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Mémoire présenté
à la Faculté des études supérieures de l'Université Laval
dans le cadre du programme de maîtrise en Génie mécanique
pour l'obtention du grade de Maître es science (M.Sc)
2010
Abstract
The main goal of this project was to design and put into service the new high
temperature supersonic wind tunnel facility of Defence Research and Development
Canada-Valcartier (DRDC Valcartier). Everything leading to the completion of this project
can be divided in two categories: design and experimentation. The design and fabrication of
every component required for this project are grouped under the design category. An
axisymmetric supersonic Mach 2.6 nozzle was designed specifically for the commissioning
of this facility. This involved developing a method of characteristics (MOC) code for its
profile, Computational Fluid Dynamics (CFD) simulations, fabrication and testing.
Measurement techniques chosen for this project also involved some design. A "multi-
probe" combining a Pitot rake, a 10° half-angle wedge and some static pressure taps was
designed, analysed using CFD, fabricated, tested and upgraded. New mirror supports have
also been designed to provide more precise and stable alignment for the schlieren imagery
system. Each test that was done for this Master's project is regrouped under
"experimentations". Some components, previously installed, were tested for the first time
during this Master's project. Each component that was designed was also tested during the
commissioning. However, because of fabrication delays, almost every component was
tested independently of the others. For example, the "multi-probe" to measure pressure
could not be tested at the same time as the schlieren techniques. Some critical components
for the air supply of the installation were not received before the end of this Master's
degree so the design conditions of the nozzle could not be attained. This, combined with the
fact that almost all other components were tested independently, meant that it was not
possible to do a credible test of the entire system. However, in the end, the majority of the
components of this installation has been put into service and are almost ready for normal
use. Some of the problems encountered have already been corrected; others still need more
work. The final testing of the facility will have to wait until all the components are
installed.
Remerciements
Je voudrais tout d'abord remercier mes co-directeurs de maîtrise, Dr Alain DeChamplain,
Dr Detlef Kretschmer et Dr. Robert Stowe de RDDC Valcartier pour m'avoir offert
l'opportunité de participer à un projet de cette envergure, pour leurs conseils et leur soutien
tout au long de ces années de maîtrise.
Des remerciements particuliers vont à M. Michel St-Onge pour sa participation active dans
ce projet, ses conseils avisés et finalement, pour être devenu en quelque sorte mon mentor
en design.
Tous les membres du groupe Prototype de RDDC Valcartier méritent un hourra pour leur
excellent travail et la qualité irréprochable des pièces qu'ils ont usinées. De sincères
remerciements à cette équipe pour avoir corrigé certains de mes plans, ayant ainsi permis
de m'améliorer.
Des remerciements spéciaux au Dr Michel Fiset du département génie des mines (GMN)
pour l'analyse par courants de Foucault qu'il a réalisé pour la tuyère Ulaval.
Finalement j'aimerais remercier mes Parents, mes collègues de maîtrise Jimmy Verreault et
Dominic Couture, mes amis et tous ceux qui ont participé de près ou de loin à ce projet
pour leur soutien.
Table des matières
Résumé i
Abstract ii
Remerciements iii
Table des matières iv
Liste des tableaux vi
Liste des figures vii
Liste des symboles xi
Alphabet grec xi
Liste des indices xi
Liste des acronymes xii
Introduction 1
1 Théorie 4
1.1 Moteurs superstatoréacteurs (ssréacteurs) 4
1.2 Souffleries supersoniques 6
1.2.1 Soufflerie à cycle fermé 7
1.2.2 Souffleries à rafales 7
1.3 Dynamique des Gaz 11
1.3.1 Nombre de Mach et vitesse du son : 12
1.3.2 Écoulement isentropique 13
1.3.3 Les ondes de choc 15
1.3.4 Écoulements de Prandtl-Meyer 21
1.3.5 Méthode des caractéristiques (MOC) 22
1.4 Techniques de mesure 23
1.4.1 Prise de pression statique 23
1.4.2 Tube de Pitot 24
1.4.3 Tube Pitot-statique 25
1.4.4 Strioscopie 26
2 Design 32
2.1 Installation haute température du RDDC en début de projet 32
2.1.1 Réservoir principal 33
2.1.2 Valve de contrôle du réservoir principal (valve froide) 33
2.1.3 Réchauffeur à billes d'alumine 33
2.1.4 Valve chaude de contrôle de sortie du réchauffeur 36
2.1.5 Cellule d'essai 37
2.2 Design de la tuyère axisymétrique Mach 2.6 pour RDDC Valcartier 38
2.2.1 Analyse paramétrique de la tuyère 39
2.2.2 Conception par méthode des caractéristiques (MOC) 45
2.3 Conception de l'installation supersonique Ulaval 58
2.3.1 Circuit d'air comprimé 59
2.3.2 Tuyères 2D Ulaval 60
2.4 Montage strioscopique 80
2.4.1 Système d'éclairage 80
2.4.2 Supports de miroir 83
2.4.3 Système de pont glissant 86
2.5 Conception de la « multisonde » 89
2.5.1 Caractéristiques de la multisonde 91
2.5.2 Multisonde MK1 97
2.5.3 Multisonde temporaire 101
2.5.4 Multisonde MK2 102
2.5.5 Multisonde MK3 105
3 Expérimentations et résultats 108
3.1 Mise en marche du réchauffeur 108
3.1.1 Calibration des brûleurs 108
3.1.2 Insertion des billes d'alumine 110
3.1.3 Rodage du réchauffeur 110
3.2 Capteurs depression 115
3.2.1 Calibration des capteurs (RDDC) 115
3.3 Essais Strioscopie 123
3.3.1 Familiarisation avec la strioscopie à l'Université Laval 123
3.3.2 Strioscopie à RDDC Valcartier 138
3.4 Essais sur la tuyère 2D Mach 2.5 Ulaval 147
3.4.1 Notes sur la qualité des images strioscopiques 148
3.4.2 Comportement au démarrage de la tuyère Ulaval 149
3.4.3 Résultats de la tuyère en opération 150
3.5 Tuyère axisymétrique Mach 2.6 RDDC 152
3.5.1 Comportement général de la tuyère Ma 2.6 lors des essais 152
3.5.2 Autres résultats de la mise en route 161
Discussion 167
Conclusions 171
Bibliographie 174
Annexe A : Programme Matlab de calcul des chocs obliques et des fonctions de
Prandtl-Meyer 177
Annexe B : Tableau analyse paramétrique RDDC 182
Annexe C : Fichier d'entrée des paramètres de design de la tuyère Axisymétrique pour le
code MOC: 183
Annexe D : Résultats de la simulation numérique de la tuyère axisymétrique Mach 2.6 du
RDDC 186
Annexe E : Plans de fabrication de la tuyère axisymétrique Mach 2.6 RDDC Valcartier. 194
Annexe F : Feuille Excel de design tuyère 2D MOC 199
Annexe G : Points du profil de tuyère 2D Ulaval 203
Annexe H : Résultats des simulations numériques effectuées sur la tuyère Ulaval 204
Annexe I : Plans de fabrication de la tuyère 2D Mach 2.5 Ulaval 210
Annexe J : Plans de fabrication des supports de miroirs du RDDC Valcartier 221
Annexe K : Plans Multi-sonde MK1 239
Annexe L : Plans multisonde MK3 244
Annexe M : Exemple de formulaire de demande d'essai ABxxxx 247
Annexe N: Explications code MOC Tuyère 2D Ulaval 251
Annexe O : Essais de transparence de matériau pour la strioscopie 253
Annexe P : Sources d'air et Courbes de performances des compresseurs d'appoint à
l'Université Laval 254
Liste des tableaux
Alphabet grec
5 Angle de déviation d'un écoulement supersonique [degré]
S* Épaisseur de déplacement de la corrélation d'Edenfield [m]
U Angle de Mach [degré]
V Angle de déviation d'une onde de Prandtl-Meyer [degré]
6 Angle d'un choc oblique par rapport à l'écoulement [degré]
p Densité statique [kg/m 3 ]
pQ Densité totale [kg/m 3 ]
Les ssréacteurs sont, à l'heure actuelle, les moteurs aérobies permettant d'atteindre
les vitesses les plus élevées. Cependant, ils ne commencent à fonctionner qu'à des
vitesses minimales d'environ Mach 5 et ont la particularité d'avoir un écoulement
supersonique à l'intérieur de la chambre de combustion. Les recherches dans ce domaine
ont débutées dans les années 50 et se poursuivent encore de nos jours afin d'arriver à un
engin efficace et fonctionnel. Le développement de ces moteurs présente énormément de
défis pour les ingénieurs tant au niveau de leur design que pour en effectuer des essais
en laboratoire.
L'approche envisagée par le RDDC se veut graduelle, débutant par des essais sur des
geometries simples avec injection de carburant en écoulement libre sur une géométrie
bidimensionnelle, donc exempte de parois latérales. Par la suite, des essais sur des
geometries plus complexes pourront être abordés.
D'un point de vue plus concret, les essais expérimentaux nécessitent une installation
supersonique étant en mesure de fournir les conditions adéquates pour les essais. Une
telle installation était toujours en cours de conception et de construction au début de
cette maîtrise.
Objectifs de maîtrise
Défis à relever
Plusieurs facteurs peuvent influencer les divers choix de conception d'une telle
installation. Le type d'expériences à laquelle cette installation est destinée comporte
plusieurs exigences à respecter. De plus, la configuration physique du local où cette
installation est construite apporte également son lot de contraintes supplémentaires.
L'atteinte des objectifs fixés pour cette maîtrise implique donc de relever plusieurs défis
qui peuvent être résumés en trois questions :
Notez également que plusieurs mots utilisés dans ce mémoire sont généralement
mieux connus sous leur appellation anglaise. C'est le cas de : ssréacteur, strioscopie ou
strioscope, réchauffeur, valve chaude et valve froide. Ds sont respectivement mieux
connus sous : « scramjet », « schlieren », « pebble-bed », « hot-valve » et
« flow-valve ». Notez également que tout au long de ce mémoire, les données seront
fournies en système international ainsi qu'en version impériale. La raison est que toutes
les données brutes obtenues sont en système impérial.
1 Théorie
PwpuitkMI M M M mÊËQPÊÈÊB t c w n f t t
Vehicle
bow-shock
Source LaRC
Bien que l'absence de pièces en rotation permette de diminuer la masse ainsi que la
complexité du moteur, un ssréacteur n'est pas sans inconvénients. En premier lieu, étant
donné que la compression est réalisée par ondes de choc, ce moteur ne peut démarrer et
fonctionner qu'à des vitesses supersoniques. Plus précisément, la vitesse minimale de
fonctionnement du ssréacteur est d'environ Mach 5. Ceci implique donc la nécessité
d'un second système de propulsion permettant d'atteindre cette vitesse.
La combustion en milieu supersonique est l'un des plus grands défis lors de la
conception des ssréacteurs. Une combustion efficace nécessite, entre autres, un bon
mélange air-carburant. Or, un écoulement supersonique n'est pas propice à mélanger le
carburant; la vitesse de l'air est telle que le carburant a tendance à se faire entraîner dans
la direction de l'écoulement plutôt que transversalement. La problématique est encore
plus grande si le carburant est sous forme liquide; il faut d'abord l'évaporer pour
pouvoir le brûler. Il est possible d'effectuer une bonne dispersion des gouttelettes
préalablement à leur evaporation. L'injection sous forme de gouttelettes est souvent
souhaitée car elle permet d'améliorer la pénétration. Généralement, on tente d'éloigner
le carburant de l'injecteur le plus que possible. C'est plus facile avec un liquide qu'avec
un gaz dû à la haute densité du liquide. Cependant, une gouttelette de carburant a
tendance à rapidement prendre la vitesse de l'écoulement d'air. Plus l'écoulement est
rapide, plus le temps de résidence de la gouttelette dans la chambre de combustion est
court. Une combustion efficace exigerait alors une très longue chambre de combustion.
Une partie du défi consiste donc à trouver le moyen d'augmenter le temps de résidence
du carburant, tout en maintenant un écoulement supersonique.
L'avantage premier de ce type de soufflerie est qu'il permet des essais de longue
durée, ainsi que le maintien de conditions de pression relativement stables tout au long
du test. Cependant, il n'est pas aisé d'adapter ce genre d'installation à de hautes
températures. De plus, le démarrage d'un écoulement comporte quelques défis quant au
contrôle des ondes de choc de démarrage [19].
vide en aval. Pour obtenir certaines conditions d'essai, il est parfois nécessaire d'utiliser
une combinaison de réservoirs aux deux extrémités.
Réservoir de stockage
f /
Régulateur de pression
y - Valve Section de test
I / ^Redresseur \y^ Diffuseur
nx
t Jf S d'écoulemert^»-''^ S
Tuyère
Tour de refroidissement
nk-i
V
~ Unité d'assèchement
Compresseur
Unité d'extraction d'huile
La durée d'un essai est limitée par la quantité d'air comprimé, ou le volume de vide
se trouvant dans les réservoirs. En d'autres termes, plus le réservoir d'air comprimé est
gros et/ou la pression d'air élevée, plus la durée sera longue. Le prix d'un réservoir
augmentant avec sa grosseur, le coût de l'installation est donc proportionnel au temps
d'essai désiré. Les installations pouvant fonctionner avec seulement un réservoir d'air
comprimé permettent généralement des temps d'essai plus long que celles utilisant des
réservoirs sous vide. Une autre variante de souffleries en rafales existe, les souffleries à
impulsion.
Souffleries à impulsion :
Ce type de soufflerie peut utiliser divers principes tels les réflexions d'ondes de choc
dans un tube ou de système de piston. Sans entrer dans les détails, ce qui distingue ces
souffleries est qu'avec une tuyère adéquate, elles fournissent un écoulement
hypersonique exempt de produits de combustion et possèdent une très haute
température. En contrepartie, la durée de l'écoulement est extrêmement courte, moins
d'une seconde d'essai.
En ce qui concerne les souffleries en rafales autres qu'à impulsion, quelques
composantes pouvant se retrouver dans un tel système de soufflerie sont présentées:
Section d'essai : La section d'essai d'une soufflerie à rafales peut être fermée ou
bien ouverte sur l'air ambiant. Bien qu'une section d'essai ouverte soit mécaniquement
plus simple, elle comporte certaines limitations. Afin d'obtenir un profil de vitesse
uniforme et exempt d'ondes de choc en sortie de tuyère, la pression de l'écoulement en
sortie doit être égale à celle de la section d'essai. Cette pression est déterminée par le
nombre de Mach en sortie ainsi que par la pression du réservoir en amont. À des
nombres de Mach élevés, la pression nécessaire pour équilibrer les pressions
d'écoulement et ambiante peut devenir trop élevée pour la capacité des réservoirs, n
devient alors nécessaire de fermer la section d'essai et d'ajouter un système permettant
d'y diminuer la pression. Ceci peut se faire à l'aide soit d'un réservoir sous vide en aval,
ou par un système d'éjecteur.
Section d'essai
Tuyéf •« d« l'«|«ctiur
Électeur
Le troisième système n'est pas encore très répandu. Le chauffage à l'arc électrique
permet d'atteindre des températures très élevées. Une de ces installations est utilisée à
l'AEDC aux États-Unis [3].
Ma = 3L = - J t — (1)
Vd/?
Équation 2: Définition de la vitesse du son
HT
Équation 3: Vitesse du son
c = JKRT (4)
Équation 4: Vitesse du son si gaz parfait
L'angle de Mach (/J. ) est un paramètre important pour les calculs d'écoulements
isentropiques supersoniques et est directement lié au nombre de Mach.
13
sin(//) = - = - j - (5)
v Ma
Équation 5: Angle de Mach
Le terme adiabatique implique que dans la situation analysée, il n'y aura aucune
addition ou perte thermique du volume de contrôle considéré. La réversibilité implique
qu'il n'y aurait aucun effet dissipatif, donc qu'il y a glissement à la paroi. Il est
important de noter qu'une des règles de base de la mécanique des fluides est qu'il y a
non-glissement à la paroi. Ceci indique donc que l'utilisation d'équations isentropiques
induit un certain niveau d'erreur. Mais comme mentionné dans les manuels de
dynamique des gaz, ces erreurs sont souvent à l'intérieur de limites acceptables pour
certains besoins d'ingénierie.
Les équations isentropiques présentées ici sont dérivées des équations de quantité de
mouvement, d'énergie et des gaz parfaits. Notez que le ratio des chaleurs spécifique
« X"» varie en fonction de la température. Cependant, dépendamment des besoins de
précision du calcul, entre certaines plages de températures, cette variation est
suffisamment faible pour être parfois considérée comme négligeable. Les calculs en
première approximation sont souvent effectués en supposant un K constant..
p=pRT (6)
Équation 6: Loi des gaz parfaits
Les équations isentropiques sont présentées sous forme de ratio entre une valeur
d'arrêt et sa valeur statique. Ce sont ces trois équations qui doivent être utilisées afin de
calculer les propriétés de l'écoulement.
14
lJL = l + K = l M a l (7)
Équation 7: Rapport isentropique de température
^ = [l + Z=±Ma 2 Y^ (8)
L J
p z
Équation 8: Rapport isentropique de pression
Le rapport de pression doit être utilisé en écoulement compressible à la place de
l'équation de la pression dynamique utilisée en incompressible. L'équation de la
pression dynamique fait appel à la vitesse, alors que le rapport de pression fait appel au
nombre de Mach.
^ J l +^ M a 2 ] ^ 1 (9)
L J
p 2
Équation 9: Rapport isentropique de densité
K+l
2i^n (10)
4 *'
A AfaLK + l v 2 /J
, M(L+^-
2
Ma = J; ""-I (11)
Cette relation est la seule pour les ondes de choc droites faisant intervenir le nombre
de Mach après le choc. Toutes les autres sont définies en fonction du Mach en amont du
choc.
\ ^ M a ^ T % Z^Ma, ) 2
^
(12a)
Poi
Af-1 ~ K+V
K
1
te **?)
l+ ^ M a , 0 (12b)
i
Poi 2
[2K-Ma.
TO Mai
-£=±\
K+V
K-\
Il y a plusieurs façons de présenter les relations sur la pression totale. Les deux
plus courantes ont été présentées. Dans l'optique d'instrumenter une soufflerie
supersonique, la relation des pressions totales est d'une importance capitale : il y a
toujours présence d'un choc droit à l'entrée d'un tube de Pitot. H faut donc tenir compte
de la perte de pression totale sur les mesures effectuées.
(13)
T (l + J ^ l M a , 2 ) f e A f r , 2 - l )
(«•+1)2 (14)
2l^l]-Mai
Équation 14: Ratio des températures statiques au travers un choc droit
2
p2 {jc+^Ma^
(15)
Pi ~ ( K - \ ) M a f + 2
Équation 15: Ratio des densités au travers un choc droit
17
D serait également possible de déterminer la densité après le choc par l'équation des
gaz parfaits, connaissant la pression statique et température statique à cet endroit.
Ces équations sont les outils de base de tous les calculs d'ondes de choc, y compris
les chocs obliques. Il est nécessaire d'apporter une nuance pour l'utilisation de
l'hypothèse des écoulements isentropiques: s'il y a présence de choc, ce dernier est
entropique, et c'est l'écoulement de part et d'autre du ou des choc(s) qui sera considéré
comme isentropique.
droit, les suffixes « 1 et 2 » sont utilisés pour représenter les propriétés en amont et aval
au choc. Les suffixes « n et t » représentent respectivement les composantes normales et
tangentielles au choc oblique.
18
x Vin
Ma,
La relation reliant Ma\, Set 0 peut s'exprimer sous deux formes différentes
dépendamment de quelle variable l'on tente d'isoler.
tantftancîfMaj 2 (*--l-cos2c?)-l-2)-r-l
6 - arcsin (16)
Maf
Équation 16: Choc oblique, relation pour thêta
Aftfj s i n 2 # - l
c? = arctarH 2cot# (17)
Mal2{ic+cos20)+2
Noter que la relation pour 0 est implicite; des abaques pour ondes de choc obliques
sont généralement fournis dans les annexes des manuels de dynamique des gaz. Pour les
cas où une plus grande précision est nécessaire, il suffît de programmer cette équation
dans une boucle itérative comme il a été fait pour cette maîtrise et présenté en annexe A.
Étant donné que les calculs sont effectués avec les composantes normales au choc, il
est important de calculer le bon vecteur vitesse et le nombre de Mach. Ce calcul est une
simple relation trigonométrique des composantes du vecteur.
19
Ma.
M a'2, = . , 2 \ , (18)
sm(ë=8j
Équation 18: Choc oblique, Mach aval
Les chocs obliques peuvent interagir avec leur milieu, comme se réfléchir sur une
paroi solide. D n'y a pas d'équation spécifique permettant de résoudre chaque cas. La
résolution de chaque cas est plutôt basée sur les relations de choc oblique standard ainsi
que sur les conditions limites. Une brève description de certaines de ces interactions sera
fournie.
Onde de choc
Dans le cas présent, les propriétés de la deuxième zone sont calculées et connues.
Pour déterminer les propriétés de la troisième zone, il faut connaître l'angle de la
réflexion du choc. Pour y arriver, il est possible d'utiliser l'Équation 16 car l'angle de
déviation est connu. L'angle de déviation est la différence entre l'angle de la paroi en
zone 2 et celle de la paroi de la zone 3. Connaissant l'angle du choc réfléchi, les
propriétés se calculent exactement de la même façon que pour le passage au travers d'un
simple choc oblique.
20
De plus, une ligne de glissement ici représentée par une ligne pointillée est
nécessaire. Cette ligne sépare les zones 4 et 4' qui ont des niveaux d'entropie différents
ainsi que des nombres de Mach différents. Cependant, la pression statique ainsi que la
direction de l'écoulement doivent être les mêmes. La résolution du problème est réalisée
par étapes. La première consiste à calculer toutes les propriétés des zones 2 et 3 avec les
relations standards de choc obliques. La seconde étape est la détermination de l'angle de
glissement <jk qui est réalisé par processus itératif sur deux équations. L'une met en
relation les déviations requises afin que les directions de 4 et 4' soient identiques.
L'autre équation met en relation le ratio de pressions du choc 2-4 avec le ratio de
pression du choc 3-4. Le développement complet de cette méthode est disponible dans
tous les manuels de dynamique des gaz.
21
! 2
= J^-Um J^-(Ma -lj-tan VMa2-l (19)
Ma = tanfJ^^j tan 1
JMCI 2 -1+V (20)
Cette relation donne la valeur de déviation normalisée à 0 pour Mach 1. Il existe des
abaques de ces valeurs pour différentes valeurs de Mach, ce qui est pratique étant donné
que l'une des formes de cette relation est implicite.
22
Tout comme pour les ondes de choc obliques, les ondes de détentes peuvent avoir les
mêmes interactions; réflexions etc. La façon de les calculer est basée sur les mêmes
principes que pour les chocs.
En dynamique des gaz, la définition d'une caractéristique est une ligne sur laquelle
la vitesse est continue et la première dérivée de la vitesse est discontinue. D'un point de
vue plus pratique, la MOC fait intervenir la théorie des ondes de Prandtl-Meyer, autant
pour une compression que pour une détente.
Par exemple, dans une tuyère, les caractéristiques divisent l'espace en diverses
zones. Chaque zone possède des propriétés constantes; vitesse, pression, Mach,
température. Sur la Figure 8, les lignes diagonales montantes sont appelées « CD » alors
que les diagonales descendantes sont appelées « CI »
23
La MOC devient alors un outil afin de calculer les propriétés à divers endroits dans
un écoulement. Étant donné que cette technique fait intervenir les écoulements de
Prandtl-Meyer (isentropiques), son utilisation peut permettre de concevoir une tuyère
pour laquelle il n'y aurait pas d'ondes de choc.
J
1
~f\ Choc détaché
Ecoulement
\/////////////////////////////////////////////////////////////////M^^ I
(poi) sera appelée soit pression d'arrêt, soit pression Pitot afin de la distinguer de la
pression totale ( poi, isentropique).
L'utilisation d'un tube de Pitot combiné à une mesure de la pression statique peut
permettre de calculer le nombre de Mach local à l'aide de la formule de Rayleigh pour
les tubes de Pitot supersoniques.
P02
„ P™ P. _
^01 _ ^02 v
2 ~ ' nv>
K
P D ' ' " '
Pl 2
f&Ma. - * = } ) *
V
K+ 1 " K+ l'
Équation 21: Formule de Rayleigh pour les tubes de Pitot
Une des difficultés de cette équation est qu'elle est implicite, et requiert donc un
processus itératif pour sa résolution. L'utilisation de cette formule pose également un
problème technique. Comme les caractéristiques « CE » sont obliques, une prise de
pression statique en paroi ne donnera pas la pression statique correspondante à celle au
niveau du Pitot, entraînant une erreur de mesure de Mach. Il existe cependant d'autres
façons d'utiliser un tube de Pitot; en se basant sur l'Équation 12 par exemple.
sont à une distance d'environ 10 diamètres de tube, l'effet du choc pourrait être
considéré comme minime.
^2ÎÎ^Î^Î2Î2!Z^^^!KS^^^^^22^^^!^^2^^ y/////y///////zff////Aff///ff///j
Choc détaché
\////////////////////////////////////////////////////////////^^^
1.4.4 Strioscopie
En anglais, cette technique porte son nom original allemand, Schlieren. Cette
technique optique permet l'observation des différences de densité pour un milieu offrant
des variations significatives, comme écoulement supersonique, ce qui permet de
visualiser les ondes de choc. Les ondes sont visibles par strioscopie car elles induisent
un changement brusque de pression et de densité.
Le principe de fonctionnement est très bien expliqué dans [8] et présenté dans
[4] [6] [7]. Ce système utilise les propriétés de réfraction de la lumière par des milieux de
densité et de compositions différentes. Rappelons que l'indice de réfraction d'un gaz est
une propriété liée à la vitesse de la lumière le traversant. Plus un gaz est dense, plus
l'indice de réfraction sera élevé. Un rayon passant entre deux milieux d'indices de
réfraction différents subira une déflexion. La loi des gaz parfaits met en relation la
pression, la densité ainsi que la température. Ainsi, non seulement une différence de
pression entraînera une différence d'indice de réfraction, mais une différence de
température aura également un effet sur l'indice de réfraction.
27
Tous les rayons incidents, parallèles entre eux et parallèles avec l'axe principal d'un
miroir sphérique seront réfléchis sur un point unique, le point focal. À l'inverse, les
rayons réfléchis par le miroir dont la source, si ponctuelle, est située au foyer seront eux
aussi parallèles entre eux; on dit que la lumière est collimatée.
/=0.5r (22)
Équation 22: Focale d'un miroir sphérique
Une autre particularité importante pour la strioscopie est le foyer secondaire. Des
rayons parallèles entre eux, mais arrivant avec un angle légèrement différent de l'axe
28
principal seront réfléchis vers un foyer secondaire. Ce foyer secondaire est situé très
proche du foyer principal.
Les miroirs sphériques ont cependant un grand défaut : l'aberration sphérique. Les
rayons incidents collimatés arrivant sur la bordure extérieure du miroir ne sont pas
réfléchis sur le point focal, mais à une position légèrement décalée. Plus les rayons
incidents arrivent loin du sommet du miroir (rencontre entre le miroir et l'axe principal)
et plus cet effet est accentué. Ceci provoque alors une distorsion des images. Il y a deux
moyens de minimiser ces problèmes : utiliser un miroir parabolique, ou bien augmenter
le rayon de courbure du miroir.
Collimateur
Tous les rayons de lumière sont collectés par un second miroir sphérique. Le
faisceau principal réfléchit les rayons sur son foyer principal alors que les rayons
réfractés sont envoyés sur un foyer secondaire. Un couteau est placé au foyer principal
de sorte qu'il bloque le faisceau de lumière principal, ne conservant que la lumière qui a
été réfractée par l'onde de choc et qui passe par le foyer secondaire. À noter que le
positionnement du couteau est critique et quelques dizaines de micromètres suffisent à
dérégler le système.
La lumière restante est alors envoyée sur un écran ou directement dans un appareil
photo. Étant donné que l'on a conservé que la lumière ayant passé par le choc, il n'y
aura que le choc de visible.
D convient de noter qu'il est possible de remplacer les miroirs par des lentilles
appropriées. Les lentilles ont la même faculté de focaliser et de collimater la lumière que
les miroirs. Cependant, les lentilles sont également sujettes aux problèmes d'aberration
sphériques et chromatiques. De plus, les lentilles de qualité et de grand diamètre sont
très coûteuses.
30
1.4.4.3 Ombroscopie
L'ombroscopie (« shadowgraphy » en anglais) est un procédé similaire à la
strioscopie dans le sens où il met à profit les phénomènes de réfraction de la lumière
passant au travers une onde de choc. Cependant, contrairement au strioscope, cette
méthode ne requiert pas nécessairement de miroir, uniquement une source lumineuse et
un écran. Étant donné qu'il n'y a aucun couteau, toute la lumière est projetée sur l'écran,
mais les zones où la lumière a été réfractée présenteront des ombrages. Le résultat est
beaucoup moins bien défini que pour la strioscopie et ne présente que les perturbations
intenses de l'indice de réfraction.
Des images obtenues à l'aide d'un montage strioscopique n'utilisant pas de couteau,
ou ne coupant pas suffisamment de lumière sont également considérées comme de
l'ombroscopie. Ces images ont cependant l'avantage d'être beaucoup plus définies que
pour de l'ombroscopie sans miroirs.
31
2 Design
Le mandat de cette maîtrise comportait une large portion de design. Pour ce
mémoire, le terme « design » est utilisé pour désigner le processus complet de création
d'un élément, partant de l'élaboration des besoins opérationnels, jusqu'à l'usinage. Le
temps passé sur le design des divers éléments de la soufflerie supersonique compte pour
près des 2/3 du temps passé sur cette maîtrise. Afin de faciliter la lecture, chaque
élément de design d'importance est décrit en entier avant de passer au suivant.
Cependant, notez que dans bien des cas, divers éléments ont dû être conçus en
parallèles; certaines de leurs caractéristiques mécaniques pouvant interférer les unes
avec les autres.
La première étape d'un design est de déterminer les objectifs ainsi que les besoins
matériels requis pour l'atteinte des objectifs. Dans le cas de cette maîtrise, l'objectif
étant de concevoir les derniers éléments d'une installation supersonique à haute
température, mais également de déterminer comment valider la qualité de la tuyère
conçue et de mettre en marche toute l'installation. Les besoins à combler par cette
installation sont dictés par les objectifs de recherche de RDDC, à savoir effectuer des
essais d'injection de carburant dans des écoulements supersoniques et hypersoniques. La
majorité des défis à relever pour cette maîtrise concernent le design de divers éléments.
Arrivée air
La charge thermique est accumulée dans les 1 600 kg comprimée
(3 600 lbs) de billes d'oxyde d'aluminium. Ces billes, d'un
diamètre de 1.9 cm (% po) peuvent résister aux températures escomptées de 2 000 K. La
température des billes est mesurée à l'aide de thermocouples insérés dans le réservoir à
partir des sept points de mesures visibles sur le côté.
Caractéristique Valeur
Température maximale interne 2000K
Pression maximale d'opération 9.0MPa(1300psig)
Débit massique de design lkg/s
Diamètre billes 1.9cm(3/4po)
Diamètre de la conduite de sortie 7.6 cm (3po)
Système de contrôle à distance Programmé en Labview "
Tableau 1 : Caractéristiques du réchauffeur de RDDC
Réservoir Principal
combinaisons de paramètres pouvaient alors être utilisés. Cette tuyère pourra cependant
servir à divers tests de mélange de carburant à Mach 2.6 une fois l'installation en
fonction.
(Ma), et le débit massique (m). E aurait été possible de remplacer le débit massique
par le diamètre au col, mais il était plus aisé de travailler en variant le débit massique.
Bien qu'aucun paramètre n'ait été fixé au départ, il n'en reste pas moins que
certaines limitations ont été déterminées pour chacun d'entre eux (Tableau 2).
40
Les limites sur les variables proviennent principalement des capacités des autres
composantes de l'installation. Cependant, pour Po et m, c'est la combinaison des
capacités de l'installation avec le calcul du temps de fonctionnement qui a permis de
déterminer les limites.
Pour les besoins de la conception de la tuyère, nous n'avions besoin que d'un estimé
du temps d'opération; certaines suppositions ont alors été faites sur l'évolution
thermodynamique. Au total deux évolutions différentes ont été envisagées. La plus
simple est de supposer une évolution à température constante; en supposant que les
41
mjMj = m s h s + m 2 u 2 23
Équation 23: Bilan énergie vidange réservoir si on considère l'air comme stagnante
Des calculs ont été effectués avec ces deux méthodes sachant qu'aucune ne
représentait correctement la réalité. Cette imprécision était acceptable dans la mesure où
on ne désirait qu'un estimé du temps de fonctionnement. De plus, pour les besoins de
l'estimation du temps de vidange du réservoir, nous avons également supposé que le
débit massique de sortie serait constant. Ceci est plausible grâce à la présence du
réchauffeur en aval du réservoir principal. Il est possible que le réchauffeur soit en
mesure de chauffer l'air afin de la maintenir à une température relativement constante à
l'entrée de la tuyère. En contrôlant la pression, il est alors théoriquement possible de
maintenir un débit massique constant à la tuyère.
„ v. Limitation ou _, ,, ,. Ordre
Paramètre _ i# . ,. hxplication . ..,
Optimisation priorité
Tuyère pleinement détendue,
Pression statique sortie 101.3 kPa 1
sortie à la pression ambiante.
-Conduite d'air 07.6 cm (3 po).
Diamètre au col > 6.3 cm
Pour tuyère, tfhcol < <>
/ tuyau. 2
(jhcol (>2.5po)
- Lié au débit massique
Diamètre de sortie Un plus grand 0-sortie implique
Maximiser 3
frsortie une plus grande zone d'essai.
Objectif, rester au-delà du point
Température statique
[273 : 1 500] K de congélation de la vapeur 4
sortie
d'eau à la pression de sortie.
Temps d'opération Maximiser Limité par le réservoir principal 5
Tableau 3 : Limitations sur les paramètres dépendant du design de la tuyère axisymétrique
Une tuyère supersonique doit absolument avoir un col de diamètre plus petit que le
tuyau d'arrivée qui est de 7.6 cm (3 po) pour notre installation. De plus, le débit
Afin d'avoir la plus grande section d'essai possible, le diamètre de sortie était un
critère que nous souhaitions impérativement optimiser par l'analyse paramétrique.
Le choix du débit de 4 kg/s est motivé par deux raisons : maximiser le diamètre de
sortie de la tuyère et tester l'installation au maximum de ses capacités et surtout avoir
des dimensions raisonnables du modèle dans la section d'essai. D faut rappeler ici qu'un
des principaux objectifs du design de cette tuyère est de tester l'installation en prévision
d'une tuyère plus rapide. Pour cette raison, il était plus sage de tenter un design aux
limites des capacités de l'installation sur la tuyère Mach 2.6.
La température choisie est très basse et ne respecte pas deux des limites posées pour
le design : maximiser le diamètre de sortie, température de sortie au-delà de 273 K.
Deux raisons motivent un tel choix. En premier, nous ignorions si le réchauffeur serait
prêt à temps pour fournir la température requise. De plus, dans le cas où l'on ne
réussirait pas à obtenir la température de design, le débit massique d'air effectif serait
plus élevé que celui de design, mais ce dernier était déjà à la capacité maximale de
l'installation. Par prudence, il était préférable de risquer les problèmes de condensation
plutôt que de passer trop de débit par la tuyère.
45
La MOC seule ne permet pas de tenir compte des effets de couches limites. Les
calculs de couches limites en supersoniques étant relativement complexes, les ingénieurs
ont développés diverses corrélations empiriques pour tenir compte de leurs effets.
laquelle la ligne de courant effective de l'écoulement doit être déplacée pour calculer le
débit massique. En d'autres termes, l'effet de la couche limite est de créer une paroi
virtuelle qui diminue l'aire effective de passage. L'épaisseur de déplacement est liée à
cette aire effective.
^ - = 0.42(RerJ^2775 (24)
J
x
Équation 24 : Corrélation d'Edenfield sur l'épaisseur de déplacement
v x
Re
Pref
ref=—f (25)
Mref
Équation 25 : Reynolds de référence utilisé dans la corrélation d'Edenfield
Cette corrélation est dérivée de celle de l'enthalpie de référence des mêmes auteurs.
Cette méthode est expliquée dans [10] et est reprise dans d'autres documents : [11][12].
Pour notre application, nous avons suivi les recommandations de l'auteur et choisi un
nombre de Prandtl de 0.72 (Pr=OJ2). Nos calculs supposent k =1.4.
48
T
ref = ï j l + 0.032Ma„v2 + 0 . 5 ^ - 1 j J (27)
Équation 27: Température de référence d'Anderson
Figure 20 : Comparaison des profils de tuyère axisymétrique pour différentes corrélations sur les
températures de référence
Comparaison profils de tuyere avec différente» corrélation sur la temperature d * référence v u s rapprochée sur la sortie
L'agrandissement permet de visualiser les différences entre les trois profils corrigés.
Notez que le profil de tuyère non-corrigé n'apparaît pas sur la Figure 21 parce qu'il est
50
Par contre, une mise en perspective est nécessaire; la différence maximale entre les
trois modèles est d'à peine 50 micromètres, (environ 0.002 po). Du point de vue de
l'usinage, une précision de 50 um (0.002 po) est aisément atteignable. Cependant,
25 iim (0.001 po) est souvent la limite de tolérance d'usinage au-delà de laquelle les
coûts augmentent exponentiellement. La différence entre le modèle d'Eckert et
d'Anderson est d'au maximum 2.8 u\m (0.0001 po). Donc d'un point de vue coût-
efficacité à l'usinage, il était inutile de pousser plus loin le raffinement de la correction
de couche limite. Le choix entre Eckert ou Anderson devenait plutôt arbitraire étant
donné qu'à l'usinage, la différence entre les deux modèles était 10 fois plus petite que la
tolérance d'usinage limite que nous pensions pouvoir atteindre. Il restait donc à vérifier
que les résultats de l'un de ces deux modèles donneraient une tuyère aux caractéristiques
satisfaisantes.
quatre profils de tuyère ont été analysés, correspondant aux quatre variantes décrites
dans la section sur la correction pour les effets de couches limites.
Afin de comparer les quatre profils dans des conditions similaires, ce sont
exactement les mêmes conditions aux limites qui ont été utilisées pour chacun. De plus,
nous nous sommes assuré que les maillages soient les plus similaires possibles. Chaque
analyse a été exécutée en deux étapes : écoulement non visqueux, modèle de turbulence
k-e RNG. Les conditions limites utilisées sont répertoriées dans Tableau 5.
I 2.46e-00
2.37B-00
2.27e>00
2.l8e«00
2.l8e»00
1.39s»00
1.39e-00
l.80e*00
UOe'OO
1.6Ce»00
1.5 I E - 0 0
1.4 le-00
1.32e»00
l.22e-00
U3e»00
1.0 3e»00
9.37e-01
B.41e-01
7.46e-01
6.51e-01
5.55e-01
4.608-01
3.64e-01
2.69e-01
1.74e-01
7.82e-02
Figure 22 : Distribution de Mach dans la tuyère non corrigée pour les effets de couches limites, simulation
non visqueuse
■ mrM
1 2.42e«00
1 2.32e»00
1 2.23e-00
! 2.13e*Q0
2.04e-a0
l.86«*oo
L.85e*00
t.76e«00
. l.B 7e*Q0
ï 1.57a.00
1 1.486-00
1 l.39e«00
1 1.298*00
1 l.20e'00
1 I.IIe-00
1 l.01e*00
1 9.18e-01
1 8.24e-01
1 7.318-01
1 6.37e-01
1 5.43e-01
1 4.S0e-Ol
1 3.568-01
1 2.63e-01
1 1.698-01
■■ 7.54e-02
Figure 23 : Distribution de Mach, tuyère non corrigée pour effets couches limites, simulation modèle
visqueux k-e RNG
La simulation avec le modèle k-e RNG de la tuyère non-corrigée montre une
diminution du nombre de Mach en sortie lors des simulations visqueuses, passant de
2.62 à 2.57. Les Figure 22 et Figure 23 ne montrent cependant aucune présence d'onde
53
Les trois profils de tuyères ayant subi une correction pour la couche limite ont été
analysés. D est rapidement apparu que les modèles « d'Anderson et d'Eckert » étaient
ceux qui avaient le meilleur potentiel. Comme il a déjà été mentionné, la différence de
dimension entre ces deux modèles fait qu'il est très difficile d'usiner avec la précision
requise pour les différencier. Nous avons donc choisi arbitrairement d'utiliser le modèle
utilisant la température de référence d'Anderson. D n'y a que pour le profil choisi,
Anderson, que l'on a procédé au raffinement du maillage. Il n'y a que les données avec
le maillage raffiné qui ont été conservées pour le profil calculé avec la température de
référence d'Anderson. L'annexe D regroupe différents graphiques tirés de la simulation
de la tuyère qui a été usinée.
Figure 24 : Distribution de Mach en sortie, profil calculé avec T„y d'Eckert, simulation visqueuse k-e RNG
54
Figure 25 Distribution de Mach en sortie, profil calculé avec T„y Anderson, simulation visqueuse k-e
RNG
[ « fiiitnnr r ï i • v i t - '- t u j
3.5«e-12 3.SGe-C2 -
*
1
3.0 l e - 1 2 3.l0e-02^
2.50e-02 - 2.50e-02
~\
2.00e-02 - 2.IO«-«2
Position Position
!m)i.5(e-!2 - (m)].50,-C2 -
I.OCe-02- l.lOe-02-
5.O0*-03 ■ 5.10e 03 -
O.OCe-IO - D.I0«.|il i -
1 .2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 18 \.7 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2J3
Mach Number Maoh Number
Figure 26 : Profil Mach, tuyère Tref Eckert, Figure 27 : Profil de Mach, tuyère Tre/ Anderson,
visqueux Visqueux
Divers critères de design ont été établis afin de guider la conception mécanique. Pour
une meilleure visualisation, ils sont regroupés dans le Tableau 6. À noter qu'un numéro
d'identification leur a été attribué afin de référer aux explications. Cependant, il n'y a ici
aucun ordre de priorité.
fl Critère Description
La tuyère sera raccordée sur un réducteur de sortie
1 Standard tuyaux classe 900
ayant 15.2 cm (type 6 po-900).
2 Diamètre intérieur Diamètre interne des canalisations est de 7.6 cm (3 po)
3 Température d'opération Utilisation prévue entre 600 et 1 000 K
Choisir un matériau résistant, mais garder à l'esprit
4 Matériaux vs coûts
que cette tuyère risque d'être abîmée rapidement.
-Précision minimale 25 um (0.001 po)
5 Qualité d'usinage -Fini de surface intérieur qualité 16
-Continuité de la surface
6 Prises pression statique 6 prises demandées dont une à la sortie de la tuyère
Tableau 6 : Critères de design mécanique de la tuyère Ma 2.6 RDDC
5- Plusieurs points sur la qualité d'usinage sont critiques. Comme mentionné dans
la section sur la correction pour la couche limite, la précision est primordiale.
Encore une fois, étant donné que cette tuyère n'avait pas une vie utile estimée
très grande, il a été jugé superflu de demander une précision plus grande que
25 pm (0.001 po). Un fini de surface le plus lisse possible a été demandé, soit un
fini de qualité 16 (rugosité de 40 um). Après le premier tir, cette décision s'est
révélée être une perte de temps et d'argent; l'abrasion dans la tuyère due à un
seul test a complètement détruit le fini de surface. Un autre point important pour
la qualité d'usinage concerne la continuité du profil interne de la tuyère. En
effet, la tuyère devait être usinée en deux sections, et la moindre différence dans
le profil à cet endroit pouvait provoquer des ondes de chocs obliques. Une
attention particulière a donc été portée à ce point lors de l'usinage.
57
6- Six prises de pression ont été intégrées dans la paroi de la tuyère. En temps
normal, une prise de pression à la sortie est la seule requise afin de déterminer le
nombre de Mach. Cependant, en tant que prototype, nous avons décidé qu'il
serait peut être avantageux de vérifier l'évolution de la pression au long de la
tuyère lors d'un essai. Pour cette raison, six prises de pression régulièrement
espacées ont été intégrées. Pour des raisons de simplicité mécanique, nous avons
abandonné l'idée de placer des prises de pressions en amont du col, ainsi que
directement au col. Initialement, des tubes de Tygon™ devaient être utilisés
pour relier les prises aux capteurs de pression. Les prises ont donc été
dimensionnées en conséquence. La forme des prises de pression a été
déterminée en se servant d'informations trouvées à la référence [16] comme fil
directeur. Cependant, contrairement à leurs essais, nous étions en régime
supersonique pour une tuyère dont la température était destinée à changer. Les
problématiques étaient différentes, surtout les sources d'erreur. Entre autre, la
présence d'un ourlet en supersonique a des effets beaucoup plus importants
qu'en subsonique dû aux ondes de choc. Par contre, nous avons décidé de ne pas
nous attarder énormément sur les causes de petites erreurs mentionnées dans le
mémoire de M. Julien [16] parce que la précision des capteurs dont nous
disposions ne permettait même pas de mesurer de si faibles variations. De plus
en se basant sur des informations tirées des références [17] et [6], nous avons
jugé superflus de pousser l'analyse des erreurs dues à la conception de la prise
de pression aussi loin que ce qui a été fait dans les travaux de M. Julien.
L'élaboration du design ainsi que des plans d'usinage ont été effectués en grande partie
par le groupe prototype de RDDC. Après près de 2 mois de conception, nous avons reçu les
plans finaux pour vérification par les superviseurs avant l'usinage. La Figure 28 présente le
plan d'assemblage de la tuyère alors que le reste des plans sont présentés en annexe E.
58
s.*ï is;^r=-i f . - V ^ K I Z u - J Ï a R f l S S = T =
WiffffRgarJfgas B re* * 78 2
i » nuwtn ■.-■-
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« .!
■
Comme mentionné, le profil de la tuyère est séparé en deux blocs afin de faciliter
l'usinage, ainsi que le montage. À noter que nous n'avons pas utilisé de goupilles de
positionnement entre les deux sections à cause du risque de déformation dus aux effets
thermiques. Dans le cas où une déformation thermique aurait lieu, les goupilles auraient
posé plus de problèmes. De plus, les prises de pressions statiques ont été usinées par
électroérosion à électrode plongeur.
installation a été conçue dans l'optique d'être un banc d'essai pour les diverses techniques
que l'on a développé pour l'installation de Valcartier.
L'un des défis à relever pour l'installation de RDDC était de déterminer quelles
techniques devraient être utilisées afin de valider la qualité de la tuyère conçue. La tuyère
Ulaval a été conçue afin de fournir un outil permettant de préparer diverses techniques de
mesure que l'on souhaitait mettre en place à RDDC, plus particulièrement les techniques de
strioscopie. Le laboratoire à l'université disposait de plus de place et de légèrement moins
de contraintes que la cellule d'essai de Valcartier. De plus, il était plus rapide de concevoir
une mini installation supersonique pour ces essais à l'université. Les avantages de cette
installation ne se limitent pas uniquement à la mise en place de techniques de mesures,
mais elle devait également permettre de réaliser des essais d'injection de carburant si
besoin était.
Le projet Ulaval permettait également d'utiliser un code de design par MOC de tuyère
2D qui avait déjà été élaboré pour l'installation de RDDC avant de changer pour un modèle
axisymétrique au RDDC. De plus, une tuyère 2D permet l'utilisation de vitres sur ses
parois, permettant ainsi de visualiser l'écoulement à l'intérieur de la tuyère par strioscopie.
2.3.1.1 Compresseurs
Au total, trois sources d'air comprimé étaient disponibles dans le laboratoire. Un
compresseur principal monté sur un réservoir, deux petits compresseurs d'appoint, et
finalement les lignes d'air comprimé de l'université. Le système d'alimentation en air a été
conçu de sorte qu'il soit possible de brancher rapidement les trois compresseurs au
60
En début de projet soufflerie à Valcartier, nous comptions concevoir une tuyère 2D,
projet qui a été abandonné au profit d'une tuyère axisymétrique. Le code Excel™ de design
de tuyère 2D étant déjà terminé, nous l'avons réutilisé pour l'installation Ulaval. Une
tuyère 2D a le grand avantage de permettre l'utilisation de vitres sur ses parois, permettant
ainsi de voir l'intérieur de la tuyère en fonctionnement. De plus, cette tuyère a été conçue
avec une section d'essai interne qui pourra ultérieurement servir à effectuer des essais
d'injection de carburant gazeux.
Aucune analyse paramétrique n'a été réalisée pour cette tuyère. Les choix des
paramètres finaux proviennent majoritairement de décisions semi-arbitraires permettant de
répondre le mieux possible aux besoins.
La pression maximale d'opération a été choisie à 620 kPa (90 psig) pour plusieurs
raisons. En premier lieu, c'est la capacité maximale de deux des trois sources d'air
disponibles. En second lieu, nous comptions utiliser des vitres de quartz comme panneaux
de côté de la tuyère et ne souhaitions pas utiliser de pression plus élevée. Et troisièmement,
une pression plus élevée aurait signifié une densité d'air plus élevée, ce qui aurait nécessité
de diminuer la hauteur de la section d'essai afin de conserver le débit massique souhaité.
Le nombre de Mach a été choisi à 2.5 de façon arbitraire. L'idée de base était de tenter
de créer une tuyère au nombre de Mach se rapprochant de celle conçue au RDDC. La
pression et la température de sortie n'étaient pas jugées problématiques car nous comptions
ajouter une section divergente en aval de la section d'essai afin d'y générer une onde de
choc droite. Cette onde de choc permettrait de maintenir la pression adéquate dans la
section d'essai.
Nous avons délibérément choisi de négliger les effets visqueux lors du calcul du profil
de la tuyère pour plusieurs raisons. En premier lieu, nous souhaitions vérifier la validité
d'un code MOC simple sans corrélation de couches limites. En second lieu, vu les très
petites dimensions de la tuyère ainsi que le fait qu'elle soit du type 2D, les effets de coins
seront bien plus importants que l'épaisseur de la couche limite; la corrélation d'Edenfield
ne permettrait pas de tenir compte des effets de coins. La meilleure façon de minimiser les
erreurs dues aux effets de coins serait d'agrandir toutes les dimensions de la tuyère, chose
que nous ne pouvions pas faire. Nous étions donc conscients dès le début de la conception
62
de cette tuyère que divers problèmes dus aux effets visqueux étaient à prévoir lors des
essais.
1Design d une tuye re super ionique moyenne par méthode des caracté Istiques 2D par,K)NE
Mach en
Largeur 15 xcol 0 sortie 2,5 nu en sortîi 39,125
hauteur 4,726 ycol 2,363 Mach mot •0,4923
m* Nber
Rayon ondft Delia nu
courbure 10 2 initiales 12 par onde-. 0.8151 teta max 9.781
zone e V H M CI en X y 01 en vMOd
1 0,00 0,00 90,00 1,00 0,00 0,00 0,46 0,00 -121
2 0,82 0,82 69,00 1,07 1,63 0,00 0,83 0,88 -79,09 66,76 0,56
3 1,63 1,63 63,70 1,12 326 0,00 0,98 1,17 •65,13" 63,17 -2,02
4 2,45 2,45 60,19 1,15 4,89 0,00 1,10 1,38 -69,91' 60.82 -1,98
6 3,26 326 67,37 1,19 6,62 0,00 120 1,55 -66,93' 59,04 -156
6 4,08 4,08 55,01 122 8,15 0,00 1,30 1,70 -52,52 57,67 -151
7 4,89 4,89 52,98 126 9,78 0,00 1,38 1,83 -49,52 56,58 -138
8 5,71 5,71 5120 128 11,41 0,00 1,46 1,96 -46,79 56,70 -154
9 6,62 6,52 49,61 1,31 13,04 0,00 1,54 2,06 4429' 56,00 -151
10 7,34 7,34 48,16 1,34 14,67 0,00 1,61 2,16 41.96 54,43 -1,77
11 8,15 8,15 46,84 1,37 16,30 0,00 1,68 226 -39,76' 53,97 -1,74
12 8,97 8,97 45,61 1/40 17,93 0,00 1,75 2,35 -37,67 53,60 -1,70
13 9,78 9,78 44.47 1,43 19,66 0,00 1,89 2,64 -36,67 63,31 -1,67
14 0,00 1,63 63,70 1,12 1,63 -1,63 1,31 0,00 -2,02
16 0.82 2,45 60,19 1,16 326 -1,63 1,61 0.34 -61,54 59,19 -158
16 1,63 326 57,37 1,19 4,89 -1,63 1,67 0,59 ■67,56 6741 -156
17 2,45 4,08 55,01 122 6,62 -1,63 1,81 0,80 •64,16' 56,04 -151
18 326 4,89 52,98 125 8,16 -1,63 1,94 0,98 -61,16' 54,94 -158
19 4,08 6,71 6120 128 9,78 -1,63 2,06 1,14 48,42 64,07 -154
20 4,89 6,62 49,61 1,31 11,41 -1,63 2,16 129 46,92' 63,37 -151
21 5,71 7,34 48,16 1,34 13,04 -1,63 227 1,42 43,59 52,80 -1,77
22 6,52 8,15 46,84 1,37 14,67 -1,63 2,36 1,66 41,39' 62,34 -1,74
23 7,34 8,97 45,61 1*> 16,30 -1,63 2,46 1,67 -39,30 61,97 -1,70
Le programme de design de tuyère 2D a été conçu afin de générer une tuyère dont les
caractéristiques se réfléchissent au total deux fois sur l'axe de symétrie. Ceci génère une
tuyère de longueur moyenne, ce qui est un compromis entre une tuyère très longue ayant
une expansion douce et une tuyère très courte dont l'expansion serait trop agressive. Au
total, 12 ondes d'expansion initiales sont utilisées, ce qui fournit un total de 36 points pour
le profil de tuyère. Pour plus de précision, il aurait été nécessaire d'augmenter le nombre
d'ondes d'expansion initiales, ce qui aurait allongé le calcul.
Afin de visualiser les caractéristiques, on peut se référer à la Figure 8. Cette image est
celle de la tuyère 2D Mach 2.5 Ulaval conçue avec ce programme. La série de points de la
paroi, incluant le convergent subsonique est donné sous forme de tableau en annexe G.
Cette feuille de calcul comprend également les calculs des parois de tuyère dans la
région subsonique. C'est lors du design des composantes mécaniques de cette tuyère qu'ils
ont été ajoutés.
peuvent différer d'avec la réalité, la MFN a été utilisée comme outil permettant de
déterminer si le profil de tuyère serait acceptable.
Des simulations numériques ont été réalisées sur le profil de tuyère en trois étapes
distinctes. L'une des raisons pour lesquelles les simulations ont été divisées en étapes est
qu'un laps de temps non négligeable les a séparés. La cause étant la division du temps entre
les états d'avancement du projet principal au RDDC et de l'installation Ulaval. De plus, les
simulations numériques de la tuyère Ulaval ont été modifiées en cours d'analyse afin de
tenir compte d'un nouvel objectif.
Cette première étape ne sera pas discutée en détail, mais elle portait uniquement sur le
profil de tuyère sans section d'essai et en écoulement non-visqueux. L'objectif était de
vérifier que le profil obtenu ne comportait pas d'ondes de choc notables.
La différence avec la première étape est que toute la tuyère, incluant la section d'essai
ainsi que le divergent de sortie, a été modélisée. Etant donné que la MOC utilisée est basé
la théorie isentropique, la validation de ce code doit débuter par des simulations
numériques avec modèle non-visqueux. De plus, si le code MOC est valide, alors la section
tuyère devrait être exempte d'onde de choc. Nous avons décidé d'ajouter un divergent en
sortie de la section d'essai afin d'y générer des chocs qui serviront aux essais de
strioscopie.
Les conditions d'entrée ne figurent pas sur ce tableau car plusieurs simulations ont été
faites en variant la pression totale d'entrée. Les Figure 30 et Figure 31 sont fournies en
exemple de simulations effectuées à différentes pressions.
.76en
.67e + t
.59e +
.5Ïe+
:34.e + ÛO
.26e + 00
.17e + 00
.09e + 00
.OOe + 00
-92e + Q0
.84e +
.75e +
.67e + t
.59e + [ Section Section
.50e + £ Divergent de
.4 2e + L Tuvère d'tssiii sortie
•3?e + py
e ++ OÛ
e C0
e + Û0
â:i7e-01
8.33e-01
7.49e-01
6.66e-01
5.82e-01
4.99e-01
4.1 5e-0 1
3.31e-ûl
2.48e-01
1.64e-01
8.02e-02
Figure 30 : Distribution de Mach, tuyère 2D Ulaval, non-visqueux, Pression entrée 260 kPa
66
Figure 31 : Distribution de Mach, tuyère 2D Ulaval, non-visqueux, Pression d'entrée 707 kPa
Un fait important est digne de mention; pour de basses pressions totales à l'entrée, il
faut effectuer le calcul en deux passes; la première avec une pression plus élevée afin de
permettre à l'onde de choc de bien se définir et d'arriver à convergence. La seconde passe
utilise les résultats du calcul précédent comme point de départ, mais en modifiant la
pression totale d'entrée pour la valeur désirée. Ceci est l'équivalent numérique du
phénomène d'éjection d'une onde de choc au démarrage d'une tuyère.
De ces simulations, on constate qu'il n'y a pas de chocs obliques notables dans la
tuyère. Des ondes d'expansion sont cependant visibles au début du divergent de sortie en
67
aval de la section d'essai. Cependant, comme prévu, il y a une onde de choc droite mobile
dans le divergent. Pour les besoins de la mise en place des techniques strioscopiques pour
RDDC, nous avons jugé que ces résultats démontraient la qualité du code MOC étant donné
qu'il est basé sur l'hypothèse d'écoulement isentropique, donc non-visqueux. E restait à
effectuer les simulations en tenant compte des effets visqueux afin d'avoir une idée de
l'écoulement réel dans la tuyère.
Il est important de noter ici qu'afin de bénéficier d'une des rares fenêtres de
disponibilité d'usinage à l'atelier de l'université, nous avons dû procéder au design
mécanique de la tuyère avant d'avoir complété la troisième phase de simulation numérique.
Le risque que les effets visqueux posent problème a été jugé moins important que les délais
d'usinage encourus si nous laissions passer cette opportunité. Étant donné que l'objectif
premier de cette tuyère est de préparer l'équipement de strioscopie, la présence de chocs
imprévus, décollement de couches limites ou autres phénomènes, n'auraient pas interféré
avec cet objectif.
La troisième étape, les simulations avec modèle visqueux, a été réalisée en même
temps que l'usinage. Ceci impliquait donc que même si un problème était détecté, il était
trop tard pour le corriger. Ce sont les mêmes conditions limites que pour la seconde étape
qui ont été repris, à l'exception de l'ajout des paramètres visqueux. Étant donné les
dimensions de l'entrée ainsi que de la sortie, nous avons utilisé les mêmes paramètres de
turbulence : pourcentage d'intensité de turbulence 5%, échelle de longueur 0.025m. Tout
comme pour la seconde étape, nous avons fait varier la pression totale.
■ tt\HÏÏ
2.24e*00
7.17e*Q Q
2.1 Qe + Q Q
2.Q2e+j3
.qie+n 0
.74e*Q
p
.95e +f Q 0
.yy6 y u
0
.66e t Q 0
l.52e + G00
59e*"0
l.45e + Q0
.38e ++ G0
.31 e+Q 0
.23e Q 0
.1 Sc*Q O
.Û9e + Û Q
.D2c*Q 0
.46e~y [
.74e-y |
,0?e _ 0 [
7-3y6"*Q I
5.5v6"Q ï
5-86s~Q I
5.14â~y I
3./Qc-G I
2.98e-fll
2.26e-0l
è.2§e-Û2
L.D6e-i32
Figure 32 : Distribution de Mach, tuyère 2D Ulaval, modèle visqueux k-e simple, Pression entrée 300 kPa
La Figure 33 présente également une simulation avec modèle visqueux k-e, mais à une
pression d'opération plus élevée (707 kPa). Les résultats de cette simulation montrent
clairement que ce n'est plus un choc droit qui est présent dans le divergent de sortie.
69
life:
2.02e-Ql
1.16e-Dl
2.98e-D2
Figure 33 : Distribution de Mach, tuyère 2D Ulaval, modèle visqueux k-e RNG, 707kPa
Afin d'arriver plus rapidement à convergence, nous avons pris chaque résultat de la
seconde étape comme point de départ pour les simulations, en ajoutant les paramètres de
viscosité. Tous les résultats sont regroupés sous l'annexe H.
Le résultat le plus important obtenu à partir de ces simulations est que l'effet de
couche limite est très important sur la qualité de l'écoulement. D y a un décollement majeur
de la couche limite au niveau du divergent en aval de la section d'essai. Ceci a pour effet de
complètement modifier la nature du choc droit qui était présent dans les simulations non-
visqueuses. À la place, nous sommes en présence soit d'ondes de choc obliques, ou bien de
combinaison de chocs obliques et disques de Mach.
L'explication la plus plausible est que l'angle du divergent est trop prononcé, ce qui
a provoqué ce décollement de couche limite. Avec la forme de la couche limite décollée
agissant comme une paroi de tuyère virtuelle, il est normal que la structure du choc ait été
complètement modifiée. Comme mentionné, nous ne pouvions pas corriger ce problème car
cette pièce était déjà en usinage.
70
Bien que l'on puisse considérer ce problème comme un échec de cette tuyère, il faut le
remettre en perspective. La section de tuyère calculée par MOC fonctionne comme prévu
selon les simulations numériques à l'exception d'une modification du nombre de Mach par
l'épaisseur des couches limites. Pour ce qui est du divergent, bien que ne fonctionnant pas
tout à fait comme prévu, il génère des ondes de choc permettant de maintenir la pression
requise dans la section d'essai. Et ces ondes de choc, bien que n'étant pas du type
« droites », sont requises pour tester l'équipement de strioscopie. En somme, selon les
simulations, la tuyère 2D sera en mesure de remplir sa fonction principale, bien qu'ayant
certains défauts.
Caractéristique Notes
Chambre de tranquillisation (Plenum) -Section carrée
-Diminution de la vitesse locale
-Haute pression
Transparence des parois latérales - Zone de tuyère, zone test et divergent de
sortie
- Essai de divers matériaux (compatibilité
avec la strioscopie
- Résistance des matériaux
Transition axisymétrique - 2D -Assurer la transition la plus douce que
possible
Modularité - Conception en plusieurs modules
- Diminution coûts de modifications de
l'installation
Tableau 9 : Critères de design mécanique de la tuyère Ulaval
1- Chambre de tranquillisation : Dans la littérature sur les souffleries supersoniques,
il est généralement admis qu'afin de minimiser les problèmes de turbulence en
71
amont d'une tuyère, une chambre de tranquillisation est requise. Également appelée
« plenum » cet élément est constitué d'une chambre dont la section est beaucoup
plus grande que les canalisations d'air. Ceci a pour effet de diminuer la vitesse de
l'air s'y trouvant, mais aussi d'y augmenter la pression statique ainsi que la
température statique. Dans le cas de l'installation Ulaval, nous avions intérêt à
utiliser un plenum dans la zone de transition axisymétrique -> 2D car cette
transition a le potentiel de générer beaucoup de turbulence.
2- Transparence des parois latérales : L'avantage d'une tuyère 2D est qu'il est
possible de remplacer les parois latérales par des vitres transparentes et ainsi voir
l'intérieur de la tuyère. Cependant, pour un essai de strioscopie, la qualité et le type
du matériau transparent revêt une importance capitale. Nous avons effectué divers
essais de qualité d'image strioscopique à travers certains matériaux (voir annexe O).
Il s'avère que le quartz est le matériau fournissant les meilleurs résultats mais, à
l'instar de la vitre, il comporte des risques de projections en cas d'accident.
Les prochaines sections fourniront quelques détails sur la conception des divers
modules. Sauf si indiqué, toutes les pièces usinées sont en aluminium 6061-T6. Notez que
tous les plans sont disponibles à (l'annexe I )
torique ainsi que par une surface d'appui incliné à 45 . C'est un couvercle de culasse fileté,
vissé sur le plenum qui maintient tout le système en place un peu comme un manchon de
serrage sur un arbre de transmission. Par soucis de sécurité, des calculs de résistance ont été
exécutés sur les filets de la culasse Les différentes tolérances indiquées sur les plans ont été
calculées et choisies afin d'assurer une étanchéité maximale et le moins de risques de
vibrations que possibles.
important à noter, c'est le fait que cette section possède des coins, donc zones de
concentration de contraintes qui ne concordent pas avec les formules généralement trouvées
pour les vaisseaux sous pression. Faute de mieux, nous avons utilisé les équations pour les
parois épaisses, mais nous avons aussi effectué une simulation de résistance de matériau à
l'aide de Pro-Mecanica™.
Les dimensions internes sont de 50 x 50 mm. Pour les besoins de calculs futurs,
nous avons calculé le ratio d'aire - ^ entre le plenum et le col de la tuyère afin de pouvoir
A
y estimer les propriétés de l'écoulement. Un ratio de 35 est présent dans le cas de
l'installation supersonique Ma 2.5 110 g/s Ulaval. Par les équations isentropiques, nous
avons déterminé que le ratio des pressions serait de — = 1.0002. Autrement dit, la
P
pression statique lue au plenum est à toute fin pratique égale à la pression totale de
l'écoulement. Ceci est une information importante dans le cas où l'on voudrait déterminer
le nombre de Mach dans la tuyère par prises de pression.
L'usinage de cette pièce a posé un défi de taille. Afin d'assurer une rigidité
maximale et minimiser les zones possibles de fuite d'air, le plenum a été usiné en un seul
bloc. C'est l'usinage d'un trou carré qui est compliqué. La solution s'est présentée sous la
forme d'un appareil de découpe par électroérosion à fil. Mais même avec cette machine,
étant donné les longueurs à découper, l'usinage fut une étape très délicate car en plus, il
fallait s'assurer de respecter les tolérances d'ajustement avec la culasse du plenum. Les
Figure 36 et Figure 37 montrent la section carrée après usinage dans laquelle vient s'insérer
la culasse du plenum.
74
Étant donné la faible largeur de ce module, il n'y a que 2 vis l'attachant au réducteur
50/15. Il n'est pas destiné à être installé sans ses châssis, qui fournissent la majeure partie
des points d'attache. De plus, la rigidité ainsi que le bon positionnement des parois de la
tuyère est entièrement tributaire des châssis. Pour cette raison, 2 goupilles de
positionnement, situées dans chaque section de tuyère, assurent l'exactitude du
positionnement. En ce qui concerne la rigidité de l'assemblage, il a été décidé de placer les
vis d'assemblage du châssis espacées de 2.54 cm (1 po). Ceci permet de mieux distribuer
les forces assurant ainsi une meilleure étanchéité des fenêtres. Un gabarit d'usinage a été
conçu afin de s'assurer que toutes les pièces de la tuyère soient usinées avec les mêmes
tolérances. Ce gabarit comporte des goupilles de positionnement ainsi que les trous de
guidage pour percer chaque trou de vis.
En prévision d'essais futurs, quatre prises de pression statique ont été percées dans le
profil de la tuyère, à raison de deux sur chaque section (up et dw). Ces orifices pourront
également servir de point d'injection de gaz dans la tuyère au besoin. À cet effet, les
attaches de ces prises de pression sont filetées selon la norme 1/16 NPT, afin d'assurer
l'étanchéité et la résistance des filets.
76
L'étanchéité est assurée par des garnitures de néoprène entre chaque élément. Le seul
point posant problème était les garnitures d'étanchéité entre les vitres et le corps de la
tuyère qui ont dû être découpées dans de la cellulose. Le problème tient au fait que cette
garniture a été découpée à la main et qu'elle devrait avoir exactement le même profil que la
tuyère, ce qui n'est pas le cas. D faudrait en refaire, mais cette fois-ci, les faire découper
avec une fraiseuse numérique pour la précision requise.
Étant donné la précision requise pour l'usinage, c'est une fraiseuse à commande
numérique qui a été utilisée pour les blocs d'aluminium. Cependant, visuellement, il semble
y avoir un certain défaut au col de la tuyère; il semble y avoir une discontinuité de la
courbure de la paroi. D est probable que cela soit une illusion d'optique car le rayon de
courbure du profil à cet endroit est extrêmement petit. D est également possible que ce
rayon de courbure ait été trop petit pour qu'il soit usiné correctement. D faut ajouter que la
programmation de la fraiseuse numérique a été réalisée à partir des plans Pro-E™ en
utilisant le logiciel MasterCam™. Lors de cette étape, nous avons rencontré quelques
problèmes : Mastercam™ ne reconnaissait pas toujours les courbures correctement, surtout
les points d'inflexion. Nous avons corrigé une partie de ces problèmes en augmentant le
nombre de points sur la courbe à certains endroits. D nous était cependant impossible d'en
ajouter au col de la tuyère. En somme, ce qui ressemble à un défaut d'usinage est peut être
provoqué par une mauvaise « transcription » par Mastercam™.
Afin de reconnaître les divers profils de tuyère entre eux, chaque partie a été
estampillée avec les informations suivantes : Nombre de Mach, débit massique g/s, et le
positionnement (up ou dw).
2- Rupture par choc thermique : Les compagnies fournissant les vitres pour
bouilloires industrielles mettent en garde contre les risques d'un trop grand gradient
thermique entre les deux faces d'une vitre. Un gradient trop grand pourrait faire
éclater le verre. Plus une vitre est épaisse et plus le risque est élevé. Nous n'avons
cependant pas trouvé d'équations précises sur ce sujet, seulement la
recommandation suivante : ne jamais sur-dimensionner l'épaisseur d'une vitre pour
augmenter le facteur de sécurité. Dans le cas de notre installation, en supposant
que la vitesse est nulle à la paroi, nous ne devrions pas avoir de problèmes de ce
genre. Cependant, l'air au centre de l'écoulement deviendra très froid, et si jamais
la vitre se refroidissait trop, nous pourrions avoir certains risques. Une fois encore,
la cage de protection est un ajout nécessaire.
Il convient de noter que les châssis sont des éléments qui ne seront pas aisés à
remplacer. En effet, le gabarit d'usinage de la tuyère est basé sur le
dimensionnement du châssis. Toute modification au positionnement des trous de
passage du châssis impliquerait que les tuyères déjà usinées ne concorderont plus.
La Figure 39 montre une partie du montage final à partir du réservoir. La tuyère est
installée à l'intérieur de la cage de protection. L'utilisateur ainsi que les observateurs sont
placés derrière la fenêtre d'acrylique et sont protégés par la partie la plus épaisse du
système.
Bien que l'utilisation de diodes ait fourni des résultats très concluants à l'université,
nous avons jugé qu'elles ne fourniraient probablement pas suffisamment d'intensité pour
les conditions de RDDC, étant donné que les miroirs de RDDC avaient près du double du
diamètre de ceux de l'université.
Un test a été effectué sur la source lumineuse en sortie de la fibre optique. L'objectif
était de déterminer la position du « point source » de la lumière à l'intérieur de la fibre. La
connaissance de cette position est critique afin de bien situer la source de lumière par
rapport au miroir. Ce test consiste à placer un écran à une distance prédéterminée de la
sortie de la fibre optique, et de mesurer le diamètre du halo lumineux. Connaissant le
diamètre de la fibre optique, il est possible de calculer la distance du point source à
l'intérieur de la fibre. Par relations trigonométriques, l'équation suivante fournit la distance
sont compilées dans le Tableau 11. La Figure 42 est le schéma utilisé pour le calcul de
« L » et présente les diverses variables.
82
IBWSI
X H) 1.6mm (4po)
*f 12.7mm (Vz po )
[76.2 -88.9 mm] [3 - 3.5 po] Halo central
<%
f
[127-139 mm] [5 - 5.5 po] Halo extérieur
[20.3 - 16.7 mm] [0.8 - 0.66po] Halo central
L
[ 11.7 - 10.2 mm] [0.44 -0.4 po] Halo externe
Tableau 11 : Données pour le calcul de la position du point source dans la fibre optique
Lors de ce test, il y avait deux halos d'importance. Leur présence indiquait qu'il y avait
en fait deux points sources dans la fibre optique. Il aurait été possible de généraliser et
supposer que le halo extérieur ne poserait pas de problème car il déborderait du miroir.
Cependant, une partie de la lumière émise par ce point source serait tout de même capté
dans le miroir. Ceci est problématique pour un système strioscopique. Les essais de
strioscopie avec cette source ont d'ailleurs démontré ce problème par le dédoublement du
point image. Ce problème est partiellement résolu par l'ajout d'un iris à la sortie de la fibre
optique et aussi par l'utilisation du couteau au point focal de formation de l'image.
Les particularités de la cellule d'essai ont introduit diverses contraintes à respecter dans
le processus de conception.
2- Vibrations : Par des essais déjà effectués dans la cellule d'essai, nous savions
qu'il y avait beaucoup de vibrations sur la tuyère. Pour une image de qualité, il
est impératif que le système optique résiste aux vibrations. Ceci implique que la
structure d'attache des miroirs soit isolée mécaniquement le plus possible de la
tuyère et des conduites d'air. De plus, il est impératif que le système de
positionnement du miroir puisse être verrouillé en place afin de ne pas être
désaligné. Le dernier détail relatif aux problèmes de vibration est la résistance
du miroir lui-même. Étant en verre, s'il bouge dans son logement par vibration,
il risque de casser. Il était donc nécessaire de maintenir un ajustement précis
entre le miroir et l'anneau de retenue. De plus, étant en vitre, nous ne souhaitons
pas exercer trop de pression sur la surface du miroir pour le maintenir en place.
4- Légèreté : Étant donné que ce système sera suspendu, le poids doit être
minimisé. Il faut noter que normalement, pour isoler le système des vibrations, il
serait préférable d'en augmenter la masse. Cependant, nous avons besoin d'un
système aisément amovible, donc léger.
vérification et correction (voir Figure 44). C'est également l'atelier d'usinage de RDDC qui
a procédé à l'usinage. Dans les prochaines lignes, seront présentées les diverses
particularités de la conceptionfinale.Les plansfinauxsont disponibles en annexe J.
B 78 1 & 78.2
*r*iM «cnamnn' w a t r y *
OCfUV.»
— — W O T n w ; WMt
90#U2AIC9Nn o r *
W TtW Wl M KeVaUK
V» T ï t BU WC M M C
r*S TFT M WC »
■ TTT a m wc ; teauc K W \.a
ASSEMBLAGE FINAL
Anneau de logement du miroir : Afin d'assurer une certaine rigidité, nous avons préféré
usiner cet anneau dans un seul bloc d'aluminium 6061-T6 de 5.8 cm (2 po) d'épais. De
cette façon, tout le miroir loge dans une seule pièce et la forme retenue permet
86
d'accommoder des miroirs d'épaisseur légèrement différente. Le miroir est protégé des
contacts entre verre et métal par des garnitures en Néoprène™. La plus grande
problématique a été l'approvisionnement en matériau.
Système d'ajustement de l'angle de visée : L'ajustement des angles du miroir est assuré
par des vis Và-40 UNF et par de petits bras de levier, ce qui assure un positionnement
micrométrique. Chaque bras de levier dispose de deux vis opposées, permettant de
verrouiller la position du miroir.
Anodisation : Étant donné qu'il est prévu d'utiliser un système PIV laser dans le futur,
nous avons fait anodiser les supports de miroir afin qu'ils aient une surface noir mat.
En second lieu, l'encombrement de la pièce est tel qu'il est déjà très difficile d'y
travailler avec aisance. Une fois le système optique en place, il sera encore plus difficile d'y
travailler. Il est donc avantageux de pouvoir aisément déplacer tout le banc optique sans
avoir à le démonter.
2.43.1 Conception
Le changement pour un pont glissant ayant été effectué en cours de conception,
plusieurs éléments avaient déjà été choisis et achetés par le groupe Prototype de RDDC, à
savoir les poutres-H d'aluminium 101.6x101.6 mm t 6.35 mm (H-Beam 4x4po t lÂpo).
Les matériaux déjà achetés ont servi de base au nouveau design. Les principales contraintes
provenaient de l'encombrement de la cellule d'essai. Pour cette raison, nous avons
modélisé dans Pro-E™ la cellule d'essai avec tous les éléments pouvant entrer en
interférence avec notre structure.
Les résultats de cette modélisation indiquaient qu'il était impératif de déplacer certains
éléments d'infrastructure tels : canalisations d'air comprimé, d'eau et de ventilation. La
modélisation indique également qu'il y aura certains problèmes d'interférence entre le bras
optique du système PIV et le collimateur. Ce miroir a été positionné à l'endroit où il
risquait le moins d'interférer.
Nous avons choisi de ne pas utiliser de système de roues sur ce montage parce que la
priorité n'est pas le mouvement mais plutôt la stabilité en position et la résistance aux
vibrations. À la place, les poutres du pont glissent en contact acier-aluminium direct. Il est
prévu d'y ajouter des patins de téflon plus tard. Mais ce faisant, il faudra ajouter un système
de mise à la terre du pont pour prévenir l'accumulation de charge d'électricité statique.
88
Dans l'état actuel, le pont glissant peut être déplacé par une personne seule, en s'aidant du
palan de la cellule d'essai.
Le pont : Le pont est une structure utilisant deux poutres-H parallèles en aluminium de
101.6x101.6 mm (4x4 po) de large. Une poutre d'espacement centrale est boulonnée au
pont en suivant les standards de construction d'assemblage à poutres [26]. Le pont sert de
rail secondaire à deux chariots.
Les chariots : Les chariots sont des assemblages mobiles sur le pont. Ils utilisent des
patins d'acier dont la résistance a été calculée afin de supporter le chargement qui est
estimé avec une grande marge de sécurité. Contrairement au pont qui est aisé à bouger, les
chariots ont été conçus de sorte qu'il soit nécessaire de desserrer les patins pour permettre
un mouvement. L'objectif était de prévenir tout déplacement dû aux vibrations. Une plaque
d'aluminium est boulonnée sur chaque chariot et sert de point d'ancrage des appareils
optiques ou bien de la gondole.
La gondole : La gondole a été conçue afin de servir de « table optique » attachée à l'un
des chariots. Contrairement à une table optique standard, notre gondole n'a pas pu être
isolée des vibrations, ni avoir une masse équivalente à celle d'une table optique standard.
Les dimensions de la gondole ont été maximisées afin de fournir de la latitude sur la
surface de travail. La raison est qu'au moment de son design, nous n'étions pas encore fixés
sur une configuration optique, et nous souhaitions nous laisser une marge de manœuvre.
C'est donc une plaque d'aluminium de 1.22x0.81 m (4x3 pi) et une épaisseur de 6.35 mm
(lA po) qui fait office de table (Figure 45).
gondole. Cependant, après les premiers essais, il s'est avéré inutile d'ajouter un tel système
car nous n'avons pas observé de vibrations de la gondole.
Les montants de la gondole sont des profilés carrés afin de permettre, dans le futur, de
boulonner des plaques de blindage tout autour de la gondole. Lors des essais de strioscopie
à RDDC, nous avons constaté qu'il serait également nécessaire d'installer une porte afin
d'avoir accès aisément au système optique, et de pouvoir empêcher la lumière parasite
d'entrer.
sondes en un seul outil. Après avoir effectué quelques recherches dans la littérature sur les
techniques de mesures en supersonique, un tel outil nous semblait nécessaire. Les
informations obtenues nous ont convaincu que pour les premiers essais, il était plus
important d'essayer diverses techniques de base en même temps.
En premier lieu, les ondes de choc induisent de grandes incertitudes sur les mesures
effectuées. La seule présence d'une onde de choc en amont d'un capteur est suffisante pour
invalider la lecture si l'on ignore son existence. Certains calculs nécessitent de connaître
l'angle du choc et certaines caractéristiques de l'écoulement pour effectuer les corrections
sur une lecture faite en aval d'un choc. Pour cette raison, nous avons jugé que nous ne
pouvions pas nous fier uniquement à une prise de pression afin de déterminer le nombre de
Mach en sortie.
Troisièmement, le calcul du nombre de Mach à l'aide de tubes de Pitot est basé sur les
relations d'ondes de choc droites. Il est alors nécessaire de connaître soit la pression
statique en amont du choc généré par le Pitot, ou bien la pression totale en amont de la
tuyère. Dans les deux cas, il y a des incertitudes sur ces mesures pour notre installation.
valider chacune d'elles, il faut toutes les réaliser en même temps. La solution à ces
problèmes était de concevoir une multisonde.
Étant donné la quantité d'éléments à concevoir ainsi que les divers délais de cette
maîtrise, l'accent a été plutôt porté sur les besoins de conception ainsi que de rodage plutôt
que sur la précision des résultats. Pour cette raison, en premier abord, les calculs seront
effectués en utilisant plusieurs hypothèses simplificatrices, en commençant par supposer un
ratio des chaleurs spécifiques (x) constant, ce qui permet d'utiliser les relations de choc
droit présentées au chapitre 1. Il faut cependant mentionner qu'en réalité, (K) varie avec la
température. La supposition de (x) constant est également utilisée pour les calculs de la
soufflerie trisonique de RDDC. Le logiciel «CEA [30][31]» de la NASA permet de calculer
les propriétés d'un écoulement passant au travers un choc droit en tenant compte des
variations de (x) avec la température. D pourra être utilisé ultérieurement afin de comparer
les résultats obtenus avec les suppositions effectuées dans nos calculs préliminaires.
92
Cependant, pour les besoins de cette maîtrise, nous avons considéré que l'imprécision
apportée par la supposition de (x) constant serait acceptable pour nos besoins de rodage.
Le calcul du nombre de Mach peut être réalisé de deux façons. La première fait
intervenir l'Equation 12. Dans ce cas, il faut déterminer où prendre la pression totale en
amont p0jc • Dans notre cas, nous disposons de deux alternatives : le réchauffeur et le
réducteur en amont de la tuyère. Dans les deux cas, nous sommes certains qu'il y aura une
erreur de mesure.
Pour la pression au réchauffeur, même si l'on y suppose une vitesse nulle, il est certain
qu'il y aura des pertes de charge dans les conduites. Or, ces conduites sont très irrégulières
et il y a transfert thermique en même temps. Un calcul théorique de perte de charge serait
probablement erroné. Il était prévu de tenter de déterminer expérimentalement cette perte,
mais le temps a manqué.
Si l'on utilise la pression statique au réducteur, il faut connaître la vitesse à cet endroit
afin de calculer la pression totale par les relations isentropiques. Bien que la vitesse puisse
être estimée par les ratios d'aires, les effets de couches limites combinés à l'imprécision du
moulage de cette pièce implique qu'il y aura certaines erreurs. Cependant la comparaison
des deux alternatives révèle que l'utilisation de la pression au réducteur comporte
probablement le moins d'erreurs. La différence sur le ratio de PolP isentropique pour des
nombre de Mach allant de [0 - 0.3] est de l'ordre de [1 - 0.93947]. Or, on ne s'attend pas à
une erreur allant au-delà de 0.1 sur le nombre de Mach pour cette région.
La seconde façon de calculer le nombre de Mach fait intervenir la pression statique dans
le plan de sortie de la tuyère. Le calcul à effectuer fait intervenir l'Équation 12 ainsi que
l'Équation 8. Cependant, comme mentionné dans la section sur la méthode des
caractéristiques, la pression lue à cet endroit n'est pas celle au centre de la tuyère; induisant
ainsi une certaine erreur.
Finalement, il importe de rappeler que dans l'éventualité où il y aurait une onde de choc
droite ou oblique en amont des capteurs, toute lecture serait invalidée car il faudrait
connaître toutes les caractéristiques de ce choc pour en déterminer les pertes.
93
Demi-angle de 10° : Nous avons créé une sonde ayant la forme d'un coin (plan incliné ou
« wedge » en anglais) de 10° de demi-angle. Le choix de cet angle a été basé sur une petite
analyse des propriétés des chocs produits par cette forme. Pour ce faire, un programme
Matlab™ (annexe A) a été conçu afin d'effectuer les calculs itératifs mettant en relation
Mach, l'angle de déviation et l'angle du choc.
La seconde partie de l'analyse porte sur d'autres caractéristiques telles les dimensions
de la sonde, le nombre de Mach minimal permettant d'obtenir un choc oblique attaché ainsi
que sur une analyse d'erreur. L'analyse d'erreur ne suit pas les techniques standards; étant
donné que le calcul provient d'un processus itératif, nous avons décidé de procéder
autrement.
94
En supposant que l'imprécision minimale sur une mesure d'angle est de±0.5 *, nous
avons calculé avec le programme Matlab™ les plages de nombre de Mach correspondant à
la plage d'angles possibles. Ce calcul a été effectué pour un nombre de Mach théorique de
2.6, et n'est valide que pour cette valeur. Par exemple, pour un coin de 10°, la plage
d'angle possible est [30.283 : 31.283]. Les valeurs du nombre de Mach correspondant à ces
deux valeurs sont calculées. L'erreur relative est calculée selon l'équation
Ma-Ma
e * 100, ou Ma représente la valeur théorique du nombre de Mach, ici 2.6. Le
Ma
même calcul d'erreurs relatives a été effectué en supposant une incertitude de 1° sur les
angles. Une telle erreur est plus réaliste et permet également de tenir compte des erreurs
possibles sur l'angle lors de l'usinage (voir Tableau 14 et Tableau 15).
Angle Longueur Hauteur Mach minimal Erreurs absolues sur Mach Erreur relative
90 mm 32 mm 1.38 +0.050 / -0.047 +1.8%/-1.9%
90 mm 55 mm 1.70 +0.046 / -0.044 +1.6%/-1.7%
90 mm 84 mm 2.16 +0.038 / -0.036 +1.4%/-1.4%
Tableau 14 : Erreurs relatives sur un calcul du nombre de Mach par mesure d'angle de choc avec
erreur de 0.5°
Angle Longueur Hauteur Mach minimal Erreurs absolues sur Mach Erreur relative
10° 90 mm 32 mm 1.38 +0.112/-0.101 +4.3%/-3.9%
17" 90 mm 55 mm 1.70 +0.106/-0.095 +4.0% / -3.6%
25" 90 mm 84 mm 2.16 +0.090 / -0.080 +3.4% / -3.0%
Tableau 15 : Erreurs relatives sur un calcul du nombre de Mach par mesure de l'angle du choc avec
erreur de 1*
Bien que l'angle de 10° soit celui impliquant le plus d'erreurs, il a tout de même été
choisi après que des considérations mécaniques ait été notées lors de la conception. En
premier lieu, nous souhaitions diminuer la hauteur de la sonde afin d'augmenter le ratio aire
tuyère/aire frontale sonde. Par exemple, une sonde ayant un demi-angle de 25° aurait une
hauteur du même ordre de grandeur que le diamètre de sortie de la tuyère.
La seconde raison expliquant le choix de cet angle est le nombre de Mach minimal.
Étant donné que nous ignorions si la tuyère réelle allait fonctionner comme prévu, nous
préférions créer une sonde capable de s'adapter aux plus grandes variations de vitesse que
possible; la présence de chocs obliques ferait diminuer la vitesse de l'écoulement.
95
La première utilité est que ceci permettra de déterminer si le coin est bien aligné dans
l'écoulement. Pour ce faire, il faut se remémorer la théorie de la dynamique des gaz. Un
coin symétrique bien aligné dans l'écoulement devrait générer des ondes de choc
symétriques de part et d'autre du coin. En conséquence, la pression statique lue dans des
prises disposées symétriquement de part et d'autre du coin devrait être identique.
La seconde utilité sera que ces prises pourront être utilisées afin d'injecter du gaz sous
haute pression, transformant la sonde en prototype pour des essais d'injection de carburant
en supersonique.
La troisième utilité est de valider les pressions lues à divers endroits dans la tuyère.
Dans le cadre de cette maîtrise, cette technique n'a pas été utilisée, mais l'équipement était
présent. L'idée est de mesurer la pression Pitot, le nombre de Mach ainsi que la pression
statique en sortie de tuyère. Des calculs théoriques permettent de déterminer quelle serait la
pression statique lue à la prise de pression sur la multisonde, et comparer avec la valeur lue.
Plusieurs versions de multisonde ont été fabriquées au cours des essais. La conception
de la première sonde a été réalisée dans l'optique qu'il était presque certain que certains
éléments ne fonctionneraient pas tout à fait comme prévu. Au fil des essais, nous avons dû
apporter des modifications afin de régler certains problèmes. Au final, les essais réalisés
lors de cette maîtrise ont servi à la conception d'une version améliorée destinée aux essais à
Mach 5 et une température de 1 500 K.
choc oblique généré par le coin, mais nous voulions savoir si la sonde sans tubes
fonctionnerait correctement. C'est le modèle k-e RNG qui a été utilisé pour les effets
visqueux.
Les résultats tirés de cette simulation (Figure 46) indiquent que la pointe du choc est
rectiligne tandis que plus on s'éloigne du corps, elle tend à se courber. Ce phénomène n'est
pas anormal car il y a un gradient du nombre de Mach de l'écoulement. De cette simulation,
nous devons conclure que la mesure de l'angle du choc devra être prise proche du bord
d'attaque. De plus, dans le cas où la tuyère aurait un plus grand gradient de Mach, le choc
vu par strioscopie ne sera pas rectiligne. Cependant, la qualité générale du choc semble
satisfaisante.
Afin de raffiner le calcul au niveau du choc, une adaptation du maillage a été effectuée
basée sur les gradients de densité. Ceci a pour effet de rajouter des nœuds sur l'onde de
choc (voir Figure 47).
97
Ces simulations donnent cependant une forme théorique de l'onde de choc oblique. Ce
choc est présenté comme une parfaite discontinuité sur le nombre de Mach, avec une
épaisseur pratiquement nulle. Les Figure 89 à Figure 91 prises lors d'essais à RDDC,
montrent clairement qu'en réalité, le choc possède une certaine épaisseur.
La sonde est attachée directement sur les canalisations d'air de la tuyère à l'aide de
bras de soutien conçus à RDDC (Figure 50 et Figure 51). La conception du système de
support permet une indexation en rotation autour de l'axe vertical de la multisonde et de
maintenir la position fermement.
99
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Compte tenu de ces résultats, il était nécessaire d'utiliser des tubes avec paroi beaucoup
plus épaisse et leur longueur a été réduite de 6.35 mm (1/4 po).
Échec de la colle à haute température : La colle utilisée n'a pas résisté à la température
de l'écoulement. Non seulement n'a t-elle pas fondu comme prévue, mais elle a pris feu
comme en témoigne la Figure 52.
Bien que la température totale de cet essai était de 500 K, il n'était pas prévu que la
colle fonde à cette température, encore moins qu'elle ne brûle; elle était supposée résister à
beaucoup plus. Nous avons émis l'hypothèse que l'abrasion de particules de l'écoulement a
accéléré l'érosion de la colle, améliorant le contact air-carburant.
Fonte des tubes en Tygon™ : Il n'a pas été possible d'obtenir la moindre lecture de
pression lors de cet essai. Pour le premier essai, il avait été décidé de ne pas refroidir
l'intérieur de la sonde afin de déterminer si les tubes en Tygon™ pouvaient tenir le coup.
En moins de deux secondes, tous les tubes en Tygon™ avaient complètement fondu et
fusionné ensemble. Les tubes de Pitot étant ouverts sur l'intérieur de la sonde, nous avons
pu y observer des traces d'abrasion de forme circulaire dues aux poussières ayant passé par
les tubes.
forme du choc qui serait générée. Cependant selon des informations lues entre autres dans
[17], il semble que cette problématique peut être négligée.
Les résultats des essais avec la sonde conique d'aluminium ont démontré que les
nouveaux tubes n'entraient pas en résonance, et ne pliaient pas.
Divers essais de résistance de l'attachement des tubes en Tygon™ sur les tubes de Pitot
dans des écoulements froids ont également été réalisés. À une pression Pitot de 344 kPa
(50 psig), il n'y avait qu'en attachant solidement les Tygon™ avec du fil de fer qu'ils
pouvaient tenir sur le tube.
L'aluminium étant plus mou que l'acier, les effets des projections de particules
provenant de l'écoulement étaient encore plus importants qu'avec la sonde MK1. Par
chance, une particule est restée incrustée dans le cône. L'analyse au spectromètre de masse
indiquait qu'il s'agissait des mêmes éléments constituant l'isolation des conduites d'air, du
Criterion™. Ceci indiquait alors qu'une partie de la poussière de l'écoulement provenait de
l'isolant.
La colle a été remplacée par un système d'attache mécanique des tubes de Pitot. Des
bagues, soudées à l'argent sur les tubes de Pitot, servent à présent à les maintenir en place.
Une plaque en forme de râteau, insérée dans le couvercle de la sonde, s'appuie sur ces
bagues (voir Figure 53).
Les nouveaux tubes de Pitot étaient plus gros que les anciens, il a été nécessaire
d'agrandir les trous de passage existant sur la sonde.
Étant donné que les tubes en Tygon™ avaient complètement fusionné, il a été décidé de
modifier la sonde pour être refroidie à l'eau, l'étanchéité du boîtier étant assurée par des
joints de silicone.
103
DEGAGEMENT
RAINURE
TUBES DE PITOT
♦.I25X0.03É (7X)
C'est lors des essais à haute température que de nouvelles modifications ont été
nécessaires. Malgré le refroidissement à l'eau, certains tubes ont fondu à l'endroit ou ils
touchaient à l'arrête de la jonction avec le tube vertical. À cet endroit, il n'y avait pas
suffisamment d'eau pour un refroidissement adéquat. Les tubes en Tygon™ étaient
également proches de leur limite de résistance à la pression et la pression de design de la
tuyère n'avait même pas pu être atteinte.
104
Il a alors été décidé de remplacer les tubes de Tygon™ par des tubes de cuivre. Ceci a
nécessité quelques modifications à la sonde ainsi qu'à son système de support. Il n'était
maintenant plus possible de passer les tubes de pression à l'intérieur du support de la sonde.
Cependant étant en cuivre, ils avaient une meilleure résistance à l'abrasion et aux diverses
forces aérodynamiques. Étant donné l'espace limité dans la sonde, il a été nécessaire de
souder les tubes de Pitot aux tubes de cuivre. Le refroidissement de la sonde a été maintenu
afin d'en éviter la surchauffe et la perte de ses propriétés mécaniques.
Même après avoir effectué plusieurs essais avec l'installation, la quantité de poussière
présente dans l'écoulement ne semblait pas avoir diminué. Les problèmes d'abrasion de la
surface de la sonde et surtout du bord d'attaque sont restés les mêmes (Figure 55 et
Figure 56).
105
importantes pour réutiliser l'ancien prototype. De plus, pour ce modèle, nous avons fourni
les caractéristiques souhaitées au groupe Prototype du RDDC et ils ont élaboré le concept
final. À la fin de cette maîtrise, seuls les plans de ce prototype étaient terminés. L'usinage a
été réalisé par la suite.(Plans en annexe L)
Corps de sonde plein : Contrairement aux modèles précédents, cette nouvelle sonde ne
sera pas évidée. Les tubes de Pitot passeront au travers et seront connectés aux tubes de
cuivre par l'arrière à l'aide du système d'attache « Swagelock™ ». Les tubes de Pitot
auxquels seront attachés des anneaux de retenues insérées dans des rainures sur les tubes,
seront alors maintenus en sandwich entre le bord d'attaque et le corps de la sonde.
107
Les divers éléments conçus au cours de ce projet ont été présentés dans le second
chapitre. La méthodologie employée pour le design de chaque élément y a alors été décrite
en détail. Le chapitre suivant porte sur les diverses expérimentations qui ont été réalisées
dans le cadre de ce projet. Bien que l'installation n'ait pas été entièrement opérationnelle
avant la fin de cette maîtrise, les résultats préliminaires obtenus sont également présentés.
108
3 Expérimentations et résultats
Dans le cadre de cette maîtrise, des essais ont été effectués sur deux installations, l'une
à Valcartier et l'autre à l'Université Laval. Les informations recueillies à l'Université
servaient à préparer le montage de RDDC. Étant donné les délais de conception, livraison et
fabrication, divers essais ont été menés de front aux deux endroits afin de tenter d'utiliser
les temps d'attente. Ceci est en partie la raison pour laquelle nous avons eu le temps
d'effectuer les modifications sur divers prototypes. En attendant la réception d'un élément,
les essais préliminaires sur un autre élément ont démontré les lacunes à améliorer.
calibration des brûleurs s'est résumée à assister un ingénieur qualifié pour la première
phase de mise au point du mélange de chaque brûleur.
Technique utilisée : Les premiers réglages ont été effectués en mesurant la température
de la flamme en fonction du réglage des valves. Les réglages correspondant au mélange
recherché est celui fournissant la température maximale.
Outre le fait qu'il y a eu énormément de poussière éjectée lors de l'essai, nous avons
remarqué que les billes tressautaient dans le fond du réservoir. Bien qu'aucune bille ne se
soit envolée, l'abrasion créée par le mouvement des billes et les effets à long terme de ce
phénomène (génération de poussière, diminution du diamètre des billes, bris de billes, etc.)
ont justifié, en partie, un projet d'analyse du phénomène de fluidisation [20].
Seconde étape : La seconde étape a débuté par un nettoyage et séchage à 70°C dans un
four de toutes les billes. L'objectif était de tenter de diminuer la quantité de poussière
présente dans le réchauffeur. Par la même occasion, le séchage au four a fait éclater un
certain pourcentage de billes. D était préférable qu'elles éclatent dans le four plutôt que
dans le réchauffeur, diminuant ainsi le risque qu'une bille cassée ne puisse s'envoler. Après
triage des billes, elles ont été déposées délicatement au fond du réservoir en évitant les
chocs dus à une chute. Il a été nécessaire de commander des billes supplémentaires pour
combler environ 1.2 m manquant.
Troisième étape : Les billes manquantes ont été livrées pendant la phase de
maintenance et de modifications du réchauffeur, à la fin de cette maîtrise. Les nouvelles
billes ont subi le même nettoyage et séchage que les billes insérées à la seconde étape. Il
n'a cependant pas été possible de tester le réchauffeur après l'ajout de ces nouvelles billes.
Particularités techniques :
1- Cette phase a été réalisée alors qu'il n'y avait que 30 cm (1 pi) de billes au fond
du réservoir.
1- Vérifier s'il est possible de diminuer la quantité d'eau dans le réchauffeur et les
conduites.
Particularités techniques :
Nous avons inséré juste suffisamment de billes pour atteindre le premier thermocouple
inséré dans le réchauffeur. Ceci dans le but d'avoir une lecture de la température des billes
et non de l'air sans remplir le réservoir au complet, en cas de problème.
112
D a également été décidé de laisser l'orifice dans la cellule d'essai ouvert afin de
permettre aux gaz chauds de réchauffer tout le conduit d'isolant. L'objectif était de
s'assurer que les parois de la conduite soient assez chaudes pour maintenir l'humidité sous
forme de vapeur.
Particularités techniques :
Avec toutes les billes disponibles, le réservoir n'était pas plein, mais disposait
d'environ 2.7 m de haut de billes (9 pi). C'était suffisant pour les besoins du rodage en
attendant de recevoir ce qui manquait.
Les premiers essais de cette phase ont été réalisés avec la bride-orifice, au cas où la
nouvelle hauteur de billes poserait un problème d'entraînement de particule. Par la suite, la
tuyère Mach 2.6, qui était prête, a été installée.
Pour les essais avec la tuyère Mach 2.6, il a été décidé de ne pas monter la température
des billes au-delà de 700°C. Cependant, la température lue par le thermocouple plongé dans
les produits de combustion lisait 1 000°C pendant le fonctionnement des brûleurs et
redescendait à l'arrêt.
113
Poussière
Lors des trois phases de rodage, de la poussière était éjectée dans la cellule d'essai.
Bien que le nettoyage des billes combiné à plusieurs tirs aient permis de diminuer la
quantité de poussière éjectée, il en reste toujours. D est fort probable qu'un phénomène de
fluidisation se produit dans le réchauffeur, ce qui générerait de la poussière par frottement
des billes entre elles.
Humidité
Une quantité non-négligeable d'eau était présente derrière la bride-orifice utilisée lors
des deux premières phases, et également dans l'écoulement de la tuyère. Cette eau provient
vraisemblablement de la condensation des produits de combustion qui ne seraient pas tous
évacués dans la cheminée. Lors du lavage des billes, nous avons constaté qu'elles
semblaient poreuses et absorbaient une certaine quantité d'eau. C'est pour cette raison que
nous avons décidé de tenter d'augmenter la température des billes de certaines phases de
rodage, afin de tenter de diminuer la quantité de condensât absorbé. De même, le chauffage
de l'isolation des conduites avait pour but de tenter d'éviter la condensation de la vapeur
d'eau.
Cependant cette solution est tout de même similaire à la nôtre qui était d'utiliser l'air chaud
des produits de combustion pour chauffer nos conduites.
Au début de la phase trois, le couvercle des brûleurs a été ouvert; la bûche d'extension
était fendue en quatre morceaux. Cette pièce s'est peut être fendue sous l'effet de
contraintes thermiques. Par contre, des contraintes mécaniques causées par une disparité
entre le positionnement des brûleurs et les trous de cette pièce sont peut-être en cause. Lors
de la soudure des brûleurs, leur positionnement a légèrement changé et ils ne s'emboîtaient
plus parfaitement dans l'extension de l'isolation en Criterion™. D a été nécessaire de ré-
usiner l'extension, mais il est possible que le contact entre les deux pièces ait induit un
stress trop grand sur le Criterion™.
Ne pouvant attendre de couler une nouvelle pièce, les quatre morceaux ont été
maintenus ensemble à l'aide de courroies de tension en acier, et remise en place au
réchauffeur. Par son positionnement dans le réchauffeur, l'extérieur de l'extension n'est pas
en contact avec les hautes températures du lit. Ainsi, les courroies d'acier entourées de laine
isolante, peuvent résister aux températures prévues à cet endroit.
Dynamique du réchauffeur :
Les divers essais de rodage ont permis de constater qu'il est relativement difficile d'obtenir
le même gradient thermique pour chaque essai. Trop de variables influent sur le gradient
thermique des billes, tels la séquence d'allumage des brûleurs, le gradient initial des billes,
la durée d'un essai et même la température extérieure la nuit a un effet. Une séquence de
chauffe prend habituellement une semaine afin d'augmenter graduellement la température
interne des billes et ainsi éviter les bris par choc thermique. Le rodage n'a toujours pas été
complété pour deux raisons; l'absence de la valve chaude, et le manque de temps pour
réaliser un rodage à haute température. Le manque de temps vient du fait que l'on désirait
s'assurer du bon fonctionnement de toutes les composantes de l'installation supersonique
avant de passer à des températures dépassant les 1 000°C.
115
Omega Px931-A : Ce sont les seuls capteurs fournissant une lecture en valeur absolue.
Es sont destinés aux prises de pression statique dans le plan de sortie de la tuyère, où la
pression devrait théoriquement être de 101.3 kPa ou 0 kPa relatif. Ce sont également les
capteurs les plus précis, mais également les plus chers. À noter que l'erreur est donnée en
pourcentage de la pleine échelle de lecture.
Barksdale Série 420 et Dynisco Pt273: Ces capteurs fournissent tous une lecture de
pression relative. Nous avons choisi de varier les marques afin de déterminer si l'une d'elle
avait des avantages, par exemple à ce qui a trait à la résistance aux interférences
électroniques. De plus, ces capteurs étant moins cher que les Omega, le bris de l'un d'eux
serait moins problématique, surtout dans la perspective d'une période de rodage. La raison
de l'achat d'une gamme de capteurs ayant des pressions maximales différentes est qu'il est
préférable d'utiliser un capteur dont la limite de pression est la plus proche de la valeur à
mesurer afin de diminuer les erreurs.
destiné à calibrer les jauges a été conçu sur place et consiste à un collecteur pressurisé à
plusieurs sorties sur lesquelles sont posés les capteurs. Deux jauges de précision, pré-
calibrées et à lecture digitale, servent d'étalon de mesure. La pression du collecteur est
fournie par le réseau d'air comprimée de la cellule d'essai, avec une pression maximale de
620 kPa (90 psig). Un agencement de valves manuelles permet de maintenir une pression
constante pour les lectures.
Les problèmes liés à un décalage du zéro d'un capteur ne sont pas critiques car ils
peuvent être aisément réglés lors du traitement des données. Il suffît de corriger la série de
pressions afin que la première valeur soit à zéro.
Signal parasite : Les graphiques de pression montrent, pour chaque capteur, des signaux
parasites ayant souvent l'apparence d'un signal sinusoïdal ou périodique. Cependant,
certains essais ont démontré que des signaux parasites totalement aléatoires pouvaient
également survenir.
Deux points d'entrée de ces parasites ont été identifiés : le capteur ainsi que la longueur
de câblage électrique reliant les capteurs aux systèmes d'acquisition de données. Cette
conclusion provient de l'analyse de plusieurs essais. Une comparaison des résultats de deux
essais est présentée. Le Tableau 17 regroupe les amplitudes maximales des signaux
parasites pour chaque capteur.
Figure 57 : Essai calibration capteur 2 Mai 2006 Figure 58 : Essai calibration capteur 10 Mai 2006
En intervertissant les capteurs, il est apparu que certains canaux d'acquisition étaient
plus sensibles que d'autres aux bruits. Par exemple, pour la comparaison des deux essais
présentés ici (Figure 57 et Figure 58), le canal « série 5 » possède une très grande
amplitude de parasite même avec un capteur pour petites pressions. Les câbles électriques
ayant tous la même longueur et passant au même endroit, l'hypothèse la plus logique serait
que le conditionneur de signal est l'un des points d'entrée des parasites électroniques.
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Figure 60 : Essai étalonnage Omega Px-931 Figure 61 : Essai étalonnage Omega Px-931,
Pressions constante Pression variable
Les lectures du canal « Dev2Ch6 » sont celles du capteur Omega 0-50 psia (Figure
59). Les Figure 60 et Figure 61 ne contiennent d'ailleurs que la lecture de ce capteur. Bien
120
que la largeur de sa bande d'incertitude semble grande, l'échelle indique qu'en réalité, elle
est très étroite. Dans le Tableau 18, les caractéristiques du capteur Oméga 0-50 psia sont
comparées au capteur Barksdale™ dont la plage de mesure est la plus proche, soit 0-100
psig.
La première constatation est que l'incertitude mesurée pour les deux capteurs
analysés se situe à l'intérieur de la précision indiquée par le fabricant. U n'y a donc pas de
raison de s'inquiéter de ces imprécisions. C'est cependant les amplitudes des interférences
qui sont beaucoup plus grandes et qui devront être filtrées en post-traitement.
D'après cette comparaison, les capteurs Oméga sont beaucoup plus précis que ceux
de la série 420 de Barksdale™. Cependant, dès le premier essai de ces capteurs en
soufflerie, les capteurs Omega ont démontré une faille.
121
Sensibilité aux vibrations : Lors des essais de la tuyère, les capteurs étaient maintenus sur
un support boulonné sur la bride des conduites d'air. Nous avons remarqué que la précision
obtenue lors de tests statiques des jauges Omega était complètement perdue lors de test
d'écoulement d'air et devenaient moins précis que ceux de marque Barksdale™.
C'est l'analyse de « Dev2Ch6 » qui doit retenir l'attention sur la Figure 62; c'est le
capteur Oméga 0-50 psia. On constate que, tant que la « Série 1 » ne bouge pas, le capteur
Oméga reste très précis. Mais dès que Série 1 indique un écoulement d'air, le capteur
Oméga perd toute sa précision et affiche une très large bande. Nous avons émis l'hypothèse
que la source de cette imprécision pouvait provenir de la vibration des conduites d'air.
Cette hypothèse a été vérifiée lors d'un essai statique sur banc de calibration. En faisant
vibrer le banc de calibration, le même phénomène s'est produit que lors d'un essai avec la
tuyère.
T17MAI.4
La « Série 6 », quant à elle, présente également une largeur de bande beaucoup plus
large que d'habitude. Toutes les jauges Barksdale™ ont subi le même test statique que
l'Oméga. Il en a résulté que les Barksdale™ sont pratiquement insensibles aux vibrations.
L'explication de l'imprécision de la « Série 6 » n'est pas liée aux vibrations. Série 6 est le
seul capteur relié à un tube de Pitot. Plusieurs phénomènes peuvent être en cause. En
premier lieu, lors de tests subséquents avec strioscopie, nous avons constaté que les ondes
de choc oscillaient légèrement, indiquant ainsi une variation rapide du nombre de Mach.
Ceci se traduirait automatiquement par une variation de la pression Pitot. Divers
phénomènes acoustiques peuvent survenir à l'intérieur des tubes reliant les tubes de Pitot et
les capteurs de pression lors de mesures en supersonique. Pour les besoins du rodage, ces
phénomènes ont été négligés, mais devront ultérieurement être pris en considération.
Les capteurs Barksdale™ sont les plus sensibles aux parasites électroniques, mais ils
sont également les plus résistants aux vibrations. Un post-traitement des données permettra
de diminuer l'impact des parasites et d'obtenir des données acceptables.
Les capteurs Dynisco™ ont montré une résistance aux parasites légèrement supérieure à
ceux de Barksdale™, avec une tout aussi bonne résistance aux vibrations. Cependant, selon
l'expérience des techniciens de RDDC, ces capteurs ont tendance à briser facilement.
La discussion sur les mesures de pression lors d'essais de la tuyère sera effectuée dans
la section 3.5 portant sur les essais de la tuyère axisymétrique de RDDC.
L'équipement initialement disponible pour les essais à l'université est consigné dans le
Tableau 20 avec les caractéristiques importantes de chaque élément.
Élément Caractéristiques
Miroir sphérique (2x) Diamètre : 15.2 cm (6 po) Focale 1.52 m (60 po)
Support de miroir Ajustement en 3 points, sur ressort
Support de lumière Ampoule incandescente, diam sortie (3 mm/0.5 mm)
couteau Épaisseur 1/16 po
Caméra numérique Canon
Table bois massif
Tableau 20 : Équipement strioscopique initialement utilisé à l'université Laval
Bien que les supports de miroir aient eu 3 points d'ajustement pour l'angle, ils ne
permettaient pas une très grande gamme d'angle de visée. De plus, leur masse étant très
faible et ne disposant d'aucun moyen d'encrage permanent sur la table, ils avaient une
stabilité vraiment médiocre.
Le couteau est une simple plaque que l'on place dans le trajet lumineux afin d'en
couper une partie, d'où son nom de « couteau ». Ce couteau a été remplacé en cours
d'expérimentations par une lame de rasoir, beaucoup plus mince, afin d'améliorer la qualité
d'image.
Source / lumière : Source de lumière, préférablement ponctuelle, qui est dirigée sur
le collimateur.
Couteau : Tout objet servant à couper une partie de la lumière focalisée issue du
collecteur.
Le trajet de la lumière proche de la zone de test a été tracé (Figure 64) sur la table
de travail afin de déterminer la zone où placer la perturbation (flamme). Les zones
hachurées représentent les endroits où il faut éviter de placer une source de perturbation de
l'indice de réfraction si l'on souhaite des images de qualité.
126
Collimateur
Source , ^ \ Zone ^ k (Miroir Sphérique)
Zone
Lumineuse v ^ Invalide ^ ^ Invalide
Zone de Test
1 Zone
Collecteur % Invalide s " ^
^ ^ Zone
Invalide
;
■(
(Miroir Sphérique) \ ^ ^
Le collimateur est tout d'abord placé à 1.524 m (60 po) de la source. Pour le
positionnement plus précis, un cercle ayant le diamètre du miroir est tracé sur une feuille de
papier. Si le collimateur est correctement positionné, le rayon réfléchi aura le même
diamètre que ce cercle peu importe la position de la feuille par rapport au miroir.
Les premières images de flammes obtenues ont démontré la viabilité du concept en plus
d'avoir permis l'acquisition de l'expérience nécessaire au positionnement du montage.
Afin de démontrer que la lumière visible sur ces images ne provenait pas de la flamme
elle-même, la bougie a été légèrement déplacée afin qu'elle soit dans le champ de la caméra
sur la Figure 65. Ce faisant, la bougie s'est retrouvée dans la zone hachurée des trajets
lumineux de la Figure 64. Cette image permet de constater que ce sont les gaz chauds non-
lumineux qui sont visibles, à l'exception d'une petite portion de flamme à la base de la
bougie. Cependant, ce test a révélé une problématique; le dédoublement de l'image, dû à la
position de la bougie dans la zone hachurée. Une image provient des rayons collimatés
passant par la flamme, et l'autre des rayons convergents passant par la flamme.
C'est à cette étape que les essais d'imagerie strioscopique sur divers matériaux
transparents mentionnés dans la section sur le design de la tuyère Ulaval ont eu lieu.
128
Les premiers essais effectués ont démontré que le positionnement du couteau était plus
critique pour la visualisation d'ondes de choc. La raison est que les différences de densité
des chocs dans l'écoulement sont moins marquantes que pour les flammes. L'ajustement du
couteau doit être plus précis afin de contrôler le contraste des chocs. D est également
primordial de s'assurer que le couteau ne bouge pas. Pour ces raisons, nous avons fait
acheter un système de positionnement optique 3 axes pour la cellule d'essai de RDDC.
Un second facteur important dans la netteté de l'image est le diamètre du point source.
Plus le diamètre est petit, meilleure est la définition de l'image, mais moindre est la
129
luminosité. Un plus petit point source a également l'avantage de mieux séparer les foyers
de lumière déviée et non-déviée, permettant un meilleur positionnement du couteau. Nous
avons également constaté que pour projeter une image sur un écran, il est préférable d'avoir
la plus grande luminosité possible. Au contraire, pour placer une caméra directement dans
le rayon lumineux, une luminosité plus faible est requise afin de ne pas saturer les capteurs.
Les Figure 67 et Figure 68 montrent les deux extrêmes qu'il est possible d'obtenir :
Figure 67, un point source petit avec un grand blocage par le couteau, alors que Figure 68,
grand point source et presque aucun blocage par le couteau.
Figure 67 : Strioscopie, petit point source, grand Figure 68 : Strioscopie, grand point source, aucun
blocage de lumière. blocage de la lumière.
Après analyse, et en comparant avec l'image de flamme de la Figure 65, nous avons
déduit que ce phénomène était dû aux zones hachurées montrées sur la Figure 64. Même si
la sortie de la tuyère est située dans la zone de lumière collimatée, des ondes de chocs
différentes se retrouvent dans une des zones hachurées. Ce sont ces chocs qui sont visibles
en arrière plan.
130
Figure 69 Strioscopie choc, image fantôme Figure 70 Strioscopie choc, image fantôme
arrière plan superposée au centre
Appareils réflex : Les appareils réflex permettent plusieurs réglages manuels ce qui a
permis d'analyser l'effet de la vitesse d'obturateur ainsi que les qualités ISO sur les images
strioscopiques. Les images obtenues avec réglages ISO 800 et 1600, ainsi que des temps
d'ouverture de 1/10 s et 1/30 s (tvlO et tv30) ont été comparés par les Figure 72 à
Figure 75.
Un réglage ISO élevé permet d'obtenir des images plus lumineuses dans des conditions
d'éclairage faible. Par contre la résolution de l'image est légèrement plus réduite, donc tout
comme on l'a constaté plus 1TSO est bas et plus l'image semble nette.
132
Figure 74 Eos 20D TV30 ISO 800 Figure 75 Eos 20D TV30 ISO 1600
D'un point de vue pratique, l'utilisation d'un appareil réflex comporte cependant
quelques inconvénients. En premier lieu, il est plutôt difficile et surtout coûteux d'acheter
des appareils réflex permettant de prendre des vidéos. Nous sommes donc limités à prendre
des photos. Comme il l'a déjà été mentionné dans ce mémoire, certains phénomènes des
ondes de choc sont plus faciles à détecter en visualisant une vidéo plutôt qu'une photo. En
second lieu, pour l'installation de RDDC, nous devrons contrôler la caméra à distance, et
devons être en mesure de déclencher l'appareil à volonté. Le retardateur intégré de
133
l'appareil ne suffit pas à cette tâche. Ceci implique donc qu'un système de contrôle à
distance soit mécanique ou électrique devrait être également conçu.
La configuration Z classique ne pouvait pas être utilisée dans la cellule d'essai parce
que l'espace manquait. Une strioscopie à double passe comme décrite dans la littérature
aurait pu fonctionner. Cependant, les problèmes liés aux vibrations observés à l'université
nous ont fait prendre conscience qu'en cas de vibration de l'installation de RDDC, même
avec un bon support de miroir, l'extrême sensibilité de la « double passe » rendait cette
option peu attrayante.
En ce qui concerne les images fantômes, une solution a été élaborée faisant en sorte
qu'il n'y ait que le rayon collimaté qui passe dans la zone d'essai.
134
Pour les premiers essais de cette configuration, la zone de retour du rayon issu du
collecteur passait toujours à la fin de la zone de test, mais nous pouvions le permettre à ce
stade. Le positionnement des miroirs est resté identique à la configuration classique, seule
la source de lumière a été déplacée verticalement provoquant un nouveau problème;
l'aberration sphérique.
Aberration sphérique : Au cours des essais, une distorsion de l'image est apparue au
fur et à mesure que la source était élevée. Le même phénomène se produisait en plaçant les
miroirs de sorte qu'ils aient un fort angle d'incidence. À un certain point, il devenait
complètement impossible d'obtenir une image strioscopique potable, sans compter la
distorsion même de l'image. C'était un problème d'aberration sphérique. Incliner le miroir
pour modifier l'angle de visée est équivalent à utiliser la portion extérieure d'un miroir
virtuel ayant le même rayon que le miroir réel voir la Figure 76. La bordure d'un miroir
étant la zone provoquant le plus d'aberration sphérique, plus l'angle d'incidence est élevé et
plus l'image est distordue. Il y a trois solutions pour diminuer ces effets. La première est
très coûteuse : utiliser des miroirs paraboliques ou des miroirs spécialement conçus pour un
angle de réflexion donné. La seconde est d'utiliser un miroir sphérique avec un plus grand
rayon de courbure; Plus grand est le rayon et moins il y a d'aberration sphérique. La
troisième solution est de tenter de diminuer tous les angles d'incidence.
135
**% M i l OIT v n t n t l
S
S
N
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Ax* principal
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for .lllMilion
\ /
\ 1
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—Jr^ M i l oil i f f l
Étant donné les limitations de la cellule d'essai et du budget, la solution retenue a été de
diminuer les angles d'incidence de la lumière sur chaque miroir. Ceci n'a permis que de
diminuer les distorsions d'images sans toutefois fournir toute la netteté d'image souhaitée.
Par contre, même en diminuant les effets d'aberration sphérique, les images obtenues
sont légèrement plus floues que celles obtenues précédemment. La première raison est due
aux effets d'aberrations sphériques provoquées par la nouvelle configuration du trajet
lumineux.
136
En second lieu, les diodes sont en plastique; après un certain temps, le plastique passe
de transparent à translucide. Il est alors possible que ceci affecte la qualité des rayons
incidents du collimateur, affectant ainsi la netteté de l'image.
Troisièmement, les photos des Figure 77 et Figure 78 n'ont pas été prises avec un
appareil réflex. Il faut donc comparer seulement les photos prises avec d'autres caméras
que la Canon Eos 20D (reflex).
Enfin, sur la Figure 78, il est possible qu'une partie de la zone floue soit en fait de la
condensation présente dans l'écoulement. Cette hypothèse est fondée sur la présence de
gouttelettes d'eau dans la tuyère après cet essai.
Pour ce faire, deux éléments ont été ajoutés; un miroir plan ainsi qu'une lentille plan-
convexe. La réflexion sur le miroir plan permet d'éviter que le rayon issu du collecteur ne
repasse dans l'écoulement supersonique.
Dépendamment de la position de la lentille, cette distance peut passer à 1.016 m (40 po).
L'inconvénient de l'utilisation de lentilles est qu'elles provoquent plus de problèmes
d'aberration sphérique et chromatique que des miroirs sphériques. Les images avec lentilles
apparaissent légèrement plus floues que celles sans lentilles. Les effets chromatiques sont
cependant très visibles. Sur les Figure 80 et Figure 81, la coloration des images, ainsi que
les halos rouges sont directement liés à ce phénomène.
Figure 79 Z vertical trajet raccourci sans lentille Figure 80 Z vertical, trajet raccourci avec lentille
138
3.3.2.1 Ombroscopie
Lors des essais de la multisonde, faute d'avoir un système strioscopique opérationnel,
nous désirions tout de même au moins avoir une idée de la forme des ondes de choc
générées par la sonde. En nous basant sur la théorie de l'ombroscopie, nous avons placé
une puissante source lumineuse afin de générer une ombre de la multisonde. La lumière est
projetée sur une cible dotée d'un quadrillage. Un caméscope vidéo ainsi qu'une caméra
haute vitesse filmaient la sonde ainsi que l'image de la cible.
Les premiers essais ont fourni une image à peine visible des ondes de choc (Figure 82).
Deux raisons expliquent ce fait. La première est que la source de lumière était loin d'être
139
ponctuelle. En second lieu, la source était placée trop basse et l'ombre de la tuyère ainsi que
de la sonde était invisible dans le champ de la caméra.
Le premier essai ne disposant même pas de feuille quadrillée, le choc est visible
uniquement par la distorsion de l'image de fond. Plus tard, dans les vidéos, il est possible
de percevoir les chocs par la distorsion provoquée sur le quadrillage de la cible. Cependant,
la bonne méthode est de regarder uniquement les ombres; les chocs y sont visibles.
Les essais ayant les mieux fonctionnes sont ceux utilisant une nouvelle source de
diamètre de 12.7 mm (Vi po). L'angle d'incidence a été choisi afin de générer une ombre
visible clairement dans le champ de vision de la caméra.
Les Figure 82 et Figure 83 montrent la différence entre une ombroscopie sans cible et
celle avec cible utilisant la meilleure configuration d'éclairage réalisée au RDDC.
./I
Bien que la définition des chocs sur la Figure 82 soit extrêmement déficiente, il est
possible d'y observer un disque de Mach. Un pattern de sur-détente est à peine visible.
La Figure 83 montre les chocs légèrement plus clairement. Les ondes obliques de sur-
détente sont un peu plus visibles. Ce qui est bien visible sont les chocs courbés provoqués
par les tubes de Pitot.
140
Les images par ombroscopie ne fournissent pas une qualité suffisante pour les besoins
de cette installation, mais ils ont tout de même fourni quelques informations de base,
comme la confirmation de la sur-détente de la tuyère.
Ces essais ont également confirmé qu'il était nécessaire de protéger la caméra. Lors du
design de la gondole, il avait été prévu d'y poser des plaques de protection. Les essais
d'ombroscopie, réalisés sans gondole, ont démontré qu'il y avait un écoulement d'air à
basse vitesse autour de la caméra, ce qui la faisait trembler. Un boîtier de protection
temporaire a été créé afin de tenter et de stabiliser la caméra, et de la protéger de la
poussière et du vent.
Les essais à l'université ont démontré qu'un couteau très mince permettait d'obtenir de
meilleures images strioscopiques. Des lames de rasoir ont donc été montées sur un système
de positionnement optique à 3 axes en guise de couteau. Ceci permettait un positionnement
très précis du couteau et permettait d'obtenir de meilleures images.
142
Lors de la mise au point de l'optique, quelques modifications ont été apportées au trajet
lumineux qui ne sont pas visibles dans cette modélisation. En premier lieu, il a été
impossible d'utiliser un caméscope vidéo directement dans le trajet lumineux. L'image a
plutôt été projetée sur un écran et le caméscope filmait cet écran. L'inconvénient de cette
méthode est qu'une partie des ondes de choc deviennent invisibles, comme appris lors
143
d'essais à l'université. De plus, les images projetées sur un écran semblent être toujours
plus floues que celles obtenues avec un appareil photo directement dans les rayons. Un
séparateur de rayon était prévu afin de dédoubler le rayon et utiliser un appareil photo
réflex ultérieurement, mais nous n'avons pas eu le temps d'y parvenir.
En second lieu, quelques lentilles ont été ajoutées afin de raccourcir le trajet, et aussi de
tenter de raffiner les images obtenues sur l'écran. Le raffinement des images n'a pas été
complété par manque de temps et de matériel optique. Les images obtenues sont cependant
d'une qualité suffisante pour les besoins des mesures d'angles de choc.
Figure 87 : Photo assemblage support miroir côté Figure 88: Photo vue en plongée sur le collimateur
collimateur
Le système d'ajustement de l'angle des miroirs fonctionnait exactement comme prévu,
avec des mouvements précis et aisés. Le système de blocage de la position a permis de
régler le problème du réajustement continuel de l'optique qui était nécessaire avec
l'équipement de l'université.
144
Le seul inconvénient du système de support des miroirs est qu'il est très encombrant et
augmente grandement les risques de collision. Le pont glissant étant à une hauteur de
1.83 m (6 pi) du plancher, le port du casque est fortement recommandé pour éviter les
accidents.
Les essais à l'université avaient démontré qu'un plus petit point source permettait de
raffiner l'image et de positionner plus précisément le couteau. L'utilisation d'une faible
ouverture d'iris était donc la meilleure solution pour raffiner l'image à RDDC. La perte de
luminosité était compensée en utilisant l'intensité maximale que pouvait fournir la source.
Couteau à 4 lames : Des modifications apportées au couteau ont permis d'y poser 4 lames
de rasoir. Il devenait possible de couper la lumière par : la gauche, la droite, le haut ou le
bas sans avoir à démonter quoi que ce soit. D y a parfois avantage à couper la lumière par
une direction plutôt qu'une autre. Un effet de couper la lumière par le haut est de créer une
image « négative »; les ondes de choc de la partie supérieure de la sonde seront foncées
alors que leur correspondantes sous la sonde seront pâles. C'est l'effet du changement
145
vertical de densité qui est ainsi vue par strioscopie. Un essai a été effectué en coupant la
lumière par le haut. Les autres ont été coupés par le coté.
Lentilles d'ajustement : Étant donné que l'image était projetée sur un écran, cela a
occasionné une perte d'information et de clarté. Les essais de l'université ont démontré que
les faibles ondes de choc sont invisibles lorsque l'image est projetée sur un écran.
Qualité d'image : Deux sources probables ont été identifiées pour expliquer la faible
qualité de la définition des chocs: le grand angle d'incidence de la source sur le collimateur,
et le fait de projeter l'image sur un écran. Par l'ajout de lentilles dans le trajet lumineux
après le couteau, nous avons réussi à légèrement améliorer la netteté de l'image. Une
lentille placée en amont du couteau a permis de raccourcir le trajet lumineux et de diminuer
le diamètre du rayon au point focal, améliorant également la qualité d'image.
Figure 89 : RDDC Strioscopie couteau droite Figure 91 : RDDC Strioscopie couteau droite,
parasite lumineux
Les Figure 89 et Figure 90 ont été prises avec des positions de couteaux différents. La
Figure 89 a été prise avec le couteau à droite de la lumière. La Figure 90 a été prise en
coupant la lumière par le haut. On constate qu'en coupant par le haut, les ondes de choc au-
dessus de la sonde sont les négatifs de ceux d'en dessous.
La Figure 91 a été prise alors que les boucliers pare-soleil n'étaient pas tous en place.
Cette image est plus floue que les autres à cause de la lumière indésirable.
La Figure 92 a été prise à la fin d'un essai. On y voit les effets thermiques de
réchauffement de la sonde, ainsi que l'écoulement d'air résiduel chaud provenant des
147
conduites d'air. Notez qu'une couche limite est visible à la paroi de la sonde. C'est une
couche thermique. D faut également noter que cette image a été prise en coupant la lumière
par le haut, la couche limite inférieure semble invisible car elle est en noir, tout comme la
sonde elle-même.
Si l'on compare ces images avec celles obtenues à l'université, elles sont légèrement
plus floues. Comme mentionné, l'angle d'incidence des miroirs ainsi que le fait que l'on
filmait un écran sont deux des causes probables.
D'un point de vue pratique, il faut mesurer l'angle du choc généré par le coin. Les
images obtenues en coupant la lumière par le côté sont plus claires. Cependant, le fait que
la tuyère soit en sur-détente empêche l'utilisation de la mesure de l'angle du choc pour
déterminer le nombre de Mach. La raison est qu'il y a interaction entre les ondes de
sur-détente et celle générée par le coin. C'est cette interaction, très visible sur la Figure 91,
qui courbe et/ou change l'angle du choc. De plus, la présence de l'onde de sur-détente fait
en sorte que même en supposant que le choc sur le coin est rectiligne, le nombre de Mach
ainsi déduit sera valide pour la section entre l'onde de sur-détente et le choc sur le coin.
Un exemple de résultat d'un calcul du nombre Mach à partir des angles de choc est
fourni ici en utilisant la Figure 90. Cette image a été choisie principalement afin de
démontrer le pire cas pour lequel il serait souhaité de procéder à cette technique. Notez que
le choc possède une certaine épaisseur, et que due à cela, deux angles peuvent être
mesurés : 34 et 40 degrés. En entrant ces données dans le programme Matlab™ fourni en
annexe A, on obtient des nombres de Mach respectifs de 2.324 et 1.967. Rappelons que
dans le cas présent, cette valeur n'est pas bonne. Mais avec de telles différences d'angles, la
précision de cette méthode semble médiocre. Rappelons cependant que pour cet exemple, la
pire image a été utilisée, les autres fournissent des chocs mieux définis et plus fins.
rubriques de ce mémoire. Cependant, certains points marquants seront répétés dans cette
section.
Sur les Figure 94 à Figure 96, les problèmes de qualité d'image sont flagrants. Il est
impossible de distinguer avec précision les chocs lors du démarrage. Les constatations ne
restent donc qu'hypothèses. Cependant, l'important était de déterminer qu'il y avait bien
une éjection d'ondes de choc au démarrage, ce qui est prouvé par ces images.
Figure 95 : Démarrage tuyère presque terminé, Figure 96: Démarrage de tuyère, autre essai,
disque de Mach disques de Mach
La strioscopie passe très bien à travers les vitres de quartz. La mauvaise qualité de
l'image n'est pas due au quartz. Ceci est visible sur les vidéos par la flamme présente au
début de chacun d'eux et sur la Figure 97; la partie supérieure de l'image ne traverse pas de
quartz et on constate qu'il n'y a pratiquement pas de dégradation de la qualité de l'image de
la flamme.
151
En ce qui concerne la validation du code MOC 2D, les résultats sont mitigés. Si la
MOC était correcte, et également selon les simulations numériques, il ne devrait y avoir
aucune onde de choc dans la section indiquée sur la Figure 98. La présence de chocs
obliques indique qu'il y a un problème. Cependant, la cause n'est pas nécessairement due
au profil de tuyère. Comme mentionné dans la section sur le design, la tuyère a
automatiquement des effets de coin qui ne sont pas tenu en compte dans le code de design.
De plus, les garnitures ne sont pas taillées avec une grande précision, il pourrait en résulter
une génération de chocs obliques. Il y a également ce qui semble être un problème
d'usinage proche du col. E y a d'ailleurs génération de choc oblique à cet endroit. La
comparaison de la Figure 98 avec les images de la page 67 et 142 de [7] montrent que leurs
tuyères ont également ce genre d'ondes de choc.
152
r
~' S
i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i
20.0 40.0 60.0
Bien que ces quatre images proviennent d'essais différents avec conditions différentes,
les données qu'elles fournissent sont nécessaires à l'explication de ce phénomène. La
Figure 101 a été prise avec la multisonde dans un plan différent de celui utilisé lors des
tests de strioscopie. La Figure 102 étant à la même échelle, elle permet de connaître la
position des prises de Pitot par rapport aux ondes de choc.
155
La courbe rose sur la Figure 99 est une prise Pitot située au centre de la tuyère. Sur la
Figure 100, les courbes verte et noire sont celles des deux tubes de Pitot situés aux
extrémités de la sonde, ceux les plus proches de la paroi de la tuyère.
isolant était très médiocre. Le rapport entre les aires - ^ était estimé à en peu plus de 4,
A
donnant un rapport entre la pression totale et statique d'environ 98.6%. Pour cette analyse,
nous avons supposé un rapport de 100%. L'erreur induite n'avait pas d'importance pour
deux raisons : La première, les données utilisées n'ont pas été filtrées. La seconde, lors de
ce calcul, nous ne disposions pas encore des images strioscopiques, mais nous doutions de
la présence de systèmes d'ondes de choc en amont des tubes de Pitot. Ces chocs, s'ils sont
inconnus ne peuvent pas être intégrés dans le calcul et la valeur de Mach calculée ne sera
donc théoriquement pas valide.
Figure 103 : Analyse du nombre de Mach basé sur la pression Pitot du test du 30 mai
La Figure 103 montre une évolution du nombre de Mach, mais qui ne respecte pas ce
qui est indiqué dans la théorie. La vitesse ne devrait pas dépasser Mach 2.6. Dya quelques
156
facteurs qui peuvent être mis en cause. En premier lieu, les premières données du Pitot
proviennent d'un écoulement subsonique lors du démarrage. Or, le calcul effectué suppose
un écoulement supersonique. Il est donc fort probable que les résultats illogiques des 7 ou 8
premières secondes soient expliqués par ce phénomène.
En ce qui concerne le pic de pression Pitot observé, il correspond, selon le calcul, à une
augmentation du nombre de Mach. Ceci va à rencontre de la théorie qui stipule que des
ondes de choc sont supposées être éjectées lors du démarrage [19]. Si c'était une onde de
choc droite qui provoquait ce phénomène, selon la théorie, l'écoulement deviendrait
subsonique, mais le calcul qui a été effectué aurait dû donner un nombre de Mach
relativement proche de la bonne valeur. La raison est qu'un écoulement subsonique ne
créera pas un nouveau choc droit en amont du tube de Pitot, et supposant qu'il n'y a pas
beaucoup de pertes par frottement, la pression Pitot lue ne devrait pas être trop différente.
L'explication a nécessité plusieurs essais, donc ceux de la tuyère Ulaval, ainsi que les
Figure 95 et Figure 96. À l'Université, les chocs observés à l'intérieur de la tuyère ont
mené à la conclusion qu'il s'agissait probablement de disques de Mach et non de choc
droit. Le pic de pression Pitot pourrait s'expliquer par le fait que l'écoulement passe au
préalable par un disque de Mach, perdant une partie de pression totale, et ensuite un choc
droit. La perte de pression totale serait plus grande que celle supposée pour le calcul,
résultant en un nombre de Mach plus élevé. Après le passage du disque de Mach, il n'y a
plus que le choc droit en face du tube de Pitot et le calcul redevient valide. Les vidéos
d'ombroscopie prises à RDDC ne sont pas suffisamment claires pour une bonne validation,
et l'hypothèse des disques de Mach, bien que basée en partie sur la théorie de l'éjection de
choc droits au démarrage, reste non démontrée.
La Figure 100 semble cependant confirmer notre hypothèse. Les deux pressions Pitot
prises proche de la paroi ne montrent aucun de ces effets. La raison est qu'ils sont toujours
hors de la zone du choc de sur-détente, et qu'aucun disque de Mach ne vienne les percuter.
La pression Pitot lue est d'ailleurs toujours plus élevée pour ces deux prises. La raison est
qu'il y un choc oblique avant ces tubes de Pitot, faisant diminuer le nombre de Mach, ce
qui diminue la force du choc droit en face de ces tubes de Pitot, résultant à une pression
Pitot plus élevée. Dans l'optique de la validation de la tuyère, les phénomènes au
157
démarrage ne sont cependant pas d'une grande importance tant que la qualité de
l'écoulement après démarrage soit satisfaisante. Cependant, l'analyse du démarrage a
permis de tirer trois conclusions d'importance pour le reste des analyses :
1- La baisse de pression Pitot peut servir à indiquer à quel moment l'essai entre
dans une phase de fonctionnement optimal,
2- Tant que la tuyère sera sur-détendue, les prises de pression Pitot proches de la
paroi ne pourront pas fournir le bon nombre de Mach. Il faudrait connaître
également l'angle du choc de sur-détente, et le calcul serait beaucoup plus
compliqué, et il y aurait accumulation d'erreurs de mesure,
3- D est primordial de prendre une vidéo strioscopique de tous les essais afin de
vérifier la présence de choc dans l'écoulement car ils influencent le type de
calcul à effectuer pour le post-traitement.
-#2
#3
#4
#5
#7
#8
25 30 35
Figure 104: Évolution de Mach à l'intérieur de la tuyère par les prises de pression statiques au démarrage.
unités: cm
— 13.9 —
11.5
M capteur
Sottie
Tuyère
Figure 105 : Positionnement des prises de pression statique à partir de la sortie de la tuyère
D faut spécifier que les données utilisées pour créer la Figure 104 n'ont pas été traitées
pour éliminer les parasites, ou corriger les petites différences de zéro des capteurs.
159
L'information la plus importante ayant été obtenue est que, selon cette technique de
mesure, la tuyère fournit un écoulement légèrement supérieur à Mach 2.5. Étant donné que
le point d'attache de l'onde oblique de sur-détente semble s'attacher au même point que la
dernière prise de pression, il est possible que même cette information soit légèrement
erronée. La valeur ciblée étant Mach 2.6, si ces résultats étaient valides, ils indiqueraient
que les effets de couches limites ont été sous-estimés lors du design de la tuyère.
170.0-
M00-
1S0.0-
1<0 0-
1300-
En ce qui concerne les résultats des tubes de Pitot, il est pratiquement impossible de
distinguer la différence sur le profil de Mach en sortie de la tuyère. D n'y a que série 2 et
série 8 qui sont différentes parce qu'elles sont à l'extérieur du cône de sur-détente. Pour les
autres tubes, l'épaisseur de la bande de donnée empêche tout diagnostic précis. D est
important de noter que l'épaisseur de cette imprécision est différente et plus large que celle
analysée lors des essais de calibration. Quelques hypothèses ont été posées quant à
l'explication de ce phénomène. La première est basée sur les différentes vidéos
161
strioscopiques où il est possible de constater que les ondes de sur-détente ont tendance à
osciller légèrement. Si ces ondes oscillent, cela implique qu'il y aura de légères variations
de pression. La seconde hypothèse est liée à un phénomène qui a été négligé pour le
démarrage de l'installation, un mouvement de chocs à l'intérieur des conduites reliant les
Pitot aux capteurs. Ce phénomène devra être analysé plus à fond ultérieurement.
Cette poussière s'est également retrouvée à l'intérieur des tubes de Tygon™ utilisés
pour les tubes de Pitot. Des dépôts blanchâtres et verdâtres étaient visibles dans les
premiers 10 cm de tube. La couleur verte indiquait que cette poussière provenait de
l'isolation en Criterion™ des conduites.
D y a deux possibilités, l'une est que l'érosion de l'isolant à cet endroit est la source de la
poussière détectée à la sortie de la tuyère, l'autre est que de la poussière déjà présente dans
l'écoulement a provoqué et/ou aggravé l'érosion du coude. Il faut cependant noter que le
trou de passage dans l'isolant n'était pas bien centré, causant ainsi plus de turbulence,
augmentant également les risques d'érosion.
Il n'y a que pour les essais de visualisation par strioscopie que les problèmes de
poussière ont semblés s'estomper. La raison est que pour ces essais, une dérivation a été
utilisée pour contourner le réchauffeur et les conduites isolées qui entraient en phase de
maintenance.
taux d'abrasion de l'isolant a dû en être augmenté, sans compter l'effet sur l'écoulement de
la tuyère évidemment.
En partie pour remédier à ce problème, mais également pour tenter de diminuer les
pertes thermiques, de nouvelles sections ont été commandées dans un nouveau matériau ; le
Danser™. Une attention particulière a été demandée au fabricant quant à la tolérance de
concentricité. C'est en partie pour préparer l'installation du nouvel isolant que le
réchauffeur est entré en phase de maintenance. Le nouveau matériau semble cependant plus
fragile que l'ancien et nous craignons qu'il ne s'érode plus rapidement. Aucun test n'a pu
être fait avec ce nouveau matériau pendant cette maîtrise.
L'effet le plus marquant sur la tuyère est celui de la poussière et des particules sur la
paroi interne. Dès le premier tir, l'abrasion a totalement détruit le fini de surface lisse
demandé à l'usinage. La tuyère est immédiatement devenue rugueuse, et recouverte d'une
fine couche de poussière. Les plus grosses particules ont quant à elles laissé des marques de
ricochets (Figure 108) sur la surface tout comme il a également été observé sur la
multisonde. Ceci indique qu'il sera nécessaire soit de trouver des matériaux plus résistants
aux abrasions, ou de trouver un traitement de surface qui résistera aux hautes températures
de fonctionnement de la tuyère.
164
L'idée d'utiliser des tubes de Tygon™ pour raccorder les prises de pression statique aux
capteurs était une erreur. Pour les essais pour lesquels la température maximale des billes
était de 600°C ou plus, certains avaient tendance à fondre, ou à être arrachés. Dans l'avenir,
il sera nécessaire de concevoir un système à filets permettant de visser des tuyaux
métalliques pour ces prises de pression.
Une conséquence plus destructrice de cet effet s'est produite à deux reprises quand les
portes extérieures de la cellule d'essai ont été accidentellement refermées par le vent.
L'aspiration, combiné aux portes closes et au fait qu'il ne restait que le tube d'évacuation
de l'écoulement chaud qui était ouvert sur l'extérieur, a fait drastiquement baisser la
pression de la cellule d'essai. La baisse de pression a été suffisante pour aspirer toute la
poussière présente dans les aspérités de la cellule.
La seconde fois où les portes ont été ainsi refermées, le tube d'évacuation a
littéralement implosé comme en témoigne Figure 110, prise après l'incident. Ce problème a
été résolu en utilisant un tube plus épais à structure renforcée en attendant la construction
du système d'éjecteur.
D va sans dire que ces incidents prouvent que pour de telles installations, il est impératif
de contrôler l'expérience à distance et de suivre toutes les procédures de sécurité.
Cet effet d'aspiration a cependant des avantages qui ont été mis à profit dans la création
d'un système d'éjecteur destiné à abaisser la pression dans la future boîte d'essai pour la
tuyère Mach 5. En effet, pour cette tuyère, l'installation n'est pas en mesure de fournir une
pression totale suffisamment élevée pour obtenir un écoulement pleinement développé.
Pour éviter la sur-détente, une boite d'essai hermétique est requise, ainsi qu'un système
166
permettant d'abaisser sa pression interne à près de 10 kPa. Le coût d'un réservoir à vide
adéquat pour un tel système est très élevé. C'est pourquoi le système d'éjecteur a été conçu.
Le chapitre 2 a présenté les diverses étapes du design de chaque élément conçu dans le
cadre de cette maîtrise en ne mettant cependant l'accent que sur un seul élément à la fois.
Le chapitre 3 a présenté les diverses expérimentations et essais effectués sur les divers
éléments conçus pour l'installation. Tout comme une installation est un assemblage
d'éléments destinés à fonctionner ensemble, l'explication des moyens ayant permis de
relever les trois défis principaux de cette maîtrise devait passer au préalable par
l'explication des éléments individuels.
Une recherche bibliographique portant sur la dynamique des gaz révèle qu'une
tuyère supersonique destinée à une soufflerie doit fournir un écoulement en sortie qui soit
168
parallèle à l'axe de la tuyère. De plus, le profil de vitesse et surtout le profil de Mach doit
être le plus uniforme que possible afin de générer une section d'essai aux propriétés les plus
uniformes que possible. Le phénomène de la génération des ondes de choc doit également
être tenu en compte lors de la conception d'une tuyère supersonique; aucune onde de choc
ne doit être générée par le profil de la tuyère. La méthode des caractéristiques permet de
calculer la forme à donner à une tuyère 2D ou axisymétrique afin de générer un écoulement
parallèle et exempt d'ondes de choc. Cependant cette technique ne tient pas compte des
effets de couches limites. Une corrélation empirique a été utilisée afin de tenter de tenir
compte de ces effets.
Dans l'optique de la conception d'une tuyère pour une expérience donnée, il était
important de déterminer les propriétés de l'écoulement qui seraient requises par la future
expérience. Après une analyse paramétrique et en se basant sur les besoins estimés pour les
expérimentations, le choix s'est porté sur une tuyère axisymétrique Mach 2.6 dont les
propriétés de l'air en condition de design de la tuyère sont : une pression au réservoir de
2 MPa, une température totale de 600 K. Le diamètre au col de cette tuyère est de 3.9 cm et
a été calculé afin de laisser passer 4 kg/s d'air aux conditions de design.
D'un point de vue mécanique, la tuyère a été conçue en se basant sur divers critères
de fonctionnalité ainsi que de résistance. Avant de passer à l'étape de l'usinage de la tuyère,
quelques simulations numériques par MFN ont été réalisées sur une modélisation de la
tuyère afin de s'assurer de la qualité théorique de l'écoulement. Les seuls points ayant été
vérifiés par MFN sont l'absence d'ondes de choc, la qualité du profil de Mach en sortie de
la tuyère et également que le nombre de Mach en sortie soit similaire à celui désiré. Etant
donné que nous utilisions une corrélation empirique pour tenter de tenir compte des effets
de couches limites, nous nous attendions à une certaine disparité entre le nombre de Mach
souhaité (2.6) et le nombre de Mach calculé par MFN en tenant compte des effets
visqueux (2.61). Étant donné que les essais de rodage ne sont pas encore terminés, il a été
impossible de calculer expérimentalement le profil de Mach en sortie de la tuyère usinée.
169
La nature des écoulements supersoniques, et surtout les pertes dues des ondes de
chocs posent un grand problème lors de la prise de mesures dans un écoulement
supersonique. La perte de pression totale induite par un choc ne pourra être détectée qu'à la
condition de connaître la pression totale en amont du choc. Dans le cas où une série de
chocs seraient présents en amont d'un tube de Pitot, il est impossible d'en déterminer la
présence sans l'utilisation d'une seconde technique de mesure. Autrement, la pression
totale calculée, et par conséquent le nombre de Mach, seront erronés. C'est pour cette
raison que la mise au point d'une technique de visualisation par strioscopie est absolument
nécessaire afin de visualiser toutes ondes de choc.
simultanément et d'en comparer les résultats. Étant donné la nature du réchauffeur utilisé et
du fait que le gradient de température fourni ne sera jamais identique entre deux essais, une
multisonde a été élaborée afin de permettre de prendre des mesures avec tubes de Pitot en
même temps que la génération d'un choc oblique par un coin dans l'écoulement. Une prise
de pression statique en sortie de la tuyère et la mesure de la pression totale en amont de la
tuyère complète les mesures requises. Étant donné que l'équipement de strioscopie n'a pas
pu être utilisé en même temps que les essais de prises de pressions sur la multisonde, il est
impossible d'effectuer une quelconque validation de la qualité de la tuyère.
pression totale en amont de la tuyère, ou bien une relation entre l'angle d'un choc oblique,
l'angle du plan incliné et le nombre de Mach.
Conclusions
Au terme de cette maîtrise, la majorité des éléments clefs nécessaire à la mise en
opération de l'installation supersonique à haute température de RDDC étaient installés ou
en voie de l'être. Un élément majeur était cependant toujours en fabrication, la valve
chaude, ce qui a, entre autres choses, empêché la tuyère de fonctionner à ses conditions de
design, générant alors un écoulement sur-détendu. La combinaison des délais de conception
et d'usinage ainsi que des diverses maintenances requises sur certains systèmes ont fait en
sorte qu'il a été impossible d'effectuer un essai en employant toutes les techniques de
mesures élaborées dans un seul et même test. En conséquence de ces deux faits, la
validation de la qualité de l'écoulement de la tuyère n'a pas pu être effectuée comme
prévue. Bien qu'incapable de fournir une analyse quantitative valable des données, les
divers essais ont tout de même fourni plusieurs informations qualitatives.
En premier lieu, les prises de pressions ainsi que les images strioscopiques montrant
la sur-détente de l'écoulement indiquent clairement que l'absence de la valve-chaude est un
élément critique. Les vrais essais devront être effectués quand cette pièce d'équipement
sera installée. Une seconde conséquence des difficultés à obtenir une pression adéquate a
mené à la conclusion qu'il était préférable, pour les prochaines tuyères, de diminuer le débit
massique d'air aux conditions de design afin de conserver une certaine marge de
manœuvre.
172
Recommandations :
Le fait d'utiliser un débit de design pour la tuyère à 4 kg/s alors que la valve froide
peut fournir un débit maximal de 4 kg/s dans sa configuration actuelle était une erreur
stratégique, bien que ce choix ait permis de maximiser le diamètre de la tuyère. Dans une
situation où l'installation n'est pas complétée ni ses capacités validées, si comme dans
notre situation il était impossible de fournir une température suffisamment élevée pour
atteindre les conditions de design, alors le débit massique de la tuyère devrait augmenter
pour rester à la pression de design. Ne pouvant pas fournir plus de débit, la pression doit
donc diminuer. Si nous avions conservé une marge entre le débit de design de la tuyère et la
capacité de la valve, cela laisse une certaine marge de manœuvre pour palier aux divers
imprévus.
Résistance des prototypes aux effets abrasifs : La combinaison des effets abrasifs
de la poussière et des hautes températures anticipées pour l'écoulement posent des
problèmes au niveau de la résistance des matériaux de la multisonde, de la tuyère ainsi que
de tout prototype à tester en soufflerie. E sera nécessaire d'utiliser soit des matériaux plus
résistants à l'abrasion ainsi qu'à la chaleur, ou bien de créer des prototypes peu coûteux
facilement remplaçables. En ce qui concerne la multisonde, ces recommandations ont déjà
été appliquées au nouveau modèle déjà en usinage. Ce modèle a un corps en acier standard
4340, mais un bord d'attaque changeable usiné en tungstène pour sa résistance à l'abrasion
malgré les risques d'oxydation à haute température. Pour ce prototype, nous privilégions la
résistance à l'abrasion, et si des problèmes d'oxydation se présentent, il n'y aura que le
bord d'attaque modulaire à remplacer par un autre fait dans un autre type de matériau.
Bibliographie
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une Méthode de Chauffage du Régénérateur Thermique à Lit D'agrégat avec la
Radiation entre le Lit et le Brûleur, Rapport Numérica Technologies Inc,
octobre 2002.
%+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
%
% DYNAMIQUE DES GAZ
%
%
if cas ==1
Machl= input('Entrez le nombre de Mach avant Choc \n ' ) ;
Delta= input('Entrez 1''angle de Déflexion en Degré \ n ' ) ;
Delta= Delta*pi/180;
fprintf('+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++\n ')
fprintf(' L''angle de C'onde de choc est de %5.3f Degrés \n' , Teta )
fprintf('+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++\n ' )
%-
elseif cas ==2
Machl= input('Entrez le nombre de Mach avant Choc \n ' ) ;
Teta = input('Entrez 1''angle du choc Teta en Degré \n' ) ;
Teta= Teta*pi/180; % Conversion en Radians
Delta = atan(2*cot(Teta)*((Machl"2*(sin(Teta))A2-
l)/(MachlA2*(k+cos(2*Teta))+2)));
Delta=Delta*180/pi;
fprintfC \n \n')
fprintf('+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
\n')
fprintf('L''angle de déflexion (mur) est de %5.3f Degrés \n ',Delta )
Tetac=asin(((0.5*tan(Teta)*tan(Delta)*(MachlA2*(k+cos(2*Teta))+2)+1)/MachlA2)A0.5)
;
difteta= Tetac-Teta;
difteta=abs(difteta);
end
fprintf ('\n \n' )
fprintf('+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++\n')
fprintf (' Le nombre de mach en présence est de %5.3f \n ', Machl)
dMa= Mtest-Nma;
dMa=abs(dMa);
end
MU=asin(l/Nma);
MU= MU*180/pi;
fprintfC \n \n')
fprintf('+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
\n )
fprintf(' Le nouveau Mach sera de %5.5f \n' , Nma)
fprintfC L''angle de ligne de mach MU = %5.5f \n' , MU)
elseif cas==6
Ml= input('entrez le nombre de mach initial \n ' ) ;
M2= input('entrez le nombre de mach final \n ' ) ;
P2P1= ((l+((k-l)/2)*MlA2)A(k/(k-l)))/((l+((k-l)/2)*M2A2)A(k/(k-l)));
fprintfC \n \n')
fprintf('+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
\n )
fprintfC Le rapport de pression P2/P1 est dee %5.4f \n' , P2P1)
elseif cas==7
Nufin= input('entrez la valeur de nu désirée ' ) ;
Dnu=l;
Nma-1;
dMa=l;
Nufin=Nufin*pi/180; % transformation en radians
while dMa > 0.0001
if Dnu>=0
if dMa>5
Nma=Nma+l;
elseif dMa>l & dMa<=5
Nma=Nma+0.1;
elseif dMa>0.1 & dMa<=l
Nma= Nma+0.01;
else
Nma= Nma+0.001;
end
else
if dMa>5
Nma=Nma - 1;
elseif dMa>l & dMa<=5
Nma=Nma - 0.1;
elseif dMa>0.1 & dMa<=l
Nma= Nma - 0.01;
else
Nma= Nma - 0.001;
end
end
Mtest=((k+1)/(k-1)*(tan(((k-1)/(k+1))A0.5*(atan((NmaA2-
l)A0.5)+Nufin)))A2 +1) A 0.5;
dMa= Mtest-Nma;
dMa=abs(dMa);
end
MU=asin(l/Nma);
MU= MU*180/pi;
fprintfC \n \n')
fprintf( '+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
\n )
fprintfC Le nouveau Mach sera de %5.5f \n' , Nma)
fprintfC L''angle de ligne de mach MU = %5.5f \n' , MU)
end
OUI=l;
181
oui=l;
o=l ;
N0N=2;
non=2;
n=2;
fin= input(' Avez vous un autre calcul à effectuer OUI/NON ? ' ) ;
end
182
Temp Diamètre
Temp Statique Vitesse P Diam Col
Diamètre (sortie)
Totale( K) (m/s) (kg/m 3 ) pouces Pouce
(K) (sortie) ( m )
600 255,102 832,406 1,3690 0,066852 2,632
650 276,361 866,396 1,2637 0,068203 2,685 1,5779
700 297,619 899,101 1,1734 0,069479 2,735 1,6074
750 318,878 930,658 1,0952 0,070688 2,783 1,6354
800 340,136 961,180 1,0268 0,071837 2,828 1,6620
850 361,395 990,761 0,9664 0,072934 2,871 1,6873
900 382,653 1019,485 0,9127 0,073984 2,913 1,7116
950 403,912 1047,421 0,8646 0,074991 2,952 1,7349
1000 425,170 1074,632 0,8214 0,075959 2,991 1,7573
1050 446,429 1101,170 0,7823 0,076891 3,027 1,7789
1100 467,687 1127,083 0,7467 0,077790 3,063 1,7997
1150 488,946 1152,414 0,7143 0,078660 3,097 1,8198
1200 510,204 1177,200 0,6845 0,079501 3,130 1,8393
1250 531,463 1201,475 0,6571 0,080317 3,162 1,8581
1300 552,721 1225,269 0,6318 0,081108 3,193 1,8764
1350 573,980 1248,609 0,6084 0,081877 3,223 1,8942
1400 595,238 1271,521 0,5867 0,082625 3,253 1,9115
1450 616,497 1294,028 0,5665 0,083353 3,282 1,9284
1500 637,755 1316,150 0,5476 0,084062 3,310 1,9448
1550 659,014 1337,906 0,5299 0,084754 3,337 1,9608
1600 680,272 1359,314 0,5134 0,085429 3,363 1,9764
1650 701,531 1380,389 0,4978 0,086089 3,389 1,9917
1700 722,789 1401,148 0,4832 0,086734 3,415 2,0066
1750 744,048 1421,604 0,4694 0,087365 3,440 2,0212
1800 765,306 1441,770 0,4563 0,087982 3,464 2,0355
1850 786,565 1461,657 0,4440 0,088587 3,488 2,0495
1900 807,823 1481,278 0,4323 0,089180 3,511 2,0632
1950 829,082 1500,642 0,4212 0,089761 3,534 2,0766
2000 850,340 1519,759 0,4107 0,090331 3,556 2,0898
183
PropriétésJ>HYSIQUE_de_la_tuyere
Specifique_Ratio 1.4
Constante Des Gaz 287
Temperature_Total 600
Pression Total 2E6
Debit_Massique_Au_Col 4
Rayon_Du_Tuyau_Initial 0.0381
Rayon_Du_Convergent 0.05
Rayon_Du_Divergent 0.8
Angle_Maximal_Du_Divergent 15
Nombre_De_Mach_En_Sortie 2.6
Proprietes_NUMERIQUE_de_la_tuyere
Choix_Du_Model_De_Tuyere_2D_Ou_Axisymmetrique 1
Nombre_De_Points_Sur_La_Ligne_Initiale_Au_Col 15
Nombre_De_Points_Sur_Le_Divergent 50
NombreJ3e_Points_Sur_Le_Convergent_Vers_Le_Col 140
Nombre_De_Points_Sur_Le_Convergent_Vers_Le_Tuyau_Initial 40
Nombre_Maximal_Iteration 1000
Erreur_Minimale_Entre_Deux_Iterations_ 1 1 e-8
Erreur_Minimale_Entre_Deux_Iterations_2 1 e-8
Erreur_Minimale_Entre_Deux_Iterations_3 1 e-8
Proprietes_NUMERIQUE_du_convergent
Ajouter_Un_Convergent_A_La_Tuyere 1
Choix_Des_Deux_Rayon_Du_Convergent_Egale_Ou_Automatique 1
Proprietes_NUMERIQUE_du_Ejecteur_de_sortie
Ajouter_Un_Ejecteur_De_Sortie_A_La_Tuyere 0
Longueur_Du_Tube 0.5
Nombre_De_Points_Sur_Le_Ejecteur 100
Choix_Du_Model_De_Couche_Limite_Ejecteur2
Coef_f 0.02
ErreurFanno_Entre_Deux_Iterations le-8
Proprietes_NUMERIQUE_de_la_couche_limite
184
Choix_Du_Model_De_Couche_Limite 3
Temperature_Sur_Le_Mur_De_La_Tuyere 300.0
Proprietes_NUMERIQUE_de_l_afRchage_et_de_sortie
Fichier_Afficher_Le_Maillage 1
Afficher_Les_Conditions_Initiales 0
Fichier_Afficher_Le_Nombre_De_Mach_A_L_Axe 1
Fichier_Affiche_Bilan_De_La_Tuyere 1
Fichier_Affiche_CoucheLimite 1
avec la collaboration de :
Stéphane Mailhot
Jimmy Verrault
************************************************************************
— Logiciel Tuyere
**********************************************
********* Quelques informations **************
**********************************************
Choix_Du_ModeLDe_Tuyere_2D_Ou_Axisymmetrique—>
0 —> Tuyere 2D
1 —> Tuyere Axisymmetrique
Choix_Du_Model_De_Couche_Limite —>
0 —> Aucun
1 —> Correction de couche limite Edenfield avec Tinv
2 —> Correction de couche limite Edenfield avec une Tref de Eckert
185
Choix_Du_Model_De_Couche_Limite_Ejecteur—>
Afficher_Le_Maillage —>
CT>
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Figure 111 : Maillage raffiné 3 fois, simulations de la tuyère axisymétrique RDDC, Tref Anderson
187
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Figure 112 : Distribution de Mach, tuyère axisymétrique Tref Anderson, simulation non-visqueuse
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Figure 113 : Distribution de Mach, tuyère axisymétrique Tref Anderson, simulation visqueuse k-e RNG
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Figure 114 : Distribution Mach sortie de tuyère, tuyère axisymétrique tref Anderson, simulation non-visqueuse
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largei» 15 xcol 0 [sortie 4,5|NU en sortie | 71.8315e|
Reflexion
Rayon zone Nber onde Delta nu
coubure 10 expansion 2 initiales 12 par onde: 1.4964912 teta max 17357895
zone e V n M CI en X y ei en vMod
i 0 0 90 1 0 0 0,5700223 0 -1,21417666
2 1.4964912 1,4964912 64.371985 1,1091133 2,9929825 0 1,0910255 0,9820293 -76.43775" 62,052379" -2,02498645
3 2,9929825 2,9929825 58,236282 1,1761576 5.985965 0 1.3162808 14472672 -59,0594 58,336382 -1,9603513
4 4,4894737 4,4894737 53,947008 1,2368997 8,9789475 0 1,5012367 1,6217986 -52,35042" 56,031255-1,89571614
S 5,985965 5,985965 50,633046 1,2934945 11,97193 0 1.6629108 13485539 -47,05231" 54,511532 -1,83108099
6 7,4824562 7,4824562 47,914579 1,347443 14,964912 0 1,808442 2,0451467 -42,5396" 53,488693 -1,76644584
7 8,9789475 8,9789475 45,594385 1,399768 17,957895 0 1,9414535 2,2204317 -38,52378" 52,807671 -1,70181068
8 10,475439 10,475439 43,559554 1,451151 20,950877 0 2,0640048 2,379438 -34,84978 52,377383 -1,63717553
9 11,97193 11,97193 41,740826 1,5020378 23,94386 0 2,1773623 2,5252656 -31,4265r 52,140679 -1,57254038
10 13,468421 13,468421 40,093162 1,5527171 26,936842 0 2,2823516 2,659934 -28,19682" 52,05956 -1,50790522
11 14,964912 14,964912 38,585606 1,603378 29,929825 0 2,3795336 2,7848028 -25,12272" 52.107328 -1.44327007
12 16,461404 16.461404 37,195717 1,6541515 32,922807 0 2,4692995 2,9007965 -22,1775 52.264223 -1,37863492
13 17,957895 17,957895 35,906413 1,7051374 35.91579 0 2.2182253 2,5734137 -19.34142" 52,514929 -1,31399976
19 7,4824562 10.475439 43,559554 1,451151 17,957895 -2,992982 2,983818 1.506189 -37,84276 49,384401 -1,63717553
20 8,9789475 11,97193 41,740826 1,5020378 20.950877 -2,992982 3,1634198 1,7138761 -34,41949" 49,147696 -1,57254038
21 10,475439 13,468421 40,093162 1,5527171 23,94386 -2,992982 3,3320467 1,9083149 -31,1898 49,066577 -1,50790522
22 11,97193 14,964912 38,585606 1,603378 26,936842 -2,992982 3,491024 2,0919362 -28,1157' '49.114346 -1,44327007
23 13,468421 16,461404 37,195717 1,6541515 29,929825 -2,992982 3,6412737 2.2664404 -25,17049 49,27124 -1,37863492
24 14.964912 17,957895 35,906413 1,7051374 32.922807 -2.992982 3,7834602 2,4330485 -22,3344 49.521947 -1,31399976
25 16,461404 19,454386 34,704148 1,7564227 35,91579 -2,992982 3,5578778 2.1655955 -19,59212 49,854151 -1,24936461
26 17,957895 20,950877 33,577838 1,8080915 38,908772 -2,992982 4,5162427 3,3182182 -16,93134 50,257679 -1,18472945
27 0 5,985965 50,633046 1,2934945 5,985965 -5,985965 2,4645599 0 -1,83108099
28 1,4964912 7,4824562 47,914579 1,347443 8.9789475 -5,985965 2.7752058 0,3390429 -48,52557 47,502728 -1,76644584
29 2,9929825 8.9789475 45,594385 1,399768 11,97193 -6,985965 3,0492511 0.6310932 -44.50975 46.821706 -1.70181068
30 4,4894737 10,475439 43,559554 1,451151 14.964912 -5,985965 3,2989842 0.8932601 -40.83574 46.391418 -1,63717553
31 5,985965 11,97193 41,740826 1,5020378 17,957895 -5,985965 3,5308508 1,1346661 -37,41247 46,154714 -1,57254038
32 7,4824562 13,468421 40,093162 1,5527171'20.950877 -5,985965 3,7486118 1,3607447 -34.18278 46.073595 -1,50790522
33 8,9789475 14.964912 38.585606 1,603378 23,94386 -5,985965 3,9546367 1,574996 -31,10868* 46,121363 -1,44327007
34 10,475439 16.461404 37,195717 1,6541515 26,936842 -5,985965 4,1505119 1,7798121 -28.16347 46,278258 -1,37863492
35 11,97193 17,957895 35,906413 1,7051374 29,929825 -5,985965 4,3373543 1,9769023 -25,32738" 46,528965 -1,31399976
36 13.468421 19,454386 34,704148 1,7564227 32.922807 -5,985965 4,515981 2.1675278 -22.5851 46,861169 -1,24936461
37 14,964912 20,950877 33,577838 1,8080915 35,91579 -5,985965 4,3001391 1.9339112 -19,92433 47,264697 -1,18472945
38 16.461404 22,447369 32,518221 1,8602305 38,908772 -5,985965 5,356489 3,096087 -17.33487 47,730997 -1,1200943
39 17,957895 23,94386 31,517457 1,9129298 41,901755 -5,985965 5,9773526 3,7917748 -14,80819 48,252815 -1,05545915
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44 5,985965 14,964912! 38,585606! 1,603378 20,950877 -8,978947 4,2528 1,055921 -34.10166" 43.128381 -1.44327007
45 7,4824562 16,461404 37.195717! 1.65415151 23,94386 -8,978947 4,494832 1JJ3W31 -31,15645" 43,285275 -1,37863492
46 8,9789475 17,957895 35,906413: 1,7051374; 26,936842 -8,978947 4,726577» 1,5040784 -28,32036 43,535982 -1.31399976
47 10,475439 19,454386 34.7041481 1,7564227! 29,929825 -8,978947 4,9493128 1,718183 -25,57809 43.868186 -1.24936481
48 11.97193 20.950877 33,577838 1.8080915 32,922807 -8.978947 5,1639848 1,9274658 -22,91731" 44.271714 -1,18472945
49 13,468421 22,447369 32.518221 1,8602305! 35,91579 -8,978947 4,9574849 1.7228457 -20,32785 44.738015 -1,1200943
50 14,964912 23,94386 31,517457 1,9129298 38,908772 -8,978947 6,112*551 2,8887428 -17,80117 45,259832'-1,05545915
51 16,461404 25,440351 30,568874 1,9662832| 41,901755 -8,978947 6,8056613 3,6019423 -15,33001 45,830986 -0,99082399
52 17,957895 26.936842 29,666781 2,0203858 44,894737 -8,978947 7,4354507 4.2643552 -12,90818 46,446207 -0,92618884
53 0 11,97193 41,740826 1,5020378: 11,97193 -11,97193 3.7935714 0 i -1,57254038
54 1,4964912 13,468421 40,093162: 1,5527171] 14,964912 -11,97193 4,1179557 0,2730372 -40.16875] 40.08763;-1,50790522
55 2,9929825 14,964912 38,585606 1,603378 17,957895 -11,97193 4,4229021 0.5301481 -37.09465" 40,135398 -1,44327007
56 4,4894737 16,461404 37,195717 1,6541515 20,950877 -11,97193 4,7129082 0,7760241 -34,14943 40.292293;-1,37863492
57 5,985965 17,957895 35,906413 1,7051374i 23,94386 -11,97193 4,9908502 1,01377 -31.3133? 40,543 -1,31399976
58 7,4824562 19,454386 34,704148 1,7564227 26,936842 -11,97193 5.2586923 1.2455793 -28,57107Î 40,875204 ; -1,24936461
59 8,9789475 20,950877 33,577838_ 1,8080915 29,929825 -11,97193 5,5178519 1,4730862 -25.91029 41,278732| -1,18472945
60 10.475439 22,447369 32,518221 1,8602305 32,922807 -11,97193 5,7693988 1,6975612 -23,32084J~41 J 4 5 0 3 2 T -1.1200943
61 11,97193 23,94386 31,517457 1,9129298: 35,91579 -11,97193 5,5729596 1.5190229 -20,79416 42,26685 -1.05545915
62 13,468421 25,440351 30,568874 1,9662832 3 8 , 9 0 8 7 7 2 - 1 1 , 9 7 1 9 3 6,8298666 2,684481 -18,32299J42,838003T-0,99082399
63 14,964912 26,936842 29,666781 2,0203858 41,901755 -11,97193 7 3 7 2 8 8 5 3,4115475 -15,90116; 43,45322S[ -0,92618884
64 16,461404 28,433334 28,806334 2,0753323! 44,894737! -11,97193 8,3005896 4,0932849 -13.5234 44,108032 j -0,86155369
65 17,957895 29,929825 27,983413 2,131215 47,88772 -11,97193 8,9755437 4,7635108 -11.18522 44,798614 -0,79691853
66 0; 14,964912 38,585606; 1,603378 14,964912 -14,96491 4,4784206 0 -1,44327007
67 1.4964912; 16.461404 [ 37,195717 1,6541515 17,957895 -14,96491 4,8193039 0.259677 -37.14242 37.29931, -1,37863492
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201
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129 16.461404 43,398246 21.824161 2,6899123 59,85965 -26.93684 18,536751 7333365 -6,409119 37,247889;-0,21520215
130 17.957895 44,894737 21,245301 2,7596743 62,852632 -26,93684 1933162 8325455 -4.325082 38,173644 -0,150567
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132 1,4964912 31.426316 27,194516 2.1881225 32.922807 -29,92982 9,1573024 0380621 -26,84072 27,563838, -0.73228338
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137 8.9789475 38,908772 23,669837 2,490873 47,88772 -29,92982 14,813331 3318187 -15,76707 31,583217 -0,40910761
138 10,475439 40,405264 23,035193 2,5556071 50,880702 -29.92982 16376246 4349903 -13,62532 32,454986 -0,34447246
139 11.97193 41,901755 22,420393 2,6219232 53.873685 -29.92982 17373455 5.2185879 -11.50411 33,345961-0,27983731
140 13,468421 43,398246 21.824161 2,6899123 56,866667 -29.92982 18,716232 6,1330203 -9,402102 34,254907 -0,21520215
141 14,964912 44,894737 21,245301 2,7596743 59,85965 -29,92982 20.114067 7,1183783 ^siaqB^s.isoeei -o,i50567
142 16,461404 46,391229 20.682687 2,8313198 62,852632 -29,92982 2135775 81851389 -5,250836 36,122131! -0,08593185
143 17,957895 47,88772 20.135258 2,9049709 65,845615 -29,92982 23,110099 9,3446253 -3,199324 37,078287: -0.02129669
144 0 32,922807 26,436669! 2,2461395 32,922807 -32,92281 9,7237842 0 -0,66764823
145 1.4964912 34,419299 25.707328 2.3053462 35.91579 -32,92281 9,6449377 -0338633 -25,32375" 26,104064" -0,60301307
146 2,9929825 35,91579 25.004308 2,3658201 38,908772 -32,92281 11,739644 13245195 -23,11108 26,909744" -0,53837792
147 4,4894737 37,412281 24.325705 2,4276369 41,901755 -32,92281 13.156698 1,7697204 -20,92378 27,738999 -0.47374277
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150 8.9789475 41,901755 22,420393 2,6219232 50,880702 -32,92281 17.279714 4,1004989 -14,49709 30,352979 -0,27983731
151 10,475439 43,398246 21,824161 2,6899123 53.873685! -32,92281 18,718372 43739074 -12,39508 31,261924; -0,21520215
152 11,97193 44,894737 21,245301 2,7596743 56,866667 -32,92281 20,214921 53158858 -10,31105 32,187679J7 0,150567
153 13,468421 46.391229 20,682687 2,8313198 59,85965 -32,92281 21,780452 63375774 -8,243819 33,129148 -0,08593185
154 14,964912: 47.88772 20.135258 2,9049709 62,852632 -32,92281 23.425507 83507481 -6,192306 34,085305-0.02129669
155 16,461404 49.384211 19.602017 2,9807616 65,845615 -32,92281 25,16075 938271 -4,16548 35,055183; 0,04333846
158 17,957895 50,880702 19,082033 3,0588377 68,838597 -32,92281 2637392 1034526 -2.132376' 36,037889* 0,10797361
157 0: 35,91579 25,004308 2,3658201 35,91579 -35,91579 9,5578252 0 -0,53837792
158 1.4964912 37,412281 24,325705 2,4276369 38,908772 -35,91579 11,761588 1315763 -23,91676^24,74601^-0,47374277
159 2,9929825 38.908772 23.669837 2,490873 41,901755 -35,91579 1339186 1,7332033 -21,75303 25,597252 -0,40910761
160 4,4894737 40.405264 23,035193 2,5556071 44,894737 -35,91579 14,707408 2,4542824 -19,61129 26,469021* -0,34447246
161 5,985965 41.901755 22.420393 2,6219232 47,88772 -35,91579 16,163922 3379779 -17.49007 27,359996* -0,27983731
162 7,4824562*43.398246 21,824161 2,6899123 50,880702-35,91579 173753 4311159 -15,38807 28,268942 -0,21520215
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164 10.475439 46.391229 20,682687 2,8313198 56,866667 -35,91579 20326354 53170164 7.11,2368* 30,136166: -0,08593185
165 11,97193 47,88772 20,135258 2,9049709 59,85965 -35,91579 2232885 63437166 -9,185289* 31,092322* -0,02129669
166 13,468421 49.384211 19,602017 2,9807616 62,852632 -35,91579 24326788 7,9699087 -7,148462 32,0622 0,04333846
167 14,964912 50,880702 19,082033 3,0588377 65,845615 -35,91579 2632964 9399189 -5.125358 33,044906H),10797361
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172 2,9929825 41.901755 22.420393 2,6219232 44,894737 -38,90877 1731615 1.4992166 -20,48306 24,367014 -0.27983731
173 4.4894737 43.398246 21.824161 2,6899123 47,88772 -38,90877 19.274482 2385624 -18.38105 25,275959 -0.21520215
174 5,985965 44,894737 21,245301 2.7596743 50,880702 -38,90877 21,021254 3,1581453 -16.29701 2 6 3 1 7 1 4 -0.150567
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177 10,475439 49,384211 19,602017 2,9807616 59,85965 -38,90877 3778091 6375722 -10.14144 29.069218: 0.04333846
178 11,97193 50,880702 19,082033 3,0588377 62.852632 -38,90877 28322317 7,4781342 -8.118341 30.051924! 0,10797361
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Figure 125: Distribution de Mach, tuyère Ulaval, non-visqueux, Pression entrée 300 kPa
Figure 126 ; Distribution de Mach, tuyère Ulaval, non-visqueux, Pression entrée 620 kPa
206
Figure 127 : Distribution de Mach, tuyère Ulaval, non-visqueux, Pression entrée 707 kPa
Figure 128 : Distribution de Mach, tuyère Ulaval, modèle visqueux k-e Simple, Pression entrée 300 kPa
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Figure 131 : Distribution de Mach, tuyère Ulaval, modèle visqueux k-e Simple, Pression entrée 470 kPa
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Figure 132 : Distribution de Mach, tuyère Ulaval, modèle visqueux k-e RNG, Pression entrée 680 kPa
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AB0008
Initial Data
Scientist S. MajDjot
Request Date: 08/0672007
Desired Test Date: 12/0672007 2hOOPm
Test Details
Purpose: Mach 2 6 nozzle characterization, pitot rake modification tests
Test Number AB0008
Type of Test Freejet Mach 2.6 nozzle
Model: Mach 2 6 Nozzle alone (Stéphane MaJhqtl
P r e s s u r e ongndjBXCfl 4 4 3 0
Name # Cable Channel Sampling rate Position
BklOO 1 Sp2 2 500Hz Etat KG)
BklOO 2 Sp3 3 500Hz E M 2 (F)
Bk200 1 Sp4 4 500Hz E M 3 (E)
Bk200 2 Sp5 5 500Hz E M 4 (D)
Bk500 1 Spl 1 500Hz At reducer
Bk500 2 Sp6 6 500Hz E M 5 (Q
OmJO 1 Sri 7 500Hz Nozzle l"hole from « i t
Dy250 1 Sdl 8 500 Hz E M 7 Ctt
248
Optical sjsJems. :
Type (Description) Position
High Speed camera with protecting case Perpendicular to nozzle ezil plan (place a paper gnd)
Sony digital camera Peroandjculai to nozzle exit plan (place a paper grid)
NOTES:
- Primary objective: Test the modifications done on the pjtot rake. Problems supposed to be
corrected:
1- No glue, so no flame supposed to appear
2-Pitot 1.5" long and thicker than the previous one (1.45" long) We expect that the vibration
problem should be reduced if not eradicated.
3- Water cooling inside the wedge, we don't expect to see the tvjgons melting this time.
4
- "BcgSBg shall be attached with wire on the pjtot tubes to prevent detarJiement by pressure.
- Secondary objectives: - Measure with more thermocouples the outer temperature of the nozzle in
test and after test.
- Prendre 150 secondes de test pour la pression
- Prendre 150 secondes de test pour la température
AB0008
Observed Conditions Before Test
Date: 13 4uji2007
Time: 10h40
Air Storage Tank Temp: 268(«C)
Air Storage Tank Pressure: 877Psig
Pebble Bed Temperature: TT2 : 290 £Ç) See
Experiment:
1- ÏX88S on some pjtot didn't hold
2. Amount of noise capped by all pjtot transducers is bigger than the amount from static pressure
tests.
3. Water exited the wedge from some pjtot tubes.... And into the nozzle.
4. Water lines were able to hold correctly.
5. Water cooling of the wedge is successful
Remarks:
1. Since the light source comes with an angle ( not perpendicular), when looking at the shock
patems, we should compare it with the shadow of the nozzle and not the actual nozzle.
2. Found a small piece of metallic wire on the wedge. It looks like the ones inside the criterion
material
3. We now have confirmation mat the tyjgon we have is inappropriate for the pressures we are
using. AI future pitot pressure lines will have to be metallic... ideally using some attachment
system like swagejocjc
4. For future test, we should put some kind of shield on the vertical pole holding the rake to
prevent unwanted erosion.
251
x10. Les valeurs de la moyenne v ainsi que la fonction Std (v) sont également inscrites.
Notez que Std (v) est une fonction de Matlab™.
Le programme de design de tuyère 2D a été conçu afin de générer une tuyère dont les
caractéristiques se réfléchissent au total deux fois sur l'axe de symétrie. Ceci génère une
tuyère de longueur moyenne, ce qui est un compromis entre une tuyère très longue ayant
une expansion douce et une tuyère très courte dont l'expansion serait trop agressive. Au
total, 12 ondes d'expansion initiales sont utilisées, ce qui fournit un total de 36 points pour
le profil de tuyère. Pour plus de précision, il aurait été nécessaire d'augmenter le nombre
d'ondes d'expansion initiales, ce qui aurait allongé le calcul.
253
Un problème inhérent au polycarbonate n'a pas été noté dans ce tableau : il est
impossible de le polir à l'aide d'abrasif afin de lui rendre sa transparence d'origine. Quant à
l'acrylique, elle peut être polie afin de la rendre parfaitement transparente. La vitre normale
n'est pas un choix avisé à cause de la variance dans la qualité. Bien qu'invisibles à l'œil nu,
des défauts de fabrication dans cette vitre peuvent provoquer de larges stries comme vues
lors des nos essais. Le quartz est le matériau fournissant la meilleure transparence, mais, à
l'instar de la vitre, comporte des risques de projections en cas d'accident.
254
Les capacités en débit volumique d'air comprimé du réseau de l'université nous ont
été fournis par « terrain et bâtiments ». Cependant, les techniciens n'ont pas été en mesure
de confirmer s'ils nous fournissaient des scfm (donc standard). D'après ce que nous avons
pu comprendre, il semble qu'ils nous ait fourni une mesure non-standard; elle semble avoir
été calculée à la pression d'opération du réseau.
Le débit des compresseurs d'appoints, dont les courbes sont fournies dans cette
annexe, est donné en « cfm », sans mentionner s'il est standard ou pas. En première vue, il
nous a semblé que ce n'était pas des débits standards.
Nous tenons à spécifier qu'il y a de fortes chances pour que nous ayons fait une
erreur en supposant que les « cfm » fournis n'étaient pas standard. En temps normal, les
débits volumique doivent être donnés en débit standard; ce sont les circonstances et les
incertitudes qui nous ont poussés à les considérer non-standard. Cependant, dans le tableau,
nous avons rajouté les valeurs de débits massiques calculés si nous avions de vrai scfm.
255
Pour les besoins de la conception pour la maîtrise, étant donné les incertitudes, nous
avons plutôt misé sur la présence d'un réservoir d'air comprimé recueillant l'air provenant
des trois sources afin de fournir un temps d'essai acceptable. Dans le cas où nous
souhaiterions absolument faire fonctionner cette installation en continue, il serait nécessaire
de se procurer des débitmètres et de procéder à des mesures précises. Il serait également
possible de tenter de contacter les fabricant des divers compresseurs utilisés, mais certains
étant tellement vieux, qu'il est probable que les fournisseurs n'existent plus.
256
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Modal Numbtr Motor «OHz 5 . Hz HP kW lbs
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