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SOCIÉTÉDE LINGUISTIQUE
DEPARIS
BULLETIN
DELA
SOCIETEDE LINGUISTIQUE
DE PARIS
TOME TRENTE-DEUXIEME
PARIS (6°)
LIBRAIRIE ANCIENNE HONORÉ CHAMPION, EDITEUR
EDOUARD CHAMPION
5, QUAt MALAQL'AtS
)93!
ESSAI DE CHRONOLOGIE
DES LANGUES INDO-EUROPÉENNES
LA THÉORIE DU FÉMININ.
gardé que ce sens. est masculin skr. wa/ av. ~<a', v. si.
~:e~ct, lit. M~M, got. mena et /Mp~o~.s', irl. M; lat. ~c/MM,
gr. Mais, sans doute en vertu d'interdictions de voca-
hulaire qu'expliquent les influences attribuées à la lune,
l'astre est souvent désigne par des épithètes tirées de son
éclat gr. KA-~T,(de s~x.:), et lat. ~c (prén. /<Mnc),
v. sl. luna, de*~OM~KA « brillante », cf. av. ~o.ryMS- « bril-
lant » et le nom vieux prussien lauxnos des Kastres » or,
ces épithëtes, qui expriment une puissance de la lune, sont
de forme féminine; elles n'évoquent donc pas le nom de
l'astre, mais la force femelle qui lui fournit son éclat. Cette
opposition est saisissante. Le nom du « soleil » a la
forme neutre quand il désigne simplement l'astre véd.
s(M)~~ gàth. h(u)vara il a la forme d'un dérivé masculin
quand il désigne le soleil en tant qu'être divin NMyy<x/~ cf.
gr. *A(x7'sXm (~Ats:). D'autre part. on peut penser à la puis-
sance féminine qui se manifeste dans l'astre, et ainsi
s'explique la formation féminine de lit. MMZ" le védique a
aussi une ~M~a. Le gotique a à la fois le neutre sauil et le
féminin ~n~~o v. isl. ~d~est féminin. En slave, .ï/«?nce est
neutre en latin sol est masculin. Fait significatif: le nom
du soleil, dont l'une des fonctions est de tout voir (noter
l'épithète gr. ~), a servi à nommer l' « œil N en
irlandais il s'agit donc d'une puissance du soleil irl. ~!7
est féminin.
OCCLUSIVES.
~e?KŒ~Me
Les fortes, quelles fussent emphatiques ou non, étaient
à l'origine des « souSIées )), adspiratae, c.-à-d. quelles
étaient suivies d'un souffle, soit, dans l'ordre des labiales,
*ph(en vieil égyptien p était peut-être encore jo'' comme
en sémitique, v. H. Moller, ZDMG., LXX, 19i6,p. 161)
et*jP'. Il en était sans doute de même des douces,.empha-
tiques ou non, mais chez elles le souffle était doux, ce
qu'on a noté par et~. A cette époque reculée, ni les fortes
ni les douces n'étaient encore franchement ou sourdes ou
sonores (toutefois, en indo-européen, ce sont toujours des
emphatiques qui ont abouti aux sonores et des non-empha-
tiques, aux sourdes, ce qui est une indication ~). Il va de soi
que, dans les emphatiques, le souffle présentait le même
caractère d'emphase que la consonne elle-même. Pour les
fortes emphatiques on a noté ce souffle par par pour
les douces emphatiques. Pour qui reconnaît cet état de
choses, il devient intelligible que *p''(plus faible par nature
qu'un p [Meillet]), ait passé à en Indo-européen (sauf à
l'initiale où il est et abstraction faite du celtique, du
germanique et de l'arménien où il est, respectivement,
zéro [celtique],f [germanique] et Aou~<°?'o[arménien], les
trois traitements postulant un stade ancien V< cf. la
répétition (dans les conditions données) du m&mephéno-
mène pour les p'' provenant de b' originaire, d'ou sém. 6,
etc. ~e/~?p'~>arm. e:~if~ etc. On voit également pourquoi
*P'~ (indo-europ. également noté b' par les indoger-
1. Qu'auparavantdéjà les doucestendaient à la sourdité, les
emphatiquesà la sonorité.
2. Dans l'opinionactuellede M. Sturtevant,J. A. 0. S., tome L,
*P'(indo-europ.6/tou &')aboutiraitenhittiteà p, tandis
pp. 't55-l*!8,
COXTRt)!t'T!0~ A LA PHONK't'tQUn COMPARËn 37
OCCLUSIVES.
Forte simple *t; v. égypt. t sémit. t' indo-europ. d
(sauf à l'initiale où l'on a t).
Forte emphatique: *y; v. égypt. sémit. t indo-
europ. dh.
Douce simple *< v. e~pt. d sémit. d indo-europ. <.
Douée emphatique *D~ y. égypt.? sémit. (? in'do-
europ. d.
Car le rapport entre *T' et s est tout à fait le même que
le rapport entre *P' et/*(du moins très peu s'en faut). Il en
est de même du rapport qui existe entre v. égypt. f et
indo-europ. bh d'une part et v. égypt. s et indo-europ. dh
de l'autre. Seul le sémitique (qui a b; mais t) détruit un
peu le parallélisme. On a donc eu raison (Ét. prégr.,
p. 109) de supposer que, pour la consonne initiale du nom
du « loup )). le v. égyptien (~) s'accordait parfaitement
avec l'indo-européen *e~o-, degré zéro *c~x- (gr. 9M-
phryg. Ex::) tandis que le sémit. comm. *<5M atteste une
alternance de *davec le *T' que postule l'indo-européen et
le chamitique ancien. Ici la phonétique berbère, ce qui est
naturel, est un peu plus près de celle du vieil-égyptien que
de celle du sémitique (v. p, 109, n. 4) la base des
mots berbères qui désignent une cucurbitacée est k-s-y,
base que l'on ne peut évidemment pas séparer de la « ra-
cine sémitique y- qui offre le même sens, cf. p. ex.
(~a-)y/'o-(c~") « champs de concombres », y~c'M"
concombres », etc. Outre ~'e~'y, on aurait ici une vieille
alternance attestée par berb. N~ sémit.
2. CHANGEMENTS
COMBIKA.TOfRES
(« EMPHASE », ALTERNANCES
DE LA <t LOIDE BARTHO-
COMPLÉMENTS
COKSOKAKTtQUES,
LOMAE
!)).
M. J. Kurylowicz (v. les comptes rendus du premier
congrès des linguistes à La Haye, avril 1928) a fort bril-
A [.A PHOKÉTtQL'R
~O~TR!)!t;TfON C.OMPARKE 39
tammcnt expliqué la labiale sonore intérieure du thème de
présent *e,o- (skr./?~<2~, celt. comm. *~e~ cf. breton
(infinitif) eue, lat. bibere <( *p~c/'e, fal. p~/b < */o/-
~b, soit donc un ital. comm. *p!) en rappelant, sans
plus, (jue la forme de la racine, au degré e/o. étant ici *pô,
e.-à-d. régulièrf'meut un ancien *pe/o~- (cf. gr. 7:&j.x,
v. lat. ~oc/&m~> lat. ci. /?ôeM/~?M, skr. p5~'Œ?M,etc.), un
présent, bâti sur le même modèle que. p. ex., le skr.
tisthati, lat.istit. (de *e-), soit donc un présent
*pi-pa3-e-ti, doit, normalement. aboutir à ~'< "p~e~'
par sonorisation du p intérieur au contact de 9,, phonème
essentiellement sonore, mais qui ne fait pas partie du groupe
des « sonantes » y, w, r, l, m, n, n'étant qu'une des
trois quasi-sonantes a, (palatale et sourde), (vélaire et
sourde), 9g (arriere-vélaire et sonore)' ces derniers pho-
nèmes, larvngàux tous trois, sont plus proches il en
est de même de la « sistante » s des occlusives que les
« sonantes » proprement dites.
Mais, dans le tome IV (1928) du ~oc~ Orjenta-
/M~/cmy, p. 2d8, le même savant polonais a cru pouvoir
rendre compte du prototype indo-européen du gr. :=[f]::
en posant à l'origine *oyiC~M~<M, alors qu'il faut, semble-
t-il, expliquer :=: d'une façon toute différente, v. La
ca/(~W!'e du duel dans les langues indo-européennes et
c~<z/M!<o-~c7K~yMM, p. 30, explication résumée ci-dessous,
pp. 42-43.
Phonétiquement parlant, il n'est pas impossible que
M. Jerzy Kurylowicz ait raison de penser qu'un 9~ (essen-
tiellement sonore, on l'a rappelé) pouvait, même après
avoir pris la fonction vocalique: a~, sonoriser en ~</ un
groupe k,t (sans doute par un intermédiaire k,d, étant
de ~(B-'j.
pnyMA, etc.Il faudraitremonterjusqu'aumonosyllabeabsolu
*pe/o-pour ramener à l'unité les racines "pe/o?,-> *po-et *pe'os~-
> *pn-dontles sens sont, en effet,assezvoisins.
1. Le y de skr. p<!yMA et celuide *po</u(si l'on expliqueainsi le gr.
n'appartientpas à la racine. Dans xo'u.v au contrairey est un
7:M'j)
élargissement 'poy-men-~*pO!-mM (loi d'Osthoff).
2. Gr.~dcTXM, etc.Lesformesen -SoTTJ?
-SoTd;o'j/.oM';5!px, paraissent
plusanciennes et plus régulièresque cellesen -MM- qui sont ana)o-
giques.Unattendraitp. ex. *su-~tu~!);.au lieudu suoMTr,; attesté.
42 A.CUKY
1. Voirci-dessous.
2. Aplus [brteraison un I' originaireaboutiru.H-U
ù
COXTRtnUTfOK A LA PHOKËT'Qt'K COMPARÉ): 1-7
CONCLUSION.
ESSAIDEGÉOGRAPHIE
LINGUISTIQUE
ITALIQUE
LEXICOLOGIQUE
Des deux cas étudiés ici, le deuxième est celui d'un paral-
lélisme qu'on ne peut pas facilement résoudre autrement
que nous ne l'avons fait. Dans le premier, il s'agit d'un
mot à sens très précis, dont les réflexes dans différentes
langues indo-européennes coïncident et pour le sens et pour
le détail de la forme. On peut donc considérer cette corres-
pondance comme certaine.
Notons de plus qu'aucun exemple présentant, dans les
mêmes conditions, un traitement dijBférentn'est attesté.
Pour, de là, conclure à l'existence d'un traitement i.-e.
(radical) ~> si. st-, s opposant au traitement *-p-(à t
sunixal) > si. -t-, il faudrait encore l'expliquer et démon-
trer qu'il résulte de la structure du slave. Nous l'avons vai-
nement tenté.
M. Grammont a bien voulu, dans une lettre personnelle,
proposer l'explication suivante, qui résout le problème pho-
nétique « Le v. si. n'ayant pas de groupes d'occlusives ne
pouvait pas prononcer pt comme on le fait normalement,
c'est-à-dire avec l'occlusion du t forméeavant l'explosion du
mais il avait le sentiment qu'il y avait un p -et un t
parce qu'il y avait eu un élément vocalique entre les deux,
celui de patruus et de pitrvyah. Il a donc fait effort pour
prononcer le p devant le t, ce qui a forcément pour effet de
faire exploser le p avant l'occlusion du t. L'explosion du p
ainsi isolé, c'est un embryon d'y. Une fois ce ainsi produit
le p s'assimile à cet naissant, d'où ftavec f bilabial; mais
fi n'est pas viable en slave I' s'assimile au t commepoint
d'articulation, d'où st, qui est un groupe favori en slave)).
M. VET.
TROIS ËTYMOLOGIES LATINES
aprllis
4. CIE.383~(Perusia) f:?')t0
acsi.caprMK<ML
TROIS ÉTY~fOLOGÏES LATtXES 73
dens.
MPMU.
f.
DEUX NOTES IRANIENNES
I. AïESTiQUE*M'M<Gy-.
SOCIÉTÉ DE LINGUISTIQUE
?96
SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE!930.
Présidencede M. H. MAspÉRO.
président.
Membres présents. M" Homburger MM. Barbelenet,
Benveniste. J. Bloch, Cart, M. Cohen. Destaing, Ernout,
Fughali; Gougenheim, Humbert, Jonval, Lamouciie,
PBOCÊS-VEKBAUX HES SÉANCES
de l'exercice~93~.
Comptes
RECETTES
DÉPENSES
qui résident dans des pays n'ayant pas accepté le tarif réduit
pour les envois d'imprimés.
Election du Bureau pour Ï931. Sont élus:
T~M~/e~ M. E. TOKXELAT.
t7cc-~P6'~e/ MM. G. LACOMBE et E. BOURGUET.
~'ec~G~e.- M. A. MEfLLET.
Secrétaire adjoint M. J. BLOCH.
Trésorier: M. A. ERNOL'T.
~l<~M!M~a~Mr.' M. A. M)RAMBEL.
Membres du comité de publication MM. Boyer, Ernout,
Marçais, Thomas, Vendryes.
Notule. M. A. DuRAFFOL'R
Présidencede M. G. LAMMBE,
vice-président.
Membres présents. M" Homburger, de Saint-Genès,
Sjoestedt MM. Barbelenet, Benveniste, J. B!oclt,0. Bloch,
Brôndal, Brune!, Cart, Chantrainc, G. Cohen, M. Cohen,
Colin, Dauzat, Deny, Ernout, FéghaU; Février, Froman,
Gougenheim, Holt., Humbert, Jeanroy, Jonval, Lamouche,
Lejeune.Maehie, Marçais, Mazon, Mertz, Mirambel,Mossé,
Renou, Rivet, Roques, RuS'el,Saroïhandy, Sauvageot, Tho-
mas, Unbegaun, Vaillant, Yendryes, Virolleaud, Vogt,
von Wartburg, Yvon.
Excusés MM.A. Meilletet E. Tonnelat.
SÉANCE DU 17 JANVIER 1931 X.)
Présidence de M. G. LACOMBE,
vice-président.
Présidence de M. E. TONNELAT,
président.
Membres présents. MM" Homburger, de Saint-Gènes,
Stctioupak MM. Barbelenet, Beaulieux, Benveniste,
J. BIocti. Cilantraine, M. Gohen, Deny, Ernout, Février,
PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES
XV)ij
Présidencede M. E- Tox~ELAT,
président.
Membres présents. M" Homburger, Sjoestedt, Strei
cher; MM. Barbelene), Hcrtaux, J. BIoch, M. Cohen,
xxij PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES
SËAKCEDUSUMA) 1931.
Présidence de M. E. ToxxELAT.président.
Présidence de M. G. LACOMUE. l.
vice-président.
Membres présents. -M" Homburcf:'r. (fe Saint-Genès
MM. Barbelenet. Basset, ëenvcniste, J. BIocfi. 0. Bloch,
Cantineau, Chantraine. M. Cohen. Courct. Damourettc.
XXV) PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES
I. LES IDÉES.
Tarnoimmergiturt]uminiM.Ëncequiconcerne.Ias)ruc-
turc. le tvpe TAseoxEM (TASCOKiuM) est comparable à des for-
mations telles (;ue VASCoxcs « gens 1-lispaniac Tarraconen-
sis ))(PJine.tH, 22). nom de peupic qui sur\'ecu, on lésait,
dans le C'76'c~ d'aujourd'ftui En ce (lui concerne, par
contre. ) i()ee, la concordance entre TASco~uM « terra aH)a
similis arn-iHae, ex qua catini uunt (/ Ko~ XXXHï,
69) et le basque /<yc'? « argile blanche qui entre dans la
fabrication de ia porcelaine )) (Axkuc.It, 285), « terre
I))a!~be » (Duvoisin) est bien frappante. Mais <[ue) est ic
rapport entre les deux types ? A l'appui de ia forme basque;
sans invoquer des douhlets typiquement basques tels que
/7.')7<'o-OA7< « gravier M (Axkue, 1, 502)'. sunit-il de pen-
ser a t'influence analogique de ~"o.s7f'c(Azkue. it. 29~!). mot
qui a il peu près la même signification que /û~'<7? En tout
état de cause, la comparaison avec TASC-j-o~L'M]est d'autant
ptus justineequelc vocabulaire espagnol ne semble posséder
rien de semblable. Par contre, le dialecte de la Montana
(Santander) a conserve le mot ~<x~ed/?« la tticrba recocida ))
(Garcia-Lomas) qui du point de vue sémantique correspond
parfaitement au basque ~o~<x terre gazonnée Mde Tardets
en Soute. De ptus. le même type, mais sous la forme /06'/t'o
c motte de terre couverte d herbe N, est répandu dans les
montagnes du Béarn sur une zone qui va du Pic d Anie
jusqu'au Cirque de Gavarnie et s'étend aussi aux valiees
1. 0~=.<.)~; (Straho, III 135, t6t), O~sxo~; (Pto! Il, 6. tO, 67),
cf. E. HuhMr.O):c)!<<! ~nfy.jf6er.,pag. 2.t3; H. Sehochardt. ~&sr.
f)t; (St<z6.~af/. ~'fK. !~7), pas:. H cf. aussi HAf.snoxfs(HAL-
'-<;f)TAHms~. TALScox~.noms de pci's. de ]'Aq)iit:tine(p. f'S) et Tapojj/.M'y
(Ptol., If, 10. ~).
''Ptot., S), j.j. Ta,a.~co~~ TABUSCO.ÇIE-Xc;Es
rf!ra!Cfi (Douehes'du-Rhone),TARUScoxtEXSES
t'Ptine. ft[. ~f), T'~r<:sco)! (Arièec) Tarascon (Ga)iec. Orense). cf.
it'Arhois de .)u!)ainvi))e.LMp;'cm!'er.<! /<a&:<If.t0~ H. Grohier. !76fr
!_t'r. ?<.Bed. /nf! Or~sM..p.3~; P. Aebischer, Études de fopon?/-
~i.eM~~n'iM8.p. I6~ [?6]. TAScoouxiNarb. (P)in.,Ift.37)
= TAscox;? Hilbner. 2~6.
H. S~'huchardt. Bas~se/< x. ~omM<sc/t(~<:</f.Xe!/sc/<r.<o;<
/t' )90G).p. ti C. C. rhienbcck. B<<t7<ye CN«')'po'
/.otft/t'/trr</r'rbasl.. dialecte, p. tt t!. Gave).E/cmt'n<sde p/t0)tef'tjf'
/c'()!fEt!.X[).t'~)),p.~O.Cf.aussi~)'r/-A'<ar,arr/-Ao~or
s-t'~vipr.pw-rrHines<.f~Azkue.I. 7~).
102 Y. BEUTOLDt
2. Le type <yaM</arû:,
etc. gravier, terre inculte o (chaîne
pyrénéo-cantabrique) et les données de la géologie.
tagnes Cantabriques.
Le domaine des toponymes est donc plus vaste que l'aire
d. E. Fôrstemann (édit. H. Jellinghaus), ~MeMtscAM A'ox~M&uc~
d9t6, p. 998.
2. 0. Heitig. Die Or~sttame)! dM Gross/te~o~tMms Ba~en, -t906, p. 6;
ci. aussi Holder, AS., I. 745. 753. qui voit dans CAXDARA (CAXTARA)
un dérive en -ARAd'un adjectif gaulois *CAXTOS<' « splendens x. D'après
Hofder. cf. F. Cramer, R/tet~c/te Or<s):<tMen,p. 74; J. Hubschmied,
Festschrift Bae/tMaKn. p. 17~. n. n et p. 188, n. 4 A, Dauzat, Les
fo/<s de ~c: 't926, p. 'i97 et d98 0. Springer. Die F/MM~ame?:~h'<-
<e<H6e?'(/su. B~dens, 'i930, p. 38.
AJuisa part le fait que l'alternance -Kf- >n~- en gaulois, supposée
par .\t. Hubschmied. reste toujours très hypothétique et à part le fait
tj~e le gaiï.. hrot. ca~K « blanc dont on a invoqué l'appui, est consi-
dère unanimement par tes cettistes comme un emprunt au latin (cf.
H.Pedcrsen.Ae~. Cfa/KM., I. 199,'Me: lai. spLEXDiDus>*spLEXDUs
>bret. splann « clair )) et lat. CAND!Dns;>*CAX))L's;>bret. AaKn
blanc »), en ce qui concerne tout particulièrement le nom de torrent
Mander de la Suisse allemande, interprété comme te « cours d'eau
typiquement blanc )), cette hypothèse semble être insoutenable aussi
du point (te vue sémantique. Il suffit de rappeler à ce propos l'allusion
<!la couleur de J'eau contenue dans le Geograph. Lexikon d. Schweiz,
H. 72;' K Die lia.rader ist einer der bemerkenswertestcn Wildstrôme
dur Alpen, dessen ~Vasserfarbe jcden Ausenittict~ wechsein kann M.
H. Cf. aussi Geogr. JL~.c~oti. d. Schweiz, II, 731-725 <t Dadie zum
<tehie! der Ka~d~r getiorenden Bergmassen. besonders die Rette des
.\iesen. z. T. aus teicitt verwitterbarem Fiysch t~esteltcn, fùht't der
Fluss eine grosse Menge von Geschieben » (p. 73't) « zu beiden Seiten
von .KftMder~e~ (im Ilintergrund des ~a~do'tAa/e.s, von der Kan~ef
durcttflossen) kommcn aus der) Katkec und terliaren Sandsteinen des
Fisistocks und Lotmer machUs'e Quellen zu Tage. indem sie die allu-
viaie Srhuttdt~'ke von unten nach oben durehbrechen » (p. 72H).
H2 V. BERTOLDI
1. Si l'on veut ici citer des noms, on court le danger de dresser des
listes presque toujours inexactes, d'établir des catégories et de créer
ainsi un antagonisme inexistant entre les esprits. Car, encore que
l'antithèse soit la forme instinctive denosjugements. i) serait absurde
n l'heure qu'il est de vouloir distinguer nettement deux groupes de
linguistes les partisans à tout prix de la théorie des substrats et les
adversaires plus ou moins sceptiques. Heureusement les mentalités
sont plus complexes et, en tous cas, plus souples. Que les linguistes
les plus éminenls se tiennent eu droit de désavouer les conclusions
par trop hâtives de ceux qui d'un sain principe de recherche ont fait
une clef pour ouvrir toutes les portes, qu'ils réclament de plus eu
plus la rigueur de la méthode, une discussion raisonnée des degrés
du possible ou du vraisemblable à l'égard de chaque problème de
détait, qu'ils soient unanimes, par exemple, à affirmer l'impossibilité
de bâtir des édifices « alarodiens » en amassant pèle-mêle des pierres,
tout cela est compréhensible, c'est surtout salutaire pour le prestige
d'' notre discipline. Mais il s'agit toujours de réserves relatives à la
méthode de nature à ne préjuger guère l'attitude à l'égard de la
théorie. En générai, on ne saurait trop insister sur ia nécessité que
d:ms ce genre de recherches, où forcément une si large place est
réservée à t'hypothèse, la clarté de la forme soit en raison directe de
1obscurité de la matière.
1)8 V. BERTOLDI
vrai que la théorie des « sostrati etnici », telle quelle a été
formutéo par Ascoli, s'est révélée a un examen plus minu-
tieux et plus approfondi des faits comme susceptible de revi-
sion, s'il taut en convenir que l'action de tendances arti-
culatoires semble se manifester d'une manière moins immé-
diate et moins simple de ce que l'on a supposé de premier
abord, s'il faut surtout insister sur la nécessité de passer
au crible tous les indices, de peser le pour et le contre à
i'égard de chaque problème particulier, il n'en reste pas
moins que ce principe de recherche, appliqué avec sobriété
et circonspection, peut rendre compte de la coïncidence et
de la persistance de certains faits obscurs à l'intérieur d'une
ancienne aire déterminée. En tout cas, il ne s'agit pas
d'adapter les faits à la théorie, mais d'examiner les aspects
toujours flottants et incohérents d'un principe d'investiga-
tion (lui a un incontestable fondement de vérité.
Que la langue latine victorieuse ait eil'acé, par exemple,
partout sur le domaine où elle s'est superposée, toutes les
habitudes articulatoires des Indigènes qui étaient le résultat
d'une hérédité séculaire, nul ne saurait l'aOlrmer'. Au
contraire, tout tend à faire supposer que certaines particula-
rités héréditaires, tendances ou même insuffisances, aient
continué de se manifester sous la forme d'innovations, c'est-
<)-dirc de principes actifs au sein des variétés régionales du
latin jusqu'aux patois romans d'aujourd'hui~. En tant qu'il
s agit donc d'une continuité au cours des générations de
sujets parlants limitée au domainedialectal et ne comportant
presque jamais une normalisation de la langue commune
ou de la tansue écrite, les témoignages des sources ne peu-
vent donner naturellement dans chaque cas particulier
qu'une idée imprécise de la chronologie des phénomènes
t. Cf.A.MeiUet.Esquissed'uneA~<o:M de la langue latine,1938,
p. 332et suiv.
2. Voir,par exemple,tout récemmentl'articlede C. Merlo(Vt'cen~/e
sfo'ie/tcdella<M.9MORomadansItalia dial., V,'1929,pp.'i72suiv.)
dë~c a A..Meiitet. Pourlesfaitstoscans,cf. A.Meillet,Lesdialectes
ntf/o-europeens. p. 94 et suiv. C. Merto,Studi etruschi11,pp. 303-
:!tt: Italia dial., III, pp. f~-O!: C. Battisti, Studi ct/'usc/M'IV,
pp.
~5! A. Meiitet,BM~ XXYln,pp. M6.20';et XXX!,p. ~i7.
PROBLÈMES DE SUBSTRAT 119
t. H. Sehuehiirdt.
~MseMm, XXX,at3 BaskischM.
X. 398 ZRPAM.,
~mantsc/t(Be:/t.ZRPhil.,Vi),p. 'i7. Cf.aussiH. Gavel,JB~mc;
basque(RIEB,XII),p. 4'[3-3.
;)/<on6<.
2. Cf. L. de Eleizalde,TopOKom~s<tca
t'asM (RIEB,XXI),1930,
p t89.
PROBLÈMES DE SUBSTRAT t25
't. Faut-ii ajouter le type alpin A'an<< « suzon dans les rochers N
(AIS.. 425 a., pp. 3~. ot. 32) qui représenterait la phase sémantique
p<n'aUete à p~~a. palcir « pré ou paturaee escarpé (~4/S., 425,
307. 3t8. M7, 325. 333. 3tS. 305psrc!, 320, 200. )).
Uc même. a )a phase ps/a « pic de montagne dans le domaine des
Alpes on pourrait peut-être comparer le basque gaindor « pico de mon-
t:)has (Azkue, I. 3H) dans le domaine des Pyrénées. Ce dernier type
:<été interprété par Schuchardt « b. e. f/andM~ g. ~sK~r(?pa:M~or
'< Beraspitze wurdeden Einuuss von atig. f/a:n « Spitze )', K Obères M
u. s. w. erfahren haben). B<ts~Mc/<-Romn)! p. 19. Cf., pourtant, gan-
;/t<c~ « cima de) monte », .9an;/a)! « el punto mas alto de la cumbre »
et ;/c:ng':t;'eK~<cumbre » (Azkue. I. 325), identique, ce dernier, à Ga;i-
;/uren « monte <)e Bizkaya. el mas alto de la cordiHera Banderas-
Artxanda-Snnto Domingo, que termina en Erietxp'), Eleizalde. Topon.
Msca(RjrB., XfX). p. 62t.
Cf., enfin. Trombetti, Le origini c/eHc lingua basca (~eM. Accad.
Bo~o'/Ha. t925). p. 12t. s. v. GAXDOK K cima
2. M. Otsen, KZ.. XXXIX (t906): cf. aussi Yorst T~sAt- f. S~t'o~-
u/de~sA'ctp. IV. p. 'i77. \Vatde-P.. ~gr<<. 'R'~e)'&. t)!~o~. Sp)' 11,
p. 44 MuHer fzn. ~<a~. U'urfe~ s. v. POHKOS » Waide. LETt\.
s. v. ;< puMCL's Hois.q. Dict. étym. ~)'ec~«e. s. v. r:spx~d; H. Pe-
(iersen, P/t:/o~og!e< I. p. 46.
A-
t38 V. BERTOLDI
1. Le suffixe -ADiA.
dans GAKD-ADiA de Pline.
(GAXG-ADiA)
t. Cf. la citation (fans CIL, II, 2693; Maver, Sif:6. ~A-a(f. Tt'tf~ 17o,
p. 24: E. Hùbnet', .UonMmeKta,Proleg., CtX.
H. Schuchardt, Iberische De&Mn.,p. 16. Sur le sol de la pénin-
sule ibërique CAXDAMius(*CAXDAMns) n'est guère une formation isolée,
ni a )'esard des témoignages des sources (UxAMA,CAXAMA, CARTUtA,
C.ABT.4~)A « in paeninsulae partihus ad septentriones et orientern spec-
tnntibus atque pi'o\'ineiaeeite)'ioris, quae proprie Ibericas dicimus
Hùbner..VLI. P)'o~e< CI) ni a l'égard des survivances dans la topo-
nymie actuelle (U/zamn Kayarra, ramant Zamora, JLoMzanMLa
Coruna. Bet/<TM<ï,BeMam~ Bedama, .E~Mif~ ~t'a/fama., Zegama,
~trama, etc.). Une sélection préliminaire a été proposée par H. Schu-
ehardt, 16o'. De/ p. 16, d'après la quantité de cf dans UxAMA. etc.
en face de a dans *CAXDAMUS, etc. Suivant ces critères, M. Mcyer-Lûbke,
Zt<t'Rf'?:<:<)!<9
der ron'omMcAcHof<s?)an:e)tder t&o'MC/tCH /ta~Mse~(J:fom.
.~ot. Pidal, 1), p. 69, a sépare les deux groupes et démontre que
~interprétation donnée par Schulten (A'Mmantta, p. -t39) à UxAMA
comme un type celtique appartenant à la nombreuse famille de UxEL-
mh (Ussef). DxELLOucxuM,etc., se heurte il de sérieuses diEHcuttës
d'ordre phonétique (S en face de il du coït. Ux~LLOs,j. Uss~Q cf.
t'cdersen, lielt. G?'<t)MM., I, 73.
PROBLÈMES DE SUBSTRAT 165
En tout état
de cause, nous avons dans le type PusTR-
-!SSA, BfSTER- !SSA des Alpes un témoignage précieux d'un
morphème IocatifattestedanslTt.;R-)SSA Fc.s-eoM. (Ptol., H. 6,
C6) pour le substrat des Pvrénées (basque <~<r~ c source "),
rnorpiteme survécu dans le toponyme </o/-o~a du
Lahourd (/ XX, 220) avec la probable fonction de
collectif (basque ~oro~'p houx »).
~fais c'est surtout au suffixe basque-AGA' qu'il faut attri-
buer la videur de collectif en union avec des noms d'arbre
<'t en parfaite concordance avec le suffixe latin -ETL'-M. Les
tvpes basques ~.sa/vv~/a, 6'<7y'K~<2~c!, 6'o~o~~a'/a, ~i~ar-
VittoriO BERTOLDI.
SUR DEUX QUESTIONS DE PRINCIPE
tion (1908), cette doctrine est fondée sur des faits cer-
tains. Seul, le conservatisme tenace de Brugmann, qui a
maintenu dans la dernière édition du Grundriss la doctrine
de la désinence *-ai au datif, a sans doute empêché certains
comparatistes de se rendre à l'évidence des données.
L'infinitif baltique fournit du reste des témoignages déci-
sifs comme on le voit dans l'exposé de M. Endzelin,
/.e~Mc~e Grammatik, p. 708 et suiv., le letto-lituanien a
connu deux formes de la caractéristique de l'infinitif: *-tie
(intoné rude), d'où- avec-final stable, et *(avec ancien
i bref final donc sujet à s'amuir), toutes deux devant appar-
tenir à un thème cn*et représentant dès lors l'une *-?: et
l'autre *-ti. Le -ti del'infinitif slave, intoné rude, reposerait
sur *-& H y aurait donc eu, au datif, une forme en *de
la désinence. D'autre part. M. Endzelin, loc. cit., p. 710,
rappelle avec raison les datifs lituaniens du xvi" siècle, tels
quepiemeni, t/M/f~r! avec ancien bref.
Dès lors, entre l'infinitif véd. y:u~~e et l'infinitif lat.
?/:t<ere,il n'y a qu'une différence de degré vocalique de la
désinence: *-ei (ou *-oi, dont on n'a pas de témoignage sûr,
mais qui n'est pas exclu) dans véd. ~UM~c.et *-i dans lat.
uiuere. La forme qui répondrai) au *e du lat MtMc~cserait
en védique *M.
Peut-être y a-t-il, en védique, trace de cette forme. Car le
RgVeda comprend une série de formes en -si, à valeur
d'impératifs, qui, au point de vue indien sont senties
comme des formes personnelles puisqu'elles sont toniques
ou atones suivant les règles habituelles, mais qui sont indé-
pendantes de tout thème verbal et qui s'expliqueraient
bien comme d'anciens infinitifs en -si, ainsi, RY m, 13,3.
ua~o nési ca ~a~! ca.
Par le fait que le type gr. A~M, As~st:, Ae~s: n'est pas
du plus vieux fonds indo-européen et s'est réalisé en vertu
de développements en grande partie dialectaux, l'incohé-
rence des formes cesse de surprendre. On sait que le type
gr. As~t;, ).6~6tne concorde pas avec celui de skr. Ma~<M!,
~a~o~'ou de got. ~c~'M, ~c/y' ou de lat. coquis, coquit,
etc., et rappelle seulement la 2epers. sg. lit. /cAt.Il est pos-
sible que ces formes aient été faites d'après le type en -5-,
-c! où le hittite a -aissi (-as:), -a~x. Sans doute n'est-il
pas fortuit que I': lituanienrepose sur un -ë intoné rude et que
l'accentuation de gr. Ast~st:,As~etsuppose une ancienne diph-
tongue d'intonation oxvtonée, c'est-à-dire ancien *-SM,
"-c~).
Si le type ancien est celui du lat. /er5, fers, et non celui
de coyMo,co~MM,et si les seules formes anciennes sont
celles à vocalisme -o-, il reste à chercher d'où procèdent les
formes à timbre -e-, telles que lat. coyMMou grec eosssç,
mps. On peut envisager ici deux origines. D'une part, il a
pu v avoir des formes à suffixe présentant un *-e/o- final
les suffixes *e-, *-Me-, *e-, *-de-, etc. semblent
anciens et le jeu de -o, *-M(~),*-e~(!*),etc. y est peut être
ancien. De même dans le type à redoublement de gr. Ms~s'<,
véd.y~M-, etc. D'autre part, le subjonctif du type véd.
a. lat. erit (devenu futur) est ancien, et la carac-
M.s'<2<,
téristique -ejo- y est nécessairement constante, puisque sans
cela le subjonctif n'aurait pas d'expression. Il ne manque
donc pas de points de départ à l'action analogique par
laquelle s est étendu le timbre -e- dans le type lat. coquis,
Ct~M~,co~M!/M.impér. coque, coquite.
TYPE THÉMATIQUE tXDO-EUROPÉE~ 203
Pages.
E. BExvENiSTE.Trois étymologies latines. 68
Deuxnotesiraniennes. 86
Y. ~KRTOLni.Problèmes de substrat. 93
Index. 176
A. CuNY.Contribution à la phonétique comparée de l'indo-euro-
pëenetduchamito-sémitique. M
A. MEtLLET.Essai de chronologie des tangues indo-européennes. 1
Surgrecu.v&op.ot: 93
Sur deux questions de principe. 185
Les cas employés à l'infinitif en indo-européen. 188
Caractère secondaire du type thématique indo-
européen. 194
Jos. ScHRUXEX. La racine ais en Italie. S4
M. YEY.–Slave st- provenant d'i.-e. *pt- 65
LINGUISTIQUE GÉNÉRALE
0
GL'~THER IPSEX
3
COMPTES RENDUS
gu)stc. c'est ce par quoi les phonèmes s'opposent les uns aux
autres à ['intérieur d'un système linguistique. En délimitant
avec risueur la notion de phonème, la réunion de Prague a
donné à ses discussions une hase solide et a rendu à toute
la linguistique un important service. En effet cette notion
est fondamentale.
Le phonème est examiné à tous les points de vue, depuis
les plus généraux Phonologie und Psychologie, par
D. Cyxevskvj et Plaonetik und Phonologie par K. Buhler,
ou Mo/!p??M par D. Jones, jusqu'à une application
de grande importance théorique La phonologie et la
~'of~Mp, par J. Mukarovskv.
L'art!c!e de M. Polivanov, Z.,ajoe~ce/)~'oy:des sons e~'M?!e
/OM~?/p ~~CK~e~c, est d'un vif intérêt. On y voit, dans des
exemples nets et bien analysés, comment sont entendus
les phonèmes d'une langue étrangère il en résulte, pour
qui sait interpréter les faits, une sorte d'analyse des pho-
nèmes des deux langues considérées en ce qu'ils ont de carac-
téristique. D'autre part, ces faits sont instructifs pour la
théorie des emprunts.
Non moins instructif, à d'autres égards, est l'article de
M. Havr.mek, ZMr~i~a~/o~'o?: (/p~/9/MMO/oyMe~CH~y~<f?Ke
<A'~Schri ftsprachen. La façon dont est anatysée la for-
mation des langues écrites slaves est curieuse on y voit
comment ceux qui ont Hxé ces langues ont mis en évidence
autant qu'ilsl'ont pu, et d'une manière extrême, le système
phonique propre à chacune et ainsi les ont diiférenciécs le
plus qu ils ont pu. Il v a là des faits remarquables dont
M. Huvranek donne un aperçu lumineux.
M. A. Belic! étudie, à l'aide de bons exemples serbo-
croates, L'accent de la phrase et /'<7fCt~6fMmot.
Les mémoires où est exposée la doctrine fondamentale du
recueil sont surtout ceux de MM. Troubetskoy et Jakobson.
Les trois mémoires du prince Troubetskov sont brefs,
mais substantiels, et il conviendra de les lire attentivement.
Ce sont 1° Die phonotogischen .S'y~c~e, p. 96-H3. L'auteur
v pose des principes. Le second de ces principes, suivant
lequel les deux membres d'une opposition phonique sont de
it t
COMPTES UEKDUS
L'y/e/ïa~'o/!6t~M~!7/a?'yZ<a?!~M<2~e~LMocz'ai!/OM(IALA),
qui a ~!e instit.uucaux Éiats-Unisa su trouver des linguistes
de premier ordre pour les travaux qu'elle organise. Elle ne
se proposepas d'aboutir Immédiatement,à réaliser une langue
artiticieHe procédant, avec la méthode qui convient, elle
fait les études préparatoires.
La monographie annoncée ici.est la première d'une série
qui sera ''untinuéc 0) vertu d'JLm_accord entre IÂLA et la
Société américaine de linguistique.
30
E.SAPiR
3) 1
COMPTES RENDUS
33
3
COAU'TES RENDUS
34
K. A. GAXCHtNA MÉLANGES OFFERTS A JOS. CHLUMSKY
RECUEILS
-36-
ARCmV ORtEKTALN)'
ZM/<x/<'c ce~A'o~7<?.u~/?~A'</e/;
~~ae< /MM~'c~eA « /<
/<c~'?/c/' ~-a rok ~92~. Cart 1. Z,<M~t'a o~ec~<2,
a ce.?~a. Prague (~4.A'.u~/ a
!/«/ocu~o~A'M, .'?/oi,'a/MAY<
/WM/Ï/). 1930. in-8. 63 p.
-40-
REVL'E HITTITE ET AStAXfjL'E tUVtSTA t.\DO-(.RECO-!TA!JC.\
4)
COMPTES
RENDES
42
)!)'[.Lf;Tt\ )\TEnXAT)0'<At.nr: t.'ACADÉMtE
YOt'r.~SLAVH
i 6~/J.M'~a.~o~<M<M~w.
6p/'a/~?K<eyMÂ'<x/.<cA'a~?A'<7~e~
Ja~. ~26'-Dec. 1930. Upsal (Lundeguist), In-8, 1S6 p.
(f/p/M'a/a:C/ue/s'!ife~~L~A'A~y~i930~.
17
-d
COMPTES RENDUS
indiqués, et, même s'ils les ont, n'ont le loisir d'en lire que
quelques-uns, ces résumes sont précieux. A défaut d'appré-
ciation que les auteurs de chaque morceau, malgré leur
compétence, ne peuvent guère donner et qui souvent, par
leur brièveté, manqueraient des nuances nécessaires, un
bref résumé suffit à montrer au lecteur compétent s'il est
utile ou non de lire le travail indiqué. Dans une science
comme la linguistique, une simple liste de titres n'offre
qu'une utilité médiocre. II importe beaucoup que les résumés
subsistent et même soient accrus.
On pourrait réaliser certaines économies nécessaires au
moyen de quelques suppressions. Ainsi: pour l'arménien,
seules les p. 158-160 relèvent du ./oA~MC~.Sauf la mention
du mémoire de M. Adjarian sur les écritures arméniennes,
les p. 161-172 n'ont rien à faire dans une bibliographie de
la linguistique.
D'autre part, si certains doubles emplois sont Inévi-
tables. il y aurait lieu d'en évijLerbeaucoup. Ainsi, dans la
notice de M. Jokl sur l'albanais notice originale, pré-
cieuse. et qui est l'un des joyaux du recueil reviennent
tous les travaux où figurent quelques indications sur
l'albanais. A ce compte, tous les mémoires de grammaire
comparée devraient revenir dans chacune des sections.
L'albanais, qui occupe les p. 173-207 peut ainsi être réduit
sans aucun inconvénient pour l'albanais. Ainsi le n° 1, sur
les progrès de l'Albanie depuis 1912, n'a rien à faire dans
un 7~/o~e~MKXMMc/t&? Jc'McA.
La discrétion jointe à lu fermeté avec laquelle le grec et
le latin ont été traités par M. ChantraineetM.J. B. Hofmann
peut être donnée en exemple. On appréciera également le
hittite de M. Friedrich.
L'absence d'autres bibliographies oblige naturellement
MM.Printz, pour 1 aryen, Hujer, pour le slave, Fraenkel,
pour le baltique, à s'étendre un peu plus. Maiseux non plus
n'abusent pas. Toutefois, il y aurait, ici encore, bien
des doubles emplois à éviter ainsi dans la 7?c'~M'c/< MH</
iy/auMcA,de M. Fraenkel. p. 385-289. il y aurait à sup-
primer au moins les numéros 5, 6, 9, H: 12, Ji; 1G. 17.
o0
CL'RME VOLUME 0F U~GUtSTIC STUDtES
C'est une bonne idée d'étudier les mots qui, dans les
langues indo-européennes, se rapportent à un même groupe
'le notions. Il peut sortir de là des enseignements utiles. Mais
il conviendrait choisir entre deux types de recherches, ou
se borner aux mots que la comparaison autorise à tenir pour
indo-européens communs _et__chere,hfr quel en a été le sort
dans chacun des groupes de la famille; alors il faudrait pour
52
E. GOTTLJED ST. DJOL'DJEFF
54.
K.OST)R
primés. M. Ostir n'opère pas avec des règles, mais avec des
possibilités. Dès lors il ne peut jamais rien prouver; et, si
même il a raison, c'est sans conséquence parce que la
science vit.de preuves et non de vérité.
A. M.
LANGUESINDOEUROPÉENNES
HITTITE
TOKHARIEX
IKDO-IRANIEN
63
COMPTES RENDUS
-70-
H. COL'RH~' SADDAMT)
ï~l-
COMPTES REKDUS
H. F. J. JL'KER. .4rM'C/!e~O~C/tM~ST!,3'<2~MO~M-
<Ae/i. L Die ~ar/eoyr<2~~Mc~p C~ee~er! des
)'cy/~<o6-~t/M. Leipzig (Hinze!), ~930, in-8, 131 p.
(~M. ~r~7.<M/. Ki. d .Mc~ d. tV~ XLI. 2).
-87-
COMPTES
RhXDUS
ARMÉNIEN
90
J. MAROUXEAU
LANGUES
CLASSIQUES
-9)
COMPTES RENDUS
GREC
-93-
COMPTES RENDUS
-:M.-
J. PStCHAR! COLLOMP
97
COMPTES
RENDUS
pour l'oreille les rythmes qu'il décrit, ce qui, pour les gens
pariant des langues modernes de l'Europe, est chose à peu
près irréalisabte. S'il était.linguiste. il en prendrait son parti
l'historien des langues est forcé d'opérer avec des langues
qu'il n'a pas le moyen de réaliser et dont, dans les meilleurs
cas, il n'utilise que des schémas généraux, connus avec plus
ou moins de précision.
Quant à l'affirmation de l'isochronisme qui fait le fond de
l'exposé, c'est pour M. Kikauka, un postulat qui lui semble
nécessaire. Mais ce n'est pas d'affirmations qu'on a besoin,
c'est de démonstrations, et le livre n'en apporte aucune.
L'auteur n'accepte ni la liberté rythmique du chant grégo-
rien, qui est admise par les maîtres actuels de cette étude,
ni l'importance de la liberté du rythme chez les musiciens
modernes qui se sont évadés de la prison des rythmes sim-
ples de la musique classique. Pour lui, l'isochronisme des
mesures fait partie des « lois immuables du rythme (p. 20).
Or. c'est justement ce qui est en discussion. L'auteur est si
fort dominé par son idée préconçue qu'il la met dans des
textes ou elle n'est pas. Citant le texte où Aristote oppose
les métrés fixes de la poésie aux rythmes libres de la prose,
ii y voit l'affirmation de l'isochronisme là où il y a simple-
ment affirmation du fait évident que, en poésie, les inter-
valles entre les temps forts sont exactement définis. Quand
Aristoxcne enseigne que tous les vers se laissent découper
en pieds, i) ne dit pas que ces pieds ont des durées égales.
Si les vers grecs se laissent ainsi découper en pieds qui
peuvent être inégaux il n'en va pas de même des vers
védiques, dont la ressemblance avec certains vers grecs est
frappante. Ainsi reste vraie la formule que « le vers est
antérieur au pied ».
A. M.
LATINET LANGUES
ROMANES
-t<)6-
A. ERNOI'T ET A. MRtLLET
i09–
COMPTES RENDUS
-123-
COMPTES RENDUS
est traité avec une grande fermeté et une grande clarté. Les
conclusions sont instructives.
P. 1 J6-<56, glossaire explicatif. Pour les noms de plantes
l'auteur ;t recouru à deux habitants du pays ayant une
compétence. En générât, les paysans ne connaissent pas ces
noms; ce qui mérite d'être noté.
A. M.
-i31-
COMPTES
HEKDUS
LANGUESCELTIQUES
LANGUES
GERMANIQUES
!A4
H. MOJMtR GEORGE 0. CL'MIE
H. MojMtR. ï~'o~e?~Mc/<</p~c~M~c/;e~J/M~f/o?'~~o??
Erster TeiL A-R. hearbeitet von Adam
ït~Ya'yM~M~fce.
K.LECKOWSKI.Cracovie (Gebethner). in-8, xxm-355 p.
(/~o~A'o ~A'e</(?M!/<7t<e/e//ïo.~cz. /~?'û'ce ~'o??!
~r.o~p; 18, 1).
i53
COMPTES REXUUS
-1S4-
BROKDUM-XIELSE~ (JOHS.) RE)TAK (J.)
iS6
SOREtDE(LAUS)
1-j-,
COMPTES RENDUS
J61
1)
COMPTES
REKDUS
SE!p(D. A.) et STEEK(Sverre). Romsdal. A~u~p~ og
oy/~ae~ i sagatid og lenstid (Publié par l'Association
de la jeunesse de Romsdal). Molde (Imprimerie Eristian
Larsen), 193). In-8, 12 et 9 p.
LANGUES
SLAVES
_ETBALTIQUES
-171-
COMPTES
RENDUS
-t72-
)!. HALA F. TRAYXi'CEK ST. SXOBER
-t78-
F~LOLORL' BfEDRfBES RAKSTI MLLEXBACH-A
–i79–
COMPTES RENDUS
LANGUES
ASIATIQUES, BASQUEET ÉTRUSQUE
CAUCASÏQUES,
-i80-
EVA FŒSEL
LANGUESCHAMITO-SÉMITIQUES
185
COMPTES RENDUS
-186-
F. A. SCHAKFFER CH. VtROLLEACD
t90
MAVER LAMBERT
-192-
J. CANTINEAU
Le sudarabique n'a pas pris la place qui lui est due dans
les études sémitiques comparées, parce que le matériel déjà
abondant d'inscriptions a été et est encore publié trop len-
tement, et qu'on a hésité à faire ou a.u moins à publier des
exposés grammaticaux et des lexiques sur des documents
souvent difficiles à interpréter et qu'on savait destinés à être
complétés sous peu.
M. Conti Rossini rend un signalé service en munissant
cette chrestomathie d'un lexique (p. 99 à 261) qui contient
tous les mots des inscriptions publiées qui sont usuels et de
sens suffisamment établi, y compris les noms propres. Ce
194
K. RHODOKAKAEtS CARL MEtNHOF
202
JOURNAL DE LA SOCfÉTÉ FtK~O-Ot'GRIEXXE
LANGUES DIVERSES
203
COMPTES RENDUS
-204-
CH. TISSERANT )!n.)OTHECAAFRtCAKA
203
COMPTES RENDUS
-206-
JOURNAL DE LA SOCtËTÉ DES AMÉtUCAXfSTES
-207-
TABLE DES COMPTES RENDUS'1
Pages.
ADjAREAX.S'KKatA.:MKj)jrf!r<:Y6tSt6ar6c[rt' 90
ALoxso. Dialectologia AMpanoameftcana. 119
Année Psychologique. 32
.-4rc/t:t'OrMRh~)tt. 37î
.4re/t!'t)MmneopANo&)~!eum. 48
AttL'MAA.Litauische Texte aus W~hia. 177ï
BA[LLY..Lac)'tsedtf/')'<Mte<ïts. 133
BATTtSTi.Popote/MS'MeKe~'A~e. 118
BE<;utxoT.~6<')'&e)'oA'e/MS!(M.Cohen). 197
BExvExtSTE.Grammaire du vieux perse. 85
B:6~o</t'<e cNs/:os<at;a!nsAyc/t. 37, 163
~<6/tot/tcco<t/)'K;<!M. 203
BnxKENBERG-lHŒLE. Df!)M~)'<Ms/: Ord6og (Sommerfp)t). 150
!!LCCH(Jules). I)!f~-<j!/anpMi'o!oyt/ 80
Bi.'tOMFtELD-EDGEKTOX. ?ed:C t'at'MKfS. 64
fionurxu. Santal t!e<t0)t<:< (J. Bloch). 77i
Uon.i.oT. Français de la Gran~'Com&c. 133
BuHEE. «t'(sH<MH<'?i Pa~Mttna~ (M. Cohen). 188
BftAxDs'rETTER. DasSprce/tettMM~etteSpMc/tC. 206
B)tocH-SELMER.E<em<'K<a<b?:e<:& 35
Bnùxm.'M-KtELSEX. RMH~-OHA'ens sprogform (SommerMt). 158
Rt~/ctùt de r~M. G. Budé, supplément. 92
BM~tt international de rAo<tdem:<*po~oMfsc. 43
CAxnxEAU. Le A'a6atMn. IttMrtph'OKs de Pa<m.)'c (M. Cohen). 193
CAp~TAXT.Voca6M/t[M'<M)'ta'gMe. t31
<.AS.s)nE!t.PMosopA:'ede)'sym6oHM/te!t Forme)! 4
CcMC'a.M. 39
))ECELLES.Notre &MMp<!)'~)' 138
CtnBA.jF'~eJapanesefOMei! 306
CnH!STEXSEX. Dialectologie iranienne. 88
CnHEK(M.). Ethiopien méridional. 301
Questionnaire !tK<?MM<KyMe. 34
CoLurz. Vert'so/'motton. 341*
CoLL&MP.Cft<:</Mdeste.E<M. 95
Cox'n RosstNt. Chrest. arabica tno'MtOKO's (M. Coben). 194
308
TABLE DES COMPTES REXDL'S
CouRnfx.Grf!tKM6K'reMMs/frtte(J.B)och). 71
CuftME.S~ttta.E. 145
CMrmcM~UMe. 51
DAMOURETTE-PtnHOx. Grammairc ~ro~cat'M. 124
D<!K.!A:eJ'o<A'e?7Mo/(Sommerfc)t). 158
DEMUxxEft..R/aM' Gromm. des KeM(es<<:m.GrMcAMe/t. 101
DELACitO[x.~<aK</f7y<'e~/ap2~e< 1
UnoHME. Langues el ecn'tin'M s~ttMh'ÇMM (M. Colten). -182
i).!nUDJEFF.A~MS<ÇMepOpM~)'~6td~aM. S3
URERCP.SchM~aMssprac/tf des Gr:cc/t:sc/teK. 100
En'nEM-AMUxDSEx.Papi/t'<(<s<ocnses. 94
E)<:s'OUT-ME)LLET.jDtC<M!tK.e<nM)~0~!ÇMe~!t:M. 107
Espt:<osA..E~M;io<deA'i<6<M.~c;'tM. 119
FIESEL.jEtrMsA-t.SC/t. 181
F:/o<of/t;6Mdr:6f.sr~/fs< 179
FmEDRtCH.Hethitisch M)tdA'<e~asta<ise/<eSpfac/ten. 56
GAxcmxA.;Ue<odtA'c pt'epodauaH~a. 35
GAUCHAT-.tEAXJAQCET-TAPPOLET. J'atois de la SKtSM Rcmc~~C.. -i38
GAUDEFHOY-UEMOMRYXES (J.). L',ruvre de HMK!&oM< 33
9
GERULus. Litauische Dfa~'A'tsttfcft'cn. 176
GoTTL!ER.Jn~o-<'uropMf)aK:nio<Komes. 53
GuxxAttsox. Décadence de racf/ce~ttomtna~ 168
HALA.Z<tA'<6[di!/sp:'sot'net't/s<ort<o.!< 173
vunHAMEL.Go<r!cA/M?!d6oc/ 141
HAMMAKSTRôM-KAitSTEx. R!tne!!sc/o'<ct! (Somme)'f'eX). 1S1
HACST.DtCt!0?!t~<r<eg'MfS. 128
HAVE~s.H~)t(/6)feA der erA'Mre;:dett S'/n<a.r. 20
H[RT.~SMd6:<cAdest'rjyo'Ma))/.<!e/t<'K. 137
HoFt'MAX\. ~ne'/c~opaedia mtoido~ec (.). H)u'h). 77i
Hot'MAx~.La<<:<M~'c/tescf'/mo<. ~'urtet'&Me/f von n'aide. 106
HuGUET.D!'c<t0)u;t'e dit xvï'' siécle. 127
H['MBERT.D:s~Mrtt«.)ndi<da: 98
7~d!<ï~StMdiM.J'{ap.'io<t. 69
7Kdo~rman!se/)c~tr6t<c/ 49
IxoKEun. A'idartM (SonmprMt). 159
tpSEX. Sprac/t/jAt/osop/ne der Ge.~Kttxïrf. 3
J'M)!~«()f)'Acndëmie. 163
JABERU-.tun.,Sp;'ac~-Mnd .Soc/fn/~s Italiens. 116
jAr.oBSEx. -Vt/t' h'i«tc/bf's/KM~c) (SommerfeX). 152
.TAKOBsnx.R.a'raA'<fr!f<7;e6U)'c.s/M!;o. 7
.tAKOVLEV-AcH\AMAF.Gt'SMm<P/C/<Ct*A'eME. 180
.)~rox.Ve)'6MX)'~<s(M.Cohc))). 185
.tour)tft/d<Soc:ei'edes~r<c<!M!s(<'s. 204
.f<!urnn/dc<<!St'c!c?('des~inie)';cn)H'sfc.s. 207
Jo<frtif!~dc~<!Soc;e~n)!o-OMr/<ip)U!e. 203
.h'xKER.ya<j'/<)!où/-s<Md'cn. 87
.t!<M~t.'e?!.<i'<u<<);if. 164
f\Af!.STi;LMn;tc<en'crma?n~ 136
/)c/)rs~f(r<')'m<!nernf7(Somm<'t'tfJt). 150
)\E\'T."<dpC)'<!Œy!SC)'<pfMns. 86
209
TABLE DES COMPTES RENDUS
210
TABLE DES COMPTES RENDUS
2H
TABLE DES COMPTES RENDUS
WERKER.A/rtcant<t!Mas'es(M.Cohen). 200
WiCHMAXK.Volksdichtung der T'cAeMMtSSCM. 204
vanW[jK.~MMrscAe)ts<st).Spr<:c/te. 464
\VrsTER.lKte)'H&(M)Ka!eSp)'acAMO)'mMKg!'tt(&;<ree/M!A. 5
Z<:p!s;uos<oyfOMe!ot). 45
ZYLHAxz.Das meroitisclee Sp)'a'cy<p)'o6y<'m
(M. Cohen). 198