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IV
IV -
SYNCHRONE
SOMMAIRE
I/ PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
A/ PHENOMENES D'INDUCTION
B/ APPLICATION A L'ALTERNATEUR
II/ DESCRIPTION DES PARTIES ESSENTIELLES D'UN ALTERNATEUR
A/ LE STATOR B/ LE ROTOR III/ CHUTE DE TENSION A/ REACTION D' INDUIT
B/ METHODE DE BEHN-ESCHENBURG
C/ METHODE DE POTIER
D/ METHODE DE BLONDEL
IV/ ETUDE GENERALE D'UN ALTERNATEUR
A/ FONCTIONNEMENT A VIDE
B/ FONCTIONNEMENT EN CHARGE
C/ RENDEMENT DE L'ALTERNATEUR
D/ ALTERNATEUR TRIPHASE
E/ EXCITATION DES ALTERNATEURS
V/ FONCTIONNEMENT D'UN ALTERNATEUR
A/ L'ALTERNATEUR ALIMENTE SEUL UN RESEAU
B/ L'ALTERNATEUR ALIMENTE UN RESEAU EN PARALLELE AVEC D'AUTRES
ALTERNATEURS 1° Conditions de couplage 2° Répartition des charges
C/ LIMITES DE FONCTIONNEMENT
D/ FONCTIONNEMENT EN MOTEUR SYNCHRONE
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
A / PHENOMENES D'INDUCTION
1)Action mutuelle de deux aimants
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2) INDUCTION MAGNETIQUE
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3) Induction électromagnétique
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B/ APPLICATION A L'ALTERNATEUR
On nomme alternateurs, les générateurs de courant alternatif. La plupart sont des
machines très puissantes en service dans les centrales thermiques ou hydrauliques.
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Les f.é.m. alternatives sont produites par induction, c'est-à-dire par déplacement
relatif d'un circuit induit par rapport à un circuit inducteur. Un courant continu
passe dans les bobines de l'inducteur et aimante les pôles. Les lignes d'induction
sortent par chaque pôle nord, traversent l'entrefer entre les pièces polaires et le
stator, puis bifurquent à gauche et à droite pour passer dans les deux pôles sud
voisins après avoir traversé une seconde fois l'entrefer. Actuellement, pour les
alternateurs de grande puissance, l'induit est fixe et l'inducteur mobile. Deux
formes sont adoptées : les alternateurs à pôles inducteurs saillants, dont la vitesse
est relativement lente, sont entraînés par des turbines hydrauliques, des moteurs à
gaz ou diesel ; les turbo-alternateurs à inducteurs lisses, sont accouplés à des
turbines à vapeur ou hydrauliques tournant à grande vitesse. Nb :Certains
alternateurs de petite puissance ont un inducteur fixe et un induit mobile,
notamment ceux utilisés en bout d'arbre comme excitatrice.
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B/ LE ROTOR
Le rotor qui tourne à l'intérieur du stator immobile. Le rotor porte, dans les
encoches disposées à sa périphérie, un enroulement parcouru par un courant
continu. Le courant continu provient du système d'excitation Le rotor excité, en
tournant, produit un champ tournant avec lui. Ce champ tournant engendre des
forces électromotrices dans chacune des phases de l'enroulement du stator. Les
pôles sont alternativement nord et sud ; leur nombre total 2 p est toujours paire.
Certains rotors n'ont que 4 pôles, il en est qui en possèdent plusieurs dizaines. Si
les différentes phases du stator sont fermées sur un circuit extérieur, elles sont
parcourues par des courants alternatifs. L'ensemble de ces courants produit un
champ tournant dans le même sens et à la même vitesse que le rotor .
Le champ du rotor est proportionnel au courant d'excitation ; le champ du stator
est proportionnel au courant I dans les phases de l'enroulement du stator.
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2 ) Caractéristique à vide
L'alternateur fonctionnant à vide (sans charge),on fait varier le courant d ‘excitation
et on relève la f .e.m. correspondante
B/ FONCTIONNEMENT EN CHARGE
1) CHUTE DE TENSION
a) Causes des chutes de tension La résistance de l'induit qui produit une chute de
tension RI ; La réaction magnétique de l'induit qui modifie le flux utile et par
conséquent la f.e.m. Elle dépend du courant débité I et de son déphasage φ ; Les
fuites magnétiques qui engendrent une chute de tension inductive supplémentaire
proportionnelle à I. b) Détermination de la chute de tension Elle se fait à N et Iex
constants La mesure directe : Elle n'est valable qu'avec de petits alternateurs.
Ev = f.e.m. à vide ; U = tension en charge
∆U = Ev - U
N = 1500t/mn I = 0 A
La mesure indirecte : Elle est valable quelle que soit la puissance de l'alternateur. A
partir d'essais à faible puissance, on détermine la chute de tension à n'importe
quelle charge à l'aide d'un diagramme. Il existe trois principales méthodes :
- Methode de Behn-Eschenburg
- Methode de Potier
- Methode de Blondel
Ces méthodes diffèrent les unes des autres par la façon dont elles tiennent compte
de la réaction d'induit et des fuites magnétiques. Diagramme de Behn - Eschenburg
Hypothèse fondamentale : le circuit magnétique n'est pas saturé autrement dit la
f.e.m. est proportionnelle au courant d'excitation. Elle donne une chute de tension
trop grande mais plus facile à déterminer . Détermination de la réactance
synchrone LW Essai à vide : on relève la caractéristique à vide Ev (Iex) Essai en
court-circuit : on relève Icc (Iex) pour la vitesse sensiblement égale à la vitesse
nominale. La caractéristique en court-circuit est sensiblement droite passant par
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4) Caractéristiques en charge
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C/ RENDEMENT DE L'ALTERNATEUR
1) DIFFERENTES PERTES DE L'ALTERNATEUR Les pertes dans toute machine
électrique se traduisent toujours par un échauffement qui doit être limité si on ne
veut pas détruire les matériaux constituant les différentes parties de la machine.
Les différentes pertes d'un alternateur sont :
- les pertes par effet Joule dans l'induit et dans l'inducteur,
- les pertes par courant de Foucault,
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refroidie dans un réfrigérant avant d'être envoyée à nouveau dans les paliers. f)
PERTES SUPPLEMENTAIRES Ces pertes correspondent aux courants produits par les
forces électromotrices qui résultent d'une répartition inégale du champ magnétique
particulièrement dans la profondeur des encoches du stator. Ces courants
produisent un échauffement par effet Joule. Elles ne sont pas mesurables.
2) REPRESENTATION GRAPHIQUE DES DIFFERENTES PERTES
Les pertes de puissance de l'alternateur se divisent en deux catégories :
- Les Pertes supplémentaires :elles ne sont pas mesurables ni calculables.
- Les pertes dites mesurables :Pertes fer, Pertes joules de l'induit, Pertes joules de
l'inducteur et les Pertes mécaniques. Les pertes fer et mécaniques sont
indépendantes de la charge.
Les pertes joules de l'induit croissent avec la charge. Les pertes par excitation
croissent avec la charge et dépendent du facteur de puissance (surexcitation ou
sous excitation pour maintenir constante la tension aux bornes de la charge)
3) L'IMPORTANCE DES PERTES DANS UN ALTERNATEUR
La puissance P nécessaire pour I'entraînement de l'alternateur est égale à la
puissance utile augmentée des pertes. On peut donc dire que le rendement est égal
au rapport de la puissance utile à la puissance utile augmentée des pertes totales
p. Nous pouvons écrire que le rendement est égal :
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D/ ALTERNATEUR TRIPHASE
1) Constitution
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BAGUES
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Inversement, si la puissance réactive fournie par l'alternateur est trop élevée ,la
tension augmente. il faudra diminuer le courant d'excitation de l'alternateur pour
maintenir la tension. 1) réglage de la tension
a) Tension aux bornes de l'alternateur
Le champ tournant dû au rotor produit dans les enroulements triphasés du stator
des f.e.m triphasées. Si les enroulements du stator ne sont parcourus par aucun
courant la tension entre les bornes de l'alternateur sera égale à la force
électromotrice Ev, dite force électromotrice à vide, développée dans ses
enroulements.
b) Influence du facteur de puissance sur la tension aux bornes de l'alternateur
Si l'alternateur débite sur un réseau inductif, c'est-à-dire sur un réseau qui
demande une puissance réactive, le courant est déphasé en arrière sur la tension.
Si le déphasage augmente la puissance réactive augmente, le facteur de puissance
diminue, le champ du stator affaiblit le champ du rotor, la tension aux bornes de
l'alternateur baisse, la chute de tension due à la réaction d'induit a augmenté.
Si l'alternateur débite sur un réseau trop capacitif, le courant est déphasé en avant
sur la tension, le réseau produit une puissance réactive. Lorsque le déphasage en
avant augmente, le champ du stator augmente le champ du rotor, la tension aux
bornes de l'alternateur augmente et peut même prendre une valeur supérieure à la
force électromotrice à vide.
c) Influence du courant débité par le stator sur la tension aux bornes de
l'alternateur
A l'exception du cas où l'alternateur débite sur un réseau capacitif, pour une même
valeur du facteur de puissance, la réaction d'induit augmentera quand l'intensité I
du courant dans le stator augmentera et la tension aux bornes de l'alternateur
diminuera.
d) Réglage de la tension aux bornes de l'alternateur
En exploitation, la tension d'un alternateur alimentant un réseau séparé doit être
maintenue constante quels que soient le facteur de puissance et l'intensité du
courant débité par le stator. Pour arriver à ce résultat, on augmente la force
électromotrice Ev en agissant sur le courant dans le rotor de l'alternateur appelé «
courant d'excitation de l'alternateur ». Si on augmente ce courant, le champ produit
par le rotor augmentera ; il en résultera une augmentation de Ev et de la tension
aux bornes U. On obtiendrait le résultat inverse en diminuant le courant
d'excitation. Dans les centrales, ce réglage est obtenu automatiquement à l'aide de
régulateurs de tension. Les différents exemples que nous avons donnés montrent,
par exemple, que si pour le courant normal In on veut maintenir la tension normale
Un, il faut augmenter d'autant plus le courant d'excitation que le facteur de
puissance (cos φ) est plus faible. Si le facteur de puissance devient trop faible, on
ne pourra plus maintenir la tension Un pour le courant In sans dépasser l'intensité
maximale admissible dans les enroulements du rotor. Si on franchit cette limite, il
peut en résulter des échauffements exagérés préjudiciables à la bonne tenue des
isolants du rotor. La plaque de l'alternateur donne le cos φ minimal qui peut être
maintenu pour la tension normale Un et le courant normal In.
2/ réglage de la fréquence
a) Facteurs dont dépend la fréquence
La fréquence est liée à la vitesse du turbo-alternateur par la relation :
f = PN/60
f : fréquence en hertz (Hz)
P : nombre de paires de pôles du rotor
N : vitesse en tours minute
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D / MOTEUR SYNCHRONE
L'alternateur triphasé est réversible : alimenté par des courants triphasés, il
fonctionne en moteur. Mais un couple moteur ne peut se produire que si le rotor
tourne à la même vitesse que les champs tournants créés par le stator : c'est
pourquoi ces moteurs se nomment moteurs synchrones. Un moteur synchrone
industriel est identique à un alternateur.
1. Démarrage des moteurs synchrones
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Brancher un moteur synchrone triphasé sur le réseau est une opération assez
délicate. Il faut, en effet, réaliser les mêmes conditions préalables suivantes :
1. Amener l'inducteur à tourner au synchronisme ;
2. Régler la f. c. é. m. du moteur à peu près à la valeur de la tension du réseau
;
3. S'assurer que la tension du réseau et celle de la machine sont en
concordance de phase ;
4. Vérifier que les phases de la ligne et du moteur sont disposées dans le
même ordre.
→ Mise au synchronisme
Si l'on dispose de courant continu, on entraîne l'alternateur par l'excitatrice
fonctionnant comme moteur. On utilise parfois un moteur asynchrone spécial pour
la mise en vitesse du moteur synchrone. On peut aussi, avec un auto -
transformateur pour limiter l'intensité prise au réseau, démarrer le moteur en
asynchrone. Les circuits amortisseurs ou les pièces polaires pleines de l'inducteur
jouent le rôle de cage d'écureuil.
2- En faisant varier l'excitation d'un moteur synchrone, on modifie le déphasage de
la tension sur l'intensité.
a) Chargeons un moteur synchrone en lui faisant entraîner une dynamo qui
débite une puissance constante. Modifions l'excitation du moteur synchrone et
mesurons pour chaque valeur i du courant d'excitation, l'intensité I absorbée par le
moteur. Traçons la bourbe de I en fonction de Iex : nous obtenons une courbe dite
courbe en V ou courbe de Mordey. Il existe une courbe analogue pour chaque
valeur de la puissance fournie par le moteur ;ces courbes montrent que, pour une
charge constante, l'intensité absorbée à tension constante par un moteur synchrone
passe par un minimum pour une valeur déterminée de l'excitation. b) Puisque la
puissance active du moteur reste constante ainsi que la tension, l'intensité active
du courant absorbé ne varie pas : c'est l'intensité réactive qui change . A faible
excitation, l'intensité du courant absorbé est grande ,donc sa composante réactive
est grande ; l'intensité est fortement déphasée en arrière sur la tension. Quand
l'excitation croît, ce déphasage diminue d'abord ainsi que l'intensité absorbée. Au
minimum d'intensité absorbée, le déphasage est nul, et le facteur de puissance du
moteur est égal à l'unité. Si l'on augmente davantage l'excitation, l'intensité
absorbée croît. Il y a nouveau déphasage de l'intensité sur la tension, mais en sens
contraire. A faible excitation, le moteur synchrone prend de l'énergie réactive au
réseau pour renforcer l'excitation insuffisante. Inversement, dans le cas de forte
excitation, la machine fournit de l'énergie réactive au réseau.
Un moteur synchrone surexcité relève donc le facteur de puissance de l'installation.
3. Diagramme bipolaire du moteur synchrone
Le diagramme est dit bipolaire parce qu'il a deux origines A et O fixes:
- Une origine des tensions (A)
- Une origine des courants (O)
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