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27 Avril 2013
Consultant/Formateur/Facilitateur : Ali ARIS
La dimension commerciale / La dimension financière
Le risque pays survient lorsque les autorités d’un pays donné prennent des mesures
d’ordre public dans l’exercice de la souveraineté nationale ou découlant d’une
situation d’incapacité de l’Etat à faire face à ses obligations.
À titre d’exemples:
• risques de non transfert dus à l’insolvabilité du pays du débiteur;
• suspension des autorisations d’importation ;
Comment sont attribuées les notes pays ?
Ces notes s’appuient sur la triple expertise développée par Coface :
Il s’agit donc pour l’exportateur de ne pas être défaillant depuis la soumission jusqu’à
la réalisation finale du marché. Il doit être particulièrement attentif :
• à la qualité de la marchandise ou du service ;
• au respect des délais ;
• aux exigences de l’acheteur, conditionnant le paiement, notamment par la
production de cautions bancaires.
L’analyse des risques
• CONNAÎTRE LES RISQUES • CONNAÎTRE LES RISQUES
• B – RISQUE CLIENT
• B1 Risque de concurrence future
• B2 Risque d’insolvabilité
• B3 Risque d’appel abusif en garantie
• B4 Risque d’interruption du contrat
L’analyse des risques
• CONNAÎTRE LES RISQUES
• CONNAÎTRE LES RISQUES
D – RISQUE DE NÉGOCIATION
• D10 Risque de conflit des conditions
CONTRACTUELLE
contractuelles
• D1 Modification de l’équipe du client en • D11 Risque d’incommunicabilité
cours de contrat • D12 Risque de mandat apparent
• D2 Risque de précipitation • D13 Risque « partenaires »
• D3 Risque d’erreur
• D4 Risques liés à l’entrée en vigueur
• E – RISQUE FOURNISSEUR
• D5 Risques liés au règlement des litiges
• E1 Risque de défaillance technique
• D6 Risque de prix de vente inférieur au • E2 Risque d’insolvabilité
coût de revient global
• D7 Risques sur les conditions de paiement
• D8 Risque de non conformité au droit de
la concurrence
• D9 Risques sur l’utilisation de vocabulaire
juridique et technique
L’analyse des risques
• CONNAÎTRE LES RISQUES • CONNAÎTRE LES RISQUES
• Contre les risques politiques et commerciaux, les compagnies d’assurances ont mis au point,
dans la majorité des pays, des contrats auxquels les exportateurs peuvent souscrire
moyennant le règlement de primes d’assurance.
• Quant aux risques de défaillance et de non réalisation du marché, il est rarissime de pouvoir
contracter une couverture correspondante auprès d’une compagnie d’assurance. En effet, il
s’agit là de données professionnelles que seuls les contractants peuvent appréhender et
prendre en compte dans le cadre de leur négociation. C’est par le biais des garanties
bancaires que ces risques vont être couverts ; l’acheteur ou le maître d’ouvrage, exigeant du
fournisseur des garanties et cautions bancaires telles que :
• la caution de soumission ;
• la caution définitive ou de bonne fin ou de bonne exécution ;
• la caution de restitution d’acompte ;
• la caution de dispense de retenue de garantie.
Les garanties à l’international
• Le cautionnement
Est accessoire au contrat commercial. La caution garantit le paiement de tout ou
partie de la dette, et est intimement liée à la dette qu’elle garantit.
Les droits relatifs à l’importation sont évités par l’émission de garanties d’admission
temporaire, garanties émises en faveur des douanes locales. Les douanes feront appel
de cette garantie, si, et seulement si, le matériel n’est pas réexporté à l’issue de la
réalisation complète des travaux.
Les garanties à l’international
Garanties diverses
• Garantie de découvert local
Les nécessités pratiques et financières de réalisation d’un contrat peuvent
conduire un exportateur, à relancer un découvert de trésorerie à un banquier dans
le pays de l’acheteur. En général, ce découvert est remboursé par les versements
attendus de l’acheteur et qui correspondent le plus souvent à la part non
rapatriable d’un contrat.
Pour pallier leur absence, des garanties appelées «letters of indemnity» (L.O.I.)
sont délivrées en faveur des bénéficiaires diverses par des donneurs d’ordre soit
vendeur soit acheteur.
Les garanties à l’international
Instruments et techniques de
paiement
Les critères de choix des instruments et
techniques de paiement international
• Quel instrument et quelle technique de
paiement international choisir ?
Les critères de choix des instruments et
techniques de paiement international
• Les instruments de paiement sont la forme matérielle
qui sert de support au paiement. On retrouve dans
cette catégorie le virement international, le chèque, la
lettre de change et le billet à ordre.
Les critères de choix des instruments et
techniques de paiement international
• Les techniques de paiement
recouvrent les différentes procédures à suivre pour
que le paiement puisse être réalisé. Il s'agit donc des
modalités d'utilisation des instruments de paiement,
qui résultent de l'accord des parties au contrat. La
remise documentaire, le crédit documentaire,
l'affacturage, le contre remboursement et l'assurance-
crédit en font partie.
Les critères de choix des instruments et
techniques de paiement international
Tableau comparatif des instruments et techniques de
paiement
C’un moyen peu coûteux, très rapide grâce au télex ou au système SWIFT
(Society for Worldwide lnterbank Financial Telecommunications), sûr et rendant
l’impayé impossible si le virement est effectué avant toute expédition.
Dans le cas contraire, le virement SWIFT ne constitue pas une garantie de paiement
pour le vendeur.
• Le billet à ordre est soumis au même formalisme que la lettre de change. L’aval de
la banque de l’acheteur apporte plus de sécurité au bénéficiaire. Cependant, la
banque qui donne son aval peut être tentée d’exiger du souscripteur (ou du tiré
pour la lettre de change) le versement d’une provision ou l’apport d’une garantie
financière, ce qui est contraignant pour ce dernier.
Les techniques de paiement à l’international
Il existe deux familles de techniques de paiement :
• l’encaissement simple : marchandises contre paiement
• l’encaissement documentaire : documents représentatifs de la marchandise contre paiement.
Les documents transitent par les banques qui les contrôlent uniquement dans le cas du crédit
documentaire.
• L’encaissement simple est à réserver avec des clients réguliers présentant une bonne
solvabilité dans des pays à faible risque politique. Pour se sécuriser, l’exportateur peut
recourir en parallèle à l’assurance-crédit et l’affacturage international.
• Dès que l’exportateur identifie un risque réel de non-paiement sur l’acheteur ou sur le pays
de l’acheteur (risque pays). Les techniques documentaires prennent le pas sur les techniques
d’encaissement simple.
• Il s’agit donc d’un engagement écrit conditionnel de paiement donné par une
banque (la banque émettrice), en faveur du vendeur (le bénéficiaire), et délivré à
ce dernier à la demande et conformément aux instructions de l’acheteur (le
donneur d’ordre). L’engagement est lié à la présentation par le vendeur d’un
ensemble précis de documents conformes aux instructions de l’acheteur et ceci
dans un délai déterminé.
• C’est une technique de paiement assez lourde à gérer mais qui offre une grande
sécurité .
❏Le crédit documentaire
• Le crédit documentaire
Le crédit documentaire est un engagement irrévocable, limité dans le temps, pris par une
banque (banque émettrice) agissant sur les instructions de l’acheteur (donneur d’ordre) ou
pour son propre compte de payer un bénéficiaire (le vendeur) contre remise de documents,
justifiant l’expédition de la marchandise. Cet engagement est soumis à des règles et usances
internationales dont la dernière révision date du 1er juillet 2007 (RUU 600).
Ce moyen de paiement est d’une grande sûreté d’autant plus qu’il serait irrévocable et
confirmé.
Cependant cet engagement écrit est conditionnel dans la mesure où l’engagement bancaire
est subordonné à la présentation conforme par le bénéficiaire des documents prévus dans le
crédit selon les conditions et termes de l’accréditif.
Sauf mention contraire, un crédit documentaire est non confirmé, cela signifie que le
bénéficiaire détient l’engagement irrévocable de la banque émettrice. Il est donc encore en
risque (risque bancaire, risque de non-transfert…). Pour améliorer la qualité du crédit
documentaire le bénéficiaire peut souhaiter disposer d’un crédit documentaire irrévocable et
confirmé.
❏Le crédit documentaire
❏ la lettre de crédit stand-by à l’export
Une des techniques les plus sécurisantes pour le vendeur consiste à obtenir
l’engagement irrévocable d’une banque de payer un exportateur contre remise de
documents présentatifs de l’opération commerciale.
Face à la rigueur dans le contrôle des documents, les opérateurs ont cherché une
technique qui pourrait allier sécurisation et gestion allégée de la chaîne
documentaire afin de réduire le coût de la gestion des contrats et éviter les
irrégularités documentaires lors de la réalisation des crédits ; celles-ci provoquant
immanquablement un retard dans le paiement (crédit documentaire).
Ainsi depuis quelques années, les banquiers proposent une technique moins
contraignante où l’engagement bancaire n’est mis en jeu que si le débiteur ne paie
pas à échéance (LCSB).
❏ la lettre de crédit stand-by à l’export
• Définition
• Il s’agit d’un engagement irrévocable de l’émetteur d’indemniser un bénéficiaire
en cas de défaillance d’un donneur d’ordre. En tant que garantie de paiement
d’une opération commerciale, c’est un engagement de paiement irrévocable mais
conditionnel donné par la banque de l’acheteur (le donneur d’ordre) en faveur du
fournisseur (le bénéficiaire) de payer si l’acheteur a fait défaut à ses obligations de
paiement.
• Bien que basé sur le contrat, la LCSB est indépendante du contrat commercial. La
lettre de crédit stand-by se définit comme une garantie bancaire dont la finalité est
de protéger le bénéficiaire. Elle n’a pas vocation d’être réalisée. Sa mise en jeu
reflète le non-respect par le débiteur (l’acheteur) de ses obligations de paiement à
échéance Ainsi si une opération devait être réglée par virement Swift et que le
débiteur fait défaut à son obligation de payer, le créancier pourrait mettre en jeu la
lettre de crédit stand-by si elle avait été prévue lors du montage financier. On
constate que si l’acheteur paie normalement son fournisseur, ce dernier ne ferait
pas jouer la lettre de crédit stand-by.
❏ la lettre de crédit stand-by à l’export
Les avantages et inconvénients de la LCSB
• Elle est simple : elle garantit le vendeur pour autant qu’il respecte ses propres engagements, et crédibilise
l’acheteur.
• Elle est souple : le vendeur transmet directement à l’acheteur les documents requis et l’acheteur reste maître de
ses règlements, dans les limites fixées au contrat commercial, qui peuvent être effectués par transferts, les
documents étant reçus directement par l’importateur, il en résulte un gain de temps pour les formalités de
dédouanement.
• Elle est peu coûteuse : le donneur d’ordre ne paie que les frais d’émission et une commission de risque pendant la
durée de vie de la SLBC, le vendeur, si la SBLC doit être confirmée, ne paiera qu’une commission de confirmation
dont le taux est fonction du risque « pays » et de la qualité de la banque émettrice.
• C’est une garantie qui, n’ayant pas pour vocation d’être appelée, permet de couvrir des expéditions successives si
les termes de paiement le permettent.
• En cas de défaut de paiement, la SLBC est mise en jeu par la production de documents prévus lors de son
ouverture (copie de facture impayée, document de transport, etc.).
• Cette solution n’est envisageable qu’avec des partenaires étrangers connus avec qui un climat de confiance
réciproque s’est installé. La LCSB est davantage utilisée pour couvrir un courant d’affaires récurrent.
Conclusion
Le choix d'un instrument et d'une technique de paiement sous
l'angle des usages et réglementations locaux
Il faut avoir à l'esprit,
• Les éléments comme la sécurité et la garantie de paiement qu'ils vous procurent,
• les usages et réglementations dans le pays vers lequel vous exportez.
En effet, il se peut très bien que dans certains pays, des instruments de paiement
n'aient pas le caractère contraignant qu'ils peuvent avoir dans votre pays. En
outre, l'emploi d'un instrument ou d'une technique de paiement peut être
interprété de différentes façons par votre client étranger, selon qu'il réside dans tel
ou tel pays.
• Donc, le choix des instruments et des techniques de paiement doit se faire au cas
par cas, en fonction de vos contraintes externes et internes.
Merci de votre attention !