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Thème :
Réalisé par :
Idriss CHHIMA
Encadrant (s) :
M. Sami TABBANE
1
Projet de fin d’étude
الرحمان الرحيــم
ّ بســـــــــــم هللا
Dédicace
Dieu Merci
Pour mes parents Salem et Mouna
Pour m’avoir poussé jusqu’au bout
Pour mes frères Dhaker, Montassar & ma Sœur Maroua
En leur souhaitant la réussite dans leurs études et leurs vies
A toute ma famille
Je dédie ce travail
Idriss
i
Projet de fin d’étude
Résumé
Le maintien d’une qualité de service acceptable pour un opérateur est une obligation
pour satisfaire ses clients et garantir ses revenus. Dans ce contexte, nous nous sommes
intéressés dans notre projet de fin d’étude à la réalisation d’un outil de post-traitement de
mesures Drive Test des réseaux cellulaires de deuxième et troisième génération.
Après une description de diverses méthodes d’évaluation des performances d'un réseau
mobile, nous présentons en détail la méthode de mesure Drive Test sur laquelle nous nous
sommes basés. Les mesures drive test sont traités par notre outil afin d'effectuer une analyse
de l’état du réseau et de proposer automatiquement ainsi des solutions d'optimisation et
d'ingénierie en cas de problèmes de QoS constatés.
ii
Projet de fin d’étude
Avant propos
Ce projet a été effectué au sein de l’entreprise SFM Telecom. Le but du projet était de
concevoir et de développer un outil de post traitement de mesures Drive Test pour réseaux 2G
et 3G.
C’est avec un grand plaisir je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé de près ou
loin à réaliser ce projet, je tiens à exprimer ma sincère gratitude et ma profonde
reconnaissance à mes encadreurs Mr. Sami TABBANE, mon enseignant à SUP’COM et Mme
Erij SIOUD, ingénieur réseau mobile au sein de SFM Technologies, pour leur soutien et les
conseils qui m’ont aidés à finaliser ce projet.
Enfin, je veux remercier tous les enseignants de SUP’COM pour la formation qu’ils
m’ont donnée."
iii
Projet de fin d’étude
Sommaire
LISTE DES FIGURES...........................................................................................................vii
ACRONYMES………………………………………………………………………………..x
iv
Projet de fin d’étude
v
Projet de fin d’étude
5. Autres problèmes.................................................................................................... 43
V. Solutions possibles ..................................................................................................... 44
VI. Cas d'utilisation ......................................................................................................44
VII. Les diagrammes de séquence .................................................................................. 45
VIII. Conclusion ............................................................................................................. 46
Chapitre4: Réalisation de l'outil et évaluation .................................................................. 47
I. Présentation ............................................................................................................... 48
II. Environnement du travail ........................................................................................... 48
1. Langage de programmation .................................................................................... 48
2. Les extensions nécessaires ...................................................................................... 49
III. Les interfaces ......................................................................................................... 50
1. L’authentification ................................................................................................... 50
2. Importation de fichier et choix de système .............................................................. 50
3. Réglage de paramètres ............................................................................................ 51
4. Analyse et présentation graphique ..........................................................................52
IV. Les tables créées par l’application ..........................................................................57
V. Évaluation de l’outil ................................................................................................... 58
1. Avantages............................................................................................................... 58
2. Désavantages ..........................................................................................................58
VI. Conclusion ............................................................................................................. 58
Conclusion générale............................................................................................................ 59
Annexe ................................................................................................................................ 60
I. ANNEXE A ............................................................................................................... 61
1. Fichier Drive-Test d’un réseau GSM : .................................................................... 61
2. Fichier Drive-Test d’un réseau UMTS : .................................................................. 63
II. ANNEXE B ............................................................................................................... 65
1. Les fichiers Drive Test : ......................................................................................... 65
Bibliographie ...................................................................................................................... 67
Webographie....................................................................................................................... 67
vi
Projet de fin d’étude
vii
Projet de fin d’étude
viii
Projet de fin d’étude
ix
Projet de fin d’étude
Acronymes
AGCH Access Grant Channel
AICH Acquisition Indicator Channel
x
Projet de fin d’étude
xi
Projet de fin d’étude
Introduction générale
Les réseaux radio mobiles ont connu des évolutions avec des différentes générations
de systèmes radio. Tout est commencé avec les communications basées sur les systèmes
analogiques avant l’apparition des systèmes numériques avec la deuxième génération. Le
GSM représente un système célèbre de cette génération où il a connu un succès considérable
dans le monde entier. La troisième génération a été marquée par l’UMTS qui n’est qu’un
système cellulaire conçu afin d’améliorer les services multimédia. Les opérateurs mobiles,
quelque soit le système utilisé dans leurs réseaux, sont demandés à garder une bonne qualité
de service pour garantir un nombre d’abonnés accepté.
Dans ce contexte, l’opérateur doit contrôler son réseau au cours du temps pour détecter
et résoudre les problèmes indésirables. Cela nécessite la consécration des procédures et des
méthodes. En effet, chaque méthode porte des caractéristiques spécifiques et peut donner une
vision sur une partie donnée de réseau.
Dans le premier chapitre, nous parlerons d’une façon générale des réseaux mobiles
GSM et UMTS en donnant leurs architectures et les principales caractéristiques de leurs
interfaces radio.
Le dernier chapitre portera sur la réalisation de l’application avec des illustrations sur
les histogrammes représentant les statistiques et les représentations géographiques avec la
mention des commentaires.
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Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
Chapitre 1 : Ingénierie des réseaux cellulaires 2G/3G
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I. Présentation
Les réseaux mobiles sont développés de plus en plus grâce au progrès technologique
ainsi de la leur popularisation. Ces réseaux ont été conçus pour la première fois pour
transporter la voix. Cependant, ces réseaux ont évolué très rapidement pour fournir des autres
services tel que le transport de data et l’accès à l’internet.
Dans les réseaux mobiles, l’interface radio permet la transmission des données entre
l’utilisateur final et son opérateur. Le fait que les ressources radio sont rares, une optimisation
est mise en place pour profiter le plus possible de la bande passante.
Dans ce chapitre, nous allons définir les concepts fondamentaux des interfaces radio
des réseaux GSM et UMTS, ainsi que les problèmes gênants dans les réseaux cellulaires après
avoir définir leurs architectures générales.
1. Sous-système radio
Le BSS (Base Station Sub-system) contient les BTS et les BSC et il s’occupe de la
transmission radioélectrique ainsi que la gestion des ressources radio.
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Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
BTS: La station de base (Base Transceiver Station) représente le relais radio qui relie
le téléphone mobile au réseau et elle s’occupe de la gestion physique du lien radio.
BSC: Le rôle du contrôleur de station de base (Base Station Controller) est de gérer
un ou plusieurs BTS et il est responsable de l’allocation des ressources, le contrôle de
puissance et la gestion des handovers.
2. Sous-système réseau
Le NSS (Network Station Sub-system) : contient les commutateurs (MSC) ainsi que les
bases de données (HLR, VLR, AuC, EIR). Il assure aussi les fonctions de routage et de
commutation et l’interconnexion avec le réseau téléphonique fixe. De plus, il s’occupe de la
gestion de mobilité, la sécurité et la confidentialité.
MSC: le centre de commutation du service mobile (Mobile Service Switching Centre)
gère plusieurs BSC et joue le rôle d’un commutateur dans le réseau GSM.
VLR: l'enregistreur de localisation des visiteurs (Visitors Location Register). C’est
une base de données qui contient des informations à propos des abonnées qui se
trouvent dans un BSS associé à un MSC. Les informations sont effacées lorsque le
mobile quitte cette zone.
HLR: l'enregistreur de localisation nominal (Home Location Register) possède les
informations nécessaires à la gestion des communications d'un certain nombre
d'abonnés. Il contient les informations caractérisant le mobile (paramètres uniques)
ainsi que d’autres informations indiquant la dernière position connue de cet
utilisateur (VLR/MSC).
EIR: l'enregistreur des identités des équipements EIR (Equipement Identity Register)
est une base de données contenant le numéro international de l'équipement IMEI
(International Mobile Equipement Identity) permettant ainsi son identification.
L’opérateur peut alors désactiver le téléphone mobile qui aurait été volé.
AuC : c’est le centre d’authentification (Authentication Center) qui mémorise pour
chaque abonné une clé secrète et il gère le chiffrement des données. Aussi, il est
associé à une HLR.
GMSC: Gateway-MSC : c’est une fonction supplémentaire de MSC pour assurer la
communication entre le mobile et les abonnées du réseau fixe.
Développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test- Page 4
Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
3. Sous-système d'exploitation et de maintenance
1. Partage temps/fréquence
Généralement, nous trouvons dans chaque cellule 4 TRX (fréquence) divisée en 8 times slot
(8 communications pour la même fréquence dans le temps) comme indique la figure
suivante :
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Figure 3: Technique d’accès multiple en GSM
Pour organiser les trames et bien gérer la répétition périodique de slots dans la trame
TDMA, la norme GSM propose un découpage :
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2. Liaison radio
L’interface Um (ou interface air) assure la liaison radio entre le mobile et la BTS comme le
montre la figure 4 :
3. Les canaux
Pour mieux gérer l’accès aux ressources radio, la norme GSM définit deux types de
canaux :
Développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test- Page 7
Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
RACH = accès aléatoire
SDCCH = signalisation
5. Le handover
Le handover est un ensemble de techniques pour changer la cellule dans les réseaux
mobiles au cours de communication. Dans le GSM, nous avons un hard handover où le
mobile libère l’ancien lien avant l’établissement du nouveau lien avec la BTS cible.
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IV. Architecture de réseaux UMTS
2. Réseau cœur
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Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
Domaine circuit : est semblable au réseau cœur de GSM. Ce domaine est conçu pour
la transmission de voix et est composé du MSC, GMSC. Ainsi, nous trouvons les
bases de données (HLR, VLR, AuC, EIR) qui sont des éléments communs entre ce
domaine et le domaine paquet.
1. Contrôle de puissance
Open loop : dans les sens montants seulement pour ajuster la puissance sur l’accès
aléatoire en estimant le “path loss”, niveau d’interférence sur l’UPLINK (BCH).
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Outer loop: Pour déterminer la valeur de l’étape du “closed-loop”.
Closed-loop (sens montant et sens descendant) : baisser ou augmenter la puissance par
étape.
2. Le handover
Nous avons vu que le type de handover utilisé en GSM est le hard handover. Dans
l’UMTS, un nouveau type est utilisé : c’est le soft handover où le mobile peut se connecter
simultanément à plusieurs cellules pendant un appel.
3. Les canaux
Comme en GSM et GPRS, on distingue les canaux physiques et les canaux logiques
auxquels viennent s'ajouter un type intermédiaire : les canaux de transport.
Ces canaux logiques sont de deux types: les canaux de contrôles (control channels) et les
canaux de trafic (traffic channels). Ils peuvent tous deux transporter des informations dédiées
à une communication ou à plusieurs (canaux communs).
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o Le CTCH (common traffic channel) : utilisé pour transmettre des informations
à un groupe d'utilisateurs donné. C’est la fonction "appel de groupe"
Les canaux physiques uplink dédiés => le DPCH (DPDCH et DPCCH sont
multiplexés I/Q sur la radio, ce qui est équivalent à deux modulations MP2
orthogonales indépendamment de l'axe I et de l'axe Q et le canal d'accès PRACH
(physical random acess channel)
Les canaux physiques downlink
o Les canaux physiques downlink dédiés DPCH (dedicated physical channel) et
les canaux physiques communs (le canal de balise CPICH, SCH primaire
(synchronisation slot), SCH secondaire (synchronisation trame), P-CCPCH, S-
CCPCH, AICH: le canal d'indication d'acquisition, PDSCH.
Nous avons vu que la notion de canaux logiques correspond à la nature des informations à
transmettre et que la notion de canaux physiques correspond à celle du vecteur de support
physique sur l'interface radio.
Une troisième notion existe dans l'UTRAN qui est celle de canaux de transport qui
définissent la façon dont les informations issues des canaux logiques sont codées et
transportées sur les canaux physiques (QoS...). [1]
L’ITU–T définit la QoS comme l’effet global produit par la qualité de fonctionnement
d’un service qui détermine le degré de satisfaction de l’usager du service [2].
Nous trouvons des paramètres de qualité de service qui peuvent servir à définir des
niveaux de service, par exemple la QoS peut être jugée avec :
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Le débit : nombre de bits transmis par unité de temps. Dans le réseau UMTS, c’est
primordiale de fournir un débit acceptable pour le transfert de données pour l’usager.
Le délai : le temps accordé pour transmettre les données de l’émetteur vers le
récepteur. Ce temps inclus le temps de propagation et le temps d’attente passé dans les
nœuds lors de congestion.
La Gigue : la gigue indique les variations des instants significatifs définissant un
signal numérique par rapport aux positions qu'ils devraient occuper dans le temps.
Le taux de pertes de paquet : indique le pourcentage de paquets qui n’atteignent pas
leurs destinations.
Encore, il y a d’autres paramètres influant sur la QoS comme le BER (taux d’erreur
binaire), taux de succès d'appel, taux d'appels bloqués,...
Pour garantir une qualité de services acceptable pour le client, des procédures de
contrôle et de maintenance sont mises en place. Après des mesures de qualité, l’opérateur
utilise des outils pour déterminer les statistiques et les analyses concernant les paramètres qui
indiquent la performance (KPIs). Ces clés peuvent être prises par plusieurs interfaces et
diverses entités de réseau, soit de sous système radio ou de cœur de réseau.
Essentiellement, pour mesurer la performance d’un réseau, ces méthodes sont les plus
utilisées (seront plus détaillées dans le chapitre suivant):
Drive Test.
Analyseur de protocole
Mesures OMC
traitements de CDRs
des sondes actives ou passives
utiliser des enquêtes clientèle
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KPI qui indique un événement déroulé dans le réseau (exemple : taux des coupures
des appels, taux de succès d’établissement des appels, taux des handovers
réussites,…).
KPI radio qui représente une mesure radio dans l’interface d’accès (exemple :
RXLEV, RXQUAL,… en GSM et RSCP, RXPOWER, EC/I0,… en UMTS).
Chaque méthode est implantée dans un sous-système de réseau comme illustré par la
figure 7 (exemple pour le GSM) :
Selon son besoin et à partir de ces KPI mesurés, l’opérateur peut optimiser son réseau
en suivant une stratégie comme illustrée dans la figure suivante :
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Figure 8: Stratégie d’optimisation des réseaux
Les conditions primordiales que l’opérateur doit les respecter sont en général :
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Figure 9: Phénomène de respiration de cellule en UMTS (Cell-breathing)
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En UMTS, grâce à l’utilisation des codes orthogonaux, nous ne trouvons pas ces types
d’interférence. La seule chose qui gêne est le décalage temporaire entre les codes des signaux
dus à la différence entre les chemins de parcours ce qui touche l’orthogonalité des codes.
En UMTS, les mesures indiquant les caractéristiques des cellules voisines sont
prises à partir du canal P-CPICH de chaque cellule.
VIII. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons donné les concepts fondamentaux des réseaux mobiles
2G/3G ainsi que les principaux spécifications de leurs interfaces radio. De plus, nous avons
mentionné l’importance de la qualité de services pour l’opérateur et les problèmes gênants à
éviter. Dans le chapitre suivant, nous allons définir les techniques d’évaluation des
performances et en s’intéressant particulièrement à la méthode Drive Test.
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Chapitre 2 : Les techniques et les outils d’évaluation
de performance
Développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test- Page 18
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I. Présentation
L’OMC (Operation and Maintenance Center) est un élément de base dans les réseaux
mobiles qui sert à superviser le réseau. Il est composé de compteurs qui sont caractérisés par
des informations à propos des abonnés enregistrés et qui sont utiles à améliorer la qualité de
service de système. Il existe deux types d’OMC :
OMC-R : gère la partie radio de réseau.
OMC-S : gère la partie commutation du réseau.
Nous pouvons utiliser les mesures de l’OMC dans plusieurs domaines :
Optimisation et planification du réseau.
Statistiques.
Détermination des problèmes dans un réseau.
Analyse en temps réel.
Les données de ces compteurs doivent être transformées en KPI avec des formules
prédéfinies qui servent généralement à analyser le déroulement des appels et donner des
statistiques sur l’établissement, la coupure et la perte des sessions ainsi que détecter les
cellules où il y a des anomalies. [3]
Pour chaque indicateur (calculé à partir de valeurs brutes données par les compteurs),
nous déclarons un seuil qui représente une valeur qui sépare deux états de la qualité de service
(acceptable et non acceptable). Ainsi, des alertes sont déclarées pour avertir le système lors
d’un dépassement de seuil ou s’il y a des variations fortes des indicateurs. La détection de
dépassement de seuil est faite à l’aide de l’algorithme suivant :
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Pour chaque cellule du réseau
Fin pour
Fin pour
Cette méthode est appliquée sur une période d’observation donnée et elle se base sur
des analyses système en donnant une vue complète dans le temps et dans l’espace sur le
réseau. Ainsi, elle peut être utile pour donner des paramètres de QoS comme le volume de
trafic, les indicateurs sur les handovers, l’accessibilité au réseau et d’autres mesures.
Cependant, elle ne donne pas des informations précises sur la liaison radio.
2. L’analyseur de protocole
Cette méthode consiste à analyser les données échangées sur une interface donnée à
l’aide d’un outil d’acquisition pour gérer des indicateurs permettant de donner des
informations sur l’état de réseau à un moment donné. Ces mesures sont faites pour les deux
sens (montant et descendant).
La procédure est de capturer les données qui circulent sur une interface afin de
l’analyser avec un outil spécialisé pour donner des paramètres qui indiquent l’efficacité et les
coupures des appels, les handovers (causes, taux d’échec,…), l’efficacité d’envoi des SMS…
Cette méthode est aussi utilisée dans les réseaux mobiles de dernières générations. En
effet, à l’introduction de la transmission des données, des autres mesures sont opérationnelles
telle que le temps de latence moyen des paquets (FTP, http,…), les tailles des buffers, les
statistiques indiquant la signalisation et la transmission des données par session. Cette
méthode donne des paramètres significatifs de QoS comme le débit, le délai ainsi que d’autres
statistiques à propos de transmission de paquets. La capture de données peut être sur
différentes interfaces (Abis, A,… en GSM, Lu, Gn, Gi, Iub, Iur en UMTS…).
3. Le Drive Test
Le Drive Test est un outil nécessaire pour chaque opérateur durant le cycle de vie de
son réseau. C’est un moyen pour analyser convenablement les problèmes qu’on peut les
rencontrer dans l’interface radio dans le lien descendant avec une bonne précision de
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géolocalisation des anomalies. Le principe de cette opération est d’utiliser une voiture qui
contient des équipements (représentée par la figure 11) aptes à détecter et enregistrer des
paramètres logiques reflétant des mesures radio dans une zone géographique donnée et qui
agissent directement sur la QoS.
Cette méthode permet d’évaluer la couverture, la capacité et l’interférence. Aussi, elle
donne des informations sur les Handovers, les coupures de lien radio, les cellules voisines,…
Pour chaque appel d’un téléphone mobile, nous trouvons un correspondant CDR (Call
Detail Record). Cet enregistrement peut contenir des informations que l’opérateur les utilisent
pour l’identification des abonnés, la facturation des appels, les services obtenus,
l’acheminement des appels,…
La collecte des données relatives au trafic en CDR peut aider l’opérateur à générer des
statistiques et tirer les problèmes récurrents.
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5. Sonde
Cette méthode consiste à utiliser une sonde connectée au réseau pour capturer les flux.
Elle est utilisée sur les différentes interfaces et donne des mesures brutes utiles pour analyser
la performance. Nous trouvons des fournisseurs connus dans le monde de télécommunications
comme Tekelek et Astelia.
6. Enquête clients
Les mesures faites avec les analyseurs de protocoles permettent de détailler les
événements capturés dans les deux sens (montant et descendant). Aussi, ces mesures sont plus
utiles pour l’analyse radio et sont plus exhaustives. Cependant, l’inconvénient de cette
méthode est qu’elle est coûteuse ( problème de mise en œuvre). Les sondes se basent sur
l’analyse de flux transférés sur les différentes interfaces et elles permettent des autres
fonctionnalités telles que la surveillance en temps réel.
La méthode Drive Test est la plus efficace pour l’analyse de l’interface radio. Elle
donne des mesures avec des informations géographiques précises. Aussi, elle permet
d’analyser les réseaux concurrents. Cependant, l’inconvénient de Drive Test est que cette
méthode est fonctionnelle sur un seul sens (descendant) et elle n’apporte pas une vision
générale sur le réseau. L’enquête clients et les CDRs ne donnent que des informations
générales et ils sont souvent suivis par d’autres opérations si l’opérateur détecte des anomalies
ou insatisfactions des usagers.
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IV. Les entités de réseau mobile intervenant dans les Drive test
1. Interface radio
En UMTS (3G), la technologie d’accès multiple utilisé est WCDMA (Wideband Code
Division Multiple Access). Dans cette technologie, nous utilisons une technique d’étalement
de spectre après la numérisation de la voix et sa compression qui consiste à multiplier le
signal avec un code de débit 3,84 Mb/s et en utilisant un canal de largeur 5 MHz. La
modulation utilisée est le QPSK (en HSDPA (3G+) où il y eu l’ajout de la modulation 16-
QAM (Quadrature amplitude modulation) dans les bonne conditions). Les codes sont
orthogonaux pour assurer l’accès multiple. D’où un code est associé à chaque communication,
ce qui permet de l’identifier.
2. Environnement de mesures
Le Drive Test est conçu pour les mesures de performances sur l’interface radio (Um en
GSM ou Uu en UMTS). Il indique en temps réel la couverture et la qualité du signal. Avec
ces mesures terrain, nous pouvons identifier les problèmes influents au niveau de réseau
d’accès et qui sont captés par l’usager mobile dans un lieu donné afin d’optimiser la qualité de
service avec des actions convenables. Généralement, cette opération suit les plaintes des
clients qui ont des problèmes dans leurs maisons ou bureaux.
Les paramètres principaux donnés avec cette méthode sont : la puissance de signal
reçu, les taux d’erreur binaire, les coordonnées géographiques du point de mesure, des
informations concernant l’opérateur, des mesures prises des cellules voisines, ainsi que des
informations indiquant des événements déroulés au cours de mesure (Handover, coupure
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Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
d’appel,…). Ces paramètres sont reliés à des facteurs extérieurs qui influent sur le réseau,
parmi ces facteurs nous pouvons citer :
Changement des conditions naturelles,
Ajout des nouveaux bâtiments ou des arbres,
Augmentation de nombre des abonnés,
Variation de trafic selon le temps et les circonstances.
1. Mobile à trace
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l’identifiant de cellules. Ces données sont émises en temps réel à l’ordinateur portable où elles
seront stockées dans un fichier.
2. Équipement GPS
Cet ordinateur nous permet de traiter les données récupérées par le mobile à trace et le
GPS en les visualisant en temps réel et les enregistrer dans des fichiers pour l’analyser en
mode hors-ligne. Cet ordinateur doit être équipé par une carte interface RS 232 pour établir la
liaison entre son port série et la sortie série du mobile à trace.
De plus, il nous faut un onduleur pour assurer l’alimentation des tous les équipements
de mesure.
Après les meures Drive Test, on passe au post traitement qui consiste à traiter ces
mesures avec des outils spécialisés.
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VII. Etude préalable
L’étude préalable nous permet d’identifier les conditions de réalisation de
l’application : étude de l’existant, étude critique, les améliorations possibles, les solutions
proposées et la solution retenue.
Étude préalable
Conception
Réalisation
Implémentation
1. Etude de l'existant
MapInfo :
MapInfo est un logiciel puissant pour les analyses géographiques des données crée
dans les années 1980 aux États-Unis. Il est conçu pour pouvoir visualiser les relations entres
les données et la géographique. Ce logiciel est utilisé dans plusieurs domaines. On s’intéresse
au domaine de télécommunication.
Avec MapInfo, nous pouvons analyser les données d’un fichier Drive Test
géographiquement. La figure 14 représente un exemple de l’utilisation de MapInfo pour
afficher le paramètre RXLEV (en GSM) mesuré sur une carte graphique.
Développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test- Page 26
Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
Figure 14: Exemple d’utilisation géographique de l’outil MapInfo
Avec l’option Analyse thématique, nous pouvons dessiner les mesures avec des
couleurs indiquant leurs niveaux (dans la figure précédente, le couleur vert indique une bonne
qualité, le couleur bleu pour une qualité moyenne, et le couleur rouge pour une mauvaise
qualité)
Enfin, MapInfo dispose d’un langage de programmation (MapBasic) pour étendre ses
fonctionnalités géographiques. Ce langage est structuré de type BASIC qui permet à ses
utilisateurs de créer des applications cartographiques puissantes. Avec MapInfo, nous
pouvons importer, exporter des données de différents types : texte, base de données, Excel,
etc.
Développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test- Page 27
Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
TEMS :
TEMS est une marque disposée par Ericsson. Cet outil (installé sur le PC) est utilisé
dans la chaîne de mesure Drive Test et pour le post-traitement. Aussi, il peut générer un
fichier utilisable par MapInfo. Les ingénieurs peuvent l’utiliser pour accélérer le dépannage
de réseau en leur permettant de trouver rapidement les problèmes de capacité réseau et les
problèmes causés par les anomalies RF. De plus, il permet de déterminer si un problème est
lié à un abonné particulier ou à des modèles téléphoniques spécifiés. Encore à l’aide de
TEMS, l’ingénieur peut créer des cartes géographiques indiquant la qualité de réseau mobile
en utilisant la géo-localisation. Aussi, il peut identifier les emplacements des problèmes de
performances réseau, tels que les appels interrompus et pollution de pilote dans un
environnement WCDMA.
Agilent :
Agilent représente la filiale de test et mesure de HP. Il peut aider les opérateurs à
optimiser leurs réseaux cellulaires en leur fournissant les outils permettant de collecter les
mesures Drive Test et les fonctionnalités nécessaires pour le post-traitement.
Agilent donne des histogrammes (la figure 17 est un exemple), des représentations
graphiques comme il peut fonctionner comme analyseur de spectre.
Développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test- Page 28
Idriss CHHIMA- SUP’COM- SFM 2011
Figure 17: mesures sur les cellules voisines en UMTS sous Agilent
Enfin, Agilent offre aussi la fonctionnalité des analyseurs de protocoles où il peut
décoder les trames envoyées sur une interface donnée pour étudier l’état d’un réseau.
Actix :
Actix est un leader dans l’analyse et l’optimisation de réseau mobile, avec plus de 230
opérateurs clients, dont 25 sont parmi les 30 premiers opérateurs du monde entier. Fondée en
1992, aujourd’hui Actix possède des bureaux principaux au Royaume-Uni, États-Unis, la
Malaisie, l’Allemagne, le Japon, le Brésil et la Chine. En 1997, Actix a inventé le premier
outil multifournisseur de post-traitement pour l’analyse de réseaux mobiles, Analyzer, qui est
l’actuel standard de facto mondiale. En 2007, Actix mis au point une nouvelle catégorie de
logiciels pour l’automatisation des analyses de réseaux mobiles et l’optimisation, la plate-
forme d’optimisation. Comme les opérateurs sont confrontés à une vague de nouveaux défis
engendrés par une absorption massive de l’internet mobile, des grands opérateurs dans les
Amériques, en Europe et en Asie-Pacifique ont adopté la plate-forme d’optimisation
ActixOne. [4]
Aussi, il existe des autres outils de post-traitement très connus parmi eux nous
pouvons citer : Nemo de Nokia, Genex Prob, Accuver,…
Parmi les outils présentés, il y a des outils qui peuvent donner des analyses
géographiques puissants. Aussi, il y a des autres qui peuvent être intégré dans la chaîne de
mesures. En outre, ils sont des logiciels sophistiqués pour le post-traitement des données.
Cependant, comme nous pouvons remarquer dans la figure 14, cette représentation peut être
non précise (des points dessinés dans la mer). Aussi, il faut mentionner que ces logiciels sont
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couteux (par exemple une version ancienne de MapInfo coûte plus que 1000 €, ce qui
représente une contrainte pour l’utilisateur). De plus, ils sont volumineux (ils prennent
beaucoup de mémoires).
Ces logiciels donnent des représentations sur des cartes graphiques et des
histogrammes sur les paramètres mesurés sans donner les anomalies dans le réseau
(l’utilisateur sera demandé d’analyser ces représentations avec ses connaissances techniques).
2. Solutions proposées
a) Développer un module pour un outil donnée pour détecter les problèmes et les
afficher et qui intègre les connaissances techniques pour mieux analyser les
données.
b) Développer notre propre application qui peut répondre aux besoins de post-
traitement et qui peut donner des fonctionnalités semblables aux autres outils
existants et en intégrant des connaissances techniques pour repérer les problèmes.
3. Solution retenue
Vu que les outils définis précédemment ne sont pas gratuits et que l’intégration d’un
module nécessite la maîtrise d’un nouveau langage spécifique, nous avons choisi la solution
(b) qui consiste à développer notre propre outil pour le post-traitement des fichiers Drive Test.
1. Cadre de projet :
Après une opération de mesures Drive-Test, l’ingénieur radio doit être apte à récupérer
les données mesurées par le mobile à trace avec un GPS et les analyser afin de déterminer les
problèmes avec un outil installé.
L’objet de mon stage est donc de concevoir et développer un tel outil qui peut analyser
et traiter les données d’un fichier Drive-Test pour les deux réseaux GSM et UMTS.
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2. Spécifications de l’outil à développer
Il faut concevoir et développer un outil qui à partir des données Drive-Test peut
donner une vision sur la qualité de réseau dans les points visités. L’outil est donc peut nous
donner ces services :
-Solution proposés
Figure 18: Schéma fonctionnel de l’outil
3. Méthodologie de travail
1- Etude bibliographique sur les réseaux GSM et UMTS, les Drives-tests, le post-
traitement.
2- Conception de l’outil.
3- Développement de l’outil.
4- Validation de l’outil et amélioration.
IX. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons parlé des principaux méthodes utilisées pour la
supervision de la QoS et la spécification de chacune vis-à-vis aux paramètres QoS. Aussi,
nous avons vu que l’analyse de l’existant va nous aider à avoir une idée générale sur les
fonctionnalités qui correspondent au post-traitement. En effet, cette étude nous a aidés à
élaborer l'innovation que l'on souhaite apporter.
Dans le chapitre suivant, nous allons passer à l’étape la plus sensible dans le cycle de
vie d’une application : c’est l’étape de conception qui nous permet de donner les grandes
lignes de la phase de réalisation.
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Chapitre3: Analyse et conception
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I. Présentation
Après avoir défini les objectifs de notre application et avoir cité les principales
fonctionnalités prévues, nous passons à la phase d’analyse et de conception. La conception
représente une phase primordiale et influente sur le cycle de développement d’une
application.
Dans ce chapitre, nous allons décrire la méthodologie de travail de notre outil et les
algorithmes (présentés avec des organigrammes) que nous devons les implanter pour détecter
des problèmes définis à partir de fichier Drive Test.
Les besoins fonctionnels présentent les fonctionnalités de base que l’application doit
les fournir. Dans notre cas, ces besoins sont:
Récupération des données mesure Drive Test à partir d’un fichier EXCEL.
Analyse des données et détection des anomalies.
Proposition de solutions pour les problèmes détectés.
Analyse géographique de paramètres mesurés.
Affichages des statistiques sous forme des histogrammes.
Faire un reply des scénarios pris par les mesures effectués dans le mode déconnecté.
L’application doit être paramétrable (c'est-à-dire si nous changeons des seuils, le
système doit mettre en considération ce changement dans la prochaine utilisation et
n’utilise pas des seuils par défaut).
Les besoins non fonctionnels représentent les exigences qui influent sur les
fonctionnalités de base auxquels le système doit répondre. Dans le cas de notre application,
ces exigences non fonctionnelles sont :
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Le déplacement entre les interfaces doit être souple et facile.
L’accès à cette application doit être sécurisé. Pour cela, il faut prévoir un module
d’authentification ;
La réponse de l’application doit être rapide.
L’entrée de l’application est un fichier de mesures Drive Test pris à l’aide d’une
chaîne de mesures. Avec ce fichier, l’analyse est faite point par point de mesure pour détecter
les anomalies et transformer les données en statistiques. En effet, cette application permet
d’exécuter les tâches suivantes :
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− Détection des problèmes et proposition des solutions : le système affiche des
informations générales sur les anomalies ainsi que des solutions possibles.
Dans les réseaux mobiles, chaque antenne couvre une zône géographique bien
déterminée qui peut étendre sur un diamètre de 30 Km en GSM, rurale. Le problème de
couverture apparaît lorsque les ondes émises par le mobile n'arrivent pas à la station de base la
plus proche, ou bien lorsque celles émises par l'antenne dans le sens descendant n'arrivent pas
avec une puissance suffisamment détectable par le téléphone portable. La couverture dépend
de la puissance d’émission de l’antenne, la distance entre le mobile et la station de base, ainsi
que les facteurs géographiques (obstacles, relief, climat,…). De plus, si la station de base est
chargée avec plusieurs communications jusqu'à la saturation des ses ressources, les appels ne
passent pas.
Développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test- Page 35
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Figure 20: Organigramme de détection de problème de couverture en GSM
En UMTS, il ne suffit pas que le niveau du signal (RXPOWER) soit excellent pour
avoir une bonne couverture, il faut aussi vérifier un autre paramètre (EC/I0) qui représente le
rapport signal sur interférence. Puisque dans l’UMTS nous utilisons la technologie d’accès
CDMA, nous devons prendre en considération l’interférence des autres utilisateurs qui
utilisent la même bande de fréquence.
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Figure 21: Organigramme de détection de problème de couverture en UMTS
Les interférences représentent une source de brouillage fréquente dans les réseaux
mobiles. Ce phénomène se produit généralement lorsqu’il y a une grande demande sur les
ressources radio, ce qui exige l’utilisation des fréquences adjacents dans une zone limitée en
GSM et l’utilisation d’une même fréquence avec plusieurs codes en UMTS. Cette utilisation
peut gêner la qualité radio. Nous ne pouvons parler de ce phénomène que dans les zones
couvertes avec le réseau mobile spécifique à étudier (GSM ou UMTS). Dans ce cas, la qualité
mesurée avec les taux d’erreur binaires nous informe si l’interférence existe ou non. Pour
cela , la procédure de détection de ce problème passe à la vérification de couverture puis à
l’analyse de qualité.
La détection de ce problème en GSM est peut être assurée à l’aide d’une procédure
illustrée avec la figure 22 :
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Figure 22: Organigramme de détection de problème d’interférence en GSM
Dans cet organigramme, nous avons choisi de vérifier la qualité du lien radio afin de
juger s’il y a interférence ou non. Ensuite, avec le niveau de champ, nous pouvons déterminer
le niveau d’interférence si elle existe.
En UMTS, le BLER nous donne le taux d’erreur bloc qui indique la qualité du lien
radio. Si sa valeur est faible, alors le mobile n’a pas de difficulté en se communiquant avec le
réseau. Sinon, nous devons analyser le niveau de champ totale (RXPOWER) et les paramètres
EC/I0 et EB/N0 pour connaitre le niveau d’interférence.
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Figure 23: Organigramme de détection de problème d’interférence en UMTS
Des mesures sur les cellules voisines dans les réseaux mobiles sont mentionnées dans un
fichier Drive Test. Nous pouvons parler de l’effet de dominance entre les cellules voisines qui
cause une grande interférence et qui gêne la qualité de service.
Dominance en GSM :
Les KPI donnés par les cellules voisines sont : RxLev, BSIC, FREQ. A l’aide de ces
informations, nous pouvons analyser s’il y a un problème de dominance (les points où la
cellule serveuse est faible que la voisine la plus puissante).
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Figure 24: Informations à propos des cellules voisines à partir d’un fichier Drive-Test en GSM
Nous parlons de dominance si le niveau du champ (RxLev) d’une cellule voisine au moins
dépasse le RxLev mesuré de cellule serveuse
Dominance en UMTS
Les mesures indiquant les caractéristiques des cellules voisines sont prises à partir de
canal P-PICH de chaque cellule.
Dans un réseau WCDMA, chaque cellule envoi un signal pilote sur le canal P-CPICH
(primaire canal pilote commun). Ce signal est utilisé pour distinguer les cellules les uns des
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autres dans un réseau et il est généralement transmis avec une vitesse constante. Le paramètre
EC/I0 (énergie chip sur interférence) est utilisé pour indiquer la qualité du lien radio entre le
mobile et une cellule particulière. [6]
Figure 26: Informations à propos des cellules voisines à partir d’un fichier Drive-Test en UMTS
Nous parlons de Pilot pollution si la différence entre Ec/I0 de la cellule serveuse avec
celles des cellules voisines dépasse un seuil fixé pour trois cellules au moins. Dans ce cas, la
qualité est dégradée.
c=0
c = c+1
Finsi
Si c >= 3 alors
Pilot pollution
Finsi
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Figure 27: Détection de Handover en GSM
Il faut mentionner qu’en GSM, le BSIC (Base Station Identity Code) est utilisé pour la
différenciation des stations qui utilisent les mêmes fréquences. Le couple (fréquence, BSIC)
permet de déterminer parfaitement une cellule sur une zone donnée. Nous utilisons le même
BSIC à l’intérieur d’un motif (le plus petit nombre de cellules voisines contenant une et une
seule fois l'ensemble des canaux radio alloué à l’opérateur).
Dans l’UMTS, nous considérons que 20 à 40% des mobiles d’une zone sont en
situation de Soft Handover (connecté à 2 cellules à la fois). Dans l’UMTS, il y a deux types
de handovers : soit changement de cellules où changement de fréquence.
Dans la figure 27, un exemple pour chaque type de Handover est donné (l’UC-ID est
un identifiant unique donné à chaque cellule, il combine le RNC-ID et le C-ID) :
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Figure 28: Détection de Handover en UMTS
5. Autres problèmes
Coupure du lien radio en GSM: dans le fichier Drive-Test le champ RLT (Radio
Link Timeout) représente un compteur qui indique la qualité du lien radio.
RLT courant= x
Si (SACCH = NO) // Le mobile n’arrive pas à décoder l’information portée dans SACCH
Donc:
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En UMTS, le fichier Drive Test donne les tentatives d’établissement des appels ainsi
que les résultats (échoués ou réussis). Ce qui nous permet de calculer le taux de réussite
d’établissement des appels.
V. Solutions possibles
Selon les statistiques, l’application peut déterminer s’il y a un problème gênant dans le
réseau et propose des solutions qui exigent l’intervention des techniciens. Ces solutions sont :
Chaque fois nous agissons sur les paramètres de site. Il faut prendre en compte les
conséquences indésirables possibles. Cependant, comme l’environnement est dynamique, il
faut faire des mesures Drive Test périodiques pour poursuivre l’état de réseau.
Le diagramme Use-Case (cas d’utilisation) de notre application est fait à l’aide de l’outil
StarUML :
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Figure 29: Diagramme UseCase de l’application
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Pour un traitement spécifique d’un problème à partir de fichier EXCEL, le diagramme de
séquence est le suivant :
VIII. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons achevé la phase d’analyse des besoins qui sert à
caractériser l’objectif du travail. En fait, il faut développer une application qui nous permet,
en plus que l’analyse géographique et statistiques des données, de détecter les problèmes et
proposer des solutions à partir des mesures Drive Test.
Encore dans ce chapitre nous avons décrit avec une façon détaillée les principales
procédures à implémenter lors du développement de l’outil ce qui va nous aider à mettre en
œuvre l’ensemble des conditions et des fonctionnalités que nous devons les respecter.
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Chapitre4: Réalisation de l'outil et évaluation
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I. Présentation
Après avoir achevé la phase d’analyse qui nous permet de définir les algorithmes
nécessaires pour l’application, et après avoir abordé la phase de conception, nous passons à la
phase de réalisation où nous allons développer notre outil en intégrant les fonctionnalités
nécessaires mentionnés dans le cahier de charge.
1. Langage de programmation
Pour développer l’application, nous avons choisi le langage C# avec Microsoft Visual
Studio. C# est un langage récent. Il a été disponible en versions beta successives depuis
l’année 2000 avant d’être officiellement disponible en février 2002 en même temps que la
plate-forme .NET 1.0 de Microsoft à laquelle il est lié. C# ne peut fonctionner qu’avec cet
environnement d’exécution. Celui-ci rend disponible aux programmes qui s’exécutent en son
sein un ensemble très important de classes. En première approximation, on peut dire que la
plate-forme .NET est un environnement d’exécution analogue à une machine virtuelle Java.
On peut noter cependant deux différences :
• Java s'exécute sur différents OS (windows, unix, macintosh) depuis ses débuts. En
2002, la plate-forme .NET ne s'exécutait que sur les machines Windows. Depuis
quelques années le projet Mono [http://www.mono-project.com] permet d'utiliser la
plate-forme .NET sur des OS tels qu’Unix et Linux. La version actuelle de Mono
(février 2008) supporte .NET 1.1 et des éléments de .NET 2.0.
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dans la mesure où les programmes utilisent largement ces classes. Le choix d'un langage
.NET devient affaire de goût plus que de performances.
En 2002, C# utilisait la plate-forme .NET 1.0. C# était alors largement une « copie » de
Java et .NET une bibliothèque de classes très proche de celle de la plate-forme de
développement Java. Dans le cadre de l'apprentissage du langage, on passait d'un
environnement C# à un environnement Java sans être vraiment dépaysé. On trouvait même
des outils de conversion de code source d'un langage vers l'autre. Depuis, les choses ont
évolué. Chaque langage et chaque plate-forme de développement a désormais ses spécificités.
Il n'est plus aussi immédiat de transférer ses compétences d'un domaine à l'autre.
C# 3.0 et le framework .NET 3.5 amènent beaucoup de nouveautés. La plus importante est
probablement LINQ (Language Integrated Query) qui permet de requêter de façon uniforme,
d'une façon proche de celle du langage SQL, des séquences d'objets provenant de structures
en mémoire telles que les tableaux et les listes, de bases de données (SQL Server uniquement
pour le moment - février 2008) ou de fichiers XML. [7]
ZedGraph : cette librairie est destinée pour le développement sous la plateforme .NET. Pour
faire et configurer des plusieurs types de graphes, il faut télécharger le fichier ZedGraph.dll et
l’ajouter à Visual Studio pour l’utiliser dans notre projet (les histogrammes).
Koogra : comme notre application va utiliser comme entrée un fichier EXCEL, un module
sera nécessaire à ajouter pour lire les données de ce fichier. Le fichier koogra.dll peut faire
l’affaire et peut être implémenté sous la plateforme .NET.
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III. Les interfaces
1. L’authentification
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Les données mesurées avec l’opération Drive Test sont enregistrées dans un fichier
EXCEL. Pour les analyser, il faut importer ce fichier en choisissant le réseau sous lequel les
mesures sont prises (GSM ou UMTS). L’interface présentée dans la figure 33 s’affiche. Dans
ce que suit, nous allons donner un exemple de mesure Drive Test pris dans la zône de
Hammam Lif (banlieue sud de Tunis) avec un réseau UMTS.
3. Réglage de paramètres
Pour que l’application exécute les algorithmes implémentés, il faut définir les seuils
nécessaires. Dans l’interface présentée dans la figure 34, nous pouvons voir l’onglet chargé
pour ce réglage. Après le choix de KPI, nous pouvons fixer les seuils. Nous avons choisi de
fixer trois niveaux de qualité. Chaque qualité sera représentée par une couleur dans
l’affichage géographique.
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Aussi, il faut définir les coordonnées extrêmes de la carte géographique pour le
fonctionnement de l’outil. Cette définition peut être soit manuelle où nous donnons la forme
décimale de ces coordonnées soit nous pouvons importer un fichier texte qui contient ces
informations (ceci est indiqué dans la figure 34).
L’outil permet d’afficher les statistiques indiquant la variation d’un KPI donné comme
indiqué dans l’exemple de la figure 35 :
Présentation géographique
Développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test- Page 52
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Figure 36: Exemple de représentation géographique
Détection des problèmes :
Comme nous avons parlé dans les parties précédentes des problèmes gênants dans les
réseaux cellulaires, l’outil nous donne des informations à propos des anomalies définies lors
du développement. Nous avons défini pour l’UMTS quatre problèmes ou observations que le
système peut les détecter. Après que l’utilisateur choisit le problème qu’il veut l’analyser,
l’application lui affiche des statistiques et même une représentation géographique comme
indiquée dans la figure 36.
Dans la figure 38 le Combo Box nous permet de choisir le problème est affiché :
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Figure 37: Les observations détectables par l’application en GSM
Par exemple, si nous cliquons sur la couverture, la figure suivante s’affiche :
Dans la figure 39, nous présentons les points mal couverts dans une carte
géographique :
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Figure 39: Affichage géographique de problème de couverture
Aussi, l’application nous permet de détecter le problème de pilot pollution comme indiqué
dans la figure suivante :
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Figure 41: Changement de cellule
Dans la figure 41, nous remarquons l’emplacement où il y a eu un changement de cellule.
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Dans la figure précédente, les points où il y a le problème de l’interférence sont présentés.
Sélection : l’utilisateur peut sélectionner les points vérifiant des critères donnés et les
afficher graphiquement. Dans la figure 42, nous donnons un exemple de sélection des
points où le paramètre RSCP est entre -110 et -90 Dbm :
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V. Évaluation de l’outil
Évaluer l’application revient à comparer les résultats obtenus aux objectifs fixés.
L’objectif de notre projet était de concevoir et de développer une application permettante
l’évaluation de performances d’un réseau cellulaire à partir d’un fichier contenant des
mesures pris avec l’opération Drive Test.
1. Avantages
2. Désavantages
VI. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté d’une façon détaillée notre outil pour que
l’utilisateur arrive à comprendre comment l’appliquer.
Cet outil est opérationnel pour les deux réseaux cellulaires de deuxième et troisième
génération. Certes les analyses et les présentations données par notre application vont nous
donner les informations nécessaires pour déterminer les ambigüités dans un réseau donné.
Cette application peut être améliorée en intégrant plus des connaissances techniques
et en ajoutant plus des paramètres radio pour chaque réseau.
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Conclusion générale
Ce rapport présente notre travail de projet de fin d’études qui avait déroulé sous le
thème développement d’un outil de post traitement des mesures Drive Test pour les réseaux
mobiles.
En effet, il s’agit de la réalisation d’une application qui permet à l’utilisateur
d’analyser les données mesurées sur terrain par l’opération Drive Test et qui donne des
recommandations nécessaires pour la procédure d’optimisation en se basant sur des
statistiques et des observations.
Pour la réalisation de ce projet, nous avons tout d’abord commencé à exprimer
l’importance de la qualité de service dans le cycle de vie d’un réseau ainsi que les méthodes
de maintenance qui aide l’opérateur mobile à satisfaire ce besoin et en particulier la méthode
Drive Test. En effet il s’agit d’une méthode efficace pour le contrôle de l’interface radio.
Ensuite nous avons donné les outils existants les plus connus afin de donner une perspective
sur l’outil qu’on désir développer. Nous avons abordé, par la suite, les procédures nécessaires
pour la détection des problèmes que nous devons l’intégrer dans l’outil ainsi que la phase de
la conception. Enfin, nous avons présenté les résultats obtenus du fonctionnement de
l’application développée.
Comme les réseaux mobiles s’évoluent de temps en temps, la maintenance de
l’interface radio reste une priorité chez les opérateurs surtout avec la limitation des ressources
radio. Pour cela, l’opération Drive Test est vitale pour mesurer et ajuster les paramètres radio.
Après l’utilisation de cette opération dans les systèmes GSM et UMTS, le Drive Test est
utilisé aussi dans le système LTE avec des nouveau KPIs caractérisant les technologies
utilisées dans ce réseau. Donc, l’outil peut être extensible pour le post traitement des fichiers
Drive Test contenants des mesures prises pour un réseau LTE ou même pour un réseau de
quatrième génération.
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Annexe
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I. ANNEXE A
Les indicateurs donnés par ce fichier indiquent la qualité du réseau mesurés dans des points
définis (avec ses latitudes et longitudes). Les principaux KPI sont :
Cell ID (2G) : c’est un nombre unique qui permet d’identifier une BTS au sein d’une
zone de localisation (défini avec un LAC (location area code)) ou même au sein d’un
réseau.
BCCH CH Num : donne l’identifiant du canal BCCH (Broadcast Control Channel).
TCH CH Num : donne l’identifiant du canal TCH (Trafic Channel).
BSIC : Base Station Identity Code : c’est un code distinguant 2 BTS utilisant la même
fréquence en voie balise, le BSIC est utilisé encore pour déterminer la séquence
d’apprentissage (coloriage des bursts).
Time Slot Num : comme la trame en GSM est divisée en 8 Time slots, on définit pour
chaque slot un numéro, ce paramètre représente le Time slot sur le quel on a pris les
mesures.
LAC : Location Area Code : un groupe des BTS définissent une région qui sera
représenté par un LAC (transmise dans la signalisation).
Channel Type : type de canal sur la quel la connexion est établie.
Serving Rx Power : puissance totale reçue de la station de base.
Rx Lev : pour juger la qualité de la liaison radio on utilise ce paramètre et on définit :
Rx Lev Full : c’est une mesure sur tous les bursts de la trame sans exception.
Rx Lev Sub : c’est une mesure sur les bursts effectivement utilisés.
RxQual : mesure la qualité de signal, de même que Rx Lev, il existe Rx Qual Full et
RxQual Sub. Il est obtenu en effectuant une quantification du taux d'erreurs binaires BER
(Bit Error Ratio) suivant la correspondance du tableau suivant :
Correspondance RxQual i <> BER
RxQual Niveau de qualité i BER, plage de Valeur
valeur représentative
0 BER < 0.2 % 0.14 %
1 0.2 % <= BER < 0.4 % 0.28 %
2 0.4 % <= BER < 0.8 % 0.57 %
3 0.8 % <= BER < 1.6 % 1.13 %
4 1.6 % <= BER < 3.2 % 2.26 %
5 3.2 % <= BER < 6.4 % 4.53 %
6 6.4 % <= BER < 12.8 % 9.05 %
7 12.8 % <= BER 18.10 %
Tableau A. Variation de RxQual
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FER Total : FER (Frame Erasure Ratio): c’est la quantité des trames de parole balayé
sur la quantité des trames de parole transmis (chaque trame contient 260 bits).
Tx Lev : niveau de la puissance transmise.
TA : Timing Advance : est utilisé pour déterminer la distance entre le mobile et la
station de base en déterminant le délai de propagation.
TA FROM TO
0 0 µs (0m) 3.69µs (553.5m)
1 3.69µs (553.5m) 7.38µs (1107m)
2 7.38µs (1107m) 11.07µs (1660.5m)
3 11.07µs (1660.5m) 14.76µs (2214m)
… … …
63 232.47µs (34.87km) 236.16µs (35.42km)
Tableau B. Différente valeur de TA
RLT(MAX) : RLT : Radio Link Timeout : compteur qui aide à déterminer le taux de
coupure des appels, si le MS reçoit correctement le block SACCH (Slow Associated
Control Channel) durant la communication cette valeur (RLT) est incrémenté par 2 (tant
que inférieure à une valeur maximale), sinon elle sera décrémenter par 1, si elle atteint 0
l’appel est coupée. RLT(MAX) est la valeur qu’au-delà on n’incrémente pas le compteur
RLT (valeur fixé par l’opérateur et varie entre 16 et 20).
RLT(Current) : la valeur de RLT courant, elle est calculée à l’aide de l’algorithme
suivant :
RLT max = x (x entier entre 16 et 20)
RLT courant= x
Si (SACCH = NO)
RLT courant = RLT courant - 1
Sinon RLT courant = RLT courant + 2 / RLT courante < x
Si RLT courant = 0 coupure du lien radio
DSC : Downlink Signal Failure Counter : Compteur de bursts non-décodés sur le
canal PCH. initialement DSC égale au plus proche entier de 90 / PRP avec PRP c’est la
Paging Repeat Period (Nombre de "multi-trame_51", pendant lesquels le mobile espace
son écoute du canal "PCH" (Paging Channel), valeur entre 2 et9).
Par la suite, le MS essaye de décoder un message dans son sous-canal de Paging, la valeur
de DSC sera incrémenté par 1(jamais au delà de l’entier de 90/PRP la plus proche) si le
message est bien décodé, sinon on décrémente DSC par 4.
Si la valeur DSC tombe à 0, une autre cellule est ré-sélectionnée.
Cette mesure est effectuée lorsque le mobile est en veille.
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2. Fichier Drive-Test d’un réseau UMTS :
Dans l’UMTS, avec les améliorations dans le sous-système radio, nous définissons des
nouveaux KPI.
UC-ID : UMTS CELL IDENTITY : pour identifier la cellule dans tout le réseau, UC-ID
= RNC-ID+C-ID.
RNC-ID : représente l’identité de le RNC (Radio Network Controller).
C-ID : identité locale d’une cellule dans un RNC.
Frequency : la fréquence utilisée au cours de mesure.
RRC State : RRC c’est l’abréviation de Radio Resource Control, Lorsqu’une
communication est établie par un équipement usager, une connexion de type RRC est
établie entre celui-ci et un RNC du réseau d’accès UTRAN.son rôle est la gestion de la
connexion de signalisation établie entre l’UTRAN et le mobile, le RRC State indique le
type de canal alloué.
MCC : Mobile Country Code : Code de pays dans le plan GSM/UMTS (605 pour la
Tunisie).
MNC : Mobile Network Code : est utilisé avec le MCC pour donner un identifiant
unique pour un opérateur.
MCC MNC Marque Opérateur
605 01 Orange Orange Télécom
605 02 Tunicell Tunisie Télécom
605 03 Tunisiana Orascom Telecom Tunisie
Tableau C. Les identifiants des opérateurs tunisiens.
LAC : Location Area Code : un groupe des Node B définissent une région qui sera
représenté par un LAC
RX Power : La puissance de signal reçu.
TX Power : La puissance émise par la Node B.
SIR: Signal To Interference Ratio: rapport signal sur interférence.
BLER : Block Error Rate : c’est le pourcentage des blocs RLC erronés par rapport au
nombre total des blocs RLC transmis, l’équation suivante donne l’équation de BLER :
BLER= *100%. BLER est mesuré en UL et DL
direction
SF : Spreading Factor : c’est le facteur d’étalement, SF = durée symbole de signal
initial sur durée symbole de code utilisé au cours de l’étalement de spectre. Dans le fichier
Drive-Test on peut lire le SF dans le deux sens (montant et descendant).
Best PSC : Best Primary Synchronisation Code: les cellules envoient un code modulé
de 256 chips chaque slot (sur le canal SCH) afin que le MS peut choisir la cellule dont la
qualité est la meilleure.
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Best EC/I0 : EC/I0 représente le rapport de l’énergie pilote reçue sur l’énergie totale
reçue, aussi elle représente la portion utilisable du spectre.
Best RSCP : Received Signal Code Power : c’est la puissance reçue du signal utile
multiplié par un code d’étalement. On peut comparer les valeurs des différents signaux afin
de choisir le code optimal pour la communication (elle est mesurée que dans la voix
descendant).
Combined EC/I0 :
TOP 1 PSC : la meilleure mesure PSC des cellules voisines.
TOP 2 PSC : la deuxième meilleure mesure PSC des cellules voisines.
TOP 3 PSC : la troisième meilleure mesure PSC des cellules voisines.
TOP 4 PSC : la quatrième meilleure mesure PSC des cellules voisines.
TOP 1 EC/I0 : la meilleure mesure EC/I0 des cellules voisines.
TOP 2 EC/I0 : la deuxième meilleure mesure EC/I0 des cellules voisines.
TOP 3 EC/I0 : la troisième meilleure mesure EC/I0 des cellules voisines.
TOP 4 EC/I0 : la quatrième meilleure mesure EC/I0 des cellules voisines.
CQI : Channel Quality Indicator : c’est une mesure indiquant la qualité de canal, si
cette valeur est élevée on parle d’une qualité bonne et vise versa.
Système type : le type de système 3G utilisé (WCDMA, HSUPA, HSPA,…).
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II. ANNEXE B
Comme nous avons mentionnés, l’entrée de l’application est un fichier EXCEL qui
contient des mesures Drive Test, les colonnes se réfèrent à l’identification des paramètres et
les lignes représentent la variation de ces paramètres au cours de temps comme montre
l’exemple en UMTS dans la figure suivante :
Les paramètres données indique des informations à propos de l’opérateur, niveau de signal, la
qualité, taux d’erreur binaire, les cellules voisines, etc., comme illustré dans l’annexe B
Dans notre projet ce fichier est généré par l’outil ACCUVER, dans la figure suivante nous
donnons un exemple sur la suivie en temps réel des KPI avec cet outil :
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Figure B. Variation des KPI en temps real affiché à l’aide d’ACCUVER
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Bibliographie
[6]Impact of Pilot Pollution on SHO Performance Tero Isotalo, Jarno Niemelä, Jakub
Webographie
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