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L’INVESTISSEMENT ET
LE FINANCEMENT
Chapitre 5 : Les projets d’investissement
Projet A Projet B
Prix d’acquisition HT début N 1 800 000 1 200 000
Durée de vie 5 ans 5 ans
Système d’amortissement linéaire sur 5 ans linéaire sur 5 ans
Dépenses d’exploitation HT 25 F/série de composants 36 F/série de composants
Valeur résiduelle nette fin N+4 nulle 50 000
Le prix de vente HT est 45 par série de composants. On suppose qu’il restera constant de N à
N+4.
Travail à faire
VAN = - 1 800 000 + 431 000 + 437 000 + 452 000 + 452 000 + 470 000
IP = (VAN/I) + 1
IP = 1,25
VAN = 0 1 800 000 – 465 000(1+x)- 1 + 510 000(1+x)- 2 + 570 000(1+x)-3 + 615 000(1+x)-4
X= TIR f(x) = 0
IP : 1,25 1;
Projet B
VAN = - 90 000
Le cumul des FENT (1 110 000) est inférieur à l’investissement (1 200 000), donc la date de
récupération de l’investissement est postérieure à la durée de l’étude du projet. Cela confirme
qu’on est en présence d’un projet non rentable.
d) L’indice de profitabilité
IP = (VAN/I) + 1
IP = 0,93
e) Le taux de rentabilité interne (TIR)
Soit x le TIR
VAN = 0 1 200 000 – 226 000(1+x)- 1 + 246 000(1+x)- 2 + 273 000(1+x)-3 + 294 000(1+x)-4
X = 5% f(x) = 11 459
X= TIR f(x) = 0
X= 6% f(x) = - 24 045
Conclusion
Projet A Projet B
VAN : 442 000 > - 90 000 ; (le projet le plus rentable est le projet A)
TIR : 16,29% > 5,31%. ; (le projet le plus rentable est le projet A)
Le projet A reste le plus rentable sur les différents critères de choix (VAN, TIR, IP et
DRC).Il faut choisir donc du projet A.
Cet investissement devrait procurer à la société les recettes nettes suivantes : 200 000 fin N,
250 000 fin N+1, 300 000 fin N+2, 360 000 fin N+3 et 470 000 fin N+4
La valeur résiduelle des biens est supposée être nulle en fin N+3.
Travail à faire
Vous êtes le nouveau chargé d’études de la société PORTOS et la direction vous demande de
juger de l’intérêt du projet compte tenu du taux de rentabilité moyen des capitaux investis, soit
9%. A partir de la VAN
Corrigé du cas n°02 : Cas Portos
La valeur actuelle nette est :
VAN = - 500 000 - 800 000 (1,09)-1 + 200 000 (1,09)- 1 + 250 000 (1,09)- 2 + 300 000 (1,09)- 3
VAN = - 47 883
Travail à faire
Mlle MACAN a-t-elle intérêt à poursuivre ses études, sachant que le taux d’intérêt réel est de
12% par an ?
2 800 000 (1 800 000 + 1 000 000) par an sur les trois prochaines années, puis des cash-flows
positifs de 4 200 000 sur les 37 années restantes avant sa retraite.
0 1 2 3 4 5 36 37
Travail à faire
2) Calcul de la VAN
VAN = - 2500 + 850(1,13)-1 + 825(1,13)-2 + 915(1,13)-3 + 1 118(1,13)-4 + 1218(1,13)-5
VAN = 879
X=25% f(x)= 33
X=TIR f(x)= 0
4) Commentaires
VAN = 879 0 Le projet est rentable
Cas n°05 : Cas Novas (BFG, critère VAN et prix de vente minimum)
En ce début d’année 1, l’entreprise africaine NOVAS hésite entre les deux projets
d’investissement A et B. Elle dispose des renseignements suivants :
On supposera que la totalité de la production est susceptible d’être écoulée sur le marché.
f- Le prix de vente unitaire est de 25 000 F et il restera stable au cours des 5 années.
g- Les dépenses d’exploitation relatives à l’équipement A sont estimées à 10 000 F
unitairement (resp. B : 5 000 F).
h- Dans ce pays, le taux d’impôt sur les bénéfices est de 25%, le taux de TVA de 18% ; par
ailleurs, le coût moyen pondéré du capital est de 11 %.
i- Pour rendre le projet B viable, l’entreprise estime qu’il est nécessaire de constituer un
stock de matières premières (coût unitaire par produit = 3 000) équivalent à un mois de
production. Un stock de sécurité de produits est à envisager pour une somme de 61 250
000 F. Les clients paient à 45 jours et les fournisseurs accordent des délais de paiement
de 90 jours.
Travail à faire
1) Présenter les Flux économiques nets de trésorerie des projets A et B et déterminer les
valeurs actuelles nettes. Quel est le choix optimal ?
2) Si l’entreprise NOVAS opte finalement pour le projet A ; quel prix de vente unitaire
minimum peut-elle proposer pour enlever le marché ? Arrondir à la dizaine de francs
supérieure la plus proche.
NB : Arrondir les flux nets de trésorerie au millier de francs et suppose que l’entreprise
Novas est globalement bénéficiaire.
Projet A
Le taux linéaire vaut : 1/5 = 20% et le taux dégressif est égal à : 20% x 2 = 40%
Projet B
Méthode 1
Calcul du BFE
Méthode 2
En jours du CAHT
Eléménts TE CS
E R
Emplois
Stock de MP 30j (30000x 3)/(30000x25) =0,12 3,6
Stock de PF (61 250 /30 000x 5) x 360 =147j (30000x 5)/(30000x25) =0,2 29,4
Clients 45j (30000x 25 x1,18)/(30000x25) =1,18 53,1
Ressources
Fournisseurs 90j (30000x 3)x 1,18/(30000x25) =0,1416 12,744
86,1 12,744
73,356
Etant donné que VANA > VANB > 0, alors le choix optimal est le projet A
2) Prix de vente unitaire minimum pour A
=Capacité
d’autofinancement. 15000x-30000 22500x-153000 30000x-256800 37500x-267600 22500x-192600
=Flux entrants (I) 15000x-30000 22500x-153000 30000x-256800 37500x-267600 22500x-192600
Investissement 1 200 000
=Flux sortants (II) 1 200 000 - - - - -
Flux de Trésorerie d’’Exp. -1 200000 15000x-30000 22500x-153000 30000x-256800 37500x-267600 22500x-192600
Flux de Tréso.d’’Exp (I-
II) 1 200 000 15000x-30000 22500x-153000 30000x-256800 37500x-267600 22500x-192600
Cas n°06 : Cas Beaugos (Etude comparative des critères VAN, TIR et VANG, TIRG)
L’acquisition d’un nouveau matériel nécessite un investissement initial de 2 500 KF, et génère des
flux nets de 800 KF pendant 5 ans. Le coût du capital de cette entreprise est de 9 %. Le taux
auquel l’entreprise pourrait réinvestir les flux dégagés par le projet est de 13 %.
Travail à faire
a) Déterminez la valeur actuelle nette et le taux interne de rentabilité de ce projet.
b) Calculez la valeur actuelle nette globale et le taux interne global. Comparez les résultats
obtenus à ceux de la question précédente.
c) Si le taux de réinvestissement était de 6 %, que deviendrait votre réponse ?
d) Montrez que si le taux de réinvestissement y est égal au taux d’actualisation r, la valeur
actuelle nette globale est égale à la valeur actuelle nette ; que devient le taux interne
global ?
e) Quels sont les inconvénients liés aux critères globaux ?
VAN = 611,72 KF
* Le TIR :
TIR = 18,03%
Fp 1
p (1 y ) ( n p )
VANG = -I
(1 r ) n
La VANG est supérieure à la VAN parce que le taux de réinvestissement des flux est supérieur
au taux d’actualisation.
Le taux interne global est le taux d’actualisation x qui annule la VANG. Il a été établi que x est
égal à :
n
F
p 1
p (1 y ) ( n p )
5184
x= -1 soit en appliquant les données : (1 + x)5 =
I 2500
x = 15,70%
Ce TIRG est inférieur au TIR dans la mesure où le taux de réinvestissement explicite, de 13%,
est inférieur au taux de réinvestissement implicite du TIR
Dans ce cas, le taux de réinvestissement étant inférieur au taux d’actualisation, la VANG est
inférieure à la VAN. Le TIRG voit également sa valeur réduite par rapport à la question
précédente.
d) Si y = r, la VANG devient :
n
F p (1 r ) ( n p ) n
F
p 1
VANG = -I= p (1 r ) p - I = VAN
(1 r ) n
p 1
Dans ce cas :
Le TIRG est le taux d’actualisation qui annule la VANG. Il est, dans ce cas, égal à 13,88% (voir
calcul dans la question c). Notons que l’égalité entre VANG et VAN n’implique pas celle du TIRG
et du TIR.
Cas n°07 : Cas Abricos (Choix de taux d’actualisation, critères VAN, TIR, VANG, TIRG)
Plutôt que de recourir à la sous-traitance, le directeur de la société ABRICOS propose de
réaliser un investissement qui permettrait de produire la quantité supplémentaire prévue, de
mieux en contrôler la qualité, mais également de répondre à une demande supérieure en cas de
succès du produit.
- L’un classique, permettrait de générer des flux de trésorerie réguliers sur durée de vie ;
- Le second, de conception plus récente, nécessiterait des frais de mise en route, de
formation du personnel élevés les premières années, mais se traduirait sur les cinq
années de durée de vie par un montant global de flux de trésorerie nettement supérieur.
Le directeur financier a chiffré ces deux hypothèses. Les résultats, ainsi que les informations
nécessaires à la prise de décision, sont présentées en annexe 1. Il hésite encore sur le taux
d’actualisation à retenir et le critère de sélection, valeur actuelle nette ou taux de rentabilité
interne.
Travail à faire
(en utilisant les annexes 1 et 2),
2) Calculer la valeur actuelle nette (à l’aide du taux d’actualisation choisi), puis le taux de
rentabilité interne de chacun des investissements.
3) Le directeur financier souhaite utiliser la méthode de la valeur actuelle nette globale (ou
intégrée) et du taux rentabilité interne global. Un exposé de cette méthode est présenté
en annexe 2. Calculer la valeur actuelle nette globale et le taux de rentabilité interne
global de chacun des investissements. Que peut-on en conclure ?
4) Rédiger un rapport de synthèse dans lequel le directeur financier présentera les
différents éléments de décision au directeur général, et qui résumera les avantages et
limites des critères proposés. Le directeur général étant particulièrement sensible au
risque, proposer un troisième critère adapté.
Annexe 1
Les deux équipements auraient un prix d’acquisition identique de 1.200.000 et la même durée de
vie de 5 ans.
Les flux de trésorerie générés par ces investissements, tels que calculés par le directeur
administratif et financier, seraient les suivants :
La valeur actuelle nette globale (ou intégrée) est un critère à double taux. Il repose sur
l’hypothèse que les flux de trésorerie générés par un investissement sont réinvestis à un taux
réaliste r, pendant la durée de vie de l’investissement n. La valeur acquise de ces flux, appelée
aussi facteur d’accumulation, est ensuite actualisée au coût du capital k et comparée au montant
initial de l’investissement.
La valeur actuelle nette globale est donc la différence entre la valeur actuelle de la valeur
acquise des flux de trésorerie et le montant de l’investissement, ce qui peut s’exprimer
mathématiquement ainsi :
Le taux de rentabilité interne global est le taux d’actualisation k pour lequel la valeur actuelle
nette globale est nulle. Dans le cas de la société ABRICOS, un taux de réinvestissement des flux
de trésorerie de 12% serait souhaité.
2) La VAN et le TIR
1 1,15
(1) 500 000 - 1 200 000 = 695 390
0,1
(2) 100 000(1,1)-1 + 300 000(1,1)-2 + 500 000(1,1)-3 + 800 000(1,1)-4 + 1 200 000(1 ,1)-5 – 1 200 000 = 806 020
1 (1 i ) 5
(3) 500 000 - 1 200 000 = 0
i
(4) 100 000(1+a)-1 + 300 000(1+a)-2 + 500 000(1+a)-3 + 800 000(1+a)-4 + 1 200 000(1+a)-5 – 1 200 000 = 0
3) La VANG et le TIRG
Le second investissement génère une VAN supérieure au premier, mais son TIR est inférieur. Le
recours à la méthode décrite en annexe 2 consiste à calculer la valeur acquise des flux de
trésorerie au taux de 12%, puis d’actualiser cette valeur acquise au taux choisi précédemment de
10%.
(2) -1 200 000 + [100 000(1,12)4+ 300 000(1,12)3+ 500 000(1.12)2+ 800 000(1,12)1+ 1 200 000(1,1)-5
(4) -1 200 000 + [100 000(1,12)4+ 300 000(1,12)3+ 500 000(1.12)2+ 800 000(1,12)1+ 1 200 000 (1+y)-5
X= TIRG 1 et Y=TIRG 2
4) Rapport de synthèse :
Pour sélectionner l’investissement, un taux d’actualisation de 10% a été choisi. Ce taux
correspond au coût du capital et permet d’apporter une rémunération minimale des capitaux
investis, tout en intégrant la notion de risque. Les deux investissements ont une rentabilité
supérieure au taux exigé, leurs VAN respectives étant positives. Ils sont acceptables. Selon le
critère de la VAN, l’investissement 2 semble préférable, mais le TIR de l’investissement 1 étant
nettement supérieur, on peut s’interroger sur la validité de chacun de ces critères.
Ces 2 critères recourent à l’actualisation, ce qui permet de prendre en compte le fait que les flux
économiques nets sont repartis sur la durée de vie de l’investissement. C’est leur supériorité par
rapport aux méthodes n’utilisant pas l’actualisation.
Le critère de la VAN est donc largement préféré à celui du TIR dans la mesure où le taux de
réinvestissement est le taux d’actualisation retenu, lequel fait référence à l’alternative
présentée par une possibilité de placer à un taux sans risque. C’est de plus le seul critère
correspondant à l’objectif de maximisation de la valeur de la firme. La méthode de la VAN
globale et du TIR global résout la contradiction entre les deux critères traditionnels en
supposant précisément que les flux économiques nets pourront être réinvestis à un taux plausible
et raisonnable, supérieur au coût du capital. On constate d’ailleurs qu’il conduit à retenir
l’investissement 2 dont la VAN et le TIR restent les plus élevés.
Années 0 1 2 3 4 5
Projet n° 1 -120 0 0 0 0 200
Projet n° 2 -100 120
Travail à faire
1) Calculer la VAN et le TIR de chaque projet d’investissement avec un taux d’actualisation
de 6 %.
2) Faire une représentation graphique de la VAN en fonction du taux d’actualisation,
hiérarchiser les critères actuariels et conclure.
Projet n°1
Années 0 1 2 3 4 5
Flux éco. nets -120 0 0 0 0 200
(1)
VAN(1) 29
(2)
TIR(1) 10,76%
(1) -120 + 200 x(1,06) -5 ; (2) -120 + 200(1+ TIR(1))-5
Projet n°2
Années 0 1
Flux éco. nets -100 120
(1)
VAN(2) 13
(2)
TIR(2) 20%
*Le projet n°2 est aussi rentable suivant le critère TIR, pour TIR(2) = 20% 6%
2) Représentation graphique
i (en %) 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
VAN n°1 80 70 61 53 44 37 29 23 16 10 4 -1 -7
VAN n°2 20 19 18 17 15 14 13 12 11 10 9 8 7
i (en %) 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25
VAN n°1 -11 -16 -21 -25 -29 -33 -36 -40 -43 -46 -49 -52 -54
VAN n°2 6 5 4 3 3 2 1 0 -1 -2 -2 -3 -4
pour i ]20% ; [, il ne faut investir dans aucun des deux projets d’investissements ;
Le taux d’actualisation a été estimé avec plus ou moins de bonheur à 6% et il est intéressant de
constater dans quelle plage se situe ce taux d’actualisation : 6% appartient à l’intervalle [0% ;
8,98%].
En conséquence, il y a zone de conflit et divergence de critère (dès que i est inférieur à r*=10%)
puisque la VAN impose de choisir le projet n°1et le TIR, le projet n°2. A ce stade de l’étude, il
est nécessaire de rappeler les trois critères majeures du TIR.
Contrairement à la VAN qui est un critère absolu, le TIR est un critère relatif qui, de par son
équation, privilégie systématiquement le projet d’investissement à faible mise initiale et à retour
d’argent rapide comme le projet n°2.
Pourquoi choisir le critère du TIR, dans la zone de conflit, le projet n°2 qui rapporte moins en
terme actuariel que le projet n°1 ?
Années Ventes
N+1 6 000
N+2 9 000
N+3 12 000
N+4 9 000
Les charges d'exploitation représentent 20 % du chiffre d'affaires, les charges fixes annuelles
s'élèvent à 3 000 KF et les dotations aux amortissements à 2 100 KF.
Le taux d'imposition est de 25 %.
Travail à faire
1) Calculer les excédents nets d'exploitation si le lancement du produit se fait dans le cadre
d'une création d'entreprise.
2) Recalculer ces ENE dans le cas où l'entreprise Jezequel existe déjà et qu'elle prévoit de
dégager des bénéfices importants sur les quatre prochaines années sur ses autres
activités.
La perte de N + 1 vient s'imputer sur les bénéfices dégagés en N + 1 par les autres activités de
l'entreprise, ce qui se traduit par une économie d'impôt récupérée dès N+ l
Cas n°10: Cas PLP (Critères VAN, TIR, DR, IP/Choix d’investissement utilisant différents
critères avec prise en compte du besoin de financement d’exploitation et de la valeur résiduelle)
Fin N-1, la Direction Générale décide d’investir pour augmenter la capacité de production.
Deux projets d’investissement ont finalement reçu l’aval des services techniques et financiers.
On vous fournit les renseignements suivants (en milliers de francs) :
Projet 1 Projet 2
Valeur HT des matériels 2 500 5 000
BFE 54 jours de CAHT 54 jours de CAHT
durée de vie 5 ans 5 ans
prix de cession HT en fin de vie 450 1 410
Mode d'amortissement linéaire dégressif coef: 2
Les nouveaux matériels seront livrés, payés et mis en service le 1er Janvier N.
L’entreprise sera sur les 5 ans, largement bénéficiaire sur les autres activités.
Les prévisions d’impôt sur les bénéfices seront faites au taux de 25%. Il n’est pas prévu
de distribuer des bénéfices sur la période.
Les recettes sont encaissées à la fin de chaque période. Les dépenses ainsi que l’impôt sur
les sociétés sont réglés à la fin de chaque période.
Travail à faire
Sélectionner le projet le plus rentable en utilisant chacun des critères suivants et conclure :(le
taux de rentabilité minimale exigée est de 11%).
Par rapport à l’exercice d’illustration des concepts cette application élargit la notion de
flux de trésorerie en prenant en compte une augmentation du BFR et la valeur résiduelle des
biens. Les flux à prendre en compte sont :
* Augmentation du BFE
Cette somme représente une plus value de cession car l’immobilisation est supposée
totalement amortie. Il s’agit d’une plus value taxable au taux de droit commun. Le flux net s’élève
donc à 337,5 KF (450 x 75%) soit 338 KF.
La VAN s’élève à 666 KF ; l’investissement est rentable selon ce critère et au taux d’actualisation
de 11%.
On suppose alors que les flux surviennent de façon linéaire ; ce qui est une hypothèse
simplificatrice. Si N est le nombre de mois cherché, on peut écrire :
Donc l’entreprise rentrerait dans ses fonds dans le courant du mois de février N+4.
3) Le TIR
Le taux de rentabilité intrinsèque de l’investissement est un taux supérieur à 11%.
La résolution de cette équation peut se faire par essais successifs afin de proposer un intervalle
où se situerait le taux.
T1 = 17% VAN1 = 40
TIR = ? VAN = 0
T2 = 18% VAN2 = - 48
18% TIR 48 0
= TIR =17,45%
18% 17% 48 40
VAN1
Ou encore TIR = T1 + (T2-T1) x
VAN1 VAN 2
4) Indice de profitabilité
Flux actualisés à 9% :
Ip =1,23
Projet 2
1) Valeur actuelle nette
a. Tableau d’amortissement du matériel
b. Augmentation du BFE
Exercices 0 N+1 N+1 N+2 N+3 N+4
Chiffre d’affaire 5000 5 900 7000 8 500 10 000
BFE 750 885 1 050 1 275 1 500
Augmentation BFE 750 135 165 225 225
Les fonds de 5 750 KF, investis début N, seraient récupérés dans le courant de l’an N+4, au mois
de MAI après interpolation.
3) Le TIR
Le TIR est donc proche de 11%
T1 = 11% VAN1 = 41
TIR = x VAN = 0
41
TIR = 11% + (12%-11%) x TIR =11,23%
41 140
4) Indice de profitabilité
Ip =
FTA =
920 785 732 815 2539
Ip = 1,007
I 5750
Récapitulatif
En valeur absolue, le projet 1 génère des flux de trésorerie positifs. Par ailleurs, il a une rentabilité
intrinsèque plus élevée et apparaît moins risqué. Enfin, 1F investi dans le projet 1 rapporte 1,22
contre 1 pour le projet 2.
Cas n°11 : Cas Diarrassoubas (critères VAN, TIR, DR et prix de vente minimum)
Une société anonyme désirant assurer la diversification de sa production est son expansion sur
de nouveaux marchés, envisage, au début de l’année 1, d’acquérir une nouvelle machine. Le
directeur technique hésite entre deux équipements que l’on désignera par A et B.
Vous êtes affecté aux services financiers de cette entreprise et il vous est demandé de faire un
choix entre ces deux machines. Vous disposez des informations suivantes :
On supposera que la totalité de la production est susceptible d’être écoulée sur le marché.
e) Le prix de vente unitaire est de 2 000 F. On considérera qu’il restera constant au cours des
cinq années.
f) Les dépenses d’exploitation relatives à cet équipement additionnel sont estimées à : 1 500 F
unitairement pour la machine A et 1 200 F unitairement pour la machine B.
g) On tiendra compte des effets de la fiscalité directe. On supposera que le taux de l’impôt sur
les bénéfices sera constant pendant la période quinquennale, égal à 25 %.
Travail à faire
1) En déduire, dans ces conditions lequel des deux équipements est le plus rentable.
2) Calculer le prix de vente unitaire minimum auquel doit être écoulé le produit considéré
pour que sa production soit rentable :
- lorsqu’on est équipé avec la machine A,
- lorsqu’on est équipé avec la machine B.
N. B. : on utilisera un taux d’actualisation de 10%, arrondir les flux nets de trésorerie au
millier de francs.
Projet A
Calcul de la VAN (en KF)
Eléments 0 1 2 3 4 5
Quantité produite et vendue 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000
(1)
Chiffres d'affaires 100 000 120 000 140 000 160 000 180 000
(2)
-Charges d'exploitation - 75 000 -90 000 -105 000 -120 000 -135 000
(3)
-Amortissements - 6 000 -6 000 -6 000 -6 000 -6 000
(1) 2 000 50 000 ; (2)1 500 50 000 ; (3) 30 000 000 20% ; (4) 19 000 000 25%
x = 75,24%
Année 1 2 3 4 5
Flux 18 409 19 835 20 849 21 515 21 515
cumul 18 409 38 244 59 093 80 608 102 495
Par rapport, nous obtenons :
DRC= 1 an +[(30 000 -18 409) /(38 244 -18 409)] d’où DRC = 1,58 an soit 1 an et 7 mois
IP = 3,42
Projet B
Calcul de la VAN (en KF)
Eléments 0 1 2 3 4 5
Quantité produite et vendue 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000
(1)
Chiffres d'affaires 100 000 120 000 140 000 160 000 180 000
(2)
-Charges d'exploitation - 60 000 -72 000 -84 000 -96 000 -108 000
(3)
-Amortissements - 9 000 -9 000 -9 000 -9 000 -9 000
(1) 2 000 50 000 (2)1 200 50 000 (3) 45 000 000 20% (4) 31 000 000 25%
VAN=118 424 KF
x= 75,70%
Année 1 2 3 4 5
Flux 29 318 31 612 33 246 34 321 34 927
cumul 29 318 60 930 94 176 128 497 163 424
45000 29318
DRC= DRC = 1,5 soit 1 an 6 mois
31612
*Calcul de l’indice de profitabilité (Ip)
Ip = 3,63
Tableau récapitulatif
Projet A
Eléments 0 1 2 3 4 5
Quantité vendue 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000
Chiffres d’affaire 50x 60x 70x 80x 90x
-Ch. d’exploitation - 75 000 - 90 000 - 105 000 - 120 000 - 135 000
-Amortissement. - 6 000 - 6 000 - 6 000 - 6 000 - 6 000
=Résultat brut 50x-81 000 60x-96 000 70x- 111 000 80x-126 000 90x-141 000
-Impôt 25% -12,5x-20 250 - 15x-24 000 - 17,5x-27 750 -20x-31 500 -22,5-35 250
=Résultat net 37,5x-60 750 45x-72 000 52,5x-83 250 60x-94 500 67,5x-105 750
+Amortissements 6.000 6.000 6.000 6.000 6.000
=Capacité d’autofinancement. 37,5x-54 750 45x-66 000 52,5x-77 250 60x-88 500 67,5x-99 750
=Flux entrants (I) 37,5x-54 750 45x-66 000 52,5x-77 250 60x-88 500 67,5x-99 750
Investissements 30 000
=Flux sortants (II) 30 000
= flux d. Tréso d’Exp -30 000 37,5x-54 750 45x-66 000 52,5x-77 250 60x-88 500 67,5x-99 750
Coefficient d’actualisation 1,00 0,91 0,83 0,75 0,68 0,62
= flux d. Tréso d’Exp act. -30 000 34,125x-49822,5 37,35x-54780 39,375x-57937,5 40,8x-60 180 41,85x-61 845
VAN = 0 0= - 30 000 + (34,125x – 49 822,5) + (37,35x – 54 780) + (39,375x – 57 937,5) +
(40,8x – 60 180) + (41,85x – 61 845)
VAN= 0 x = 1 471
Le prix de vente minimum unitaire lorsqu’on est équipé avec la machine A est de 1 471 F
Projet B
Eléments 0 1 2 3 4 5
Quantité vendue 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000
Chiffres d’affaires 50x 60x 70x 80x 90x
- Ch. d'exp. - 60 000 - 72 000 - 84 000 - 96 000 - 108 000
-Amortissements - 6 000 - 6 000 - 6 000 - 6 000 - 6 000
=Résultat avant impôt 50x-66 000 60x-78 000 70x- 90 000 80x-102 000 90x-114 000
-Impôt 25% - 12,5x-16 500 - 15x-19 500 - 17,5x-22 500 -20x-25 500 -22,5x-28 500
=Résultat net 37,5x-49 500 45x-58 500 52,5x-67 500 60x-76 500 67,5x-85 500
+Amortissements 6 000 6 000 6 000 6 000 6 000
=Capacité d’autofinancement. 37,5x-43 500 45x-52 500 52,5x-61 500 60x-70 500 67,5x-79 500
= Flux entrants(I) 37,5x-43 500 45x-52 500 52,5x-61 500 60x-70 500 67,5x-79 500
Investissements - 45 000
=Flux sortants(II) - 45 000
= flux d. Tréso d’Exp -45 000 37,5x-43 500 45x-52 500 52,5x-61 500 60x-70 500 67,5x-79 500
Coefficient d’actualisation 1,00 0,91 0,83 0,75 0,68 0,62
= flux d. Tréso d’Exp
actualisés -45 000 34,125x-39 585 37,35x-43 575 39,375x-46 125 40,8x-47 940 41,85x-49 290
VAN= 0 x = 1 403
Le prix de vente minimum unitaire lorsqu’on est équipé avec la machine B est de 1 403 F
Cas n°12: Cas Nolossas (Périodes différentes et réinvestissement des flux de trésorerie)
La société industrielle Nolossas doit choisir entre les deux projets ci- dessous :
En francs Projet A Projet B
Capital investi 300 000 000 300 000 000
Flux de trésorerie 96 000 000 75 000 000
Durée de vie 5 ans 7 ans
Travail à faire
3) Déterminez une annuité pour chaque projet en prenant comme capital initial la VAN
à 6% calculée sur la durée initiale des projets. Vous retiendrez alors le projet ayant
l’annuité constante (dite équivalente) la plus élevée.
Selon cette méthode, on cherche l’annuité (a) qui permettrait d’amortir un emprunt
égal à la VAN dont le taux est le coût du capital (i) et la durée celle du projet.
0,06
Projet A : a = 104 387 x = 24 781
1 1,06 5
0,06
Projet B : a = 118 679 x = 21 260
1 1,06 7
Selon le critère de l’annuité constante équivalente, le projet A est à retenir car aA >aB.
4) La direction de la société Nolosso estime que les flux de trésorerie pourront être
réinvestis à un taux de 8% annuel. Calculer la VAN globale de chaque projet. Que
constatez- vous ?
1,08 5 1
Valeur capitalisée de A : 96 000 x = 563 194 KF
0,08
VAN globale de A : (563 194 x 1,06-5) - 300 000 = 120 851 KF.
1,08 7 1
Valeur capitalisée de B : 75 000 x = 669 210 KF
0,08
VAN globale de B : (669 210 x 1,06-7) - 300 000 = 145 063 KF.
Le projet B doit être retenu car sa VAN globale est la plus élevée.
Cas n°13 : Cas Vangas (Taux d’indifférence et étude de la convergence entre les critères
VAN et TIR)
Une entreprise est amenée à choisir entre les deux projets d’investissement X et Y dont les
caractéristiques sont les suivantes :
Travail à faire
a) Calculez la valeur actuelle nette des projets. Quel projet doit être retenu ?
b) Déterminez le taux interne de rentabilité pour les deux projets.
c) Calculez et interprétez le taux d’indifférence entre les deux projets.
d) Sans calcul, quel projet faudrait-il choisir si le taux d’actualisation passait à 14 % ?
Puis à 20 % ? Pourquoi ?
1 (1,09) 5
VAN x = 1 100 - 3 000
0,09
VAN x = 1 278,6
VAN y = 1 692,1
Il convient de retenir le projet qui présente la VAN la plus élevée, c’est à dire le projet Y
1 (1 i x ) 5
VAN x = 0 1 100 - 3 000 = 0 ix = 24,32%
ix
VAN y = 0 300(1+iy)-1 + 500(1+ iy)-2 + 800(1+ iy)-3 + 2 200(1+ iy)-4 + 2 800(1+ iy)-5 –
3 000 = 0 iy = 22,56%
Le critère du TIR conduit ainsi à adopter le projet X.
Nous sommes donc en présence d’une situation de conflits de critères : la VAN privilégie Y tandis
que le TIR désigne X.
c) Le taux d’indifférence est le taux d’actualisation qui conduit à l’égalité des VAN des
deux projets. Le taux d’indifférence est le taux z tel que :
n n
VAN x = VAN y Fp ( X )(1 z ) p - I(X) =
p 1
F
p 1
p (Y )(1 z ) p - I(Y)
Le capital investie étant identique pour X et Y, le taux d’indifférence est tel que:
n n
F p ( X )(1 z ) F
p
= p (Y )(1 z ) p
p 1 p 1
Pratiquement, pour un calcul aisé de ce taux, il est possible de procéder à la différence des flux
annuels, puis de déterminer le taux interne de cette suite de différences.
Années 0 1 2 3 4 5
Dans ce cas, la décision de choisir Y, sur le critère de la VAN, fondé sur une hypothèse de
réinvestissement des flux au taux d’actualisation, est plus fiable que celui du TIR, qui suppose un
réinvestissement des flux intermédiaires au TIR. Par ailleurs, le taux retenu, de 9% est très
inférieur au taux d’indifférence. Ainsi, une variation, même importante de ce taux, ne remettrait
pas en cause le choix du projet Y.
Cas n°13 : Cas Campos (Projets mutuellement exclusifs de durées différentes)
Une entreprise compare deux projets d’investissement (M et N) caractérisés par les flux annuels
du tableau
Années 0 1 2 3 4
M -600 200 400 200
N -800 375 300 200 200
Tableau I. Flux de trésoreries nettes générées par les deux projets.
Travail à faire
a) Calculez la valeur actuelle nette au taux de 10 % et le taux interne de rentabilité de ces
deux projets. Quel projet doit être retenu selon ces critères ?
Les deux projets n’ayant par la même durée de vie, il convient de les apprécier à l’aide d’autres
critères :
b) Calculez la valeur actuelle nette de ces deux projets sur leur horizon de vie commun.
c) Calculez l’annuité équivalente, après en avoir expliqué la signification.
d) Interprétez et expliquez vos résultats.
VANM = 62,66
TIRM = 15,78%
VANN = 75,71
VANN = 0 - 800 + 375(1+ TIRN)-1 + 300(1+ TIRN)-2 + 200(1+ TIRN)-3 +200(1+ TIRN)-4 = 0
TIRN = 14,91%
Ces critères nous amèneraient à privilégier le projet N. Mais les durées de vie des deux projets
ne sont pas identiques et nécessitent le recours à d’autres critères.
Deux solutions peuvent être envisagées pour comparer des projets de durées de vie différentes :
l’appréciation sur un horizon commun, ou l’annuité équivalente.
Sur une durée de 12 ans, le projet M est renouvelé quatre fois et le projet N trois fois.
VANM = 171,68 KF
VANN = 162,74
Ainsi, si l’on retient l’horizon commun de 12 ans, c’est le projet M qui permet la création de valeur
la plus importante.
n correspond à la durée de vie du projet, soit trois ans pour M et quatre ans pour N.
AEQM = 25,2
AEQN = 23,88
d) Ces instruments, qui comparent les projets en tenant compte de leurs durées de vie
différentes, amènent à préférer M. En effet, ce projet, de durée de vie plus courte, permettrait
un réinvestissement sur la quatrième année.
Le recours à ces critères suppose cependant la possibilité de renouveler les projets à l’identique,
ce qui, en pratique, n’est pas toujours le cas.
Travail à faire
Sachant que le taux d’actualisation est estimé à 8 % et que l’entreprise peut décider de laisser
tomber, présenter l’arbre de décision et déterminer l’espérance mathématique de la VAN optimal
Corrigé du cas n°14: Cas Krautal VAN11 = - 6 327 000
0,2
2 595 000
0,5
H VAN12 = + 2 624 000
0,3
S1
2 595 000 VAN13 = + 8 500 000
D0
VAN2 = 0
Détails des VAN pour S
S21 :
E(VAN1) = [0,2 x (- 6 327 000)] + (0,5 x 2 624 000) + (0,3 x 8 500 000)
Travail à faire
a) Espérance mathématique de la VAN
b) Dispersion de la VAN
Corrigé du cas n°15 : Cas Kertys
a) Espérance mathématique de la VAN
D’où: E (VAN) = -10 000 + 5 130 (1,1)-1 + 6 100 (1,1)-2 + 4 080 (1,1)-3
E (VAN) = 2 770
f) Dispersion de la VAN
Hypothèse d’indépendance des flux dans le temps (avec V = variance = σ2)
V (FNT1) = [(4500 -5130)2 x 0,4] + [(5200 -5130)2x 0,3] + [(5900 – 5130)2 x 0,3]
V (FNT2) = [(5000 - 6100)2 x 0,2] + [(6000 -6100)2x 0,5] + [(7000 – 6100)2 x 0,3]
V (FNT3) = [(3500 - 4080)2 x 0,4] + [(4200 -4080)2x 0,3] + [(5100 – 4080)2 x 0,3]
V (VAN) = 338 100 (1,1)-2 + 490 000 (1,1)-4 + 213 600 (1,1 -6
σ (VAN) = 734670
σ (VAN) = 857
σ (VAN) = 1454
On remarque que, bien sur, la dispersion, et donc le risque, est plus élevé dans la seconde
hypothèse. Si l’on évalue le risque, comme il est traditionnel de le faire par rapport
(écart-type / espérance mathématique), on obtient respectivement dans les deux hypothèses :
Travail à faire
a) Déterminez les flux annuels pour une demande de 50 000, 45 000 et 35 000 unités
vendues.
b) Calculez dans chaque cas la valeur actuelle nette.
c) Quel est le nombre d’unités vendues pour lequel la VAN est nulle (seuil de rentabilité
financier). Quel est dans ce cas le taux interne de rentabilité ?
d) Concluez votre étude : faut-il adopter ce projet ?
b) les flux nets annuels déterminés dans le tableau sont constants sur la durée de vie
du projet, soit 7 ans. Ainsi :
n
VAN = F (1 i)
p 1
p
- I = Fx[(1-(1+i)-n)/i]-I
Pour une demande de 45 000 : VAN = 14 284 (projet rentable, donc accepté)
Pour une demande de 35 000 : VAN = - 1 797 (projet non rentable, donc rejeté)
Demande = q q
Marge sur coût variable = (800 - 300) N 500q
-Charges fixes - 7 000
-Amortissement = 42 000/7 - 6 000
=Résultat brut 500q - 13 000
-Impôt 25% -125q + 3 250
=Résultat net 375q – 9 750
+Amortissement 6.000
=Capacité d’autofinancement 375q - 3750
=Flux d. Tréso d’Exp (FTE) 375q - 3750
VAN = 0 - 42 000 + (375q – 3 750) x [(1-(1,14)-7)/0,14] = 0
x= 30%
d) Pour toute demande inférieure à 36 118, la VAN est négative. Pour prendre une
décision d’acceptation de projet ou de rejet, il faudrait disposer d’informations sur la
probabilité associée à chacune des solutions envisagées. Il convient dans ce cas, étant
donné l’incertitude, d’adopter des techniques de choix d’investissement en situation
d’incertitude.
Cas n°17 : Cas Bensys (Avenir incertain, critères de Wald, Hurwicz, Savage et Laplace)
Un industriel qui désire renouveler la gamme de ses produits a évalué la VAN qu’apporterait
chacun des cinq produits envisagés en fonction de quatre niveaux de conjoncture (de la plus
favorable au niveau de la consommation nationale, notée 1, à la plus défavorable notée 4). Les
résultats de ces études sont résumés dans la matrice ci- dessous :
Niveau conjoncture
Produits 1 2 3 4
A 12 000 9 000 5 000 1 000
B 11 000 9 000 7 000 5 000
C 3 500 4 800 6 000 7 000
D 15 000 12 500 5 500 - 2 000
E 5 700 6 000 7 200 5 200
Travail à faire
Appliquer les critères suivants :
o WALD pessimiste
o WALD optimiste
o HURWICZ (=0,7 et =0,2)
o SAVAGE
o LAPLACE
SAVAGE. Construisons la matrice des regrets en indiquant (en gras) pour chaque état de
la nature (le niveau de conjoncture), le produit qui donne le regret maximum.
Eléments 1 2 3 4
A 3 000 3 500 2 200 6 000
B 4 000 3 500 200 2 000
C 11 500 7 700 1 200 -
D - 6 500 1 700 9 000
E 9 300 6 500 - 1 800
Parmi ces regrets maximum, le minimum est 2 200. Il correspond au produit A et c’est celui qui
doit être choisi.
LAPLACE. Comme il y a quatre états de la nature possibles, pour chaque produit il faut
ajouter les différentes VAN multipliées par ¼ pour obtenir la « VAN moyenne ». Ou, ce
qui revient au même, mais est plus rapide, multiplier par ¼ la somme des Van de chaque
produit.
C’est le produit B qui présente la VAN moyenne la plus élevée et c’est lui qui doit être choisi.
Si l’on fait la synthèse des différents choix, on s’aperçoit que les conclusions sont
particulièrement variées. Ce n’est guère étonnant compte tenu du contenu des critères …
Hurwicz Hurwicz
Critères Maximin Maximax Savage Laplace
optimiste pessimiste
Choix E D D B A B
Travail à faire
Déterminer la meilleure décision selon les deux critères suivants :
Il s’agit dans un premier temps, de choisi pour chaque décision le moins bon résultat. Cela donne :
Pour la décision 1 : Min {- 600 000, 400 000, 1 100 000}= - 600 000
Pour la décision 1 : Min {- 400 000, 200 000, 700 000}= - 400 000
Pour la décision 1 : Min {- 100 000, 300 000, 800 000}= - 100 000
Soit : Max {-600 000, -50 000, -400 000, -100 000} = -50 000
On retiendra donc la décision 2 qui correspondant à la valeur de -50 000. Bien entendu, c’est la
décision qui est la meilleure en fonction ce critère, mais comme toutes les décisions aboutiraient
à un résultat négatif, le décideur va compléter son information afin d’améliorer sa connaissance
des alternatives possibles ; ce qui pourrait l’amener à réfléchir à d’autres projets ou à retarder
sa décision.
Conclusion : Parmi ces solutions, on retient celle qui donne le résultat maximum, soit la décision 1
qui correspond au résultat le plus élevé,
Soit : Max (590 000 ; 195 000 ; 370 000 ; 530 000)= 590 000.
Le business plan fournit les estimations suivantes (voir tableau) sur les cash-flows et le coût de
développement et de mise sur le marché :
Tableau (les montants sont en millions de francs)
Périodes 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Cash-flows 50 60 75 78 82 100 130 130 120 110
Le coût du capital de la start-up est estimé à 7,5 % et le taux d’intérêt sans risque est de 5 %.
Travail à faire
La valeur du sous-jacent (S) est estimée par l’actualisation des cash-flows futurs
associés au projet de développement du médicament, soit 606,33 millions de francs :
10
CFt
S = V0 =
t 1 1 7,5%
t
100 (1,075)-6 + 130 (1,075)-7 + 130 (1,075)-8 + 120 (1,075)-9 + 110 (1,075)-10
S = V0 = 606,33
20(1, 075)-6 +20(1, 075)-7 +20(1, 075)-8 +20(1, 075)-9 +20(1, 075)-10)
K = V0 = 397,05
La volatilité () de l’actif sous-jacent traduit l’incertitude sur les flux futurs qui seront
générés par le projet d’investissement. Cette volatilité est estimée à partir des taux de
variation annuels sur les cash-flows :
CFt CFt 1
Rt
CFt 1
Tableau de variation annuelle des cash-flows
Périodes 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Taux de 20,00% 25,00% 4,00% 5,13% 21,95% 30,00% 0,00% -7,69% -8,33%
variation
Le calcul est opéré dans Excel grâce à la fonction ECARTPEP (nombre1 ; nombre2 ;...) :
Rit Ri 2
t1
t = 13,65%
N
2) D’après le modèle de Black et Scholes, la valeur d’un call est donnée par la formule suivante :
N (d t )
Rf t
C SN (d ) K e
S 2 606,33 (0,1365) 2
log Rf t log
397,05 0, 025 10
K 2 2
d 1,063
t 0,1365 10
N (1,063) = 0,8555 : cette valeur est obtenue dans une table ou directement dans Excel par la
fonction LOI.NORMALE.STANDARD, en indiquant la valeur de d pour Z.
Calculons :
et N (d t ) 0,7352
Le critère classique de la VAN aurait donné une valeur de 209,28 millions en comparant la valeur
actuelle des cash-flows futurs au coût de l’investissement initial :
10
(CF - Couts t )
VAN 280
t 1 (1 7,5%) t
209,28
La différence entre la VAN et la Black et Scholes de 0,09 (291,37 – 291,28) est dû à l’absence
de prise en compte dans les critères traditionnels de l’environnement technologique concurrentiel
de la société.
Cas n°20 : Cas Modèle Binomial à une période
Monsieur Dargent a une bonne réputation dans le monde des affaires et il identifié une option
d’expansion de son activité si la conjoncture et sa bonne étoile continuent à lui être favorable. Sa
décision devra être prise dans neuf mois pour un coût d’investissement de 350 millions de francs.
La valeur actuelle de ses cash-flows est de 400 millions de francs. D’après des simulations, ses
cash-flows peuvent soit augmenter de 90% à la fin des neuf mois, soit baisser de 40%. Le taux
sans risque est de 2,8%.
Travail à faire
CFu = 400 000 000 (1 + 90%) = 760 000 000 avec u = 1,9
CFu = 400 000 000 (1 – 40%) = 240 000 000 avec d = 0,6
t = 9 mois
t=0
L’option réelle est une option d’achat qui va prendre deux valeurs à l’issue des neuf mois :
soit les cash-flows augmentent et le call vaut 410 000 000F (760 000 000 – 350 000 000), soit
les cash-flows baissent et le call a une valeur nulle car Monsieur Dargent n’est pas obligé
d’exercer son option.
t = 9 mois
t=0
CFd = 0 F
2) D’après le modèle binomial, la valeur d’une option est égale à l’actualisation au taux
sans risque de l’espérance risque neutre.
3
RfT 0 , 028
d e
e 12
0,6
P 31,31%
ud 1,9 0,6
Rf T
Co = (pCu + (1 – p) Cd) e
3
-0,028 ×
= (0,3131 410 000 000 + 0,6869 0) e 12
N+1 810
N+2 900
N+3 960
N+4 990
N+5 990
Le taux d'imposition est de 25%.
Travail à faire
Faut-il ou non procéder au remplacement de la machine sachant que le coût du capital du projet
est de 15 % ?
Puisqu'il n'y a pas de BFRE ou d'évolution de celui-ci, les flux de trésorerie d'exploitation (FTE)
sont égaux aux excédents nets d'exploitation (ENE).
Les deux machines étant complètement amorties au bout des cinq ans, leur valeur résiduelle est
supposée nulle.
Calcul de la VAN
La VAN est négative, l'entreprise n'a donc pas intérêt à procéder au remplacement de la
machine actuelle.
Travail à faire
Alpha Bêta
Prix de la machine 6 000 KF 9 000 KF
BFRE initial 1 782 KF 1 620 KF
Capital investi 7 782 KF 10 620 KF
Alpha Bêta
Capacité 33 000 30 000
Ventes HT 19 800 18 000
Charges variables -12 870 -10 800
Excédent Brut d'Exploitation 6 930 7 200
Dotation aux amortissements (a) -1 200 -1 800
Résultat d'exploitation avant impôt 5 730 5 400
Impôt (27%) -1 547 -1 458
Résultat d'exploitation après impôt 4 183 3 942
Dotation aux amortissements 1 200 1 800
Flux de trésorerie 5 383 5 742
Étant donné que les ventes sont constantes, le BFRE l'est aussi. Il n'y a de variations de
BFRE qu'en N (le BFRE initial pris en compte dans l'investissement initial) et en N+5, lors
de la récupération du BFRE (il sera pris en compte dans le calcul de la valeur résiduelle).
Dans ce cas, les flux de trésorerie à retenir sont les excédents nets d'exploitation.
Alpha Bêta
Cession nette d'impôt 22 44
Récupération BFRE 1 782 1 620
Valeur résiduelle 1 804 1 664
1 - 1,2-5
VAN Alpha = - 7 782 + 5 383 x + 1 804 (1,2)-5 = 9 041 KF
0,2
1 - 1,2-5
VAN Bêta = - 10 620 + 5 742 x + 1 664 (1,2)-5 = 7 221 KF
0,2
La VAN du premier est supérieure à celle du second, le premier projet est le plus rentable.
Puisque le flux de trésorerie est fixe, il suffit de diviser le montant de l'investissement initial
par la valeur du flux de trésorerie annuel.
DR de Alpha: 6 000/5 383 = 1,1146 soit un an, un mois et 12 jours
DR de Bêta: 9 000/5 742= 1,567 soit un an, six mois et 24 jours.
Le projet Alpha est plus liquide que le projet Bêta, il permet de récupérer la mise de fonds
initiale plus rapidement.
La filiale – la société GEM- serait constituée sous forme de Société Anonyme au capital de
100 000 000 F (10 000 d’actions de nominal 10 000 F). En outre, elle obtiendrait de la part des
établissements de crédit un prêt de 60 000 000 F, remboursable in fine, dans sept ans, au taux
de 7,2 %.
Les études et prévisions qui ont été réalisées ont conduit les futurs responsables de la société
GEM à arrêter une politique de distribution de dividendes ainsi résumée :
300 F par action la première année, puis une progression de 3 % par an.
1. Les calculs prévisionnels établissement que le coût des capitaux propres de la société
GEM serait de 6 %, et celui de la dette financière de 5,40 % auprès impôt.
Travail à faire
Calculer (exprimer en taux) le coût du capital (ensemble des ressources durables) utilisé par la
société GEM ;
2. Les futurs responsables de la société GEM ont arrondi le coût du capital à 6 %. Les
prévisions d’activité sur cinq ans sont les suivantes :
Quantités constantes vendues annuellement : 27 000 unités du produit ;
Marge sur coûts variables : 40 % du chiffre d’affaires hors taxes ;
Charges annuelles de structure, hors amortissements et hors charges d’intérêts : 8,02
millions ;
Amortissements annuels constants : 13,98 millions
Capital investi : 160 000 000
Valeur résiduelle des actifs (nette d’impôt) à prendre en considération au terme des cinq
ans : 15 millions.
Travail à faire
Déterminer le prix de vente unitaire hors taxe minimal qui – compte tenu du coût du capital
revenu – rendrait le projet acceptable.
Corrigé du cas n°23 : Cas Cookias
Cp Df
Tc = Tcpx +T x
Cp + Df df Cp + Df
d1 d1
Lim P0 = d' où t = +g
t-g P0
n → +∞
d1
Tcp = +g
P0
3
Tcp = + 3%
100
Tcp = 6%
Avec le calcul des coûts des capitaux propres et de la dette financière, nous ne faisons que
vérifier des chiffres qui sont finalement donnés par le texte.
Il s'agit, donc, du coût moyen pondéré des capitaux propres et de la dette financière.
100 60
Tc = 6%x + 5,4% x
100 + 60 100 + 60
Tc = 5,775%
VAN = - 160 000 000 + (8 100 PV – 2 520 000) (1,06)-1 + (8 100 PV – 2 520 000) (1,06)-2 + (8 100 PV
– 2 520 000) (1,06)-3 +(8 100 PV – 2 520 000) (1,06)-4 + (8 100 PV -2 520 000) (1,06)-5 +
15 000 000 x 1,06-5 = 0
1 - 1,06 -n
Sachant que : a (1+t)-1 + … + a(1+t)-n = a x
0,06
1 - 1,06 -5
Alors : - 148 791 127 + (8 100 PV – 2 520 000) x =0
0,06
En KF 0 1 2 3 4 5
Capital investi -160 000 000
Quantités vendues 27 000 27 000 27 000 27 000 27 000
Marge sur coût variable 10800 PV 10800 PV 10800 PV 10800 PV 10800 PV
Charge de structure 8 020 000 8 020 000 8 020 000 8 020 000 8 020 000
Dotation aux amortissements 13 980 000 13 980 000 13 980 000 13 980 000 13 980 000
10800 PV- 10800 PV- 10800 PV- 10800 PV- 10800 PV-
Résultat avant impôt
22 000 000 22 000 000 22 000 000 22 000 000 22 000 000
2700 PV - 2700 PV - 2700 PV - 2700 PV - 2700 PV -
Impôt (25%) 5 500 000 5 500 000 5 500 000 5 500 000 5 500 000
8 100 PV - 8 100 PV - 8 100 PV - 8 100 PV - 8 100 PV -
Résultat après impôt 16 500 000 16 500 000 16 500 000 16 500 000 16 500 000
Dotation aux amortissements 13 980 000 13 980 000 13 980 000 13 980 000 13 980 000
Valeur résiduelle 15 000 000
8 100 PV- 8 100 PV- 8 100 PV- 8 100 PV- 8100 PV+
Cash flows -160 000 000 2 520 000 2 520 000 2 520 000 2 520 000 12 480 000
(-5)
1 - (1,06)
148 791 127 + 2 520 000 x
0,06
D’où, PV =
1 - (1,06)
-5
8 100 x
0,06
PV = 4 672