et le débit d’air augmente lorsque la température ambiante diminue. Ceci
est le résultat de la caractéristique du volume constant de la turbine à gaz, qui admet alors un poids
d’air plus élevé puisque la densité de l’air augmente lorsque la température diminue.
La consommation du gaz naturel dans les turbines à gaz, peut être approchée par la relation
suivante :
W t adm P
Qgc = Qgc .q t 0.75. ex.réel + 0.25. . adm
nom W
nom
288.15 1.033
avec :
3600.Wnom
Qgcnom =
tur .PCI
Où :
Les livraisons et réceptions du brut sur le parcours de la conduite peuvent être discontinues
ou continues suivant l'importance du client ou des clients pour la livraison et suivant le gisement
ou les gisements pour la réception. Le calcul technologique des conduites avec livraison on réception
peut se faire par partie (par tronçon) limité par les points de réception ou de livraison. Si les livraisons
(réceptions) ne sont pas importantes on ne tient pas compte dans les calculs. Cependant dans le cas
où celles ci se feraient périodiquement il faut en tenir compte pour la régulation des régimes
de fonctionnement des machines. (S.P)
Le débit critique d’injection est le débit pour lequel la charge d’alimentation de la station c+1
à droite de la conduite atteint sa valeur maximale Hal .cmax
+1
Le débit circulant dans la conduite, pour une injection critique, s’appelle débit critique Q cr.
L'arrêt d'une S.P pour des raisons assez variées (rupture de l'énergie électrique, panne,
nécessité de réparations etc... ) entraîne des variations du régime de travail de l'oléoduc (débit,
pression de refoulement, d’aspiration etc...). Ce changement du régime est caractérisé par une
période de transition (de quelque dizaine de minutes). Il s’accompagne par un amortissement de
l'onde de surpression. Au cours du processus de transition surviennent des perturbations importantes
de la pression et du débit. Dans certains cas la pression en certains point du tracé peut dépasser la
valeur admissible (Pms ).
La charge d'alimentation H*alc −1 augmente devant la S.Pc-1. Elle augmente aussi devant la
S.Pc-2 mais a un degré inférieur. Devant la S.Pc-3 elle augmente aussi mais l'augmentation est
inférieure à celle devant S.Pc-2 et ainsi de suite.
De même on peut voir, et démontrer que la charge d'alimentation augmente par palier de
la SPc+1 jusqu'à SPn mais la charge Hal n restera toujours inférieure à celle qui était avant l'arrêt (fig.
).