Semestre Mousson
Objectif général :
Objectifs spécifiques :
7 Mécanismes de la
Chapitre 4 : Thermorégulation
thermorégulation (thermogenèse et thermolyse)
physiologique
8 Chapitre 5 : Régulation physiologique de la
Mécanismes de la prise d’aliments et du comportement
9 régulation nerveuse, de alimentaire
la régulation hormonale
10 et des déviations Chapitre 6 : Dysfonctionnement de la
régulation de la prise alimentaire : obésité
11 l’utilisation des aliments
fonctionnels
12
(antioxydants et/ou Chapitre 7 : Stress oxydatif, antioxydation et
nutraceutiques) pour les aliments fonctionnels
lutter contre les
dysfonctionnements
I. Nutriments ..................................................................................................................................... 14
PHYSIOLOGIE DU GOÛT................................................................................................................. 46
Introduction....................................................................................................................................... 46
THERMOREGULATION ................................................................................................................... 80
Introduction....................................................................................................................................... 80
I. Vitamines ........................................................................................................................................ 89
…………………………………………………………………………………………………………………................................... 115
INTRODUCTION
Etat de santé,
Statut reproducteur,
Cycle diurne
PROTEOME
(Production / modification post-traductionnelles
des protéines)
METABOLOME
(Produits du métabolisme, nutriments et xénobiotiques biodisponibles)
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Rôle énergétique :
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 13
Rappel : Formation de l’ATP à partir du glucose :
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I. Nutriments
Les nutriments apportés par l’alimentation se divisent en 6 groupes :
- les nutriments majeurs ou macronutriments (glucides, lipides et
protéines) qui constituent la grande partie de ce que nous consommons ;
- les micronutriments : les vitamines et les minéraux qui constituent le
quatrième et le cinquième groupe sont aussi essentiels à l’homéostasie,
mais ils ne sont nécessaires qu’en très petites quantités.
- l’eau qui compose environ 60% du volume des aliments, est aussi un
nutriment majeur ayant un rôle primordial dans le fonctionnement de
l’organisme par son implication dans l’équilibre hydrique.
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Sources exogènes (alimentaires)
Sources animales :
Lactose
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 15
Glycogène
Sources végétales :
Monosaccharides,
Disaccharides,
Polysaccharides.
Commentaires :
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A
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Commentaires :
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AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 16
C Commentaires :
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Dans l’organisme le glucose sert à produire de l’énergie sous forme d’ATP. Bien
que de nombreuses cellules de l’organisme utilisent les lipides comme source
d’énergie, les neurones et les globules rouges dépendent presque exclusivement
du glucose. Pour cette raison et bien d’autres, l’organisme assure une
surveillance et une régulation très précise de la glycémie.
Le glucose non utilisé par l’organisme pour produire l’ATP est convertit en
glycogène ou en graisses et mis en réserve.
Le régime alimentaire en glucides varie d’une société à une autre, d’un groupe
ethnique à un autre et d’un individu à un autre. Cela montre que les humains
peuvent vivre en bonne santé même si les quantités de glucides ingérés varient
largement. La consommation minimale de glucides n’est pas établie mais on
estime que le besoin quotidien pouvant maintenir une glycémie adéquate est de
100 g. Physiologiquement on recommande un apport quotidien de 125 à 175 g
et on insiste sur l’importance des glucides complexes. Si la consommation de
glucides est inférieure à 50 g par jour, l’énergie est produite à partir des
protéines tissulaires et des lipides avec d’éventuelles conséquences néfastes sur
la croissance des enfants.
En moyenne, l’adulte nord-américain consomme 200 à 300 g de glucides par jour
(l’adulte européen, 400 g) ce qui représente entre 55 et 70% de l’énergie fournie
par les aliments. La consommation d’aliments composés de sucres raffinés au
lieu de glucides complexes peut causer aussi bien des carences nutritionnelles
que l’obésité.
Les lipides les plus abondants dans notre alimentation sont les graisses neutres,
soit les triglycérides, ou triacylglycérols. On trouve des lipides saturés dans les
produits animaux comme la viande et les produits laitiers mais aussi dans
quelques produits végétaux comme la noix de coco. Les lipides insaturés
proviennent des graines, des noix et da la plupart des huiles végétales. Au cours
de la digestion, les lipides sont transformés en acides gras et en monoglycérides,
puis reconvertis en triglycérides qui sont transportés dans la lymphe. Quant au
cholestérol alimentaire, il provient principalement des jaunes d’œufs, de la
viande et des produits laitiers.
Même s’il transforme un acide gras en un autre, le foie ne peut pas synthétiser
l’acide linoléique qui rentre dans la composition de la lécithine. L’acide linoléique
est donc un acide gras essentiel fournit par l’alimentation de même que l’acide
linolénique. Ces deux acides gras constituent des précurseurs pour la formation
d’autres acides gras pour l’organisme. Ils sont présents dans la plupart des huiles
végétales.
Les lipides sont omniprésents dans les nourritures et leur accumulation donne
l’embonpoint qui est encore considéré comme signe de réussite sociale dans les
milieux ignorants les conséquences de cette accumulation. Ils rendent la
nourriture tendre, floconneuse ou crémeuse et nous donnent une impression de
satiété.
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Nombreux sont ceux qui sont tournés vers substituts de matières grasses ou des
aliments préparés à l’aide de ces produits dans l’espoir de consommer moins de
lipides sans renoncer aux avantages gustatifs qu’ils présentent. Les substituts
sont les gommes, les amidons modifiés, les protéines de lactosérum, (substances
sont métabolisables et produisent de l’énergie), les polyesters de sucrose (non
métabolisés).
La plupart des substituts de matières grasses ont des désavantages :
- Ils ne supportent pas la chaleur intense nécessaire pour faire frire les
aliments
- Ils n’ont pas un bon goût
- Ceux qui ne sont pas absorbés tendent à provoquer des gaz et peuvent
alors entraver l’absorption d’autres substances comme les vitamines
liposolubles et les des médicaments.
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Outre les acides aminés essentiels, les protéines fournissent les matières
premières nécessaires à la synthèse des acides aminés non essentiels et de
diverses substances azotées non protéiques. La quantité de protéines nécessaire
à une personne donnée varie selon l’âge, sa taille, la vitesse de son métabolisme
et son bilan azoté. D’une façon générale, on recommande pour un adulte, un
apport quotidien de 0,8 g/kg de poids corporel.
Des études menées sur une année ont montré, qu’en cas d'obésité, un apport
en protéines relativement plus élevé (jusqu’à 1,3 g/kg de poids corporel/jour)
occasionnait une plus grande perte de poids et une plus faible reprise de poids
après une perte de poids volontaire qu'un apport protéique plus faible. Un
régime hyperprotéiné permettait de conserver la masse non graisseuse (masse
musculaire) et d'accroître le bilan calcique ; la densité minérale osseuse est ainsi
préservée. Lors d’une perte massive de poids, p. ex., après une chirurgie
d’obésité (bypass gastrique), l’apport en protéines est souvent insuffisant. Un
apport en protéines relativement élevé (jusqu’à env. 1,3 g/kg de poids
corporel/jour) peut revêtir une importance particulière pour les patients obèses
souffrant de diabète ou d’hyperlipidémie. Les protéines alimentaires n’ont pas
d’effets négatifs notables sur le contrôle du glucose dans le sang, les lipides
sérum ou sur d’autres facteurs de risque cardiovasculaire. Cependant l’apport
en protéines alimentaires ne doit pas être excessif ; les données à long terme
disponibles (au-delà de 2 ans) concernant de telles habitudes alimentaires ne
sont pas suffisantes. Des apports protéiques accrus sont contre-indiqués pour
les patients âgés ou obèses souffrant d’insuffisance rénale.
- La capacité des rats et des humains à absorber des quantités de graisse est
élevée. Les rats peuvent absorber au moins 405 μmol d’oléate par heure
et dans les 30 secondes et convertir environ 80% des acides gras (AG) en
triglycéride (TG). De même, les humains peuvent absorber jusqu'à 600 g
de matières grasses avec 95% d'efficacité. Dans les années 2000, deux
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 32
mécanismes de diffusion ont été proposés pour l'absorption et le
transport des acides gras (AG) à travers la membrane apicale de
l'entérocyte par Mansbach et Gorelick (2007).
- Mécanisme protéine-dépendante (impliquant les protéines
membranaires des intestinales) ;
- Mécanisme protéine-indépendante.
Figure 10. Absorption des lipides ; Fatty acids (FA), Monoglycerides (MG)
Triglyceride (TG).
II/ Métabolisme
La synthèse de l’ATP n’est pas illimitée, ainsi le glucose en excès est stocké sous
forme de glycogène ou de matière grasse. Les cellules dans lesquelles le
glycogène est mis en réserve sont celles du foie et des muscles squelettiques.
Lorsque la concentration plasmatique du glucose diminue, la lyse du glycogène
commence : c’est la glycogénolyse. La glycogène phosphorylase phosphoryle le
glycogène le dégrade en glucose-1-phosphate qui est ensuite converti en
glucose-6-phosphate.
2.2.3. Néoglucogenèse
Le besoin quotidien est environ 100 g. Lorsque l’apport protéique dépasse les
besoins anaboliques, les acides aminés sont oxydés et produisent de l’énergie ou
sont convertis en graisses.
L’oxydation des acides aminés est précédée par leur désamination (perte de la
fonction amine (NH2). La molécule formée est convertie en acide pyruvique ou
d’autres acides cétoniques du cycle de Krebs. L’acide glutamique, un acide aminé
non essentiel, est la molécule clé de ces conversions. Le processus comporte les
étapes suivantes :
PHYSIOLOGIE DU GOÛT
Introduction
Le goût est un sens qui permet de percevoir les saveurs des aliments. Le terme
"goût" peut avoir deux significations : celui de la gustation où le mot goût désigne
une modalité sensorielle de l’aliment (une perception) et celui de saveur des
aliments qui est une valeur plus subjective et propre à chaque individu. L’objectif
du chapitre est de comprendre les mécanismes physiologiques du goût.
I- Rappel anatomique
Les bourgeons du goût qui équipent ces papilles, sont constitués d’une centaine
de cellules dont la partie apicale, en contact avec la salive, contient des «
capteurs » responsables de la détection des molécules sapides.
Ces récepteurs sont soit des protéines canales (détection de l’acide et du salé),
des récepteurs métabotropiques (perception du sucré, de l’amer et de l’umami)
ou bien des récepteurs ionotropiques où un ligand contrôle un canal ionique (cas
du sucré et de l’umami). Quel que soit le couple molécule sapide/protéine de
reconnaissance, l’activation de la cellule réceptrice gustative se traduit par une
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 48
dépolarisation cellulaire provoquant la sécrétion de neuromédiateurs. Les fibres
gustatives afférentes des nerfs VII et IX, par lesquelles transite l’information
gustative, rejoignent le Noyau du Tractus Solitaire (NTS). Ce noyau est localisé au
niveau bulbaire et constitue le premier relais central de la chaîne sensorielle
gustative. Le NTS projette des fibres dans différentes parties du cerveau
impliquées notamment dans le contrôle de la prise alimentaire, la
mémorisation ou le plaisir. Il renvoie également des informations vers le tractus
digestif via des fibres efférentes du nerf X (nerf vague).
Les cellules réceptrices sont renouvelées tous les 10 à 14 jours. Grâce au grand
nombre de cellules gustatives, le système est capable de conserver la constance
du message.
La cellule gustative a deux pôles : le pôle apical qui baigne dans la salive et le
pôle basal qui donne naissance aux messages nerveux. Les substances entrent
dans la cellule par les récepteurs au niveau du pôle apical. Une dépolarisation
est déclenchée dans cette cellule entraînant la libération d’un
neurotransmetteur au niveau du pôle basal de la cellule. La libération de ce
neurotransmetteur dans la fente synaptique donne naissance un potentiel
d’action post-synaptique.
Par rapport aux quatre goûts, le goût umami est un cas spécial et candidat au
cinquième goût de base. Ce goût est abordé avec du glutamate monosodique
(MSG) avec Glutamate un neurotransmetteur important. Cette substance pose
des problèmes de sécurité dans la consommation humaine. Peut conduire à un
engourdissement, des maux de tête, des picotements, de tonus musculaire si les
personnes sensibles consomment une grande quantité de cette substance. Pour
la plupart des gens, MSG ne pose pas de Problème à petites doses.
I. Introduction
Le fer est un micronutriment recyclé. Ce recyclage implique les hématies (en fin
de vie), les macrophages et la moelle osseuse.
5. Absorption du fer
Figure 6a. Mécanisme d’absorption intestinale, HCP-1 = Heme carrier Protein type 1
Les tissus animaux : L’absorption du fer non héminique est multipliée par 2 ou 3
quand on ajoute au repas des protéines d’origine animale (viandes et poissons
exclusivement). L’action d’un gramme de viande est à peu près équivalente à
celle de 1 mg d’acide ascorbique. Le mécanisme exact de cet effet activateur est
encore mal connu. Certaines études impliquent la cystéine comme étant le
facteur facilitateur. Mais cette hypothèse n’a pas été totalement confirmée.
Les tannins. Disler et al. (1975) ont été les premiers à signaler l’effet inhibiteur
prononcé du thé sur l’absorption du fer ; une seule tasse de thé prise au cours
Les phytates. Très tôt, les chercheurs avaient observé que l’absorption du fer
d’un repas contenant du pain complet était plus faible par rapport à un repas
contenant du pain blanc. Des études utilisant des marqueurs radioactifs ont
confirmé l’effet inhibiteur du son et de nombreux travaux ont rapporté cet effet
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 70
à la présence de phytates. Cependant, des études plus récentes chez l’homme
et chez l’animal considèrent que les phytates ont peu d’effet sur l’absorption du
fer : l’effet inhibiteur du son n’est pas modifié après destruction par hydrolyse
enzymatique des phytates.
Les fibres. Le rôle des fibres sur l’absorption du fer n’a pas été suffisamment
étudié chez l’homme. Cook et al., testant deux repas qui ne se différencient que
par la composition en fibres, ont observé (Cook et al., 1981b) que l’absorption
du fer est de 6,1 % pour le repas à faible teneur en fibres (5,1 g).
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…… L’hepcidine est donc une hormone hyposidérémiante.
8. Besoins en fer
L’organisme d’un nouveau-né à terme contient entre 260 et 290 mg de fer acquis
au cours de la gestation. Environ 25 % de ce fer correspond à des réserves
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 76
tissulaires, mais une grande partie est sous forme d’hémoglobine dont le taux
est particulièrement élevé à la naissance. Les besoins de l’enfant au cours de la
première année de la vie sont liés aux pertes basales, à l’expansion de la masse
érythrocytaire et à la croissance des tissus de l’organisme. Au cours des 8 à 10
premières semaines de vie, le taux d’hémoglobine va chuter profondément,
passant du niveau le plus élevé au niveau le plus bas relevé pendant toute la
période de développement. Cette chute du taux d’hémoglobine est liée à une
nette diminution de l’érythropoïèse en réponse à l’oxygénation accrue des tissus
après la naissance. L’hémolyse accrue (qui contribue à libérer du fer) et le fer
absorbé permettent d’éviter des carences en fer au cours de cette période. Dans
un deuxième temps, l’érythropoïèse se réactive : le taux d’hémoglobine
augmente de sa valeur moyenne la plus basse 10 g/100 ml à une valeur moyenne
de 12,5 g/100 ml et s’y maintient pendant toute la première année de la vie.
Compte tenu des besoins liés à la croissance, les besoins totaux en fer sont
considérables chez le jeune enfant de 8 à 10 fois supérieures à ceux d’un adulte
de sexe masculin lorsqu’ils sont exprimés par kilogramme de poids corporel.
L’accélération de la croissance, particulièrement au cours des années de
maturation sexuelle, s’accompagne également d’une augmentation des besoins
en fer, notamment pour la production d’hémoglobine. Pendant l’année qui
correspond à leur plus forte poussée de croissance, les garçons prennent en
moyenne 10 kg. On peut calculer que ce gain pondéral nécessite un
accroissement net de fer de 300 mg environ, ne serait-ce que pour maintenir un
taux d’hémoglobine constant dans un volume sanguin en expansion. Cependant,
la concentration d’hémoglobine augmente aussi de 0,5 à 1,0 g/100 ml/an à cet
âge. Une augmentation du taux d’hémoglobine de 0,5 g/dl chez un adolescent
de 55 kg nécessite plus de 50 mg de fer. Par conséquent, l’adolescent moyen a
besoin d’environ 350 mg de fer pendant l’année de sa croissance maximale. Ce
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 77
taux de croissance maximal et, vraisemblablement, l’élévation maximale
parallèle de la concentration d’hémoglobine sont beaucoup plus aigus que ne le
font apparaître les courbes de pourcentage de croissance et d’hémoglobine. Cela
est dû aux variations individuelles de l’âge auquel survient la croissance
maximale qui disparaissent lorsqu’on calcule les valeurs moyennes pour chaque
âge. Chez les adolescentes, les besoins en fer sont également élevés, mais ils
n’accusent pas une poussée aussi aiguë que chez les garçons, du fait que le gain
pondéral annuel maximum est un peu plus faible que chez les garçons et parce
que le taux d’hémoglobine chez la fille ne s’élève que légèrement pendant cette
période. Le gain de poids maximum chez la fille nécessite, lui, 280 mg de fer
environ pour maintenir constant le taux d’hémoglobine. Le début des règles suit
habituellement la poussée de croissance maximale de l’adolescente, la
déperdition menstruelle moyenne est de 30 ml environ par menstruation chez
la fille de 15 ans et elle correspond à une perte nette d’environ 175 mg de fer
par an. Il y a toutefois d’importantes variations d’une adolescente à l’autre,
celles qui perdent le plus de sang étant bien sûr les plus exposées au risque de
carence en fer.
THERMOREGULATION
Introduction
La chaleur circule d’une région chaude vers une région froide en suivant son
gradient de concentration. Les échanges de chaleur de notre organisme se font
par le rayonnement, la conduction, la convection et l’évaporation.
Le rayonnement est la perte de chaleur sous forme d’ondes infrarouges (énergie
thermique).
La conduction est le transfert de chaleur d’un objet chaud vers un objet froid
lorsque ces objets sont en contact direct l’un avec l’autre.
3.1.3. Frisson
Si les deux mécanismes précédents ne suffisent pas les centres de l’encéphale
qui règlent le tonus musculaire s’activent et déclenchent le frisson. Le frisson
accroit la température corporelle de façon efficace car l’activité musculaire
dégage une grande quantité de chaleur.
Ils protègent l’organisme des températures trop élevées. La plus grande partie
de la déperdition se fait à travers le rayonnement, la conduction, la convection
et l’évaporation. Lorsque la température centrale du corps s’élève au-dessus de
la normale, le centre hypothalamique thermogenèse est inhibé et,
simultanément, le centre thermolyse est activé et déclenche les réactions
suivantes, ou les deux à la fois.
Dilatation des vaisseaux sanguins cutanés. L’inhibition des neurofibres
vasomotrices des vaisseaux sanguins cutanés permet à ces derniers de se dilater.
Introduction
Du point de vue physiologique, une alimentation équilibrée doit comporter les
nutriments majeurs mais aussi les vitamines et les sels minéraux en qualité et en
quantité infime mais suffisantes.
I. Vitamines
Ce sont des composés organiques qui ne sont des sources d’énergie et qui ne
deviennent pas des unités structurales, mais c’est grâce à elles que les cellules
peuvent utiliser les nutriments. La plupart des vitamines jouent le rôle de
coenzymes (ou de parties de coenzymes), c’est-à-dire qu’elles agissent
conjointement avec une enzyme pour accomplir une tâche particulière sur le
plan chimique. Par exemple, la riboflavine et la niacine, deux vitamines B,
agissent comme coenzymes dans la production d’énergie par l’oxydation du
glucose.
La plupart des vitamines ne sont pas élaborées dans l’organisme ; elles doivent
provenir de l’alimentation ou de suppléments vitaminiques ; sauf la vitamine D
(fabriquée dans la peau), la vitamine K et quelques vitamines du groupe B, qui
sont synthétisées par les bactéries du gros intestin. Par ailleurs, l’organisme peut
convertir le β-carotène (pigment orange des carottes et d’autres aliments) en
vitamine A. On rencontre des vitamines dans les principaux aliments, mais aucun
aliment ne les contient toutes. La meilleure façon de s’assurer d’un apport
Objectif : Comprendre
- Les mécanismes par lesquels l’organisme contrôle l’utilisation des
nutriments et le niveau des réserves énergétiques.
- Les déviations de ces mécanismes et les conséquences
physiopathologiques
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Elle est assurée par des signaux (sensoriels et digestifs) directement en rapport
avec la prise alimentaire. Ces signaux sont élaborés pendant la prise alimentaire,
la digestion et le métabolisme des nutriments et ils agissent sur :
Ils intégrés soit au niveau local (régulation directe de la motricité du tube digestif
via le SN intrinsèque digestif) soit au niveau du SNC. Ce sont des informations
sur la quantité et la qualité (composition) des nutriments ingérés. (Ainsi pour les
régimes, on peut jouer sur la qualité ou la quantité). Il existe 3 types
d'informations :
- Informations sensitives : Distension gastrique via les mécanorécepteurs
qui sont transmises par voie vagale jusqu'au noyau du tractus solitaire
(NTS) du tronc cérébral. On a un effet satiétogène transitoire.
- Informations métaboliques : Les taux circulants de nutriments : lipides
(AG), glucides (glycémie surtout), ATP via chémorécepteurs ; vont activer
ou inhiber les structures cérébrales du comportement alimentaire.
- Hormones et peptides entéro-gastriques : production par les cellules
neuroendocrines du tube digestif, du pancréas et du foie (lors de l'arrivée
des nutriments dans le duodénum ou la circulation porte). Ils ont un rôle
satiétogène.
(Voir les cours sur : Physiologie des grandes fonctions, autres chapitres de la
nutrition)
4.2.1.3- a. Cholécystokinine
4.2.1.3- b. PYY3-36
C’est un polypeptide de 36 acides aminés, sécrété par les cellules sécrétrices de
l’iléon et du colon débute suite à la prise alimentaire. De la même famille que le
NPY, il est également sécrété dans l’hypothalamus (où se régule la faim). Les
nutriments arrivés à l’iléon indiquent au cerveau qu’il est temps de s’arrêter de
manger (effet anorexigène). Le PYY3-36 est la contrepartie de la ghréline. Sa voie
d’action principale est l’action sur les neurones NPY en les inhibant. Il agit
localement sur l’estomac et l’intestin en ralentissant la vidange gastrique et la
motilité intestinale. Son taux plasmatique commence à augmenter dès 15
minutes après avoir commencé à manger et reste élevé pendant plusieurs
heures après le repas. Sa libération est proportionnelle à l’apport énergétique
du repas. Il réduit la prise alimentaire et le poids corporel à la fois chez les
humains et les animaux, en procurant une impression de satiété sur le long
terme.
Elle est assurée par des signaux hormonaux essentiellement ; et concerne aussi
bien les facteurs hormonaux diminuant la prise alimentaire que les facteurs
hormonaux augmentant la prise alimentaire. L'intensité de ces signaux est liée à
4.2.2.1. Insuline
L’insuline agit à court terme lors de l'arrivée de glucose dans la circulation porte.
Elle agit surtout à long terme par le signal reflétant l'interaction entre les
processus métaboliques immédiats et le niveau d'adiposité. L’insuline est donc
une substance très importante dans le contrôle du métabolisme de façon
générale. Sa sécrétion et sa concentration augmentent durant la période
d’absorption. L’augmentation de la concentration de l’insuline stimule les
transporteurs de glucose (GLUT-4) permettant la mise en réserve du glucose
dans les cellules hépatiques et surtout l’utilisation du glucose dans les cellules
musculaires squelettiques.
4.2.2. 5. la leptine
Figure 6. La leptine est synthétisée par les adipocytes. Elle va ensuite agir au niveau du système
nerveux central sur trois cibles. Elle diminue la libération de dopamine (orexigène) dans le VTA. Elle
augmente l’activité des neurones POMC (anorexigènes) et diminue l’activité des neurones NPY
(orexigènes) dans l’ARC de l’hypothalamus. Elle diminue la sérotonine (orexigène) dans le tronc
cérébral. Toutes ces actions entraînent une diminution de l’appétit et de la prise alimentaire (Pénicaud,
Meillon, and Brondel 2012). VTA : aire tegmentale ventrale ; ARC : noyau arqué ; TC : tronc cérébral
; NPY : neuropeptide Y ; POMC : proomiomélanocortine ; DA : dopamine.
La ghréline est un peptide orexigène. C’est le seul peptide orexigène sécrété par
les organes de régulation périphérique connu pas très longtemps (Luquet and
Cruciani-Guglielmacci 2009). Elle est principalement sécrétée par l’estomac mais
aussi par la première partie de l’intestin grêle.
La ghréline est sécrétée par l’estomac. Ensuite, elle est octanoylée par la ghréline
O-acyl transférase (GOAT), qui lui donne son effet orexigène. L’acyl ghréline agit
alors via le nerf vague sur les noyaux du tractus solitaire (NTS). Elle agit
directement, en passant par la circulation sanguine sur le noyau arqué (ARC) de
l’hypothalamus en jouant sur la régulation homéostasique de l’alimentation et
sur l’aire ventrale tegmentale (VTA) en jouant sur la régulation hédonique.
Tableau - Effets physiologiques et physiopathologiques de la ghréline. Diabète & Obésité • Novembre 2011
4.2.2.7. Neuropeptide Y
4.2.2.8. Adiponectine
Introduction
Les glucides sont les sources d’énergie pour l’organisme.
Les lipides sont indispensables pour l’édification et le bon fonctionnement de
l’organisme.
2- Déficit énergétique
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Hypertension
Dyslipidémie
Mécanismes????
Diabète
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3.3.1- Effet des acides gras saturés sur le recrutement et l’activation des
macrophages dans le tissu adipeux
Les tissus adipeux libèrent régulièrement des acides gras qui activent les
macrophages résidents et y recrutent de nouveaux. En retour, les macrophages
activés influencent le fonctionnement des adipocytes par le processus
inflammatoire et la résistance à l’insuline. Pour mettre en évidence ces
interactions, Suganami et al., (2005) ont effectué la co-culture des macrophages
et des adipocytes. Cette étude a démontré que :
- chaque cellule a la capacité d’influencer l’autre,
- les acides gras saturés entraînent l’augmentation du niveau du TFN- chez
les adipocytes et les macrophages en co-culture,
- les acides gras non saturés n’ont pas d’effets,
- l’augmentation de l’expression de la TFN- est accompagnée de la
diminution de l’expression de l’adiponectine des adipocytes
hypertrophiés.
Les acides gras saturés entraînent l’augmentation de l’expression des gènes
des substances pro-inflammatoires dans les deux cellules (macrophages et
adipocytes) par les voies des récepteurs TLR4/NFkB. En claire, facteurs
produits par les macrophages augmentent l’état inflammatoire des
adipocytes et la résistance à l’insuline (Lumeng et al., 2007).
Enfin une autre forme d’interaction se fait par intermédiaire de la liaison des
acides gras aux protéines transporteuses. Ce complexe joue le rôle
d’interférence entre les adipocytes et les macrophages (Furuhashi et al.,
2008).
Introduction
L’oxydation des nutriments produit de l’énergie au niveau de la chaîne
respiratoire mitochondriale.
Les radicaux libres sont formés soit au cours des réactions physiologiques, soit à
la suite d’une agression par des facteurs extérieurs
Teeth Joints
Periodontis Reactive Oxygen Species Arthritis
b-. La catalase
Ils sont également des antioxydants liposolubles. Leur longue chaîne carbonée
est riche en doubles liaisons. Ils sont de ce fait d’excellents piégeurs de radicaux
péroxyles et de l’oxygène singulet. L’activité antioxydante des caroténoïdes
consiste à céder des protons (H+) aux radicaux libres alors que les β-carotènes
leurs cèdent plutôt des électrons.
3.2.3. La vitamine C
L’acide ascorbique est une vitamine hydrosoluble. Elle est présente dans le
cytoplasme et les lysosomes des cellules. Elle réagit directement avec les espèces
oxygénées réactives comme OH, °O2- pour former le radical
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 133
semidéshydroascorbate. Celui-ci est peu réactif et est rapidement oxydé en
acide déshydroascorbique. La vitamine C inhibe également la péroxydation
lipidique en régénérant la vitamine E. En présence du fer la vitamine C peut
devenir pro-oxydante.
3.2.5 Le glutathion
3.2.6. La N-acétyl-L-cystéine
Vu l’implication des radicaux libres dans la plupart des pathologies de nos jours,
l’homme moderne a recours aux substances antioxydantes d’origine végétale.
Cette pratique vient du constat que les plantes sont les êtres vivants les plus
exposés au stress oxydatif (les rayons UV du soleil). Pour survivre elles doivent
élaborer les substances antiradicalaires. Ainsi pour limiter les effets lents et
AGBONON A., Physiologie de la Nutrition 2020, FDS 135
nocifs des radicaux libres, le recours aux substances antioxydantes d’origine
végétale est devenu une pratique de plus en plus courante. A cet effet, les
recherches sont effectuées sur le pouvoir antioxydant des plantes alimentaires
et médicinales dans le monde.
Espèces Cl 50 (ppm)
A 11,00
B 8,50
C 6,41
D 4,00
Quercétine 1,75
African potato (AP) is widely used as an immune booster for the treatment of various ailments. The
norlignan glycoside hypoxoside, a major phytoconstituent of AP, its aglycon rooperol, and an aqueous
preparation of lyophilized AP corms were screened for in vitro antioxidant activity using the DPPH
(1,1-diphenyl-2-picryl hydrazine) and FRAP (ferric reducing ability of plasma) tests. Inhibition of
quinolinic acid (QA) induced lipid peroxidation in rat liver tissue was studied in vitro using the
thiobarbituric assay (TBA). Superoxide free radical scavenging activity was determined by the nitroblue
tetrazolium assay. An isocratic HPLC method was developed to quantitatively determine both
hypoxoside and rooperol concurrently. While rooperol and AP extracts reduced QA-induced lipid
peroxidation in rat liver homogenates and significantly scavenged the superoxide anion at
pharmacological doses, in comparison, hypoxoside was virtually devoid of activity. Since hypoxoside
is converted to rooperol in vivo following administration of AP, the results indicate that the hypoxoside
component in AP could have value as an antioxidant prodrug.
KEYWORDS: African potato; HPLC; prodrug; hypoxoside; rooperol; DPPH assay; FRAP assay; lipid
peroxidation
INTRODUCTION
Hypoxis hemerocallidea [African potato (AP)], also known
as Hypoxis rooperi (Hypoxidaceae), has a long history of
traditional use for a diversity of ailments (1) and more recently
has been the subject of several scientific studies (2). In many
parts of Africa the corms of this attractive yellow flowered herb
have been used in the treatment of urinary diseases, prostate
hypertrophy, and internal cancer (3).
The characteristic secondary metabolite of the plant is
hypoxoside (Figure 1), whose common name is (E)-1,5-bis (4′-
β-D-glucopyranosyloxy-3′-hydroxyphenyl)pent-4-en-1-yne (CAS
Reg No: 83643-94-1), a norlignan diglucoside present in the
corms of this plant (3). This compound has an uncommon
aglycon structure consisting of a C6 (aromatic)-C3-C2-C6 Figure 1. The structures of hypoxoside and rooperol.
(aromatic) skeleton. The glycoside has low toxicity and the corm
containing it is also used as food (4). As shown in Figure 1, to cancerous cells (7). Research conducted over many years has
following the administration of AP, the hypoxoside contained shown that rooperol has potent pharmacological activity,
therein is converted in the human body by colonic bacterial whereas hypoxoside acts as a nontoxic, multifunctional prodrug
β-glycosidase to rooperol (3, 5). Pharmacokinetic studies have (8). Furthermore, rooperol has a structural resemblance to
indicated that rooperol can be found in feces, and metabolites nordihydroguairetic acid (NDGA), a known strong antioxidant,
are found in the serum and urine as its glycosides, sulfates, and gave comparable results in the inhibition of leukotriene
mixed glucuronides, and sulfuronides (6). These metabolites, synthesis in the polymorphonuclear leukocyte and prostaglandin
when deconjugated back to rooperol, were found to be cytotoxic synthesis in platelet microsomes (5, 9). Like NDGA, rooperol
was found to interact with the oxidative process in human blood.
* Author to whom correspondence should be addressed. Tel: +27 (0)- Rooperol and NDGA differ from each other only in the C-bridge
46-608311-114. Fax: +27 (0) 46-636 1205. e-mail: bri@ru.ac.za.
† Rhodes University. connecting the two catechol molecules. Rooperol has a pent-
‡ University of Ottawa. 4-en-1-yne-diyl bridge, whereas NDGA, a potent antioxidant,
10.1021/jf0619838 CCC: $37.00 © 2007 American Chemical Society
Published on Web 02/13/2007
1708 J. Agric. Food Chem., Vol. 55, No. 5, 2007 Nair et al.
McCune and Timothy (19). The extinction of the purple color of the
DPPH due to the presence of an odd electron gives a strong absorption
band at 517 nm. When this free electron gets paired off in the presence
of a free radical scavenger, the absorption decreases and the resulting
decolorization process is stoichiometric.
To 1.5 mL of DPPH (0.0394 mg/mL in methanol) was added 0.25
mL of test solution. The decrease in absorbance was measured after
incubation for 20 min. The aqueous AP preparation (0.1, 0.5, 1.0 mg/
mL), hypoxoside (32 µg/mL), and rooperol (4, 8, 16, 32 µg/mL) were
compared to quercetin solutions (4, 8, 16, 32 µg/mL), a well-known
antioxidant (19). Experiments were conducted in quadruplicate and are
represented as the percentage (%) inhibition of the DPPH radical.
Determination of Ferric Reducing Activity of Plasma (FRAP).
FRAP was used to determine the total antioxidant potential of the
samples (20). In this assay the electron-donating capacity of the
antioxidant was measured by the change in absorbance at 593 nm when
a blue-colored Fe2+-tripyridyltriazine (Fe2+TPTZ) compound is formed Figure 3. Effect of rooperol, hypoxoside, and AP on quinolinic acid (QA)
from a colorless oxidized Fe3+ form. Calibration curves were prepared induced lipid peroxidation in rat liver homogenates. Each bar represents
from aqueous solutions of FeSO4 at different concentrations ranging the mean ± SD (n ) 4); #p < 0.001 compared to control. ns ) not
from 100 to 1000 µM/L. Working reagent (0.9 mL) (25 mL of acetate significant compared to 1 mM QA induced lipid peroxidation, whereas **
buffer, 2.5 mL of TPTZ solution, and 2.5 mL of FeCl3·6H2O solution) and *** indicate significant at p < 0.01 and p < 0.001, respectively.
was mixed with 30 µL of each of the aqueous AP preparations (0.1,
0.5, 1 mg/mL) and 90 µL of distilled water, and the change in
and measured colorimetrically at 560 nm (23-25). It is known that
absorbance was used to calculate the antioxidant efficiency of the test
cyanide is an inhibitor of complex IV of the mitochondrial electron
samples.
transport chain, and distal inhibition of the electron transport chain by
The results from the aqueous AP preparations of hypoxoside (32
cyanide augments reactive oxygen species production (26). The primary
µg/mL) and rooperol (4, 8, 16, 32 µg/mL) were compared to the
mechanism of action of cyanide involves the inhibition of cytochrome
antioxidant activity of ascorbic acid (8, 16, 32 µg/mL) at 20 min. Care
oxidase a1a3, the terminal oxidative enzyme of the electron transport
was taken that all the solutions were diluted to fit within the linearity
chain (27, 28). These electrons have the capacity to leak out of the
range and were used on the same day of preparation. These experiments
mitochondria and come in close proximity to O2, resulting in the
were also conducted in quadruplicate.
generation of the superoxide anion.
Animal Care and Homogenate Preparation. Adult male Wistar
Homogenate (1 mL) containing KCN (1 mM) alone or in combina-
rats, weighing between 250 and 300 g, were purchased from the South
tion with either hypoxoside solutions (12.5, 25, 50 µg/mL), rooperol
African Institute for Medical Research (Johannesburg, South Africa).
solutions (7.5, 15, 30 µg/ mL), or aqueous AP preparations (1.25, 2.5,
The animals were housed in a controlled environment with a 12-h light-
5.0 mg/mL) were incubated with 0.4 mL of 0.1% NBT in a shaking
dark cycle and were given access to food and water ad libitum. The
water bath for 1 h at 37 °C. Termination of the assay and extraction of
Rhodes University animal ethics committee approved protocols for the
NBD was carried out by centrifuging the samples for 10 min at 2000g
experiments. For the purpose of lipid peroxidation and superoxide anion
followed by resuspension of the pellets with 2 mL of glacial acetic
assays, rats were sacrificed by cervical dislocation and the livers were
acid. The absorbance was measured at 560 nm and converted to
removed and perfused with saline. Livers were homogenized (10%,
micromoles of diformazan using a standard curve generated from NBD.
w/v) in 0.1 M phosphate-buffered saline (PBS), at pH ) 7.4 and used
Final results are expressed as µmol of diformazan/mg of tissue.
immediately for the assay.
Statistical Analysis. All experimental data were analyzed using the
Lipid Peroxidation Assay. The elevated amount of known end
one-way analysis of variance (ANOVA), and significant differences
products of lipid peroxidation in animal material is probably the
among the means from quadruplicate analysis at (p < 0.05) were
evidence most frequently quoted in support of free radical induced tissue
determined by the Student-Newman-Keuls multiple range test.
damage (21). The thiobarbituric acid test is the most widely used assay
for measuring lipid peroxidation (21) and involves the reaction between
RESULTS AND DISCUSSION
malondialdehyde (MDA), an end product of lipid peroxidation, and
thiobarbituric acid to yield a pink chromogen, which is measured The 1,1-diphenyl-2-picryl hydrazyl (DPPH) assay was used
colorimetrically at 532 nm using a spectrophotometer (21). to examine free radical scavenging activity. This method is
Lipid peroxidation was determined according to a modified method useful to determine the hydrogen-donating capacity of a
of Placer et al. (22). Homogenate (1 mL) containing 1 mM QA alone molecule (29-32), but not any possible reactions with free
or in combination with either hypoxoside (12.5, 25, 50 µg/mL), rooperol radical intermediates and production of oxidative chain reactions.
(7.5, 15, 30 µg/mL), or aqueous AP preparations (1.25, 2.5, 5.0 mg/
The ferric-reducing ability of plasma (FRAP) assay was utilized
mL) was incubated at 37 °C in a shaking water bath for 1 h. At the
end of the incubation period, 0.5 mL of BHT (0.5 mg/mL in ethanol) to examine nonenzymatic antioxidant capacity using a redox-
and 1 mL of 25% TCA were added. To avoid adsorption of MDA to linked colorimetric method (20). The TBA test was used to
insoluble proteins, the tubes were sealed and heated for 10 min in a assess the extent of lipid peroxidation, which leads to cell death
boiling water bath to release protein bound MDA. The samples were due to damage caused to membranes by reactive oxygen species
cooled to 4 °C and centrifuged at 2000g for 20 min, and thereafter, 2 (ROS) (21, 33). Since superoxide (O2•-), which can be generated
mL of the protein-free supernatant was removed from each tube, and through multiple enzymatic and nonenzymatic pathways, is often
0.5-mL aliquots of 0.33% TBA were added to this fraction. All tubes the start of the oxidative stress cascade (34-36), the NBT assay
were heated for 1 h at 95 °C in a water bath. After cooling, the TBA- was used to investigate superoxide anion free radical scavenging
MDA complexes were extracted with 2 mL of butanol. The absorbance activity (23-25, 35, 36). Each of these above tests provides a
was read at 532 nm and MDA results were determined from a standard
different insight on potential antioxidant activity and used in
curve generated from 1,1,3,1-tetramethoxypropane. Final results were
presented as nmol of MDA/mg of tissue. tandem are extremely valuable to comprehensively assess such
Superoxide Anion Assay (Nitroblue Tetrazolium Assay). A activity.
modification of the assay procedure of Das et al., which involves the Qualitative Analysis of Phytochemicals by an Isocratic
reduction of the NBT dye by the superoxide anion to the insoluble HPLC Method. The method gave well-resolved peaks of both
NBD, was employed (23). NBD was extracted with glacial acetic acid hypoxoside and rooperol in a single run. Retention times were
1710 J. Agric. Food Chem., Vol. 55, No. 5, 2007 Nair et al.
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