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LE CIRCUIT HYDRAULIQUE
DE PRINCIPE
Cette liste peut s'appliquer à tous les types de circuits, les moyens énoncés correspondent à des
solutions hydrauliques.
Certains de ces moyens ont évolué avec les commandes gérées par des modules électroniques.
La fonction est toujours satisfaite, elle est réalisée par le système électrique.
Le circuit peut comporter une ou deux pompes pour vider les carters et renvoyer l'huile vers le réservoir.
- tracteur sur chaîne le châssis arrière dans lequel se trouve le couple conique
- chargeuse sur chaîne le châssis arrière dans lequel se trouve le couple conique
trans. mécanique
- un bouchon de vidange souvent équipé d'un clapet, il permet de vider le réservoir proprement.
Certaines machines sont équipées de plusieurs crépines, il s'agit alors de crépines installées sur les
circuits de reprise du carter convertisseur et du carter de boîte de vitesses.
La crépine arrête les grosses impuretés, elle est généralement magnétique pour mieux retenir les
particules d'acier.
La flasque support à souvent une forme complexe réalisée à partir d'une fonderie, elle permet le
passage de l'huile par des conduits internes.
La pompe hydraulique accepte (dans une limite raisonnable) le passage de l'huile polluée.
Les frottements dus au fonctionnement ont tendances à générer des particules qui augmente la pollution
de l'huile.
Le filtre est constitué généralement de un ou plusieurs éléments en papier installés dans une carcasse
métallique capable de résister à l'action de la pression du circuit.
L'élément filtrant standard peut être remplacé par un élément filtrant supportant une température élevée,
ce peut être nécessaire pour une machine qui travaille en ambiance chaude.
L'élément filtrant est maintenu en position par un ressort installé en fond de cuve.
Il permet la circulation d'une partie de l'huile par un passage détourné lorsque le débit ne peut passer
entièrement par l'élément filtrant.
Le clapet by-pass fonctionne normalement lors de la mise en fonctionnement de la machine sous basse
température, puis il se referme lorsque la viscosité de l'huile s'améliore.
Cette information est classée en niveau 2, elle sollicite une intervention rapide.
Un bouchon ou une prise de pression située sur le support permet l'installation d'un manomètre côté
pompe.
Une cuve vidangée permet le remplacement de l'élément filtrant dans de bonnes conditions de propreté
pour le mécanicien.
A ne pas faire: déposer la cuve, remplacer l'élément filtrant et reposer la cuve sans l'avoir vidé.
Cette mauvaise manipulation a pour effet de mélanger dans l'huile les impuretés retenues par le filtre.
Une grande partie de cette pollution repart dans le circuit à la mise en fonctionnement.
Le clapet by-pass est constitué d'un tiroir qui ferme ou ouvre un passage entre l'entré et la sortie du
débit d'huile dans le filtre.
En fonctionnement, la pression en entrée, coté pompe, exerce une force hydraulique sur la section du
tiroir opposée au ressort.
La pression du circuit exerce une force hydraulique qui agit en complément du ressort.
Le tiroir est en position de fermeture lorsque la force hydraulique en entrée est inférieure à la force
hydraulique en sortie plus la force du ressort.
La pression en sortie reste identique, le débit est le même (en négligeant l'augmentation des fuites de
pompe) et la pression est contrôlée par le limiteur de pression.
Le tiroir va se déplacer contre le ressort lorsque la différence de pression entre l'entrée et la sortie
équilibre la force du ressort.
- dans les boîtes de vitesses à arbres parallèles, il permet la liaison en rotation entre un pignon et un
arbre.
- dans les boîtes de vitesses à train planétaire, dans l'application la plus fréquente, il permet
l'immobilisation d'une couronne par rapport au carter.
Des disques couverts d'une matière de friction sont installés sur les cannelures de l'élément tournant.
Des broches sont installées dans le carter d'embrayage, elles reçoivent des disques lisses qui ne
peuvent pas tourner.
L'embrayage est réalisé par un empilage qui alterne des disques frittés et lisses.
L'immobilisation de l'élément tournant est assurée par le serrage de l'empilage des disques.
Le serrage est réalisé par un vérin hydraulique simple effet de forme annulaire, il est appelé piston.
L'étanchéité du piston est assurée par deux joints, l'un externe installé dans une rainure du plateau,
l'autre interne installé dans le carter.
Ces joints étaient souvent métalliques, le montage est possible par une coupe, style segment de piston
moteur.
Les joints sont maintenant en plastique, le montage est possible par déformation élastique.
Le piston est immobilisé en rotation de la même façon que les disques lisses.
Le retour en position de repos du piston est réalisé par des ressorts de rappel.
Cependant il reste une légère adhérence en raison du film d'huile installé par la lubrification.
- des tringleries,
- des câbles,
- un circuit de pilotage - à commande manuelle (mécanique),
- à commande électrique - par contact manuel,
- par un boîtier électronique.
Les tiroirs distributeurs ferment le passage au débit de la pompe et assurent le remplissage des
embrayages nécessaires aux mouvements de la machine.
En position neutre, un des embrayages est alimenté pour limiter le nombre de pièces en mouvement et
réduire l'usure.
La pompe à cylindrée fixe maintient son débit, l'opposition à ce débit installe une pression qui doit être
limitée pour éviter la destruction de l'élément le moins résistant.
Le limiteur de pression travail presque continuellement, il se referme que pendant les remplissages
d'embrayages.
Le limiteur de pression doit être monté en dérivation par rapport au circuit à protéger.
Le limiteur de pression le plus simple est réalisé par un clapet maintenu en appuis contre son siège par
l'action d'un ressort.
La portée du clapet est conique ou sphérique pour assurer une bonne étanchéité.
Fonctionnement.
Le clapet est maintenu en position de repos par l'action de la force mécanique du ressort.
La chambre du ressort est drainée en permanence pour éviter une contre pression ou même un blocage
hydrostatique.
La pression installée dans le circuit crée une force hydraulique en bout du clapet, elle s'oppose à la force
mécanique du ressort.
Lorsque la force hydraulique est supérieure à la force du ressort le clapet se déplace et ouvre un
passage qui permet d'évacuer le débit à l'extérieur du circuit.
Remarques.
Ce type de limiteur de pression est toujours en vibration, le siège ne résiste pas au fonctionnement
continu.
En raison des ces problèmes, le constructeur utilise un limiteur de pression un peu plus complexe qui
évite principalement le matage du clapet sur son siège.
Dans un circuit de transmission, le limiteur de pression utilise un tiroir maintenu en position de repos par
un ressort.
Le guidage cylindrique permet une grande surface de contact peu sensible à l'usure.
L'étanchéité est assurée par le recouvrement de la cloison entre la chambre d'alimentation et la chambre
de vidange par le tiroir.
Fonctionnement.
Le tiroir est maintenu en position de repos par l'action de la force mécanique du ressort.
La chambre du ressort est drainée en permanence pour éviter une contre pression ou même un blocage
hydrostatique.
Des perçages permettent la communication entre le circuit à protéger et la chambre de réaction du tiroir.
La pression installée dans le circuit crée une force hydraulique en bout du clapet, elle s'oppose à la force
mécanique du ressort.
Lorsque la force hydraulique est supérieure à la force du ressort le clapet se déplace et ouvre un
passage qui permet d'évacuer le débit à l'extérieur du circuit.
La pression est déterminée par la force du ressort, un empilage de cales permet le réglage.
A chaque remplissage d'un embrayage, la pression chute sous l'effet de la circulation du débit dans la
chambre du piston.
Cette chute de pression est utile, elle permet de réamorcer un remplissage progressif de l'embrayage
pour obtenir un engagement des vitesses en souplesse.
Le clapet anti-retour et son faible ressort de rappel sont installés face à l'alimentation de la chambre de
réaction.
Le clapet anti-retour retient l'huile, la vidange s'effectue par une restriction pratiquée dans le clapet ou le
tiroir.
La pression pompe chute naturellement par le remplissage d’un embrayage et par le débit évacué à
travers le passage vers la vidange du limiteur de pression resté ouvert
Le clapet anti-retour travail en amortisseur, il limite les vibrations du tiroir et augmente ainsi l'espérance
de vie du limiteur de pression.
La section de passage du débit vers la vidange dépend de la distance entre les arrêtes du tiroir et la
cloison du corps et de la section du tiroir,
La section de passage doit être importante pour laisser passer le débit complet de la pompe.
La position du tiroir est imposée par l'équilibre entre la force hydraulique et la force mécanique.
L'augmentation de la section de passage ne peut pas être réalisée par la diminution de la force du
ressort car la pression de fonctionnement doit être maintenue.
La force hydraulique évolue en conséquence et pour maintenir la pression il faut installer un ressort plus
fort, cette solution génère d'autres problèmes.
Le constructeur a choisi une autre solution, maintenir la pression de fonctionnement et diminuer la force
hydraulique et par conséquent la force du ressort.
Pour cela, la surface d'action de la pression est réduite par l'installation d'un piston de réaction dans la
chambre du tiroir.
La présence du piston de réaction peut être justifiée par la résolution d'un deuxième problème.
En position de repos, le tiroir est en appuis contre la plaque de fermeture de la chambre de réaction.
Dans cette position, la force hydraulique dépend de la section de l'alésage, (en supposant que l'huile ne
peut s'infiltrer entre les surfaces en contacts en bout du tiroir).
A la pression d'ouverture, le tiroir se déplace et la surface sur laquelle la pression s’applique augmente
instantanément à la section complète du tiroir.
Le tiroir se déplace brusquement et la pression chute pour trouver une nouvelle position d'équilibre.
Cette phase est très courte car en pratique le circuit n'est pas vide, il reste de l'huile dans la chambre du
piston.
La montée en pression commence dès que le remplissage est fini et marque un palier pendant la phase
de mouvement du piston.
Les disques garnis glissent entre les disques lisses pendant la phase de mouvement, la transmission de
la puissance n'est pas effectuée.
La pression augmente très rapidement pendant la phase de serrage, les espaces inter-disques sont
annulés, le piston n'avance plus, il est en butée mécanique.
Les disques sont brutalement serrés les uns contre les autres, toute la puissance est transmise à la
chaîne cinématique.
Le débit de la pompe alimente l'embrayage en continu, le circuit est protégé par le limiteur de pression.
La transmission du mouvement ainsi réalisée est trop brutale, par rapport aux effets d'inertie de la
mécanique et surtout inacceptable pour le conducteur.
Le constructeur installe une modulation dans la montée en pression pour soulager la mécanique et les
conducteurs.
Cette modulation est réalisée par la modification d'une valve hydraulique, elle peut être ;
Le ressort est étudié pour permettre un fonctionnement sous une pression faible, (pression initiale).
Pour obtenir une montée en pression progressive, le mouvement du piston doit être lui même progressif.
L'alimentation du piston de charge ne peut pas être directe, une restriction permet l'alimentation sous
débit réduit.
Fonctionnement.
Lors d'un changement de vitesse, la pression chute puis après la phase de remplissage, la pression
commence à monter pour effectuer la phase de serrage.
Le piston de charge ressent cette pression mais son action n'est pas importante.
La restriction alimente le piston, le ressort se renforce et la pression du circuit suit la force du ressort.
La force maximum du ressort est obtenue lorsque le piston de charge est en butée.
Inconvénient, la restriction sur l'alimentation du piston de charge ralentie la vidange lors d'un
changement de vitesse.
La vidange du piston de charge est améliorée en permettant une vidange directe au réservoir.
L'orifice calibré d'alimentation est installé dans un tiroir qui peut se déplacer librement sous l'action des
pressions d'alimentation ou de vidange.
Ce système est appelé piston libre, il était utilisé sur d'anciennes commandes de transmission comme le
D8K.
Il n'est plus utilisé aujourd'hui pour commander un limiteur de pression mais la fonction est réalisée par
un autre composant.
Fonctionnement.
Le débit d'alimentation trouve une restriction, l'opposition au débit provoque une montée en pression.
Le piston libre se déplace sous l'effet de la différence de pression, ferme l'orifice de vidange, le piston de
charge est alimenté progressivement.
Le ressort du limiteur de pression agit sur le piston de charge, il génère un débit de vidange.
Le piston libre se déplace et ouvre la vidange directe, le ressort du limiteur de pression se détend
franchement.
Rappel.
Il faut deux embrayages en prise en même temps pour qu'une boîte power shift transmettre le couple.
Après remplissage des nouveaux embrayages sollicités, la pression remonte à la valeur d'ouverture du
limiteur de pression.
Les deux embrayages sont engagés en même temps, une simultanéité serait parfaite, car ainsi, ils
partageraient l'effort dû au glissement momentané des disques et donc, l'usure serait répartie.
L'un des embrayages s'engagera toujours le premier, l'autre s'usera beaucoup plus, car il s'engagera
alors en supportant toute la charge.
Un système provoque une séquence, l'engagement successif des embrayages est toujours réalisé dans
le même ordre.
Les embrayages de sens de marche, sur toutes machines CAT, s'engagent en dernier, c'est à dire en
supportant la charge.
Les embrayages de sens de marche sont renforcés, en général ils ont un plus grand nombre de disques,
embrayages 1 et 2 sur l'illustration.
Cette séquence d'engagement des embrayages est réalisée par l'emploi de pressions de travail
différentes dans les embrayages de vitesses et dans ceux de sens de marche.
Deux technologies sont utilisées, elles utilisent une réduction de pression ou une valve différentielle.
La valve différentielle a de nombreuses applications dans les blocs de commande de boîte de vitesses.
La forme du tiroir et sa situation ont beaucoup évoluées, elle a souvent permis la réalisation de plusieurs
fonctions.
En plus de la séquence, elle participe à la fonction piston libre et à la mise en sécurité de la commande.
Elle permet le remplissage d'un circuit primaire en priorité puis le remplissage du deuxième circuit.
Particularités
Elle est commandée vers l'ouverture par la pression d'alimentation, circuit de vitesses, P1.
La chambre à ressort est en communication avec le circuit alimenté, circuit de sens de marche, P2.
La valve fermée au repos ne permet pas l'alimentation du circuit de sens de marche, P2.
Lorsque la force hydraulique est suffisante pour écraser le ressort, le tiroir se déplace.
La phase de remplissage du circuit de sens de marche, P2, impose un palier dans l'évolution de la
pression du circuit primaire.
A la fin de la phase de remplissage du circuit de sens de marche, P2, les deux pressions évoluent
ensemble.
La valve différentielle entretien entre les deux circuits une différence de pression équivalente à la force
du ressort.
Courbe de pression
Point 0 - La valve différentielle est fermée, seul le circuit primaire est alimenté.
Point C - Le circuit secondaire fini sa phase de remplissage, les deux pressions évoluent en maintenant
la différence équivalente à la force du ressort.
Il existait une valve différentielle modulée, ce composant ancien n'est plus utilisé.
Le ressort était comprimé par un piston de charge alimenté par un piston libre.
La différence des pressions installées dans les circuits suit la force du ressort.
Remarque.
La valve différentielle assure la fonction piston libre dans beaucoup de commandes hydrauliques
récentes.
L'alimentation du convertisseur est généralement réalisée par le débit évacué par le limiteur de pression.
Souvent, un petit débit prélevé par une restriction avant le limiteur de pression assure une alimentation
permanente du convertisseur.
Ce débit permet un début de remplissage et la lubrification des organes tournant dès la mise en
mouvement du moteur, donc du convertisseur en attendant le remplissage complet du circuit des
embrayages.
Le convertisseur reçoit tout le débit de la pompe moins les fuites aux distributeurs et les embrayages.
Le débit de la pompe de transmission est calculé pour alimenter les pistons d'embrayages.
La cylindrée des pistons n'est pas relativement très grosse par rapport à la taille de la machine.
Dans ce cas, le débit de la pompe de transmission peut être très inférieur aux besoins du convertisseur.
Une pompe est installée spécialement en complément de la pompe de transmission pour alimenter
correctement le convertisseur.
Le convertisseur a besoin d'être parfaitement rempli pour travailler correctement, avec un bon
rendement et sans risque de cavitation.
Pour être sur du remplissage, il est nécessaire d'installer une pression hydraulique à l'intérieur du
convertisseur.
La pression est obtenue par un système qui s'oppose à la sortie du débit d'huile.
- L'opposition au débit se fait naturellement par la circulation de l'huile à travers les composants
situés dans la continuité du circuit.
Ces deux solutions sont simples et économiques, mais la pression de gavage varie avec le débit et la
température.
Cette valve ferme le passage du débit par un tiroir maintenu en position de repos par un ressort.
La valve sortie convertisseur reprend les éléments d'un limiteur de pression, mais le ressort est réglé
plus faible.
La valve de gavage du convertisseur est installée en série, elle correspond à une valve de priorité.
Ce peut être le cas lors du démarrage de la machine à basse température, l'huile visqueuse traverse
difficilement les composants situés en aval du convertisseur.
La protection est assurée par un limiteur de pression situé en dérivation sur l'alimentation du
convertisseur.
Le ressort du limiteur de pression est réglé plus fort que le ressort de la valve de gavage.
Le convertisseur est un gros générateur de chaleur, il est nécessaire d'évacuer une grosse quantité de
calorie pour éviter d'atteindre des températures critiques pour l'huile et la tenue des joints.
Un faisceau de petits tubes est installé entre deux flasques, l'ensemble est inséré à l'intérieur d'un
conduit.
L'huile circule entre les tubes, l'échange de température se fait à travers la paroi des tubes qui sont
généralement en alliage de cuivre.
Le constructeur utilise sur de nouvelles chargeuses sur pneus de la série G des réfrigérants air / huile
qui ressemble au radiateur d'eau moteur.
Le réfrigérant est installé contre le radiateur d'eau moteur, les calories sont évacuées par la circulation
d'air du ventilateur.
L'huile refroidie est utilisée pour lubrifier les roulements, les engrenages et refroidir les disques
d'embrayages de la boite de vitesses.
Sur certaines machines, le circuit de lubrification est protégé par un limiteur de pression.
L'huile s'écoule en bas du carter de la boîte de vitesses, il peut être nécessaire de la transporter vers le
réservoir.
Cette fonction est assurée par une pompe de reprise qui aspire l'huile à travers une crépine.
La sécurité à pour but d'éviter le déplacement de la machine lorsque le moteur est mis en
fonctionnement avec la commande ou les distributeurs en position autre que le point mort.
Moteur à l'arrêt, un ressort agit sur le rappel du vérin et positionne la commande en position
point mort.
Lors de la mise en fonctionnement du moteur avec une vitesse engagée, la valve différentielle
est à la vidange et ne peut établir la pression P2.
- Interdiction électrique.
Un branchement de contacteurs en série oblige la position point mort du levier pour actionner le
démarreur.
Certaines sécurités hydrauliques utilisant la valve différentielle réagissent à une baisse de pression
importante.
Suite à des problèmes de fonctionnement, la pression peut descendre à une valeur inférieure à la limite
de sécurité.
La machine peut alors s'immobiliser en sécurité lors de manÿuvres, changement de vitesses et même
de direction sur les tracteurs sur chaînes.
Cette sécurité agit sur la commande pour positionner la boîte de vitesses au neutre si la pression d'air
est faible dans le circuit de freinage ou si le frein de stationnement est engagé.
le réservoir,
la crépine,
la pompe,
le filtre et son clapet by-pass,
les embrayages,
les distributeurs,
le limiteur de pression et l'alimentation réduite du convertisseur
le piston de charge et du piston libre,
la séquence, valve différentielle,
la valve de gavage,
le limiteur de pression en entrée du convertisseur,
le refroidisseur,
le circuit de lubrification,
la sécurité hydraulique,
le limiteur de pression de lubrification,
les pompes de reprise,
les piquages de pression pour l'installation de manomètre.
la séquence, valve différentielle, environ 380 kPa de moins que la pression principale
Attention aux conditions de mesures, les pressions sont influencées par le débit, donc par le régime
moteur.
Utilisation d'un tableau simple de mesure de pression, tableau partiel d'une 950F.
Les relevés sont à faire avec l'huile à 60 °C et plus, sauf indication contraire pour vérifier l'entrée
convertisseur.
Les relevés sont à effectuer sans précipitation pour laisser les pressions s'installer jusqu'aux
manomètres, en particulier pour la pression de lubrification.
Les mesures aux manomètres à aiguille ou électroniques en lecture directe peuvent être effectuées avec
des flexibles de raccordement.
Les flexibles ne doivent pas être utilisés avec le manomètre électronique pour effectuer un relevé sous
forme de courbes de pression.
Interprétation de l'évolution des pressions relevées par un manomètre électronique, enregistrement sous
forme de courbe.
Relevé effectué sur les passages de vitesses d'un tracteur sur chaînes équipé d'un bloc de commande
LRTP.
L'enregistrement permet de visualiser les trois cycles complets, vidange et remplissage, serrage,
correspondant à l'engagement de la 1, 2 et 3ème vitesse.
La séquence est réalisée par une valve différentielle qui maintient une différence entre P1 et P2.
La modulation est réalisée par le limiteur de pression équipé d'un piston de charge.
La réduction de pression était utilisée sur d'anciennes machines comme les premiers tombereaux rigides
ou les décapeuses.
Elle est ouverte en position de repos et permet l'alimentation de deux circuits en parallèle;
Le circuit primaire est alimenté directement par le débit de la pompe, le circuit secondaire est alimenté
par la réduction de pression.
La réduction de pression coupe l'alimentation du circuit secondaire lorsque la pression atteint la valeur
de réglage.
La pression d'alimentation continue à évoluer dans le circuit primaire jusqu'à la valeur réglée par le
limiteur de pression.
par exemple - les circuits d'embrayages par le débit de pompe sous la pression maximum,
Actuellement, la réduction de pression trouve beaucoup d'applications pour réaliser d'autres fonctions,
tels que l'alimentation de circuits de commande, d'électro-distributeurs...
Les réductions de pression peuvent être ouvertes ou fermées en position de repos, leur mise en oeuvre
est alors différente.
un tiroir,
un ressort, généralement réglable par un empilage de cales,
un piston de réaction,
un clapet anti-retour de retenue.
Lorsque la pression de fonctionnement du circuit secondaire est atteinte, la force hydraulique comprime
le ressort, le tiroir ferme l'orifice d'alimentation.
Le tiroir de la réduction de pression trouve une position d'équilibre pour maintenir la pression du circuit
secondaire à la valeur déterminée par le réglage du ressort.
Courbe de pression
Point 0 - La réduction de pression est ouverte, le débit de pompe alimente les deux circuits.
Point A - Le circuit secondaire est sous la pression correspondant au réglage du ressort, la réduction de
pression se ferme.
Point B - Le circuit primaire est sous pression maximum, le limiteur de pression s'ouvre.