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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE D’ABOMEY- CALAVI
…….
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY- CALAVI
DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE ET ENERGETIQUE
OPTION : MECANIQUE PRODUCTIQUE
…….
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU
DIPLOME D’INGENIEUR DE CONCEPTION
THEME :
ETUDE ET MISE EN ROUTE D’UNE CELLULE
PRODUCTIQUE BASEE SUR UN ROBOT SCARA
ET UN TOUR A COMMANDE NUMERIQUE
7è Promotion
Dédicaces
DEDICACES
Au nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.
Je dédie ce travail :
REMERCIEMENTS
Ce travail n’aurait pas pu aboutir sans le soutient, l’aide et la contribution de
nombreuses personnes que je tiens à remercier.
RESUME
La productique est l’intégration de l’informatique aux moyens de production.
Cette intégration a permis la création de plusieurs machines automatisées, dont
l’utilisation devient de plus en plus grandissante dans la production industrielle
de nos jours. Le présent mémoire se propose d’étudier et de mettre en route une
cellule productique basée sur un tour à commande numérique et un robot SCARA.
Le tour est une machine neuve offerte par le CAP au département de GME.
Dans un premier temps, un bilan des outils nécessaires à son utilisation est fait
pour en proposer l’acquisition par le département de GME. Ensuite un manuel
d’usinage est élaboré dans un but didactique pour les cours de productique.
Ces deux machines sont utilisées pour une étude de mise en route d’une
cellule productique. Dans cette cellule, le robot est utilisé pour charger une pièce
brute sur le tour pour usinage. Les opérations réalisées sur ces machines sont
exécutées à partir de programmes écrit en langage AML/E et Sinumerik Base Line
802C.
ABSTRACT
Production engineering is the integration of IT to productive resources. This
integration has enabled the creation of several automated machines whose use is
becoming more and more growing in industrial production today. This memo is
to study and initiate an integrated manufacturing cell based on a CNC lathe and a
SCARA robot.
The lathe is a new machine offered by the CAP in the Department of GME.
First, a review of the tools needed to use it is made to propose the acquisition by
the Department of GME. Then a machining manual is designed for didactic
purposes for during manufacturing.
Keywords and phrases: CIM cell, CNC lathe, SCARA robot, startup.
SOMMAIRE
DEDICACES.......................................................................................................... i
REMERCIEMENTS ............................................................................................. ii
RESUME ............................................................................................................... v
ABSTRACT ......................................................................................................... vi
INTRODUCTION GENERALE........................................................................... 1
Introduction ....................................................................................................... 4
1. Généralités sur les MOCN ........................................................................ 4
2. Présentation du tour à commande numérique ........................................... 6
3. Système de coordonnées ......................................................................... 12
4. Les outils ................................................................................................. 14
Conclusion ....................................................................................................... 22
Chapitre 2 : Manuel de l’opérateur ..................................................................... 24
Introduction ..................................................................................................... 24
1. Règles de sécurité .................................................................................... 24
2. Mise sous tension et accostage du point de référence ............................. 25
3. Exécution des pièces sur le tour CK6132X750 ..................................... 29
4. Arrêt du système ...................................................................................... 41
5. Règles de Maintenance............................................................................ 42
Conclusion ....................................................................................................... 43
Deuxième partie : Le robot SCARA ................................................................... 44
Introduction ..................................................................................................... 45
1. Généralités sur les robots ........................................................................ 46
2. Etude descriptif du robot IBM 7547 ....................................................... 50
3. Description du mode de fonctionnement normal du robot ..................... 63
4. Les applications réalisables avec le robot IBM 7547 ............................. 69
Conclusion ....................................................................................................... 72
Chapitre 4 : Réparation du robot IBM 7547 ....................................................... 73
Introduction ..................................................................................................... 73
1. Diagnostic du système ............................................................................. 73
2. Recherche des causes de défaillances du système .................................. 74
3. Solution proposée .................................................................................... 80
Conclusion ....................................................................................................... 80
Chapitre 5 : Commande du robot IBM 7547 par API ......................................... 82
Introduction ..................................................................................................... 82
1. Description du fonctionnement des actionneurs ..................................... 82
2. Automate Programmable Industriel ........................................................ 89
3. Câblage de l’API avec le robot IBM 7547 .............................................. 89
Conclusion ....................................................................................................... 90
Troisième partie : Etude et Mise en route d’une cellule productique ................. 91
Introduction ..................................................................................................... 92
1. Fonctionnement de la cellule................................................................... 92
Abréviations Significations
EPAC Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
GME Génie Mécanique et Energétique
IUT Institut Universitaire de Technologie
ISO International Organization for Standardization
AFNOR Association Française de Normalisation
MOCN Machine-Outil à Commande Numérique
DCN Directeur de Commande Numérique
CN Commande Numérique
TL Touche Logicielle
SCM Système de Coordonnées Machines
SCP Système de Coordonnées Pièces
SCARA Selective Compliance Articulated Robot Arm
LED Light Emitting Diode (Diode Electroluminescente)
NF Norme Française
CFAO Conception et Fabrication Assistée par Ordinateur
IBM Industrial Business Machines
API Automate Programmable Industriel
INTRODUCTION GENERALE
La productique qui peut se définir comme l’intégration de l’informatique aux
moyens de production, englobe également les techniques de manutention de poste
à poste, ou de machine à machine, de machine à magasin de stockage d’en-cours
ou de produits finis. D’une façon générale, la productique permet de créer des
produits et les process afin de satisfaire les clients sur le plan de la qualité, du coût
et du délai. Ce mot a été créé en 1979 par la société Philips Data Systems pour
désigner les applications informatiques dans le domaine de la production
industrielle. Il provient de l’amalgame des mots production et informatique.
Introduction
C’est en 1947 que la première machine-outil à commande numérique fit son
apparition. Elle était conçue pour résoudre les problèmes de tissage dans la
confection des tissus. Elle disposait d’organes de commande en logique câblée
avec introduction des données par ruban ou cartes perforées. Avec l’apparition
des micro-processeurs et le progrès de l’électronique à transistor, la transmission
des données est assurée par disquettes, bandes magnétiques ou par
téléchargement.
Les opérations de tournage citées ci-dessus peuvent être définies comme suit :
2 Etat du programme
3 Mode de fonctionnement
4 Visualisation d’état
5 Messages d’état
6 Nom de programme
8 Fenêtre de travail
9 Symbole Recall
10 Extension de menu
11 Barre de menu
12 Menu vertical
Le programme pièce est constitué d’une suite de blocs (voir tableau 1-2).
Chaque bloc de programme représente une opération d’usinage. Dans un bloc, les
instructions sont écrites sous forme de mots. Le dernier bloc d’un programme
pièce principal contient un mot spécial M2 signifiant la fin du programme.
3. Système de coordonnées
Pour les machines-outils, on utilise des systèmes de coordonnées directs. Ils
permettent de décrire les mouvements sur la machine comme mouvements relatifs
entre l’outil et la pièce.
4. Les outils
Cette section est consacrée aux outils nécessaires pour l’utilisation à bon
escient du tour à banc horizontal CK6132X750 du département de GME. Ces
outils sont regroupés en différentes catégories que sont les outils de coupe, les
instruments de mesure et les outils de serrage.
Les types d’outils sont codés individuellement et sont répartis entre les
groupes suivants, en fonction de la technologie employée :
Soit l’exemple de l’outil à charioter R16 q20° [01]. Dans cette désignation
de l’AFNOR :
Cet exemple comprend sept symboles, mais la norme ISO 1832 en comprend
neuf. Les deux derniers symboles non indiqués dans l’exemple sont la forme de
l’arête de coupe et le type d’outil et direction de l’avance.
Le choix des porte-outils tient compte des opérations à réaliser, des plaquettes
choisies et des mouvements de l’outil pour réaliser l’opération. Prenons l’exemple
d’une opération de chariotage et dressage simultanée. Cette opération est
réalisable avec les plaquettes C 80° (plaquette CNMG [01] par exemple), et le
sens de travail est de la droite vers la gauche. En nous basant sur la documentation,
le porte-outil adéquat est PCLN [01].
- P : le système de fixation
- L : la direction de coupe
- 16 : la hauteur ; les unités doivent être précédées d’un 0, exemple h=8 s’indique
08.
- 16 : la largeur de queue
- H : la longueur de l’outil l1
Cet exemple comporte huit symboles. Mais la norme ISO 5608 en accepte
trois de plus que sont la longueur d’arête de coupe I (en millimètres), la taille
Block Tool, et la caractéristique propre au fabricant.
Remarque 2 : Comme dit plus haut, les outils de coupe à plaquette carbure
amovibles sont les outils de tournage les plus répandues en CN. Ils offrent une
meilleure justesse en CN, que les outils de tournage à mise en acier rapide. En
effet, la longueur du corps est invariable ; la plaquette peut être fixée dans
différentes positions selon la forme à obtenir.
Mais ils ne sont pas affûtable après usure. Dans ce cas, il faut changer la
plaquette. Aussi, certaines opérations telles que le rainurage ne sont pas
réalisables avec les formes de plaquettes existantes.
Comparateur de
positionnement
Conclusion
La Machine-Outil à Commande Numérique est un système automatisé. Un
système automatisé se définit comme tout dispositif permettant à des machines ou
des installations de fonctionner avec une intervention humaine réduite. Toutes les
CN sont aujourd’hui à micro-processeur soit intégré dans le directeur de
commande soit appartenant à un ordinateur pilotant la machine en commande
directe.
Introduction
De plus en plus étroitement associée aux progrès de la microélectronique et
de l’informatique, la CN voit ses performances et sa convivialité augmentées
régulièrement. Par contre, son prix et son encombrement ne cesse de diminuer.
Elle pénètre de ce fait, dans les plus petites entreprises et devient accessible à tous
les secteurs industriels faisant appel aux procédés de positionnement ou de suivi
de trajectoire.
Il est alors important pour nous, que notre formation d’ingénieur nous
permette de nous familiariser avec l’utilisation des MOCN. La structure de ce
chapitre intitulé Manuel de l’opérateur, nous oriente dans une approche
d’utilisation maîtrisée de l’usinage sur le tour à CN CK6132X750, et fourni de ce
fait les informations nécessaires.
1. Règles de sécurité
Avant de se lancer dans l’utilisation de cette machine, l’opérateur doit prendre
connaissance de certaines règles de sécurité. Ces règles ont été définies pour la
plupart par le constructeur, et d’autres par notre analyse lors de son utilisation.
main. Deux méthodes sont possibles pour déplacer le trainard : l’utilisation les
touches déplacements ou l’utilisation de la manivelle électronique.
- Eteindre la machine.
- Démonter le couvercle de la vis de déplacement du chariot transversal,
en utilisant la clé Allen de taille 4.
- Remettre la vis du chariot transversal dans sa course, avec l’utilisation
de la clé à douille.
- Remonter le couvercle de la vis de déplacement du chariot transversal.
- Démarrer la machine.
- Exécuter toutes les étapes jusqu’à l’étape 4, puis passer à l’étape 5 si
l’accostage est réussi.
Avec la mode Jog, l’opérateur peut déplacer le trainard suivant les axes,
régler la vitesse de déplacement avec le levier de correction de vitesse. Pour
sélectionner ce mode, il faut utiliser la touche Jog du pupitre de commande. Pour
déplacer le trainard suivant les axes, utiliser les touches de déplacement. Tant que
la touche reste enfoncée, les axes se déplacent continuellement à la vitesse fixée
dans les données de réglage ; cette vitesse peut être réglée en moyennant des
incréments réglables, et éventuellement à l’aide du commutateur de correction de
vitesse. Si l’opérateur actionne également la touche Déplacement en rapide,
l’axe sélectionné se déplace en vitesse rapide tant que les deux touches sont
enfoncées.
Dans la structure d’un programme pièce, les cycles d’usinage sont utilisés
pour réaliser par exemple un perçage, un chariotage ou un filetage. L’utilisation
de ces cycles nécessite la création d’un sous-programme qui sera appelé, puis
utilisé dans le programme principal.
Cette étape d’introduction des outils et correcteurs d’outils, revêt alors d’une
importance capitale dans l’exécution d’un programme pièce en mode
automatique. La procédure pour introduire les outils et correcteurs d’outils est la
suivante :
Appuyer sur la TL
Appuyer sur la TL
Actionner la TL , puis la TL
La commande détermine alors la géométrie recherchée Longueur 1 ou
Longueur 2 selon l’axe présélectionné. Cette géométrie est calculée en
fonction de la position réelle accostée, de la fonction Gxx sélectionnée et
de la valeur d’offset saisie.
La valeur de correction obtenue est enregistrée.
Actionner la TL
Actionner la TL . La liste des décalages d’origine apparait à l’écran
(voir figure 2-9).
Appuyer sur OK. Le décalage d’origine est déterminé, et les valeurs sont
enregistrées.
4. Arrêt du système
Après avoir utilisé le tour à banc horizontal CK6132X750, il faut l’éteindre.
Mais avant, il est fortement recommandé de ramener le trainard à des points non
extrêmes, sur chaque axe. Cela permet d’éviter que la vis de déplacement du
chariot transversal n’aille en fin de course pendant la procédure d’accostage des
points de référence. La procédure d’arrêt du système de la machine est la
suivante :
5. Règles de Maintenance
La maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un état spécifié
afin que celui-ci soit en mesure d’assurer un service déterminé. Toute personne
opérant sur le tour CK6132X750 doit se soumettre à l’application rigoureuse de
quelques règles de maintenance. Ceci permettra d’utiliser la machine longtemps
et d’éviter certains désagréments dus à la corrosion par exemple. Nous avons listé
ci-dessous quelques règles de maintenance à observer par l’opérateur :
Ramasser les copeaux, après chaque usinage sur la machine. Ces copeaux
peuvent constituer des éléments corrosifs pour les parois du réservoir de la
machine.
Conclusion
Le tour à commande numérique du département de GME est une machine. Et
comme toute machine, elle a sa méthode d’utilisation qui lui est propre. Cette
méthode est fournie dans le manuel d’utilisation proposé par le constructeur. Ce
manuel donne les informations nécessaires, mais ne dit pas tout ce qu’il faut savoir
pour maitriser l’usinage sur le tour.
C’est pour cela, que nous avons proposé ce manuel d’usinage basé sur le
manuel du constructeur et sur nos expériences pendant son utilisation. Ce chapitre
intitulé Manuel de l’opérateur, nous permet d’utiliser correctement le tour pour
usiner des pièces, tout en respectant des règles de sécurité et de maintenance.
Introduction
Un robot est un dispositif alliant les domaines de la mécanique, de
l’électronique et de l’informatique. Il permet l’accomplissement automatique soit
des tâches qui sont généralement dangereuses, pénibles, répétitives ou
impossibles pour les humains, soit des tâches plus simples mais en les réalisant
mieux que ce que ferait un être humain. La science des robots se nomme la
robotique.
Le déplacement Z est souvent placé après les deux rotations planaires pour
avoir un robot plus léger et un axe Z moins puissant. Cependant, d’autres
configurations existent pour des applications d’envergures où il y a besoin d’éviter
certains obstacles en déplaçant des objets lourds. La figure 3-5 montre quelques
robots SCARA existants sous cette configuration.
Figure 3-6 : Liaison par câble entre les différents composants du système
2.1. Le manipulateur
Le manipulateur est un bras d’une structure doublement articulé avec quatre
degrés de liberté. Les articulations du bras, appelées Theta 1 et Theta 2, apportent
deux degrés de liberté à travers leur mouvement de rotation. La rotation de
l’organe terminal, appelé Roll, apporte un troisième degré de liberté. L’organe
terminal apporte aussi un quatrième degré de liberté à travers le mouvement de
translation d’un arbre vertical appelé Z.
La figure 3-8 montre l’espace de travail du robot IBM 7547 suivant le repère
de coordonnées cartésiens X, Y et Z. le tableau 3-1 donne les valeurs par défaut
des dimensions de l’espace de travail.
Les capteurs de fin de course sont utilisés pour prévenir le robot de sortir de son
espace de travail.
Les informations sur la position et la vitesse des corps du robot sont fournies
par les encodeurs à la carte mère sous forme d’impulsions. Lorsque celle-ci reçoit
un ordre de mouvement, elle compare la position actuelle des corps et la position
à atteindre, puis envoie la tension adéquate aux packs d’asservissement. Les
diagrammes WD07, WD08, WD09 et WD10 fournis en annexe B-2 de ce
document, présentent le câblage entre les packs d’asservissement, les actionneurs,
les encodeurs et la carte mère.
Elle comporte des ports de connexion (CN…) qui la lie aux différents
éléments du système. Le diagramme du câble de l’armoire de commande fournit
en annexe B-2, montre ces connexions.
2.4. L’ordinateur
L’ordinateur dispose d’un environnement de développement de programme
pour le système. Le langage de programmation est AML/Entry. L’ordinateur
convertit les instructions d’AML/Entry dans une forme compréhensible par
l’armoire de commande.
4.1. Pick-and-place
Les robots SCARA sont normalement utilisés pour les opérations de pick-
and-place, qui nécessitent des mouvements de grande vitesse. Cette opération
consiste à prendre une pièce d’un point A et à le déposer à un point B, grâce à
l’utilisation d’une ventouse par exemple. Bien que peu complexe de par son
architecture, le robot IBM 7547 est capable d’effectuer cette opération.
4.2. Palettisation
Une palette est un plateau utilisé en manutention des marchandises par chariot
élévateur. La palettisation est une opération qui consiste à charger des
marchandises sur une palette. Le robot IBM 7547 est capable d’effectuer cette
opération avec une charge maximale de 20kg.
Conclusion
La robotique peut être définie comme l’ensemble des techniques et études
tendant à concevoir des systèmes mécaniques, informatiques ou mixtes, capables
de se substituer à l’Homme dans ses fonctions motrices, sensorielles et
intellectuelles.
Le robot IBM 7547 est un système mécanique articulé ayant quatre degrés de
liberté, dont trois en rotation et une en translation. C’est un robot de type SCARA
dont les actionneurs sont des moteurs électriques associés chacun à un encodeur
optique. L’armoire de commande est l’organe principal qui assure la
communication entre le manipulateur, l’ordinateur et le panneau de commande.
Les programmes venant de l’ordinateur sont écrits en langage AML/Entry, et
traités par l’armoire de commande qui s’assure de faire comprendre les ordres au
manipulateur.
Introduction
Le robot IBM 7547 que nous voulons commander, est un équipement
déclassé de l’IUT de Nantes affecté au département de GME de l’EPAC et
réceptionné depuis 2008. Ce robot n’a été manipulé qu’une seule fois depuis son
installation. Après avoir pris connaissance du système, nous avons conclu qu’il
était obligatoire d’effectuer une réparation avant de pouvoir utiliser le robot.
1. Diagnostic du système
La première panne que nous avons diagnostiquée est une panne de démarrage
du manipulateur. En effet, nous avons remarqué que le manipulateur ne démarre
pas lorsqu’on appuie sur la touche Manip Power.
Remarque 1 : après avoir remplacé les capteurs par d’autres, nous avons
remarqué que les deux voyants lumineux de la carte mère se sont éteints et ne
s’allument que lorsqu’on stimule les capteurs. Aussi la touche OR Reset s’est
éteinte et ne s’allume que quand le capteur de fin de course est stimulé. Au
démarrage du système aucun voyant de la carte mère n’est allumé, et le contact
CROR-1 du relais CROR reste fermé, ce qui est normal.
l’interrupteur Stop
en position haute.
Relais CR1X Vérifier à l’aide La bobine
défectueux (voir d’un multimètre fonctionne bien.
diagramme l’existence d’une Le relais n’est pas
WD02). résistance (Ω) au la cause de la
niveau de la bobine défaillance.
du relais.
Contacteur MS1, Vérifier l’état des Le contacteur et
ou relais CR100, bobines des relais à les relais
ou relais CR1 l’aide d’un fonctionnement
défectueux (voir multimètre. bien.
diagrammes Ils ne sont donc
WD02, WD06, pas la source de la
WD05). défaillance.
Touche Manip Vérifier la Il y a continuité
power continuité entre les entre ces bornes, la
défectueuse. bornes TB1R-4 et touche Manip
TB1R-5 de la carte power n’est pas
relais, lorsque la défectueuse, et
touche est appuyée. n’est pas la cause
du problème.
3. Solution proposée
La solution qui nous permettrait de démarrer le manipulateur, consiste à
contourner l’utilisation de la carte mère et de commander les actionneurs par un
automate programmable industriel.
Conclusion
Le diagnostic du système nous a révélé des pannes qui empêchent son bon
fonctionnement. La recherche des causes des défaillances a permis de cibler la
source du problème et d’appliquer les corrections possibles.
Introduction
Le robot IBM 7547 est composé d’un organe central qui contrôle tout le
système, grâce à une carte mère. La carte mère donne les ordres de mouvement
selon la vitesse et la position aux packs d’asservissement, qui à leur tour se
chargent de guider les actionneurs. Le diagnostic et la recherche des causes de
défaillance présenté au chapitre précédent, nous a révélé que cette carte est
défectueuse.
Conclusion
On nomme Automate Programmable Industriel, API (en anglais
Programmable Logic Controller, PLC) un type particulier d'ordinateur, robuste et
réactif, ayant des entrées et des sorties physiques, utilisé pour automatiser des
processus comme la commande des machines sur une ligne de montage dans une
usine, ou le pilotage de systèmes de manutention automatique.
Introduction
Une cellule productique est un ensemble de machines de production
automatisées utilisées de manière synchronisée pour aboutir à la réalisation d’un
produit. Ces machines sont pilotées par un opérateur qui suit le processus de
production et assure sa maintenance. Le tour à CN CK6132X750 et le robot IBM
7547 sont deux machines de production automatisées disponibles au département
de GME.
1. Fonctionnement de la cellule
La cellule productique est pilotée par un opérateur depuis le panneau de
commande du robot et du tour. Son fonctionnement se présente comme suit :
Le robot prend une pièce, qu’elle vient charger dans le mandrin porte-pièce
du tour, par l’exécution d’un programme.
L’opérateur sert manuellement les mors du mandrin pour bloquer la pièce.
Le robot remonte et va à une position d’arrêt.
L’opérateur lance l’exécution du programme pièce du contour à usiner.
A la fin de l’usinage, l’opérateur décharge la pièce finie du tour.
Après chargement sur le tour, la pièce sera usinée. Le profil brut constitue le
profil final obtenu sur le tour parallèle. Le profil fini de la pièce présente des
congés, chanfreins, une gorge et une partie filetée. L’exécution de ce profil a pour
avantage de balayer en gros l’utilisation des cycles d’usinage sur le tour à CN. Il
implique l’utilisation de trois outils différents présentant chacun leur
caractéristique.
D’un point de vue technique, cet objet réalisé en partie sur le tour
CK6132X750, constitue une pièce de l’outil de chargement fixé au robot IBM
7547.
Nous avons retenu trois dispositions possibles. De ces dispositions, nous n’en
avons retenu qu’une seule qui satisfasse les différentes contraintes. Ces
Les cotations sur les figures 6-2 et 6-3 sont des valeurs théoriques. Par
conséquent, ces points calculés peuvent être légèrement différents de ceux du
programme qui sera exécuté sur le panneau de commande du robot.
L’outil est composé de deux éléments principaux qui sont assemblés par
liaison vis et écrou. Le premier élément est la pièce RT dont le contour B sera
réalisé sur le tour à CN. Le deuxième élément est la pièce F qui sera liée à la pièce
RT par une liaison vis écrou M12. Pour assurer l’adhérence de la pièce prise avec
l’outil de chargement, nous allons utiliser un aimant. Par conséquent, l’utilisation
de cet outil se limite aux matériaux ferromagnétiques. La figure 6-4 montre la vue
éclatée de l’outil de chargement.
Contour A
Pièce RT
Contour B
Pièce F
Aimant
4.1.1. Pièce RT
La pièce RT est une pièce cylindrique. Elle assure la liaison avec l’arbre Z
par vis écrou M18. Elle assure aussi une liaison avec la pièce F par une liaison
vis-écrou M12. Pour réaliser cette pièce, il faudra démonter, puis remonter la
pièce. De ce fait, il faudra deux sous-phases. Dans la première, le contour A sera
usiné, et dans la deuxième le contour B sera usiné.
L’usinage de la pièce RT a été prévu pour être fait sur le tour à CN. Mais à
cause de l’absence d’outils nécessaires à réaliser le contour A, l’usinage se fera
sur un tour parallèle, puis sur un tour à CN. De ce fait, le contour A sera usiné sur
le tour parallèle, puis le contour B sur le tour à CN par l’exécution d’un
programme pièce.
Donc la pièce que va charger le robot, sera la pièce RT à l’état usiné sur le
tour parallèle. La figure 6-5 montre le dessin de définition de la pièce RT.
4.1.2. Pièce F
La pièce F (figure 6-6), est une pièce amovible de l’outil de chargement. On
peut en fabriquer plusieurs pouvant prendre des pièces de diamètres différents. En
fonction du diamètre de la pièce brute à charger, il suffira de visser la pièce F
adéquate à la pièce RT.
La pièce brute à charger dans notre application, a pour diamètre 40. Donc la
pièce F réalisée ne pourra prendre, que des pièces de ce diamètre.
4.1.3. Aimant
Pour assurer la prise correcte des pièces, nous avons prévu d’utiliser un
aimant. Le champ magnétique d’attraction produit par l’aimant, permettra de
renforcer le contact entre la pièce brute et la pièce F.
Gamme d’usinage
Matière : Acier
Elément : Pièce RT
Brut : ∅40 × 85
Ensemble : Outil de chargement
Nombre : 1
PHASE SOUS-PHASE Machines-
OPERATION outils, Outils
Schéma de phase
d’exécution
N° DESIGNATION
et de contrôle
10 CONTRÔLE DU BRUT PC au 1/10è
Réglet
20 TOURNAGE TOUR
C, D, et E
Montage en l’air Trois mors
+ Centrage long sur B1 en concentriques
quatre normales (1, 2, 3, 4) Butée mandrin
30 TOURNAGE TOUR A
Opérations Outil à
a. Charioter-dresser F, charioter-
finition. dresser
b. Fileter G, finition.
Cf= M12
Outil à réaliser
les gorges
Outil à fileter
40 CONTRÔLE FINAL METROLOGIE
PC 1/10è
Jauge de pas
Jauge de
profondeur
Micromètre
Gamme d’usinage
Matière : Aluminium
Elément : Pièce F
Brut : 65 × 60 × 35
Ensemble : Outil de chargement
Nombre : 1
PHASE SOUS-PHASE Machines-
OPERATION outils, Outils
Schéma de phase
d’exécution
N° DESIGNATION
et de contrôle
CONTRÔLE DU
PC au 1/10è
10
Réglet
BRUT
FRAISAGE FRAISEUSE
SOUS PHASE A UNIVERSEL
Dressage de la surface A. LE
Mise en position
+ Appui plan sur B1 en Etau
trois normales (1, 2, et 3). Fraise ARS
20
+ Appui linéaire sur B4 en 2T ∅40
deux normales (4 et 5).
+ Appui ponctuel sur B2 en
une normale (6).
Opération
a. Dresser A, finition.
Opération
e. Dresser E, finition.
f. Réalisation de la
surface F, finition.
Cf1 = 30 ; Cf2 = ∅40
Opération
g. Dresser G, finition.
h. Percer H, finition.
i. Fraiser H, finition.
Cf1 = 60 ; Cf2 = 56 ;
Cf3= 15 ; Cf4 = 10.
FRAISEUSE
SOUS PHASE G
UNIVERSEL
Perçage de la surface I.
LE
Mise en position
+ Appui plan sur A en trois
Etau
normales (1, 2, et 3).
Foret ∅10,50
Opérations
a. Percer I, finition.
Cf3 = ∅10,5 ;
AJUSTAGE
Taraudage de la surface I. Etau
Mise en position Jeu de taraud
+ Appui plan sur A en trois M12
normales (1, 2, et 3).
+ Appui linéaire sur E en
deux normales (4 et 5).
+ Appui ponctuel sur C en
30
une normale (6).
Opérations
a. Tarauder I, ébauche.
b. Tarauder I, demi-
finition.
c. Tarauder I, finition.
Cf = M12
METROLOGIE
40 CONTROL FINAL PC 1/10è
Jauge de pas
Jauge de
profondeur
Micromètre
INITIALISATION
Après la séquence de
démarrage, on effectue
l’accostage du point de
0
référence. Cela permet à la
machine de s’initialiser et de se
calibrer.
(1030, 0, 0, 0)
POINT DE DEPART
(900, 450, 0, 0)
1 Ce point désigne le point de
départ du mouvement du robot
pour exécuter la tâche de
chargement qui lui est due.
DEPLACEMENT AU POINT
A
Le point A se trouve au-dessus
de l’axe du mandrin, à une
2
hauteur de 240 par rapport au
zéro de l’arbre Z.
A (-1030, 0, 0, 0)
DESCENTE DE L’ARBRE Z
AU POINT B
Le point B est le point où l’axe
3
de la pièce et du mandrin sont
confondus.
B (-1030, 0, -276, 0)
DEPLACEMENT AU POINT
C
Le déplacement au point C
4
permet de placer la pièce entre
les mors du mandrin.
C (-990, 0, -276, 0)
REMONTEE DE L’ARBRE
Z AU POINT D
Après avoir chargé la pièce, le
5 robot remonte pour éviter les
risques de collisions en
retournant au zéro de l’arbre Z.
D (-990, 0, 0, 0)
DEPLACEMENT AU POINT
E
6 Le point E est le point où ira le
robot après chargement.
E (900, 450, 0, 0)
N30 S800 M3 M8
R110= 1 R111=0.25
R112= 0.1
N100 Z5 M5 M9
N110 G0 G53 XO ZO TO DO
N150 X14
N160 G1 X9
N170 Z-28
N180 X50
N190 G0 Z5 M5 M9
N200 G0 G53 X0 Z0 TO D0
N220 S800 M3
R114= 1.0
N240 G0 X50
N250 Z5
N260 G53 XO ZO TO DO M5 M9
N10 G1 X-0.8 Z3
N20 G1 ZO
N40 Z-28
N70 Z-34.6
N100 G1 Z-48
N110 X50
6. Réalisation pratique
6.1. Sur le robot IBM 7547
Faire la réalisation pratique sur le robot, revient à le faire exécuter sa tâche
de chargement de pièce brute en exécutant un programme.
Les tableaux 6-2 et 6-3 résument les valeurs de paramétrage des différents
outils utilisés.
Le numéro d’outil 3 5 6
Le numéro du correcteur
1 1 1
d’outil
Le nombre de tranchant
1 1 1
d’outil
La position du tranchant
3U 3U 6U
de l’outil
Longueur 1
Longueur 2
X 0
Le tour dispose d’une tourelle porte-outil ne pouvant prendre que six outils à
la fois. Pourtant l’exécution de certains profils nécessite l’utilisation de bien plus
d’outils. Dans une telle situation, le tour CK6132X750 ne pourrait tenir le rôle
d’usiner la pièce à réaliser.
Conclusion
La mise en route de cette cellule productique, nous a permis de rendre
possible un atelier automatisé. En effet le chargement de pièces est automatisé,
ainsi que l’usinage sur le tour. Le robot, dans cette cellule étudié, est commandé
par l’exécution d’un programme. L’exécution du programme pièce saisi
manuellement est exécutée depuis le pupitre de commande du tour.
CONCLUSION GENERALE
Les études effectuées dans le présent document ont abouti à l’étude et la mise
en route d’une cellule productique basée sur un tour à commande numérique, et
un robot SCARA.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[01] A. CHEVALIER, J. BOHAN (2007). GUIDE DU TECHNICIEN EN
PRODUCTIQUE. Hachette. Dépôt légal Octobre 2007. 288 pages.
ANNEXES
Outil à
ISO54R1616P30 19 € 01 19 € 12 445
chambrer
Porte-plaquette
Outil à
charioter et SCLCR16 26 € 01 26 € 17 030
dresser
Outil à fileter
SER1616H16 51 € 01 51 € 33 405
extérieurement
Outil à
charioter et CCMT09T304 68 € 01 68 € 44 540
dresser
Outil à fileter
TNMG220404 76 € 01 76 € 49 780
extérieurement
Connecteurs