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Limites d’Atterberg
Cisaillement rectiligne
Gonflement à l’oedométre
Compression simple
Reconnaissances superficielles
Plessimètre
Pénétromètre dynamique
Pénétromètre statique,
Scissomètre
Mesure piézométrique
Les campagnes de reconnaissance doivent être soigneusement préparées et évolutives. Elles ne
doivent pas faire l'objet de concessions. Les reconnaissances et les conclusions sont affaires de
spécialistes. Les procédés de reconnaissance sont nombreux, le choix est fonction de l’ouvrage
projeté (type, utilisation, importance, sous-sol, etc.), des conditions géologiques et
géotechniques, du voisinage (modes de fondations des ouvrages voisins ou mitoyens, nature et
profondeur, etc.), et également du degré d’avancement du projet :
Les essais in situ permettent de déterminer les caractéristiques des sols en place (cohésion,
cisaillement, indices de vides, résistivité, etc.).
Des prélèvements d’échantillons sont réalisés pour des essais en laboratoire.
Les objectifs des reconnaissances du sol sont :
Pressiomètre
Une reconnaissance générale par tous documents tel que : cartes, plans,
4.TASSEMENTS :
Les déplacements de la fondation ne doivent pas nuire au bon comportement de la structure
portée. Pour les fondations superficielles, il y a lieu de faire des calculs de tassement total et de
tassement différentiel. Il est communément admis que les calculs du tassement total ne sont pas
précis et n’ont qu’une valeur approximative. On connaît, également d’une manière très
approximative, les mouvements supportables par les structures.
a)Tassement total
Il existe deux grandes classes de méthodes de détermination du tassement des fondations
superficielles :
Les méthodes à partir des essais de laboratoire (essai œdométrique surtout utilisé pour les sols
fins cohérents) ;
Les méthodes à partir des essais en place (essai de pénétration au carottier SPT, essai de
pénétration statique CPT, essai au dilatomètre plat Marchetti DMT et essai pressiométrique
Ménard), très utilisées notamment pour les sols pulvérulents, à cause des difficultés évidentes de
prélèvement et d’essai en laboratoire.
b)Tassement différentiel :
Lorsque les tassements ne sont pas uniformément repartis sous l'ouvrage, ils sont dits
"différentiels" et évoluent dans le temps. Ces tassements peuvent faire apparaître des fissures
dans les murs et les dalles et des ruptures de canalisation. En général les tassements
différentiels apparaissent dans les cas suivant :
Lorsque les fondations sont de nature différentes sous un même ouvrage (profondes et
superficielles)
Lorsqu’elles s'appuient sur des couches de terrain situées à des profondeurs très différentes
Lorsque l'ouvrage repose sur des sols de nature très différentes "terre stabilises et remblai récent
"
Lorsque l'ouvrage est chargé dis symétriquement, soit par sa superstructure, soit par des stocks
Lorsque deux bâtiments mitoyens sont construits à des époques différentes.
Pour éviter ces phénomènes, on doit adapter les fondations à la nature du sol et au type de
l'ouvrage à supporter (joint de rupture, articulations, dimensions etc.).
5.Les fondations :
a)Définition :
Un ouvrage quelle que soient sa forme et sa destination, prend toujours appui sur un sol
d’assise. Les éléments qui jouent le rôle d’interface entre l’ouvrage et le sol s’appellent
fondations. Ainsi, quelque soit le matériau utilisé, sous chaque porteur vertical, mur, voile ou
poteau, il existe une fondation.
La fondation d’un bâtiment ou d’un ouvrage est la partie de ce dernier qui repose sur un terrain
ou sol d’assise et qui transmet à ce dernier toutes les sollicitations (charges et surcharges
combinées) auxquelles ce bâtiment est soumis par l’intermédiaire de sa superstructure.
Superficielles,
Semi-profondes,
Profondes,
Suivant l'importance des charges et la résistance du terrain on opte pour :
Radiers
Puits
Pieux
Du type d'ouvrage à fonder, donc des charges appliquées à la fondation: pont, bâtiment
d'habitation, bâtiment industriel, soutènement,....
La nature du terrain (la résistance du sol). Il est important de faire une bonne
reconnaissance des sols par sondages pour définir ses caractéristiques :
Le coût des fondations : facteur important mais non décisif. On choisira toujours la
fondation la plus économique.
i.Définition :
Lorsque les couches de terrain capables de supporter l’ouvrage se situent à faible profondeur, on
réalise des « fondations superficielles ». En pratique, le critère est que la profondeur du bas de la
fondation par rapport au niveau du sol soit inférieure à 5 fois la largeur du massif de fondation.
Les fondations superficielles sont mises en œuvre lorsque la construction peut prendre appui sur
une couche de résistance acceptable à faible profondeur par rapport au niveau le plus bas de la
construction et non du terrain naturel.
Les fondations superficielles sont de trois types :
Les semelles isolées sous poteaux sont telles que L < 5 B.
Les semelles filantes sous murs ou sous plusieurs poteaux rapprochés, sont telles que L> 5 B.
Les radiers sous l'ensemble ou une partie d’un ouvrage sont telles que les dimensions B et L
sont importantes.
Il s'agit des semelles isolées sous poteau. Ce sont des fondations directes,
elles transmettent directement les efforts sur les couches proches de la
surface. Ce sont les fondations les plus simples, utilisables sous les
poteaux des constructions légères et sur des sols de bonne qualité.
Elles sont destinées à transmettre au sol des charges concentrées plus au moins importante, la
forme et les dimensions de telles semelles dépendant :
Des charges
Définition :
La semelle filante est une semelle continue rectiligne portant un mur ou une rangée de poteaux.
La longueur de cette semelle est très supérieure à la largeur et habituellement, elles sont plus
larges que l'organe à supporter. Son rôle est de répartir les charges qui lui sont appliquées de
manière continue sur une plus grande surface afin de ne pas s’enfoncer dans le sol.
Ce type de semelle aura comme avantage d’éviter le phénomène de tassement différentiel c’est
à dire l’enfoncement d’une fondation plus qu’une autre, ce qui est souvent le cas !
Semelles filantes sous murs porteurs :
Elles peuvent soutenir des charges continues, telles que des murs en briques, en pierres ou en
béton armé. On les utilise principalement pour soutenir des murs porteurs.
iv.Les radiers :
Définition :
Le radier est une semelle générale étendue à toute la surface du bâtiment en contact avec le sol.
Le radier est généralement une dalle en béton armé épaisse nervurée ou non, située sous tout
ou une partie d’un bâtiment qui prend appui sur le sol.
Les charges sont ainsi réparties sur une très grande surface de façon à réduire les pressions sur
le sol de fondation.
Le radier se comporte comme un plancher renversé qui est soumis :
À une action verticale ascendante du sol supposée uniformément répartie sur toute la
surface.
En imaginant comment se déforme un radier, on s'aperçoit que la partie tendue du radier se
trouve en haut sauf à l'endroit des poteaux ou des murs. Comme il faut placer les aciers dans les
parties tendues du béton, les aciers se trouvent en bas au droit des poteaux et des murs, et en
haut ailleurs.
Lorsque le sol a une faible capacité portante et que le bon sol est trop profond,
Lorsque la surface totale des semelles isolées et filantes est supérieure à la moitié de la
surface du bâtiment,
Quand le sol n’est pas homogène et risque de provoquer des tassements différentiels.
Lorsque le bâtiment comprend des niveaux enterrés,
Lorsque l'ouvrage possède des charges symétriques (il ne faut surtout pas faire de radier
dans le cas de charges dissymétriques),
d'exécution. -
Radier nervuré
Lorsque les charges sont importantes, pour que l'épaisseur du radier ne devienne pas excessive,
on dispose des travures de poutres (nervures) espacées de 2,50 à 3,50 m pour rigidifier la dalle ;
elles peuvent être disposées dans un seul sens ou dans deux ; cela dépend de la portée, de la
disposition des murs ou des poteaux. L’ensemble donne des alvéoles qu'il est nécessaire de
remblayer si on veut utiliser le sous-sol ou faire une deuxième dalle en partie haute. Les poteaux
et les murs portent sur les poutres.
La dalle du radier peut être située soit :
En partie inférieure : c'est la solution rationnelle. La dalle, placée en zone comprimée, renforce la
poutre qui, de ce fait, est en forme de T renversé grande rigidité. Elle a les inconvénients suivants
:
Nécessité de remplir les creux entre les poutres et les nervures pour utiliser la surface
Terrassement complexe.
Armatures plus compliquées : les armatures secondaires doivent reprendre les charges
pour les reporter sur les zones comprimées.
Lorsqu’on est à proximité d’un bâtiment voisin, il faut vérifier que les fondations de ce
bâtiment ne soient pas affectées par les distributions de contraintes provenant des nouvelles
semelles.
Les excavations réalisées pour la construction des semelles peuvent également être une
source de désordre pour les semelles voisines. On peut être amené à étançonner l’excavation
lorsque le fond de celle-ci se situe à un niveau inférieur à celui des fondations existantes.
L’excavation doit être remblayée avant la mise en charge si l’on compte sur le terme
surcharge.
Pour les excavations non étançonnées, il faut considérer la stabilité de ses pentes. Dans
un sol granulaire des pentes de 1/2 sont habituellement suffisantes. L’utilisation de pentes plus
abruptes devrait être étudiée mais ne devrait jamais dépasser les normes.
La protection contre le gel devrait être d’au moins 1,5 m. Il faut donc assurer une
épaisseur d’au moins 1,5 m au-dessus du niveau inférieur des semelles. Certains hivers et
lorsqu’il n’y a pas de couvert de neige, la profondeur de gel peut atteindre 2 m. Les pertes de
chaleur dans un sous-sol chauffée vont atténuer la profondeur de gel. Un isolant posé
horizontalement dans le sol et près de la surface et des murs extérieurs va aussi diminuer la
profondeur de pénétration.
Pour une protection totale, il vaut mieux planifier une protection de 2 m de pénétration du
gel.
Lorsque des travaux sont exécutés durant l’hiver, il faut s’assurer en tout temps que le gel
ne pénètre pas sous le niveau des fondations. Il faut se méfier en particulier des fondations dont
le remblayage n’a pas été complété avant l’hiver. Dans ce cas, il faut prévoir une isolation (paille).
Pour les fondations sur des dépôts argileux, la mise en place d’un remblai pour rehausser
le terrain naturel va créer une augmentation des contraintes sous les semelles et il pourra en
résulter des tassements de consolidation. C’est une source fréquente de désordre parce que la
plupart des gens ne sont pas conscients de cette problématique. Le moindre remblai (ex. 1mètre)
peut générer des augmentations de contraintes sous les semelles plus grandes que celles
induites par le poids du bâtiment.
Le remblayage avec un matériau granulaire ne devrait pas être réalisé jusqu’à la surface.
Près de la surface, on devrait plutôt utiliser un matériau plus imperméable pour éviter que les
eaux de ruissellement pénètrent dans le sol vers le drain.
L’objectif du drain n’est pas de capter les eaux de ruissellement mais de rabattre la nappe
d’eau. Il est aussi important d’effectuer le terrassement autour du bâtiment avec une pente
positive qui éloigne les eaux de ruissellement du bâtiment.
g) FONDATIONS PROFONDES :
Un pieux ;
Des fondations profondes spéciales telles que les micro- pieux (pieux de petits
diamètres), les parois moulées, les parois berlinoises…
Transfer des charges :
Les pieux sont classés en trois catégories selon le mode de transfert des charges :
La charge transmise au pieu peut être reprise par frottement le long du fût du pieu et en
pointe à la base.
Le frottement de la fondation avec les différentes couches de sol rencontrées peut suffire
à la résistance. Le pieu est alors flottant.
Un pieu qui traverse une couche à l’état lâche pour s’appuyer sur un sol dense est
susceptible de travailler davantage en pointe. On parle dans ce cas de « pieu en pointe » ou de
« pieu colonne ».
Un puits peut être muni d’une base élargie pouvant être appelée « patte d’éléphant », qui
ne peut être réalisée que dans les sols de cohésion suffisante car son blindage est impossible.
Pompage obligatoire en cas de venues d'eau puis forage du trou. L’exécution de puits
sous une nappe phréatique en terrain peu cohérent est interdite. Sauf si la nappe est rabattue à
l’extérieur du puits.
Les puits sont creusés à l’aide d’une pelle mécanique, tractopelle ou d’une benne
preneuse et le réglage du fond nécessite une intervention manuelle en utilisant des outils tels que
les pelles, les pioches, les marteaux piqueurs.
Les parois du forage doivent être soutenues par un blindage pour éviter l'éboulement des
terres sur les hommes et dans le béton. Ce blindage pourra dans certains cas être récupéré. Les
principaux types de blindage de puits sont des planches en bois maintenues par des cerces
métalliques tous les mètres de profondeur, ou des anneaux en béton coulés en place par passe
ou du béton projeté armé.
Remplissage du puits avec du gros béton dosé au minimum à 250 kg de ciment par m 3 de
béton par un système de tubes ou gouttières de façon à ne pas provoquer d’éboulements des
parois du puits. Le tube par lequel arrive le béton doit être placé en bas du puits, puis
progressivement remonté pour éviter la ségrégation du béton, en ayant toujours soin de conserver
une certaine hauteur entre le bas du tube et le niveau supérieur du béton. La mise en place du
béton peut se faire à l’aide de bennes à fond ouvrant à condition de n’utiliser que des bennes
spéciales à ouverture automatique telles que l’ouverture ne se fasse que lorsque la benne est
plongée dans la coulée précédente. Le blindage ne peut être retiré au fur et à mesure du
bétonnage que dans les zones stables.
Araser les têtes de puits au niveau voulu, en incorporant des armatures en attente en
partie haute dans le cas où le puits serait lié à la structure de l'ouvrage.
iii.Fondations en pieux :
Définitions d’un pieu :
Un pieu est un élément structural mince et profilé mis en place par fonçage ou battage et utilisé
pour transmettre des charges en profondeur (cette profondeur est déterminée grâce à la
géotechnique) lorsque l’utilisation de fondations superficielles n’est pas économique ou
impossible. Un pieu est donc une fondation élancée qui reporte les charges de la structure sur
des couches de terrain de caractéristiques mécaniques suffisantes pour éviter la rupture du sol et
limiter les déplacements à des valeurs très faibles. Les pieux sont faits de bois, de béton ou
d'acier et sont placés par groupes. Chaque groupe de pieux est alors recouvert d'une chape de
béton armé.
Les 3 parties principales d’un pieu sont :
La tête,
La pointe,
Béton armé
Béton précontraint
Acier
Bois
Principaux types de pieux :
On distingue deux grands groupes de pieux : les pieux mis en œuvre avec refoulement du sol et
les pieux réalisés par excavation du sol. Dans le premier groupe, on peut citer les pieux battus et
Le sabot, pointe d’acier ou en fonte qui assure la pénétration du pieu dans le sol,
La tête réalisée en béton fretté pour résister au battage et souvent surmontée d’un
casque de battage nécessaire pour éviter sa détérioration.
Le béton utilisé pour ces pieux est fortement sollicité lors des manutentions, du battage et en
service. Par ailleurs, les armatures sont très denses dans les zones d’extrémités. Le dosage en
ciment est de 350 à 400 kg / m3. Il y a lieu de tenir compte dans le choix des ciments de la
composition chimique des terrains traversés.
Ils ont les inconvénients suivants :
Ils doivent être fabriqués soit sur chantier, soit partiellement en usine, et doivent être
suffisamment résistants pour être battus. Il faut attendre en général 28 jours. Ils sont fabriqués par
lot. Chaque pieu d'un même lot doit être identique aux autres.
Leur ferraillage doit être calculé de façon à résister aux manutentions, au stockage, au
battage et au fonctionnement en service. Il faut donc tenir compte de toutes ces étapes dans la
vie du pieu.
La couche résistante doit être connue complètement, doit être horizontale et constante,
car le pieu a une longueur fixe au départ.
Les pieux battus métalliques :
Définition :
Les pieux métalliques sont constitués d’éléments soudés en acier E 24-2 ou similaire avec
addition éventuelle de cuivre (0,2 à 0,5 %) pour renforcer leur résistance à la corrosion. La
longueur des éléments est de moins de 5 m. Leurs sections sont :
En forme de H ;
Ils sont fichés dans le sol par battage au mouton diesel ou par vibration au vibrofonceur.
Les avantages de ce type de pieux sont :
Grande profondeur,
Chantier propre,
Exécution rapide.
o Refoulement (par le sabot) des sols, maintenus et expansés par l'injection de mortier
o Pieu terminé.
Les pieux battus en bois :
Les pieux en bois ont été très utilisés dans le passé en fondations pour des ouvrages importants.
Ils ne sont maintenant utilisés que dans les pays où les arbres sont abondants. Le bois est alors
traité. Il faut éviter le pourrissement dû à la présence de la nappe phréatique
Les pieux battus moulés
Un tube, muni à sa base d’une pointe métallique ou en béton armé, ou d’une plaque métallique
raidie ou d’un bouchon de béton, est enfoncé par battage sur un casque placé en tête du tube ou
par battage sur le bouchon de béton. Le tube est ensuite rempli totalement de béton d’ouvrabilité
moyenne, avant son extraction. Le cas échéant, ces pieux peuvent être armés.
Les avantages :
La mise en place se fait avec refoulement du sol, donc cela améliore le sol autour du pieu
et par conséquent la portance du pieu.
Grandes profondeurs
Exécution rapide
Les étapes de mise en œuvre sont :
Bétonnage à sec
La hauteur de chute varie avec l’enfoncement du pieu : plus le sol résiste, plus le piston
remonte.
Casque en acier : Il coiffe la tête du pieu au moment du battage afin d’éviter la désagrégation du
béton de la tête du pieu.
Vibrofonceur :
Sonnette de battage
Les pieux forés :
L’intérêt des pieux forés est de permettre la traversée de couches dures d'épaisseur
insuffisantes sur lesquelles s'arrêtaient éventuellement des pieux battus.
Simple
Sous boue
Tubé
Pieux forés simples :
Les cas d’utilisation :
Pieux exécutés sans nuisances sonores, sans vibration, dans les terrains durs, à grande
profondeur
Forage à la tarière
Ancrage au carottier
Mis en œuvre à partir d’un forage exécuté dans le sol par des moyens mécaniques sous
protection d’un tubage (provisoire ou définitif).
Le tubage peut être enfoncé jusqu’à la profondeur finale par vibration, battage, vérinage
ou louvoiement au fur et à mesure de l’avancement du forage.
Le forage est rempli d’un béton de grande ouvrabilité, puis le tubage est extrait.
La mise en œuvre :
Les étapes de mise en œuvre sont :
Le forage est rempli de béton de grande ouvrabilité sous la boue, en utilisant une colonne
de bétonnage.
Pieux exécutés sans nuisances sonores, sans vibration, dans toutes natures de terrains,
grandes profondeurs
C’est de la bentonite qui possède la propriété de thixotropie soit d’être à l’état liquide
lorsqu’elle est agitée et à l’état solide au repos.
Elle permet de créer une fine pellicule (3 à 5 mm) contre les parois et en pénétrant dans
les interstices du sol ce qui a pour résultat de lier les particules du terrain entre elles et donc de le
consolider
La mise en œuvre :
Les étapes de mise en œuvre sont :
Mise en place d'une armature pouvant être équipée de manchettes pour l'injection
sous pression,
L’hammergrab ou grappin c’est une mâchoire métallique qui détruit le sol par son poids.
L’hammergrab est laissé tomber en chute libre dans le forage, arrivé au fond du forage
les mâchoires se referment sur le sol qui est ensuite remonté.
De l’environnement du chantier,
Du coût d’exécution,
Réalisés quelques mois avant la phase production, sur des pieux non réutilisés comme
fondation de l’ouvrage.
On mesure sur chantier pour chaque pieu la hauteur du béton dans le pieu et le volume
réel de béton injecté.
Si H réel croît plus vite que Hthéo et Vréel augmente moins vite que Vthéo donc présence de
boue ou de terre dans le béton.
Si en revanche H réel varie moins vite que Hthéo alors que Vréel augmente considérablement
par rapport à Vthéo, cela signifie une présence d’une cavité due à un éboulement du sol (voir courbe
ci-dessous).
Méthode par auscultation sonique :
Le but : s’assurer de la qualité (homogénéité) du béton du fût et de celle du contact en pointe.
Principe de la méthode : Un émetteur et un récepteur sont descendus dans 2 tubes parallèles
(50mm) fixés à la cage d’armatures.
Mesures : vitesse et temps de propagation de l’onde dans le béton durci.
Interprétation : chaque anomalie se traduit par une diminution brutale de V et une augmentation
de t.
Nature des défauts : ségrégation importante, vides, mélange sol-béton ou boue-béton, béton
délavé par circulation d’eau.
h)Dispositions constructives :
D’éliminer les premiers bétons mis en œuvre et qui sont remontés au fur et à mesure
depuis le fond pendant le coulage avec le tube plongeur. En effet ces bétons ont été pollués au
contact du sol.
De dégager des aciers en attente qui sont destinés à liaisonner les têtes de pieux à la
structure.
Dans le cas d’un sol monocouche, l’ancrage minimum d’un pieu dans le substratum est
de 3Ø.
v.Les longrines :
Ce sont des poutres en béton armé analogues aux semelles filantes qui assurent la
liaison entre ces massifs.
Elles supportent les charges transmises par les voiles, les murs en maçonnerie et les
poteaux et les reportent sur les pieux.
L’ouvrage comporte deux parties de hauteurs très différentes et transmet des charges
très inégales à un même sol.
Si le niveau des bons sols utilisé pour la même construction se trouve à des niveaux
différentiels.
Les joints de dilatation sont à prévoir pour les bâtiments de grande longueur.
Ils servent à éviter les fissures dues aux allongements et raccourcissements dus aux
variations de températures ou au retrait du béton.
Le joint de dilatation ne coupe pas la fondation mais seulement les porteurs verticaux qui
sont alors fondés sur une même semelle.