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O Isolant
ei=5cm
λi =0,04 W/m/°C
Paroi inerte
Paroi chauffante Local eb=20cm
eb=20cm Tint=20°C λb =1,4 W/m/°C
λb =1,4 W/m/°C
Extérieur Extérieur
Text= Text=
-ei 0 eb x
n
On souhaite dimensionner la puissance d’une paroi chauffante. On suppose que la résistance
de chauffe est répartie de manière homogène dans la paroi formant ainsi une source de chaleur
volumique q. On ne s’intéresse qu’à l’étude du régime permanent, on néglige le phénomène de
convection.
1) Déterminer quel est le flux de chaleur φp perdu à travers la paroi inerte. En déduire le
flux que doit fournir la paroi chauffante au local pour maintenir une température constante de
20°C.
Les conditions à vérifier sont : Tiso(0) = Tbet(0) et φiso(0) = φbet(0). La première condition a
déjà été exprimée dans les conditions à la limite pour l’isolant et la paroi chauffante.
Le flux en x=eb est obtenu par 2 expressions : celle de la question 1 et celle calculée à
partir du gradient de température en x = eb
Le produit scalaire est fait avec +x car le flux sortant est dans le sens de +x.
-λb/eb . (Text – Tint) = - λb cTbet/cx|x=eb = - λb (-q/λb eb + [Tint - T1 + q.eb²/2λb]/eb)
T1 = coef2 * q + β
q = (β – α)/(coef1 – coef2)
De manière explicite:
7) Calculer, en euros, le prix d’une heure de chauffage sachant qu’EDF facture le kWh en
heure creuse à environ 0,0661 euro.
φp
Gpe Text [W/m²] T1 (α) T1 q coef1 T1 (β) T1 q coef2 q [W/m3] T1 conso [W] conso (€)
3 -10 210 16.92 0.0128 50.00 -0.0143 1220.27 32.57 3660.81 0.24
On considère un tube en acier isolé de grande longueur (cf. ci-contre ; isolant à l'ext) :
aT = 12 mm at ae
ai = 14 mm
ae = 23 mm
T Te
ai
1) Déterminer sa résistance thermique unitaire r (acier : λ a = 52 W/m/°C ; isolant λ i = 0,04
W/m/°C), en (W/K)*m.
Ce tube est entouré d’air à la température Te = -10°C. Il contient au temps t=0 de l'eau
immobile, de masse volumique ρ =1000 kg/m3, de capacité calorifique c=4,18 kJ/kg, à la
température T0 = 10°C.
Hypothèses simplificatrices :
- on néglige la capacité calorifique du tube lui-même pour ne s'intéresser qu'à son contenu
(ce qui revient à négliger son inertie thermique, i.e. diffusivité infiniment grande).
- la température de l’eau est considérée uniforme sur une section droite.
le tube étant de grande longueur, les effets de bord sont négligés et le calcul s'effectue
pour une longueur L de tube.
Une canalisation est considérée comme obstruée par le gel dès qu'un tiers au moins de
son contenu est solidifié.
1) A partir du moment où l’on atteint t1, quel est le temps t2 nécessaire à cette
obstruction ? (chaleur latente de solidification de l’eau Lf = 332 kJ/kg).
L'eau circule maintenant avec un débit constant q. Elle pénètre par une des extrémité du
tube à la température T0. On néglige la conduction parallèlement à la direction du tube.
Te
T0 T(x)
q
0 x Lg
On suppose que l'eau a partout la même vitesse (en l'occurrence V=q/π .at 2). Comme
la température extérieure est partout la même, le déplacement de l'eau n'affecte pas sa
vitesse de refroidissement. Il faut donc que l'eau ressorte du tuyau avant que commence
toute solidification, c'est à dire au plus tard quand la température a atteint Tgel = 0°C. Il
faut donc Lg/V < t1, soit:
q > qmin = π .at 2Lg / t1 = Lg / (r ρ c Ln [(Te-T0)/(Tgel – T0)])
A.N.: qmin = 8,05.10-6 m3/s = 8,05 ml/s = 29,0 l/h