MEMOIRE
Présenté
Pour obtenir
Spécialité
Géo-Ressources
par
Salima BLAL
ANANT-PROPOS 4
RESUME 5
ABSTRACT 6
I.OBJECTIFS 7
A. Contexte géographique 7
1. Situation de champ du Hassi Messaoud 7
2. Situation de la zone 17 9
B. Contexte géologique 9
1. Aperçu géologique sur le champ du Hassi Messaoud 9
1.1 Au plan stratigraphique 9
1.1.1 Paléozoïque 9
1.1.2 Mésozoïque 10
1.1.3 Cénozoïque 12
1.2 Au plan structural 14
2. Aperçu géologique sur la zone 17 16
2.1 Au plan stratigraphie 16
2.2 Au plan structural 18
I. INTRODUCTION 20
II. RAPPEL 21
a. Le Gamma Ray 21
b. Le Neutron 21
1
c. Facies diagraphique de type3 (FD3) 23
V. CORRELTION 24
a. Transect NE-SW (AB) 25
b. Transect NW-SE (CD) 26
VI. CONCLUSION 26
I. INTRODUCTION 29
II. DEFINITION 29
a. Porosité 29
b. perméabilité 29
c. Argilosité 30
a. cartes en iso-porosité 30
1. Drain D1 30
2. Inter Drain ID 30
3. Drain D2 30
4. Drain D3 30
5. Drain D5 31
b. cartes en iso-perméabilité 32
1. Drain D1 32
2. Inter Drain ID 32
3. Drain D2 32
4. Drain D3 32
5. Drain D5 32
c. cartes en iso-argilosité 34
1. Drain D1 34
2. Inter Drain ID 34
3. Drain D2 34
4. Drain D3 34
5. Drain D5 35
IV. CONCLUSION 36
2
Quatrième chapitre : CARTES EN ISO-PAQUES ET EN ISO-BATHES
I. INTRODUCTION 37
III. CONCLUSION 38
CONCLUSON GENERALE 44
REFERENCE BIBLIGRAPHIQUES 45
3
AVANT-PROPOS
En premier lieu, je tiens à remercier notre Dieu, notre créateur, de m’avoir aidé afin
d’achever ce modeste travail.
Mes vifs remerciements à tous l’équipe de travail dans la direction Sonatrach Division
production base IRARA Hassi Messaoud particulièrement Mr ZEKKOUR. O Mr
HAMMOUDI. M, Mr. HAMMA. T, Mr. BOUNAFARA. F, Mr. ATAHOUATH. M, Mr.
SAMGHONII. AB, Mr. SAADOUDI. B.
4
RESUME
Le champ de Hassi Messaoud qui a fait l’objet de la présente étude se situe au Nord du Sahara
algérien elle occupe la partie centrale de la province triasique.
Pour mieux connaitre les caractéristiques du réservoir R1 du Cambrien on a entrepris l’étude
de la zone 17 de champ de Hassi Messaoud. A partir des donnés diagraphique (Gamma Ray et
Neutron) trois facies diagraphiques (FD1, FD2, FD3) ont été identifié.
Par ailleurs, les résultats pétrophysiques (porosité, perméabilité, argilosité) traité sous le
logiciel Surfer nous a permis d’évoquer des variations importantes de ces paramètres à cause de leur
caractéristique lithostratigraphiques.
D’après l’interprétation des cartes en iso-paques et isobathes on constate que l’évolution
spatio-temporelle du réservoir R1 Cambrien de la zone 17 a une relation avec la forme des chenaux et
la tectonique.
Mots-clés : Hassi Messaoud, area 17, R1, Cambrian, Gamma Ray, Neutron, petrophysical,
isopach, isobath.
5
ABSTRACT
The field of Hassi Messaoud that was the subject of this study is located in the north of
the Algerian Sahara it occupies the central part of the triassic province.
Moreover, the petrophysical results (porosity, permeability, clayness) treated under the
Surfer software allowed us an important variation of these parameters because of their
lithostratigraphic characteristic.
According to the interpretation of the maps in isopaques and isobaths, it can be seen
that the spatio-temporal evolution of the R1 reservoir in zone 17 has relationship with channel
shape and tectonics.
Key-words: Hassi Messaoud, area 17, R1, Cambrian, Gamma Ray, Neutron, petrophysical,
isopach, isobath.
6
Premier chapitre : CADRE GENERAL
I. Objectif
Dans le but de cette étude pétrophysique et diagraphique de réservoir R1(Cambrien) de la
zone 17 champ de Hassi Messaoud on a déterminé :
Les diffèrent facies diagraphique de réservoir R1 à partir les signaux Gamma Ray et
Neutron.
La corrélation lithostratigraphiques.
Les paramètres pétrophysiques opère par les cartes en iso-porosité et iso- perméabilité
et iso-argilosité.
L’évolution spatio-temporelle de réservoir R1 établir par des cartes en iso-paque et en
isobathe.
II.GENERALITE GEOGRAPHIQUES ET GEOLOGIQUES
A. Contexte géographique
1. situation du champ de Hassi Messaoud
D’une superficie de 4200 km2 le champ de Hassi Messaoud est situé au Nord du
Sahara algérien elle occupe la partie centrale de la province triasique.
Ce gisement est limité au Nord par la structure Djemââ-Touggourt, au Sud par le haut-
fond d’Amguid, à l’Est par les dépressions de Ghadamès et à l’Ouest par le bassin d’Oued
Maya (fig1).Les coordonnés Lambert de ce champ est :
X1 :790000E Y1 : 110000 N
X2 : 840000 E Y2 : 150000 N
7
Fig. 1 : Situation géographique du champ de Hassi Messaoud (WEC, 2007)
8
2. Situation de la zone 17
Situé au Sud-Est du champ de Hassi Messaoud, la zone 17 fait l’objet de la présenté
étude. Cette dernière est limitée au Nord par la zone 13, à l’Est par les zones 14 et 16, et à
l’Ouest par la zone 19 (fig. 2).
9
b. Cambrien
Il est subdivise en trois lithozones du bas en haut on distingue :
Lithozone R3 (Ep moy 370m) : Ce sont généralement des grés feldspathiques et
micacés grossiers à ciment argileux.
Lithozone R2 (EP moy : 100m) : Il est compose par des grés moyens a grossiers
parfois micacés à ciment argileux illitique.
Lithozone R1 : Ce lithozone est constitué par deux sous lithozones de bas en
haut en distingue :
Lithozone Ra (EP moy : 125m) : Il s’agit des grés quartzitiques anisométriques
moyens à grossiers à ciment argileux et siliceux avec stratifications oblique à entre croisées.
Lithozone Ri (EP moy : 42m) : elle se compose par des grés quartzites
isométrique avec présence de tigillites.
Cet ensemble se termine par une alternance d’argile et des grès quartzitique avec
glauconite et tigillites.
c. L’Ordovicien
De bas en haut l’Ordovicien est composé par les formations suivantes :
Argile d’El Gassi (EP moy : 50m) : constitué par des argiles vertes ou noire à
graptolithes.
Grés d’El Atchane (EP moy : 25m) : formé par des grés fins feldspathiques et
glauconieux.
Quartzites d’El Hamra (EP moy : 75m) : Ils’agit des grés quartzitiques fins
présentant de la glauconite et de l’anhydrite.
1.1.1. Mésozoïque
a. Trias
Le trias se repose en discordance sur le cambrien au centre et sur
l’ordovicien vers les flancs de la structure. Elle accompagné par des coules éruptives. Elle est
subdivise en trios unités de bas en haut on distingue :
Trias gréseux (EP moy : 35m) : se forme par des grés fins à moyens à
ciment argileux.
Trias argileux (EP moy : 113m) : se forme par des argiles rouges
dolomitiques ou silteuse injecte de sel et anhydrite.
Trias salifere : subdivise de bas en haut par :
TS3 (EP moy : 202m) : représenté par des sels massif avec des
passées d’argiles.
TS2 (EP moy : 189m) : se constitue par des bancs de sel massif à
intercalation d’anhydrite et d’argile.
TS1 (EP moy : 46m) : Il s’agit d’une alternance de sel d’anhydrite
et de dolomie.
10
b. Jurassique
Le Jurassique est un ensemble argilo-gréseux à intercalations calcaire
au sommet et à alternances de facies lagunaires et marins à la base, de bas en haut en
rencontre :
-Lias : le début du lias est caractérise par des marnes dolomitiques, qui sont un
repère sismique caractérisant le passage Trias-Lias. Le lias est subdivise en cinq niveaux
intercalant entre eux, de bas en haut on distingue :
LD3 (Ep moy : 31m) : ce sont des marnes grises à passées de
dolomie son épaisseur moyenne est de.
LS2 (EPmoy : 58m) : se forme par des sels translucides à
quelques passées de marnes grises.
LD2 (EP moy : 55m) : se forme par dolomie à passées marnes
grises.
LS1 (EP moy : 90m) : se forme par des argiles plastiques brunes
salifère à passes de sel et d’anhydrite.
LD1 (EP moy : 66m) : se forme par dolomies, anhydrites à
passées d’argiles et de calcaires.
-Dogger : Il est subdivise en deux formations, le Dogger lagunaire (EP moy :
211m) qui est formé par des anhydrites, dolomie et argile tendres à marnes grises. La
deuxième formations concerne le Dogger argileux (EP moy : 107m) qui est constitué par des
argiles tendres, marnes dolomitiques à rares passées gréseuses fins
-Malm (EP moy : 226m) : se forme par des argiles et marnes intercalées de
calcaires, dolomie et grès.
c. Crétacé
Barrémien (EP moy : 276m) : se constitue par des grés fins à moyens carbonates
a plages d’anhydrite alternant avec des argiles.
Aptien (EP moy : 24m) : constitue par deux banc dolomitique encadrent un
niveau argileux.
Albien (EP moy : 362m) : représente un immense nappe aquifère se constitue par
des grés à intercalations d’argiles silteuse.
Cénomanien (EP moy : 147m) : est caractérise par une alternance d’anhydrite et
d’argile rouge brun, de marnes grises et de dolomie.
11
Turonien (EP moy : 112m) : contient un nappe d’eau sale se caractérise par une
alternance de calcaire dolomitique, calcaire argileux, calcaire crayeux.
Sénonien : est constitué par trois unités. Il s’agit de bas en haut d’une
unité Salifère (Epmoy149m) ; formée par des sels massifs à intercalations
d’argiles et marnes. Unité Anhydritique (Epmoy209m) ; constitué par une alternance de
dolomie et d’argile grises. Enfin, l’Unité Carbonaté (Epmoy 107m) qui se caractérise par des
calcaires dolomitique argileux et anhydrite à passées dolomitique.
1.1.2. Cénozoïque
Constitué essentiellement par des calcaires dolomitique à silex à l’Eocène
(Epmoy 122m), et des sables avec alternances d’argile, parfois des calcaires et des marnes
sableuses au Moi-pliocène (Epmoy239m).
12
Fig.3 : Colonne lithostratigraphiques type de champ de Hassi Messaoud
(Sonatrach DP Hassi Messaoud, 2005).
13
1.2. Au plan structural
Le champ de Hassi Messaoud se présente comme un vaste dôme anticlinal aplati de
direction Nord-Est Sud-Ouest se caractérise par des accidents qui affectent le réservoir, Ces
failles ont une orientation Nord Nord-Est Sud Sud-Ouest. Notons que d’autres failles
perpendiculaires aux directions Nord-Ouest Sud-Est affectent notre zone d’étude. La faille
majeure est de direction Nord-Est Sud-Ouest (In. BENESSAM, 2016) (fig04).
Evolution structurale
L’évolution tectonique du champ de Hassi Messaoud est liée à la tectonique globale de
la plateforme saharienne (BOUDJEMA, 1987,).
La plateforme saharienne a été soumise à plusieurs phases de déformations ces
derrière est expliquées dans la figure ci-dessous.
14
Fig. 5 : Les principales phases tectoniques de champ de Hassi Messaoud
(D’après BOUDJEMA, 1987)
15
2. Aperçu géologique sur la zone d’étude
2.1. Au plan stratigraphique
La série stratigraphique de la zone 17 de champ de Hassi Messaoud est constitué par
des formations d’âge Cambrien, Trias, Jurassique, Crétacé et Néogène (fig. 6). Dans le
présent travail on se contentera de décrire uniquement les formations géologiques qui
constituent l’intervalle chronologique de réservoir Cambrien R1 (fig. 7).
Cambrien
Se constitue par R1 qui se subdivise en deux lithozone Ra, Ri. Le Ra se comprenant
quatre drains et Ri se comprenant un drain qui ont été identifiée sur l’intervalle chronologique
du cambrien de bas au sommet en distingue :
R anisométrique
Ra inferieur
D1 (EP moy : 31m) : se constitue par des grés anisométrique grossières à stratification
oblique bien marques et souvent à base micro-conglomératique avec absence de tigillite
ID (EP moy : 28m) : se constitue par des grés anisométrique plus minces et fréquence
avec présence de tigillite. Son épaisseur moyenne est de 28m. Il marque un passage très
progressif entre le D1 et D2
D2 (EP moy : 25m) : ces sont des grés anisométrique grossières bien classes à
stratification oblique formant des méga rides avec présence de quelque intercalations de
niveau de silts
Ra moyen
D3 (EP moy : 17m) : se constitue par des grés anisométrique fine médiane.
R isométrique
D5 (EPmoy : 25m) : se constitue par des grés à granulométrie fine qui constitue
généralement une zone compact au niveau de Ri supérieur et Ri inferieur et des argiles au
niveau de Ri moyen.
16
Fig. 6 : Colonne lithostratigraphiques type de la zone 17
(In. LEKHOUA et REKABI, 2012).
17
Fig. 7 : Colonne lithostratigraphiques type du Cambrien du réservoir R1de la zone 17
18
Fig. 8 : Carte structurale de la zone 17
19
Deuxième chapitre : ETUDE DES FACIES DIAGRAPHIQUE ET
SYNTHESE LITHOSTRATIGRAPHIE
I. INTRODUCTION
Les diagraphies permettent d’évaluer les caractéristiques des formations. Parmi les
diffèrent méthode diagraphique, notre étude est basé uniquement sur la diagraphie gamma ray
et diagraphie neutrons. Pour déterminer les facies du réservoir Cambrien R1 on interprète les
donnes diagraphiques Gamma Ray et Neutrons des sept puits de la zone 17 (Hassi Messaoud)
(fig. 9).
20
II. RAPPEL
a. Le Gamma Ray
C’est l’enregistrement de la radioactivité naturelle des formations à l’aide d’un compteur à
scintillation descendu au bout d’un câble (Sonatrach 2012).Son unité de mesure est API (fig.
10).
Le rayonnement gamma naturelle est lié à la présence des trois éléments radioactifs :
le potassium, thorium et l’uranium dans les formations sédimentaires.
Le Gamma Ray permet :
La détermination de la lithologie.
Estime le pourcentage d’argile.
Les corrélations entre les sondages et la détection de discordance.
b. le Neutron
Son principe consiste à enregistre le trajet des neutrons produits par une source
radioactive. Les neutrons sont ralentis par la concentration en hydrogène des formations
(Rapport Sonatrach DP Hassi Messaoud 2014). L’unité de mesure de neutrons est m3 /m3 (fig.
10).Il est utilisé pour :
L’évaluation de la porosité des roches.
La détermination de la lithologie des formations.
La localisation des zones gaz, huile.
Evaluation de la densité des hydrocarbures.
21
Fig. 10 : Exemple d’interprétation d’un signal de type Gamma ray et Neutrons de champ de
Hassi Messaoud. (In. AMAR KHODJA et CHIKH 2011)
22
Fig. 11 : Facies diagraphique de type 1 (FD1)
23
Fig. 13 : Facies diagraphique de type 3 (FD3)
V. CORRELATIONS
Dans le but de suivre les variations d’épaisseurs des diffèrent drains de réservoir
Cambrien R1 de la zone 17, deux transect ont été sélectionnés (fig. 14) le premier transect AB
est de direction Nord-Est Sud-Ouest et le deuxième transect CD est de direction Nord-Ouest
Sud-Est.
24
Fig. 14 : Carte présentant les deux transect sélectionnés (AB et CD).
25
b. le transect CD (NW- SE)
Le transect CD composé par quatre puits (MD444, MD368, MD423, MD441),
présente une diminution d’épaisseur de Nord-Ouest vers le Sud-Est au niveau de D1 (12 m)
(MD441). Par ailleurs, on remarque une augmentation d’épaisseur au niveau de D2 et D3
(20m) (MD441) et ne change pas au niveau d’ID (25m) (MD444, MD368, MD423, MD441).
La disparition des drains D5 et D3 au niveau de puits MD368 et MD444 due à la discordance
(fig. 16).
VI. CONCLUSION
Les corrélations lithostratigraphiques réalise à partir des sept puits étudie de réservoir
Cambrien R1 de la zone 17 montrant que le réservoir R1 présente des variations d’épaisseur.
26
Fig.15 : Corrélation diagraphique (GR et NPHI) à direction Nord-Est Sud-Ouest (AB)
27
Fig. 16 : Corrélation diagraphique (GR et NPHI) à direction Nord-Ouest Sud-Est. (CD)
28
Troisième chapitre : ETUDE DES PARAMETRE PETROPHYSIQUE
I. INTRODUCTION
II. DEFINITION
a. La porosité (Ф)
La porosité est la fraction du volume d'une roche non occupée par des éléments
solides donc La porosité d’une roche est sa porosité de présenter des vides, des pores et des
fissures. Elle s’exprime quantitativement par le pourcentage du volume poreux par rapport
au volume total de la roche (In. GHENIM, 2012).
La porosité totale Øt est égale au rapport du volume total des pores sur le volume
total de la roche : Øt = Vv / Vt (%)
Øt : Porosité totale en (%).
Vv : Volume des vides en Cm3.
Vt : Volume total en Cm3.
La porosité est influencée par la taille des grains, leur arrangement, leurs formes, le
ciment et la compaction.
Il existe deux méthodes de mesure :
Méthode directe : les mesure de porosité par cette méthode se fond au laboratoire
sur des échantillons extraits.
La méthode consiste à mesure le volume du solide Vs qui est obtenu par la poussée
d’Archimède dans le xylène après saturation des échantillons par ce liquide.
Ce volume du solide (total) est obtenu en calculant le poids spécifiques exerce par la phase
solide. La porosité sera donnée par la formule suivante :
Ф = (Vt-Vs/Vt) = 1-(Vs/Vt) = Vv/Vt (%)
Vv : volume des vides en Cm3
Vs : volume solide en Cm3
Vt : volume total de l’échantillon en Cm3
Méthode indirecte : les mesures de porosité par cette méthode se font grâce aux
diagraphies électriques et nucléaires.
- Neutron C.N.L (compensated neutron log)
- F.D.C (formation density compensated)
b. Perméabilité (K)
29
perméable. (In, LAMAIZI et LEBAIR, 2016) La formule a exprimée comme suit :
𝑺 ∆𝒑
𝑸 = 𝒌. .
𝝁 𝚫𝑰
Q : débit du fluide traversant la roche en cm3/s.
S : surface de passage du fluide en cm2.
µ : viscosité du fluide en centipoise (viscosité dynamique).
∆𝐩
: Gradient de pression en bar/cm.
𝚫𝐈
k : perméabilité de l'échantillon exprimée en darcy (d).
a. Cartes en iso-porosité
1. Drain D1
On remarque que la valeur maximale de la porosité se situe pratiquement au milieu
de la zone étudiée et plus précisément au niveau de puits MD368 (10,8%). La porosité
diminue progressivement au Nord-Ouest et au Sud-Ouest. Elle atteint 5,4% au niveau de
puits MD444 et 6,8% au niveau de puits MD318 (fig. 17).
2. Inter Drain ID
Au sein d’ID la valeur maximale de la porosité est de 9,4% au niveau du puits
MD368 et la valeur minimale est de 5,2% au niveau du puits MD444 (fig. 18).
3. Drain D2
Elle présente des faibles valeurs de la porosité à l’Est de la zone dont le puits
MD444 atteint la valeur de 4,4%. Par contre, on remarque une augmentation importante au
niveau de puits MD368 (9,2%) (fig. 19).
4. Drain D3
La porosité maximale est enregistrée au Nord-Est au niveau du puits MD313
(11,5%) et diminue progressivement vers l’Ouest au niveau de puits MD444 (2,5%)
(fig.20).
30
5. Drain D5
La carte montre que la valeur maximale de la porosité se situe au niveau des puits
MD368 et MD423, MD356 (8 à10%) qui diminue progressivement vers l’Ouest avec des
valeurs minimales au niveau de puits MD318, MD444 (5%) (fig. 21).
31
Fig. 21 : Carte en iso-porosité au toit du D5
b. cartes en iso-perméabilité
1. Drain D1
On remarque que la valeur maximale de la perméabilité se situe au Nord au niveau
de puits MD368 (56 md), par contre la valeur minimale est enregistrée au Sud de la carte
au niveau de puits MD356 (4 md) (fig. 22).
2. Inter Drain ID
La perméabilité est bonne au niveau de puits MD 368 qui atteint la valeur
maximale de 65 md. Concernant les autres puits, la valeur de la perméabilité variée de 5 à
30md (fig. 23).
3. Drain D2
Cette carte présente une variation de la perméabilité où valeur maximale se situe au
Nord-Ouest, il s’agit de puits MD368 (95 md). Par ailleurs, la valeur minimale est
enregistrée au niveau de puits MD356 (10 md) (fig. 24).
4. Drain D3
La perméabilité est modérée de Nord-Ouest vers le Sud-Est au niveau des puits
MD368, MD441et MD423 (19 à 29 md) et plus faible vers le Sud-Ouest au niveau de puits
MD356 (2 md) (fig. 25).
5. Drain D5
La carte montre que les valeurs maximale de la perméabilité se situe au Nord .La
perméabilité diminue progressivement et devient modérée au niveau des puits MD368 et
MD 313 (26md), MD 444 (16md). La perméabilité devient faible vers le Sud elle atteint
32
les valeurs minimale est de 6md au niveau du puits MD423 et 2md au niveau des puits MD
441, MD 356, MD 318. (fig. 26).
33
Fig.26 : Carte en iso-perméabilité au toit
du D5
c. Cartes en iso-argilosité
1. Drain D1
La valeur maximale de volume d’argile est enregistrée au Nord-Ouest Au niveau de
puit MD444 (12,5%). Par contre, vers le Sud on enregistre des valeurs minimales au
niveau des puits MD423 MD356 MD318 qui varie entre 0 et 1% (fig. 27)
2. Inter Drain ID
Cette carte présente une variation de volume d’argile qui est marqué par l’existance
d’une valeur maximale au centre au niveau de puits MD423 (16%) et diminue
progressivement vers le Sud-Ouest au niveau des puits MD318 (2%) et MD356 (3%) (fig.
28).
3. Drain D2
La carte montre que la valeur maximale de volume d’argile se trouve au niveau de
puits MD423 (8,5%) qui se situe au centre de la carte et des valeurs minimales au niveau
des puits MD313, MD356 (2,5%) (fig. 29).
4. Drain D3
Au centre de cette carte le volume d’argile est fort au niveau des puits MD423
(13,5%). Par contre, au Sud-Ouest il est relativement faible au niveau de puits MD356
(1,5%) (fig. 30).
34
5. Drain D5
Les volumes d’argile atteignent les valeurs maximales vers le Nord-Est. Ils diminuent
progressivement par la suite vers le Sud-Est est atteignent les valeurs minimales au niveau
des puits MD 423(5.5%), MD 444 (4.5 %), MD441 (4%), MD 368 (3.5%), MD318 (2.5%),
(MD356 (2%) (fig. 31).
35
Fig.31 : Carte en iso-argilosité au toit du
D5
III. CONCLUSION
D’après l’interprétation des cartes de la distribution spatiale des paramètres
pétrophysiques (porosité, perméabilité et argilosité), on constate que le D1, ID et D2 au
niveau de réservoir Cambrien R1de la zone 17 présente un potentiel pétrolier important
Parmi les sept puits étudie le puits MD368 il s’agit un bon réservoir par rapport les
autre puits.
36
Quatrième chapitre : CARTES EN ISOPAQUES ET EN ISOBATHES
I. INTRODUCTION
L’objectif de ce chapitre consiste a étudié l’évolution spatio-temporelle des cinq
drains lithostratigraphiques du réservoir Cambrien R1 de la zone 17 en utilisant des cartes
en isopaques et en isobathes.
Drain D1
La carte en iso-paque montre que l’épaisseur augmente vers le Sud-Est au niveau
de puits MD441 (31 m) et diminue vers le Nord-Est au niveau de puits MD313 (21,5 m)
(fig.33 -A-). Parallèlement, la carte en isobathe montre une évolution progressive de la
bathymétrie vers le Sud-Est (fig. 32 –B et C).
Inter Drain ID
Au cours de dépôt du l’inter drain, on constate que la valeur maximale de
l’épaisseur est se trouve au Nord-Ouest autour de puits MD444 (32 m) et la valeur
minimale se trouve au Sud au niveau de puits MD356 (27 m) (fig. 34 -A-). La carte en
isobathe montre une variation en profondeur qui diminue progressivement du Nord-Ouest
vers le Sud-Est. On remarque ainsi, que la zone la plus subsidente est toujours situé au
Sud-Est (fig. 33 –B et C).
Drain D2
Durant les dépôts de D2, nous constatons une augmentation remarquable
d’épaisseur au Nord-Ouest où la valeur maximale atteint les 26 m (MD444). Par contre, vers
le Sud-Ouest les épaisseurs diminuent autour de puits MD318 (20 m) (fig. 35 -A-). L’allure
des courbes de carte en isobathe montre que l’enfoncement est dirigé vers le Sud-Est (fig.34
–B et C).
Drain D3
La carte en iso-paque montre une variation d’épaisseur qui augmente vers le Sud au
niveau de puits MD318 (20m), moyen au centre autour de puits MD368 et MD423 (17.8
m) et faible au Nord au niveau des puits MD313 et MD444 (15 m) ainsi qu’au Sud au
niveau de puits MD356 (14m) (fig. 36 -A-). Concernant l’évolution bathymétrique, elle est
toujours progressive vers le Sud-Est (fig. 35 –B et C).
Drain D5
La carte en iso-paque établit pour D5 montre que l’épaisseur augmente de Nord
vers le Sud dont la valeur maximale d’épaisseur est enregistrée au Sud autour de puits
MD318 (40 m). Par contre, la valeur minimale d’épaisseur se situe à l’Ouest au tour de
37
puits MD444 (16 m) (fig. 37-A-). Concernant l’évolution de la bathymétrie (fig. 36-B et
C), elle se caractérise par un enfoncement qui se dirige vers le Sud-Est
III. CONCLUSION
L’interprétation des cartes en iso-paque et en isobathe réalisé sur le dépôt de
Cambrien R1 montre une relation parfaite entre la variation de l’épaisseur et la tectonique
locale et/ou régionale et la forme des chenaux.
D’après l’interprétation des cartes en isobathe on remarque que l’évolution
bathymétrie pendant le dépôt de diffèrent facies de Cambrien R1est accentué vers le Sud-
Est c’est-à-dire la zone la plus subsidente.se situe au Sud-Est.
38
Fig. 32 : Cartes en iso-paque (A), en isobathe (B) au toit de D1 et bloc diagramme (C)
(sans présentation des accidents).
.
39
Fig. 33 : Cartes en iso-paque (A), en isobathe (B) au toit d’ID et bloc diagramme (C)
(sans présentation des accidents).
.
40
Fig. 34 : Cartes en iso-paque (A), en isobathe (B) au toit de D2 et bloc diagramme (C)
(sans présentation des accidents).
.
41
Fig. 35 : Cartes en iso-paque (A), en isobathe (B) au toit de D3 et bloc diagramme (C)
(sans présentation des accidents).
.
42
Fig. 36 : Cartes en iso-paque (A), en isobathe (B) au toit de D5 et bloc diagramme (C)
(sans présentation des accidents).
43
CONCLUSION GENERALE
44
REFERENCE BIBLIGRAPHIQUES
45
WEC (2007) -Rapport inédits.489 P.
46
LISTE DES FIGURES
48