Rapport de Stage
de formation humaine
Réalisé par :
Hentati Omar
Période
de 01/07/2010 à 31/07/2010
Entreprise d'accueil
Tunisie Telecom
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Au terme de ce travail , J’adresse tout particulièrement mes remerciements les plus
distingués au directeur de l’Ecole Supérieure des Communications de Tunis qui m’a
offert cette opportunité pour me familiariser avec le milieu professionnel et enrichir
d’avantage mon cursus de formation en télécommunications.
Et je remercie bien sur tout ceux qui ont été cause de la réussite de ce stage.
Hentati Omar
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Introduction……………………………………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,,..5
Présentation de la société…………………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,,…….5
I-Présentation de la commutation………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,,…….6
II-Présentation du centre de commutation………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…..,,,7
III-Description du commutateur HC3…………………………………..,,,,,,,,,,,,,,,,,,,…...8
1-Architecture du commutateur HC3………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,,,,……8
2-Définition de l’Alcatel 1000 E10…………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,,,,…...9
3-Importance de l’Alcatel 1000 E10………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,…….9
4-Les services offerts par l’Alcatel 1000 E10………………………,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,…...9
4.1-raccordement d’abonnés………………………………………...,,,,,,,,,,,,,,,,,..10
4.2-raccordement d’abonnés par le CSNMM……………………,,,,,,,,,,,,,,,,,,…...11
4.3-raccordement d’abonnés ADSL par le CSNMM……………,,,,,,,,,,,,,,,,,,…...11
4.4-raccordement direct d’accès primaire…………………………,,,,,,,,,,,,,,,,,….12
5-Architecture de l’Alcatel 1000 E10………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,……12
6-La technologie HC3…………………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…13
6.1-Avantages de la technologie HC3……………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…...13
6.2- L’Alcatel 1000 E10 à technologie HC………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…...14
7-Stations multiprocesseurs…………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,……14
7.1-SM non banalisées………………………………………………..,,,,,,,,,,,,,,,,.14
7.2-SM banalisées……………………………………………………..,,,,,,,,,,,,,,,,15
7.3-Structure des stations multiprocesseurs…………………………...,,,,,,,,,,,,,,,,16
7.4-Station multiprocesseur de maintenance………………………….,,,,,,,,,,,,,,,,16
8-Exploitation et maintenance du système HC3………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…18
8.1-Exploitation………………………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,18
8.2-maintenance………………………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,19
Présentation du RLA (réseau local d’abonnés)…………,,,,,,,,,,,,,,,,…………………….20
I-Topologie du réseau…………………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…………20
1-Le répartiteur général RG (Table d’essai)…………………………........,,,,,,,,,,,,,,,,21
2-Sous répartiteur S/R……………………………………………………..,,,,,,,,,,,,,,,,23
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3-Point de concentration PC……………………,,,,,,,,,,,,,,,,………………………....24
Centre de transmission…………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,………………..25
I-Introduction……………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…………………………….25
II-Présentation du centre de transmission ………,,,,,,,,,,,,,,,,…………………………….25
III-Hiérarchies de transmission……………………,,,,,,,,,,,,,,,,…………………………..26
1-La hiérarchie numérique plésiochrone………,,,,,,,,,,,,,,,,……………………….…26
1.1-Principe de la PDH…………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…………………….26
1.2-Hiérarchie de multiplexage PDH……………,,,,,,,,,,,,,,,,…………………....28
1.3-Apport de la technologie PDH………………,,,,,,,,,,,,,,,,……………………28
1.4-Inconvénients…………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…………………..28
2-La hiérarchie numérique synchrone SDH………………,,,,,,,,,,,,,,,,………………..28
IV-Modes de transmission……………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,………………..31
1-Boucle locale……………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,………………...31
2-Transmission entre centraux…………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,…………...31
3-principe de fonctionnement dans la salle de transmission…,,,,,,,,,,,,,,,,……………..32
4-principe de modulation par impulsion et codage (MIC)………,,,,,,,,,,,,,,,,…………32
Conclusion……………………………………………………………,,,,,,,,,,,,,,,,………….34
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La formation d'ingénieur dans SUP'COM n'est plus une formation théorique
seulement mais aussi pratique; c'est pour cette raison, l'école organise en premier lieu un
stage de découverte du milieu professionnel durant un mois. Pour ce fait, j’ai choisi que
mon stage se déroule à Tunisie Télécom (SFAX GARE) durant un mois du 01/07/2007 au
31/07/2007 afin d’accroître mes connaissances dans les deux réseaux mobiles et fixes.
Mon stage s’est déroulé sur deux parties : la partie commutation et la partie
transmission. D’ailleurs dans ce rapport, je vais essayer de présenter d’une façon brève
Tunisie Télécom et ses services et de m’approfondir sur ses centres de commutation et de
transmission.
Dans ce rapport j'ai essayé de présenter d’une manière cohérente les idées que j'ai
pu récolter.
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I-Présentation de la commutation:
*Principe de la commutation :
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l'abonné demandé (central d'arrivée). Lors de cette opération, le central de départ doit
communiquer au central d'arrivée l'identité de l'abonné demandé. Le central d'arrivée
déclenche ensuite les procédures de sonnerie, de détection d'une réponse et de
notification au central de départ.
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système HC3. Ce système vient remplacer le système E10 B. Le système HC3 présente
d’énormes avantages et permet de raccorder jusqu’à 20 000 abonnés.
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Figure 1 : Architecture du commutateur HC3
L’Alcatel 1000 E10 est un commutateur multiservice. Il peut être utilisé pour une
fonction spécifique comme pour son aptitude à réunir plusieurs applications sur le même
équipement. Le caractère multiservice de l’Alcatel 1000 E10 permet donc de l'utiliser dans
des contextes très variés.
Le commutateur Alcatel 1000 E10 désigné aussi par la forme réduite E10 (OCB283),
est conçu pour faire face à l'évolution des réseaux et à la nécessité d'optimiser
l'exploitation des équipements. Son architecture modulaire permet d'introduire de
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nouveaux services ou d'accroître la capacité de traitement sans interrompre le
fonctionnement du commutateur.
Les différentes configurations de l’Alcatel 1000 E10 offrent des solutions pour s'adapter :
Le système Alcatel 1000 E10 peut être utilisé pour toutes les applications de
commutation :
Le système Alcatel 1000 E10 offre une grande souplesse pour desservir tous les
types d'abonnés, en zone urbaine comme en milieu rural. Il permet :
- de raccorder des abonnés numériques comme des abonnés analogiques.
- de raccorder des abonnés avec accès ADSL (lignes d'abonné numériques
asymétriques).
- d'optimiser l'utilisation des équipements de raccordement, en fonction de la
dispersion des abonnés, par une architecture de collecte d'abonnés.
- de raccorder directement des accès primaires au commutateur.
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Le CSNMM (centre satellite numérique multimédia) est l'unité de raccordement
d'abonnés du système Alcatel 1000 E10.
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4.4) Raccordement direct d'accès primaire :
(30B + D) à l'Alcatel 1000 E10. Ce type de raccordement, appelé PRAD (accès primaire
directement raccordé au commutateur), évite l'emploi d'équipement spécifique de
raccordement.
L'Alcatel 1000 E10 est construit suivant une architecture qui permet l’évolution
vers un commutateur de haute capacité.
Stations multiprocesseurs :
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mémoire sont reliées par un bus. Chaque SM est connecté au réseau local de
communication.
Les SM sont les éléments matériels qui sont manipulés au cours des opérations
d'exploitation et de maintenance. Ainsi une SM peut être positionnée (mise en service, ou
en blocage), interrogée ou testée.
Machines Logiques :
Une ML est supportée par une station multiprocesseur. Plusieurs ML peuvent cohabiter
sur une même SM.
L’Alcatel 1000 E10 est conçu selon la technologie HC3 qui offre les avantages
suivants :
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Les technologies HC et non HC sont compatibles, sous réserve de respecter certaines
règles d'ingénierie. Elles peuvent cohabiter sur le même commutateur.
7-Stations multiprocesseurs :
Les SM non banalisées équipent l'E10 (OCB283) à technologie non HC. Elles sont
spécialisées selon les fonctions qu'elles remplissent dans le système.
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système.
7.2) SM banalisées :
Les SMB équipent l'E10 (OCB283) à technologie HC. Elles peuvent supporter une
ou plusieurs fonctions du commutateur selon les types des cartes qui les équipent. Ainsi,
en configuration minimale, une SMB supporte toutes les fonctions du commutateur.
fonction de terminaison.
Une SMB_T est une SMB qui permet le raccordement de lignes SDH à 155 M bit/s. Elle
permet de raccorder l'équivalent de 63 liaisons MIC dont la signalisation ne peut pas être
du type voie par voie.
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7.3) Structure des stations multiprocesseurs :
Unités processeur :
Les unités processeur supportent les ML (machines logiques). Une SM comporte une PUP
(unité processeur principale) et éventuellement des PUS (unités processeur secondaires).
La présence de PUS dépend du type et du nombre de ML supportées. Les unités processeur
des SM de type SMB possèdent chacune une mémoire d'échange.
Coupleur principal :
Rôle de la SMM :
La SMM permet :
- l'exploitation du commutateur.
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- l'archivage des données.
Organisation de la SMM :
Mémoire de masse :
de périphériques :
SMM (station multiprocesseur de
maintenance)
- Deux disques fixes sont utilisés pour stocker
permettent d'effectuer une copie d'informations stockées sur disque fixe, vers des
bandes magnétiques pour, par exemple, les communiquer à un centre de traitement.
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8-Exploitation et maintenance du système HC3 :
8.1) Exploitation :
* Traduction :
* Taxation :
* Observations :
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– observer le comportement des lignes d'abonné et des groupements de lignes
d'abonnés.
8.2) Maintenance :
La supervision :
Plusieurs types de messages sont utilisés, dont les principaux sont les messages d'alarmes.
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Selon l'urgence, des signaux lumineux ou sonores peuvent accompagner le message
d'alarme.
Le réseau local d’abonné comporte l’ensemble des structures physiques mises en œuvre
pour raccorder un abonné au central local qui dessert sa zone et lui permettre d’échanger
des informations avec d’autres abonnés quelque soit leur lieus. Le RLA assure donc la
connexion entre le terminal de l’abonné et le répartiteur général qui est directement
connecté au commutateur situé tous les deux au niveau du central téléphonique. Cette
liaison est de type point à point refermant plusieurs connexions de même type et formant
ainsi l’arborescence du réseau. De ce fait le RLA obéit à une structure qui lui permet
d’assurer ses objectifs et de répondre aux contraintes qui lui sont imposées.
I-Topologie du réseau :
Le réseau est configuré selon une structure arborescente dont le sommet
correspond au répartiteur d’entrée ou répartiteur général. Les ramifications correspondent
aux niveaux et les extrémités aux terminaux des abonnés.
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- La section transport qui peut être composée de plusieurs câbles transitant par 2 ou 3
sous répartiteur en cascade si l’abonné est éloigné.
- La section distribution qui va du point de concentration à l’entrée du poste d’abonné.
- La section branchement qui va du point de concentration à l’entrée du poste
d’abonné.
1.1)Définition :
On l’appelle aussi répartiteur d’entrée puisqu’il se situe à l’entrée du central qui est le
centre de la commutation. Le RG constitue aussi la limite entre les câbles du réseau
téléphonique et les organes de commutations.
Le répartiteur général est un support métallique sur lequel s’attachent des réglettes
horizontales et d’autres verticales. Ces réglettes se lient entre elles par des fils jarretières.
Réglettes verticales : Les câbles de transport s’éclatent
longitudinalement dans des réglettes verticales,
chaque paire d’abonné est identifiée par le triplet :
Amorce, Couleur et têtes.
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• La tête (T): Une tête d'alimentation est formée de 16 amorces, c’est-à-dire de 112
paires.
• L’amorce (A) : Une amorce est composée de sept paires.
• Réglettes horizontales : Toute paire sortante de la
réglette verticale est connectée à une paire bien
définie au niveau de la réglette horizontale par
l'intermédiaire d'une jarretière.
Les numéros téléphoniques des abonnées sont constitués au niveau des paires des
réglettes horizontales.
• La jarretière : Elle est constituée de deux fils conducteurs présentant une certaine
souplesse. Le fil jarretière est soudé aux extrémités des broches des réglettes aux
quelles aboutissent les fils d'entrées et de sorties des équipements.
1.2)Rôle :
Le répartiteur général assure certaines fonctions qui sont les suivantes :
-La connexion entre les divers équipements (liaison physique entre les organes de
commutation et de transmission).
-La protection des équipements et du personnel contre les dangers d'environnement.
-La coupure en cas de transfert ou de suspension.
-Des essais et des mesures.
Comme le répartiteur est un grand équipement faisant intervenir de l’électricité, il est
donc protégé contre les foudres qui nuisent profondément au réseau en cas de production.
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L4 : tension continue entre le fils b et la masse.
L5 : résistance de l’isolement entre le fils a et la masse (il faut que cette résistance
soit supérieure à 1016 KΩ).
L6 : résistance de l’isolement entre le fils b et la masse (il faut que cette résistance
soit supérieure à 1016 KΩ).
L7 : résistance de l’isolement entre le fils a et le fils b (il faut que cette résistance
soit supérieure à 1016 KΩ).
L8 : capacité entre les deux fils a et b (il faut que cette capacité soit supérieure à
0.45µF et inférieure à 1µF).
- Décharge de fils : un courant étranger se trouve sur la ligne qui peut avoir lieu par
contact avec la ligne de la STEG ou avec une autre ligne téléphonique.
Le logiciel utilisé est le logiciel ELIFCOM: il sert à la saisie des réclamations, leurs
impressions et l’envoi des résultats de tests au CCL pour les cas qui nécessitent une
intervention.
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Le sous répartiteur est l'organe de raccordement qui relie la centrale au PC. Ceci
s'effectue en connectant un câble de grande capacité dit de transport ou d'alimentation et
des câbles de distributions portant vers les points de concentration.
2.2) Constitution :
Le sous répartiteur se compose d'un bâti métallique sur lequel sont fixées des têtes
d’alimentation (transport) et de distribution qui sont reliées entre eux par des fils
jarretières.
2.3) Organisation :
Une armoire est composée de têtes de transport et de distribution. Les câbles venants
du répartiteur d'entrée sont raccordés sur les têtes de transport, ceux partants vers les
abonnés sont raccordés sur les têtes de distributions.
Une tête comprend quatre éléments de 28 paires de vis (ou de crochets), constituées
chacune de quatre amorces (assemblage de sept paires de vis).le raccordement est réalisé
en arrière par soudure sur les broches avec les câbles venants de la centrale, en avant les
têtes de transport et les têtes de distribution sont reliées par des jarretières.
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I-Introduction :
Avec les autoroutes de l’information, ces larges voies de transmission qui permettent
de transporter simultanément les sons, les données, les images s’imposent de jour en jour.
Les échanges informatiques s’enrichissent d’images, l’audiovisuel devient interactif, le
multimédia se développe. Les télécoms devenus un outil stratégique pour les entreprises
qui s’intéressent à toute organisation de services. Il s’agit donc de monter en puissance des
infrastructures en fibres optiques. Ces infrastructures sont conçues pour les hauts débits,
hautement normalisés au plan international. La technique SDH (Synchronous Digital
Hierarchy) offre aujourd’hui des solutions de transport totalement maîtrisées, sécurisées et
compétitives
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connexions entre les abonnées téléphoniques locaux ( même localité) ou distants, à des
services plus évolués comme le transfert des cellules ATM , les services Internet , les
liaisons de base de données…Parmi ces services on trouve le LGD , ligne à grande distance
ou centre de transmission assure le lien entre deux centraux distants à travers des
équipements de multiplexage appropriés et des supports de transmission variées tels que le
faisceau hertzien , paire symétrique , câble coaxial et fibre optique, comme il est décrit
dans la figure ci-dessous :
Ce centre permet aussi de simplifier les opérations de transmission par l’exploitation
et la maintenance des équipements, la mise en service et l’exploitation des lignes
spécialisées et de relever les dérangements survenant sur les équipements.
Dans ce centre on remarque la présence de deux types de liaisons ou encore deux
hiérarchies de transmission, le ‘PDH’ ; c’est la hiérarchie traditionnelle qui est en cours de
disparition suite à l’arrivé de la nouvelle hiérarchie ‘SDH’ ; qui présente une liaison
secourue automatiquement au niveau des équipements par contre le ‘PDH’ présente une
liaison non secourue.
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En effet, les lignes déjà multiplexées sont à nouveau multiplexées. De l’information
est rajoutée à chaque niveau pour gérer ce multiplexage, c’est pour cela que le débit
n’est pas exactement le multiple de ce qui rentre mais légèrement plus. C’est cela
qui l’a qualifié de plésiochrone (en grec, plésio=presque, plésiochrone=presque
synchrone).
En PDH les réseaux de transmission utilisent des trames numériques à haut débit
obtenues par multiplexage bit à bit de plusieurs signaux à bas débit d’affluents identiques.
Après multiplexage des trains affluents synchronisés on obtient le train de débit supérieur.
Le cascade de multiplexage des trains affluents défini le PDH.
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1.3) Apport de la technologie PDH :
1.4) Inconvénients :
La précision des horloges étant insuffisante pour garantir un transfert fiable des
données.
La technique est liée aux débits entrants.
Elle nécessite un multiplexage pour toute reconfiguration du trafic.
Un brassage des différents intervalles de temps est nécessaire pour basculer un ensemble
de communications d’un lien physique à l’autre.
Cette technique d’instruction de signaux supplémentaires ne permet pas d’accéder aux
composantes originelles sans démultiplexer complètement le format rapide.
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synchrone car il permet une visibilité directe des signaux à l’intérieur de la trame
155Mbits/s.
La SDH est un conduit transparent permettant de transmettre tout type de service :
parole, données, images communication multimédia, échange de données rapide,
interconnexions de réseaux locaux, RNIS large bande...
La technique SDH possède de nombreux avantages tels que :
La qualité de transmission est meilleure grâce à l’utilisation de la fibre optique.
La visibilité directe des signaux à l’intérieur de la trame.
Accès direct sans multiplexage ou démultiplexage successif.
Basculement automatique sur le sens de secours en cas de dérangement.
Souplesse d’exploitation.
Possibilité d’extension du réseau.
Les réseaux PDH ont surtout été bâtis sur une topologie maillée capable de permettre la
constitution de routes alternatives pour le rétablissement du trafic perturbé en cas de
défaillance dans des équipements ou des coupures de support.
Les liaisons directes entre certains nœuds (centres de transmission) peuvent être de type
point à point et protégées par des protections de type 1+1.
Dans le cas du SDH, on peut utiliser ces topologies mais aussi recourir à des
Configurations étoilées autour de Hub et surtout à des configurations en anneau.
Concernant la topologie des réseaux SDH, le raccordement des usagers sur le réseau
d'opérateur se fait sur des équipements de multiplexage spécifique : MIE (Multiplexeur à
Injection Extraction).
Il existe trois types de topologie pour les réseaux SDH : Boucle ou anneau : (utilisée par
TUNISIE TELECOM), bus et étoile,
En conséquence, les concepts de la SDH répondent à un certain nombre d'objectifs qui
sont : la flexibilité, la visibilité, la facilité d'exploitation, la prise en compte des évolutions
futures vers les hauts débits et l'interconnexion des systèmes.
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Tableau de comparaison PDH ET SDH :
PDH SDH
Mise en œuvre sur câble coaxiale et Mise en œuvre sur fibre optique et faisceau
faisceau hertzien hertzien
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IV- Modes de transmission :
1- Boucle locale :
La boucle locale, qui correspond à l'infrastructure raccordant le terminal d'un
abonné au central le plus proche, se compose habituellement d'un simple câble électrique,
constitué d'une paire de fils de cuivre torsadés. En pratique, on installe souvent un câble
légèrement plus gros, contenant par exemple 4 paires torsadées, afin de pouvoir faire
évoluer sans frais l'installation de l'abonné.
À l'avenir, on envisage d'utiliser d'autres supports pour la boucle locale, comme les
réseaux câblés de télévision. Sur les premiers téléphones, le courant circulant dans la
boucle locale était alimenté par une batterie, mais aujourd'hui, la ligne téléphonique
fournit l'alimentation électrique nécessaire depuis le central.
Les centraux peu éloignés sont en général reliés par des câbles enterrés,
généralement des câbles coaxiaux. Ils se composent d'un fin fil de cuivre centré dans une
gaine de plastique, entourée d'un blindage en cuivre. Cette structure concentrique protège
ainsi le signal transmis des interférences électromagnétiques. Un faisceau de câbles peut
comporter jusqu'à 22 paires coaxiales, disposées en anneaux serrés et gainés de
polyéthylène et de plomb, et peut acheminer plus de 130 000 communications
téléphoniques simultanées. Sur de longs parcours, l'utilisation de câbles nécessite
l'implantation à intervalles réguliers de relais d'amplification, appelés répéteurs.
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Dans le cas de transmissions sur de longues distances, on peut également utiliser des
faisceaux hertziens, c'est-à-dire des ondes radio, généralement des micro-ondes, qui sont
répétées de station à station, distantes en moyenne de 40 km. Environ 600 conversations
téléphoniques peuvent être ainsi véhiculées sur un canal de relais hertzien.
Les centraux numériques peuvent être aussi reliés par des fibres optiques. Les
messages sont alors codés en impulsions lumineuses et transmis le long de ces minces
fibres de verre. Un câble optique peut comporter jusqu'à 50 paires de fibres, chaque paire
pouvant établir 4 000 connexions téléphoniques simultanées. Contrairement à la
transmission par câbles et par faisceaux hertziens, les fibres optiques permettent de relier
sans répéteurs des villes distantes de plusieurs centaines de kilomètres, avec des débits très
importants.
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Fonctionnellement, un codec prélève 8000 échantillons par seconde de l'information
analogique reçue, soit un échantillon toute les 125 microsecondes (échantillonnage). Puis,
on fait correspondre à l’amplitude de chaque échantillon une valeur (quantification), cette
valeur est ensuite transformée en valeurs binaires (codification), chaque échantillon est
codé sur 8 bits ce qui correspond à un débit de 64 Kbit/s.
En téléphonie numérique, une seule voie physique est utilisée pour transmettre plusieurs
voies logiques. Par exemple, le premier regroupement consiste à transmettre 32 canaux de
64 kbit/s sur une seule voie physique.
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Ce stage fût pour moi une première expérience dans le monde du travail. J’ai pu
découvrir le fonctionnement de l’entreprise, les relations hiérarchiques entre les
personnes y travaillant, et aussi le déroulement des projets et les difficultés que peut
rencontrer une personne dans son travail. J’ai beaucoup apprécié l’excellent accueil que
j’ai eu de la part de tout le personnel à qui j’ai eu affaire. Ce stage m’a bien sûr permis de
découvrir les différents centres de Tunisie Télécom et leur mode de fonctionnement. Je
suis content que je suis parvenu à personnaliser mon stage. Durant mon stage, je n’ai
rencontré que des personnes travaillant à Tunisie Télécom. C’est pour cela que pour un
éventuel stage en fin de deuxième année j’opterais pour un stage dans un secteur
mouvementé où j’aurais des contacts avec des clients ou un grand public.
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