communications
GSM
Chapitre 1
1
Introduction
A l'origine, l'avènement du G.S.M fut rendu possible par la
décision de la C.E.P.T (Conférence Européenne des Postes
et Télécommunications) qui définit en 1982 des bandes de
fréquences communes à l'Europe entière, dans la bande
des 900 Mhz.
Introduction
En 1988, une charte Européenne du G.S.M est ratifiée par
17 pays européens. Chacun de ses signataires s'engagent à
introduire un système cellulaire numérique respectant les
normes imposées par le G.S.M
2
Introduction
En 1992, le G.S.M est rebaptisé «Global System for Mobile
communication», un changement de nom qui symbolise le
passage du concept du laboratoire à une norme concrète.
Motivations de GSM
3
Motivations de GSM
Chapitre 2
4
Systèmes Analogiques
Au coeur du système
analogique, on trouve le EMX
(Central Électronique Mobiles);
c'est essentiellement un
commutateur SPC (Commande
de Programme en Mémoire),
spécialement conçu pour
l'environnement cellulaire.
5
Station Mobile
6
Constitution d’un terminal GSM
Les cellules
Les macro-cellules :
1 à 35 Km
Les micro-cellules :
100 à 1 Km
Les pico-cellules :
10 à 100 m
Modélisation sous
forme d’un hexagone
en général.
7
BTS (Base Transceiver Station)
Prend en charge la transmission radio :
Modulation, démodulation, égalisation, codage
correcteur d’erreurs).
Gère toute la couche physique :
Multiplexage TDMA, chiffrement, sauts de
fréquences…
Réalise l’ensemble des mesures radio nécessaires
pour vérifier qu’une communication se déroule
normalement.
Gère la couche liaison de données pour l’échange de
signalisation entre les mobiles et l’infrastructure.
Pr. J. ELABBADI / EMI ELECOM 2003-2004 15
8
Exemples de BTS
Puissance d ’émission
Mobiles
Cinq Classes de puissance pour le GSM
Classe 1 : 20 W (inutilisée)
Classe 2 : 8 W
Classe 3 : 5 W
Classe 4 : 2 W
Classe 5 : 0,8 W
(13 dBm)
Deux classes de puissance pour le DCS1800
Classe 1 : 1 W
Classe 2 : 0,25 W
13 pas de puissance numérotés de 0 (30 dBm) à 13 (4 dBm)
Pr. J. ELABBADI / EMI ELECOM 2003-2004 18
9
Sensibilité
GSM
Mobiles -104 dBm (-102 dBm pour les
portatifs)
Stations de base -104 dBm
DCS1800
Mobiles -100 dBm
Stations de base -104 dBm
Spécifiée en présence de trajets multiples (TU 50, RA
250, HT 100) et de saut de fréquences pour les
différents canaux logiques (trafic et signalisation).
Réception
Performance en C/I
réjection co-canal (C/I > 9 dB)
réjection canal adjacent (C/I > -9 dB 1er
adjacent -41dB pour le 2nd adjacent)
Blocage
en présence de signaux forts non GSM
(blocking)
en présence de signaux GSM proches du
signal utile
10
Contrôle de puissance
pour les mobiles 8 W : 13 pas de puissance espacés de 2 dB
pour les mobiles 2 W : 10 pas de puissance espacés de 2 dB
le réseau contrôle la puissance d'émission des mobiles à
l'aide d'algorithmes basés sur les mesures RXLEV, RXQUAL
intérêt :
augmentation de l'autonomie des mobiles
réduction des brouillages sur le sens montant
mise en oeuvre dans un réseau : décision de
l'opérateur mobile
Contrôle de puissance
optionnel pour les stations de base
mise en oeuvre dans un réseau : décision de
l'opérateur mobile
algorithmes basés sur les mesures RXLEV,
RXQUAL
Intérêt : réduction des brouillages sur le sens
descendant
Pas de contrôle de puissance sur le BCCH :
permet la mesure du RXLEV par les mobiles
11
Configuration des antennes sur les
BTS
Configuration équidirective :
Rayonnement identique dans toutes les directions
Configuration sectorielle :
Rayonnement dirigé dans une zone donnée.
Secteurs de 120°.
Secteurs de 60°.
Diversité.
12
Motifs à 7 cellules
Motifs à 4 cellules
13
La sectorisation
Forte densité des abonnés.
Développement du réseau en terme de
capacité :
Infrastructure existante (BTS et
interconnexion)
Coûts minimisés
Planification du réseau :
Réserve de canaux
Prévision du trafic
Pr. J. ELABBADI / EMI ELECOM 2003-2004 27
14
Les handovers
Si le mobile se déplace, ces mesures vont varier
(entre autres) de façon inversement proportionnelle
avec la distance de chaque BTS.
En s’éloignant de sa cellule serveuse, un mobile
peut mesurer une puissance plus forte sur une cellule
voisine.
Les critères C1 et C2 en GSM permettent de décider
du changement de cellule serveuse (le handover).
Ce système permet d’avoir la meilleure liaison
possible entre le mobile et le réseau.
15
Numérotation des canaux
Largeur de 200 KHz.
124 canaux GSM et 374 canaux en DCS.
ARFCN : absolute radio frequency channel number.
E-GSM 900 MHz
FL(n) = 890 + 0.2.n pour 0 ≤ n ≤ 124
FL(n) = 890 + 0.2.(n-1024) pour 975 ≤ n ≤ 1 023
FU(n) = FL(n) + 45
DCS 1 800 MHz
FL(n) = 1710.2 + 0.2.(n-512) pour 512 ≤ n ≤ 885
FU(n) = Fl(n) + 95
Numérotation et identification
Norme GSM 03.03
Réseau : MCC, MNC
MCC (Mobile Country Code) : 3 digits
MNC (Mobile Network Code) : 2 digits
Cellule : LAI, BSIC, CGI
Mobile : IMSI, TMSI, MSISDN, MSRN
16
Zone de localisation
Identification d’une zone de localisation
LAI
17
Identification d’une cellule
CGI : Cell Global Identification
CI : 2 octets.
18
IMSI, TMSI
NMSI (National Mobile Subscriber Identity) :
MNC + MSIN
L’IMSI est connu uniquement à l’intérieur du
réseau GSM, cette identité doit rester secrète
autant que possible (recours au TMSI).
Le TMSI (Temporary Subscriber Identification
Number ) est alloué temporairement par un VLR
lors de la mise à jour de localisation ou lors de
l’inscription du mobile sur le réseau.
Il est codé sur 4 octets.
MSISDN
MSISDN (Mobile Station International ISDN Number)
: Numéro de l’abonné.
Seul identifiant de l’abonné mobile connu à l’extérieur
du réseau GSM.
19
Système BSS
Le BSS comprend deux principaux types
d!équipement: un ou plusieurs BTS et le
BSC.
le BSCcommande une ou plusieurs BTS
et sert d'interface de traitement
numérique entre les BTS et le reste du
système GSM
Les principales fonctions du BSC
comprennent la gestion des voies radio
et les échanges des messages de
commande avec les MS.
Les principales fonctions du BSC
comprennent la gestion des voies radio
et les échanges des messages de
commande avec les MS.
MSC
Le MSC constitue l'interfacé entre les
réseaux PSTN et PLMN et assure aussi
les interfaces vers les circuits terrestres
à partir des BSS .
Le MSC constitue le central de
commutation téléphonique, pour le
trafic émanant ou aboutissant au
mobile.
Le MSC recueille les informations pour
facturer les communications,
le MSC établit aussi des statistiques de
trafic pour la gestion de performance.
Le MSC assure le transfert des
communications lors du passage d’un MS
d’une cellule à une autre appartenant à
deux BSC différents
20
Transcodeur XCDR
Le transcodeur XCDR est nécessaire
pour convertir les signaux vocaux ou
les données du MSC (64Kb/s PCM
(Modulation Impulsion Codée)) dans le
format spécifié utilisé sur la liaison
radio entre le BSS et le MS.
Le transcodeur peut être placé avec
le MSC, le BSC ou le BTS.
Si le transcodeur est placé avec le
MSC, les voies 13Kb /s sont transmises
au BSS par "bourrage de bits", à une
vitesse de transfert de 16Kbps et
ensuite quatre d'entre elles sont
mises dans chaque circuit terrestre
64Kb/s.
Chaque liaison PCM 2Mb/s à 30 voies
peut transmettre 120 voies spécifiées
par GSM.
Registre HLR
Le Registre HLR est la base de données de
référence pour les paramètres d'abonné.
Les données qu'il contient peuvent être appelées
à distance par tous les MSC et VLR dans le
réseau.
bien que le réseau puisse contenir plusieurs
registres HLR, Chaque registre HLR gère
seulement une partie de la base de données
totale concernant les abonnés.
Les données peuvent aussi être appelées par un
MSC ou un VLR dans un réseau PLMN différent.
Les données mémorisées dans le registre HLR
indiquent les services de base et les services
complémentaires qu'un abonné particulier peut
utiliser.
Les informations concernant un abonné dans le
registre HLR comprennent l'adresse de son VLR
actuel.
21
Registre VLR
Le registre VLR contient une copie
de la plupart des données
mémorisées dans le Registre HLR.
ce registre contient des informations
temporaires qui n'existent que
pendant qu'un abonné particulier se
déplace dans la zone contrôlée par
le VLR.
Chaque VLR contrôle un certain
ensemble de LAI.
Lorsqu'un abonné mobile se déplace
d'un LAI à un autre, sa position
actuelle est automatiquement mise à
jour dans son registre VLR.
22
Registre EIR
Le Registre EIR contient une base
de données centralisée pour
valider les numéros IMEI.
La base de données EIR organisée
de la manière suivante:
LISTE BLANCHE
LISTE NOIRE
LISTE GRISE
La base de données EIR peut être
interrogée à distance par les MSC
du réseau, ou par un MSC d’un
autre réseau différent.
23
Suppresseur d’Echo EC
Le retard total résultant de la
propagation aller et retour,
introduit par le système GSM est
d'environ 18Oms.
24
Centre de maintenance et opérations
OMC
Le centre OMC assure la maîtrise des
modifications du système en ce qui concerne
les versions de logiciel et les bases de
données de configuration dans les entités du
réseau.
25
Centre de gestion du réseau NMC
Le centre NMC surveille principalement les
circuits de signalisation et de trafic entre
les nœuds.
Le centre NMC gère aussi le trafic pour les
équipements du réseau BSS.
Le centre NMC peut assurer la responsabilité
au niveau de la région lorsque personne ne
se trouve dans un centre OMC, le centre
OMC servant alors de point de transit entre
le NMC et l'équipement du réseau. Le centre
NMC offre aux opérateurs des fonctions
équivalentes aux fonctions disponibles dans
le centre OMC.
Le centre NMC joue aussi un rôle important
pour la planification du réseau.
CENTRE OMC
CENTRE NMC
26
Chapitre 3
Interfaces terrestres
Interfaces Terrestres
27
2 MB/S 30 VOIES PCM – CCITTG.732
INTERFACES X.25
28
SYSTEME DE SIGNALISATION C7
En raison de la nature
particulière des signaux de
signalisation et de commande
passant sur les liaisons 2 Mb /s
entre le BSC et les BTS éloignés
(téléchargement du logiciel,
messages de "service", etc.), une
interface de type différent est
nécessaire. GSM a préconisé
l'utilisation de LAPD.
29
Chapitre 4
INTERFACE RADIO
30
Durées élémentaires
La durée d’un BIT est de T = 48/13 µs (3,692 µs).
La ressource radio élémentaire est un SLOT de 156.25 bits pour
une durée de 15/26 ms (0,577 ms).
Un slot contient un BURST de 148 bits ou 88 bits.
Une période de garde de 8,25 ou 68,25 bits est utilisée pour
éviter les chevauchements entre slots.
La modulation utilisée est de type GMSK.
Le taux de modulation est d'environ 270,833 Kbps (1625/6
Kbps).
31
Canaux physique, logiques et
utilisateur
Les canaux utilisateurs ne transportent pas de
données de contrôle et de signalisation
(couches RR, MM et CC).
La norme GSM 04.03 définie deux catégories
de canaux :
Les canaux de trafic (TCH).
Les canaux de contrôle.
Parmi les canaux logiques :
Bm (bidirectionnels ou unidirectionnels).
Lm (capacités limitées).
32
Canaux logiques non dédiés
Partagés par un ensemble de mobiles.
Sens descendant : mobiles à l’écoute du
canal («réveil» d’un mobile).
Sens montant : fonction d’accès multiple.
Les canaux logiques non dédiés sont
simplexe.
Canaux logiques
Trafic TCH (Bm ou Lm) Contrôle CCH (Dm)
Canaux physiques
N° Slot (TN) N° trame TDMA (FN) N° Canal RFCN
Ressource physique
33
Voies Physiques
Chaque salve de données,
occupant son intervalle de temps
affecté à l'intérieur des trames
successives TDMA, constitue une
seule voie physique GSM
permettant d'acheminer un
nombre variable de voies
logiques, entre le MS et le BTS.
34
VOIES DE TRAFIC
3. Voies Associées
ACCH : Voie de Commande Associée
FACCH : Voie de Commande Associée Rapide
SACCH : Voie de Commande Associée Lente
35
Groupe BCCH
Les voies de commande de diffusion sont uniquement des liaisons descendantes (de la
station de base vers le mobile) et comprennent les types suivants:
La Voie BCCH transmet des informations sur le réseau (paramètres système et
synchronisation),
Elle est toujours transmise sur une porteuse radio désignée (la "porteuse BCCH") en
utilisant l'intervalle de temps 0.
Les salves 'fictives" sont transmises pour garantir la continuité lorsqu'il n'y a pas de
trafic de porteuse BCCH.
Groupe CCCH
36
Groupe DCCH
Les voies de commande spécialisées (DCCH) sont affectées à un seul mobile pour
l'établissement d'une communication ou dans des buts de mesure ou de transfert.
La Voie de Commande Associée (ACCH). Cette voie peut être associée à une voie
SDCCH ou à une voie TCH,
La voie FACCH (Voie de Commande Associée Rapide) n'est associée qu'à des voies de
trafic, et elle transmet des informations d'événements, comme par exemple les
informations nécessaires pour déclencher un transfert.
Voies de commande
37
Pr. J. ELABBADI / EMI ELECOM 2003-2004 75
38
Exemples TCH et SACCH
39
Burst normal (NB)
Tail : 0,0,0
Données e0-e57
Training Sequence Code (TSC) Training sequence bits (BN61, BN62 ...
BN86)
0 (0,0,1,0,0,1,0,1,1,1,0,0,0,0,1,0,0,0,1,0,0,1,0,1,1,1)
1 (0,0,1,0,1,1,0,1,1,1,0,1,1,1,1,0,0,0,1,0,1,1,0,1,1,1)
2 (0,1,0,0,0,0,1,1,1,0,1,1,1,0,1,0,0,1,0,0,0,0,1,1,1,0)
3 (0,1,0,0,0,1,1,1,1,0,1,1,0,1,0,0,0,1,0,0,0,1,1,1,1,0)
4 (0,0,0,1,1,0,1,0,1,1,1,0,0,1,0,0,0,0,0,1,1,0,1,0,1,1)
5 (0,1,0,0,1,1,1,0,1,0,1,1,0,0,0,0,0,1,0,0,1,1,1,0,1,0)
6 (1,0,1,0,0,1,1,1,1,1,0,1,1,0,0,0,1,0,1,0,0,1,1,1,1,1)
7 (1,1,1,0,1,1,1,1,0,0,0,1,0,0,1,0,1,1,1,0,1,1,1,1,0,0)
Pr. J. ELABBADI / EMI ELECOM 2003-2004 79
40
Burst de correction de fréquence
FB
Les données ne contiennent que des 0 soit un signal de
fréquence constante f0+ 67,7 KHz (1625/24 KHz).
41
Burst de bourrage (DB)
Les Busrts de bourrage (DB) sont utilisés pour les mesures
de la qualité du lien radio.
42
Trame TDMA
Division en intervalles de temps IT (ou slots).
Tslot = 0,5769 ms (15/26 ms).
Regroupement des slots par paquets de 8 forme une
trame TDMA :
TTDMA = 8.Tslot = 4,6152 ms (60/13 ms).
Chaque utilisateur utilise 1 slot par trame TDMA.
Un «canal physique» est la répétition périodique d’un slot
dans une trame TDMA sur une fréquence particulière.
Possibilité de n’allouer qu’un slot toutes les 2 trames
TDMA (canal physique demi-débit pour la parole).
43
Hyper et super trames TDMA
Les trames TDMA sont numérotées (FN)
0 à 2 715 647 = 26.51.2048 -1.
La plus longue structure récurrente est une HYPER-
TRAME qui dure 3 h 28 mn 53 s 760 ms (12 533,76
s).
Chaque hyper-trame est divisée en 2 048
SUPERTRAMES qui ont une durée de 6,12 s (1326
TTDMA).
Multi-trames TDMA
Les super-trames sont elles même subdivisées en
MULTI-TRAMES. Il y en a deux types :
44
Chaîne de transmission
Le vocodeur
Le vocodeur est défini par la recommandation GSM
06.10.
Il est du type RPE-LTP (Regular Pulse Excitation –
Long Term prediction).
Le vocoder attend 160 échantillons PCM (Pulse Coded
Modulation) de 13 bits.
Le débit de sortie est de 13 Kbps (260 bits/20 ms).
Plutôt que de coder l’allure de l’enveloppe du signal
vocal, le vocodeur analyse le signal à court et long
terme au travers de filtres numériques récursifs excités
par 13 impulsions de référence.
45
Les échantillons
Les échantillons peuvent provenir d'un
combiné de type analogique ou bien provenir
d'un réseau de type numérique.
Dans le premier cas, il sont obtenus par
uneconversion analogique numérique
uniforme sur 13 bits à 8 KHz.
Dans le second cas, il faut opérer une
conversion 8 bits/13 bits (cf. normes ITU
G.711/G714 et G.721/G726) suivant la
technique de compression utilisée (loi A
Européenne ou loi µ Américaine).
Pr. J. ELABBADI / EMI ELECOM 2003-2004 91
46
Schéma de l’encodeur RPE-LTP
47
Canal EFS
Parmi les 260 bits issus du vocodeur, 182 bits sont
de classe I (protégés) et 78 de classe II (non
protégés).
Dans le cas de l’EFS, seulement 244 bits/20 ms sont
utilisés (s1-s244).
On retient les 65 bits (b1-b65) les plus importants
(50 de classe I et 15 de classe II, cf. § 3.1.1.1 GSM
05.03) auxquels on applique un code CRC sur 8 bits.
De plus 8 bits sont répétés parmi ceux des plus
significatifs non protégés.
On obtient 260 bits (w1-w260).
48
Code cyclique + tail
Les données w sont réordonnées (d0-d259)
d’après la table 6 GSM 05.03.
Trois classes sont définies :
La classe 1a de 50 bits (+ 3 bits de parité).
G(d)= d3+ d+ 1 et le reste est 1 + d + d2
La classe 1b de 132 bits (+ 4 bits de fin à 0).
Soit un block de 189 bits (u0-u188).
La classe 2 (non protégée) de 78 bits.
Au total 267 bits.
Codage convolutionnel
Les bits de classe 1 sont codés de façon redondante
(1/2) à l’aide des polynômes :
G0 = 1 + d3+ d4
G1 = 1 + d + d3+ d4
La classe 1, pour k = 0-188, u(k)=0 pour k<0 :
c(2k) = u(k) + u(k-3) + u(k-4)
c(2k+1) = u(k) + u(k-1) + u(k-3) + u(k-4)
La classe 2, pour k = 0-77 :
c(378+k) = d(182+k)
Au total 456 bits.
49
Entrelacement
Pour éviter les pertes par évanouissement rapide, on
mélange les données en 8 blocs de 57 bits…
C’est l’entrelacement «bloc diagonal», un nouveau
bloc de données tout les 4 blocs.
k = 0,1,…,455 (numéro du bit).
n = 0,1,…(numéro du bloc de données de 456 bits).
B = B0 + 4.n + kmod 8 (numéro du bloc de 57 bits).
j = 2.(49.k mod 57) + (k mod 4) div 4 (numéro du bit).
i(B,j) = c(n,k)
50
Entrelacement
L'entrelacement a pour but de
s'assurer que seulement certaines
données de chaque bloc de trafic sont
contenues dans chaque salve.
51
Pr. J. ELABBADI / EMI ELECOM 2003-2004 103
Encodage différentiel
Les bits avant d’être envoyés dans les «airs» sont
encodés de façon différentielle :
^D=Di+Di-1
Pour le premier bit, on suppose que les bits
précédents sont tous à 1 (cf. GSM 05.04 dummy
bits).
Ensuite, on a une modulation GMSK.
52
Modulation FSK et MSK
Transmission d’un bit à 1
Sinusoïde de fréquence f0 + ∆f
Transmission d’un bit à 0
Sinusoïde de fréquence f0 + ∆f
Exemple : modem V23 (minitel)
f0=1700Hz et ∆f = 400Hz
Bit 1 -> 1300 Hz
Bit 0 -> 2100 Hz
Relation entre D débit binaire et δf :
Dans le cas particulier où
∆f/D=1/4, 99% de la puissance
du signal est contenue dans une
bande de largeur 1,17.D.
C’est la Modulation MSK
Modulation GMSK
Le type de modulation utilisé est défini dans la partie
GSM 05.04.
Il s’agit d’un type de modulation à saut fréquence, la
modulation GMSK (Gaussian Mimimum Shift Keying).
Dans ce type de modulation, les données passent en
premier lieu dans un filtre Gaussien.
La fréquence de la porteuse est ensuite modulée par ce
signal avec un taux de ½.
L’écart phase du signal entre deux intervalles de temps
élémentaire ne dépasse pas π/2.
Le débit numérique est de 1/T, soit environ 270,833
Kbps.
53
Filtre Gaussien
Expression de la réponse impulsionnelle du filtre h(t) :
B.T = 0,3 et T = 48/13 µs.
B désigne la bande à 3 dB du filtre h(t), B = 81,25 KHz.
Le principal intérêt de l’utilisation de cette modulation est la
quasi inexistence de lobes secondaires dans la représentation
spectrale.
54
Chapitre 6
Fonctionnement
Protocoles de signalisation
Couche 3
MM SMS SS CC MM SMS SS CC
BSSAP
BSSAP BSSAP
55
Protocoles de signalisation
BSSAP Base Station Subsystem Application Part
LAPD Link Access Procedure for the D-Channel
BSSMAP Base Station Subsystem Management Application Part
LAPDm LAPD for Mobile
BTSM Base Transceiver Station Management
MM Mobility Management
CC Call Control
MTP Message Transfer Part
CM Connection Management
RR Radio Resource Management
DTAP Direct Transfer Application Part
SCCP Signaling Connection Control Part
SMS Short Message Service
Le mode veille
Sélection de la cellule serveuse.
Re-sélection de la cellule serveuse.
Ecoute des canaux BCCH et PCH.
Lecture de la liste des cellules voisines.
Recherche du mobile (pagging).
Mesures du signal reçu (RxLev, RxQual).
Calcul des critères C1 et C2.
56
Recherche d’un mobile
(PAGING REQUEST)
L’accès au réseau
(IMMEDIATE ASSIGNMENT)
57
Appel sortant
Appel entrant
58
Handovers
Changement de cellule serveuse
Intracellulaire (changement de time slot)
Intercellulaire (changement de cellule sur le
même BSC)
Intra MSC (changement de cellule sur un BSC
différent mais dans le même MSC)
Inter MSC (changement de cellule sur un MSC
différent)
Inter réseau (changement de réseau, pour la
troisième génération cellulaire)
La sécurité
En matière de sécurité, trois notions
sont importantes :
L’authentification
La confidentialité
L’intégrité
Trois algorithmes A3, A5 et A8
59
L’authentification
Le chiffrement
60
Répartition des paramètres sur le
réseau
Le MS contient les algorithmes A3, A5 et A8, et
la clé Ki. Il sauvegarde les valeurs de Kc,
CKSN,TMSI et LAI.
Le MSC/BSS conserve l’algorithme A5.
L’AuC contient les algorithmes A3, A8 et les
enregistrements de IMSI, Ki.
La base VLR conserve enregistrements de
IMSI, TMSI, LAI, CKSN, Kc, RAND et SRES.
La base HLR peut contenir un certain nombre
des enregistrements du VLR.
Pr. J. ELABBADI / EMI ELECOM 2003-2004 121
61
Handover inter MSC (2)
62
Chapitre 7
Service SMS
Généralités
SMS : Short Messages Service.
Le service de messages courts nécessite la
mise en place d’un certain nombre de serveurs
sur le réseau (Service Centre, SC).
Ils permettent de sauver et de retransmettre
les SMS jusqu’à ce que le destinataire puisse
effectivement recevoir les messages (si il n’est
pas sur le réseau par exemple).
Un SC ne fait pas partie intégrante du réseau,
mais il est souvent intégré au MSC.
63
Fonctionnement
La fonction passerelle SMS-GMSC permet de
router les messages vers le VMSC (MSC visité)
en interrogeant le HLR.
Un message émis d’un mobile est lui acheminé
vers le MSC qui à la fonctionnalité SC. Ce MSC
porte le nom de SMS-IWMSC (Short Message
Service- InterWorking MSC).
Les procédures d’acheminement des SMS sont
similaires à celles des appels téléphoniques
(MAP).
64
Transfert d’un SMS vers un mobile
65
Transfert d’un SMS vers un mobile (3)
66