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I – Définition :
II – Historique :
2. Fonction psychologique :
l’homme a besoin de faire usage de ses capacités physiques et psychologiques sous peine
de déséquilibres et d’atrophie mentale.
Cette fonction psychologique est aussi biologique. Le besoin de travailler semble
correspondre à un besoin fondamental de l’homme. il suffit de voir le déclin rapide des gens
contraints à l’inactivité( retraités s’étant mal préparés, chômeurs).
3. Fonction sociale :
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l’homme éprouve un besoin fondamental de communiquer avec ses semblables et aussi de
se sentir utile. Noter les effets négatifs du travail à domicile, et du chômage qui développe le
sentiment d’intimité.
Selon cette approche, strictement économique et matérielle, l’homme va être perçu dans
l’entreprise par deux types d’alternatives :
l’adaptation de l’homme à son emploi : sélection à l’embauche, action de formation,…
l’adaptation du travail à l’homme : adaptation du poste de travail, limitation des atteintes
à la santé physique et mentale, réduction de la fatigue professionnelle, amélioration des
conditions de travail (durée, cadences, pauses,…), style de direction,…
Des expériences diverses menées dans les années 30 essentiellement par Elton Mayo ,
ont montrés qu’en plus des aspirations matérielles, existent d’autres motivations qualifiées
de psychosociales :
importance du groupe de travail ;
importance de l’information- communication ;
importance des relations avec l’encadrent.
Les travaux d’Elton Mayo, ont démontré que l’individu n’est pas qu’une simple
mécanique ; des éléments psychosociologiques l’animent. La performance de l’individu
dépend certainement de diverses éléments matérielles, mais tout autant, si d’avantages de
facteurs d’ambiances, de l’intérêt que l’on porte à l’individu au sein de l’entreprise qui sont
autant de facteurs de motivation et d’efficacité. L’homme est devenu ainsi acteur.
Ces analyses ont conduit les entreprises à développer les relations humaines à travers
plusieurs moyens d’action :
dynamisme du groupe, règles de communication pour l’encadrement et pour la conduite
du groupe ;
accueil pour que le nouveau salarié soit intégré au sein du groupe ;
journal d’entreprise, instrument de communication ;
boîtes à idées ou systèmes de suggestion.
Cette approche suscite la double limite de paternalisme et de manipulation. Pour améliorer
plus la performance de l’ouvrier, on l’infantilise, on le rend dépendant, en se préoccupant non
seulement de ses conditions matérielles de travail, mais aussi de sa vie familiale ( logement,
crèches, école), sociale ( associations, activités sportives). La connaissances de la
psychosociologie, peut engendrer facilement de la manipulation ; jeu de la dynamique de
groupes, volonté de normaliser les comportements, influence sur les attitudes et les
comportements…
Maslow, en 1943, a montré l’existence d’un lien entre besoins et motivation. Pour lui les
besoins apparaissent dans un certain ordre et doivent être satisfaits successivement selon une
échelle à cinq niveaux : besoins physiologiques, de sécurité, d’appartenance, d’estime et
d’accomplissement.
2. L’implication du personnel :
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La théorie de Maslow a moins été critiquer sur le principe d’une hiérarchisation des
besoins que sur leur définition ou leur nombre.
C’est ainsi que Hezberg a regroupé les besoins seulement en deux catégories :
Les facteurs d’hygiène liés aux conditions de travail ( facteurs d’ambiance,
rémunération, relations sociales,…), dont la défaillance est susceptible d’engendrer
l’insatisfaction et le mécontentent.
Les facteurs de motivation susceptible de mobiliser l’individu et qui ont trait au
contenu même du travail et à la réalisation personnelle de l’individu. Pour les mettre en
œuvre, l’entreprise doit procéder à l’enrichissement des tâches par l’accroissement des
responsabilités des travailleurs, la libre initiative, l’autonomie, le perfectionnement, la
formation,…
Pour Hezberg, si les seconds (facteurs de maintenance ou d’insatisfaction) ne s’établissent
pas à un niveau satisfaisant, le salarié est mécontent, mais s’ils dépassent un seuil donné, ils
ne suscitent pas la satisfaction ; seuls les premiers (facteurs de satisfaction ou de motivation),
sont capable d’entraîner la satisfaction.
a) Exemple de facteurs de motivation des salariés :
Sécurité de l’emploi,
Evolution des carrières,
Rémunérations tenant compte des performances individuelles,
Avantages sociaux,
Possibilités de s’affirmer,
Bonnes relations avec les autres salariés et avec la hiérarchie.
b) Exemples de facteurs de démotivation des salariés :
Rémunération insuffisante,
Menaces de licenciements,
Inconfort du cadre de travail,
Flou dans l’organisation et des responsabilités,
Contraintes Bureautique,
Hiérarchie pas compétente.
c) Comment motiver le personnel de l’entreprise ?
Par la nécessité de réduire l’insatisfaction d’une part et de mettre en œuvre des facteurs de
motivation d’autre part.
Facteurs réduisant l’insatisfaction :
Amélioration de la politique du personnel ;
Contrôle moins tatillon de la hiérarchie ;
Amélioration des relations avec les supérieurs ;
Actions sur les conditions de travail ;
Salaires.
Facteurs « moteurs » de motivation :
Salaires ;
Avancement ;
Elargissement des responsabilité ;
Modification de la nature du travail ;
Reconnaissances des capacités ;
réalisation des capacités…
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1. Nécessité d’informer le personnel :
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