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DEVOUEMENT
DANS LE REGNE
ANIMAL REVELENT
L’ŒUVRE D’ALLAH
HARUN YAHYA
Introduction
Conclusion
INTRODUCTION
De nos jours, la théorie Darwiniste est progressivement en train de perdre sa crédibilité. Cette
théorie, défendue et présentée comme un fait scientifique par les matérialistes du début du 20ème siècle, est
à présent reconnue comme fausse, et ce grâce aux développements en microbiologie, paléontologie et
biochimie, les sciences sur lesquelles se base la théorie de l'évolution, et qui ont influencé ce changement.
Les découvertes réalisées dans ces différents domaines scientifiques révèlent que la vie n’a pas pu se
développer progressivement, par hasard ou par erreur, comme le suggère la théorie Darwiniste.
La théorie de l'évolution n’a jamais pu fournir de preuves scientifiques pour justifier ses
affirmations concernant l’origine de la vie sur terre. Elle laisse également sans réponses les questions qui
concernent les multiples facultés extraordinaires que possèdent les créatures vivantes. Le dévouement dont
font preuve les créatures vivantes – thème principal de ce livre – est l’un des nombreux éléments qui
tendent à prouver la nullité de la théorie de l'évolution.
Les animaux font souvent preuve de dévouement et d’altruisme dans leurs relations basées sur la
solidarité et la coopération ; ils ont des comportements bienveillants les uns envers les autres, ce qui
constitue un problème particulièrement embarrassant pour l'évolutionnisme.
Pour justifier sa théorie, Darwin validait ses affirmations grâce à un mécanisme appelé "sélection
naturelle" qui n'a aucune capacité d'évoluer. Selon cette théorie, toute forme de vie provient d'un ancêtre
commun qui a évolué en des espèces différentes suite à des modifications environnementales. Ceux qui se
sont le mieux adaptés à leur environnement ont survécu. Ils ont réussi à se reproduire et à transmettre aux
générations futures les moindres changements génétiques acquis. Ainsi, après une très longue période,
seuls les individus les plus expérimentés et les mieux adaptés seraient restés en vie. Darwin suggérait que
chaque espèce était engagée dans une lutte pour survivre et durant laquelle le plus apte vainquait et le plus
faible périssait.
Julian Huxley, un fervent partisan de darwinisme, définit la nature en ces termes :
... La plupart des luttes pour la survie n'est pas dirigée contre des forces naturelles, contre des
ennemis ou contre des rivaux d’autres espèces, mais contre d’autres membres d’une même espèce.
Non seulement une espèce dans son ensemble doit se battre pour survivre et pour se reproduire (au
sens métaphorique), mais il en est de même pour chaque individu appartenant à cette espèce.1
Mais est-il vrai, comme l'affirment les partisans de darwinisme, que la nature est gouvernée
par des lois sans pitié d'une lutte égoïste pour la survie et durant laquelle le fort domine et le faible
est éliminé ?
Il est possible de trouver la réponse à cette question en cherchant directement dans la nature.
Chaque créature vivante cherche évidemment à se protéger et à se nourrir, et chaque créature qui
doit chasser pour trouver de quoi se nourrir se défend de manière agressive. Cependant, les enjeux
qui se déroulent dans la nature ne se résument pas à ce simple fait. La grande majorité des êtres
vivants font preuve d’altruisme et de dévouement envers leurs semblables, les membres de leur
famille, d’autres individus de leur espèce ou parfois même des individus qui appartiennent à d’autres
espèces. Le royaume animal est le théâtre de comportements qui reflètent le dévouement, la
coopération, la solidarité et le respect des intérêts de chacun.
La théorie de l’évolution qui prétend que la nature est uniquement le théâtre de guerres ne
peut pas expliquer ces exemples de dévouement. Le comportement de ces créatures vivantes infirme
de manière indiscutable et irrévocable l'affirmation fondamentale des partisans de darwinisme. La
sélection naturelle ne pourra jamais expliquer pourquoi un zèbre qui vient tout juste d’échapper à
l’attaque d’un prédateur risque sa vie en faisant demi-tour pour venir en aide à ses semblables en
danger. Elle ne pourra pas non plus expliquer pourquoi l'athérine risque sa vie en sautant en dehors
de l’eau afin d’assurer la survie de ses œufs. D'après les affirmations des partisans de la théorie de
l'évolution, la sélection naturelle aurait dû éliminer ce type de comportement altruiste depuis
longtemps.
Tout en infirmant la théorie de l’évolution, le dévouement et la coopération dont font preuve
les animaux attestent d'une vérité importante : tout l’univers a été créé par un être supérieur et
chaque créature agit selon l’inspiration d’Allah, notre Créateur.
Dans les pages suivantes, vous allez lire des informations qui concernent les comportements
étonnants dont font preuve les animaux qui ne possèdent pas de capacités intellectuelles. Tout être
doté de raison et de volonté comprendra facilement qu'un tel comportement se produit uniquement
selon la volonté et le dessein d’Allah. Comme Il le révèle dans le Coran :
A travers ta conception et à travers toutes les créatures vivantes qu'Il a créées il existe
des signes pour les croyants. (Sourate al-Jathya, 4)
LA CONSCIENCE ANIMALE :
UNE VOIE SANS ISSUE POUR LA
THEORIE DE L'EVOLUTION
Sur terre, l’homme est le seul être doué de raison et d’intelligence. En plus de ses capacités
physiques, son intelligence et sa raison le distinguent des autres créatures vivantes - sa capacité à
comparer, décider, raisonner, prédire, planifier, se protéger, comprendre, travailler dans un but
précis et d'autres qualités similaires. Aucune autre créature ne possède un tel degré de discernement
ou d'intelligence. Il est par conséquent impossible d'imaginer qu'un animal puisse planifier, anticiper
l'avenir ou mettre en application des calculs scientifiques pour résoudre un problème.
Alors comment pouvons-nous expliquer les comportements raisonnés et intelligents si souvent
observés dans la nature? En particulier lorsqu’il s’agit de comportements d’êtres dénués
d'intelligence. Avant de tenter de répondre à cette question, nous comprendrons plus facilement son
importance en relatant des exemples évidents de comportement animal raisonné et intelligent.
Ton Seigneur a révélé les informations suivantes aux abeilles : "Construisez vos abris
dans les montagnes et dans les arbres mais également dans les structures érigées par l’homme.
Puis nourrissez-vous à partir de n’importe quel fruit et empruntez le chemin que vous montre
votre Seigneur, un chemin facile à suivre." Au sein des abeilles se fabrique un liquide aux
couleurs variées qui contient des substances cicatrisantes pour l'homme. Il s’agit là d'un signe
pour les gens intelligents. (Sourate an-Nahl, 68-69)
Les darwinistes dénient ce fait évident afin de réfuter l'existence d’Allah. Ils recherchent
l’explication à ces comportements, mais savent parfaitement que la théorie de l’évolution n’est pas
capable de les justifier. Dans un livre traitant l’évolutionnisme ou dans une publication évoquant le
comportement animal, on peut lire des phrases telles que : "Il faut une intelligence supérieure pour
que les animaux réalisent cela, mais comment ces créatures à qui l'intelligence fait défaut y
parviennent-ils ? C’est une question à laquelle la science ne peut pas répondre."
Les commentaires du célèbre partisan de la théorie de l'évolution Hoimar Von Ditfurth au sujet
de la chenille constituent un exemple parfait de ce que les darwinistes pensent à propos de la
conscience animale :
L’idée que la chenille puisse construire des leurres (les autres feuilles desséchées) pour
tromper ses prédateurs nous paraît surprenante, mais d'où vient cette idée ingénieuse en réalité? Il
s’agit d’une stratégie extrêmement originale pour détourner les oiseaux affamés à la recherche de
chenilles en réduisant la probabilité que la chenille soit découverte parmi les feuilles desséchées. Qui
a conçu ce stratagème utilisé par la chenille très peu de temps après sa sortie du cocon ?... Ce sont
des méthodes de survie que les humains peuvent utiliser. Cependant, si nous prenons en
considération le système nerveux primitif de la chenille d'Attacus atlas ainsi que ses autres
comportements, nous nous apercevons que celle-ci est tout à fait incapable de raisonner ou de
concevoir de tels stratagèmes. Alors comment cette chenille parvient-elle à se protéger de cette
manière ? Autrefois, les naturalistes qui observaient des faits similaires croyaient non seulement en
l'existence de miracles, mais également en l'existence d'un Dieu Créateur Qui, afin de protéger Ses
créations, avait doté celles-ci d’un savoir afin qu’elles puissent se défendre par elles-mêmes. Une
telle explication n’est qu’un anathème pour les naturalistes d’aujourd’hui. Il est également inutile
pour la science moderne de tenter d'expliquer un tel phénomène en utilisant les instincts.
Contrairement à la pensée commune, le fait d’attribuer de tels comportements aux instincts – ceux
de la chenille dans le cas présent – revient à dire que ces instincts sont innés. Cela n’aboutit à rien et
nous empêche de trouver la réponse adéquate à ce problème… Cependant, il est totalement
irraisonné d’évoquer "l'intelligence" de la chenille, créature vivante qui ne possède pas de cerveau
développé. Si nous observons attentivement les comportements que nous venons d'étudier, nous
pouvons néanmoins remarquer l’utilisation d'aptitudes intelligentes. Si le fait de vouloir atteindre un
objectif précis, planifier les évènements à venir, calculer les comportements probables des autres
espèces et répondre de manière adéquate n’est pas un indicateur d'une intelligence, alors qu’est-ce
qu’il est ?5
Un célèbre évolutionniste a tenté d’expliquer les comportements d'une chenille qui agit de
façon intelligente et planifiée. Ses livres et publications proposent d'autres explications que ces
phrases démagogiques et ces questions sans réponses.
Charles Darwin, père de la théorie de l’évolution, s’est aperçu que la notion du comportement
instinctif des animaux représentait une menace pour sa théorie. Dans son livre, L’origine des
espèces, il a clairement admis les faits suivants :
De nombreux instincts sont si extraordinaires que leur développement apparaîtra
probablement aux nombreux lecteurs comme une difficulté suffisante pour réfuter toute ma théorie.6
Dans In The Life and Letter of Charles Darwin, Francis Darwin, le fils de Darwin, évoque le
dilemme de son père au sujet des instincts :
Le chapitre III [de L’origine des espèces] qui conclut la première partie traite des différences
observées dans les comportements et les instincts des animaux... Ce chapitre se situe au début de
l'essai afin d'éviter qu'un lecteur, pour qui l'idée d’une sélection naturelle agissant sur les instincts
semble impossible, ne rejette d’emblée la théorie. Ceci est tout à fait probable puisque dans
"L’origine", le chapitre sur les instincts est spécifiquement mentionné comme l’une des "difficultés
les plus évidentes et les plus manifestes pour la théorie".7
1. Invalider l’affirmation selon laquelle les comportements profitables sont choisis via la
sélection naturelle
La sélection naturelle, l’un des éléments fondamentaux de la théorie de Darwin, signifie que
tout changement (physique ou comportemental) bénéfique à un animal est choisi parmi d'autres
comportements moins profitables et devient alors une faculté permanente qui sera transmise aux
générations futures.
Mais nous ne devons pas omettre l’élément crucial suivant : la théorie suggérée par Darwin
suppose que la nature est capable de distinguer entre le bon et le mauvais en prenant des décisions de
façon consciente. Cependant, aucune force ou conscience présente dans la nature n’est capable d’une
telle prouesse. Les animaux ou toute autre créature vivante ne sont pas capables par eux-mêmes de
déterminer quels sont les comportements favorables. Seul un Etre conscient doué d’intelligence Qui
a créé à la fois la nature et les animaux peut réaliser ce genre de sélections.
Même Darwin avoue l’impossibilité d’acquérir un comportement complexe et profitable via la
sélection naturelle. Il confesse que ses affirmations découlent plus de l’imagination que de faits
scientifiques et qu’elles sont par conséquent erronées. Cependant, il persiste :
Enfin, en admettant même que la déduction ne soit pas rigoureusement logique, il est
infiniment plus satisfaisant de considérer certains instincts, tels que celui qui pousse le jeune coucou
à expulser du nid ses frères de lait, -les fourmis à se procurer des esclaves... non comme le résultat
d'actes de création spéciaux, mais comme de petites conséquences d'une loi générale, qui conduit au
progrès de tous les êtres organises, à savoir la multiplication, la variation, que le plus fort vive et que
le plus faible meure.8
Le professeur Cemal Yildirim, l’un des plus célèbres évolutionnistes turcs, admet que la
sélection naturelle ne peut pas expliquer la tendresse et l'amour que l'on retrouve dans la nature :
l’amour d’une mère peut-il s’expliquer par le processus de sélection naturelle qui n’a pas de valeur
spirituelle ? Les biologistes darwinistes sont incapables de donner une réponse satisfaisante à cette
question.9
Les créatures vivantes dénuées d’intelligence et de raison possèdent des qualités "spirituelles"
innées qu’elles ne peuvent pas avoir acquises par elles-mêmes. Par conséquent, il existe
obligatoirement une puissance extérieure qui leur a donné ces qualités. Ni la nature ni le processus
de sélection naturelle n’ont la spiritualité et l’intelligence nécessaires pour cela. Elles ne sont donc
pas à l’origine de ces qualités. La vérité est que tous les êtres vivent selon la volonté et sous les
ordres d’Allah. C’est la raison pour laquelle nous sommes si souvent témoins de comportements
conscients chez les animaux dénués d’intelligence et nous pouvons alors nous poser la question
suivante : "Comment les animaux sont-ils conscients de cela ?" ou "Comment cette créature peut-
elle réaliser cela ?"
2. Invalider l’affirmation selon laquelle les comportements sont acquis et transmis aux
générations futures grâce à la sélection naturelle
La seconde thèse des darwinistes est que les comportements acquis par les individus qui
réussissent à survivre peuvent être transmis aux générations futures. Mais cette affirmation est
irrationnelle. Tout d’abord, même si les animaux peuvent apprendre un comportement par
expérience, il leur est impossible de le transmettre à leur descendance. Le comportement appris
appartient à l’animal qui l’a acquis, c’est tout. Il est impossible de transmettre des comportements
via l’information génétique.
Gordon R. Taylor, que nous avons cité précédemment, réfute les affirmations de certains
biologistes qui prétendent qu’un comportement peut être transmis à la descendance :
Les biologistes admettent ouvertement que la transmission de comportements spécifiques est
tout à fait possible et qu'elle se produit régulièrement. Ainsi Dobzhansky (un professeur en zoologie
évolutionniste) affirme que : "toutes les fonctions du corps sans exception sont le produit de
l’hérédité survenue dans un environnement précis. Il en est ainsi pour les diverses formes de
comportements, sans exception." Ceci est faux et il est tout à fait regrettable qu’un homme aussi
connu que Dobzhansky puisse s'exprimer ainsi. Certains comportements peuvent être héréditaires,
mais nous n’avons aucun moyen de vérifier que tous les comportements le sont.
Le fait est que les mécanismes génétiques ne semblent pas être capables de transmettre des
modèles de comportements spécifiques. Leur rôle est de fabriquer des protéines. En produisant plus
d'hormones spécifiques, ils peuvent affecter le comportement de manière générale en rendant
l’animal plus agressif ou plus passif ou bien encore plus maternel. Mais il n’existe pas la moindre
preuve qu’ils permettent de transmettre un programme comportemental spécifique tel que la
séquence d'actions nécessaires à la construction d'un nid.
Si le comportement est héréditaire, quels sont les éléments comportementaux qui sont
transmis, s’il y’en a ? Personne n’a encore soumis de réponse.10
Comme Gordon Taylor l’a spécifié, il est tout à fait illogique d'affirmer que le schéma
comportemental est héréditaire. Les séries d’actions conscientes telles que les oiseaux qui
construisent un nid, les castors qui bâtissent des barrages ou les abeilles qui réalisent des nids, sont
complexes et requièrent la conception d’un plan d'actions. Le fait que les abeilles et les fourmis
ouvrières soient stériles démontre une fois encore que les comportements ne peuvent pas être innés.
Les travailleuses dans les colonies de fourmis font preuve de comportements qui requièrent un
certain niveau de connaissance. Cependant il est impossible que les fourmis travailleuses puissent
avoir acquis ces facultés génétiquement puisqu’elles sont stériles ; elles ne peuvent pas non plus
transmettre ces caractéristiques aux générations futures. Nous devons poser la question suivante aux
partisans de l'évolution : comment la première travailleuse dotée de ces capacités spécifiques les a-t-
elle transmises aux générations suivantes ? Les abeilles travailleuses et les termites, qui sont aussi
stériles, se montrent également intelligentes, expertes, solidaires, disciplinées, dévouées et
coopératrices. Mais depuis les premiers jours de leur apparition sur terre, il y a environ un million
d’années, elles ont été incapables de transmettre ces caractéristiques spécifiques.
Elles n’ont pas non plus appris ces comportements exceptionnels. Toutes ces créatures
utilisent ces qualités extraordinaires dès leurs premiers jours d'existence. Elles n’ont pas besoin de
passer par une phase d’apprentissage ; leur comportement est déterminé par des connaissances
qu'elles possèdent dès la naissance. Ceci est vrai pour le comportement "instinctif" de toutes les
autres créatures vivantes de la planète également. S’il en est ainsi, qui leur apprend à utiliser ces
facultés ?
Darwin a développé cette idée il y a 150 ans :
Mais ce serait une grave erreur de croire que la plupart des instincts ont été acquis par
habitude dans une génération, et transmis ensuite par hérédité aux générations suivantes. On peut
clairement démontrer que les instincts les plus étonnants que nous connaissons, ceux de l'abeille et
ceux de beaucoup de fourmis, par exemple, ne peuvent pas avoir été acquis pas l'habitude.11
Si la fourmi ouvrière ou les autres insectes neutres étaient des animaux ordinaires, j'aurais
admis sans hésitation que tous leurs caractères se sont accumulés lentement grâce à la sélection
naturelle : c'est-à-dire que des individus nés avec quelques modifications avantageuses, les ont
transmises à leurs descendants, qui, variant encore, ont été choisis à leur tour, et ainsi de suite. Mais
la fourmi ouvrière est un insecte qui diffère beaucoup de ses parents et qui cependant est
complètement stérile ; de sorte que la fourmi ouvrière n'a jamais pu transmettre les modifications de
conformation ou d'instinct qu'elle a graduellement acquises. Or, comment est-il possible de concilier
ce fait avec la théorie de la sélection naturelle ?12
L’objection émise par Darwin reste aujourd'hui sans réponse.
Cemal Yildirim évoque le dilemme soulevé par ce sujet à ses compatriotes :
Parmi les insectes sociables, prenons l’exemple des fourmis et des abeilles ouvrières.
Puisqu’elles sont stériles, il leur est impossible de transmettre aux générations futures les
caractéristiques ou modifications génétiques qu’elles ont acquises au cours de leur vie. Et cependant
ces ouvrières se sont ajustées à leur environnement et ont adapté leur comportement de façon
remarquable.13
Comme nous pouvons le voir d’après ces exemples, les comportements étonnants des
créatures vivantes ainsi que leurs instincts ne peuvent pas s'expliquer par les mécanismes
évolutionnistes. Les facultés de ces animaux n’ont pas été acquises par le processus de sélection
naturelle, elles n’ont pas non plus été transmises par hérédité d'une génération à l’autre.
3. Invalider l’affirmation selon laquelle les instincts évoluent et changent en même temps
que l’espèce
D’après la théorie de l’évolution, les espèces évoluent d’une génération à l’autre. Selon cette
affirmation, les amphibiens auraient évolué en poissons. Mais nous ne devons pas oublier que le
comportement de chaque espèce est spécifique. Le comportement d’un poisson est différent de celui
d'un amphibien. S’il en est ainsi, le comportement des créatures a-t-il changé en fonction de
modifications biologiques ?
Cette question soulève les dilemmes et les contradictions rencontrés par les darwinistes.
Darwin était tout à fait conscient de l'existence de ce dilemme, il étudia même l’idée que les instincts
puissent évoluer par la sélection naturelle :
… Les instincts peuvent-ils être acquis et modifiés par un processus de sélection naturelle ?
Que pouvons-nous dire de l’instinct qui pousse l’abeille à créer des alvéoles et qui a pratiquement
anticipé les découvertes des mathématiciens ?14
Nous pourrions trouver une multitude d'exemples démentant la théorie de l’évolution en
observant d’autres créatures vivantes telles que les poissons, les reptiles et les oiseaux.
Les poissons possèdent leurs propres méthodes pour chasser, construire et défendre leurs nids
et procréer. Ces caractéristiques sont en parfaite harmonie avec leurs conditions de vie sous-marines.
Durant la période de reproduction, certains poissons accrochent leurs œufs aux rochers situés sous la
surface de l’eau et augmentent l’apport en oxygène en ventilant à l’aide de leurs nageoires. De leur
côté les oiseaux cachent leurs œufs à l’intérieur d’un nid spécialement conçu et les font éclore après
une période d’incubation.
Certains poissons construisent leurs nids dans les cavités rocheuses sous-marines et certains
animaux terrestres construisent leurs nids dans les arbres en utilisant l’écorce et les brindilles comme
matériaux de construction, tandis que les oiseaux utilisent de l’herbe et d’autres matériaux plus fins.
Les reptiles tels que les crocodiles enterrent leurs œufs dans le sable où ils restent pour une période
d’incubation de deux mois.
Les mammifères, qui ont évolué en reptiles selon les darwinistes, ont des méthodes de
reproduction complètement différentes de celles des autres espèces. Tandis que les autres espèces
pondent des œufs, les mammifères portent leur progéniture dans leur utérus pendant des mois avant
de lui donner naissance et de la nourrir avec du lait maternel.
Chaque animal a sa propre méthode de chasse pour trouver sa nourriture. Certains se tapissent
pendant de longs moments, d’autres arborent des camouflages et d’autres encore profitent de leur
rapidité ou du fait de savoir voler. Comme nous le savons, les comportements des animaux terrestres
varient considérablement de ceux des animaux marins. Ils sont cependant tous liés à l'environnement
dans lequel ils vivent.
Dans certains cas l’instinct animal subit de nombreux changements durant ce processus
d’évolution. Dans le cas d’un poisson qui obéit à ses instincts en accrochant ses œufs sur un rocher
et en agitant l'eau afin de leur apporter plus d'oxygène, le comportement inné utilisé par ce poisson
doit lui aussi se modifier durant le processus d'évolution. L’instinct doit ensuite subir des
modifications supplémentaires jusqu’à ce que l’espèce puisse construire des nids de parfaite
structure au-dessus du sol pour incuber les œufs.
Ce qui est tout à fait impossible.
Un autre problème subsiste : si le caractère et l’environnement d’une espèce biologique
change, mais que son comportement reste le même, elle ne pourra pas survivre. Par exemple, un
poisson capable de se cacher dans les océans doit pouvoir rapidement développer de nouveaux
mécanismes de défense. Ses fonctions corporelles, son comportement et son mode de vie doivent
changer simultanément. Autrement, cette espèce sera condamnée et risque de s'éteindre rapidement.
Il est évident qu’une créature dénuée de logique et de conscience ne peut pas prendre de
décisions raisonnées et stratégiques aussi rapidement. Comment se fait-il alors que les
comportements des créatures vivantes soient parfaitement adaptés aux conditions biologiques et
environnementales ?
Dans L’origine des espèces, Darwin s'exprime ainsi à ce sujet :
On a émis l’objection suivante à propos de l’idée énoncée précédemment sur l’origine des
instincts : "les changements d’instincts doivent s’ajuster de manière précise et instantanée à chaque
espèce, car une modification chez une des espèces sans changement immédiat correspondant dans
une autre serait tout à fait fatale."15
Comme nous l’avons vu, ni le processus de l’évolution, ni les coïncidences, ni soi-disant
"mère nature" ne peuvent expliquer le comportement des animaux et la véritable origine des
instincts. Comment les espèces ont acquis ces qualités qui leur permettent de survivre ?
En réalité, la réponse est claire et évidente. Toute personne ayant déjà observé des organismes
vivants admettra l’idée que ces comportements ne procèdent pas de ces organismes et ne sont pas
non plus issus d'une succession de "coïncidences". Le comportement animal ne découle pas de leur
organisme ni de leur environnement. Il est évident que c’est Allah, bienveillant et miséricordieux,
Qui, par un pouvoir et une intelligence invisibles, est maître de ces comportements.
Conclusion :
Toute créature vivante agit selon
la volonté et le désir d’Allah
Comme évoqué dans les pages précédentes, les évolutionnistes qui traitent le comportement
animal sont confrontés à un sérieux dilemme. La vérité reste néanmoins évidente. Si les animaux,
dénués d'intelligence et de raisonnement, parviennent à différencier certains détails, à établir des
liens entre différents évènements, à prendre la bonne décision, à planifier et à prévoir les évènements
futurs, alors, il n’y a aucun doute qu’une puissance extérieure gouverne ces animaux. Les
darwinistes prétendent que les animaux sont "programmés" pour se comporter d’une certaine
manière, mais qui est l’inventeur de ce programme ? Quelle force incite les abeilles à construire leur
nid de cette façon ? La réponse est manifeste. Toute personne ayant déjà observé des organismes
vivants se rend compte que ces comportements ne résultent pas de ces organismes et ne sont pas non
plus issus d'une succession de "coïncidences". Il est évident qu'il existe une intelligence et une
puissance qui contrôle tout dans la nature et qui gouverne ces comportements. Celui Qui possède
cette intelligence et ce pouvoir est Allah, Créateur de tout ce qui existe.
La théorie de l’évolution ne peut pas expliquer comment un organisme se transforme en être
vivant, encore moins la raison du comportement de cet être vivant. Il faut donc observer le
comportement animal si on veut réussir à révéler qu'aucune créature ne crée ses propres stratagèmes.
C’est Allah, le Seigneur de toute chose sur terre et dans le ciel, Qui crée, contrôle, surveille et
commande chaque être vivant ainsi que ses comportements à partir du néant. Comme le révèle le
Coran :
[Hud a dit], "J’ai mis ma confiance en Allah, mon Seigneur et ton Seigneur. Il n'existe
aucune créature dont Il n'ait pas le contrôle. Mon Seigneur m’indique le chemin à suivre."
(Sourate Hud, 56)
Il n’existe aucune créature sur terre qui ne dépende pas d’Allah pour trouver sa nourriture.
Il sait où elles vivent et où elles meurent. Tout est déjà clairement écrit. (Sourate Hud, 6)
Face à cette réalité, les affirmations des partisans de l’évolutionnisme qui soutiennent que la nature
est un champ de bataille où les plus égoïstes qui luttent pour leurs propres intérêts dominent, sont
totalement fausses. Le célèbre évolutionniste John Maynard Smith pose la question suivante à ses
compatriotes :
Une des questions cruciales concerne les actes altruistes : comment se fait-il que la sélection
naturelle puisse privilégier des comportements qui ne favorisent pas la survie de l’individu ?20
Toute chose dans le ciel et toute créature sur terre se prosterne devant Allah, comme le
font les anges. Elles ne sont pas orgueilleuses. Elles craignent le Seigneur Qui les commande et
font tout ce qui leur est ordonné de faire. (Sourate an-Nahl, 49-50)
C’est Allah Qui a créé les sept paradis et les sept terres ainsi que les commandements
qui sont apparus par leur intermédiaire ; vous savez ainsi qu’Allah a le pouvoir sur toute
chose et qu’Allah englobe toute chose dans Sa connaissance. (Sourate at-Talaq, 12)
Certains animaux restent avec des membres d'autres familles pendant de très longues périodes,
voire même pendant toute leur vie. Les pingouins et les cygnes par exemple sont des oiseaux qui
s’entraident pour la vie. Les éléphants femelles restent avec leur mère et leur grand-mère.25
Chez les mammifères, les mâles construisent leur famille autour des femelles et de leurs
petits. Mais diriger une famille entraîne une multitude de responsabilités. Le mâle responsable d’une
famille doit chasser plus souvent qu’un mâle seul pour trouver de la nourriture. Il peut facilement se
protéger, mais il doit également prendre soin des autres membres de sa famille. Surveiller les petits
sans défense exige souvent de faire preuve d'abnégation.
C’est une question importante à laquelle il faut prêter attention : les animaux font beaucoup
d'effort pour construire, protéger et assurer la survie de leur famille. Pour ce faire, ils risquent leur
propre vie et renoncent à une vie plus facile pour eux-mêmes. Pourquoi les animaux choisissent cette
solution ?
Cette tendance contredit la thèse darwiniste selon laquelle "le plus apte survit et le plus faible
périt". Comme le montrent les nombreux exemples évoqués dans les pages suivantes, les plus forts
mettent souvent leur propre vie en danger afin de protéger les plus faibles.
Les tisserins
Les naturalistes considèrent les nids de ces oiseaux comme l’une des structures les plus
impressionnantes construites par des oiseaux. Cette espèce utilise des fibres végétales et des tiges de
plantes hautes pour fabriquer son nid d'une solidité redoutable.
Tout d’abord, le tisserin collecte les matériaux de construction. Il coupe de longues
bandelettes à partir des feuilles ou bien il retire la nervure médiane d'une feuille verte. Il choisit les
feuilles fraîches pour une raison particulière : les veines des feuilles mortes sont raides, cassantes et
trop difficiles à plier tandis que les veines des feuilles vertes facilitent largement le travail. Le
tisserin commence par attacher les fibres de la feuille autour d'une branche d’arbre. Il maintient une
des extrémités de la bandelette contre la branche à l’aide de sa patte et attrape l’autre extrémité avec
son bec. Afin d’éviter que les fibres ne tombent, l’oiseau les attachent ensemble en faisant des
nœuds. Il les assemble lentement pour former un cercle qui deviendra l'entrée du nid. Puis il utilise
son bec pour tisser les autres fibres ensemble. Durant le processus de fabrication, il doit calculer la
tension nécessaire pour que le nid ne tombe pas. Il doit également être capable de visualiser la
structure finale. Tout en construisant les murs, il doit déterminer à quel endroit la structure a besoin
d’être élargie.35
Une fois la fabrication de l’entrée achevée, l’oiseau entame la construction des murs. Pour ce
faire, il se suspend la tête en bas et continue de travailler depuis l'intérieur de la structure. Il va
mettre une fibre sous une autre avant de les tirer avec son bec jusqu'à obtenir une structure
absolument étonnante.36
Le tisserin ne fait pas que construire un nid. Il planifie chaque étape - tout d'abord il collecte
les matériaux de construction les plus adaptés puis réalise l'entrée avant de commencer les murs. Il
sait parfaitement à quel endroit diminuer ou augmenter l'épaisseur de sa construction et où réaliser
ses courbes. Son comportement démontre une intelligence et des facultés exceptionnelles. Sans
entraînement, il peut faire deux choses à la fois – maintenir une extrémité de la fibre avec ses pattes
tout en manipulant l’autre extrémité avec son bec. Aucun de ses mouvements n’est effectué par
hasard ; chacun de ses actes est réalisé de manière consciente et dans un but précis.
Un autre type d'oiseau appartenant à la famille des tisserins est capable de construire un nid
qui résiste à la pluie. Cet oiseau réalise un parfait mortier en récupérant des fibres végétales et en les
mélangeant avec sa salive, ce qui permet aux fibres végétales d’être élastiques et résistantes à l’eau.
Le tisserin répète ce processus jusqu’à ce que son nid soit achevé. Il est parfaitement insensé
d’affirmer que ces oiseaux ont reçu ces facultés de manière inconsciente et par hasard. Ces oiseaux
construisent leur nid à la fois comme des architectes, des ingénieurs en construction et des
contremaîtres.
Le tisserin d’Afrique du Sud, qui niche au sein d’une large structure munies de plusieurs
entrées séparées, réalise des constructions de nids exemplaires. Avec la même ingéniosité que les
architectes les plus expérimentés, il construit des nids qui peuvent accueillir jusqu’à 600 oiseaux.37
Pourquoi certaines espèces choisissent la solution la plus complexe? Pouvons-nous
raisonnablement attribuer au hasard le fait qu’ils puissent construire de tels nids complexes par eux-
mêmes ? Certainement pas. Comme toute autre créature vivante, ils agissent eux aussi selon les
ordres d’Allah.
L’hirondelle
Certains oiseaux cachent leur nid sous terre. L’hirondelle de rivage par exemple creuse de
longs tunnels sur les flancs de pentes abruptes le long des rivières et des rivages. Elle incline ses
tunnels du côté montant afin d’éviter les inondations. A chaque extrémité du tunnel se trouve une
pièce à couver remplie d'herbe et de plumes.38
Le martinet d’Afrique du Sud construit son nid derrière les chutes d’eau, bien qu’il soit
presque impossible pour les oiseaux de passer à travers de telles chutes d’eau. Les faucons, les
hérons, les goélands et les corbeaux y parviennent. On pourrait s’attendre à ce que ces oiseaux soient
écrasés par le poids de l’eau. Mais les martinets sont très petits et volent assez rapidement pour
passer à travers des chutes d’eau comme une flèche. Les endroits qu’ils choisissent pour établir leur
nid sont sûrs puisqu’aucun animal n’ose s'aventurer jusque là.
Cependant, les martinets peinent à rassembler les matériaux dont ils ont besoin pour
construire leur nid. Leurs pattes sont trop petites pour leur permettre de ramasser des matériaux au
sol comme le font les autres oiseaux. Au lieu de cela, ils attrapent des plumes, des bouts d'herbe
desséchée et des matériaux volatils. Ils les collent ensuite aux parois derrière les chutes d’eau avec
de la salive.39
Les martinets alpins qui vivent près des rivages de l'Océan Indien construisent leur nid dans
des grottes. Chaque vague qui se brise contre le rivage inonde complètement l’entrée de la grotte.
C’est pourquoi ces oiseaux peuvent parfois être aperçus à l’extérieur de la grotte en train de planer
au-dessus des vagues et attendre que l'écume se retire avant de pénétrer dans celle-ci. Avant de
commencer à construire son nid, le martinet détermine le plus haut niveau atteint par l'eau en
observant les marques laissées par la mer sur les parois qui entourent l'entrée de la grotte, puis il
construit son nid juste au-dessus de ces marques.40
Le messager sagittaire d’Afrique construit son nid dans des arbres épineux afin de se protéger
des prédateurs. Les pics d’Amérique du Sud-ouest percent des trous dans la tige de cactus géants
pour y faire leur nid.41 Le troglodyte des marais de son côté prépare des nids factices. Tandis que la
femelle construit le vrai nid pour sa progéniture, le mâle vole autour du marais et construit des nids
factices qui vont détourner l'attention des prédateurs.42
Crocodiles
La femelle crocodile qui vit dans les Everglades de Floride construit un nid très spécifique.
Elle mélange tout d’abord des matériaux végétaux en décomposition avec la boue avant de
construire une butte d’environ 90 cm d’hauteur. Elle fait un petit trou en haut de ce monticule dans
lequel elle dépose une douzaine d’œufs qu’elle recouvre à nouveau avec des matériaux végétaux.
Ensuite, elle veille sur sa construction en faisant fuir les prédateurs. Lorsque les œufs commencent à
éclore, elle entend les bruits émis par les bébés crocodiles et retire alors la couche de végétation
située au-dessus. Les jeunes commencent déjà à grimper en haut de la butte où la mère crocodile les
prend dans sa gueule avant des les transporter dans l’eau.48
Allah sait ce que chaque femelle endure à chaque contraction et à chaque gonflement de
l'utérus. Tout ce qu’Il fait a un sens. (Sourate ar-Raad, 8)
Le royaume des cieux et de la terre Lui appartiennent. Il crée tout ce qu’Il veut. Il donne
des filles à qui Il veut et Il donne des fils à qui Il veut ; Il donne à la fois des fils et des filles et Il
ordonne à qui Il veut d'être stérile. Il est réellement le Tout-Puissant. (Sourate Achoura, 49-50)
Actes d'attention extraordinaires
envers leurs œufs ou leurs petits
Il est possible d’observer de nombreuses espèces de poissons, oiseaux ou reptiles faire preuve
de dévouement et de compassion. De multiples espèces animales souffrent afin de protéger leur
progéniture – en cachant leurs petits, en disposant soigneusement leurs œufs afin d'éviter qu'ils ne se
cassent, en réchauffant ou en protégeant les jeunes de la chaleur, en les mettant à l'abri en cas de
danger ou en les transportant dans leur gueule et en les surveillant pendant des semaines et sans
relâche.
Les pythons peuvent être très dangereux pour les autres êtres vivants, y compris pour
l'homme. Ils sont pourtant très protecteurs et dévoués envers leurs petits. La femelle python dépose
environ 100 œufs, puis s’enroule autour d’eux. De cette manière elle refroidit les œufs en les mettant
à l’abri du soleil et lorsqu’il fait froid ou elle les réchauffe en faisant vibrer son corps. La femelle
python parvient ainsi à éviter les dangers qui menacent ses œufs.52
Une autre espèce animale intéressante est celle des poissons ovophiles – poissons qui incubent
leurs œufs dans leur bouche. Certains d’entre eux continuent de porter leurs petits dans leur bouche
une fois les œufs éclos. Les poissons-chats nagent pendant des semaines avec leur bouche remplie
d’œufs. Parfois ils gargouillent afin de faire entrer plus d’oxygène dans leur bouche. Après l'éclosion
des œufs, les jeunes restent à l'intérieur de la bouche du mâle pendant quelques semaines
supplémentaires. Pendant ce temps, le mâle puise dans ses réserves de graisses et ne s'alimente que
très peu.53
Une autre espèce qui transporte ses petits dans sa bouche est la grenouille. La grenouille de la
famille des rhinodermatidae portent ses petits à l'intérieur de son corps. Durant la période
d’accouplement, la femelle dépose ses œufs sur le sol et le mâle rassemble un peu de terre pour
former un bouclier protecteur autour des œufs. Le fait qu’elles commencent à vaciller à l'intérieur de
leur pelote de gelée est un signal qui fait venir le mâle. Celui-ci récupère les œufs et les transporte
dans son sac vocal exceptionnellement grand. Les œufs continuent de se développer à l'intérieur.
Puis le mâle vomit à plusieurs reprises en ouvrant sa bouche en grand et en laissant sortir des petites
grenouilles bien développées.54
Une autre espèce de grenouille originaire d’Australie ne conserve pas ses œufs dans un sac
séparé, mais les avale et les garde dans son estomac. Bien que la progéniture soit protégée des
dangers extérieurs, elle est exposée aux acides provenant de l'estomac qui pourrait digérer les œufs.
Ainsi, si l'estomac de la femelle continue de produire des substances acides, les petits seront digérés.
Mais cela n’arrive pas. Quand la grenouille avale ses œufs, son estomac cesse de sécréter des sucs
digestifs afin de protéger ces derniers.55
Pour garantir la sécurité de leur progéniture, d’autres grenouilles utilisent des méthodes
différentes. Quand le crapaud pipa a fini de pondre, le mâle rassemble les œufs avec ses pattes
palmées et les dépose sur le dos de la femelle. Les œufs collent à sa peau qui commence à gonfler et
les œufs sont alors scellés sur celui-ci. Une fine membrane se forme sur les œufs. En l'espace de
trente heures, ils plongent assez profondément pour devenir invisibles et le dos de la femelle
redevient plat. Les œufs continuent de se développer sous la peau. 15 jours plus tard, le dos de la
grenouille commence à bouger en même temps que les têtards commencent à s’agiter. Au 24 ème jour,
les jeunes grenouilles qui traversent la peau pour atteindre l'eau recherchent immédiatement un lieu
en sécurité pour se cacher.56
L'espèce des alytes, natifs d'Europe, passe la plus grande partie de sa vie dans des trous
creusés dans la terre à proximité de points d'eau. Les individus de cette espèce s’accouplent sur terre
et une fois que la femelle a fini de pondre, le mâle fertilise ses œufs. Un quart d’heure plus tard, le
mâle commence à enfiler les œufs qu’il attache ensuite à ses pattes postérieures. Le mâle transporte
donc ses œufs avec lui où qu'il aille. Quand les œufs sont près à éclore, le mâle retourne dans l’eau
où il reste jusqu’à ce que les têtards soient sortis. Il retourne ensuite dans son trou sous terre.57
Il convient de retenir un élément important parmi tous ces exemples : le comportement de ces
grenouilles est en harmonie complète avec leurs caractéristiques physiques. L’une de ces espèces de
grenouille possède un sac vocal parfaitement adapté pour ses œufs et qui s’étend sur la partie
antérieure de son corps. La grenouille n’en est pas consciente, mais au lieu d’avaler les œufs, elle
sait qu’il faut les conserver dans ce sac vocal. Les autres espèces de grenouilles, parce qu'elles n'ont
pas la capacité de réfléchir, ne peuvent pas savoir que les sucs digestifs qu'elles produisent
habituellement sont dangereux pour les œufs qu'elles conservent dans leur estomac. Aucune créature
vivante n’est capable d'empêcher la sécrétion par l’estomac des sucs digestifs. Une autre espèce
dispose d'un dos parfaitement adapté pour porter ses œufs. Ses attributs physiques et son
comportement sont si complexes qu'ils ne peuvent certainement pas se développer par hasard.
Dans chacun de ces exemples il existe un plan intrinsèque. Il est évident qu’Allah, le Tout-
Puissant, a créé ces caractéristiques physiques et comportementales en les harmonisant. Allah,
infiniment bienveillant et miséricordieux, protège tous les nouveau-nés.
Allah n’a pas uniquement donné l’instinct de protection et de compassion à ces créatures
évoquées précédemment. De manière similaire, les œufs et larves des fourmis, des termites, des
abeilles et d’autres insectes qui vivent en colonies sont sujets à toute l'attention et les soins
nécessaires. Les fourmis conservent leurs œufs et leurs larves dans des chambres souterraines construites
spécifiquement à cet effet. Les fourmis ouvrières changent souvent les larves de chambres, selon les
variations du taux d'humidité et de la température, en les transportant entre leurs mâchoires. Quand le nid
est menacé par une attaque ennemie, les fourmis ouvrières évacuent immédiatement les chambres et
transportent les larves en sécurité à l'extérieur du nid.58
Les soins prodigués par les oiseaux envers leurs œufs sont tout simplement exceptionnels. Le petit
gravelot par exemple pond quatre œufs dans une petite dépression du sol. Il niche sur les grèves pierreuses
des fleuves ou sur les plages lacustres. Quand la température est trop élevée, l'oiseau rafraîchit ses œufs
avec les plumes de sa poitrine qu'il trempe d'eau.59
La plupart des animaux qui déposent des œufs sont capables d’adapter la température du lieu où
sont déposés les œufs. La poule d’eau, comme les canards par exemple recouvre ses œufs de plumes
qu'elle récupère à partir de son propre buste. Ce qui permet de conserver la chaleur des œufs.60
Comme beaucoup de petits oiseaux, les cygnes préservent la chaleur de leurs œufs en s’asseyant
dessus. La femelle se lève fréquemment pour retourner les œufs afin que ceux-ci soient chauffés de
manière identique.61
Pour incuber ses œufs, le phalarope utilise une méthode totalement différente. Une fois que la
femelle a déposé ses œufs, son partenaire les surveille. En s’asseyant dessus, il perd très vite les plumes de
son buste et de son abdomen. Ce qui augmente le flux sanguin à ces endroits précis et la chaleur ainsi
produite est suffisante pour que le mâle puisse incuber les œufs pendant au moins trois semaines.62
Réguler la température du nid est vital pour le développement des œufs. Il est tout à fait significatif
que les animaux soient particulièrement sensibles à ce facteur et adaptent la température selon des
méthodes variées. Il est peu probable qu’un oiseau, un serpent ou une fourmi sachent à quel point la
température constitue un élément essentiel et découvrent seuls la méthode pour maintenir leurs œufs à
bonne température. Ce savoir vient de l’extérieur. Pour les êtres pensants, Allah, Créateur de toute chose
sur terre, révèle Sa sagesse infinie en créant diverses facultés utiles à différentes créatures.
Ces animaux ne ménagent pas leurs efforts quand il s'agit de prendre soin de leurs petits. Les
oiseaux en particulier doivent souvent construire des nids les uns après les autres durant la période de
reproduction. Tandis qu’ils nourrissent leurs petits dans un nid, ils doivent incuber les œufs dans un autre.
Par exemple, chez le pluvier grand-gravelot et le grèbe, le mâle et la femelle passent toutes leurs journées à
incuber les œufs dans un nid et nourrir leurs petits dans l'autre.63
Plus intéressant encore, chez la poule d’eau et l’hirondelle de fenêtre, les jeunes du premier nid
aident à élever les jeunes du second nid. Beaucoup de couples apivores aident d’autres couples. Ce genre
d'entraide est habituel parmi les oiseaux.64 Il n’y a aucun doute que chacun de ces actes de dévouement
contredit la théorie évolutionniste. De tels comportements ne devraient pas exister dans la nature qui,
d’après les partisans de l’évolutionnisme, s’est formée de manière aléatoire et est peuplée de créatures sans
aucun égard pour leurs semblables. Cependant, de nombreux exemples d’actes altruistes et d’abnégation
prouvent que la nature n’est pas le produit du hasard et a été créée par un être supérieur.
Dévouement de l’autruche
Pour les créatures qui vivent sur le continent africain, le soleil peut devenir un ennemi mortel.
Afin de se protéger de ses rayons, beaucoup d’animaux recherchent des endroits ombragés. Mais
l’autruche d’Afrique du Sud s’inquiète avant tout pour ses œufs et tente de les maintenir à l'ombre.
Ainsi, elle se dresse sur ses pattes au-dessus de ses œufs, qui deviendront des larves, en déployant
ses ailes pour faire de l’ombre.76 Pendant tout ce temps, elle s'expose elle-même au soleil, prouvant
de cette façon son dévouement total.
La plupart des créatures ne sont pas capables de transporter la nourriture avec elles.
Allah la leur donne et Il en fera de même pour toi. Il est réellement le Tout-Puissant. (Sourate
al-Ankabut, 60)
Le transport de la progéniture
Chez les animaux, les nouveau-nés qui sont faibles et maladroits ont besoin de leurs parents
pour les transporter loin des dangers éventuels. Chaque espèce utilise une méthode différente pour
transporter ses petits. Certains animaux transportent leurs petits sur leur dos, d’autres dans leur
bouche et d’autres encore dans des poches spécifiques placées sous leurs ailes. Durant le transport,
les petits qui restent protégés et à l’abri, sont emmenés dans un endroit sûr.
Transporter leurs petits en toute sécurité est un exemple parfait du dévouement dont font
preuve les parents. Cela réduit en effet considérablement leur vitesse ainsi que leur mobilité. Malgré
cela, les animaux n’abandonnent jamais leurs petits face au danger.
En règle générale, les animaux transportent leurs petits sur leur dos. Les singes, par exemple,
peuvent transporter leurs petits partout où ils vont. La mère peut bouger librement avec ses bébés qui
s’accrochent à l’aide de leurs mains et de leurs pieds à la fourrure de son dos et de son ventre. Avec ses
bébés sur son dos, la mère peut facilement grimper à un arbre, courir le long d’une branche et sauter d’un
arbre à l’autre.
Les kangourous et d’autres marsupiaux transportent leurs petits sur leur ventre dans leur poche
recouverte de fourrure. Pendant les cinq premiers mois de son existence, le bébé kangourou vit dans la
poche de sa mère. Quand il quitte la poche, il ne s’éloigne jamais pour longtemps. S’il sent un danger, il
retourne immédiatement vers sa mère et bondit dans la poche en commençant par la tête. La mère s'enfuit
ensuite rapidement en utilisant ses puissantes pattes postérieures.
La mère écureuil attrape le ventre tombant de ses petits entre ses dents. Si le nid de l’écureuil est
menacé, la mère transporte ses petits aussi loin que possible en les emportant un à un jusqu’à ce que tous
ses petits soient à l’abri.
Les bébés souris s’agrippent fermement aux tétons de leur mère pendant des heures. En cas de
danger, la mère peut rapidement emporter sa progéniture dans un endroit sûr. Les jeunes souris sont si bien
accrochées à leur mère que celle-ci peut s'enfuir en courant en les plaçant en toute sécurité entre ses
jambes, ce qui lui permet de ne pas avoir à s’arrêter en route pour vérifier que tous ses petits sont bien
accrochés. Une fois le danger passé, elle retourne vers son nid au cas où elle aurait laissé un de ses petits
derrière elle. Quand les chauves-souris partent à la recherche d’insectes ou de fruits, elles transportent leurs
petits avec elles en pleine nuit.
Un bébé chauve-souris agrippe le téton avec ses dents de lait et s’accroche à la fourrure de sa mère
avec ses mâchoires. Certaines chauves-souris volent en emportant trois ou quatre petits.
De nombreuses espèces d’oiseaux volent avec leurs petits. Si un nid de bécasse est menacé, la mère
peut rapidement prendre son envol avec ses petits entre ses pattes. La buse Saint-Martin et la mésange
emportent leurs petits en lieu sûr en les transportant sur leur dos. La buse à queue rousse attrape ses petits
entre ses serres, comme elle le fait avec ses proies.
Le grèbe transporte ses petits sur son dos. S’il aperçoit un danger, il plonge dans l’eau avec ses
petits toujours accrochés à lui.
La grenouille tropicale s’enfuit en sautant et en transportant ses œufs ou ses têtards sur son dos.
Certains poissons transportent même leurs petits dans leur bouche. L’épinoche mâle surveille et
protège sa progéniture en nageant autour du nid fabriqué à partir d’algues. Si l’un des jeunes s’éloigne, le
mâle le suit, l’avale et le garde dans sa bouche avant de le relâcher dans le nid.
Les fourmis transportent entre leurs mâchoires les larves et les œufs en développement d'une
chambre à couver à une autre. Tous les matins, les fourmis ouvrières transportent les colonies de larves
dans une chambre à couver plus proche de l’entrée de la fourmilière et chauffée par le soleil. Puis elles
déplacent les larves dans une autre chambre en suivant le déplacement du soleil. Au crépuscule, les
ouvrières ramènent les larves dans la chambre située en bas de la fourmilière, celle qui a gardé la chaleur
de la journée. Durant la nuit, l’entrée de la fourmilière est fermée afin de ne pas laisser l’air froid pénétrer à
l’intérieur. Le matin, la chambre est ouverte à nouveau et les larves sont ramenées dans une chambre plus
en hauteur.110
Comme nous pouvons le voir, toutes les créatures vivantes, du lion à l’insecte, de la grenouille à
l’oiseau, transportent leur progéniture en lieu sûr. Cela représente toujours une tâche ardue pour les parents
qui mettent souvent leur vie en péril. Comment pouvons-nous expliquer de telles attitudes protectrices ?
Nous venons d’étudier en détails comment de nombreuses créatures assument leurs responsabilités envers
leur progéniture jusqu'à ce que celle-ci puisse se débrouiller par elle-même. Ils subviennent à tous les
besoins de leurs petits sans relâche et sans jamais faillir. Il est possible de voir de tels exemples de
dévouement chez de nombreuses espèces.
Une fois encore, la vérité est évidente : chacune de ces créatures est sous la protection d’Allah, Qui
leur a donné de telles facultés. Toutes agissent en conséquence, selon Son vouloir. Le Coran évoque cette
vérité en ces termes :
Tout sur terre et dans les cieux Lui appartient. Tous Lui sont soumis. (Sourate ar-Rum,
26)
ENTRAIDE ET SOLIDARITE
PARMI LES ANIMAUX
Jusqu'à présent nous avons étudié les comportements de compassion et de dévouement dont
font preuve les animaux envers leur progéniture. Mais ces qualités ne sont pas uniquement
observables entre les parents et leurs petits. De nombreux animaux font preuve de solidarité les uns
envers les autres, et il est parfois possible d’observer de tels comportements entres individus
d’espèces différentes. Les animaux qui vivent en troupeaux et ceux qui vivent en colonies en tirent
profit.
Le mode de vie des animaux qui vivent en troupeaux discrédite l’affirmation évolutionniste
selon laquelle les animaux sont engagés dans une lutte sans merci et doivent se battre les uns contre
les autres pour survivre. Hormis durant la saison de l'accouplement, les animaux ne se battent pas
entre eux, mais tirent profit de la solidarité, de l’entraide et du dévouement dont ils font preuve les
uns envers les autres.
En réalité, les darwinistes sont conscients de cette vérité, mais ils s’efforcent de l’intégrer à
leur théorie. Le très célèbre partisan de l’évolutionnisme Peter Kropotkin a trouvé de nombreux
exemples d’entraide entre les animaux au cours des recherches qu'il a menées en Sibérie de l'est et
en Manchourie. Kropotkin a même écrit un livre à ce sujet dans lequel il évoque les éléments
suivants au sujet de la solidarité entre animaux :
La première chose qui nous surprend quand on commence à étudier la lutte pour la survie sous
ses deux aspects – concret et métaphorique - est l’abondance d'exemples d'entraide, non seulement
pour élever la progéniture, comme le reconnaissent les évolutionnistes, mais également pour la
sécurité de chaque individu et pour lui assurer la quantité de nourriture suffisante. Dans le règne
animal, l'entraide est la règle. Même les plus petits des animaux s’entraident.111
Bien que Kopotkin soit partisan de l'évolutionnisme, il contredit l'affirmation principale de la
théorie face aux évidences révélées par ses observations. Comme nous allons le voir dans les pages
qui vont suivre, la solidarité et la coopération entre animaux et entre espèces sont essentielles à la
survie. L'ordre et l’équilibre de la nature constituent la preuve évidente des créations parfaites
d’Allah. Ceux qui sont étonnés d'observer des comportements intelligents chez les animaux ne
peuvent s’empêcher d’éprouver de l’admiration. Une de ces personnes n'est autre que le scientifique
Kenneth Walker. Expert en physiologie et en médecine, il relate ses observations durant un safari en
Afrique de l’Est :
Je me rappelle avoir été très impressionné par de nombreux exemples de collaboration entre
les animaux que j’ai observés lorsque je filmais il y a quelques années de cela en Afrique de l'Est.
Dans la plaine d’Athi on pouvait rencontrer de vastes troupeaux d’antilopes et de zèbres qui
s’entraidaient pour établir des sentinelles afin de donner l’alarme à l’approche d’un danger. Je
n’avais pas l’intention de filmer les zèbres, mais les antilopes. Cependant il m’était souvent
impossible d’approcher les antilopes sans qu'un zèbre, assumant le rôle de sentinelle, me découvre et
indique ma présence aux antilopes. Les girafes et les éléphants étaient souvent ensemble,
apparemment pour de bonnes raisons. Les éléphants qui ont d’énormes oreilles possèdent une ouïe
remarquable, mais une vue très médiocre. Les girafes quant à elles sont comme des sentinelles
postées en haut de tours de contrôle. Lorsque ces deux animaux additionnent leurs atouts, il devient
presque impossible de les approcher sans être vu ou entendu. Une alliance encore plus dangereuse existe
entre le rhinocéros et l’oiseau du genre pique-bœuf qui se posait sur son dos pour attraper les tiques et
autres parasites dont le rhinocéros était infesté. Ces oiseaux étaient constamment sur le qui-vive et
découvraient généralement ma présence bien avant le rhinocéros doté d’une vue médiocre. Grâce à ses cris
aigus et ses piques vigoureux il indiquait au rhinocéros qu’il fallait s’enfuir. La large bête se balançait alors
avec l’oiseau accroché à son dos comme le passager d'un bus brinquebalant.112
Les observations de Walker ne représentent qu’une petite partie des nombreux exemples de
dévouement et de coopération. Tout le monde peut observer des comportements similaires dans son
environnement. Le plus important cependant est de réfléchir à ces comportements étonnants.
Au cours des prochaines pages, nous examineront plus en détails des exemples qui montrent
clairement le pouvoir d’Allah sur toutes les créatures vivantes.
Chaque éloge est destiné à Allah, Seigneur du ciel et Seigneur de la terre, Seigneur de
tous les mondes. Tous les bienfaits Lui appartiennent dans le ciel et sur terre. Il est le Tout-
Puissant. (Sourate al-Jathya, 36-37)
Seigneur du ciel et de la terre, le Tout-Puissant qui pardonne toujours. (Sourate Sad, 66)
Désires-tu vraiment autre chose que la religion d’Allah, quand toute chose dans le ciel et sur
la terre, volontaire ou involontaire, est sous Ses ordres ? (Sourate al-Imran, 83)
… Il s'agit certainement d’un signe pour les gens qui réfléchissent. (Sourate an-Nahl, 69)
5. Avant que les abeilles ouvrières ne partent à la recherche de nourriture, elles doivent remplir une
mission importante : surveiller la ruche.
Dans chaque ruche il existe des abeilles qui gardent l’entrée. Leur mission est de combattre les
envahisseurs qui tentent de pénétrer dans la ruche. Chaque créature qui n’a pas l’odeur d’un résident de la
ruche est considérée comme un ennemi pour la ruche, les larves et les abeilles.
Si un étranger s’approche de l’entrée de la ruche, la gardienne répond sans merci et pique
l’envahisseur. Son venin contient une odeur qui se répand rapidement et qui alerte les autres abeilles. Elles
accourent alors à l'entrée de la ruche, prêtes à se battre.
Quand une abeille pique son ennemi, elle lui injecte autant de venin que possible, afin de libérer le
maximum d'odeur. Plus l’odeur est forte, plus les abeilles seront nombreuses à lui venir en aide. 140
Bien entendu, défendre la ruche est suicidaire. Le dard de l’abeille est recouvert de pics qui ne
peuvent pas être retirés après avoir pénétré le corps de l'ennemi. Quand l’abeille tente de s’enfuir après
avoir piqué son ennemi, la partie inférieure de son abdomen se détache. Mais la partie qui se détache
contient à la fois la glande qui produit le poison et les nerfs qui contrôlent cette glande. Même si l’abeille
meurt de ses propres blessures, la glande laissée à l'intérieur de l'ennemi continue de verser du poison dans
la blessure de la victime.141 Le reste de la colonie profite ainsi de ce sacrifice.
Comment peut-on expliquer qu’une créature travaille sans relâche pour les autres depuis sa
naissance, prenne soin des autres et soit prête à risquer sa vie pour eux ? Toutes les abeilles et les fourmis
font cela depuis des millions d'années, partout sur terre. Ces créatures, durant leur courte vie de
dévouement, agissent en fonction du vouloir d’Allah, leur Créateur.
[Hud a dit], "J’ai mis ma confiance en Allah, mon Seigneur et ton Seigneur. Il n'existe aucune
créature dont Il n'ait pas le contrôle. Mon Seigneur m’indique le chemin à suivre." (Sourate Hud,
56)
CONCLUSION
Mais ils ont adopté en dehors de Lui des divinités qui, étant elles-mêmes créées, ne
créent rien, et qui ne possèdent la faculté de faire ni le mal ni le bien pour elles-mêmes, et qui
ne sont maîtresses ni de la mort, ni de la vie, ni de la résurrection. (Sourate al-Furqane, 3)
D’un point de vue rationnel et logique il est impossible que des êtres dénués d’intelligence et
de raison puissent donner à d'autres êtres des qualités telles que la conscience, l'intelligence, la
connaissance, le discernement ou toute autre faculté mentale.
La vérité est claire et évidente aux yeux de tous : Allah est avant tout bienveillant et
miséricordieux, Il est le Créateur et le Pourvoyeur de toute créature vivante, et c’est Lui Qui fait des
animaux des être dévoués, compatissants et bienveillants.
Les exemples d’altruisme, de compassion et de bienveillance évoqués dans ce livre sont les
signes de la compassion et de la miséricorde infinies de notre Allah, Celui Qui nous a créés ainsi que
toute chose sur terre. Ce ne sont pas les parents qui décident de protéger, nourrir et surveiller un
oisillon ou une jeune gazelle. Allah ordonne à ces animaux de protéger et de nourrir leurs petits, ce
qui explique pourquoi ils sont si dévoués envers eux, travaillant jour et nuit, au prix de leur propre
vie parfois. La compassion et la bienveillance de notre Seigneur ne s’adressent pas seulement à ces
êtres, mais à tout ce qui existe dans l’univers, y compris nous, les êtres humains. Pour cette raison,
les gens intelligents qui réfléchissent et voient la vérité se souviennent d’Allah de la manière
suivante :
1 Julian Huxley, Man in the Modern World, Etat-Unis, The New American Library, Octobre, 1952,
p. 173
2 John Sparks, The Discovery of Animal Behaviour, Boston, Little Brown and Company, 1982, pp.
114-117
3 Hoimar von Ditfurth, Dinozorların Sessiz Gecesi 1, Traduction turque de la version originale
allemande Im Amfang War Der Wasserstoff, Istanbul, Alan Publishing, Novembre, 1996, pp. 12-19
4 Gordon Rattray Taylor, The Great Evolution Mystery, Londres, Martin Secker & Warburg Ltd,
1983, p. 222
5 Ditfurth, Dinozorların Sessiz Gecesi 1, pp. 12-19
6 Charles Darwin, The Origin of Species, New York, The Modern Library, p. 184
7 Francis Darwin, The Life and Letters of Charles Darwin, New York, D. Appleton and Co., 1896,
Letter of C. Darwin to J. D. Hooker, Down, 1 mars 1854
8 Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, 1992, Paris p. 297
9 Cemal Yildirim, Evrim Kurami ve Bagnazlik, Ankara, Bilgi Publishing House, Janvier 1998), p.
185
10 Taylor, The Great Evolution Mystery, p. 221
11 Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, 1992, Paris p. 263
12 Charles Darwin, L'origine des espèces, GF Flammarion, 1992, Paris p. 290
13 Cemal Yildirim, Evrim Kurami ve Bagnazlik, p. 34
14 Charles Darwin, The Origin of Species, p. 124
15 Ibid., p. 124
16 Cemal Yildirim, Evrim Kurami ve Bagnazlik, p. 49
17 Peter Kropotkin, Mutual Aid : A Factor of Evolution, Chapitre I
(http://www.spunk.org/library/writers/kropotki/sp001503/index.html)
18 Bilim ve Teknik, no. 190, Septembre 1983, p. 4
19 Kropotkin, Mutual Aid : A Factor of Evolution, Chapitre II
20 John Maynard Smith, "The Evolution of Behavior", Scientific American, Septembre 1978, vol.
239, no. 3, p. 176
21 Taylor, The Great Evolution Mystery, p. 223
22 Ibid., p.223.
23 Janet L. Hopson and Norman K. Wessells, Essentials of Biology, Etats-Unis, McGraw-Hill
Publishing Company, 1990, p. 838
24 John Maynard Smith, "The Evolution of Behavior", Scientific American, Septembre, 1978, vol.
239, no. 3, p. 184
25 Russell Freedman, How Animals Defend Their Young, New York, E. P. Dutton, 1978), p. 4
26 Ibid., p. 4
27 Peter J. B. Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, New York, Facts on File Publications,
1987, p. 87
28 Glenn Oeland, "Emperors of the Ice", National Geographic, vol. 189, no. 3, Mars 1996, p. 64
29 Giovanni G. Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, Arthaud, 1996, p. 85
30 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 13-14
31 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 90
32 Ibid., 89
33 David Attenborough, The Life of Birds, New Jersey, Princeton University Press, 1998, pp. 233-
234
34 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 47
35 Attenborough, The Life of Birds, p. 234
36 Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, p. 42 ; et Attenborough, Life of Birds, pp. 234-235
37 "Kalahari Gems", www.safricavoyage.com/kalahari.htm
38 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 13
39 Attenborough, Life of Birds, p. 225
40 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 14
41 Ibid., p. 14
42 Ibid., p. 47
43 Attenborough, Life of Birds, pp. 149-151
44 The Marvels of Animal Behavior, National Geopraphic Society, 1972, p. 301 ; et Attenborough,
Life of Birds, p. 228
45 Curt Kosswig, Genel Zooloji, Istanbul, 1945, pp. 145-148
46 Thor Larsen, "Polar Bear : Lonely Nomad of the North", National Geographic, avril 1971, p. 587
47 International Wildlife, Novembre-Décembre 1994, p. 15
48 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 15
49 Ibid., p. 16
50 Ibid., p. 17
51 Ibid., p. 6
52 Tony Seddon, Animal Parenting, New York : Facts on File Publications, 1989, p. 27
53 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 19
54 David Attenborough, Life on Earth, Glasgow : William Collins Sons & Co. Ltd, 1979), p. 147
55 Seddon, Animal Parenting, p. 31
56 Attenborough, Life on Earth, p. 145
57 Ibid., p. 146
58 Seddon, Animal Parenting, p. 19
59 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 59
60 Attenborough, The Life of Birds, p. 241
61 Roger B. Hirschland, How Animals Care for Their Babies, Washington D. C. : National
Geographic Society, 1987, p. 6
62 "When This Water Bird Is Hungry, It Simply Summons Food to the Surface", National Wildlife,
Octobre-Novembre, 1998
63 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 23
64 Ibid., p. 20
65 Ibid., pp. 104-105
66 Attenborough, Life of Birds, pp. 288-292
67 Amanda Vincent, "The Improbable Seahorse", National Geographic, Octobre 1994, pp. 126-140
68 Encyclopedia of the Animal Kingdom, C. B. P. C. Publishing Ltd., Londres, Phoebus Publishing
Company, 1976, p. 92
69 Ibid., p. 33
70 Ibid., p. 37
71 Jacques Cousteau, The Ocean World of Jacques Cousteau, Quest for Food (New York: World
Publishing, 1973, p. 32
72 Ibid., p. 35
73 "A colorful Jewel from Southern Mexico, 'Cichlasoma' salvini,"
www.cichlidae.com/articles/a109.html
74 Seddon, Animal Parenting, p. 26
75 Ibid., p. 26
76 "Ostrich," San Diego Zoo, www.sandiegozoo.org/animalbytes/t-ostrich.html
77 Encyclopedia of the Animal Kingdom, pp. 246-247
78 Douglas W. Tallamy, "Child Care among the Insects", Scientific American, Janvier 1999, vol.
280, no. 1, p. 55
79 Ibid., pp. 53-54
80 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 43-45
81 Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, p. 88
82 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 1
83 Ibid., p. 56-58
84 Ibid., p. 36
85 Ibid., pp. 47-48
86 Ibid., p. 5049
87 Attenborough, Life of Birds, p. 2598
88 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 501
89 Ibid., p. 53
90 Ibid., p. 52
91 Douglas W. Tallamy, "Child Care among the Insects", Scientific American, January 1999, vol.
280, no. 1, p. 52
92 Ibid., pp. 52-53
93 Ibid., p. 53
94 Ibid., p. 52
95 Ibid., pp. 51-52
96 Attenborough, Life of Birds, p. 270
97 Slater, The Encyclopedia of Animal Behavior, p. 86
98 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 22
99 Bilim ve Teknik, Avril 1998, no. 365, p. 12 ; et Science et Vie, no. 967, Avril 1998
100 Attenborough, Life of Birds, p. 256
101 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 100
102 Ibid., pp. 123-124
103 Attenborough, Life of Birds, p. 262
104 Ibid., p. 263
105 Bellani, Quand l'oiseau fait son nid, p. 95
106 Seddon, Animal Parenting, p. 32
107 Attenborough, Life of Birds, p. 279
108 Tallamy, Scientific American, Janvier 1999, p. 53
109 Seddon, Animal Parenting, p. 34
110 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 36-42
111 Kropotkin, Mutual Aid : A Factor of Evolution, Chapitre 1
112 Kenneth Walker, Meaning and Purpose, Londres, Jonathan Cape Ltd., 1944, pp. 45-46
113 Seddon, Animal Parenting, p. 42
114 Slater, Encyclopedia of Animal Behavior, p. 114
115 Edward O. Wilson, Sociobiology : The New Synthesis, Angleterre, The Belknap Press of
Harvard University, 1975, p. 123
116 Attenborough, Life on Earth, pp. 254-255
117 Wilson, Sociobiology : The New Synthesis, p. 123
118 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 69
119 Ibid., pp. 66-67
120 Attenborough, Life on Earth, p. 265
121 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 66-67
122 Ibid., p. 77
123 Encyclopedia of the Animal Kingdom, p. 105
124 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 75.
125 Attenborough, Life of Birds, p. 143
126 Bilim ve Teknik, Septembre, 1992, p. 58
127 Encyclopedia of the Animal Kingdom, p. 29
128 Ibid., p. 80
129 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 69
130 Ibid., p. 72
131 Sparks, The Discovery of Animal Behaviour, p. 264
132 Kropotkin, Mutual Aid : A Factor of Evolution, Chapitre 1
133 Ibid., Chapitre 1
134 Bert Hölldobler – Edward O. Wilson, Journey to the Ants, Harvard University Press, 1994, pp.
330-331
135 National Geographic, Juillet 1995, vol. 188, no. 1, p. 110
136 National Geographic, Juin 1984, p. 803
137 Bert Hölldobler – Edward O. Wilson, Journey to the Ants, Harvard University Press, 1994, p. 67
138 Freedman, How Animals Defend Their Young, p. 42
139 Encyclopedia of the Animal Kingdom, pp. 97-98
140 Freedman, How Animals Defend Their Young, pp. 21-22
141 Ibid., p. 63
Unité… Coopération… Sacrifice… Dévouement…
Ces qualités sont généralement considérées comme exemplaires dans toutes les sociétés.
Chaque être humain espère vivre au sein d'un groupe de personnes dotées de ces vertus.
Ce livre traite ces exemples de moralité.
Néanmoins les principaux intéressés évoqués dans ce
livre ne sont pas les êtres humains…
Mais, est-ce qu’un coléoptère ou un oiseau connaît vraiment la compassion,
la pitié et le dévouement ?
Un animal a-t-il de hautes valeurs morales ?
Comment expliquer qu’un pingouin qui développe des liens très étroits avec ses
semblables et ses petits est prêt à risquer sa vie pour eux ?
Pourquoi les antilopes et les zèbres se positionnent toujours entre
leurs petits et leurs prédateurs ?
Chacune de ces questions soulève une controverse embarrassante pour la théorie
évolutionniste selon laquelle la vie est apparue sur terre par hasard
à partir de matière inerte.
En réalité, la vérité est évidente aux yeux de tous : les exemples d’altruisme, de
compassion et de bienveillance évoqués dans ce livre sont les signes de la compassion et
de la miséricorde infinies d'Allah, Celui Qui nous a créés ainsi que toute chose sur terre.
Allah est bienveillant et miséricordieux, Il est le Créateur et le Nourricier de toute
créature vivante, et c’est Lui Qui a créé les animaux comme des êtres dévoués,
compatissants et bienveillants.