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SOMMAIRE
Les pompes
Les pompes volumétriques
Les pompes centrifuges
Différentes configurations
Les amorceurs
Ejecteur à gaz
Amorceur à anneau d’eau
Amorceur rotatif à palettes
Amorceur à piston ou à membrane
Vanne d’amorçage pilotée ou clapet d’amorçage
Dispositifs complémentaires
Vérin d’amorçage
Manomètre et vacuomètre
Régulation automatique
Schéma hydraulique
La cavitation
Précautions d’emploi
Entretien
Exercices
LES POMPES
Définition :
Une pompe est un appareil permettant de déplacer un fluide en lui donnant un débit et une
vitesse.
Lorsqu’une pompe est entrainée par le moteur de traction elle est appelée : Autopompe.
Lorsqu’elle est entrainée par un moteur auxiliaire elle est appelée : Moto pompe.
Les pompes utilisées par les pompiers :
Toutes nos pompes sont des pompes centrifuges
On en trouve deux types : les pompes de refoulement
Les pompes d’épuisement
La pièce principale de la pompe est le rouet. Il chasse le liquide vers l’extrémité des aubes. Il
donne une vitesse au liquide.
Vue d’un rouet démonté
Ejection
de l’eau
Sens de
rotation
Ejection
de l’eau
Entrée de
l’eau
(Aspiration)
L’eau éjectée vient frapper les ailettes du diffuseur ce qui transforme sa vitesse en pression
Position
du rouet
(pièce
mobile)
Vue d’un corps de pompe
Ces pompes centrifuges ne peuvent travailler qu’en charge, l’eau doit être au contact du
rouet pour que le système fonctionne.
Ces dispositifs permettent de créer le vide dans un corps de pompe. Ce vide est remplacé par
l’eau, sur la surface de laquelle s’exerce la pression atmosphérique.
- L’éjecteur à gaz
- L’amorceur à anneau d’eau
- L’amorceur rotatif à palettes
- L’amorceur à piston ou à membrane
Ejecteur à gaz :
On force le passage des gaz d’échappement dans un cône de Venturi dont le corps
communique avec le corps de pompe. La dépression ainsi crée fait le vide dans le corps de
pompe.
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Anneau d’eau :
Ce sont des vannes automatiques qui fonctionnent à dépression et qui permettent de mettre en
liaison, l’amorceur et le corps de pompe.
Vanne pilotée
Clapet :
Rotatif à palettes :
C’est une pompe volumétrique avec une turbine excentrée composée de palettes mobiles en
bakélite.
Le principe de l’amorçage est identique à l’amorceur à anneau d’eau, mis à part que la mobilité
des palettes dans leur logement supprime la nécessité d’un joint hydraulique.
Un système de lubrification évite l’échauffement et assure le graissage des palettes.
Cette huile de lubrification est contenue dans un bocal relié au corps de l’amorceur.
Piston ou membrane :
Vérin d’amorçage
Manomètre :
Indique la pression dans le collecteur de refoulement. Il peut être placé sur le collecteur ou sur
un tableau.
Vacuométre :
• A moins de 10m :
Le conducteur déroule un tuyau de 100mm - 10 m.
Le raccorde à l’alimentation pompe après avoir mis le raccord filtre et le raccorde à l’hydrant
après l’avoir purgé.
• A plus de 10 m - 20 m :
Le conducteur déroule un tuyau de 70mm - 20 m
La manœuvre est identique à la précédente, si ce n’est qu’il sera souhaitable d’installer un
collecteur à clapet à l’ouïe de pompe.
Par l’établissement :
• Le conducteur déroule un tuyau de 70mm - 20m
• L’établissement hydraulique qui part du point d’attaque au point d’eau est fait à l’aide du dévidoir
tiré par le BAL. Lorsque l’équipe passe à proximité de l’engin, le conducteur prend le raccord de
l’établissement qui va vers le point d’eau et le raccorde de suite à sa pompe après avoir mis son
raccord filtre et le collecteur à clapet; (Arrivé au point d’eau le BAL ouvre sans ordre. Il est
souhaitable que le tuyau soit déjà raccordé à la pompe)
• Ensuite il raccorde le deuxième raccord sur un refoulement de la pompe.
• Le tuyau déroulé lui permet de prolonger un des deux tuyaux.
• Il ouvre également sans ordre sur l’établissement qui part au point d’attaque.
En aspiration :
• Le conducteur place judicieusement son engin, de préférence parallèle au cours d’eau ou à la
nappe d’eau.
• Il prépare son matériel, aspiraux, crépine, tricoises, commande, et, si l’eau est chargée, un panier
en osier pour faire un premier filtre avant la crépine
• Avec un aide il monte la ligne d’aspiration en partant de la crépine. Avant chaque raccordement il
contrôle la présence des joints .
• La ligne montée, il relie avec la commande la crépine et les aspiraux et l’amarre à l’engin.
• C’est une fois que la ligne est amarrée qu’il l’immerge.
• Si la ligne d’aspiration doit être immergée dans un cours d’eau avec du courant, une deuxième
commande sera attachée à la crépine de façon à l’arrimer à contre courant.
• La crépine doit être immergée à une profondeur suffisante. 15 à 20 cm d’eau au dessus d’elle
sont nécessaire pour ne pas risquer des entrées d’air.
• Il ne faut pas enfoncer la crépine sur les sols meubles. Elle sera maintenue entre deux eaux au
moyen d’un flotteur.
• Pendant l’intervention, le conducteur veille à ce que des herbes, papiers, feuilles ne viennent
obstruer la crépine.
• Après avoir raccordé la ligne d’aspiration à la pompe, il ferme tous les refoulements, ouvre son
vacuomètre et monte le régime du moteur à 2400 tr /mn.
• L’aspiration ainsi obtenue, il baisse le régime moteur et ouvre progressivement le refoulement.
Schéma :
C’est une manœuvre particulière qui est mise en œuvre, lorsque la hauteur d’aspiration pour alimenter
l’engin est trop importante et ne peut être réalisée au moyen des aspiraux.
L’engin doit posséder un volume d’eau suffisant pour pouvoir assurer la mise en fonction de l’hydro-
éjecteur.
Le conducteur prépare l’hydro-éjecteur, un tuyau de 45 mm 20 m et un tuyau de 70 mm 20 m. Il
raccorde le tuyau de 45 sur l’orifice d’alimentation de l’hydro-éjecteur et celui de 70 mm sur le
refoulement.
Il amarre l’hydro éjecteur avec une commande.
Il raccorde le tuyau de 45 sur un refoulement de l’engin, et place le tuyau de 70 dans le trou d’homme de
la tonne. Il descend au moyen de la commande l’appareil dans la nappe d’eau et l’attache au véhicule.
Pression de refoulement 8 bars.
Il contrôle le remplissage de sa tonne en regardant la jauge et en jouant sur l’accélération.
S’il alimente un autre engin, il veille à ce que le débit de refoulement ne soit pas supérieur au débit de
l’hydro éjecteur.
Alimentation avec une turbo pompe :
C’est une manœuvre particulière qui est mise en œuvre, lorsque la hauteur d’aspiration pour alimenter
l’engin est trop importante et ne peut être réalisée au moyen des aspiraux.
L’engin doit posséder un volume d’eau suffisant pour pouvoir assurer la mise en fonction de la turbo
pompe.
L’alimentation de la turbo pompe s’effectue par le demi-raccord de 65 mm (1).
Le raccord de 65 mm (2) est le retour de l’eau servant à la mise en œuvre de la turbine.
Le tuyau qui lui est raccordé revient dans la tonne par le trou de remplissage supérieur.
Le raccord de 65 mm situé sur la partie basse de la turbine (3) est le collecteur qui remonte
l’eau épuisée.
Le tuyau qui lui est raccordé rejoint également la tonne à l’orifice de remplissage ou au trou
d’homme.
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Alimentation extérieure :
Lorsqu’un véhicule est alimenté par un autre engin, le conducteur du premier raccorde le tuyau sur
l’orifice d’alimentation de la pompe après avoir mis un raccord filtre.
Il alimente sa tonne par la canalisation qui est réservée à cet usage.
Il en contrôle le débit et la pression avec sa vanne de coupure.
Certains véhicules disposent d’une alimentation tonne séparée de la pompe. Cette canalisation possède
un limiteur de pression et de débit pour éviter de déformer la citerne en cas de surpression.
Les orifices de refoulement ne doivent pas être utilisés comme canalisation permettant le remplissage
de la tonne.
Pour les véhicules possédant des citernes dont le mode de remplissage se trouve directement sur le
coté de celles ci, limiter la pression de remplissage à 4 bars et ouvrir la trappe du trou d’homme située
sur la partie supérieure de la tonne.
Même pour les citernes munis de clapet de décharge, une trop forte pression d’alimentation et un retard
sur l’ouverture du clapet suffisent à déformer la cuve.
La mise en aspiration d’une pompe consiste à faire le vide dans le corps de pompe et dans la ligne
d’aspiration, c'est-à-dire expulser l’air qu’ils contiennent afin que cet air soit remplacé par l’eau poussée
par la pression atmosphérique qui appuie sur le plan d’eau.
Précautions d’utilisation :
L’emploi d’une pompe nécessite certaines précautions d’utilisation afin de permettre une
marche dans de bonnes conditions.
Entretien :
Le débit :
C’est une quantité de fluide ( volume ) qui traverse une section ( surface ) par unité de temps
( vitesse ).
Il est représenté par le signe Q souvent donné en m 3 / h ou en l / mn
Q = S x V
l/mn m² m/s
M³/h m² m/s
Elles sont causées par le frottement de l’eau sur la paroi interne des tuyaux.
Le symbole est J
Elles sont proportionnelles à la longueur de l’établissement.
Elles sont proportionnelles au carré du débit.
Elles sont inversement proportionnelles au diamètre du tuyau.
Elles sont indépendantes de la pression, seul le débit compte.
Tableau des pertes de charge :
PERTES DE CHARGE
TYPE DE TUYAU DEBIT HECTOMETRIQUES
Diamètre en mm En 1/mm En m3/h bars/hm mCE/hm
PIL 20mm semi-rigide 60 3.6 1,7 17
PIL 25mm souple 90 5.4 3,6 36
PIL 45mm souple 250 15 1,5 15
PIL 70mm souple 500 30 0,55 5,5
PIL 110 mm souple 1000 60 0,28 2,8
Aspiral DN 100mm 1000 60 1,3 13
Colonne sèche 100mm 1000 60 0,5 à 1 5 à 10
Colonne sèche 65 mm 500 30 0,5 à 1,5 5 à 15
Les pertes de charge dans les tuyaux sont données pour un débit. Lorsque l’on fait varier ce
débit, chose que l’on fait fréquemment en utilisant les lances à débit variable on modifie les
pertes en charges hectométriques.
Nouveau débit ²
-------------------------------- X anciennes pertes en charges
Ancien débit ²
400²
-------- X 1,5 = 2,56 X 1,5 = 3,84 bars / hm
250²
Le dénivelé
Tous les établissements hydrauliques ne se font pas sur un plan horizontal. II y a des
établissements dans les étages et des établissements à flanc de collines.
Pour cela tous les 10 m de dénivelé positif nous perdrons 1 bar de pression.
A l’inverse lorsque nous aurons 10 m de dénivelé négatif nous gagnerons 1 bar de pression.
L’altitude
Elle joue sur l’aspiration. On perd 1,25 m par Km d’élévation. Soit 0,125 m pour
100 m
La pression de refoulement
Elle se calcule en additionnant les pertes en charges dans les tuyaux et la pression nécessaire
à la lance.
P = J + PL
Tableau de pression des lances
Nous pouvons tous un jour avoir à se poser la question : A quelle distance vais-je pouvoir
établir une lance ou placer une moto pompe en relais. ?
Pour une moto pompe il faudra toujours au minimun 1 bar de prise de relais.
Nota : à la pression théorique disponible se retrancheront également les pertes de charge dues
au dénivelé.
EXERCICES
N° 1
Calculer la pression de refoulement de cet engin pompe de 1000 l/mn 15 b sachant qu’il
alimente 2 LDV 500 à 6b .
Etablissement de 70 mm sur 200 m
Etablissement de 45 mm sur 40 m .
N° 2
N° 3
Un engin pompe non alimenté, ayant une capacité en eau de 2000 l établit
2 LDV 500 sur division alimentée par 560 m d’établissement en tuyaux de 70 mm.
La 1 ére LDV débite 300 l/mn
La 2 éme LDV débite 200 l/mn.
Quelle doit être la pression de refoulement pour avoir 6 b aux lances ?