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K w
K .u(t ) : échelon sin(wt ).u(t )
p p w2
2
K p
K .t.u(t ) : rampe cos(wt ).u(t )
p2 p w2
2
1 w
e a.t .u(t ) e a.t .sin(wt ).u(t )
pa ( p a ) 2 w2
n! pa
t n .u (t ) e a.t .cos(wt ).u(t )
p n 1 ( p a ) 2 w2
Conditions d’Heaviside :
f(0+)=0, f’(0+)=0, f’’(0+)=0, …C’est-à-dire si les conditions initiales sont nulles.
Propriétés de la transformée de Laplace
Linéarité :
Intégration : F ( p)
t
0
f ( x).dx.u (t ) p
E2
C ε =C-M
Sommateur S= E1+ E2- E3 Comparateur +-
E1 +
+- - M
- -
E3
- -
- -
2.3- Opérations élémentaires
- sur les schémas blocs : -
- -
● Blocs en série - -
-
E(p) H1(p) H2(p) H3(p) S(p) E(p) H(p) S(p)
E(p) S(p)
H1(p) +- E(p) S(p)
H(p)
-
- H(p)= H1(p) - H2(p)
H2(p)
-
-
2.4-Détermination de la F.T à partir du schéma fonctionnel d’un système asservi
R( p)
FTBO : Fonction de transfert en boucle ouverte. FTBO( p) FTBO( p) G( p).F ( p)
( p)
FTCD( p)
Formule de Black : FTBF ( p)
1 FTBO( p)
G(p) G(p)
S(p) S(p)
H1(p) H2(p) H1(p) H2(p)
F(p) F(p)
Y(p) Y(p)
G(p) H1(p) G(p) 1/F(p)
NB : - IL faut garder les mêmes FTBO et FTBF quelque soit le déplacement effectué.
- Il est interdit de permuter un sommateur avec une jonction.
- - -
- - C(p) -
- - -
- - D(p) - D(p)
- - -
A( p)
.B( p)
S ( p) 1 A( p).C ( p) A( p).B( p)
H ( p)
.B( p).D( p) 1 A( p).C ( p) A( p).B( p).D( p)
E ( p) 1 A( p)
1 A( p).C ( p)
B( p).C ( p)
5.2 Système à boucles imbriquées : H '( p)
1 B( p).C ( p).G( p)
E(p) -
G(p)
S(p)
E(p) -
G(p)
S(p)
+- A(p) +- B(p) C(p) +- A(p) +- B(p) C(p)
- - - -
- - - -
- F(p)- F(p)- 1/C(p)
-
- - - -
A( p).H '( p) A( p).B( p).C ( p)
H ( p) H(p)
1 1 B( p).C ( p).G ( p) A( p).B( p).F ( p)
1 A( p).H '( p).F ( p).
C ( p)
E2(p)
F2(p)
E2(p)
E1(p) S(p) H2(p)
+
+- G 1 (p) +- G2 (p)
E1(p) + S(p)
- - H1(p) +
- -
- F1(p)
-
- -
Méthode de superposition : E1(p) non nul et E2(p) nul, puis E2(p) non nul et E1(p) nul.
S1 ( p) G1 ( p).G2 ( p)
▪ Avec E1(p) ≠0 et E2(p) =0, le schéma bloc devient : H1 ( p)
E1 ( p) 1 G1 ( p).G2 ( p).F1 ( p)
S2 ( p) F2 ( p).G2 ( p)
▪ Avec E2(p) ≠0 et E1(p) =0 , le schéma bloc devient : H 2 ( p)
E2 ( p) 1 G1 ( p).G2 ( p).F1 ( p)
Ur(p)
Capteur
eur
Pour un asservissement correct :
( p) E ( p).Kconv S ( p).Kcapt
Kconv Kcapt
( p) 0 et E ( p) S ( p)
T50 0 3
t
2- Système de second ordre
S ( p) K
Fonction de transfert : H ( p) .
E ( p) 1 2 p 1 p 2
wn wn2
Le comportement du
système tend 1
asymptotiquement vers
la valeur KE0 sans
jamais la dépasser.
Plus le coefficient
d’amortissement ξ est
grand plus le temps de
réponse est important.
tr 0
5
0
e wnt
On pose cos et sin 1 2 s(t)=K .E0 1 .sin( wpt )
1 2
1,05 KE0
0,95 KE0
tr5%
• Pseudo période :
2 2
Tp
La réponse présente des oscillations amorties de période :
wp wn 1 2 (A retenir)
• Premier dépassement : D1
Tp
Le premier maximum (ou dépassement) apparaît à t1 =
2 wp
1 2
D1 KE 0 .e (A retenir)
K
Généralisation : H ( p)
p
Gain en dB :
GdB 20log H ( jw) 20log K 20 log w
C’est une droite de pente -20αdB/décade, et on a toujours pour w=1 → GdB=20logK
Phase : (w ) .900
La fonction de transfert d’un système du second ordre s’écrit sous la forme canonique suivante :
K K
H ( p) , et en régime harmonique H ( jw) 2 .
2.z 1 w w
1 p 2 p2 1 2 j.2.z
w0 w0 w0 w0
K 2.z.w.w0
Module: H ( jw) . Argument : Arctg 2 2
w0 w
2 2
w2 w
1 2 2.z
w0 w0
z≤1 z>1
2
Premier cas (résonance):z˂ 0,707 La fonction de transfert peut se décomposer en un
2 produit de deux 1er ordre :
1
Coefficient de surtension : Q , H ( p)
K
.
2.z 1 z2 (1 T1. p).(1 T2 . p)
pulsation de résonance : wr =w 0 1 2z 2 Le tracé des diagrammes de Bode est donc la somme
graphique des deux tracés du premier ordre.
Lorsque z→0 , alors wr → w0 et Q →+ ∞ 1
Les deux pulsations de cassure sont w1 et
T1
2 1
w2 . (On suppose dans la suite que T2< T1)
Deuxième cas : z 1
2 T2
Le diagramme d’amplitude ne présente pas de maximum, la
courbe réelle reste toujours sous les asymptotes.
2
pour z= G dB ( w0 ) 20 log K 3dB ,
2
et pour z=1 GdB (w0 ) 20log K 6dB
Chute de gain à w0: 3dB≤20 logK-GdB(w0)≤6dB
z→0
z→1
IDENTIFICATION
1. Identification fréquentielle
On sollicite le système par une entrée de type sinusoïdale dont on fait varier la fréquence.
La présence des intégrateurs dans le système est caractérisée par une pente de (-α.20dB/déc) pour le gain et
de (-α.90°) pour la phase lorsque ( 0) . α : classe du système.
Second ordre
Premier ordre
ξ ≥0,7 ξ<0,7
GdB GdB
GdB
20logK
20logK QdB
20logK
w w
w
wr wn
φ φ
φ
0° τ w 0° wn
w
1/ w
0° wn
-45° -90°
-90° -90°
-180° -180°
Vérification de la pente à l’infini Vérification : -pente à l’infini (-40dB/déc) et phase à l’infini (-180°).
(-20dB/déc) et de la phase à Détermination de n par la courbe de phase : (n ) 90 ,ou par
l’infini (-90°). l’intersection des deux asymptotes.
1 On détermine ξ à partir de la valeur mesurée du module :
Détermination de c par la
K
G dB (n ) 20 log( ) .
courbe de phase : (1 ) 45 2
ou par l’intersection des deux K
Si ξ ˃1 : H(p) ; ξ<0,7 :
asymptotes
1 1p . 1 2 p Pour
On détermine ξ par :
1
c1 : déterminée par K
G dB (n ) 20 log( )
1 2
l’intersection de l’asymptote Ou bien à partir de la valeur mésurée
horizontal et celui de pente - la résonance :
20dB/dec. 1
1 QdB 20log( ) , ou
c1 : déterminée par 2 1 2
1
l’intersection de l’asymptote de r n 1 22
pente -20dB/dec et celui pente -
40dB/dec.
2. Identification temporelle
On sollicite le système par une entrée de type échelon ou par une impulsion de Dirac, on étudie ensuite la
réponse temporelle de la sortie.
Réponses pour une entrée échelon
Second ordre
Premier ordre
ξ ≥1 ξ<1
s(t) s(t)
s(t)
K.E0
0,95K.E0 K.E0 D1
K.E0
0,63K.E0
t
t t
τ 3τ τ1 τ1+ τ2 Tp/2
On détermine le gain par le rapport de la sortie sur l’entrée en régime permanant : s(∞) = KE0
- Tangente non nulle à l’origine. - Tangente nulle à l’origine. - Tangente nulle à l’origine.
On a donc un système de 1erordre : → système de second ordre : → système de second ordre :
S ( p) K K K
H ( p) H ( p) . H ( p)
E ( p) 1 p (1 1 . p).(1 2 . p) 2. 1
1 p 2 p2
On déduit la constante de temps Si τ1˂˂τ2 on peut approximer : w0 w0
à partir du temps de réponse à 5% Méthode1: L'intersection de la - On détermine ξ à partir de la
(t5%=3τ) ou par la pente à l’origine tangente avec l'axe des abscisses mesure du premier dépassement D1:
K.E 0
(tgα= ) →τ1et avec l'asymptote à l'infini (12 )
D1 K.E 0 .e
on a aussi : s(τ)=0,63 KE0 → τ1+τ2
- ω0 est déterminée à partir de la
Méthode 2 : par un premier
pseudo période Tp:
K
ordre : H ( p) ,en 2
(1 2 . p) Tp
utilisant l’hypothèse du pôle 0 (1 2 )
dominant.
Le temps de réponse à 5٪ pour une Le temps de réponse à 5٪ pour une réponse indicielle est donné par l’abaque
réponse indicielle est :T5٪ = 3τ. des temps de réponse réduits.
La rapidité augmente si le temps Pour un coefficient d’amortissement ξ constant, le produit tr5٪.wn est constant,
de réponse à 5٪ diminue ou si la donc la rapidité augmente si la pulsation propre wn augmente.
constante de temps τ diminue. La réponse est plus rapide si ξ=0,7.
Bande passante : BP-3dB = ]0, 1/τ]. La réponse est plus rapide sans dépassement si ξ=1. (Régime apériodique :
rapidité si ξ 1).
Bande passante : BP-3dB = ]0, wn] si ξ = 0,7 et BP-6dB = ]0, wn] si ξ = 1.
EC(p)
ε(p) G1(p)
-
S(p)
+- +- GG22(p)
(p FTBO( p) G1 ( p).G2 ( p).G3 ( p)
- - )
- R(p) -
GF(p)
3(p)
- -
Si la FTBO n’a pas d’intégration, l’écart statique décroît quand le gain de la FTBO augmente
Si la FTBO a une intégration, l’écart de traînage décroît quand le gain de la FTBO augmente
Classe de la FTBO
Entrée
α =0 α =1 α =2 α >2
a a
ec (t)=a.u(t) E C (p)= s εs=0 εs=0 εs=0
p 1+Kbo
a a
ec (t)=a.t.u(t) E C (p)= εt=+∞ t εt=0 εt=0
p2 Kbo
1 a a
ec (t)= a.t 2 .u(t) E C (p)= a
2 p3 εa=+∞ εa=+∞
Kbo εa=0
L’écart statique vis-à-vis la perturbation est nul si α1≥1 et quelque soit α2.
Conclusion :
L’écart de traînage vis-à-vis la perturbation est nul si α1≥2 et quelque soit α2.
Conclusion :
Le système est stable si la FTBF possède : - des pôles réels tous négatifs ;
- des pôles complexes ayant leur partie réelle négative.
NB :
- Un système présentant un certain nombre de pôles complexes à partie réelle nulle est un système juste
oscillant.
- Un système a plusieurs entrées, est un système qui possède plusieurs FTBF ayant le même
dénominateur. Il suffit donc, d’étudier la stabilité d’une seule FTBF (la plus simple en général).
Soit une fonction de transfert en boucle fermée de dénominateur : D( p ) an pn an1 pn1 ... a1 p a0 .
- Si certains ai sont négatifs ou nuls, alors D(p) a des racines à partie réelle positive : le système est
instable.
- Si tous les ai sont positifs, on ne peut pas affirmer que les pi sont à partie réelle négative.
Pour conclure rapidement sur la stabilité, on pourra utiliser il le critère de ROUTH simplifié :
N ( p) N( p ) N ( p)
FTBF H ( p) H( p ) H ( p)
a1 p a0 a2 p a1 p a0
2
a3 p a2 p 2 a1 p a0
3
a0
p
Condition a1
pi 0 a 2 , a1 et a 0 0 pi 0 a1 .a2 a0 .a3
de stabilité
a0
p0 0
a1
E (P) ( P) FTCD( P) N ( p)
S (P)
+ A (P) FTBF ( P)
- 1 FTBO( P) D( p)
R (P) R( P)
FTBO( P) = A(P).B(P)
B (P) ( P)
Les critères graphiques de stabilité permettent d’étudier la stabilité d’un système en boucle fermée à partir
de l’étude fréquentielle de la fonction de transfert en boucle ouverte FTBO.
Dans ce cas on raisonne sur l’équation caractéristique D(p)=0 mise sous la forme 1 FTBO( P) 0 , on peut
aussi écrire cette condition sous la forme : FTBO( P) 1ou bien FTBO( jw) 1 .
La position de la FTBO par rapport au point -1 nous renseigne sur la stabilité du système.
MP = 180 Arg H BO (jw CO ) MG = - G (- ) = 20 log 1
dB H ( j- )
H BO (jw CO ) = 1 BO
Arg H BO ( j- ) = -180°
La marge de phase MP est la distance
mesurée en degré entre la courbe de La marge de gain MG est la distance mesurée en décibels entre
phase à ωco et -180° la courbe de gain à ω-π et l’axe des abscisses 0dB.
GdB GdB
w 0dB wco w
0dB wco
MG
φ φ
wCO w-p w w
Courbe de phase de la FTBO
-180° MP -180°
φ˂-180°
φ(wc0)˃-180° : Système est stable en boucle fermée φ(wC0)˂-180° : Système est instable en BF
NB: Le système est juste instable en boucle fermée si le déphasage est égal à -180 pour la pulsation wCO.
2. Correcteur standards
Le correcteur proportionnel est un gain pur dont la fonction de transfert peut s’écrire sous le forme C(p) = k.
GdB
-20 dB/dec
Avantages Inconvénients
20 log(K)
● Diminution du gain ● Diminution de la
à haute fréquence bande passante w
1/Ti
● amélioration de la ● Diminution de la
précision rapidité
φ
● Amélioration de la
stabilité 1/Ti
w
● Moins de résonance
et meilleur -45º
amortissement
-90º
GdB
La fonction de transfert de ce
correcteur est : +20 dB/dec
C p = K(1+ Td .p) 20 log(K)
K: un gain réglable. w
1/Td
Td : constante de temps de
dérivation, également réglable.
φ
Le premier terme (K) permet de
régler la précision. +90
º
Le deuxième terme (1 Td . p) +45
º
permet d’assurer la stabilité par w
1/Td
apport de phase .
Le correcteur PD n’est pas physiquement réalisable. En pratique, on utilise un correcteur dont la fonction de
1 a.T . p
transfert est de la forme C p K avec a>1 ; Ce correcteur s’appelle : correcteur à avance de
1 T. p
phase ou bien correcteur proportionnel dérivé réel.
2o log aK
Le PD réel a un gain constant pour
1
w> , ce qui permet d’atténuer
T
les signaux parasites de hautes
2o log K fréquences.
Ce correcteur réalise une avance de
phase.
La pulsation pour laquelle l’avance
de phase est maximum est :
1
wm = , en ce point la phase
T a
a-1
vaut : m =Arcsin .
a+1
Avantages
- Augmentation de la bande
passante et de la rapidité
- Amélioration de la
stabilité
- Moins de résonance et
meilleur amortissement
Inconvénients
- Accroissement du gain à
haute fréquence