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Sicap Sacré Cœur II- BP : 10115- Tél/Fax: 33 82541 66, Dakar-Sénégal
Site web: Http: / www.ipg-isti.com Email: information@ipg-isti.com
RESUME
Ce projet porte sur le dimensionnement d’une installation électrique BT d’un
immeuble R+3.
En premier lieu, nous avons parlé de certaines normes en donnant les principaux
points, donc les règles à respecter pour une bonne installation et deuxièmement,
nous avons parlé des protections des installations électriques BT en faisant
apparaitre les différents moyens pour assurer la protection des personnes et des biens
contre les contacts direct et indirect, les surcharges, les surintensités, la foudre .
MOTS CLES
SUMMARY
This project concerns the dimensioning of an electrical installation BT of a building
R+3.
First, we talked about standards by giving the main points, so the rules to respect for
a good installation and second we talked about the protections of the low voltage
electrical installations by showing the different ways to ensure protection people and
property against direct and indirect contact, overcharges, overcurrent, lightning ....
In the second chapter we made the methodology of the dimensioning of an electrical
installation by calculating the section of the cables, the currents of short-circuits and
the fall of tension. Finally, in the third chapter we made the power sizing of each box
of the installation by highlighting the main circuit breaker ratings of the box and the
sections of their power cable and the diagram of the corresponding box.
KEYWORDS
DIMENSIONNEMENT ET PROTECTION
D’UNE INSTALLATION BT :
APPLICATION A UN IMMEUBLE R+3 A
USAGE DE BUREAU
DEDICACE
Je dédie de tout cœur ce modeste travail :
REMERCIEMENTS
Avant tout, Je remercie Dieu qui m'a armé de force et de courage, pour la parfaite
santé dont j'ai bénéficié pendant cette préparation, de m'avoir permis d'achever ce
mémoire sans difficultés majeures, et pour l'immensité de sa providence qui guide et
couvre tous les aspects de notre vie.
L’Etat Congolais qui s’est sacrifié pour nous payer les études nous permettant
ainsi de réaliser une partie de nos ambitions ;
Tout le corps administratif de l’Institut Supérieur de Technologie Industrielle
pour nous avoir accompagné dans cette belle aventure et pour toute aide
précieuse qu’ils ont accordé ; encore merci ;
Mon encadreur, Monsieur Mouhamadou Sacoura THIOYE pour sa rigueur,
ses enseignements, sa disponibilité, pour l’intérêt qu’il a apporté à ce travail,
ses critiques et les conseils qui m’ont permis d’améliorer ce travail afin que je
puisse mettre ce projet en œuvre. Puisse ALLAH le tout-puissant le
récompense pour son encadrement.
Enfin, dans ces dernières lignes je tiens à remercier mes parents, mes sœurs et mes
frères, pour les conseils et les encouragements qu’ils m’ont toujours prodigués ainsi
que pour leur soutien tant moral que financier. Sans eux, je n’en serais pas où j’en
suis et ce que je suis.
RESUME....................................................................................................................III
SUMMARY...............................................................................................................IV
DEDICACE................................................................................................................VI
REMERCIEMENTS.................................................................................................VII
AVANT-PROPOS....................................................................................................XV
INTRODUCTION GENERALE..................................................................................1
INTRODUCTION........................................................................................................3
I.6.1 Définition............................................................................................................11
I.7.2 Description.........................................................................................................17
Conclusion..................................................................................................................23
Introduction.................................................................................................................25
II.2.1 Objectifs..........................................................................................................27
II.5.1 Architecture.......................................................................................................38
Conclusion..................................................................................................................40
Conclusion..................................................................................................................49
BIBLIOGRAPHIE......................................................................................................50
Annexe VI...................................................................................................................56
AVANT-PROPOS
Né de la coopération entre l’académie d’ODESSA et le groupe Institut Privé de
Gestion (I.P.G), Institut Supérieur de Technologie Industrielle (I.S.T.I) a été mis en
place depuis 1984 en collaboration avec les universités et instituts canadiens et
Ukrainiens. Construit sur une superficie de 600 m 2, le groupe IPG-ISTI compte
plusieurs salles de cours, des salles spécialisées pour des séminaires, des
conférences, des salles des travaux pratiques, des laboratoires et des salles de
reproduction. Le souci de diversification de ses filières de formation, la collaboration
avec les universités et instituts canadiens et Ukrainiens, encouragée par les excellents
résultats aux différents examens d’Etat, vont aboutir à la création en 1994 de
l’Institut Supérieur de Technologie Industrielle ISTI qui vise une formation
technique équilibrée en synergie avec le milieu industriel ; il complète IPG et devient
le groupe IPG-ISTI.
A travers des cours magistraux et pratiques, l’ISTI offre des formations dans les
filières suivantes :
Pour allier les notions théoriques acquises à la pratique, chaque étudiant se trouvant
en fin de cycle doit présenter et soutenir un mémoire en rapport avec sa spécialité
suivant un thème choisi.
Ainsi, pour répondre aux exigences de l’établissement, ce mémoire qui porte sur le
thème: « Dimensionnement et protection d’une installation électrique BT :
application à un immeuble d’usage de bureau » a été rédigé sous la direction de
Monsieur Mouhamadou Sacoura Thioye ingénieur en génie électrique.
INTRODUCTION GENERALE
Actuellement dans le monde, les êtres humains utilisent de plus en plus d’énergie
électrique. Les appareils fonctionnant à base d’électricité sont de plus en plus
nombreux. Ainsi, la consommation de l’énergie électrique par habitant apparait
comme un indicateur du niveau de vie de la société.
Les nombreux avantages de l’énergie électrique ne doivent pas faire oublier les
risques qui y sont attachés. L’électricité est utilisée de manière courante par le grand
public, et des accidents encore trop nombreux se produisent avec comme
conséquences électrocutions, brûlures, incendies. De strictes règles d’installation ont
été établies par des organismes internationaux (IEC, CENELEC) ou nationaux (ASN
au Sénégal, NFPA aux USA, UTE en France …). Des dispositifs de protection sûrs
ont été conçus, grâce à l’analyse rigoureuse des risques et des conséquences de
défaillance de matériel ou de mauvaise utilisation.
Le premier chapitre présente et expose les généralités sur les installations électriques
BT et de certaines normes qui les régissent et parle aussi de la protection des
installations électriques BT, le deuxième chapitre est consacré à la méthodologie du
dimensionnement des installations électriques BT et enfin dans le troisième chapitre
nous présenterons les différents résultats du dimensionnement du projet à étudier.
CHAPITRE I :
PROTECTION DES
INSTALLATIONS
ELECTRIQUES BT
INTRODUCTION
On entend par installation électrique , toute installation de câblage sous-terre, aérien
ou dans un bâtiment , pour la transmission d’un point à un autre de l’énergie
provenant d’un distributeur d’électricité ou de toute autre source d’alimentation, pour
l’alimentation de tout appareil électrique , y compris la connexion du câble à cet
appareillage.
Le courant électrique reste dangereux par son caractère invisible. Les effets sur
l’homme en sont aujourd’hui suffisamment bien connus pour s’en protéger
efficacement. Les risques pouvant affectés l’installation elle-même et les biens qui
l’entourent doivent faire l’objet d’une analyse conduisant à l’adoption des solutions
de protections les mieux adaptées. Nous aborderons pour commencer ce chapitre, les
généralités sur les installations électriques, les principales normes qui régissent les
installations électriques pour les lieux d’habitation. Nous développerons ensuite de
manière générale sur la protection et les réalisations pratique d’une prise de terre.
L’édition actuelle de la norme NFC 15-100 est entrée en vigueur le 5 décembre 2002
avec différentes modifications dont la dernière date de 2015. Elle s’applique à toutes
les installations.
Les prises de terre sont une nécessité pour la protection des personnes et des
matériels pour toutes les installations électriques.
La qualité d’une prise de terre (résistance aussi faible que possible ≤10 Ω) est
essentiellement fonction de 2 facteurs :
Il est important que ce conducteur nu soit en contact direct avec le sol (et non placé
dans du gravier, du mâchefer ou des matériaux analogues formant souvent l’assise du
béton). Ni la boucle de terre, ni les conducteurs de terre verticaux le reliant à la borne
de terre, ne doivent être en contact avec l’armature du béton armé : cette armature
doit être raccordée directement à la borne principale de terre. En règle générale, les
conducteurs de terre verticaux reliant une prise de terre à un niveau hors sol doivent
être isolés pour la tension nominale des réseaux BT (600V – 1000V).
Pour les bâtiments existants, le conducteur à fond de fouille doit être enterré tout
autour des murs extérieurs des locaux à une profondeur d’au moins 1 mètre.
Le conducteur de terre doit être distant d’au moins 20 cm de toutes les autres
canalisations.
Comme dans les autres cas, il ne faut pas que le piquet soit en contact avec le bêton.
UL (volts eff.)
En alternatif En continu Types de locaux
50 100 Locaux non mouillés
Habitations
Bureaux, etc.
25 50 Locaux mouillés
En extérieur
Chantier
Quais, etc.
12 25 Locaux immergés
Volume de protection et
d’enveloppe des salles d’eau
Piscines, etc.
I.6.1 Définition
En électricité, un schéma de liaison à la terre (SLT) ou régime de neutre définit la
façon dont est raccordée la terre de la source de tension (ex : réseau de distribution,
un groupe électrogène, une éolienne, ...) et des masses (carcasses métalliques) des
appareils côté utilisateur.
La norme NF C 15.100 définit trois régimes de neutre qui sont caractérisés par deux
lettres :
I.6.2.2 Régime TN
I.6.2.2.1 Principe
Le neutre de l’alimentation est mis à la terre et les masses sont reliées au neutre ;
Ainsi, tout défaut d’isolement est transformé en un défaut entre phase et neutre soit
un court-circuit dont la valeur est limitée par l’impédance des câbles.
I.6.2.3 Régime IT
I.6.2.3.1 Principe
Dans le régime de neutre isolé :
- Le neutre est isolé de la terre ou relié à la terre par une impédance élevée ;
- Les masses sont reliées à une prise de terre.
La résistance du sol et la présence de chaussures est prise en compte dans ces valeurs.
Il est utilisé pour la protection des circuits communs, ceux de l’éclairage et des prises
électriques de la maison.
Il est utilisé pour les appareils qui sont sensibles aux coupures de courant
intempestives : congélateur, alarme, informatique.
I.8.2 Description
I.8.2.1 Position du problème:
A partir d’un réseau alternatif monophasé 230v entre phase et neutre, on
alimente un récepteur avec masse métallique.
La masse métallique doit être reliée avec un conducteur à la terre. [5]
2ème cas : si un défaut d’isolement apparaît, il y aura un courant de fuite vers la terre
donc I1>I2 et I1=I2+If. Si une personne touche la masse, il y a risque d’électrocution
donc danger.
Haute sensibilité : I∆n < 30 mA Ils sont utilisés sur le circuit prises de
courant, des locaux humides, des installations mobiles (chantiers, foires…),
des bâtiments agricoles ou lorsque les conditions de mise à la terre sont
déficientes.
Moyenne sensibilité : 30 mA < I ∆n < 500 mA Ils sont utilisés sur les
circuits des installations fixes (principalement en schéma TT). Ils permettent
la sélectivité avec les dispositifs haute sensibilité. Ils assurent la protection
dans les conditions de court-circuit minimum (longueurs de lignes en
schémas TN et IT) et permettent de limiter les courants de défaut (risque
d’incendie).
Basse sensibilité : I ∆n > 0,5 A Utilisés en schémas TN et IT, ils permettent
la sélectivité avec les dispositifs haute et moyenne sensibilité. [3]
soit aux déséquilibres des capacités de fuite naturelles des conducteurs actifs
à la terre (principalement pour des circuits triphasés),
soit à des capacités entre une phase et la terre pour des circuits monophasés.
Le courant de fuite est d’autant plus important que l’installation électrique
est étendue.
La mise sous tension de condensateurs tels que mentionnés ci-dessus crée un courant
d’appel transitoire HF similaire. L’apparition du premier défaut en schéma IT crée un
courant de fuite transitoire dû à la brusque élévation de tension des 2 phases saines
par rapport à la terre.
surtensions de manœuvre :
Surtensions à la même fréquence que le réseau (50, 60 ou 400 Hz) causées par un
changement d’état permanent du réseau (suite à un défaut : défaut d’isolement,
rupture conducteur neutre, ..).
Surtensions à très haute fréquence très courtes (quelques nanosecondes) causées par
la décharge de charges électriques accumulées.
Sont causées par des orages et sont accompagnés de coups de foudre qui constituent
un sérieux risque pour les personnes et les matériels.
La figure ci-dessous montre les différents impacts de la foudre sur une structure
(a) : La foudre tombe sur une structure non protégée ; le bâtiment et les installations
à l’intérieur du bâtiment sont généralement détruits
(b) : un coup de foudre peut tomber sur une ligne électrique aérienne alimentant le
bâtiment. La surintensité et la surtension peuvent se propager à plusieurs kilomètres
du point d’impact.
(c) : La foudre tombe à proximité d’une ligne aérienne ; les installations électriques à
l’intérieur du bâtiment sont généralement détruites.
I.9.3.4 Le Parafoudre
Le parafoudre est un composant du système de protection de l’installation électrique.
Ce dispositif est connecté en parallèle sur le circuit d’alimentation des récepteurs
qu’il doit protéger. Il peut aussi être utilisé à tous les niveaux du réseau
d’alimentation. C’est le type de protection contre les surtensions le plus utilisé et le
plus efficient.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons rappelé les grands principes qui régissent la protection
dans le double souci de la sécurité des personnes et des biens des installations
électriques et la prise en compte des risques qui passe par leur recherche
systématique et par leur identification. Et des normes, elles sont conçues pour les
règles de conception et de réalisation des installations électriques basses tensions, en
vue d’assurer leur bon fonctionnement .C’est en fonction de cette norme que seront
choisis les dispositifs destinés à répondre aux exigences principales qui sont :
Introduction
Une installation électrique est un ensemble cohérent d’appareillage, câbles, circuits
et récepteurs, le dimensionnement d’une installation électrique consiste à faire le
choix optimal des sections de câbles et des protections pour garantir un
fonctionnement normal des équipements sans dégradation ou échauffement. Sa
réalisation passe par plusieurs étapes qui aboutiront à la fourniture d’un dossier
technique comprenant :
Le schéma d’implantation ;
Le bilan de puissance ;
Le schéma des coffrets ;
Les sections des câbles ;
Ce travail a été fait avec Autocad, qui est un logiciel de dessin avec une bibliothèque
de symboles électrique.
A partir du plan fourni par l’architecte, on implante les différents appareils et on fait
le cheminement de câble, en donnant à chaque départ un nom et un numéro.
II.2.1 Objectifs
Le bilan de puissance a pour objectif :
Facteur de simultanéité Ks
15 à19 0.53
20 à 24 0.49
25 à 29 0.46
30 à 34 0.44
35 à 39 0.42
40 à 49 0.41
50 et plus 0.38
Facteur d’utilisation Ku
Il traduit le fait que le régime de fonctionnement d’un récepteur peut être
inférieur à sa puissance nominale. Il s’applique individuellement à chaque
récepteur. [1]
L’application de ce coefficient nécessite la connaissance parfaite du
fonctionnement du ou des récepteurs.
Tableau II. 4: Valeur de Ku pour quelques récepteurs
Eclairage 1
Prise de courant 1
Facteur d’extension Ke
Pinst =Ʃ Pn (III.1)
Pn : puissance nominale en watt, elle est donnée par la documentation des
équipements.
Puissance absorbée
La puissance absorbée par un récepteur est déterminée à partir de sa
puissance nominale, de son facteur de puissance et de son rendement.
Pn (III.2)
P a=
ɳ cosφ
La puissance d’utilisation (Pu) est la somme des puissances absorbées, valorisées par
le facteur d’utilisation (Ku).
Tous les récepteurs ne sont pas utilisés forcement à pleine puissance. D’autre part
tous les récepteurs ne sont pas utilisés simultanément. On obtient alors :
Pu=K u × P a (III.3)
Pu : Puissance d’utilisation en watt
Puissance foisonnée
Pf =K s × Pu =Pa × K U × K S (III.4)
Le tableau II.5 donne l’exemple qu’on a utilisé pour faire le bilan de puissance.
Eclairages
L1
L2
Ln
Prises
P1
P2
Pn
Climatisation
C1
C2
Cn
Il nous faut donc calculer les différentes puissances qui figurent dans le tableau ci-
dessus. D’où le tableau III.6 présente les différentes formules des puissances
nécessaires à notre installation.
Pt × K u × K s 2
√ S −P 2 Pa
a
cosφ
Pt =Pu × Q
2
∑ P active ∑ Q reactive √P T +QT 2
Pu Pf1 Pf2
Ku× ∑ Pt K s 1 ×∑ Pu K s 2 ×∑ P f 1
Q : Quantité
IZ≥IB (III.5)
On obtient donc :
IB (III.6)
I Z=
IK
Avec : K= K 1 × K 2 × K 3 (III.7)
NB : Ces coefficients et les tableaux de choix de sections sont à l’annexe. II.3.1.1.3
Détermination de la section du conducteur du neutre
Le conducteur neutre est un câble actif. De ce fait, le conducteur neutre d’un circuit
peut être porté à un potentiel dangereux même si les conducteurs de phase sont
ouverts-sectionnés. Pour des raisons sécuritaires, il est recommandé de sectionner le
conducteur neutre en même temps que les conducteurs de phase.
Cette chute de tension peut être déterminée par calcul ou directement à l’aide de
tableau
Chute de tension
Type de circuit Valeur absolue en Volt Valeur relative en
%
Monophasé ∆ U =2 × I B × L( Rcosφ+ Xsinφ ) ∆ U ×100
∆U=
V
(phase- neutre)
Monophasé ∆ U =2 × I B × L( Rcosφ+ Xsinφ ) ∆ U ×100
∆U=
Un
(phase- phase)
Triphasé équilibré: trois ∆ U =√ 3 × I B × L( Rcosφ+ Xsinφ) ∆ U ×100
∆U=
Un
phases (avec ou sans
neutre)
ρ (III.5)
R=
S
II.5.1 Architecture
Un coffret électrique se présente souvent sous cette forme
Conclusion
Le dimensionnement est un facteur primordial pour choisir une solution énergétique ;
Ceci dans le but de connaitre de façon précise les éléments aptes à fonctionner dans
notre installation.
Coffret RDC
Coffret terrasse
Coffret 1er étage
Coffret 2ème étage
Coffret 3ème étage
Designation Types Quantité P unitaire P totale Ku Pu Ks1 Pf1 Cosφ S apparente (VA)
Coffret secouru RDC
Prises
PT1 Prise ondulée 6 200 1200 1
0,8 4000
PT2 Prise ondulée 4 200 800 1
3200 1 3200
PT3 Prise ondulée 4 200 800 1
PT.Gab Prise ondulée 2 200 400 1
Ke 1,2
Puissance réelle (VA) 4800,00
Ib mono (A) 20,00
In (A) 25,00
K1 1
K2 0,82
K3 1
Iz 30
Iz' choisi 31
Section 2,5 mm2
Après avoir fait le bilan électrique, on calcule les sections des conducteurs de notre
installation pour le bon fonctionnement de notre installation. Le tableau IV.3 nous
donne les valeurs des sections de chaque coffret.
IB IZ S(mm ¿¿ 2) ¿
Ib (III.1)
Iz=
K
Or K= K 1 × k 2 × k 3 (III.2)
D’après les données, les chemins des câbles sont perforés, la lettre de sélection est
donc E par rapport au Tableau 1.1 de la lettre de sélection à l’annexe VI, K 1= 1 car le
mode de pose ne correspond pas au Tableau 1.2 à l’annexe VI, K 2= 0.82 pour les
tablettes horizontales perforés, K3= 1 car la température est de 300C et l’isolant est de
PR.
K= 1*0.82*1= 0.82 ;
80 (III.3)
Iz=
0,82
Connaissant Iz, on utilise le tableau des courants admissibles donnés en annexe VI,
en parcourant la colonne sélectionnée, on cherche la valeur de l’intensité admissible
égale ou immédiatement supérieure à l’intensité d’emploi IB, a noté que les
conducteurs sont en cuivre ou en aluminium. Notre section du conducteur se situe
dans la colonne de gauche sur la ligne correspondante au courant admissible. Dans
notre cas, on prendra une valeur supérieure à 76 A qui est 100 d’où notre section sera
16 mm2.
RDC 30259,8 65 97 16
RDC 80 4 16 mm2
Terrasse 10 2 1,5mm2
Pour les départs des prises de courant normal, on a utilisé un interrupteur différentiel
de type 2P (de calibre 25A et de sensibilité 30mA), des disjoncteurs modulaire de
type 1P+N (d’intensité 16A), et des câbles de section 2,5mm2.
Conclusion
L’ensemble des travaux présents dans ce mémoire a permis en général de faire le
dimensionnement d’une installation électrique BT d’un immeuble.
A cet effet, il a été donné les principaux points de la norme à respecter en vue
d’assurer leur bon fonctionnement et la protection des biens et des personnes, puis
nous avons donné de manière assez exhaustive les moyens de protections des
installations électriques.
Ensuite nous avons fait les schémas d’implantation qui consiste donc à faire les plans
de cheminement des circuits d’éclairages, des prises et de climatisation, et avons
procédé au dimensionnement de notre installation en dimensionnement les différents
câbles de notre installation en commençant par les câbles de phases et celui du
neutre ; après cela, nous avons étudié notre cas en procédant au calcul du bilan de
puissance de chaque coffret en calculant le courant d’emploi, le courant admissible,
la section des conducteurs et la puissance totale de l’installation et faire les schémas
des coffrets en tenant compte des dispositifs de protection nécessaire, après cela,
nous avons fait un bilan de puissance afin de connaitre la puissance maximale que
devra fournir le concessionnaire.
Enfin l’étude d’une installation électrique basse tension doit être conduite dans le
souci permanent d’une bonne adaptation aux besoins de l’utilisateur final et compte
tenu de la contrainte essentielle du respect du budget.
BIBLIOGRAPHIE
[1] : Monsieur THIOYE, cours analyse des systèmes électriques LP2 EEFC, année
2016-2017 IPG-ISTI.
[5] : Monsieur DIA, cours schémas électriques LP2 EEFC, année 2016-2017 IPG-
ISTI.
[6] : Guide pédagogique Legrand /en conformité avec la NFC 15-100 du 31/05/03,
disponible sur www.legrand.com.
Annexe VI.