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UFR SCIENCES
Licence 2 MI
Durée : 2h00
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1
normalement sur [0, a].
(2 points) 1.2.c. Pourquoi la fonction F est-elle bien définie sur R+ ? Est-elle conti-
nue sur R+ ? Justifier. X
D’après la question 1.1., la série de fonctions fn converge simplement sur R+ . La fonction
n≥1
F est donc bien définie sur R+ . X
D’après la question 1.2.b., la série fn converge normalement sur [0, a], donc uniformément
n≥1
sur [0, a]. De plus, les fonctions fn sont continues sur [0, a], donc d’après le théorème de
continuité des séries de fonctions, la fonction F est continue sur [0, a].
Comme
[ ceci est vrai pour tout a > 0, on en déduit que la fonction F est continue sur
[0, a] = R+ .
a>0
(2 points) 1.3. Déterminer sup |fn0 (x)|. En déduire que la fonction F est dérivable
x≥0
+∞
X 1 x
sur R+ , et que si x ≥ 0, F 0 (x) = 2
exp − 2 .
n n
n=1
1 x 1
fn0 (x)
= 2 exp − 2 est une fonction décroissante et positive donc sup |fn0 (x)| = fn0 (0) = 2 .
n n x≥0 n
X 1 X X
0 0
Or la série converge,donc sup |fn (x)| converge et la série fn converge nor-
n2 x≥0
n≥1 n≥1 n≥1
malement sur R+ . Elle converge +
X donc uniformément sur R . De plus, les fonctions fn sont
+
dérivables sur R , et la série fn (0) converge donc d’après le théorème de dérivabilité des
n≥1
séries de fonctions, la fonction F est dérivable sur R+ .
2
1
e−t
Z
rapidement la nature de l’intégrale sin(t) dt.
0 t
e−t
Quand t → 0, sin(t) ∼ 1. La fonction est donc prolongeable par continuité en 0 et
t
l’intégrale est convergente.
e−t
1
(1,5 point) 2.2.b. Vérifier que lorsque t → +∞, sin(t) = o 2 . En déduire la
t t
e−t
Z +∞
nature de l’intégrale sin(t) dt, en citant le théorème utilisé.
1 t
Par les croissances comparées, lim te = 0. Or sin(t)te−t ≤ te−t donc lim sin(t)te−t = 0.
−t
t→+∞ t→+∞
e−t
1
On en déduit que lorsque t → +∞, sin(t) =o 2 .
t t
e−t
Z +∞ Z +∞
1 1
Or 2 ≥ 0 et dt converge car 2 > 1 donc par théorème de comparaisons, sin(t) dt
t 1 t2 1 t
converge.
e−t
Z +∞
(0,5 point) 2.2.c. Quelle est la nature de sin(t) dt ?
0 t Z
e−t e−t e−t
Z 1 Z +∞ +∞
sin(t) dt converge et sin(t) dt converge, donc sin(t) dt converge.
0 t 1 t 0 Z t
+∞
(1 point) 2.3. On considère la convergence de l’intégrale sin(t) dt. Calculer
Z X Z +∞ 0
3
Z X
sin(t)
Une intégration par parties sur dt donne
1 t1/2
X
cos(t) X 1 X cos(t) cos(X) 1 X cos(t)
Z Z Z
sin(t)
dt = − 1/2 − dt = cos(1) − − dt.
1 t1/2 t 1 2 1 t3/2 X 1/2 2 1 t3/2
Z +∞
cos(t)
Or d’après la question 2.4.a., dt est absolument convergente et donc conver-
1Z t3/2
X
cos(t) cos(X)
gente. On en déduit que lim 3/2
dt existe. De plus, lim = 0, donc
X→+∞ 1 tZ X→+∞ X 1/2
Z X +∞
sin(t) sin(t)
lim 1/2
dt existe. Finalement, dt converge.
X→+∞ 1
Z 1 t Z +∞ 1 t1/2
sin(t) sin(t)
Or 1/2
dt converge, donc dt converge.
0 t 0 t1/2
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Or on remarque ici que f est dérivable par morceaux sur [−π, π] et continue sur [−π, π].
On peut donc appliquer le théorème de Dirichlet et la série de Fourier de f , S(f ), converge
simplement vers la fonction f sur R, c’est-à-dire pour tout x ∈ R, on a l’égalité suivante
π 4X 1
f (x) = − cos((2p + 1)x).
2 π (2p + 1)2
p≥0
+∞
X 1
(0.5 point) 3.3.b. En déduire la somme de la série suivante : .
(2p + 1)2
p=0
π 4X 1
En particulier pour x = 0, on obtient d’après la question 3.3.a., f (0) = 0 = − ,
2 π (2p + 1)2
p≥0
X 1 π2
c’est-à-dire = .
(2p + 1)2 8
p≥0
+∞
X 1
(1 point) 3.4. Calculer également en précisant le résultat utilisé.
(2p + 1)4
p=0
1 π a2 X 2
Z
On applique l’égalité de Parseval : f (t)2 dt = 0 + an .
π −π 2
n≥1
π
1 π 2 π 2 2 t3 2π 2
Z Z
On calcule f (t)2 dt = t dt = = .
π −π π 0 π 3 0 3
2π 2 π2 16 X 1 X 1 π4
Et on a donc l’égalité = + 2 , donc = .
3 2 π (2p + 1)4 (2p + 1)4 96
p≥0 p≥0