TELECOMMUNICATIONS
DAKAR SENEGAL
RESEAU NUMERIQUE A
INTEGRATION DE SERVICES
DOCUMENT DU PARTICIPANT
RESEAU NUMERIQUE A INTEGRATION
DE SERVICES
SWISSCOM
SOURCES
France Télécom
ALCATEL
OBJECTIF GENERAL :
OBECTIFS INTERMEDIAIRES :
3. LE CONCEPT DU RNIS
3.1 Une même installation
3.2 Les avantages du RNIS
HISTORIQUE
Déjà en 1972 l’idée fut évoquée au CCITT d’offrir à l’usager, sur la base du réseau téléphonique
numérique, un grand nombre de services de télécommunications, de manière intégrée. En 1976, la
décision d’élaborer un concept fut prise et en 1980 furent éditées les premières recommandations du
CCITT. En 1984 parut le livre rouge avec les recommandations de la série I (ISDN), qui définissent le
RNIS du point de vue de l’utilisateur. Ces recommandations rendirent possibles les premiers
développements de la mise sur pied des premiers réseaux d’essai. Elles étaient toutefois insuffisantes pour
réaliser des équipements de réseau et des terminaux compatibles. Il fut alors possible pour les
administrations de réaliser des réseaux RNIS publics.
Comme on le voit, des années 60 et jusqu’au début des années 70, les services de télécommunications
étaient relativement limités. Il y avait essentiellement, le téléphone dans le domaine de la voix et le télex
dans celui de l’écrit.
Depuis, l’évolution très rapide des besoins des utilisateurs, dans le domaine de la transmission de données
et plus particulièrement dans celui de la téléinformatique, a généré un grand nombre de services nouveaux
utilisant comme support, la plupart du temps, des réseaux différents.
Cependant, les concepteurs des premiers commutateurs temporels ont pensé, dès 1970, que la
commutation temporelle associée à la transmission numérique et à des systèmes de signalisation enrichie
pourraient favoriser l’intégration de tous les services sur un seul et même réseau : un réseau universel
banalisé.
Il a fallu près de vingt ans après pour que le concept devienne réalité.
Dans les pays où la technologie numérique a été fortement développée, le RNIS repose sur le Réseau
Téléphonique Commuté (RTC) dont il est l’évolution naturelle.
L’ouverture commerciale du RNIS a été réalisée pour la première fois, en France, le 21 décembre
1987 à SAINT BRIEUC en Bretagne.
Depuis, tous les pays industrialisés se sont engagés dans cette voie :
Les interconnexions entre ces différents réseaux sont progressivement réalisées, ce qui donna au RNIS sa
dimension mondiale.
C’est :
Ces artères de transmission dont le conduit de base utilise la technique de Modulation par Impulsion et
Codage (MIC) à 2,048 Mbits/s de ETSI.
Supports utilisés :
- câbles de cuivre
les commutateurs de transit qui relient les commutateurs entre eux par des circuits téléphoniques (
CTS, CTP, CTIP, CIA…).
Ces autocommutateurs peuvent être de types MT20, OCB283, EWSD, etc…
Les commutateurs à Autonomie d’Acheminement (CAA) qui raccordent les circuits et les abonnés
Ces autocommutateurs peuvent être de types MT25, OCB283, EWSD, E10B, AXE10, etc…
C’est l’unité de raccordement d’abonnés rattachée à des commutateurs d’abonnés de type temporel
comme le E10B, le MT25, l’OCB283.
Le CSN permet le raccordement des abonnés numériques (RNIS) et/ou analogiques.
Il y a deux types de CSN :
Le CSN Local (CSNL), c’est à dire situé dans le local abritant son autocommutateur de
rattachement.
Le CSN Distant (CSND), c’est à dire situé à l’extérieur du local abritant son autocommutateur de
rattachement.
- L’Unité de Commande Numérique (UCN) qui constitue la commande du CSN. C’est son
emplacement par rapport au CAA de rattachement qui fait que le CSN est local ou distant.
- Les Concentrateurs Numériques (CN) pour le raccordement physique des abonnés. La capacité de
raccordement d’un CN est de 256 abonnés analogiques. Le raccordement du CN à son CSN de
rattachement est de 2 à 4 liaisons numériques à 2 Mbits/s.
Le CN, à son tour, peut être local (CNL) ou éloigné (CNE) suivant qu’il se trouve ou non dans le local
abritant son CSN de rattachement.
Le CSN peut raccorder jusqu’à 5120 abonnés analogiques, soit vingt CN au maximum.
Nota : On peut trouver des cartes d’abonnés RNIS à un, quatre ou huit équipements d’abonnés.
Le sous système d’abonnés (CSS : Central SubSystem) est l’unité locale de raccordement d’abonnés de
l’AXE spatial ou temporel.
Pour la version AXE10, l’unité de raccordement distante (RSS : Remote SubSystem) en est la version
éloignée.
L'ensemble, CSS et RSS, constitue le SSS (Subscribers SubSstem) : URA.
Sa capacité d’accueil est de 2048 abonnés analogiques. Les accès RNIS sont implantés dans des modules
spécifiques. La liaison avec le cœur de chaîne est assurée par 2 à 32 liaisons MIC.
Une DLU est raccordée à son centre de rattachement par l’intermédiaire de deux ou de quatre ondes
porteuses numériques primaires (PDC à 2048 kbits/ ou à 1544 kbit/s).
- à l’établissement,
- à la supervision,
- et à la rupture des communications.
Signalisation interne au commutateur : échangée entre les différents organes du central (propre
à chaque système).
S ig n a lisa tio n in te rn e
a u co m m u ta teu r
sig n .term s ig n .te rm
A b. Dr Ab. D é
C o m m utate ur C om m u tateu
d e d ép a rt r
d ’ar riv é e
S ig n alis atio n en tr e c o m m utate u rs
L’histoire de la signalisation téléphonique remonte à la naissance du téléphone. Son évolution est liée de
manière permanente à celle des systèmes de commutation.
De nombreux systèmes de signalisation se sont succédés jusqu’à l’avènement des systèmes Multi
Fréquences (MF), créés souvent, pour les besoins des autocommutateurs Crossbar. Bien que performant
pour la téléphonie, ce système de signalisation s’est avéré insuffisant face aux techniques nouvelles et à la
multiplication des services offerts aux usagers.
Il a été donc nécessaire de développer un système de signalisation enrichie, la signalisation par canal
sémaphore. La généralisation de la commutation numérique, dans laquelle la signalisation est traitée par
un organe de type calculateur, a permis de créer une voie spécialisée sur laquelle les informations de
signalisation pour l’ensemble des voies de communication, sont échangées directement de calculateur à
calculateur. Ce lien spécialisé est appelé : Canal Sémaphore.
canal sémaphore :
signalisation des 5 circuits
Les deux principaux avantages d’une signalisation en mode message comme le CCITT N°7,
sont :
- Une vitesse de transfert des messages très élevée qui permet de réduire le
temps d’établissement des appels.
- Une très grande performance du fait de la qualité des informations que le message peut
transmettre grâce à sa longueur variable. Les services nouveaux nécessitant de
nombreuses informations pendant la phase de signalisation peuvent ainsi être développés.
Abonné
Anal. C C U Abé
U
R A A R Anal.
A A A
A
Code Abonné Code Code MF Code Code
Spécifique spécifique Abé
Abonné Abé
C C RNIS
RNIS C
A C
S A S
N A A N
Proto-
Cole D CCITT N°7 Proto-
Cole
D
Le réseau est structuré du point de vue horloge de telle façon que chaque organe
(autocommutateurs, équipements de transmission,...) reçoive et émette avec le même rythme.
Ainsi à tout point du réseau, le nombre de tops d’horloge sera exactement le même par
seconde, ceci pour ne pas perdre d’informations.
Deux horloges atomiques (pour la sécurité) non asservies entre elles, ont été installées à Paris
et à Lyon. Ces horloges sont d’une précision telle qu’un décalage n’apparaît entre elles qu’au
bout de 700 jours en moyenne.
Elles donnent le rythme à l’ensemble des centraux du réseau par l’intermédiaire d’une baie
Unité de Synchronisation du Réseau Numérique (USRN). Ainsi ces commutateurs émettent et
reçoivent à la même cadence.
HORLOGES DE REFERENCE
NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 1
(9 CTP + CIPT DE REIMS)
NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 2
(CTS + CIA + CTU)
NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 3
(CAA)
NOEUD DE
SYNCHRONISATION
DE NIVEAU 4
LIEN DE SYNCHRONISATION (routage N°1) (CTA,CRT,PADS,PAVI,
PAV,IP TEMPORELS)
LIEN DE SYNCHRONISATION (routage N°2)
Le Réseau Numérique à Intégration de Services (RNIS) offre la possibilité de faire passer tous
les types d’information :
- voix
- écrit
- données
- image
sur :
Conséquences :
MODEM
SECRETARIAT
BUREAU
Avec l’intégration:
- un seulraccordement
- un câblage unique appelé bus
- une connectique unique normalisée (prise « S» )
B US PASSIF
SECRETARIAT B UREA U
Le Réseau Numérique à Intégration de Services offre la possibilité de faire passer tout type
d’information : voix, écrit, données, images et cela, avec un seul raccordement, un câblage, un
seul type de prise pour raccorder les terminaux, un numéro d’annuaire et une seule facture.
En effet si le RNIS se veut un réseau universel, et si en réalité il n’intègre pas tous les
services, il supporte un grand nombre.
Par ailleurs, un abonné RNIS peut non seulement communiquer avec un autre abonné RNIS,
mais aussi avec tout abonné sur le RTC.
Le RNIS repose sur des concepts qui lui permettent des améliorations importantes au cours du
temps. Ainsi il pourra intégrer de plus en plus de services.
- Un seul accès
- Un seul câblage
- Une seule facture
- Un seul numéro d’annuaire
Pour réaliser cette offre, une structure du réseau est mise en place. Elle est basée sur :
Le terme accès remplace celui de ligne d’abonné. Le terme accès évoque plus un système de
raccordement multiservice et multiterminal.
L’accès de base est supporté par la traditionnelle paire bifilaire et est structurée en 2 canaux B
à 64 kbits/s pour le transport de la parole et des données et un canal D à 16 kbits/s pour la
signalisation et le transport de données en mode paquet.
AC CE S DE BA SE
T é lé p h o n e n u m é riq u e
T é lé p h o n e a n a lo g riq u e
AT S U V
TNR TL TC
2 fils
C a rte d ’ ab o n n é C o m m u ta tio n
On dit que la configuration est de type point multipoint puisque le réseau voit et peut
dialoguer avec plusieurs points ou terminaux.
Le débit réel à l’interface U des systèmes 4 fils et 2 fils à annulation d’écho (AE) est
de 160 kbits/s et permet d’assurer le débit utile de 144 kbits/s.
Les 16 kbits/s supplémentaires servent à la synchronisation, à la gestion et à la
surveillance de la ligne d’abonné.
débits réels aux interfaces S, T (192 kbits/s) ou V (256 kbits/s) sont, de même,
différents des débits utiles. Ils incluent, en effet, des besoins supplémentaires liés à :
- La surveillance de la liaison,
- La synchronisation des informations,
- La gestion de l’ITA (interfaces S, T).
L’accès primaire est supporté par un MIC (recommandation G703) structuré en 32 IT dont 30
canaux B à 64 kbits/s pour le transport de la parole et des données et un canal D à 64 kbits/s
pour transmettre la signalisation et les données en mode paquet X25 (accès direct au réseau
X25).
Le débit total est de 2048 kbits/s.
ACCES PRIMAIRE
Bus S2
T2
Z TNR TL TC
PABX
U
Z
RNIS
I
Liaison 2 Mbits/s
R
On dit que la configuration est de type point à point puisque le réseau ne voit et ne dialogue
qu’avec la TNA qui gère directement les terminaux et les masque du réseau.
1 ABONNE
2 TYPES DE RACCORDEMENT
2B + D 30B + D
LA SIGNALISATION ET LA SIGNALISATION ET
DONNEES DONNEES
Les interfaces les plus importantes sont S et U qui font l’objet d’une normalisation très précise
des organes CCITT et ETSI.
L’interface V n’a qu’un intérêt théorique puisqu’elle est intégrée dans le central de
rattachement (CSN dans le cas de ALCATEL 1000 E10) et ne fait pas l’objet d’une norme.
On retrouve la même situation du côté abonné, accès primaire : TNR et TNA étant intégrées
dans le même matériel, le constructeur est libre de fabriquer son interface T comme il le
désire.
L’interface R dépend du type de terminal et peut donc recouvrir un grand nombre de
spécifications.
Débit primaire 1984 kbits/s (30 2048 kbits/s 2048 kbits/s 2048 kbits/s
(D.P.) * 64+ 64)
Accès de base
T0
Z TNR TL TC
PABX
T0 U
Z
RNIS TNR TL TC
I U
R
T0
TC Carte TADP
Un PABX de grosse capacité est raccordé au réseau par un ou plusieurs accès primaires
suivant le trafic écoulé.
En ligne, l’accès primaire est supporté par une artère à 2 Mbits/s équipée de 2 TNL
(adaptation au support,…), l’une située dans le local du CN, l’autre, distant, chez l’abonné.
Avec l’accès de base et l’accès primaire, le RNIS répond à tous les besoins, en terme de trafic,
des utilisateurs potentiels et ce grâce à :
T2
U V
Bus S2 TNL TNL TNC
PABX
Z Artère à
RNIS
I T0 2Mb/s
R TNR TL TC
U V
144Kbits/s
La paire en cuivre est la plus communément utilisée pour le débit de base et le débit primaire.
Le débit binaire net de l’interface correspond à 144Kbits/s, soit deux canaux B à 64Kbits/s et
un canal D à 16 Kbits/s. L’information utile et l’information de signalisation sont transmises
en multiplexage temporel. Au débit net, s’ajoute un débit nécessaire pour la synchronisation
et la maintenance. Le débit brut a été fixé à 160 Kbits/s.
La transmission sur l’interface U n’a pas été normalisée de manière unique sur le plan
international. Les recommandations G.760 et G.761 définissent l’interface logique et fixent
les valeurs des paramètres globaux. Elles laissent par contre le choix entre plusieurs options
pour sa réalisation.
Divers techniques de transmission sont envisageables pour l’interface U. Toute fois seule la
solution américaine qui est largement utilisé (2 fils à annulation d’échos 3G).
Une paire distincte est utilisée pour chaque sens de transmission, ce qui signifie une
séparation des directions au niveau physique. Ce serait en effet la technique la plus simple,
mais celle-ci ne saurait apporter une solution globale dans le réseau local existant car les
tracés de câbles menant à l’usager sont constitués de deux fils.
Transmission à 4 fils
Une bande de fréquence distincte est utilisée pour chaque sens de transmissions. Cette
technique est actuellement utilisée au MODEM. La transmission des 160 Kbits/s nécessite
une plage de fréquence supérieure à 320 Khz. Cette technique se relève être peu propice en
raison de la fréquence élevée des signaux utilisés parce que le rayon d’action est fortement
limité par l’affaiblissement de la ligne de transmission qui augmente.
Cette méthode est également nommée technique de transmission à l’alternat ou « ping pong »
le terme ping pong reflète précisément le caractère particulier de cette technique. Les deux
signaux sont comme indique à la figure ci-dessous, transférés alternativement dans les deux
directions.
Le grand avantage de méthode réside dans sa structure simple et essentiellement numérique
de l’équipement qui peut être aisément intégré. En raison de l’importance de la largeur de
bande utilisée, cette technique n’est utilisé que pour les lignes courtes.
T = 2Tp + Tr + Te + Tack
Selon cette technique les signaux sont transmis simultanément dans les deux sens dans la
même bande de fréquences. Il n’est possible de reconnaître les directions, ni dans le domaine
fréquentiel, ni dans le domaine temporel. Le hybride H sépare les signaux d’émissions et de
réception.
Le spectre du signal sur le ligne doit tenir compte des contraintes imposées par le
canal.
Le contenu en horloge doit être le plus élevé possible pour permettre une récupération
aisé du signal d’horloge.
L’UIT a laissé le choix entre les modes : Biphasé, AMI, 2B1Q, etc… C’est le mode
quaternaire 2B1Q qui va s’imposer comme standards.
Conduits à 2 Mbits/s
Le rôle principal de la TNR est l’adaptation électrique du signal de ligne au bus. Elle est
composée de deux parties principales : l’adaptation à l’interface T et l’adaptation à l’interface
U.
TNR
T U
T U
A (4 0 v )
BAL
E (22 0 v)
L’installation terminale d’abonné se situe au delà de l’interface T. L’ITA peut être constituée
d’une Terminaison Numérique d’Abonné (TNA) optionnelle et d’un ou de plusieurs bus S
d’abonné.
L’interface S possède les mêmes caractéristiques que l’interface T. En l’absence de TNA, les
interfaces S et T sont confondues.
Raccordement au réseau par un accès de base (2B + D), elle est constituée d’un bus à
interface S0, système de câblage sur lequel peuvent directement se raccorder en parallèle :
- A l’aide d’adaptateurs, des terminaux présentant d’autres interfaces
normalisées (R, Z).
Bus interfaces So
Cette installation est également raccordée au répartiteur par un accès de base (2B + D).
Elle permet la communication interne entre terminaux de l’ITA.
Elle comprend une TNA ou régie à bus unique ou micro commutateur et une seule interface
S0.
Le raccordement au réseau peut s’effectuer par groupement d’accès de base (2B + D) ou par
accès primaire.
Elle peut présenter les bus à l’interface S du RNIS ainsi que tout autre type d’interface
téléphonique ou informatique.
T0 T ORDINATEUR
S0 = 144 Kbit/s
S2 = 1984 Kbit/s
S2
GROUPEMENT
ACCES DE BASE
OU N Z
T2 ACCES
AUTRES
PRIMAIRE (S)
TNL
A R
INTERFACES
Le bus court ne supportant que deux conversations simultanées, il convient de ne pas installer
trop de terminaux sur un même bus.
PO
ou P1 Pn
TNR MR
TE TE n
Jusqu’à 13Om
Equipement 10 prises
5 terminaux
L1 < 90 m
n1 prises
TE
TNR P0
ou
MR
n2 prises
TE
L2 < 90 m
Equipement 10 prises (n1 + n2)
5 terminaux
Note : avec L1 + L2 < 130m
TNR P0 P1 P4
ou
MR
TE1 TE4
Jusqu’à 500 m
Equipement 4 prises
Maximal 4 terminaux
MR = Module de raccordement
TNR P0 P1
ou
MR
TE1
Jusqu’à 800 m
Equipement 1 prise
Maximal 1 terminal
MR = Module de raccordement
Bus S
TNA TNR RR TL TC
S S T U U V
TA TE1
Rou Z
TE2
ou
TE3
InstallationTerminale d’abonné Ligne Numérique d’abonné
MODELE OSI
Programme Programme
Utilisateur Utilisateur
Présentation Présentation
Session Session
Transport Transport
Réseau Réseau
Liaison Liaison
Physique Physique
Support physique
Elles contiennent les fonctions nécessaires pour assurer un transfert fiable des informations à
travers un réseau des télécommunications.
* Couche 2 (liaison) : Définit une première organisation des données en trames (RNIS) à
partir du flux binaire brut de la couche 1 et en assure un transfert fiable (contrôle de flux,
détection d’erreurs).
Elles se rapportent à des fonctions plus spécifiques des applications usagers et sont traitées
uniquement par les équipements d’extrémité (terminaux ou serveurs).
* Couche 7 (application) : Contient les mécanismes communs pouvant être mis en œuvre
pour différents services (programmes, bases de données,…).
Chaque couche dialogue avec son homologue au moyen d’un protocole (ou règles de
dialogue). La communication entre couches adjacentes se fait à l’aide de primitives.
Chaque couche reçoit de l’information de la couche supérieure et l’encapsule, c’est à dire lui
ajuste des champs d’information propres à sa couche et qui ne pourront être interprétés que
par la couche homologue.
NOTA : Dans le cas de la signalisation sémaphore N°7, les couches basses sont séparées et
constituent respectivement les niveaux 1 à 3. Les couches hautes sont regroupées et
constituent le niveau 4. Les niveaux 1 à 3 constituent le Sous Système de Transport de
Message (SSTM) tandis que le niveau 4 constitue le Sous Système Utilisateur…(SSU..).
Les services proposés par le RNIS sont définis par le CCITT en trois catégories essentielles:
* Les téléservices,
Le choix du service support n’est pas directement fait par l’utilisateur. Il est déterminé
automatiquement par la nature de l’application et des terminaux en relation.
Le service support téléphonique est utilisé par les terminaux qui travaillent dans la bande
téléphonique 300 – 3400 Hz. C'est le service le moins exigeant. Il autorise toutes les
conversions Ana. / Num., les compressions et les annulations d'échos. Le réseau appliquera la
même tarification que le Réseau Téléphonique Commuté (RTC).
C'est le service Commutation de Circuit dans le canal B Non Transparent parole (CCBNT).
Il est adapté au transfert de données par modem. Il autorise les conversions Ana. / Num. mais
interdit certaines opérations trop discordantes comme la compression.
Le service support numérique est utilisé par les terminaux informatiques (voix, données, texte
et image). Il garantie l’intégralité de la séquence numérique de bout en bout. Aucune
conversion Ana. / Num. n'est effectuée dans le réseau.
C'est le service paquet sur canal B. Le canal B est commuté à point d'accès paquet (réseau
X.25) et sert de support aux procédures d'établissement de circuit virtuel.
Le réseau RNIS offre la possibilité d’avoir un ou plusieurs accès directs au réseau X.25 par le
canal D. Les trames paquets multiplexées dans le canal D sont dirigées vers un point d'accès
paquet. Ce support s’appelle le service des Liaisons Logiques Permanentes (LLP), conforme à
la recommandation Q921 du CCITT.
L E S SE R V IC E S SU P P O R T S
R N IS
CCBNT
CAA CAA R T C
C C B T ou C C BN T
TN R TNR
TE TE
CCNT: c o m m u ta tio n d e c re d it n o n
tra n sp a re n t d a n s le c a n a l B LLP
R E S E A U X .2 5
CCBT: c o m m u ta tio n d e c ré d it
tra n sp a re n t d a n s le c a n a l B
LLP: lia is o n lo g iq u e p e rm a n e n te
Transfert
d'information
1. Mode de Circuits Paquets
transfert
2. Débit de 64 kbit/s Autres valeurs non encore définies
transfert
2. Capacité de Numérique sans Audio Audio Audio 15 Parole Vidéo
transfert restriction 3,1kHz 7kHz kHz … …
4. Structure Intégrité à 8kHz Intégrité de l'unité de Non structuré
données de service
5. Etablissement A la demande Réservé Permanent
de la
communication
6. Configuration Point à point Multipoint Diffusion
de
communication
7. Symétrie Unidirectionnel Bidirectionnel Bidirectionnel
symétrique asymétrique
Attributs d'accès
8. Canal et débit D (16kbit/s) D (64kbit/s) B (64kit/s) Autres
d'accès valeurs
9.1 Protocole Rec. I430/I431 Rec. I462 Rec. I463 Rec. I465
niveau 1
9.2 Protocole Rec. I440/I441 Rec. I462 Rec. X25 Autres
niveau 2 Valeurs
9.3 Protocole Rec. I450/I451 Rec. I462 Rec. X25 Autres
niveau 3 valeurs
Un téléservice définit un type de terminal. Sa définition couvre les 7 couches du modèle OSI.
L’information téléservice, présente dans le message d’établissement d’appel, n’est pas utilisée
par le réseau (c’est à dire n’est pas analysée par les commutateurs). Elle est véhiculée de bout
en bout jusqu’au terminal demandé et sert à garantir la compatibilité entre terminaux (inutile
qu’un fax essaie de communiquer avec un visiophone).
Donc les téléservices sont des services qui englobent tous les aspects de la communication
entre utilisateurs, y compris les fonctions d’équipement terminal.
Les téléservices sont définis par le CCITT et on peut en citer pour exemple :
- Le téléphone
SERVICE SUPPORT :
SERVICE TELEPHONIQUE
TELESERVICES TAXATION
TELEPHONIE 300-3400 HZ
TELECOPIE G3
VIDEOTEX
ETC…
SERVICE NUMERIQUE
TELESERVICES TAXATION
TELECOPIE G4
AUDIOGRAHIE
MODE NUMERIQUE
TELETEX (MODE MIXTE)
AUDIOVIDETEX
ETC…
Comme leur nom l’indique, ils viennent compléter les facilités des abonnés analogiques.
Les complément de services représentent l’un des apports les plus importants du RNIS. L’idée
de base, qui a présidé à leur normalisation a été d’étendre au réseau public les services et
facilités qui étaient jusque là offerts uniquement sur les postes de PABX les plus évolués. Le
but était ainsi d’offrir aux usagers du téléphone public la souplesse d’exploitation des postes
des PABX modernes.
- soit en permanent
- en locale
- en nationale
- en internationale
En raison de la grande diversité des terminaux existants sur le même bus, il convient de
pouvoir sélectionner, sur ce bus, un terminal désiré, soit parmi les terminaux de même type,
soit entre des terminaux de nature différente.
C’est à dire que les appels arrivant sur le bus, s’adressant aux terminaux désirés, soient bien
pris en compte par ceux-ci.
- Le service support
- Le téléservice
- La sous adresse.
TG III
Téléphone RNIS 2
U A/S
TNR
TG IV
PC
Téléphone RNIS 1
Dans le cas d’un appel en provenance du RTC, la sous adresse ne pouvant pas être générée,
les 2 TTN sonneront. Afin de déclencher l’un des terminaux, il faudra utiliser la Sélection
Directe d’Abonné (SDA). Préalablement, il conviendra de programmer leur numéro SDA
dans ces terminaux.
9.1 La visioconférence
Depuis leur avènement les équipements de visioconférence ont vu leur prix divisé par dix.
Aujourd’hui une vaste gamme de terminaux existe sur le marché. Il n’est plus nécessaire de
dédier et d’équiper spécialement une salle pour disposer de la visioconférence.
Avec la visioconférence toutes les personnes concernées peuvent être présentes aux réunions.
En effet, du cadre au technicien, sur un projet national, il était impossible de déplacer toute
une équipe sur un même lieu de réunion : la visioconférence permet de rapprocher et de faire
dialoguer tous les intervenants.
La communication est beaucoup plus riche que dans le cadre d’une audioconférence. Elle est
plus naturelle et plus conviviale. La transmission de document s’y intègre en souplesse.
Il est composé d’un ou de deux moniteurs ou écran de réception couleur (dont un pour les
croquis ou graphiques) d’une ou plusieurs caméras orientales, de micro omnidirectionnels et
de hauts parleurs, d’un codec (équipement permettant le codage/décodage du son et des
images compressées), un annulateur d’écho qui évite l’effet Larsen et finalement d’un
système de pilotage télécommandé assisté par des menus à l’écran. Le tout se loge dans un
meuble à roulettes.
Des constructeurs ont aussi proposés des systèmes de codage propriétaire qui permettent de
mixer, sur deux canaux B, l’image et le son, ce qui permet d’augmenter la bande passante
réservée à l’image au détriment du son (c’est la norme G721). La qualité du son est
téléphonique.
Généralement, les deux types de codage sont intégrés dans le même système.
Les serveurs d’informations multimédias, accessibles directement par les postes de travail
banalisés ou au moyen de bornes spécialisées téléchargeables, permettant la consultation
d’images, fixes associées à des commentaires sonores et textuels. Les utilisations en sont
nombreuses, depuis la banque d’images professionnelle jusqu’aux catalogues d’aide à la vente
pour la grande distribution.
Des applications de type multidiffusion ont également été élaborées : par exemple le
téléchargement de bornes multimédias.
Des applications spécialisées ont également été développées sur micro-ordinateurs pour le
recrutement (gestion de curriculum vitae avec document, photos et voix) la formation
professionnelle.
Le marché de telles applications devrait connaître une expansion rapide, déjà engagée par le
rapprochement de grands constructeurs électroniques et informatiques pour aboutir à la
standardisation indispensable. De plus, l’apparition de visiophone et le développement de
nombreux équipements auront pour conséquence la baisse des coûts et par voie de
conséquence un effet d’entraînement sur le développement d’applications multimédias
image/son.
Les atouts de RNIS sont de pouvoir véhiculer des images de bonne définition en un temps
raisonnable grâce à son débit de 64 kbit/s, de même que l’identification d’appels permet
d’identifier instantanément le site en difficulté. La couverture nationale de RNIS permet à
toutes les entreprises de s’abonner à ce type d’application.
9.3.1. Caractéristiques
Les images sont généralement transmises via le RNIS en noir et blanc ce qui permet de
transmettre des images de meilleures définition. La vitesse de rafraîchissement est de l’ordre
de 1 à 4 images par seconde, accompagnées du son correspondant. En cas d’alarme, le
télésurveilleur doit pouvoir consulter les images qui précèdent l’alarme (quelques secondes
avant) : c’est la fonction de magnétoscope numérique. Le RNIS apporte une sécurité
supplémentaire par l’utilisation de l’identification d’appel.
9.3.2. Applications
D’autres applications liées à la télésurveillance sont maintenant possibles comme par exemple
le « télécontrôle d’accès » qui consiste non plus à relier un portier électronique à caméra au
gardien de l’immeuble ou du site accédé mais à un centre de télésurveillance distant. La
personne est identifiée et son admission est autorisé ou non, elle ignore où se trouve
réellement le gardien.
Cette manipulation des documents électroniques doit se résoudre par une intégration des
systèmes, s’appuyant sur les standards et les normes, tant pour la conception des applications,
que pour les échanges au travers des réseaux numériques.
Les applications documentaires exploitent pour la plupart une même norme de codage et de
compression de documents numérisés : la recommandation T6 du CCITT, publiée en 1984,
utilisée par les télécopieurs groupe 4 et les serveurs documentaires. Avec une qualité de
restitution de 400 points par pouce et un taux de compression de l’ordre de 20, elle permet la
diffusion rapide et de la qualité de tous types de document.
Les protocoles de transport sur la RNIS sont ceux de la télécopie groupe 4 (recommandation
CCITT T90), et ceux des transferts de fichiers STUEL ou FTAM.
Les serveurs documentaires sont destinés à stocker une documentation stable, en la restituant
à la demande. Ils comportent donc des stations de saisie, avec scanner et unités de stockage
magnétiques ou optiques de grande capacité. Les postes de consultation sont en général des
micro-ordinateurs avec affichage haute définition, une unité de stockage local et une
imprimante laser.
Les systèmes existants, centralisés ou fonctionnant en réseau local, ont tiré parti de RNIS en
développant des passerelles vers des stations de consultation distantes. D’autres solutions ont
été développées spécifiquement pour la diffusion via le RNIS, soit le type centralisé (serveur
unique) soit en base documentaire répartie (plusieurs serveurs spécialisés).
L’architecture matérielle, qui peut être de type centralisé ou réparti, et représenter des
facilités de stockage et un nombre maximum d’accès simultanés variables
Le mode d’accès avec la gestion des droits d’accès (identification de l’appelant, mot
de passe, niveaux d’autorisation, etc) et le type de recherche (recherche en local ou en
connexion immédiatement ou commande différée, etc).
Le mode de restitution avec les possibilités de visualisation sur écran (standard, haute
définition) et d’impression (formats gérés, compatibilité avec télécopieur groupe 4,
etc).
L’ergonomie est également importante, un tel système étant destiné à des utilisateurs
nombreux : les fonctions de diffusion différée, de diffusion sur liste automatique, ou
de visualisation sur écran de documents numérisés doivent à cet égard faciliter
l’utilisation du système.
La normalisation porte sur la gestion des bases documentaires, sur la forme des documents
permettant la reconnaissance optique de caractères pour une indexation automatisée et un
stockage en mode mixte (graphique/texte), et sur la compatibilité entre application
(COM/APPLI).
L’intégration de la voie (conversation téléphonique simultanée, messageries vocales,
séquences sonores associées aux documents, etc) permet des échanges multimédias exploitant
pleinement les capacité du RNIS.
Les progrès successifs de la télécopie ont éveillé chez les utilisateurs de nouvelles exigences
tant sur le plan de la qualité que dans la quantité des documents à transmettre. L’utilisation du
réseau analogique auquel se limite la télécopie groupe 3 n’est en mesure de répondre à ce
nouveau besoin.
Les performances et la souplesse de RNIS reculent ces limites avec une vitesse de
transmission au moins six fois plus rapide et une qualité de restitution irréprochable, fidèle à
l’original.
L’accès presque généralisé du RNIS dans beaucoup de pays, la richesse de l’offre actuelle de
terminaux et les nombreuses connexions internationales entraînent le véritable démarrage de
la télécopie groupe 4.
Les terminaux du Groupe 4 sont aujourd’hui conformes aux normes internationales du CCITT
(T6 pour le codage et T9 pour la transmission RNIS).
l’envoi de documents pour lesquels la qualité de restitution est fondamentale pour des
maquettes, des éditions en PAO, etc.
9.6.1 Caractéristiques
Le support de communication couramment employé pour une prise de contrôle à distance était
le RTC en utilisant des modems à 4800 ou 9600 bits/s. L’utilisation d’une carte interface SO
ou d’un adaptateur V24/S permet le débit à près de 64 kbit/s améliorant ainsi
considérablement le confort visuel, en augmentant la vitesse de rafraîchissement de l’écran :
dès que l’esclave ou le maître agit sur la machine, la modification est immédiatement
répercutée, il n’y a plus de décalage entre l’action et l’affichage distant.
Avec le débit du RNIS, il devient possible d’évoluer vers des produits qui fonctionnent en
mode graphique (on récupère à tout instant l’image exacte et complète de l’écran distant) et
non plus seulement en mode caractère. Ces produits offrent en outre la possibilité de faire du
transfert de fichiers, d’échanger des messages en cours d’opération.
Pour gagner en rapidité, les données peuvent être automatiquement compressées avant leur
transmission.
9.6.2 Applications
A ce besoin d’une solution rapide, fiable mais économique, le RNIS apporte aujourd’hui une
réponse particulièrement adaptée : réseau commuté permettant un accès facile à des sites
quelconques, un débit de l’ordre de 400 kilo-octets par minute avec une très haute fiabilité,
une tarification optimale pour le transfert ponctuel de gros volumes, et la sécurité assurée par
l’identification d’appel fournie par le réseau.
Un grand nombre d’applications de transfert de fichiers sur le RNIS ont adopté l’un des deux
protocoles normalisés suivants :
Le protocoles ETS 300-075 (STUTEL) recommandé par ETSI. Bien adapté aux
usages sur micro-ordinateur, ce protocole dissocie les notions d’émetteur/récepteur et
de maître/esclave, en autorisant la renégociation des rôles en cours de session. Les
applications de liaison point à point, de serveurs de fichiers ou de télécollecte sont
ainsi facilitées. Ce protocole est à la base du standard Télédisquettes.
FTAM, protocole normalisé par ISO, est plus orienté vers la liaison avec des centres
informatiques équipés de grands systèmes.
9.7.2 Application
Le transfert de fichier est une application phare dans le développement du RNIS. Il est
aujourd’hui très répandu dans les PME comme dans les grandes entreprises. Il existe
actuellement un large éventail d’utilisation, depuis le simple transfert de fichiers point à point
jusqu’aux applications de télécollecte ou de téléchargement multisites.
Plusieurs démarches sont possibles pour leur mise en œuvre, suivant les besoins en termes de
performances (débit réel recherché, double communication), d’intégration à un environnement
informatique existant et d’ouverture à d’autres architectures.
La simple migration sur le RNIS d’une application existante au travers d’un adaptateur, d’une
carte S ou d’un PABX est une solution peu coûteuse et immédiate.
La mise au point d’une application spécifique à partir des outils disponibles sur les cartes S
est également une solution simple, mais évolutive.
La mise en œuvre d’un produit normalisé conforme à ETS 300-075 (STUTEL, Télédisquette
ou FTAM ou le développement d’une application faisant appel à un protocole répandu
(ETABAC, PESIT, ODETTE) préservent les possibilités de portage via des interfaces de
programmations standardisées.
L’usage du transfert de fichiers sur le RNIS devrait se répandre rapidement avec l’apparition
de matériels et d’applications conformes au standard Télédisquette ainsi qu’aux spécifications
d’interface COM/APPLI.
9.8 La Télédisquette
Imaginez que vous puissiez échanger des fichiers avec n’importe lequel de vos
correspondants sans connaître à priori les caractéristiques de son équipement informatique,
comme vous le faites aujourd’hui avec la télécopie. La solution existe, elle s’appelle
Télédisquette : avec ce standard vous pouvez échanger des données à 64 kbits/s entre des
Macintosh, des PC, que ceux-ci soient sous DOS, Windows, OS/2 ou UNIX !
Vous pouvez donc transmettre des fichiers entre deux équipements Télédisquette sans vous
soucier du type, de la marque des logiciels et des cartes de communication employés.
Le RNIS est le support idéal : la transmission est numérique de bout en bout avec un débit de
64 kbits/s, l’identification d’appel permet de sécuriser les échanges et sa couverture est
internationale.
9.8.1 Caractéristiques
Un certain nombre de fonctionnalités de base sont présentes dans les produits Télédisquette :
le contrôle d’accès
la consultation de la liste des fichiers disponibles
le transfert de fichiers : envoi et rapatriement
le changement de nom de fichier distant (en option),
la suppression de fichiers distants (en option).
Toutes ces fonctionnalités opèrent bien entendu sur le (ou les) répertoire(s) autorisé(s) en
accès.
La Télédisquette garantit la communication et le dialogue entre produits différents dès lors
que les logiciels de transfert de fichier et les cartes interface SO sont conformes à ce standard.
Actuellement, Télédisquette est proposée sous la forme de plusieurs packages composés d’un
logiciel accompagné d’une carte interface SO. Des packages intégrant des adaptateurs sont
déjà disponibles.
9.8.2 La certification
Pour l’utilisateur final, le choix d’un produit Télédisquette, un produit donc standard, est une
garantie supplémentaire de pérennité de son investissement.