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L’expression orale, rebaptisée production orale depuis les textes du cadre commun
de référence, est une compétence que les apprenants doivent progressivement
acquérir, qui consiste à s’exprimer dans les situations les plus diverses, en français.
Il s’agit d’un rapport interactif entre un émetteur et un destinataire, qui fait appel
également à la capacité de comprendre l’autre. L’objectif se résume en la production
d’énoncés à l’oral dans toute situation communicative.
Les difficultés ne sont pas insurmontables, mais il s’agit d’une compétence qu’il faut
travailler avec rigueur, et qui demande à surmonter des problèmes liés à la
prononciation, au rythme et à l’intonation (voir unité sur la correction phonétique),
mais également des problèmes liés à la compréhension (en situation interactive), à la
grammaire de l’oral…
L'APPROCHE COMMUNICATIVE
Archipel , Sans Frontière (1982)
La Petite Grenouille (1986)
Les méthodes communicatives sont issues de la "didactique des langues"
( enseignement des langues) discipline reconnue, légitimée et bien distinguée autour
du début des années 80 de la linguisitique, support des méthodologies précédentes.
"La didactique des langues obtient cette reconnaissance parce qu'elle fonde une
pratique pédagogique plus rationnelle et plus efficace, et peut donc mieux répondre
aux attentes, aux besoins et aux motivations des élèves, au souci d'efficacité des
professeurs, aux objectifs des systèmes éducatifs et aux intérêts des sociétés; une
pratique plus rationnelle parce que fondée sur les sciences du langage, de la
communication et de l'éducation; une pratique plus efficace parce que plus
fonctionnelle, plus pragmatique et plus concrète." ( Francis DEBYSER - 1985)
Les méthodes communicatives se donnent donc pour objectif d'apprendre à
communiquer dans une langue étrangère.
Elles introduisent la notion d'acte de parole ( se présenter, demander une
information, donner un conseil ...) On n'enseigne donc plus l' impératif ou le
subjonctif comme forme mais on enseigne à demander à quelqu'un de faire quelque
chose.
Les méthodes communicatives marquent un retour à la grammaire (elle avait
disparue des méthodes audiovisuelles). et elle s'attache à présent à l'organisation du
sens.
Constructivisme Vs. Structuralisme
Niveau Seuil
DEFINITION GENERALE
L'Approche Communicative est un terme de la didactique des langues
correspondant à une vision de l'apprentissage basée sur le sens et le contexte de
l'énoncé dans une situation de communication. Cette approche s'oppose aux visions
précédentes s'attardant d'avantage sur la forme et la structure des langues que sur
le contexte. Il est important d'étudier cette opposition au sein des théories
linguistiques afin de mieux comprendre le concept d'Approche Communicative.
CONSTRUCTIVISME VS. STRUCTURALISME
L'évolution des grandes théories linguistiques ne peut être analysée sans aborder
les différents "conflits" entre les mouvements successifs de la recherche dans ce
domaine. Ainsi l'origine de l'Approche Communicative peut être placée dans ce
contexte de grands débats scientifiques.
Les prémices de l'Approche Communicative remontent aux travaux de Noam
CHOMSKY qui révolutionna le monde de la linguistique. A l'heure où les théories
structuralistes étaient en plein essor, postulant que chaque langue constitue un
système de structures complexes imbriquées les unes dans les autres (travaux de
SAUSSURE et SKINNER), CHOMSKY intervient et contredit ces approches
traditionnelles en introduisant le concept de "Language Acquisition Device"
(littéralement traduit par "dispositif d'acquisition du langage"). Selon CHOMSKY,
tout être humain possède une capacité innée à décrypter et à comprendre un code
langagier grâce à une fonction intellectuelle spécifique. Cette théorie est basée sur
l'observation des enfants qui maîtrisent leur langue maternelle en moins de quatre
ans sans apprentissage formel. Ainsi, pour CHOMSKY, il n'y a pas plusieurs systèmes
distincts mais une seule et unique "grammaire universelle".
De ces concepts découlent les prémices des théories constructivistes et des
approches cognitivistes de l'apprentissage des langues. Ainsi apparaît le concept
d'interlangue, basée sur l'observation de l'évolution du langage de l'enfant depuis sa
naissance jusqu'à sa maîtrise parfaite de la parole. L'enfant construit
progressivement son propre langage en partant d'une phase de surgénéralisation
des règles syntaxiques et en aboutissant petit à petit à une maîtrise ajustée de la
parole. Ainsi ces nouvelles observations amènent à penser qu'il en va de même pour
tout apprenant d'une langue étrangère qui, pour favoriser son apprentissage, doit
construire progressivement son propre langage interne et évoluer naturellement en
communiquant.
NIVEAU SEUIL
L'évolution des théories linguistiques citées plus haut a permis d'instaurer un champ
favorable à l'avènement de l'Approche Communicative. Mais c'est en 1975 que ses
traits caractéristiques se dessinent réellement lorsque le Conseil de l'Europe définit
le"Threshold Level" (Niveau Seuil) pour l'Anglais qui servira de modèle pour toutes
les autres langues. Inspiré des préoccupations militaires des Etats Unis de l'après
guerre cherchant à communiquer de manière efficace dans les pays où ils
débarquaient, le Niveau Seuil du Conseil de l'Europe fait un inventaire des
compétences linguistiques à atteindre pour pouvoir être rapidement opérationnel
dans un pays étranger. Pour la première fois, la langue est découpée, non plus en
structures grammaticales, mais en une liste de notions et de fonctions définies
selon des besoins minimaux.
Les fonctions sont une liste de savoirs faire langagiers permettant d'être
opérationnel dans des situations de communication à l'étranger: "se présenter",
"demander son chemin", "acheter un billet de train". A un niveau plus abstrait, ces
fonctions s'inscrivent dans un certain nombre de notions telles que "le temps",
"l'espace", "les sentiments", "les relations sociales", etc.
Ainsi voit le jour "l'Approche Notionnelle-Fonctionnelle" appelée également
"Approche Communicative", qui inspire encore considérablement les méthodes
d'apprentissages des langues.
APPLICATION PÉDAGOGIQUE
Approche Communicative Vs. Béhaviorisme
Statut de l'erreur
Autonomie
Tout comme pour les fondements linguistiques vus précédemment, les applications
pédagogiques de l'Approche Communicative ne peuvent être abordées sans
procéder à une brève analyse comparative de quelques courants de l'enseignement
des langues.
APPROCHE COMMUNICATIVE Vs. BÉHAVIORISME
L'Approche Communicative dans l'enseignement des langues voit le jour en pleine
période structuraliste où les pédagogies béhavioristes étaient en plein essor. Si les
méthodes audio-orales et audio-visuelles des années 60-70 offraient l'apport de
nouvelles technologies en cours de langues, elles puisaient encore beaucoup dans
des approches structuralistes traditionnelles. Le béhaviorisme consistait à
introduire des structures toutes faites qu'il fallait répéter puis consolider grâce à
un processus de stimulus du professeur et de réponse de l'apprenant. Des exercices
structuraux appelés "drills", servaient à rebrasser les éléments appris par une
pratique intensive sur un point de grammaire précis.
Dans l'approche communicative, il ne s’agit plus de s'attarder sur des structures
grammaticales à apprendre par coeur, mais avant tout sur le sens de la
communication. Une question posée par le professeur ne donnera pas lieu à une
seule et unique réponse contenant une structure syntaxique précise, mais laissera
la liberté à l'apprenant de choisir parmi une quantité de réponses possibles selon le
message qu'il désire faire passer. Ainsi le cours de langues n'est plus un cours
magistral où seul l'enseignant détient le savoir et la bonne réponse. Il devient une
séance interactive ou le contexte de la communication est mis en valeur. De plus,
les supports étudiés ne sont plus crées artificiellement pour la classe avec le
nombre exact de structures à assimiler mais ils sont choisis parmi une source vaste
de documents authentiques (extraits littéraires, articles de journaux, émissions de
radio, clips vidéos, etc.)
STATUT DE L'ERREUR
Avec la définition du Niveau Seuil du conseil de l'Europe, les objectifs pour les
apprenants de langues étrangères ont changé considérablement. Le mythe du
bilinguisme parfait est remis en question. Il ne s’agit plus de maîtriser
parfaitement la langue cible avec un accent irréprochable mais avant tout d'être
opérationnel grâce à un bagage suffisant pour pouvoir communiquer dans un pays
étranger. Ainsi le statut de l'erreur a évolué vers une plus grande tolérance. On
privilégiera la transmission et la compréhension d'un message sensé dans un
contexte de communication au détriment d'une maîtrise parfaite des structures
grammaticales et du lexique.
S'inspirant du constructivisme et de la notion linguistique d'interlangue, on
considère que l'erreur a également une fonction formative. L'apprenant construit
progressivement son propre langage en se servant de ses erreurs pour évoluer dans
son apprentissage. Le professeur détectant les erreurs peut également profiter de
cette opportunité pour apporter un "feedback" (commentaire) constructif. Ainsi on
distingue une évaluation sommative qui donne une simple valeur numérique aux
performances de l'apprenant (une note), sans pour autant servir à sa progression,
et une évaluation formative qui non seulement situe l'élève dans une échelle de
valeurs mais lui apporte également des éléments pour évoluer dans son
apprentissage.
AUTONOMIE
Comme nous l'avons compris, le rôle du professeur a considérablement évolué lors
des premières applications pédagogiques de l'Approche Communicative. Il n'est plus
"le maître" qui détient le savoir et qui n'autorise les interventions des "élèves" que
lorsqu'ils sont interrogés. Il devient un chef d'orchestre, limitant ses prises de
parole et encourageant une participation orale spontanée. "L'élève" quand à lui,
change également de statut: il se transforme en "apprenant" prenant en charge son
propre apprentissage de manière autonome. En d’autres termes, le cours de langue
vivante n'est plus centré sur le professeur mais sur l'apprenant.
Dans cet esprit d'interaction et de centration sur l'apprenant, la dynamique de
groupe est également considérée comme un facteur majeur de motivation pour
l'apprentissage des langues. Les jeux de rôles, les travaux en groupes ou par pairs
sont encouragés pour instaurer une atmosphère de confiance et de solidarité
favorable à la communication. De la manière manière, le "feedback"
traditionnellement délivré par le professeur sera désormais produit par les
apprenants eux même, monopolisant les compétences de chacun et valorisant
l'échange et l'entraide
L’approche communicative.
Il n’y a pas de rupture dans les objectifs entre les méthodes structurales et la méthode
fonctionnelle comme cela avait été le cas entre les méthodologies directe et traditionnelle. La
différence se situe au niveau de la compétence: pour les structuralistes l’important est la
compétence linguistique tandis que pour les fonctionnalistes il faut privilégier la compétence
de communication, c’est-à-dire l’emploi de la langue.
Dans les années 1960, la MAV se basait pour la sélection et la gradation linguistiques
sur des listes de fréquence (Français Fondamental) supposées correspondre à la langue de
base devant être acquise quel que soit l’usage postérieur de la langue étrangère. Mais au début
des années 1970, les méthodologues de FLE se sont trouvés confrontés aux problèmes
spécifiques posés par l’enseignement du français langue étrangère à des étudiants non-
spécialistes de français, dans leurs pays, pour leur permettre l’accès à des documents écrits de
caractère informationnel. Les choix d’objectifs, de contenus et de méthodes étaient donc
motivés par la situation des pays concernés et par les besoins présents et futurs des étudiants
de ces pays.
Apprendre une langue, c’est apprendre à se comporter de manière adéquate dans des situations de
communication où l’apprenant aura quelque chance de se trouver en utilisant les codes de la langue cible.
Le français fonctionnel, lui, est fondé sur les besoins langagiers réels des individus. Il
envisage une relation de locuteur à locuteur dans certaines situations de communication, et
selon certains rôles sociaux. Un Niveau Seuil est la tentative la plus importante d’élaboration
d’un français fonctionnel pour l’enseignement du français à des étrangers adultes. On
détermine les besoins langagiers des apprenants en fonction des actes de parole qu’ils auront à
accomplir dans certaines situations. Cependant le français fonctionnel et le français
instrumental ont le même objectif pédagogique, celui de l’enseignement volontairement limité
plus ou moins utilitaire et répondant à un appel urgent d’un public spécialisé.
L’évaluation des besoins des apprenants en milieu scolaire restait cependant difficile à
établir étant donné qu’ils étaient souvent incapables de les exprimer clairement. Il reviendrait
donc au didacticien d’établir une liste de besoins plus ou moins généraux pour le milieu
scolaire, de peur qu’on en arrive à supprimer l’étude des langues étrangères à l’école jusqu’à
l’âge où l’apprenant puisse communiquer personnellement ses besoins linguistiques. De
même les besoins ne pouvaient être définis une fois pour toutes en début d’apprentissage
puisqu’ils évoluent au cours même du processus d’apprentissage.
Pour les méthodologues, les étudiants qui ont besoin d’apprendre le français pour des
raisons professionnelles seraient motivés par une approche fonctionnelle, contrairement aux
apprenants en milieu scolaire qui apprennent une langue étrangère par obligation.
Dans l’approche communicative les quatre habiletés peuvent être développées puisque
tout dépend des besoins langagiers des apprenants. La langue est conçue comme un
instrument de communication ou d’interaction sociale. Les aspects linguistiques (sons,
structures, lexique, etc.) constituent la compétence grammaticale qui ne serait en réalité
qu’une des composantes d’une compétence plus globale: la compétence de communication.
Elle prend en compte les dimensions linguistique et extralinguistique qui constituent un
savoir-faire à la fois verbal et non verbal, une connaissance pratique du code et des règles
psychologiques, sociologiques et culturelles qui permettront son emploi approprié en
situation. Elle s’acquiert en même temps que la compétence linguistique. Il ne suffirait donc
pas de connaître les règles grammaticales de la langue étrangère pour communiquer, il
faudrait en plus connaître les règles d’emploi de cette langue (quelles formes linguistiques
employer dans telle ou telle situation, avec telle ou telle personne, etc.). L’objectif est
d’arriver à une communication efficace:
De plus, le sens communiqué n’est pas toujours totalement identique au message que le
locuteur a voulu transmettre, car le sens est le produit de l’interaction sociale, de la
négociation entre deux interlocuteurs. En effet, lorsque l’on produit un énoncé rien ne
garantit qu’il sera correctement interprété par notre interlocuteur.
L’apprentissage n’est plus considéré comme passif, recevant des stimuli externes, sinon
comme un processus actif qui se déroule à l’intérieur de l’individu et qui est susceptible d’être
influencé par cet individu. Le résultat dépend du type d’information présenté à l’apprenant et
de la manière dont il va traiter cette information. L’enseignant devient ainsi “un conseiller”. Il
doit recourir à des documents appelés “authentiques”, c’est-à-dire non conçus exclusivement
pour une classe de langue étrangère.
Selon D. Coste, l’acte de parole dans l’approche communicative est un outil d’analyse
encore trop statique et manque de réalité psychologique. Les listes de structures
morphosyntaxiques et de mots ont fait place aux listes d’actes de parole et de notions: on
n’aurait alors pas dépassé le stade de la description-inventaire. D. Coste critique le
fonctionnalisme pur et dur parce qu’il vise un public idéal et des enseignants surdoués,
évoluant dans des situations d’enseignement-apprentissage débarrassées des contraintes
matérielles et des programmes scolaires classiques. Il estime que les apprenants en milieu
scolaire ne sont pas en mesure d’assumer leur éducation et que les enseignants sont
insuffisamment formés pour appliquer correctement cette méthode.
Cependant l’approche fonctionnelle a eu le mérite de montrer qu’il n’est pas nécessaire
de disposer d’un bon cours pour réaliser un bon enseignement, que l’apprenant devait être
situé au premier plan, que l’écrit devait récupérer son statut et qu’il n’est pas nécessaire de
suivre un cours général de langue pour atteindre un objectif spécifique.
1- Objectifs
Afin de favoriser les discussions et les échanges, dans une communication aussi authentique que
possible, les étudiants sont répartis en petits groupes à l'intérieur desquels ils pourront agir et
réagir comme dans une véritable interaction sociale.
Dans ce cadre, la grammaire devient un outil au service des messages à comprendre ou à produire.
2- Perspectives
L’enseignement fondé sur cette approche communicative doit se faire dans les perspectives
suivantes :
* La classe sera axée sur l’étudiant et sur sa participation active dans l’acquisition de la langue. Les
étudiants sont invités à interagir entre eux.
* Pour communiquer, l’étudiant ne se contentera nullement d’énoncer des phrases grammaticales
mais il produira des énoncés dont il sera le sujet actif.
* Il contribue autant qu’il bénéficie et il apprend d’une manière interdépendante.
4- Rôle de l’enseignant
5- Enseignement de la grammaire
* Tout en mettant l’étudiant en contact avec la langue cible à partir de documents authentiques,
l’approche communicative que nous préconisons intègre une composante grammaticale appliquée
principalement à la production de l’écrit. Cette composante est traitée de façon explicite et
analytique.
* La grammaire n’étant pas enseignée pour elle-même, une réflexion consciente et analytique sur
les règles grammaticales doit accompagner les activités communicatives.
* Les pratiques d’éveil de connaissances grammaticales complètent les activités communicatives et
en constituent un supplément indispensable.
le plan :
L’introduction
L'Approche Communicative est la méthode qui prédomine dans le domaine de la didactique
des langues. D’origine anglo-saxonne, elle commence à s’imposer en France dans les années
70, où les pédagogies béhavioristes étaient en plein essor. Si les méthodes audio-orales et
audio-visuelles des années 60-70 offraient l'apport de nouvelles technologies en cours de
langues,elles puisaient encore beaucoup dans des approches structuralistes traditionnelles.
Le béhaviorisme consistait à introduire des structures toutes faites qu'il fallait répéter puis
consolider grâce à un processus de stimulus du professeur et de réponse de l'apprenant. Des
exercices structuraux appelés "drills", servaient à rebrasser les éléments appris par une
pratique intensive sur un point degrammaire précis.
Dans l'approche communicative, il ne s’agit plus de s'attarder sur des structures
grammaticales à apprendre par coeur, mais avant tout sur le sens de la communication. Une
question posée par le professeur ne donnera pas lieu à une seule et unique réponse contenant
une structure syntaxique précise, mais laissera la liberté à l'apprenant de choisir parmi une
quantité de réponsespossibles selon le message qu'il désire faire passer. Elle met l’accent sur
la communication entre les personnes et place l’apprenant au centre du processus
d’apprentissage, le rendant actif, autonome et responsable de ses progrès. La dimension
communicative du langage est prise en compte, à partir de données de différentes disciplines,
principalement : la sociolinguistique, la sémantiques, lapragmatique. Ainsi, si l’apprentissage
de la grammaire et du lexique est nécessaire, il ne suffit plus. Les apprenants doivent être
capables de communiquer avec des interlocuteurs natifs dans toutes sortes de circonstances.
L’idéal consisterait donc à amener l’apprenant à vivre, en langue étrangère, des situations de
communication authentiques et variées. Même si un tel idéal s’avère difficile àatteindre dans
le contexte scolaire, l’enseignant doit néanmoins s’inspirer de ces situations pour orienter son
enseignement.
Pendant les années 70, l’intérêt de certains psychologues, linguistes et didacticiens n’est pas
porté sur lesbesoins du public adulte. En 1971, une loi prévoit de doter les adultes d’une
formation continue, des mesures ont été prises, des structures d’enseignement, des analyses
des besoins des adultes au milieu professionnel ont été mises en place. Tout cela va provoquer
une nouvelle définition de l’apprentissage, ainsi « Apprendre une langue, c’est apprendre à se
comporter de manière adéquate dans dessituations de communication où l’apprenant aura
quelque chance de se trouver en utilisant les codes de la langue cible », le français
instrumental désir satisfaire un besoin de compréhension immédiat, il s’agit d’acquérir une
compétence de compréhension.
Actuellement on assiste à une crise au niveau des méthodologies en didactique du FLE, d’où
l’éclectisme actuel, puisqu’il n’y pas une méthodologie capable de répondre à toute les
exigence. Cet éclectismetend à la diversification des matériels et des approches proposés.
Cette méthodologie s’articule autour d’un dialogue qui sert de base à l’essentiel des activités
de systématisation qui exploite ce support au niveau de la grammaire du lexique, de la
graphie, de la phonétique et de la dimension culturelle. Les activités sont présentées d’une
manière aléatoire. L’acquisition des compétencesmorphologiques et syntaxiques est privilégie
au détriment des compétence culturelles. La tendance veut réduire l’écart excessif entre
l’orale et l’écrit et éviter pour le même le phénomène de l’oralisation de l’écrit, d’où le
recours en classe aux activités sociales, c’est-à-dire, préparer les élèves en classe.
Coste souligne que l’acte de parole dans l’approche communicative est un moyen
d’analysestatique et manque de réalité psychologique. Les actes de parole ont remplacé la
liste des structures morphosyntaxiques (on a pas dépassé le description). Coste critique le
fonctionnement pur parce qu’il vise un public idéal (les apprenants responsable de leur
éducation), et des enseignants surdoués. Coste estime que les élèves au milieu scolaire sont
incapables d’assimiler leur éducation et que lesenseignants ne sont pas suffisamment formés
pour mettre en place cette méthodologie. L’éclectisme comme méthodologie d’enseignement
des langues étrangères exige que l’enseignant des langues étrangères ait une large
connaissance de la langue qu’il enseigne et de la manière de l’enseigner, qu’il soit capable de
définir les besoins de ses élèves, ceci nous évitera de transformer les élèves en...