Etude de Faisabilite

SCPS SARL GROUPE-S.C.P.
S-
ROUPE CAMEROUN Prestations de Service - Projets de Développement-Négoce
Expertises diverses - Financements Internationaux
II. ETUDE DE FAISABILITE

A. ZONE D’IMPLANTATION
Deux points de vente sont indiqués pour parvenir à notre but ; donc deux bureaux
et deux enclos à bétails ainsi répartis respectivement dans les villes de Douala et de
Yaoundé.
Pour l’instant, nous nous contentons de débuter, faute de moyens suffisants, par
un seul bureau et par un seul point de vente pour un coût d’investissement plus modeste.
B. LES MOYENS
1. Les moyens humains :
Les moyens humains sont très suffisants pour l’instant. Le promoteur est un
spécialiste en la matière et ayant exercé dans ce métier de façon informelle de 2009 à 2010
et s’est recyclé de plus belle de Décembre 2016 à Avril 2017.
Ceux qui l’entourent et qui l’ont formé, c’est-à-dire ses principaux collaborateurs, en
sont maîtres dans l’art depuis leur bas âge.
2. Les moyens matériels :

Pour ce projet, il suffit de louer à ce niveau, des camions semi-remorque avec
ridelles à la source d’approvisionnement du bétail en vue du transport de ce dernier
jusqu’au lieu de vente ; sachant qu’un camion semi-remorque ne peut transporter qu’entre
25 têtes et 30 têtes de bœufs.
Bien sûr, il faudrait rappeler la nécessité d’être installé dans de bureaux où nous
pourrions être identifiés et visibles.
3. Les moyens financiers :
Ils nous permettront de satisfaire nos besoins tant en matériels de transport qu’en
achat du bétail sans compter d’autres dépenses consignées dans l’étude financière en
B.P. 11 572 Douala - B.P. 35 218 Bastos,Yaoundé - Tél. : 00237 695 06 51 54/ 00237 24317 00 57
RCCM N 2010/B/1241 - Contribuable N M061000032059E - Email : groupescps@yahoo.fr
espèces pour achat d’une quantité sur une période de 07 (sept) jours et payable en une
seule tranche seront nécessaires en vue du démarrage de cette affaire.
Cette méthode est fortement conseillée par les fournisseurs du bétail si l’acquéreur
souhaite sécuriser le bétail de meilleure qualité pour une vente sans tâche.
Comme nous l’avons précisé plutôt, nous pourrions commencer aussi selon les
moyens mis à notre disposition, par conquérir l’un des marchés situés en zone de Douala et
Yaoundé.
Ceci s’intitulera FORMULE A.
Au cas où les fonds alloués le permettent, nous attaquerons directement les deux
zones d’écoulement (Douala et Yaoundé). Ceci ne cause aucune difficulté, bien au
contraire, ce serait un avantage supplémentaire.
On l’appellera FORMULE B.
Il suffira alors seulement de doubler le coût estimatif de démarrage indiqué dans
l’étude financière.
ORGANISATION TECHNIQUE
1. Description et justification de nos démarches
Certains gros éleveurs connus dans notre pays sont déçus du comportement de leurs
clients et ont changé de politique d’action en ce qui concerne la commercialisation de leur
produit.
Des propriétaires de plus de 100 000 têtes de bétail vaquent à plusieurs autres
activités vers lesquelles convergent désormais le maximum de leur énergie du fait de leur
déception face aux clients débiteurs de très mauvaise foi.
Plusieurs parmi ces gros éleveurs ont perdu des dizaines de millions de FCFA et
même plus, comme nous l’affirme l’un de nos futurs fournisseurs qui en a été lui-même
victime, à cause des crédits en bétails, consentis à des clients.
En dehors du cash, ceux qui acceptent vendre leur produit exigent dorénavant une
caution irrévocable de tout éventuel client et délivrée par les banques de premier ordre.
2. Infrastructures :
Ce projet exige l’aménagement de deux enclos à bétails et l’occupation de deux
bureaux respectivement répartis dans les villes de Douala et de Yaoundé en cas
d’adoption de la Formule B.
3. La matière brute :
La matière brute est le bœuf sur pattes vendu à l’état où il est livré.
4. La sécurité et la santé du bétail

Elles sont assurées par la qualité de sa nutrition et surtout par les vaccins à effet de
courte durée (10 jours) qui lui est administré juste avant son embarcation pour un voyage
de 3 jours maximum. Ce qui le rend encore en parfait état de santé et de vigueur tout au
long de la semaine de vente qui suivra son arrivée à destination.
C. ORGANISATION ADMINISTRATIVE
1. L’EQUIPE DIRIGEANTE
a. Le Directeur Général
C’est le patron et l’administrateur du projet. Il met en place les stratégies
d’orientation et choisit la structure adéquate pour l’organisation générale de ce projet.
Il connaît les forces et diagnostique les problèmes internes et externes durant
l’évolution de l’affaire.
Il organise et programme le budget.
Il dirige les hommes sous ses ordres et délègue les responsabilités.
Il coordonne les équipes de travail.
C’est lui qui met en place les sources d’information interne et externe de
l’entreprise. Il se chargera lui – même de l’approvisionnement (marché amont) du produit à
écouler sur le marché aval (lieu de vente).
b. Le responsable de vente :
C’est un technicien expérimenté. Il a les mêmes expériences que le Directeur Général
en matière de bétail.
Il sait les rouages de la vente et peut déceler très vite les obstacles et même les
prévoir. Il sait comment s’y prendre en toute saison et à chaque occasion.
C’est le maître sur le terrain d’écoulement.
c. Le Chef Comptable / Secrétaire

Il garantit l’entreprise des ressources nécessaires à son fonctionnement. Il
examine la quasi-totalité des opérations de l’entreprise et définit avec le Directeur Général
les critères pour mettre en place les trois cycles des opérations financières suivantes :
1. Le cycle d’exploitation
2. Le cycle d’investissement
3. Le cycle de financement.
Il s’assure que l’argent encaissé au cours de la vente est reversé à la banque au plus
tard le lendemain en matinée. L’épouse du patron, titulaire d’un BTS
Comptabilité/Finance et ayant reçu une formation en Audit de Gestion avec 07 ans
d’expérience assura délicatement ce poste de responsabilité et jouera en même temps le
rôle de Secrétaire.
d. Les bergers
Ce sont les intimes des bétails. Ils paraissent même se confondre. Ils savent les
conduire sans ambiguïté et en toute circonstance, quel que soit l’étroitesse de l’itinéraire et
les obstacles dressés sur le chemin. Ils ont la garde du troupeau en tout temps, de jour
comme de nuit. Ils ont le flair de leur besoin et savent où les conduire pour brouter de
l’herbe et s’abreuver avant l’ouverture du marché.
e. Les éclaireurs
Comme leur nom l’indique, ils sont importants pour la production d’une marge
bénéficiaire la plus élevée. Ils fournissent les informations pendant et en dehors du
marché et dont le promoteur en Amont et le vendeur en Aval se servent pour conclure
de bonnes transactions. Ils interviennent aussi dans la sécurité du bétail et agissent de
façon très discrète. Leur intelligence fait d’eux des collaborateurs proches du patron.
D. LE PRODUIT
Le seul produit commercialisé est le bœuf sur pattes. Il est de qualité variée ; celui
que nous commercialiserons, pèsera entre 370 kg et 400 kg l’unité voire plus ; soit un
poids moyen de 385 kg par bœuf sur pattes.
Pour connaître la meilleure qualité, il faut être initié. Toutefois, cela n’est pas
extraordinaire, il suffit d’avoir fait quelques temps (08 mois environ) auprès des éleveurs
et de s’être frotté à la commercialisation à plusieurs reprises pour en acquérir une
expérience moyenne.
100 têtes de bœufs de gabarit ci-dessus indiqué sont prévus pour une vente mensuelle
ce qui représente 0,32% (trente-deux centième pour cent) de la vente effectuée durant la
même période, en un seul point de vente (Douala ou Yaoundé).
E. LE MARCHE
1. La vente et le prix :
L’avantage de nos produits est qu’ils sont de très bonne qualité et à de prix
imbattables. Ces deux factures très importantes leur garantissent un écoulement très aisé.
Du coup, nous constatons que la quantité mensuelle prévue pour la vente (100 têtes)
est très sous-estimée, voir insignifiante.
Les bœufs de poids variant entre 370 kg et 400kg sur pattes sont vendus au
minimum à 625 000F en saison morte l’unité tandis qu’il est écoulé à 650 000F
minimum en bonne saison.
En envisageant vendre notre cargaison de bœuf à 600 000F la tête et en toute saison,
il est donc tout à fait normal que nous soyons toujours en rupture de stock.
2. Concurrence sur le marché :
Quel que soit la saison, il n’y a pas de concurrence véritable qui puisse affecter notre
vente dans ce secteur d’activité où la demande est toujours largement supérieure à l’offre.
Pour nous en convaincre, il suffit de constater le prix élevé du bœuf sur le marché (2 750F
à 2 850F sans os et 2 200F et 2 300F avec os) et sa carence dans le panier de la ménagère.
F. PLAN DE DEROULEMENT OPERATIONNEL
1. Acquisition du matériel :
Dès que les fonds sont disponibles, un (01) mois suffit pour consigner par
prévention, des propriétaires de camions semi-remorque se déplaçant constamment sur
notre itinéraire. En tout cas, la location de véhicules de transport de bétail n’est pas un
souci, il faudrait être juste en mesure de payer le prix.
2. Aménagement des enclos et équipement des bureaux
Un (01) mois également suffit pour prospecter, trouver, aménager l’enclos à bétail et
équiper les locaux qui abriteront nos bureaux.
3. Formation de l’équipe dirigeante :

Il n’y a point de nécessité de formation pour les membres de l’équipe dirigeante car
non seulement tous se connaissent, mais possèdent les connaissances et expériences
requises et liées à leurs divers postes de responsabilités futurs.
N.B. : Au cas où les financements octroyés en guise de prêt s’avèrent consistants, les
plans de déroulement opérationnel tant à Douala qu’à Yaoundé se feront simultanément.
FIN !
B.P. 11 572 Douala - B.P. 35 218 Bastos,Yaoundé - Tél. : 00237 695 06 51 54/ 00237 24317
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4. La sécurité et la santé du bétail

c. Le Chef Comptable / Secrétaire

3. Formation de l’équipe dirigeante :

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