TJ 13 AIDE-MÉMOIRE JURIDIQUE
Édition INRS TJ 13
4e édition • décembre 2005 • 5 000 ex. • ISBN 2-7389-1345-8
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© INRS, 2005.
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Juridique
Aide-mémoire juridique TJ 13
(mise à jour décembre 2005)
Les obligations du code du travail concernant Les dispositions du décret no 83-721 sont codifiées
l’éclairage visent non seulement les locaux fermés aux articles R. 232-7 à R. 232-7-10 du code du travail.
affectés au travail mais aussi certains espaces exté- Le décret no 83-722 du 2 août 1983 dont les dispo-
rieurs à ces locaux. sitions sont codifiées aux articles R. 235-1 à R. 235-2-3
Les conditions d’éclairage ne s’appliquent pas seu- du code du travail est applicable aux maîtres d’ou-
lement à la sécurité du travail et de la circulation, vrage et est entré en vigueur le 1er août 1984.
mais aussi au confort visuel du salarié au travail. Il faut souligner que c’est la première fois qu’un
Le recours à la lumière naturelle pour l’éclairage texte fixe des obligations aux maîtres d’ouvrage dans
des locaux de travail et la possibilité de vue sur l’ex- le but d’intégrer l’hygiène et la sécurité dès la concep-
térieur pour ceux qui y travaillent, tendent à procurer tion des bâtiments à usage industriel, commercial ou
l’environnement le plus approprié à un bon équilibre agricole.
physiologique et psychologique des individus, notam- Ainsi, par exemple, procédera-t-on à une analyse
ment en atténuant les effets néfastes que produit le des travaux qui seront effectués dans des locaux afin,
confinement dans des locaux aveugles (lettre circu- et conformément aux principes généraux de préven-
laire DRT no 90-11 du 28 juin 1990). tion, d’éviter les risques, par un éclairage suffisant.
La fatigue visuelle peut être à l’origine d’accidents Un bon éclairage permettra d’adapter le travail à
du travail ; un éclairage mal adapté oblige les per- l’homme, ce qui constitue d’ailleurs un autre principe
sonnes à faire des efforts, à prendre des postures de prévention.
contraignantes, facteurs d’accidents, comme le sont la Dans son commentaire technique, une circulaire du
difficulté à percevoir des détails sous un éclairage 11 avril 1984, précise certains points particulière-
faible ou, au contraire, la surveillance sous l’éblouis- ment importants ou certaines novations essentielles
sement d’une lampe. de la réglementation et un arrêté du 23 octobre 1984
Les principaux textes concernant l’éclairage sont précise les règles à suivre pour effectuer les relevés
les décrets no 83-721 et 83-722 du 2 août 1983. photométriques sur les lieux de travail et les condi-
Les dispositions du décret no 83-721 complétant le tions et modalités d’agrément des personnes et des
code du travail en ce qui concerne l’éclairage des lieux organismes auxquels les chefs d’établissement peu-
de travail sont entrées en application le 1er août 1985. vent faire appel pour procéder à ces relevés.
Ce texte a été enrichi par une disposition très Une lettre-circulaire DRT du 28 juin 1990 inter-
importante du décret 92-333 du 31 mars 1992 rela- prète les dispositions des principes posés par le code
tive à la lumière naturelle entrée en vigueur le 1er jan- du travail à propos du recours à la lumière naturelle
vier 1996. et de la possibilité de vue sur l’extérieur.
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Elle envisage les cas d’incompatibilités avec la Enfin, on peut mentionner la directive
nature technique des activités dans les hypothèses de (90/270/CEE) du Conseil du 29 mai 1990 concernant
nouvelles constructions, de réaménagements de les prescriptions minimales de sécurité relatives au
locaux anciens et de constructions au cœur d’îlot travail sur des équipements comportant des écrans
urbain. Elle évoque notamment le cas des grandes sur- de visualisation (cinquième directive particulière au
faces commerciales, des locaux de types réserves et sens de l’article 16 paragraphe 1 de la directive
entrepôts, les activités où le rayonnement solaire 89/391/CEE). Celle-ci a été transposée par le décret
direct pose problème, les locaux en sous-sol et no 91-451 du 14 mai 1991.
d’autres difficultés d’application de ces dispositions. Par ailleurs, le principe de sécurité intégrée dans la
Enfin, une circulaire du 14 avril 1995 relative aux conception des machines et des équipements de tra-
lieux de travail commente notamment l’alinéa 2 de vail issu de la directive européenne 89/392/CEE, du
l’article R. 232-7-1, introduit par le décret 92-333 du 14 juin 1989 modifiée et remplacée par la directive
31 mars 1992, à propos de l’exigence d’une lumière 98/37/CE du 22 juin 1998, oblige les fabricants et
naturelle suffisante au poste de travail. concepteurs à incorporer des dispositifs d’éclairage
Au niveau communautaire, il n’existe pas de texte dès la conception des machines et équipements de tra-
spécifique de l’éclairage des locaux de travail, excepté vail qu’ils mettent sur le marché.
des prescriptions minimales de sécurité et de santé Les établissements concernés par les dispositions
figurant à l’annexe 1 de la directive (89/654/CEE) du suivantes du code du travail sont ceux entrant dans le
30 novembre 1989 concernant les prescriptions mini- champ d’application de l’article L. 231-1 du code du
males pour les lieux de travail (première directive par- travail(1).
ticulière au sens de l’article 16 paragraphe 1 de la Les chefs d’établissement doivent assurer l’éclairage
directive 89/391/CEE). des postes de travail, des espaces extérieurs et des
zones de circulation d’une manière suffisante, adap-
À propos de l’éclairage naturel et artificiel, cette
tée et permettant d’éviter la fatigue visuelle des sala-
directive dispose que :
riés sans oublier de prévoir et d’établir les consignes
– les lieux de travail doivent autant que possible d’entretien du matériel d’éclairage.
permettre un éclairage naturel suffisant et être équi- Le maître d’ouvrage doit d’une part privilégier la
pés de dispositifs permettant un éclairage artificiel lumière du jour d’autre part assurer dans la mesure
adéquat pour protéger la sécurité et la santé des tra- du possible le contact du salarié avec l’extérieur par
vailleurs, l’intermédiaire de baies vitrées et d’autres contraintes
– les installations d’éclairage des locaux de travail s’intégrant dès la conception du bâtiment. Par ailleurs
et des voies de communication doivent être placées de il consigne certaines informations dans un document
façon à ce que le type d’éclairage prévu ne présente à destination de l’employeur.
pas de risque d’accident pour les travailleurs, Certains travaux et des locaux particuliers peuvent
– les lieux de travail dans lesquels les travailleurs faire l’objet de dispositions spécifiques en matière
sont particulièrement exposés à des risques en cas de d’éclairage.
panne d’éclairage artificiel doivent posséder un éclai- Enfin l’ensemble du dispositif peut être contrôlé et
rage de sécurité d’une intensité suffisante. sanctionné.
(1) Sont visés : les établissements industriels, commerciaux et agricoles et déterminés par décret qui assurent tout à la fois une mission de service public
leurs dépendances, de quelque nature que ce soit, publics ou privés, laïques à caractère administratif et à caractère industriel et commercial, lorsqu’ils
ou religieux, même s’ils ont un caractère coopératif, d’enseignement profes- emploient du personnel dans les conditions de droit privé. Toutefois, ces dis-
sionnel ou de bienfaisance, y compris les établissements où ne sont employés positions peuvent, compte tenu des caractères particuliers de certains de ces
que les membres de la famille sous l’autorité soit du père, soit de la mère, soit établissements et des organismes de représentation du personnel éventuelle-
du tuteur. ment existants, faire l’objet d’adaptations sous réserve d’assurer les mêmes
Sont également soumis à ces dispositions les offices publics ou ministériels, les garanties aux salariés de ces établissements. Ces adaptations résultent de
professions libérales, les sociétés civiles, les syndicats professionnels, les asso- décrets en Conseil d’État.
ciations et groupements de quelque nature que ce soit, ainsi que les établis- Les ateliers des établissements publics dispensant un enseignement tech-
sements mentionnés à l’article 2 de la loi no 86-33 du 9 janvier 1986 portant nique ou professionnel sont soumis aux dispositions des chapitres II, III et IV
dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière et les éta- du présent titre, en ce qui concerne tant les personnels que les élèves. Un
blissements de soins privés. décret d’application fixe les conditions de mise en œuvre de ces dispositions
Sont également soumis aux dispositions du présent titre les établissements eu égard aux finalités spécifiques des établissements d’enseignement (art.
publics à caractère industriel et commercial et les établissements publics L. 231-1 du code du travail).
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SOMMAIRE
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I. OBLIGATIONS DES CHEFS Mais cela n’exclut pas l’obligation d’éclairage, pour
D’ÉTABLISSEMENTS le travail de nuit, des zones de travail extérieures à
l’aide d’installations mobiles ou d’équipements indivi-
Éviter la fatigue visuelle et les affections duels, même s’il s’agit d’un travail occasionnel (C. du
de la vue par un niveau d’éclairement suffisant, 11 avril 1984).
adapté et non gênant
– les zones et voies de circulation extérieures
L’éclairage doit être conçu et réalisé de manière à empruntées de façon habituelle pendant les heures
éviter la fatigue visuelle, ainsi que les affections de la de travail.
vue qui en résultent, et il doit permettre de déceler les Ce sont notamment les espaces extérieurs de ser-
risques perceptibles par la vue (Art. R. 232-7-1 du code du vice utilisés de nuit par les piétons ou les véhicules non
travail). munis de dispositifs d’éclairage prévus par le code de
la route (C. du 11 avril 1984).
Espaces visés par l’obligation d’éclairer
et par les conditions d’éclairage du code du travail Parce que les niveaux exigés pour l’éclairage général sont insuffi-
sants pour éclairer la zone de travail, les dispositions du code du
Il ne s’agit pas seulement des locaux affectés au tra- travail distinguent l’éclairage général de l’éclairage de la zone de
vail, mais aussi de certains espaces extérieurs. En effet, travail.
les règles relatives à l’éclairage et l’éclairement concer-
nent (Art. R. 232-7 du code du travail) :
– les locaux affectés au travail et leurs dépen- Éclairage général suffisant
dances,
c’est-à-dire les postes de travail, les aires de circulation Valeurs minimales d’éclairement
intérieures notamment les passages et escaliers.
Dans les espaces visés par les dispositions du code
– les espaces extérieurs où sont effectués des
du travail concernant l’éclairage et pendant la pré-
travaux permanents.
sence du personnel dans ces lieux, les niveaux d’éclai-
Les aires extérieures aux locaux de travail sont éga-
rement mesurés au plan de travail ou, à défaut, au sol,
lement concernées par l’obligation d’éclairage si des
devront être au moins égaux aux valeurs indiquées
travaux permanents y sont effectués.
dans le tableau ci-dessous (Art.R. 232-7-2 alinéa 1 du code du
La notion de travaux permanents implique qu’il travail).
n’est pas obligatoire d’installer un éclairage fixe assu-
rant un niveau d’éclairement au moins égal à 40 lux Ces valeurs minimales sont fixées en fonction des
pour les espaces extérieurs, comme il est prévu à l’art. locaux affectés au travail et des espaces extérieurs :
R. 232-7-2 du code du travail, dès lors qu’il n’y sera Ces valeurs doivent être respectées à tout moment
effectué de nuit que des travaux occasionnels. et en tout point des lieux concernés.
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Ces niveaux d’éclairement sont des valeurs mini- Rôle du médecin du travail
males ; ils peuvent faire l’objet de relevés photomé-
Il peut être nécessaire de modifier les niveaux
triques, effectués par un organisme agréé, sur
d’éclairement suivant les capacités visuelles des tra-
demande de l’inspecteur du travail (Art. R. 232-7-9 du code
vailleurs (C. du 11 avril 1984).
du travail).
Le médecin du travail pourra proposer des mesures
Pour assurer le respect de ces valeurs minimales, le adaptées.
chef d’établissement doit tenir compte, lors de la
conception et de la mise en service des installations, Notion d’« éclairement à maintenir »
des variations prévisibles des niveaux d’éclairement
dans l’espace et dans le temps dues notamment (C. du On se reportera plutôt à la notion d’« éclairement à
11 avril 1984) : maintenir » qui est la « valeur en dessous de laquelle
l’éclairement moyen de la surface considérée ne peut
– à la répartition inégale de la lumière au niveau du
pas descendre. Il s’agit de l’éclairement au moment
plan de travail,
où la maintenance doit être assurée » (Norme EN
– aux différents facteurs entraînant la réduction de
12464-1 : 2002 - Lumière et éclairage - Éclairage des
l’éclairement dans le temps (empoussièrement et
lieux de travail - Partie 1 : Lieux de travail intérieurs).
vieillissement des luminaires, usure des lampes,
Voir aussi « Conception des lieux et situations de tra-
empoussièrement et vieillissement des parois du
vail », ED 950, INRS 2005, page 64.
local),
– à la fréquence de l’entretien qui sera effectué. Cas particulier de certains locaux
Si les niveaux d’éclairement peuvent être suffisants Il va de soi que les niveaux d’éclairement fixés par
pour des tâches ne nécessitant pas la perception du le code du travail, (voir tableau ci-dessous), ne pour-
détail, l’employeur doit en revanche adapter le niveau ront être imposés dans des locaux où manifestement
d’éclairage à la nature et à la précision des travaux à les activités techniques ne permettent pas un tel éclai-
exécuter (C. du 11 avril 1984 et Art. R. 232-7-2 alinéa 2 du code du rage comme les labos-photos ou certains postes de
travail).
commande (C. du 11 avril 1984).
S’il s’avère que ces conditions particulières d’éclai-
La zone de travail est la région où se trouve la tâche
rage provoquent une fatigue visuelle ou un danger
à accomplir, où il faut distinguer le détail à percevoir
pour la vue, on pourra demander des mesures com-
et le fond sur lequel il se détache (C. du 11 avril 1984).
pensatoires après avis du médecin du travail.
Valeurs minimales d’éclairement Entrepôts et assimilés
selon le type d’activité
Pour les entrepôts, il va de soi que les valeurs mini-
Pour certaines activités, la circulaire de 1984 donne males d’éclairement ne sont suffisantes que s’il s’agit
des exemples de valeurs d’éclairement minimal, cet des activités d’un entrepôt classique et que chaque fois
éclairement pouvant être obtenu par des éclairages que celles-ci nécessitent la perception du détail (dans
localisés de la zone de travail en complément de la zone d’emballage, par exemple), il sera nécessaire
l’éclairage général. d’adapter l’éclairement (C. du 11 avril 1984).
400 lux Mécanique fine, gravure, comparaison de couleurs, dessins difficiles, industrie du vêtement
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Pour définir des niveaux d’éclairement minimaux, – proposer, dans tous les cas, des mesures com-
on s’est interrogé à propos de la notion de locaux de pensatoires (par exemple, qualité de l’installation
travail et de celle d’entrepôts. d’éclairage, mise à disposition d’un local de repos avec
En effet, d’une façon générale, les valeurs mini- vue sur l’extérieur...).
males s’appliquent sur l’ensemble de la surface des
locaux.
Protéger contre l’éblouissement
Grands halls et la fatigue visuelle
S’il s’agit de grands halls, certaines surfaces où il
Protéger contre le rayonnement solaire gênant
n’est effectué aucun travail permanent pourront être
assimilées selon le cas à des voies de circulation inté- Inconvénients de la pénétration des rayons solaires
rieures ou à des entrepôts, sous réserve que les rap- sur les zones de travail
ports des niveaux d’éclairements et les écarts de
luminance soient conformes aux prescriptions des Les postes de travail situés à l’intérieur des locaux
articles R. 237-3 et R. 237-5 (C. du 11 avril 1984). de travail doivent être protégés du rayonnement
solaire gênant (Art. R. 232-7-4 du code du travail) :
– soit par la conception des ouvertures,
Équiper l’établissement d’un éclairage de sécurité – soit par des protections fixes ou mobiles appro-
priées.
Les établissements doivent disposer d’un éclairage
En effet, la pénétration des rayons solaires sur les
de sécurité, conforme à la réglementation en vigueur,
zones de travail peut entraîner des inconvénients (C. du
permettant d’assurer l’évacuation des personnes en cas
11 avril 1984) :
d’interruption accidentelle de l’éclairage normal (Art.
R. 232-12-7 alinéa 3 du code du travail). – éblouissement du fait de l’éclairage localisé trop
important entraînant des rapports de luminance trop
En ce qui concerne les circuits et installations de
grands,
sécurité, on se reportera aux dispositions de l’arrêté du
26 février 2003 relatif aux circuits et installations de – inconfort possible dû à l’effet thermique prove-
sécurité. nant de l’absorption du rayonnement solaire direct.
Voir aussi « Conception des lieux et situations de
Pénétration solaire épisodique
travail » ED 950, INRS 2005, p. 70. (La norme relative à et non éblouissante
l’éclairage de secours est EN 1838-1999).
Si la pénétration des rayons solaires n’est qu’épiso-
dique et ne provoque pas d’inconfort ou d’éblouisse-
ment aux postes de travail, les mesures de protection
Donner la priorité à la lumière naturelle peuvent ne pas être nécessaires (C. du 11 avril 1984).
Les locaux de travail doivent autant que possible Inconvénients possibles des « protections
disposer d’une lumière naturelle suffisante (Art. R. 232-7- intérieures » contre les rayons solaires
1 alinéa 2 du code du travail).
On attirera l’attention sur les effets thermiques
La circulaire du 14 avril 1995 relative aux lieux de
apportés par les protections intérieures contre les
travail rappelle que l’exigence d’une lumière naturelle
rayons solaires qui ne réduisent pas l’effet de serre des
suffisante au poste de travail, entrée en vigueur le
vitrages et, par conséquent, peuvent entraîner une élé-
1er janvier 1996, doit se limiter au domaine du pos-
vation de température très importante à l’intérieur des
sible, c’est-à-dire sans modification des locaux exis-
locaux de petit volume (C. du 11 avril 1984).
tants.
La lumière naturelle pourra ainsi être exigée toutes
les fois qu’une amélioration de l’implantation des Limiter les rapports d’éclairement
postes de travail aura lieu sans nécessiter de travaux Dans un même local et en éclairage artificiel, le rap-
d’aménagements du local. port des niveaux d’éclairement entre celui de la zone
Lorsqu’un nouvel aménagement est prévu, les prin- de travail et l’éclairement général doit être compris
cipes développés dans la circulaire no 90-11 du 28 juin entre 1 et 5 (Art. R. 232-7-3 du code du travail).
1990 sont applicables, à savoir : Il en est de même pour le rapport des niveaux
– améliorer l’existant, ou, à tout le moins ne pas d’éclairement entre les locaux contigus en communi-
aggraver la situation existante, cation.
– limiter le nombre des postes de travail fixes en Cette disposition a pour but de limiter les rapports
zones aveugles, d’éclairement, et par suite, compte tenu des facteurs
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de réflexion, de limiter les rapports de luminance (C.du – la luminance d’une surface lumineuse ne devrait
11 avril 1984). pas dépasser 50 fois la luminance des surfaces sur les-
Par exemple, si le niveau d’éclairement des zones quelles elle apparaît, avec une tolérance à 80 fois dans
de travail d’un local est de 1 000 lux, l’éclairement le cas de grand volume dont le niveau d’éclairement ne
général de ce local ne pourra être inférieur à 200 lux. dépasse pas 300 lux.
Le respect de ces dispositions est susceptible de On pourra s’inspirer utilement de la norme NF X
faire l’objet de relevés photométriques effectués par 35-103, qui fixe à l’aide d’abaques, des valeurs de
un organisme agréé sur demande de l’inspecteur du luminance plus précises en fonction de différents fac-
travail (Art. R. 232-7-9 du code du travail). teurs tels que (C. du 11 avril 1984) :
– le type de source lumineuse,
Protéger contre la forte luminance – la position et l’orientation des sources,
et les rapports de luminance trop importants
– la valeur de l’éclairement de la tâche,
Les dispositions doivent être prises pour protéger – la difficulté de la tâche.
les travailleurs contre l’éblouissement et la fatigue
Cette norme indique d’autres rapports de lumi-
visuelle provoqués par des surfaces à forte luminance
nance et d’éclairement entre plan utile, plafond et
ou par des rapports de luminance trop importants
parois latérales.
entre surfaces voisines (Art. R. 232-7-5 du code du travail ali-
néa 1). En éclairage naturel
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L’installateur ou le fabricant est normalement en réponse humaine au contact avec des surfaces, par-
mesure de fournir la valeur de cet indice pour les dif- tie 1 : surfaces chaudes.
férentes lampes.
Une valeur de rendu des couleurs Ra supérieure Faciliter l’accès aux organes de commande
à 80 assure un éclairage agréable et, d’une manière d’éclairage
générale, un rendu des couleurs convenable (C. du
11 avril 1984). Accès facile et qualité du matériau des voyants lumineux
Une valeur de Ra supérieure à 60 ne peut convenir Les organes de commande d’éclairage doivent être
sur le plan de la sécurité et du confort à moins que l’ac- d’accès facile dans les locaux aveugles et doivent être
tivité dont il s’agit ne nécessite aucune exigence de munis de voyants lumineux (Art. R. 232-7-7 du code du tra-
rendu des couleurs (C. du 11 avril 1984). vail).
Ils doivent être de préférence placés au voisinage
Phénomènes de fluctuation de la lumière des issues ou à proximité des zones de circulation (C.
Les phénomènes de fluctuation de la lumière ne du 11 avril 1984).
doivent pas être perceptibles (Art.R. 232-7-5 alinéa 3 du code Les voyants lumineux des organes de commande
du travail). de l’éclairage doivent être sûrs et durables (par
Les phénomènes de fluctuation sont spécifiques exemple à lampe néon ou à luminescence) (C. du 11 avril
des lampes à décharges (C. du 11 avril 1984). 1984).
Les fluctuations perceptibles proviennent en géné-
ral d’un mauvais entretien, d’un matériel défectueux Entretenir le matériel d’éclairage
(tube, starter, ballast) ou d’un mauvais contact (C. du
Facilité d’entretien
11 avril 1984).
Les fluctuations non perceptibles mais pouvant Le matériel d’éclairage doit pouvoir être entretenu
provoquer des effets stroboscopiques ont pour origine aisément (Art. R. 232-7-8 alinéa 1 du code du travail).
l’alternance du courant électrique (C. du 11 avril 1984). Cette disposition vise principalement l’accessibilité
Le déphasage de l’alimentation des lampes ajouté à du matériel d’éclairage, de façon à rendre les tâches
la rémanence de leur revêtement supprime presque d’entretien moins pénibles et moins dangereuses (net-
totalement ces fluctuations (C. du 11 avril 1984). toyage et remplacement des lampes) (C. du 11 avril 1984).
Les phénomènes de fluctuation de la lumière ne
Établir les règles d’entretien et leur périodicité
doivent pas provoquer d’effet stroboscopique (Art.
R. 232-7-5 alinéa 3 du code du travail). Le chef d’établissement fixe les règles d’entretien
Cette prescription n’interdit pas l’emploi des effets périodique du matériel (Art.R. 232-7-8 alinéa 2 du code du tra-
stroboscopiques pour l’exécution de certaines tâches vail) en vue d’assurer le respect des dispositions des
(C. du 11 avril 1984). articles R. 232-7-2, R. 232-7-3, R. 232-7-5 et R. 232-
Toutefois, ceux-ci doivent être obtenus avec des 7-7, du code du travail, c’est-à-dire celles concernant :
sources lumineuses indépendantes de l’éclairage et – les valeurs minimales d’éclairement,
limités aux zones d’utilisation. – les rapports d’éclairement,
Le respect de ces dispositions est susceptible de – les rapports de luminance,
faire l’objet de relevés photométriques par des orga- – les organes de commande d’éclairage.
nismes agréés. Un bon choix de matériel d’éclairage peut réduire
la fréquence de l’entretien et peut réduire également le
temps nécessaire aux opérations d’entretien et de net-
Protéger contre les effets thermiques dus
toyage (C. du 11 avril 1984).
au rayonnement et les risques de brûlure
On peut se reporter aux indications contenues dans
par contact
la consigne d’instructions fournie par l’installateur.
Toutes dispositions doivent être prises pour que les
travailleurs ne puissent se trouver incommodés par les Établir le document de maintenance
effets thermiques dus au rayonnement des sources Les règles d’entretien sont consignées dans un
d’éclairage mises en œuvre (Art. R. 232-7-6 du code du tra- document qui est communiqué aux membres du
vail). CHSCT ou à défaut aux délégués du personnel (Art.
Les sources d’éclairage doivent être aménagées ou R. 232-7-8 alinéa 3 du code du travail).
installées de façon à éviter tout risque de brûlure (C. du Ces règles d’entretien et les éléments d’information
11 avril 1984). nécessaires à la détermination de celles-ci doivent
Pour les problèmes de brûlure par contact, voir avoir été consignés par le maître d’ouvrage dans un
les normes pr NF EN ISO 13732-1 : Ergonomie des document qu’il transmet au chef d’établissement utili-
ambiances thermiques – Méthodes d’évaluation de la sateur en vertu de l’article R. 235-2-3.
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Exceptions aux dispositions du code du travail Exemples (C. DRT 90 /11 du 28 juin 1990)
Il est des cas où les principes du code du travail 1) Locaux commerciaux
« éclairage naturel » et « vue sur l’extérieur » ne peu- La particularité des activités des grandes surfaces
vent être appliqués. commerciales pose le problème de la compatibilité de
ces activités avec le code du travail.
Nouvelles constructions Peu de postes fixes, dimension des locaux, anima-
a) Certaines activités sont de toutes façons techni- tion du travail au contact des clients exposent moins le
quement incompatibles avec la lumière du jour ; personnel aux problèmes psychologiques dus au confi-
l’exemple du développement et du tirage des films est nement.
à cet égard assez significatif (C. du 28 juin 1990). Les architectes mettent à la disposition des maîtres
d’ouvrage un grand nombre de possibilités, patios, jar-
b) D’autres activités (stockage de marchandises,
dins intérieurs, galeries ou placettes couvertes de ver-
dépôt en chambre forte par exemple) sont incompa-
rières ou de puits de lumière plus agréable pour le
tibles avec la « vue sur l’extérieur » et pourraient per-
personnel et répondant aux objectifs du code du tra-
mettre l’obtention d’une dérogation d’autant plus
vail. C’est vers de telles solutions que l’on doit s’orien-
qu’elles ne comportent pas de poste fixe et qu’une
ter plutôt que dans la construction de vastes
bonne organisation du travail peut faciliter des séjours
ensembles aveugles.
plus brefs dans les locaux aveugles permettant de
Toutefois, l’équilibre du tissu urbain ne permet pas
déroger au principe de la « vue sur l’extérieur ».
toujours la réalisation de telles solutions.
Mais ce type d’exception n’est pas admissible pour
Ces projets ne pourront être acceptés qu’excep-
des motifs purement commerciaux ou architecturaux
tionnellement pour ne pas compromettre l’équilibre
qui justifieraient ainsi tous les locaux aveugles.
global du tissu urbain et après négociation de mesures
D’autant plus qu’il existe des solutions (patio, cour compensatoires destinées à éviter au personnel les
anglaise, rues intérieures) et que même un pari archi- problèmes liés au confinement.
tectural doit prendre en compte les conditions de tra- En revanche, les textes du code du travail (lumière
vail et les nécessités fonctionnelles. naturelle et baies vitrées sur l’extérieur) seront norma-
Par ailleurs, dans les cas où l’incompatibilité avec lement appliqués dans les locaux annexes des surfaces
les activités est jugée acceptable, les parties aveugles commerciales où le personnel travaille à poste fixe, où
seront toujours limitées aux zones où ces activités le public n’a pas accès, comme le service de compta-
auront lieu. bilité, les salles de préparation.
2) Pour les locaux types réserves et entrepôts où le
Réaménagements et restructurations
de locaux anciens personnel est en déplacement fréquent et est en
contact avec l’extérieur, l’application de ces disposi-
Si l’on réutilise des surfaces existantes, l’application tions est sans objet.
stricte de la réglementation n’est pas toujours possible. En revanche, chaque fois que dans ces bâtiments
Trois conditions doivent être satisfaites : des zones de travail permanent ou des locaux de tra-
– améliorer ou ne pas aggraver la situation anté- vail à poste fixe sont prévus, ils entrent dans le cadre
rieure, de l’application normale de ces dispositions.
– limiter, par une bonne organisation du travail, le
3) Activités où le rayonnement solaire pose problème
nombre des postes de travail fixes en zone aveugle,
– proposer de véritables mesures compensatoires, Dans les cas où tout rayonnement provenant de
par exemple, la qualité de l’installation de l’éclairage et l’éclairage naturel est incompatible comme les ateliers
de l’aménagement ou la mise à disposition d’un local de traitement photographique, l’incompatibilité est
de restauration et de repos avec vue sur l’extérieur. incontestable. Selon le principe général, les locaux
aveugles seront alors limités au périmètre où ces acti-
vités sont réalisées.
Constructions au cœur d’îlot urbain
Certaines longueurs d’onde du rayonnement
On peut faire la même analyse, pour accepter solaire pendant une exposition prolongée sont
exceptionnellement de telles constructions, à condi- néfastes à certaines activités comme le moulinage et le
tion qu’ils soient légitimés par des impératifs d’urba- tissage des soieries. Si on peut admettre l’exonération
nisme. de lumière naturelle, l’incompatibilité invoquée n’im-
Une bonne organisation du travail doit limiter au plique pas une absence totale d’ouverture. La mise en
maximum les postes de travail en zones aveugles et place de baies transparentes, d’une hauteur limitée à
des mesures compensatoires doivent être proposées leur fonction de vue sur l’extérieur, bien protégées du
au personnel. rayonnement solaire direct et éloignées des activités
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les plus sensibles, ne peut mettre en péril une telle exigence a été souvent opposée à l’existence de fenêtre
fabrication. Les vitrages de ces baies peuvent être dans ces parois.
constitués de surcroît de glaces spéciales qui réfléchis- Pourtant, quelques baies transparentes, convena-
sent et absorbent la quasi totalité des rayonnements blement disposées dans une paroi, ne s’opposent pas à
néfastes, le rayonnement ultraviolet dans l’exemple un nettoyage facile. Ces baies peuvent être, si néces-
cité, ce qui apporte toutes les garanties pour la zone saire, des baies fixes, afin de supprimer tout problème
de production tout en permettant au personnel de gar- de joint.
der le contact avec l’extérieur. Les problèmes liés à la condensation sur les
On peut admettre le même principe pour les locaux vitrages, dans les cas d’atmosphère à très forte hygro-
de traitement de produits alimentaires sensibles à la cha- métrie ne sont pas insurmontables.
leur émise par le rayonnement solaire, comme le On peut prévoir la récupération des eaux de ruis-
découpage de la viande. sellement par un système d’évacuation ou en sup-
Au cas où la zone des postes de travail correspon- primant les vitrages à l’aplomb des surfaces de
drait à la zone de production sensible, l’application de production pour éviter tout dommage par les eaux
l’article R. 232-7-4 (protection du rayonnement solaire de ruissellement.
gênant soit par la conception des ouvertures soit par Une ventilation bien étudiée, complétée par des
des protections fixes ou mobiles appropriées) résout le doubles vitrages, peut considérablement limiter les
problème posé. phénomènes de condensation.
Lorsque la lumière du jour rend la mise en œuvre En tout état de cause, les problèmes liés à la condensa-
plus difficile ou plus contraignante comme celle du tion ne peuvent justifier la suppression des vitrages périphé-
cuivre en fusion, on peut supprimer l’éclairage naturel riques permettant la vue sur l’extérieur.
zénithal, sous réserve de quelques baies transparentes Secret de fabrication : les problèmes liés au secret
en parties basses, pour assurer le contact avec l’exté- de fabrication ne peuvent conduire à une exonération
rieur. Dans des locaux de grandes dimensions, en des dispositions du code du travail que si toutes les
effet, de telles baies, judicieusement réparties ne peu- solutions du type, ouverture sur patio, vitrage réflé-
vent être la cause d’un éclairage naturel gênant. chissant, stores d’occultation ont été explorées et
jugées insuffisantes et que la preuve en a été apportée.
4) Locaux en sous-sol Sécurité. On doit observer la même attitude au cas
Les articles R. 235-2 et R. 235-3 (lumière naturelle où seraient invoqués les risques de vol ou la sécurité
et baies vitrées sur l’extérieur) s’appliquent ici sans du personnel.
réserve. Cependant, dans le cas de réaménagements Outre les possibilités d’ouvertures sur patio, proté-
et de restructuration de locaux anciens où le strict res- gées, l’utilisation de vitrage de sécurité, la mise en
pect des obligations réglementaires n’est pas possible, place de barreaudages et de volets peuvent être des
une tolérance est admise si une aggravation par rap- solutions susceptibles de résoudre les problèmes.
port à la situation antérieure n’a pas lieu. Cependant, dans les cas où l’exonération de l’appli-
C’est le cas de certaines surfaces commerciales en cation des articles R. 235-2 et R. 235-3 sera jugée
centre urbain dont les boutiques où les rayons peuvent être acceptable pour des raisons de secret ou de sécurité,
orientés vers l’intérieur de la construction. elle ne portera que sur des locaux précis et l’effectif du
En l’espèce, la solution des rues et placettes cou- personnel affecté à ces locaux devra être limité.
vertes de verrières offre un contact avec l’extérieur
comparable à celui des magasins en rez-de-chaussée de Application ultérieure par un employeur
certaines rues, en mettant de surcroît les passants à (C. DRT 90/11 du 28 juin 1990)
l’abri de la pluie. Mais la situation de certaines surfaces
Le fait que ces dispositions s’appliquent exclusive-
commerciales ne permet pas la réalisation de telles
ment aux maîtres d’ouvrage, répondant aux objectifs
solutions. De tels projets pourront être acceptés excep-
d’intégration des conditions de travail dès la concep-
tionnellement pour ne pas compromettre l’équilibre
tion des bâtiments, n’empêche cependant pas une uti-
global du tissu urbain, après négociation de mesures
lisation ultérieure différente par un employeur.
compensatoires destinées à éviter au personnel les pro-
L’exemple plusieurs fois cité, est celui d’un
blèmes du confinement.
employeur occupant de nouveaux locaux de travail
5) D’autres difficultés d’application des deux articles dont il n’est pas maître d’ouvrage, et utilisant comme
cités concernant la lumière naturelle et les baies sur l’ex- local de travail, à poste fixe, des surfaces aveugles qui
térieur sont souvent invoquées par les maîtres d’ou- n’étaient pas destinées à cet usage.
vrage comme l’exigence de parois facilement Chaque fois qu’une telle situation est constatée, et
nettoyables pour des questions d’hygiène, dans cer- si l’employeur a réalisé des travaux d’aménagement
tains locaux de traitement de produits alimentaires. Cette pour changer la destination initiale des locaux,
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l’employeur utilisateur doit être considéré comme le – d’informer l’employeur des conditions d’éclairage
maître d’ouvrage d’un nouveau réaménagement. prévues et de l’entretien de l’installation à prévoir ;
En conclusion, il importe de rechercher le plus pos- – de préciser les parties de l’installation réalisées
sible en amont la résolution des problèmes posés par respectivement :
l’application de la réglementation. À ce niveau, le dia- • par le maître d’ouvrage ayant entrepris la
logue avec les maîtres d’ouvrage doit être une pratique construction,
courante. • par les maîtres d’ouvrage ayant procédé à des
aménagements,
Autres contraintes du maître d’ouvrage • par l’employeur.
Par exemple, un éclairage insuffisant peut provenir :
Le maître d’ouvrage doit, dans la limite de sa res- – d’une installation trop sommaire,
ponsabilité, concevoir et réaliser les bâtiments et leurs – d’un mauvais entretien (nettoyage non réalisé ou
aménagements de façon qu’ils satisfassent aux dispo- remplacement de lampes non appropriées),
sitions des articles R. 232-7-1 à R. 232-7-8, alinéa 1er – d’une modification ultérieure de l’installation,
(Art. R. 235-2-2 du code du travail), c’est-à-dire : – d’un changement facteur de réflexion des parois
– éviter la fatigue visuelle et disposer autant que ou du plafond (modification des peintures ou des revê-
possible d’une lumière naturelle suffisante, tements).
– respecter des valeurs minimales d’éclairement en
lumière artificielle et adapter le niveau d’éclairement à
la nature des travaux, III. DISPOSITIONS PROPRES
À CERTAINS TYPES DE TRAVAUX
– respecter le rapport des niveaux d’éclairement en
OU LIEUX DE TRAVAIL
éclairage artificiel,
– protéger les postes de travail contre le rayonne- Travaux de chantiers
ment solaire,
Compte tenu du caractère précaire des installations
– protéger les travailleurs contre l’éblouissement,
de chantier, les dispositions des articles suivants ne
– protéger les travailleurs contre les effets ther- sont pas applicables sur les chantiers du bâtiment et
miques des sources d’éclairage, de travaux publics (Art. R. 232-7-10 du code du travail et circu-
– dans les locaux, aveugles faciliter l’accès aux laire du 11 avril 1984) :
organes de commande d’éclairage et les munir de – article R. 232-7-3 : rapport des niveaux d’éclaire-
voyants lumineux, ment,
– faciliter l’entretien du matériel d’éclairage. – article R. 232-7-4 : protection contre le rayonne-
Il faut noter qu’il n’est pas fait obligation au maître ment solaire,
d’ouvrage de livrer un bâtiment avec l’installation – article R. 232-7-5, 1er alinéa : rapports de lumi-
d’éclairage artificiel terminée, surtout s’il ignore nance,
l’usage qui sera fait du bâtiment (C. du 11 avril 1984). – article R. 232-7-7 : organe de commande d’éclai-
Toutefois, les installations ou parties d’installations rage.
qu’il réalise doivent satisfaire aux dispositions citées ci- En revanche, restent applicables aux chantiers les
dessus applicables aux chefs d’établissement. dispositions concernant (C. du 11 avril 1984) :
– les niveaux d’éclairement,
Obligation d’établir un document – le rendu des couleurs,
de maintenance – la fluctuation de la lumière,
– les effets thermiques,
Le maître d’ouvrage consigne dans un document – les brûlures,
qu’il transmet au chef d’établissement utilisateur les – l’entretien.
niveaux minimum d’éclairement, pendant les périodes
de travaux, des locaux, dégagements et emplace- Travaux sur écrans de visualisation
ments, ainsi que les éléments d’information néces-
saires à la détermination des règles d’entretien du Exigences pour un confort visuel convenable
matériel (Art. R. 235-2-3 du code du travail). Pour un confort visuel convenable, la faible lumi-
Il va de soi qu’un maître d’ouvrage livrant un bâti- nance des écrans nécessite (C. du 11 avril 1984) :
ment sans installation d’éclairage n’est pas tenu de – qu’aucune surface à luminance élevée ne se
transmettre ce document (C. du 11 avril 1984). trouve dans le champ visuel de l’opérateur ou ne pro-
Le document transmis par le maître d’ouvrage qui voque sur l’écran des reflets visibles par l’opérateur ;
a réalisé l’installation d’éclairage permet (C. du 11 avril – que la luminance moyenne dans le champ visuel
1984) : de l’opérateur soit faible.
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Entretien R. 232-7-8 ×
Ces impératifs conduisent (C. du 11 avril 1984) : temps de travail quotidien par des pauses ou des changements
– à un niveau d’éclairement général faible (de d’activités, d’assurer leur information et leur formation et de leur
l’ordre de 300 lux) et de préférence modulaire et faire bénéficier d’une surveillance médicale particulière (examen
des yeux et de la vue) avant toute affectation à des travaux sur
réglable avec utilisation de luminaires à basse lumi-
écran, cette surveillance étant renouvelée périodiquement.
nance, l’éclairage des tables de travail étant complété
Par ailleurs,le décret indique les conditions d’ambiance nécessaires
par un éclairage localisé ;
à l’installation des équipements et renvoie aux articles R. 232-7 à
– à veiller à l’orientation des écrans par rapport aux
R. 232-7-10 du code du travail pour les dispositions concernant
prises de jour et à installer des protections permettant l’éclairage.
de régler la pénétration de la lumière.
Enfin, il faut éviter en général toute surface Matériel exclu du champ d’application du décret
brillante pour les revêtements des parois, des sols, des « écrans »
plafonds, du mobilier et des équipements et les cou- Il est intéressant de noter que le décret « écrans »
leurs très claires pour les sols, le mobilier et les équi- ne concerne pas tous les équipements ou systèmes
pements. informatiques munis d’un dispositif de visualisation
des données.
Notion d’écran et notion de poste de travail
En effet, les postes de conduite de véhicules ou
Le décret « écrans » définit ce qu’il entend et par d’engins, les systèmes informatiques destinés à être
écran de visualisation et par poste de travail (Art. 2 du utilisés en priorité par le public, les systèmes portables
décret no 91-451 du 14 mai 1991) : dès lors qu’ils ne font pas l’objet d’une utilisation sou-
L’écran de visualisation au sens du décret est un tenue à un poste de travail, les machines à calculer, les
écran alphanumérique ou graphique quel que soit le caisses enregistreuses et tout équipement possédant
procédé d’affichage utilisé. un petit dispositif de visualisation des données ou de
Le poste de travail est un ensemble comprenant mesures nécessaires à l’utilisation directe de cet équi-
un équipement à écran de visualisation, muni, le cas pement, les machines à écrire de conception classique
échéant, d’un clavier ou d’un dispositif de saisies de dites « machines à fenêtre » ne sont pas visés par le
données ou d’un logiciel déterminant l’interface décret.
homme/machine, d’accessoires optionnels, d’annexes,
y compris l’unité de disquettes, d’un téléphone, d’un Établissements agricoles
modem, d’une imprimante, d’un support de docu-
ment, d’un siège et d’une table ou d’une surface de tra- Les dispositions du code du travail sont applicables
vail, ainsi que l’environnement de travail immédiat. aux établissements agricoles sauf dans les lieux où
Il souligne également l’obligation pour l’employeur de procéder à l’éclairage peut être contre-indiqué en raison des tech-
l’analyse des risques professionnels et des conditions de travail niques agricoles pratiquées (Art.R. 232-13-3 du code du travail).
pour les postes comportant un écran de visualisation, d’organiser Dans ce cas, des moyens individuels d’éclairage
le travail des salariés afin d’assurer une interruption périodique du doivent être mis à la disposition du personnel et être
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tenus constamment en bon état de fonctionnement à Il en est de même pour les zones de réglage et de
la diligence de l’employeur. maintenance. Cette dernière disposition n’est pas
applicable aux machines utilisées dans les travaux sou-
terrains (Art. R. 233-84 du code du travail, Annexe I, 1. Règles
générales applicables aux machines neuves ou considérées comme
Locaux aveugles et locaux en sous-sol
neuves : 1.1.4 Éclairage).
Les locaux aveugles (sans vue sur l’extérieur) doi-
vent être limités à des locaux non destinés à des postes Obligation supplémentaire des constructeurs
de travail fixes ou nécessitant des séjours les plus brefs de machines mobiles
ou dont la nature de l’activité est incompatible avec la
mise en place de baies transparentes permettant la vue Les machines automotrices destinées à être utili-
sur l’extérieur (C. DRT 90-11 du 28 juin 1990). sées dans des lieux obscurs doivent comporter un dis-
Les locaux aveugles affectés à un travail permanent positif d’éclairage adapté au travail à effectuer.
doivent avoir des niveaux d’éclairement de 200 lux. D’autres textes s’appliquent, tels que la réglemen-
Les organes de commande d’éclairage qui se trou- tation routière ou la réglementation relative à la navi-
vent dans les locaux aveugles doivent non seulement gation (Art. R. 233-84 du code du travail, Annexe I, 3. Règles
être d’accès facile mais être munis de voyant lumineux techniques de prévention des risques liées à la mobilité des machines :
(Art. R. 232-7-7 du code du travail). 3.1.2 Éclairage).
En cas de nouvelles constructions, l’application
normale des articles R. 235-2 (lumière naturelle) et Dispositifs d’éclairage des machines destinées
R. 235-2-1 (baies à hauteur des yeux) conduit : à être utilisées dans les travaux souterrains
– soit à exclure des surfaces en sous-sol les locaux
de travail à occupation permanente, L’obligation d’associer aux organes intérieurs des
– soit à réaliser des dispositions architecturales, équipements de travail des dispositifs d’éclairage
telles que cours anglaises avec talutage, patios enter- appropriés pour faciliter les inspections et les opéra-
rés, permettant de répondre aux objectifs de la régle- tions de réglage et de maintenance ne s’applique pas
mentation. aux machines destinées à être utilisées dans les travaux
souterrains (Art. R. 233-84 du code du travail, Annexe I, 5. Règles
techniques applicables aux machines neuves ou considérées comme
neuves destinées à être utilisées dans des travaux souterrains : 5.3
Utilisation des machines et équipements
Éclairage).
de travail
TJ 13
Le chef d’établissement choisit la personne ou Ces mesures sont effectuées sans modification de l’envi-
l’organisme agréé sur une liste dressée par le ronnement habituel, les obstacles éventuels et le personnel
ministre chargé du travail (Art. R. 232-7-9, alinéa 2 du code restant en place.
du travail).
Les résultats des relevés photométriques sont com- Pour effectuer les contrôles des rapports des
muniqués par le chef d’établissement à l’inspecteur du niveaux d’éclairements de l’article R. 232-7-3, on se
travail dans les quinze jours suivant la date de la reportera à la norme pr NF EN 13032 pour déter-
demande de vérification (Art. R. 232-7-9, alinéa 3 du code du miner les niveaux d’éclairement à maintenir.
travail).
L’arrêté du 23 octobre 1984 fixe les règles relatives Pour effectuer les mesures de luminance (de l’article
aux relevés photométriques sur les lieux de travail et R. 232-2-5), il faut un luminancemètre ayant une
aux conditions d’agrément des personnes et orga- réponse spectrale correspondant à la sensibilité spec-
nismes pouvant procéder à ces contrôles (Art. R. 232-7-9, trale photopique de l’œil définie par la Commission
alinéa 4 du code du travail). internationale de l’éclairage (CIE), possédant un dis-
Des arrêtés portant agrément d’organismes habili- positif de visée réflexe permettant de s’assurer de
tés à effectuer ces relevés paraissent chaque année au l’orientation correcte de l’appareil et de connaître avec
Journal officiel. précision la zone couverte par la visée, un angle d’ou-
verture de un degré, ayant été étalonné depuis moins
d’un an dans un centre d’étalonnage agrée par le
Règles à suivre pour effectuer les relevés bureau national de métrologie (BNM) ou régulière-
photométriques (A. du 23 octobre 1984)
ment réglé à l’aide d’une source étalon, elle-même
Les mesures d’éclairement (de l’article R. 232-7-2) vérifiée depuis moins de deux ans dans un centre
doivent être effectuées au moyen de luxmètres d’étalonnage précité. Toutefois, les luminancemètres
conformes à la réglementation applicable aux sans visée réflexe et avec des angles d’ouvertures supé-
instruments de mesure et qui doivent répondre rieurs à un degré peuvent être utilisés pour des
aux exigences définies par l’arrêté du 23 octobre 1984 mesures de luminance de grandes surfaces, ces appa-
soit : réponse spectrale correspondant à la sensibilité reils doivent avoir une réponse spectrale correspon-
spectrale photopique de l’œil définie par la commis- dant à la sensibilité spectrale photopique de l’œil
sion internationale de l’éclairage (CIE), dispositif de définie par la CIE et avoir été étalonnés comme il est
correction d’incidence suivant la loi du cosinus pour dit ci-dessus.
les incidences comprises entre 0o et 90o par rapport à
la normale à la surface d’entrée du photorécepteur et Le luminancemètre doit être placé à la hauteur des
étalonnage effectué depuis moins d’un an dans un yeux des travailleurs à leur poste de travail, et être
centre agrée par le Bureau national de métrologie orienté dans la direction de la source, du reflet ou de
(BNM). la surface concernée par la mesure.
Locaux affectés au travail, leurs dépendances, Zones et voies de circulation extérieures. Mesures effectuées au poste de travail.
espaces extérieurs où sont effectués
des travaux à caractère permanent
Placer la cellule du luxmètre horizontalement La cellule du luxmètre doit être placée La cellule du luxmètre doit être placée
et à la hauteur du plan sur lequel s’effectue horizontalement et à la hauteur du sol. au niveau des détails et des objets
le travail. En l’absence d’indication contraire, qui doivent être vus pour l’exécution
ce plan est situé à 0,85 m du sol. de la tâche et quelle que soit leur position
dans l’espace.
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Résultats des relevés photométriques, consignation sur un document (A. du 23 octobre 1984)
Ils sont consignés sur un document que le chef d’établissement communique à l’inspecteur du travail dans les
15 jours suivant la date du relevé.
Contenu du document
Nom et adresse de la personne (ou de l’organisme agréé) qui a effectué les relevés photométriques et date de l’intervention
Le cas échéant, le document met en évidence les le cadre de l’agrément, d’autres rémunérations que
emplacements des points de mesure où les limites celles figurant sur le tarif des honoraires joint à la
fixées par les dispositions réglementaires ne sont pas demande d’agrément.
respectées.
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ANNEXES
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Art. R. 232-7-2. Pendant la présence du personnel dans les lieux ministre de l’agriculture après avis du conseil supérieur de la prévention
définis à l’article R. 232-7, les niveaux d’éclairement mesurés au plan de des risques professionnels et de la commission nationale d’hygiène et de
travail ou, à défaut, au sol, doivent être au moins égaux aux valeurs indi- sécurité du travail en agriculture.
quées dans le tableau ci-après. Le silence gardé pendant plus de quatre mois sur une demande
d’agrément vaut décision de rejet.
Art. R. 232-7-10. Les dispositions des articles R. 232-7-3, R. 232-7-
Locaux affectés au travail Valeurs minimales 4, R. 232-7-5 (1er alinéa) et R. 232-7-7 ne sont pas applicables sur les
et leurs dépendances d’éclairement chantiers du bâtiment et des travaux publics définis à l’article 1er du
décret no 65-48 du 8 janvier 1965.
Voies de circulation intérieure 40 lux.
Dans les zones de travail, le niveau d’éclairement doit en outre être Section V. Mesures d’application
adapté à la nature et à la précision des travaux à exécuter.
Art. R. 232-7-3. En éclairage artificiel, le rapport des niveaux Sous-section 1. Dispositions particulières
d’éclairement, dans un même local, entre celui de la zone de travail et aux établissements agricoles
l’éclairement général doit être compris entre 1 et 5 ; il en est de même
Art. R. 232-13-3. Les dispositions de la sous-section 3 de la sec-
pour le rapport des niveaux d’éclairement entre les locaux contigus en
tion II du présent chapitre sont néanmoins applicables dans les établis-
communication.
sements agricoles visés à l’article R. 232-13 sauf dans les lieux où
Art. R. 232-7-4. Les postes de travail situés à l’intérieur des locaux
l’éclairage peut être contre-indiqué en raison des techniques agricoles
de travail doivent être protégés du rayonnement solaire gênant soit par
pratiquées.
la conception des ouvertures, soit par des protections fixes ou mobiles
Dans ce cas, des moyens individuels d’éclairage doivent être mis à
appropriées.
la disposition du personnel et être tenus constamment en bon état de
Art. R. 232-7-5. Les dispositions appropriées doivent être prises
fonctionnement à la diligence de l’employeur.
pour protéger les travailleurs contre l’éblouissement et la fatigue visuelle
provoqués par des surfaces à forte luminance ou par des rapports de
luminance trop importants entre surfaces voisines. CHAPITRE V
Les sources d’éclairage doivent avoir une qualité de rendu des cou-
leurs en rapport avec l’activité prévue et elles ne doivent pas compro- Dispositions applicables aux opérations de construction
mettre la sécurité du personnel. dans l’intérêt de l’hygiène et de la sécurité du travail
Les phénomènes de fluctuation de la lumière ne doivent pas être
perceptibles et ne doivent pas provoquer d’effet stroboscopique. Section I. Dispositions générales
Art. R. 232-7-6. Toutes dispositions doivent être prises afin que les
Art. R. 235-1. Les dispositions du présent chapitre fixent, en appli-
travailleurs ne puissent se trouver incommodés par les effets thermiques
cation de l’article L. 235-19, les règles auxquelles sont tenus de se
dus au rayonnement des sources d’éclairage mises en œuvre.
conformer les maîtres d’ouvrage entreprenant la construction ou l’amé-
Les sources d’éclairage doivent être aménagées ou installées de
nagement de bâtiments destinés à l’exercice des activités mentionnées
façon à éviter tout risque de brûlure.
à l’article L. 231-1, que ces opérations nécessitent ou non l’obtention
Art. R. 232-7-7. Les organes de commande d’éclairage doivent être
d’un permis de construire.
d’accès facile. Dans les locaux aveugles, ils doivent être munis de
voyants lumineux.
Art. R. 232-7-8. Le matériel d’éclairage doit pouvoir être entretenu Section II. Règles d’hygiène
aisément.
Le chef d’établissement fixe les règles d’entretien périodique du Sous-section 1. Éclairage
matériel en vue d’assurer la correcte application des dispositions des Art. R. 235-2. Les bâtiments doivent être conçus et disposés de
articles R. 232-7-2, R. 232-7-3, R. 232-7-5 et R. 232-7-7. manière que la lumière naturelle puisse être utilisée pour l’éclairage des
Les règles d’entretien sont consignées dans un document qui est locaux destinés à être affectés au travail, sauf dans les cas où la nature
communiqué aux membres du comité d’hygiène, de sécurité et des technique des activités s’y oppose.
conditions de travail ou, à défaut, aux délégués du personnel. Art. R. 235-2-1. Les locaux destinés à être affectés au travail doivent
Art. R. 232-7-9. L’inspecteur du travail peut prescrire au chef d’éta- comporter à hauteur des yeux des baies transparentes donnant sur l’ex-
blissement de faire procéder à des relevés photométriques par une per- térieur, sauf en cas d’incompatibilité avec la nature des activités envisa-
sonne ou un organisme agréé, dans le but de vérifier le respect des gées.
dispositions des articles R. 232-7-2, R. 232-7-3 et R. 232-7-5. Art. R. 235-2-2. Le maître d’ouvrage doit, dans les limites de sa res-
Le chef d’établissement choisit la personne ou l’organisme agréé sur ponsabilité, concevoir et réaliser les bâtiments et leurs aménagements
une liste dressée par le ministre chargé du travail et par le ministre de de façon qu’ils satisfassent aux dispositions des articles R. 232-7-1 à
l’agriculture. R. 232-7-8 (1er alinéa).
Les résultats des relevés photométriques sont communiqués par le Art. R. 235-2-3. Le maître d’ouvrage consigne dans un document
chef d’établissement à l’inspecteur du travail dans les quinze jours sui- qu’il transmet au chef d’établissement utilisateur les niveaux minimum
vant la date de la demande de vérification. d’éclairement pendant les périodes de travail, des locaux, dégagements
Les conditions et les modalités de l’agrément prévu par le présent et emplacements, ainsi que les éléments d’information nécessaires à la
article ainsi que les règles à suivre pour effectuer les relevés photomé- détermination des règles d’entretien du matériel en application du
triques sont fixées par arrêtés du ministre chargé du travail et du deuxième alinéa de l’article R. 232-7-8.
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COMPOGRAVURE
IMPRESSION, BROCHAGE
I M P R I M E R I E C H I R AT
42540 ST-JUST-LA-PENDUE
DECEMBRE 2005
DÉPÔT LÉGAL 2005 N° 8089
IMPRIMÉ EN FRANCE
8089_COUV_2_3 16/12/05 14:27 Page 1
© INRS, 2005.
8089_COUV_1_4 16/12/05 14:22 Page 1
TJ 13 AIDE-MÉMOIRE JURIDIQUE
Édition INRS TJ 13
4e édition • décembre 2005 • 5 000 ex. • ISBN 2-7389-1345-8