Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Utile, car trop d’a priori favorable ou non au crédit-bail existe aussi bien dans bon
nombre d’entreprises que dans certains départements bancaires. Ici, on accuse peut être trop
rapidement le crédit-bail d’être plus onéreux tandis que là ; on vante parfois sans vraie raison sa
facilite d’accès ou un avantage fiscaux….
Difficile car, sauf pour les cas heureusement assez nombreux ou l’une des deux formules
s’impose, il faut pouvoir juger avec des éléments simples et rationnels des techniques qui, pour la
satisfaction d’un objectif identique n’utilisent pas le même langage financier.
Ainsi ce chapitre, dans sa section 1, privilégiera les aspects relatifs à la situation
financière et les aspects relatifs aux résultats d’exploitation de l’entreprise dans une deuxième
section.
1-Avantages du crédit-bail :
La question de savoir si le financement doit être réalise de façon classique ou en crédit-
bail prend toute son importance quant on sait que la conséquence sur la situation financière de
l’entreprise sera différente. Ainsi, en couvrant 100% de la dépense contre généralement 60à70% en
financement classique, le crédit-bail permet incontestablement une économie de fonds propres et de
trésorerie qui pourront s’avérer utiles, voir nécessaires, pour d’autres besoins.
Le crédit- bail présente aussi l’avantage de ne pas s’inscrire au bilan dans l’endettement
à moyen et long terme. Il apparaît donc comme un mode de financement n’altérant pas le ratio
d’endettement.
Le crédit-bail permet en fin de disposer d’un nouvel équipement sans aucun
prélèvement sur le fond de roulement et la trésorerie, sauf incidence toute fois du premier terme
trimestriel ou semestriel de loyer payable d’avance.
Dans un autre ordre d’idée, le crédit-bail peut constituer pour l’entreprise une source
nouvelle de financement, utile quand ses sources habituelles ne lui offrent pas de capitaux longs ou
assez abondants pour des raisons propres au marché bancaire et financier ou encore pour faire face
aux imprévus (dépassement du budget par exemple).
De surcroît, l’entreprise, surtout quand sa situation financière est plutôt faible, doit
normalement fournir à la banque des prévisions nettement favorables concernant sa marge brute
d’autofinancement. Ces prévisions sont appréciées avec objectivité par la banque qui fait une étude
plus industrielle du dossier que dans le cas du financement classique.
Mais il faut souligner entre parenthèse que parfois on peut trouver d'autre mode de financement plus
avantageux que le financement classique
Dans ce cadre on peut citer le crédits interentreprises qui constitue une source de financement a
court terme non gagé; accordée par une entreprise non financière et liée à l'achat des bien et de
service.
Parfois la détention et l'utilisation de ce type de crédit peut être plus intéressent
Il dérive de l'existence des imperfections sur les marches de crédit .On a vu en effet que ,sur
des marches financier parfaits ,le taux auquel l'acheteur emprunte auprès du fournisseur est
égal aux auquel il se procure les fonds auprès d'une banque .En revanche ,s'il existe des
imperfections .provenant d'asymétries d'information ou d'une réglementation financier mal
adaptée ,un écart positif peut apparaître entre les deux taux .un motif financière existe lorsque
le coût des fonds empruntés est plus faible pour le vendeur que pour l'acheteur préfère un
achat avec un délai de paiement de crédit .lorsque le prix de vente avec délais bd. .soit :
P<pd/(1+Rv)n (2)