CHAPITRE 6
ANALYSE THERMIQUE
I. Introduction :
Lorsqu’un matériau subit un changement physique telle qu’une fusion ou une transition d’une
forme cristalline en une autre, ou bien, si ce composé réagit chimiquement, des propriétés
telles que la masse m, la longueur (l) et la variation d’enthalpie H peuvent être
mesurées.
Suivant la propriété mesurée, on distingue les différentes techniques d’analyse
thermiques (tableau. 1).
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Chapitre 6 : Analyse thermique
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Chapitre 6 : Analyse thermique
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Chapitre 6 : Analyse thermique
La littérature scientifique fait état de configurations très variées des têtes de mesure d’ATD et
d’ACD (DSC). Les diverses réalisations ont fait l’objet d’un classement par familles, comme
l’indique schématiquement la figure 3.
ATD de Boersma
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Le but des systèmes thermiques ATD et DSC est donc d’enregistrer la différence de
température ou des changements enthalpiques que subissent un échantillon et une référence
inerte quand ils sont chauffés en même temps [2-9].
Les mesures de température dans l’ATD classique s’effectuent à l’aide des capteurs placés
dans l’échantillon et la référence; cependant, les capteurs dans l’ATD de BOERSMA sont
fixés aux coupelles qui contiennent l’échantillon et la référence.
Une courbe représente la différence de température entre l’échantillon et la référence, elle est
tracée à l’aide d’un enregistreur: T = Te – Tr (e pour échantillon et r pour référence).
L’importance de T à un instant donné est proportionnelle à:
* La variation enthalpique;
* La capacité calorifique;
* La résistance thermique totale au flux de chaleur
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Dans les deux types de DSC, dans les conditions d’un équilibre dynamique, le signal de sortie
est proportionnel à la vitesse de chauffage et la différence des capacités calorifiques
apparentes de l’échantillon et de la référence.
Le signal de sortie est calibré en unités de flux thermique en utilisant des standards
thermiques comme l’alumine (cas des changements enthalpiques) et métaux cristallins de
grande pureté (enthalpie de fusion). Malgré les différences de base dans leur mode de
fonctionnement, les deux types de DSC peuvent donner des performances quantitatives
similaires dans les mesures des capacités calorifiques ainsi que le suivi du flux thermique
durant des transitions exothermiques et des réactions chimiques.
Les calorimètres différentiels à balayage sont conçus pour déterminer les enthalpies des
processus en mesurant le flux de chaleur différentiel nécessaire pour maintenir l’échantillon
du matériau et une référence inerte à la même température. Cette température est le plus
souvent réalisée en programme linéaire. L’appareil peut être utilisé pour mesurer la capacité
calorifique, l’émissivité thermique et la pureté d’un échantillon solide. De plus l’appareil peut
fournir des informations concernant les diagrammes de phase et des données d’ordre
cinétiques.
La calorimétrie différentielle à balayage présente une précision et un éventail de possibilités
dans la détermination des grandeurs thermodynamiques et cinétiques, pour tout type de
produit pris à l’état solide ou liquide ; elle peut être appliquée aussi bien pour les substances
minérales, organiques, les polymère, les matériaux énergétiques, les alliages, les systèmes
biologiques, que pour les produits pétroliers.
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Enregistreur de
température
Programmeur
Echantillon
Amplificateur de
Amplificateur
température moyenne
de T
Référence
Enregistreur de
température Température
moyenne de réseau
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Chapitre 6 : Analyse thermique
L’étalonnage s'effectue à l’aide d’un matériau de pureté 99,999 % qui est l’Indium,
H(fusion) = 28.45 J/g, point de fusion = 156,60 °C; cinq à dix milligrammes sont pesés dans
une capsule en aluminium à l'aide d’une microbalance, et un thermogramme de fusion est
enregistré à une vitesse de chauffe qui est la même que la vitesse choisie pour la suite de
travail, et à une vitesse d’enregistrement sélectionnée.
La ligne de base est tracée avant et après l’analyse. Il est important pour un travail
précis de s’assurer que les vitesses de chauffe utilisées pour l’étalon et l’échantillon sont les
mêmes afin que la résistance thermique reste constante.
Pour des gammes de températures plus élevées, l'appareil peut être étalonné par un autre
standard par exemple le Zinc de pureté 99,999 % (tableau 2) , après avoir réalisé l'étalonnage
par l'Indium.
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Chapitre 6 : Analyse thermique
La calibration est faite aussi près que possible de la température du phénomène étudié.
Nature et débit du gaz vecteur (gaz de purge, en général l’azote très pur),
Plage de température de balayage comprise entre – 175 °C et + 725 °C,
Nature des capsules ou coupelles pour l’encapsulation,
La vitesse de balayage en mode chauffage ou en mode refroidissement est de
0,1 °C/mn à 200 °C / min,
Système de refroidissement de la tête de mesure (refroidissement avec l’eau pour des
analyses à températures élevées ou refroidissement par l’azote liquide pour des analyses à très
basses températures )
Dans une capsule, le matériau est étalé sur toute la surface de la capsule pour
avoir un bon contact thermique afin d’obtenir un pic étroit et bien résolu; puis la capsule est
recouverte avec son couvercle. La capsule est ensuite sertie à l’aide d’un dispositif de
sertissage spécifique ou universel.
La capsule par la suite est portée et mise dans le four correspondant; une autre capsule
de même type mais vide est placée dans le four de la référence, chaque capsule est couverte
d’un couvercle en platine troué pour servant de purge, les deux fours sont fermés d’un
couvercle extérieur et l’analyse est prête pour le commencement.
Lorsque l’analyse se termine, on aura un enregistrement d’un pic sur le moniteur, le
traitement de ce pic se fera à l’aide d’un logiciel de calcul approprié pour déterminer le point
de la transformation et les paramètres thermodynamiques et cinétiques (onset : température de
la transformation, l’énergie dégagée, l’énergie d’activation, le facteur préexponentiel, l’ordre
de la réaction, le pourcentage de cristallisation, etc.).
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Les usages industriels de l’ATD et de l’ACD sont très nombreux ; on peut citer les études
suivantes : l’analyse, le dosage, les transitions et les diagrammes de phases, la teneur en
solvant ou en eau, la stabilité thermique, la sensibilité à l’oxydation, la polymérisation, le
séchage, la pureté, la réactivité, les étapes de l’évolution d’un catalyseur, la transition
vitreuse, l’effet des radiations, les constantes thermochimiques.
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Les réactions entre constituants organiques ont donné lieu à de nombreuses déterminations en
ampoules scellées (micro réacteurs).
La technique de confinement de l’échantillon, dans une capsule dont le couvercle est percé
d’un trou très fin, a permis de déterminer les températures de fusion ou d’ébullition de
nombreux composés organiques. Cette disposition maintient l’équilibre des pressions interne
et externe. Cette technique limite d’une part la sublimation du solide, d’autre part la
rétrodiffusion de l’air dans le cas de l’ébullition. Les températures de fusion ou d’ébullition
sont définies par l’intersection des lignes de base et front des pics (onsets des pics).
Des diagrammes de phase liquide-solide ont été déterminés en utilisant l’analyse thermique.
Les thermogrammes obtenus dans le cas du mélange binaire naphtaléne (1) + eicosane (2),
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Chapitre 6 : Analyse thermique
indiqués par la figure ( 6 ) sont obtenus en utilisant un DSC 7 Perkin Elmer et ont permis
l’obtention du diagramme liquide –solide à eutectique ( figure 7 ).
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Chapitre 6 : Analyse thermique
L'analyse de la pureté par DSC peut être appelée "Super détermination du point de
fusion, qui supplante de plus en plus les méthodes classiques de détermination des points de
fusion car elle fournit des résultats plus nombreux et plus précis ; elle est essentiellement
utilisée dans le domaine pharmaceutique et l’industrie chimique de base [10].
On parle d’impureté quand celle-ci possède une fraction molaire très petite par rapport
au composé pur ; dans ce cas on dira que le composé est le solvant et l’impureté, le soluté.
μ 0l s μ l l (1)
Or
μ1 l μ 0l l RTlna 1 (2)
Donc
dμ 0 s dμ 0l l d(lna1 )
Rlna1 RT (3)
dT dT dT
dμ
Sachant que -S (4)
dT
d(lna1 )
S 0 (s) - S 0 (l) Rlna1 RT (5)
dT
[μ 10 ( s) - μ 0l ( l) ]
avec R • lna 1 = (6)
T
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Chapitre 6 : Analyse thermique
ΔH f 1 1
ln a 1 = ( - ) (10)
R T0 T
ΔH f 1 1
ln x1 ln(1 - x 2 ) ( - ) (11)
R T0 T
Or
Donc
ΔH f 1 1 ΔH f T0 - Tm
x2 = ( - )= ( ) (13)
R T0 T R T0 Tm
2
Comme T0 Tm T0 Tm T0
ΔH f T0 - Tm
x2 = ( ) (Équation Van’t Hoff) (14)
R T0 2
La DSC ne mesure pas des impuretés qui sont solubles dans le solide ou celles qui ne
sont pas solubles dans le liquide. La méthode est aussi inapplicable pour les composés qui
se décomposent à leur point de fusion ou ceux qui ont des hautes pressions de vapeur.
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Chapitre 6 : Analyse thermique
l’impureté ne dépasse pas la limite du segment de droite ( fig 8) de l’équilibre solide liquide
où la solution est idéale.
T0
0 X2 1
T0
Tm
A B C
x2* x2
X2
T < Tm x2 > x2* donc il faut passer par le calcul de la fraction fondue F et cela par la
méthode de l’horizontale :
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Chapitre 6 : Analyse thermique
BC n s
=
AB n l (15)
nl AB AB x *2
F= = = =
n l + n s AB + BC AC x 2 (16)
On aura donc
x *2 T0 - Tm
F= = (17)
x 2 T0 - T *
Or
ΔH f1 T0 - Tm RT02 x 2
x2 ( 2 ) T0 - Tm (18)
R T0 ΔH f1
RT02 x *2 1
T0 - T*
(19)
ΔH f1
F
RT02 x *2 1
T T0 -
*
(20)
Δ H f1 F
En supposant ΔH ° f 1 constant, la courbe T *=f (1/F) doit être une droite. Donc
mesurer la pureté revient à connaître la pente de cette droite.
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Un respect rigoureux des conditions opératoires ainsi qu’un traitement particulier des
thermogrammes DSC sont exigés pour une meilleure précision dans la détermination de la
pureté.
Il est important que la résistance thermique par rapport au creuset soit petite, ce que
l'on obtient plus facilement avec les poudres fines qu'avec les gros agglomérats. La poudre
fine est de plus un échantillon représentatif de la substance à mesurer .C’est pour cela qu’il
est préférable de broyer la substance à analyser dans un mortier d’agate propre avec une
pression pas trop importante (une trop grande pression peut dégrader le réseau cristallin de
certaines substances).
b) Pesée
La chaleur de fusion des substances organiques, de 150 J/g environ, est relativement
importante. La masse initiale des échantillons peut donc être petite. Les gradients de
température dans l'échantillon, qui perturbent la mesure, sont ainsi également réduits. Les
masses de 1 à 3 mg constituent des valeurs optimales. Trois mesures sont souvent préférées
à une seule afin d'avoir des informations sur l'homogénéité.
c) Creusets
Les creusets standards en Al, de 40 μl, sont généralement employés car ils peuvent
être fermés hermétiquement. Les creusets légers en Al, de 20 μl, sont considérés comme très
bien adaptés par leur forme et leur faible capacité calorifique mais ils ne peuvent pas être
fermés hermétiquement. Il arrive alors qu'un peu de substance fondue remonte par le joint
entre le couvercle comprimé et la paroi du creuset (risque de contamination du capteur
DSC.
d) Température initiale
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Chapitre 6 : Analyse thermique
e)Température finale
f) Vitesse de chauffe
Les vitesses de chauffage doivent être faibles afin de s’approcher des conditions
d’équilibre. La vitesse de chauffe optimale est de 0,5 - 1 °C/min pour les substances très
pures, de 1 - 2 °C/min pour une teneur en impuretés de 2 % en mole environ et de
2 à 5 °C/min pour une teneur supérieure à 5 % en mole.
g) Atmosphère
1) Correction de la température
dH
T * Tp R0
dt (21)
T
Avec R0 (°C/mW) = et Tp : température programmée.
Y
T : variation de température
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Chapitre 6 : Analyse thermique
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Chapitre 6 : Analyse thermique
L'exploitation proprement dite est faite dans une partie sélectionnée de la courbe de
fusion, en général entre 10 et 50 % de l’aire du pic. La limite inférieure permet d'exclure les
trop hautes concentrations d'impuretés dans la phase liquide au tout début de la fusion. La
limite supérieure exclut les données qui ont été saisies loin des conditions d'équilibre. Cette
méthode a aussi ses avantages si le pic eutectique est très près du pic de
fusion (l'exploitation ne peut être naturellement effectuée que sur ce dernier) [10].
20
Chapitre 6 : Analyse thermique
Bien que l’équation de Van’t Hoff suppose que l’enthalpie molaire de fusion d’un
composé reste invariante et indépendante de la quantité d’impuretés ; en réalité on a un
déficit en chaleur de fusion correspondant à la chaleur indéterminée notée ΔH d.
Elle est égale à la différence entre l’enthalpie molaire de fusion du composé pur et
celle obtenue avec le composé contaminé.
ΔΗ d = Δ Η f - ΔΗ i f
Donc la correction apportée est de telle façon que : Fi= (Ap+ΔHd) / (ΔHfi+ΔHd)
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Tracé de la ligne
de base Détermination de la
résistance thermique R0
Mesure de la
surface de
Mesure de la surface de
l’endotherme At
l’endotherme
Correction des
températures
(TpT*)
Calcul des
fractions
fondues
Fn=Ap/At
Tracé de la Correction de
courbe T*=f(1/F) 1/F
Si la courbe Non
est linéaire
Oui
Calcul de la fraction de l’impureté
x2
A partir de la tangente de la droite
T*=f(1/F)
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Chapitre 6 : Analyse thermique
- Le quartz présente en faible quantité (moins de 4%) dans de nombreuses argiles. Celle ci
peut être évaluée par analyse thermique. L’échantillon est d’abord porté à 700°C pour
déshydroxyler la kaolinite. Un thermogramme de refroidissement, à 10°C/min, manifeste la
transition quartz α → quartz β à 570°C. Cette méthode est plus longue qu’un dosage
radiocristallographique ou chimique, mais elle est considérée comme plus précise.
- La DSC peut être utilisée pour la détermination de la fraction cristallisée d’un polymère. La
méthode est basée sur la mesure de l’énergie de fusion du polymère semi-cristallisé. Il faut
connaître l’énergie de fusion d’un échantillon totalement cristallisé du même polymère.
III.3.3 Analyse d’une réaction
a) La figure ( 17-a ) est le thermogramme de déshydratation du gypse.
Le pic de 142°C correspond à la réaction : dihydrate → hemihyrate
Le pic à 198-199°C correspondant à la réaction : hemihyrate → anhydrite
La figure ( 17-b ) est le thermogramme du gypse calciné. Le pic à 199 °C correspondant à
la réaction : hemihyrate → anhydrite
La quantité de gypse non calciné ( CaSO4ּ2H2O), présente dans le gypse de Paris
(CaSO4ּ1/2H2O), peut être évaluée par ATD en comparant la surface du pic à 142 °C à celle
déterminée pour le gypse pur.
b) La quantité de nickel métallique, contenue dans un catalyseur à l’état réduit, est déduite de
la hauteur du pic de réoxydation à l’air du métal divisé.
L’attribution des pics ATD fait appel à d’autres techniques d’analyse et caractérisation telles
que : thermogravimétrie, spectrométrie de masse, radiocristallographie, etc.
a) La décomposition thermique du formiate de magnésium dihydrate présente trois pics en
ATD (figure 18). Le premier pic I correspond à la perte de deux molécules d’eau qui a été
confirmée par thermogravimétrie. Le second pic II n’est pas lié à une variation de masse et
n’est pas sensible à la nature de l’atmosphère. Il est attribué à une transition de phase. Le
troisième pic III est sensible à la nature de l’atmosphère. Ces changements thermiques sont
expliqués par le mécanisme suivant :
b) Comme le montrent les thermogrammes obtenus dans le cas de l’acide benzoique aux
pressions de 1 et 13 bars (figure 19), la température d’ébullition devient plus élevée lorsque la
pression augmente.
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Chapitre 6 : Analyse thermique
La transition vitreuse est le principal changement d’état intervenant dans les polymères
amorphes. Elle correspond au passage d’un état surfondu à un état vitreux lors d’un
refroidissement.
La température de transition vitreuse Tg se manifeste par une variation brusque de la capacité
thermique (figure 20). Au passage de Tg, on a :
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Dans le cas des mélanges incompatibles, on observe généralement deux transitions vitreuses
reliées à chacun des constituants
III.4.1.3 Masse molaire
Fox et Flory ont proposé une équation de la forme [16], qui exprime la variation de la Tg avec
la masse molaire:
Les techniques calorimétriques et les mesures spécifiques de masses molaires ainsi que la
chromatographie par perméation de gel sont particulièrement bien adaptées à ce type d’étude.
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Chapitre 6 : Analyse thermique
La température de transition vitreuse peut nous renseigner sur le degré de réticulation d’un
thermodurcissable comme c’est le cas ici (figure 21) pour le polyesterimide modifié par le tri-
hydroxyethyl-isocyanurate (THEIC). Comme on le constate, la Tg augmente avec le degré de
cuisson de l’émail utilisé comme isolant pour fils électriques. Tg atteint une valeur maximale
( Tg correspondant à une cuisson totale de la résine).
-3000
Atmosphere : nitrogene
v= 10°C/min
t = 60min
Endothermic
-4000
t = 30min
t = 40 min
-5000
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Chapitre 6 : Analyse thermique
La température de fusion d’un polymère (Tf) peut donner des informations sur sa morphologie
et, en particulier, sur l’épaisseur l des lamelles cristallines. L’équation de Gibbs-Thomson
donne la variation de Tf en fonction de l.
Il est également possible d’analyser les pics de fusion et d’en déduire une distribution en taille
des cristallites [18].
Bibliographie
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l’ingénieur, traité Analyse et Caractérisation ( PE 1295).
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[5] E.A. Turi, Thermal characterization of polymeric materials, Academic Press, 1981.
[6] T. Cherfaoui et Y. Derouiche, Evaluation de la stabilité thermique des poudres
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propriétés thermocinétiques des propergols composites.
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PCN 04- 838000-40 ASTM STP 838 (1984).
[13] A VAN-DOOREN, BW MULLER. Purity determinations of drugs with differential
scanning calorimetry (DSC): critical review. Int J Pharm. 1984;20: 217-233.
29
Chapitre 6 : Analyse thermique
Annexe 1
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Chapitre 6 : Analyse thermique
Annexe 2
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Chapitre 6 : Analyse thermique
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