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MEMBRES DE JURY :
PROMOTION 2016
Résumé……………..………………………………………………………………………………. 01
Introduction générale……..……………………………………………………….………………. 02
Conclusion général
Références bibliographiques
LISTE DES FIGURES ET GRAPHES
Le cycle de la vie sur terre est inconcevable sans la présence de l’eau, car cette matière
vitale joue un rôle primordial dans tous les phénomènes physiques et biologiques qui
entourent l’être humain
L’abondance de l’eau sur notre globe est étroitement liée à la nature du cycle
hydrologique qui par définition est une succession de deux phénomènes purement
climatique qui sont respectivement les précipitations et l’évaporation. Malgré la difficulté
que l’on rencontre pour les mesurer à pareille échelle, on peut tout de même admettre que
ces deux phénomènes s’équilibrent à l’échelle mondiale étant donné qu’il n’ya pas de
tendance d’accumulation dans l’atmosphère.
En effet, la majeure partie de notre planète est recouverte d’eau. Près de 510 millions
de kilomètre carres. Cela résulte en partie du fait de l’absence d’une réparation régulière
et harmonieuse des pluies annuelles moyennes à travers toutes les zones de ce globe. A
en croire les chiffres, on avancera que ces précipitations varient de puis des valeurs très
faibles moins de 100 mm /an, dans les zones arides jusqu'à plus de 2500 mm/an, dans
certaines régions de la zone équatoriale
Pour notre pays, les estimations sont de l’ordre de 100 a 400 mm de moyennes de
précipitations annuelles, étant donné aussi son appartenance a une zone aride à semi-
aride.
On notera que notre pays renferme des ressources en eau généralement faible et
surtout extrêmement irrégulières et localisées
C’est dans ce sens la que beaucoup d’efforts sont déployés depuis le début des années
90 par les autorités algérienne, puisqu’il a été décidé la mise en place d’une politique de
réalisation d’ouvrage hydrotechnique tels que les barrages qui sont considères comme
les ouvrage les plus importants dans le domaine de Génie Civil étant leur ampleur, la
complexité de leur réalisation ainsi que le rôle qu’il peut entreprendre dans
l’accroissement de l’économie du pays .
Les barrages sont généralement édifies a fin de permettre un stockage des eaux
acheminées par rivières. Ces eaux qui sont retenues surtout pendant les crues y prendront
ainsi leur pouvoir dévastateur.
1
Lors qu’elles seront reprises en saison sèche, ces eaux serviront à l’irrigation des terres
agricoles, ou bien à l’alimentation des villes en eau potable et industrielle ou à toute autre
utilisation permanente. Elles peuvent aussi engendrer une énergie électrique transportable
au cas où elles sont turbinées sur une chute crée artificiellement
Dans les temps pas très lointains ; des gros ouvrages en terre ont été construits à
travers tous les pays du monde surtout ceux pouvant garantir une main d’œuvre
permanente et économique.
La qualité de ces ouvrage et leur résistance a tous genres d’intempéries à travers les
siècles de l’histoire, démontrent bien la grandeur du génie humain qui ne cesse de faire
ses preuves. Dans les temps présents, la hauteur des murs dépasse des centaines de
mètres, mais il faut reconnaitre toute fois qu’il a fallu accèdes au progrès scientifique tout
en basant sur des principes méthodiquement établis des normes d’essai soigneusement
élaborés ainsi que sur des procèdes constructifs approuvés pour les concevoir.
Les matériaux non assemblés avec lesquels sont conçus les murs de ces barrages
contiennent généralement peu d’éléments rocheux et de matière organique. Mais ils sont
caractérisés par leur cohésion et leur angle de frottement interne, ceci en autant de
proportions variées qu’il y a de sites d’extraction.
La rupture d’un massif ou d’un talus terreux est principalement une question de
cisaillement. On sait depuis fort longtemps, qu’un éboulement de talus se fait par
dérapage du haut vers le bas d’une masse limitée en dessous par une courbe concave
ayant l’allure d’un arc de cercle. Le mouvement se ramène alors a une rotation par
rapport au centre de ce cercle.
Dans ce travail, nous proposons présenter les différentes étapes (défini de site, les
études géologiques, topographiques, géotechnique; caractéristique du bassin versant)
qu’ont servi au dimensionnement et à l’étude de la stabilité de la digue du barrage en
terre d’oued Halib dans la région de Setif.
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
I.1- Généralités :
Un barrage est un ouvrage d'art construit en travers d'un cours d'eau et destiné à en réguler le
débit et/ou à stocker de l'eau, notamment pour le contrôle des crues, l'irrigation, l'industrie,
l'hydroélectricité, la pisciculture, une réserve d'eau potable, etc. ... Dans la nature, il existe aussi
des barrages de castors.
Un barrage submersible est plutôt nommé chaussée, seuil ou digue, ce dernier terme est
préféré au mot barrage quand il s'agit de canaliser un flot.
Un barrage fluvial permet de réguler le débit de l'eau, au profit du trafic fluvial, de l'irrigation,
d'une prévention relative des catastrophes naturelles (crues, inondations), par la création de lacs
artificiels ou de réservoirs. Il permet souvent la production de force motrice (moulin à eau) et
d'électricité, on parle alors de barrage hydroélectrique, à un coût économique acceptable, le coût
environnemental étant plus discuté pour les grands projets (source de fragmentation éco
paysagère, d'envasements à l'amont du barrage, de dégradation éco paysagères et de l'eau. Les
« grands barrages » sont tous recensés par la commission internationale des grands barrages
(CIGB).
Le mot « barrage» mérite qu'on s'y arrête. La définition du Petit Larousse définit le mot
barrage comme un ouvrage artificiel barrant un cours d'eau. Le caractère artificiel de l'ouvrage
permet d'exclure les barrages naturels qui peuvent parfois se former par exemple derrière une
moraine glacière ou qui peut se créer après un effondrement d'un pan de montagne venant
obstruer une vallée situé au Tadjikistan, le plus grand ouvrage naturel du monde, d'environ
500 m de hauteur, résulte d'un tel phénomène après un séisme. Ceci permet aussi d'associer à
chaque barrage un constructeur, propriétaire et donc des responsabilités vis-à-vis de risques de
toutes natures que peuvent générer les barrages. Cela demande parfois de prendre conscience
qu'un étang qui a l'air de faire partie du paysage depuis la nuit des temps résulte de la
construction d'un barrage qu'il faut donc surveiller et entretenir...
Les barrages sont définis par des caractéristiques physiques (la hauteur, le volume de la
retenue derrière le barrage), par un type de barrage selon sa forme ou les matériaux qui le
constituent, par une utilisation principale...
L'ensemble de ces critères donnent des clés d'entrée multiples pour classer les ouvrages
On notera que dans de nombreux pays, on caractérise la taille d'un barrage par la hauteur par
rapport au point le plus bas des fondations, comme le barrage est encastré dans le sol, la hauteur
sur fondations est supérieure à la hauteur au-dessus du terrain naturel. La hauteur du plus haut
barrage français, celui de Tignes, est ainsi de 160 m au dessus du terrain naturel et de 180 m au-
dessus des fondations. La Commission Internationale des Grands Barrages (CIGB, ICOLD en
anglais) maintient, pour l'ensemble des pays, un registre des grands barrages, pour la CIGB, un
grand barrage commence à partir d'une hauteur sur fondations supérieure ou égale à 15 m Pour
les barrages français, il n'existe pas d'appellation normalisée. Si la réglementation introduite par
le décret du 11 décembre 2007 introduit des classes de barrages en associant des critères de
hauteur et de volumes de retenue, il est cependant d'usage de parler de grands barrages dès lors
que la hauteur au-dessus du terrain naturel est au moins égale à 20 m. On peut même trouver un
classe de très grands barrages comme les grands barrages ayant en outre un volume de retenue
supérieur à 15 millions de m3 ; il s'agit des barrages soumis obligatoirement à Plan Particulier
d'Intervention. En deçà, on trouve des barrages de moyenne importance entre 10 et 20 m de
hauteur. Pour des hauteurs inférieures à 10 m, il s'agit de petits barrages. Si la réglementation
nouvelle fixe un plancher à 2 m, on trouve des barrages encore plus petits mais dont les enjeux
en termes de risques deviennent négligeables
Bien entendu, le risque associé à un barrage dépend de sa hauteur, mais aussi de la longueur
de sa crête et surtout du volume d'eau qui est stocké derrière le parement amont du barrage.
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
Les barrages forment avec le terrain sur lequel ils sont construits un ensemble indissociable :
à chaque site, un type de barrage, un dimensionnement adapté tant sur le plan technique
qu'économique. C'est pourquoi il n'existe pas de barrage type standard. De plus, certains sont
formés par la juxtaposition de plusieurs structures différentes justifiées par des caractéristiques
de sol de fondation particulières et aussi par des choix économiques. En se contentant de définir
quelques grandes catégories, on peut commencer par classer les barrages en fonction du matériau
qui les constitue. Aux barrages construits en matériaux durs (la maçonnerie autrefois, aujourd'hui
le béton), on oppose les barrages en matériaux meubles (la terre, les enrochements).
Les premiers, en maçonnerie ou béton, autorisent des formes qui tiennent compte de la qualité
du sol de fondation et de la forme de la vallée :
De forme arquée, profitent de leur forme pour reporter la poussée de l'eau vers le rocher des
rives.
La poussée de l’eau est reportée sur les flancs de la vallée au moyen d'un mur de béton arqué
horizontalement, et parfois verticalement « on la qualifie alors de voûte à double courbure ».
La technique de barrage voûte (Fig I.2) nécessite une vallée plutôt étroite (même si des
barrages voûtes ont été parfois construits dans des vallées assez larges, poussant cette
technologie à ses limites) et un bon rocher de fondation. Même lorsque ces conditions sont
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
réunies, le barrage-voûte est aujourd'hui souvent concurrencé par les barrages poids en béton ou
le barrage en enrochements, dont la mise en œuvre peut être davantage mécanisée.
En raison du relativement faible volume de matériaux nécessaires, c'est évidemment une
technique très satisfaisante économiquement.
On rencontre aussi des barrages avec plusieurs voûtes comme le barrage de l'Hongrin en
Suisse.
Sont constitués d'une série de murs « les contreforts » construits dans la vallée parallèlement à
l'axe de la rivière, l'espace entre les contreforts étant bouché par une dalle en béton, une voûte…
Lorsque les appuis sont trop distants, ou lorsque le matériau local est tellement compact
qu'une extraction s'avère presque impossible, la technique du barrage à contreforts permet de
réaliser un barrage à grande économie de matériaux.
Le mur plat ou multi voûtes en béton s’appuie sur des contreforts en béton armé encastrés
dans la fondation, qui reportent la poussée de l’eau sur les fondations inférieures et sur les rives.
Un des exemples le plus important de ce type est le barrage (Fig I.3) Daniel-Johnson au
Québec, complété en 1968 dans le cadre du projet Manic-Outardes. Haut de 214 m et large de
1 312 m, le barrage, conçu par André Coyne, est soutenu par deux contreforts centraux écartés
par 160 m à leur base. Les 13 voûtes latérales forment des demi-cylindres inclinés qui ont 76 m
d'entraxe. Au-delà des considérations esthétiques, Hydro-Québec a choisi de construire un
barrage en voûtes et contreforts pour des raisons économiques. Selon les études de conception, la
construction de l'ouvrage a requis un peu plus de 2,2 millions de m³ de béton, soit cinq fois
moins qu'un barrage poids.
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
Certains de ces objectifs peuvent être complémentaires sur un même ouvrage. D'autres sont, a
priori, opposés : il est, par exemple, impossible d'avoir en même temps une retenue pleine pour
fournir une réserve d'eau potable mais aussi un retenue vide pour limiter au maximum l'impact
des crues. Notamment, les barrages écrêteurs de crue sont des ouvrages conçus spécialement à
cette fin avec des dispositions particulières de conception et d'exploitation.
Lorsqu’on envisage de construire un barrage, il importe avant tout de bien chercher l’endroit
de leur emplacement, d’examiner les objectifs que devra satisfaire la retenue, et de dégager les
impératifs qui en découlent pour les caractéristiques de l’ouvrage à concevoir et son
emplacement.
On procède ensuite a la recherche d’un site apte à la réalisation d’un ouvrage répondant à ces
caractéristiques, puis à l’étude de sa faisabilité sur ce site.
Ce choix de site est basé essentiellement sur de bonnes connaissances des conditions
topographiques, géologiques, géotechniques et hydrauliques du site.
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
Pente de la cuvette nom relevée, celle-ci étant liées a la hauteur a fixer pour le barrage, pour
satisfaire la capacité a créer.
On examinera l’implantation des lieux habités a l’aval, et voies de
communication.
Une rupture de barrage est définie comme étant une destruction totale ou partielle de
l'ouvrage, de ses appuis ou de ses fondations le rendant complètement inopérant.
Les constructions hydrauliques peuvent subir des accidents de rupture plus ou moins graves.
Le milieu naturel étant, d'une part, difficile à déterminer, les crues et les séismes qui sont des
phénomènes aléatoires rendent difficile l'appréciation de leurs intensités extrêmes possibles sur
la durée de vie des ouvrages.
D'autre part, les connaissances et les matériaux intervenant dans la construction des ouvrages
demeurent imparfaits, malgré les progrès technologiques rapides en matière de conception et de
réalisation de ces ouvrages survenus ces dernières décennies. Pour toutes ces raisons, il est facile
de comprendre comment il y a eu ce nombre important de ruptures d'ouvrages et admettre aussi
qu'il y en aura d'autres dans le futur.
Peuvent entraîner la rupture d’un ouvrage. Il peut s’agir d’un défaut de fonctionnement des
vannes permettant l’évacuation des crues ou bien d’un vice de conception, de construction ou de
matériaux. Le type de barrage, les matériaux utilisés, la nature des fondations ainsi que l’âge de
l’ouvrage vont avoir une influence sur l’apparition de ces problèmes.
Cependant, l’évolution des techniques de construction rend les barrages modernes beaucoup
plus sûrs.
Peuvent également être à l’origine de rupture de barrage. Il en est ainsi des crues
exceptionnelles, d’intensité supérieure à celle retenue pour le dimensionnement des ouvrages
évacuateurs, appelée crue de projet. Le niveau de sécurité retenu est généralement compris entre
la crue millénaire et la crue déca millénaire. Les barrages en terre ne supportent pas la
submersion et sont donc plus vulnérables aux débordements.
Les glissements de terrains, soit de l’ouvrage lui-même, soit des terrains entourant la retenue
sont également une cause de rupture.
Enfin les séismes peuvent causer des dommages mineurs à ne pas négliger (déformations,
tassements, fissures, etc.).
Peuvent enfin être à l’origine d’accidents : études préalables pas assez approfondies, contrôle
d’exécution insuffisant, erreurs d’exploitation, défaut de surveillance et d’entretien ou encore
actes de malveillance, sabotage, attentat, guerre.
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
Le risque de rupture brusque et inopinée est considéré comme très faible, voire nul. La
situation de rupture paraît plutôt liée à une évolution plus ou moins rapide d’une dégradation de
l’ouvrage susceptible d’être détectée par la surveillance et l’auscultation.
Pour les ouvrages hydrauliques en remblai, quatre mécanismes de rupture sont classiquement
considérés : l’érosion externe, l’érosion interne, l’instabilité externe et la liquéfaction.
L’érosion externe est engendrée par des circulations d’eau, même peu importantes, sur la crête
des barrages. Le mécanisme d’érosion s’amorce à partir du bord aval de la crête et progresse
jusqu’à ce qu’une brèche soit ouverte. Le phénomène peut durer quelques minutes à quelques
heures selon la taille des matériaux, leur cohésion, le revêtement de la crête, la hauteur de l’eau
qui s’écoule au-dessus du barrage.
D’autres phénomènes, tel que le ruissellement des eaux de pluies, peuvent également être à
l’origine de l’érosion externe. Les talus des digues côté fleuve, ainsi que ceux des berges qui
parfois jouxtent directement la digue, subissent en crue les effets des courants hydrauliques qui
peuvent provoquer des érosions à la base des talus.
I.9.2- L’affouillement
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Chapitre : I Etude bibliographique et définition du site
II.1- Topographie :
Lors de la préparation d’un inventaire de sites possibles des barrages dans la région, et sur la
base des résultats géologiques et des conditions topographiques, un site est proposé sur l'axe I-I
le plus technico économique et le plus stable, caractérisé par les cordonnées suivantes :
X = 773,7 Km Lambert.
Y = 354,65 Km Lambert.
Z = 485 m NGA.
Le site de la retenue Halib est situe sur l’oued du même nom, est localisé dans la commune
d’Ain Sebt, daïra de Beni Aziz, wilaya de Setif, a une distance d’environ 8,5 Km a vol d’oiseau a
l’Est de la ville de Beni Aziz et a environ 14 Km au Nord de la ville de Djamila.
A l’endroit choisi, le lit de l’oued a une largeur de 25m, les deux rives droite et gauche
présentant des pentes assez accentuées avec un relief est montagneux.
Dans la cuvette du futur barrage la couverture végétale est constituée essentiellement de
broussaille et la culture inhérente y est totalement céréalière, juste à l’aval du site existant des
terres arables qui seront mise en valeur avec la construction du futur barrage.
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Chapitre : II Etude Géologique et topographique
II.3- Géologie :
L’étude géologiques du barrage sur l’Oued Halib de wilaya de Sétif est basée sur la
recherche et l’exploitation de la documentation de la région, le levé géologique du site et
sa retenue ainsi que les résultats de la reconnaissance géologique et géotechnique
exécutés sur site et au laboratoire.
Elle a pour but de répondre aux questions suivantes :
• La stabilité et l’étanchéité des appuis.
• L’étanchéité de la cuvette et la stabilité des versants.
• De l’existence et des caractéristiques des matériaux nécessaires a la construction de la
digue du barrage.
La région d’Ain Sebt est dominée au Nord par les crêtes de la terminaison orientale
des Bibans et par les masses calcaires des Djebels Guergour et Anini. Vers le Sud cet
imposant ensemble montagneux se raccorde progressivement au domaine des hautes
plaines Setifiennes. A l'Ouest les flysch kabyles déterminent les hauteurs de Ras El Reil
qui dominent l'oued Chertioua. La moitié est de la zone est drainée par le Boussellam et
par ses affluents. Le Boussellam traverse le massif du Djebel Guergour à la faveur de
gorges qui débouchent au Hammam Guergour. Les communications avec le Nord se font
par le couloir d'effondrement situé entre les Djebels Guergour et Anini. En dehors de ces
deux massifs qui jouent le rôle d'autochtone relatif, le reste de la région est constitué d'un
empilement d'unités allochtones, c'est sur ces formations que se sont installés
principalement dans le quart sud est de la feuille, les dépôts Méo pliocène du Draa el
Ragouba et du Draa el Dahlia.
En dehors des villages kabyles perchés sur les crêtes des Bibans, les agglomérations
sont rares et il est tout à fait significatif que le nom de la feuille soit celui de l'oued
principal.
L'altitude moyenne est élevée et le caractère montagneux de cette région lui confère un
climat rude.
Du point de vue lithologique le bassin est constitué des alluvions récentes holocène
ainsi que des alluvions anciennes pléistocène et du marne schistes de formation miocène,
les alluvions récentes n'occupent que de très étroites surfaces, le long de l'oued principale
de ces affluents, ils sont constitués essentiellement par des graviers et des limons fins
légèrement sablonneux et argileux.
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Chapitre : II Etude Géologique et topographique
Les alluvions anciens occupent de très larges surfaces et qui forment des terrasses
situées de 20 à 40 mètre au-dessus du niveau actuel des oueds, ces terrasses anciennes
sont plus nettement observables sur le bassin versant tributaire, des dépressions fermé du
Nord, alluvion marneux altération superficielle de terrain marneux et schisteux masquant
les affleurements plus au moins élevées sur les berges de quelques oueds, dans les
dépressions de limons, graviers et sables puissante série des marnes en blocs de 0,2 à 5
mètres, jaunâtre avec rognons de calcaire passant en alternance à schistes argileux et
argiles feuilletées gris foncées, les marnes dans quelques partie très dure mais en surface
souvent lessivées.
A- Stratigraphie :
B- Tectonique :
C’est une structure relativement simple car il s’agit d’une série a l’endroit affectée de
faibles replis, a vergence sud. Son aspect est particulièrement calme le long de l’oued
Boussellam, au sud du Djebel Guergour. Il n’en est pas de même au sud a Ain Tagrout ou
apparaissent des plis couchés qui redoublent les barres calcaires du Senonien.
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Chapitre : II Etude Géologique et topographique
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Chapitre : II Etude Géologique et topographique
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Chapitre : II Etude Géologique et topographique
Le site étudié se situe en générale sur des marnes en bancs et des schistes feuilletés,
daté miocène, les sondages réalisés sur l'axe montrent l'existence des marnes avec
présence des schistes argileux, l'épaisseur des alluvions sur la rive gauche sur l'emprise
de la digue à été estimée d'environ 3 à 5 mètres et ils sont constitués par des limons
sableux graveleux avec quelques galets.
L'épaisseur des alluvions dans l'axe de l'oued est estimée à une profondeur maximale
de 1 m, ils sont constitués par des galets et gros blocs emballés dans des produits
d'altération des marnes et des schistes.
La vallée de l’oued Halib présente une forme n'est pas assez étroite et bien étendue, la
végétation n’est pas abondante que ce soit dans la vallée ou sur les versants d’où une
érosion plus ou moins relative des berges de l’oued lors des crues.
La formation des alluvions essentiellement des galets hétérogènes sachant que le lit
mineur de l’oued n’est pas très large. Les terrains en dehors de la vallée sont jusqu'à une
certaine mesure abrupte et recouverts de matériaux argilo-marneux.
La nappe phréatique n'a pas été observée sur les sondages, mais on a détecté une
présence d'eau dans les fouilles N° 09 et 10 au dessous des alluvions dans l'axe de l'oued
a une profondeur entre 0,5 et 1,0 mètre en fonction de la saison.
II.8- Perméabilité :
II.9- Séismicité :
D'après les données basées sur une étude sismologique expérimentale historique et
géologique « Séismic Hazard Maning of Aléria, par Hartal et Shah Standford University
juin 1973 », des cartes iso-accélération utilisant un model Bayesien pour des périodes de
1000,500 et 10 ans furent établies, notre site se situe sur la deuxième zone sismique d'une
manière générale on peut dire que les épicentres des séismes Algériens jalonnent les
principaux axes anticlinaux et que les séismes sont d'autant plus fréquents que les
plissements sont plus récents.
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Chapitre : II Etude Géologique et topographique
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Chapitre : II Etude Géologique et topographique
Les séismes Algériens peuvent atteindre une magnitude assez grande, et par
conséquent entraîner des dégâts catastrophiques, il convient cependant qu'administrateur
et architectes aient l'attention attirée sur la sismicité afin de pouvoir dans les nouvelles
constructions prendre toutes dispositions utiles.
Le CTC a établi récemment la carte des zones séismiques, notre site se situé dans la
deuxième zone séismique qui correspond à une région de relativement forte sismicité.
Connaissant le groupe d’usage auquel appartient notre ouvrage « groupe 1B », on peut
aisément déduire le coefficient d’accélération séismique dont il faut tenir compte dans les
calculs relatifs à l’ouvrage. Selon le règlement parasismique Algérien de 1999 version
2003, le coefficient d’accélération séismique est de 0,20.
Notre étude au niveau du site et de la cuvette nous a permit de préciser la nature, les
caractéristiques et la configuration des terrains et de confirmer le volume disponible de
matériaux, nos recherches se sont déroulées dans les alentours immédiats de la cuvette.
Onze puits tout autour du site et de deux sondages carottés sur l'axe de la retenue
jusqu'à une profondeur de 30 mètres ainsi que deux fouilles sur l'axe de la digue et une
sur l'axe de l'évacuateur.
Une compagne de mesures géotechniques a été effectuée sur ces échantillons par le
laboratoire de LCTP « Laboratoire central des travaux publiques » unité de Djelfa.
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Chapitre : II Etude Géologique et topographique
Les matériaux d'origine alluvionnaire et colluvionnaire sont constitués par des limons
argileux et des limons sableux graveleux.
A/- Alluvions :
Les matériaux sont disponibles en qualité et quantité voulues dans la carrière.
B/- Roches :
Les blocs disponibles repartis sur l'oued Helib prés de l'axe et aux alentours
immédiats, peuvent être utilisés soit pour l'enrochement, soit pour Riprap.
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Chapitre : III Etude Géotechnique
Les essais sur site ont consisté à l'exécution de onze puits tout autour du site et de deux
sondages carottés sur l'axe de la retenue jusqu'à une profondeur de 30 mètres ainsi que
deux fouilles sur l'axe de la digue et une sur l'axe de l'évacuateur.
Nous pouvons dire que le substratum marneux se site entre 1 à 5 mètre au niveau de
l'oued, on peut observer sur plusieurs endroits des marnes et des schistes affleurant dans
le lit et les deux cotés de l'oued, donc; la digue prendra assise sur la roche mère après
élimination et nettoyage de la couche superficielle.
22
Chapitre : III Etude Géotechnique
23
Chapitre : III Etude Géotechnique
Les différents essais de laboratoire ont été effectués aussi bien sur les prélèvements
des puits que sur les échantillons paraffinés des sondages
o Granulométrie :
D'après l'étude des courbes granulométries, le sol est constitué d'une majorité
d'élément fin, le pourcentage des inférieurs à 0.08 mm étant égal a 64%
o Limites d'Atterberg :
La limite de liquidité varie entre 41% (P4) et 25 % (P6) la moyenne étant de 32.6 %, la
limite de plasticité varie entre 19 ,6% (P4) et 12,7% (P6) la moyenne étant de 16,4%,
L'indice de plasticité varie entre 21,8 % (P1) et 11,4% (P3) la moyenne étant de 16,2%.
L'indice de consistance est toujours supérieur à 1.
o Essais D'identification :
La densité sèche moyenne est égale à 1,6 t/m pour une teneur en eau moyenne de 11,9
%. Le poids spécifique moyen est égal à 2,4 t/m3
o Essai Proctor :
D'après les essais Proctor la densité maximal varie entre 1,73 ( P l ) et 1.86 t/m3 (P3), la
moyenne étant égale à 1.81 t/m3.
La teneur en eau optimum varie entre 11,9% (P6) et 16,5% (P1) pour une moyenne de
14%.
24
Chapitre : III Etude Géotechnique
o Essais chimiques :
Les analyses chimiques réalisées sur le sol ne présentant aucun risque d’agressivité, la
teneur en carbonates de calcium CaCo3 confirme la nature argileuse.
o Sondage S1
A/- Limon argileux graveleux avec débris de marne « de 0,3 à 2,0m » dont la limite de
liquidité est égale à 44.4% pour un indice de plasticité de 27.1, donc c'est un sol peu
plastique, la densité sèche moyenne est égale à 1,46 t/m3 pour une teneur en eau de
23.7% et un degré de saturation égale à 75.6 %.
B/- Marne argileuse jaunâtre « de 2,0 à 7,0 m », sa limite de liquidité est de 32,8%
pour un indice de plasticité de 13,4 donne un sol peut plastique, la densité sèche
moyenne est de 1,5 t/m 3 pour une teneur en eau de 12% et un degré de saturation égale à
40,3 % et un poids spécifique de 2,25 t/m3 .
C/- Marne jaunâtre « de 7,0 à 28,0m », dans cette couche la limite de liquidité est
égale à 67,5% pour un indice de plasticité de 35,5 qui est un sol très plastique, la densité
sèche moyenne est égale à 1,86 t/m pour une teneur en eau de 15,4% le degré de
saturation est 91,7% avec un poids spécifique de 2,28t/m3
o Sondage S3
Schiste argileux noirâtre « de 27,0 à 30,0 m » c'est un sol très fin vu sa granulométrie,
Sa limite de liquidité est égale à 60,6% pour un indice de plasticité de 32,6, alors
c'est un sol très plastique, sa densité sèche moyenne est égale à 1,88 t/m3 pour une
teneur en eau de 15,3% le degré de saturation est égale à 94,6% avec un poids
spécifique de 2,17 t/m3 .
III.8.1- Perméabilité :
La valeur de perméabilité au niveau des sondages relève une fondation imperméable.
Par mesure de sécurité la clé d’étanchéité de la digue aura une profondeur de 2m de
profondeur elle sera ancrée dans le substratum. Cet ancrage sera de 0.5 m dans la roche
mère.
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Chapitre : III Etude Géotechnique
La cuvette de l’oued Halib, plus ou moins large et relativement peu longue dans
l’ensemble ne représente pas une probabilité de fuite vers les bassins voisins ou sous la
cuvette sachant que le matériau de recouvrement est constitué principalement d’argiles
non compressible.
De même, il n’existe pas de failles, le long de l’oued Halib qui pourraient présenter un
moyen de vidange de la cuvette en observant la carte géologique de Djamila 1/50.000em.
III.9- Conclusion :
Le problème de perméabilité de la cuvette vers les bassins voisins est à écarter, ainsi
qu'en fondation vu la présence de la roche mère « marne jaunâtre très solide ».
Le barrage doit ou peut être projeté en type de terre compactée vu la disponibilité des
matériaux de construction en qualité et en quantité suffisante en amont de l'ouvrage en
deux secteurs dans la cuvette.
Les différentes fouilles sont caractérisées par la bonne qualité des matériaux,
c'est pour quoi elles peuvent être utilisées comme zone d'emprunt.
Le barrage à projeter sera de type a zones avec a un drain tapis en tenant compte de
toutes les caractéristiques du sol de la fondation, des matériaux de construction existant
au voisinage du site et de l’aspect économique.
Au niveau de l’oued, la roche mère qui est représentée par des argiles marneuses
affleure à certains endroits à même le sol. Une clé d’ancrage de 2 m est largement
suffisante.
Un décapage de 30 cm doit être prévu sur toute l’emprise de la digue.
La rive droite est favorable pour l’implantation de l’évacuateur de crues.
Avant d’utiliser les matériaux de construction, il est impératif d’entreprendre un
décapage d’au moins 30 cm pour éliminer la partie altérée.
En conclusion, on peut affirmer qu’il n’existe pas de problèmes majeurs pouvant
entraver la construction du barrage sur Oued Halib.
26
Chapitre : III Etude Géotechnique
27
Chapitre : III Etude Géotechnique
28
Chapitre : III Etude Géotechnique
07.00
28.00
29
Chapitre : III Etude Géotechnique
27.00
30.00
Schiste argileuse noirâtre 60,6 32,6 1,88 15,3 94,6
30
Chapitre : IV Etude Hydrologique
IV.1- Introduction :
L'étude hydrologique pour la réalisation d'un ouvrage hydrotechnique révèle une
importance considérable. Le but est de mettre en évidence les paramètres hydrologiques
de l'oued tels que les débits des crues, les apports du bassin versant « apports liquides et
solides » qui constituent la base de dimensionnement des ouvrages constituant
l'aménagement.
Celle ci a pour but de déterminer les caractéristiques hydrologiques essentielles
nécessaires à l’étude hydrotechnique prochaine de l’aménagement d’une retenue
collinaire sur l’oued Halib, commune de Beni Aziz.
Les caractéristiques essentielles suscitées sont en l’occurrence :
• Les caractéristiques physiques et hydrographiques.
• Les précipitations.
• Les apports liquides.
• Les crues et leurs caractéristiques.
• Les Apports solides.
L’étude du cycle dans la nature à une grande importance, car le dimensionnement, la
sécurité et la bonne exploitation des ouvrages hydrotechniques sont liées aux paramètres
hydrologiques.
IV.2- Caractéristiques climatique
Le climat de la région est caractérisé par un été sec et un hiver relativement humide. A
défaut de la station climatologique située dans la zone d'étude du site d'oued Helib, le
climat est donc décrit grâce aux observations des stations climatologiques avoisinantes.
L’altitude et le relief étant les facteurs qui influent sur la climatologie et en particulier la
première cité.
La station de Setif est la seule qui soit représentative concernant les valeurs de
température et d’évaporation « station communiquée par l’office nationale de la
météorologie ».
IV.2.1- Evaporation :
La valeur de 1230mm pour l'évaporation totale sur nappe d'eau libre au niveau de la
cuvette est ainsi retenue comme valeur représentative.
La répartition mensuelle de l'évaporation évaluée en pourcentage de la valeur annuelle
est définie comme suite:
Tableau IV.1 : Répartition mensuelle de l'évaporation.
Mois J F M A M J J A S O N D Année
EV(mm) 26 40 64 100 133 172 221 198 122 80 46 28 1230
EV(%) 2.1 3.25 5.2 8.13 10.8 14 18 16.1 9.9 6.5 3.74 2.28 100
IV.2.2- Température :
La température moyenne annuelle et sa répartition durant l'année ont été estimées à
partir de séries observées sur les stations voisines, du fait de la similarité des conditions
climatiques, il a été retenu celles de la station climatique de Sétif, le tableau suivant
représente la répartition moyenne mensuelle :
Tableau IV.2 : Répartition mensuelle de la température.
Mois J F M A M J J A S O N D Moy
T (°C) 5 5 9 12 16 23 26 27 24 16 10 6 14.9
31
Chapitre : IV Etude Hydrologique
Sur la base des données observées dans les stations climatologiques correspondantes
formant un périmètre incluant notre zone d’étude, on peut considérer que la valeur de
14.9°C représentant ainsi la température moyenne au site Oued Helib.
D'après le tableau on considère que les mois les plus chauds sont les mois d'été durant
lesquelles les températures dépassent les 20°C, et les plus froides pendant lesquelles la
température est inférieure à 10°C, se prolonge de décembre vers mai.
IV.2.3- Humidité relative :
La répartition mensuelle de l'humidité relative est donnée par le tableau suivant :
Tableau IV.3 : Répartition mensuelle de l'humidité relative
Mois J F M A M J J A S O N D
L'humidité relative (%) 78 71 65 61 41 37 47 62 68 68 71 75
La valeur de l'humidité moyenne annuelle est de l'ordre de 62%.
IV.2.4- Tension de vapeur :
La répartition mensuelle de la tension de vapeur est donnée par le tableau suivant:
Tableau IV.4 : Répartition mensuelle de la tension de vapeur.
Mois J F M A M J J A S O N D
Tension de vapeur (mb) 7.1 7.9 8 9.8 11.5 13 14.7 15.5 13 12.4 8.6 7
La tension suit la même tendance que l'humidité relative, elle passe de 7 mb en janvier à
15.5mb au mois d'août.
IV.2.5- Vitesse de vent :
Tableau IV.5 : Répartition mensuelle de la vitesse de vent.
Mois J F M A M J J A S O N D
Vitesse de vent (m/s) 2.4 2.5 2.7 3 3.4 3 3 2.8 2.6 2.5 2.1 2.6
Les vitesses moyennes mensuelles varient de 2.1 à 3.4 m/s, elles peuvent ce pendant
être altérées par le relief environnant.
IV.2.6- Pluviométrie:
Les précipitations étant la source principale de l'approvisionnement de l'oued Helib, le
régime hydrologique dans le bassin versant est directement lié à ces précipitations
essentiellement constituées de pluies.
IV.3- Caractéristiques morphologiques du Bassin Versant :
L’utilisation des différents types de paramètres morphométriques à pour but la
quantification des factures caractéristiques de milieu physique d’un bassin versant.
Les travaux effectués sur les cartes d’état major de Tamesguida et de Djemila à
l’échelle 1/50000 em ont permet de délimiter le bassin versant de site l’oued Halib.
IV.31- Superficie de Bassin Versant : obtenue par planimétrage : S = 138 km².
IV.3.2- Périmètre de Bassin Versant : obtenue par curvimétrage : P = 58,4 km.
IV.3.3- Indice de Graveluis, ou Coefficient de forme :
Cet indice représente le rapport du périmètre de bassin versant sur le périmètre d’un
cercle ayant la même surface que le bassin défini par la relation :
P
K c = 0.28
S
Kc = 1,39
Selon la valeur de Kc on peut dire que notre bassin est allongé.
32
Chapitre : IV Etude Hydrologique
33
Chapitre : IV Etude Hydrologique
une station hydrométrique analogue dont le bassin versant serait géo morphologiquement
similaire au bassin versant de l’oued halib, l’analogie proprement dite ne peut donc être
effectuée.
Pour cela, l’estimation des paramètres hydrologiques nécessaires au dimensionnement
des ouvrages s’est faite suivant l’approche par les formules empiriques.
- Formule de Samie-I-
(
Le = P 2 293 − 2.2 S ) Avec A 0 = Le S
A0 : apport interannuel en (hm³).
Le : lame d’eau écoulée en (mm).
- Formule de Dery-I-
A0 = 0.915 P 2.684 S 0.842
- Formule de Medinger :
Le = 1.024( P − 0.26)
2
34
Chapitre : IV Etude Hydrologique
Formule de SOKOLOVSKY :
Cette formule est basée pour la détermination des crues, à partir des pluies maximales
journalières.
0.28 PTC FSα
QP % =
tc
12
F : coefficient de forme hydrographique F=
4+3f
ƒ : paramètre dépend des caractéristique du B.V, on prend ƒ =3
α : Coefficient de ruissellement en fonction de la fréquence.
Ptc : quantité de pluie pour une fréquence donnée.
Formule de TURAZZA :
αI t S
QP % =
3 .6
α : Coefficient de ruissellement en fonction de la fréquence.
It : intensité de pluie fréquentielle en (mm/h).
Les résultats sont donnés dans le tableau suivant :
Tab IV.8 : Calcul des débits de crues
Période de Retour Qp% « m3/s »
« an » Mallet Gautier Sokolovsky Turazza
20 229,01 171,84 189,52
50 270,15 208,38 221,39
100 297,52 261,96 273,70
En vue de comparaison entre les trois méthodes de calcul de débit de crue fréquentiel,
nous pouvant faire les constatations suivantes :
La formule de Sokolovsky tient compte des paramètres topographiques, climatiques et
hydrologiques, par contre la formule de Mallet Gautier ne tient pas compte de ces
éléments les plus importants pour le calcul des crues.
On peut remarquer aussi que la méthode de Turazza ne teint pas compte des éléments
topographiques.
C’est pour cette raison qu’on a adopté la méthode de Sokolovsky qui prend en
considération les caractéristiques importantes du bassin versant.
IV.6- Etude de Régularisation :
La retenue du barrage sur l’oued Helib régularisera les apports de l’oued dans le but de
la satisfaction des besoins en irrigation.
Ce rapport a pour but de déterminer le niveau normal de la retenue ainsi que le
dimensionnement de l’ouvrage. La régularisation doit faire un rapport entre le volume
demandé et celui qui peut être stocké dans la retenue en tenant compte des pertes.
IV.6.1- Répartition intra-annuelle des Apports :
Cette dernière à été établie à l’aide de l’équation:
Amens = C e .S .Pmens
Amens : apport liquide mensuel en Hm3.
Pmens : pluie mensuelle en mm.
Ce : coefficient d’écoulement.
Le
Ce =
P
35
Chapitre : IV Etude Hydrologique
36
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
V.1- Généralités :
Les barrages en terre peuvent être constitués par des matériaux de caractéristique très
diverses, à la différence des barrages en béton ou même en enrochement dont les
matériaux constitutifs restant contenus dans des fourchettes beaucoup plus étroites.
Le terme « terre » couvre donc tout une gamme de matériaux allant de l’argile pure
très fine à des éléments très grossiers, dans certains cas même, on utilise des roches
altérées facilement compactables, tel que des latérites, des schistes et grès tendres …etc.
Le choix du type de barrage se fait en fonction des caractéristiques locales, en
particulier de la nature du sol de fondation et de la forme de la vallée, des problèmes de
transport et d’approvisionnement, de disponibilité en matériel et en main d’œuvre, de
l’extraction des matériaux de constructions des zones d’emprunts ainsi que des conditions
économiques.
La construction de la digue en matériaux disponibles aux environs du site de la retenue
est un objet de première importance, la variante en béton est moins avantageuse du fait
de la disponibilité des matériaux locaux a proximité du site, ainsi que le choix de la gorge
qui nécessitera un volume en béton assez important.
V.3-2-Largeur en crête :
La largeur en crête d’un barrage doit être suffisante pour permettre la circulation des
engins lors de la mise en œuvre de l’ouvrage et ultérieurement pour son entretien, elle
doit également protéger le barrage contre tout risque de submersion par les vagues, sur
tout lorsque la retenue est pleine.
Elle est fonction de la hauteur du barrage, la largeur en crête peut être évaluée par les
formules suivantes :
• Formule De T.T.Knapen : bcr = 1,65.H b0.5
• Formule de E.F.Preece : bcr = 1,1.H b0.5 + 1
• Formule simplifiée : bcr = 3,6.H b0.5 − 3
Pour une hauteur du barrage de 18 m les résultats sont donnés dans le tableau suivant :
Tab : V.1- calcul de largeur en crête.
Formules bcr (m)
T.T.Knapen 7
E.F.Preece 5,68
Simplifie 12,27
On opte a la formule qui nous donne le résultat la plus proche de la moyenne c’est à dire
la formule de T.T.Knapen d’une largeur en crête normalisé de 7,00 mètre.
V.3.3- Longueur en crête :
La longueur en crête mesurée à partir du plan d’ensemble des ouvrages, par rapport à
l’axe défini de la digue, cette longueur est de Lcr = 187 m.
V.3.4- Les Pentes des talus :
Le choix des pentes des talus amants et aval est en fonction des matériaux utilisés et
leurs caractéristiques, ainsi que la hauteur du barrage, elles sont corrigées si nécessaire
lors de l’étude de stabilité, les pentes des talus doivent assurer la stabilité statique de ces
talus, on peut les prendre d’après le tableau ci après :
« Source : Technique des barrages en aménagement rural ».
Tab: V.2- Pentes des talus en fonction de la hauteur et le type du barrage
Hauteur du Pentes des talus
Type du barrage
barrage (m) Amant Aval
Homogène 1/2.5 1/2
<5
A zones 1/2 1/2
Homogène à granulométrie étendue 1/2 1/2
5 à 10 Homogène à grande % d’argile 1/2.5 1/2.5
A zones 1/2 1/2.5
Homogène à granulométrie étendue 1 /2.5 1/2.5
10 à 20 Homogène à grande % d’argile 1/3 1/2.5
A zones 1/2 1/3
Pour un barrage zoné d’une hauteur de 18 m, on prend les pentes des talus amont m1 = 2
et aval m2 = 3.
V.3.5- Protection des Talus :
Les talus sont susceptibles a plusieurs dangers, la protection de ces talus contre les
risques d’érosion causes par l’action permanente des vagues, de ruissellements et par le
vent est indispensable.
38
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
Dp =
0,524.γ p
D p : diamètre moyen de la pierre en m.
γ p : poids volumique de la pierre γ p = 25 kn/m3
Q : poids d’une pierre séparée en Kn, calculé par l’expression suivante.
0,524.γ p h 2 λ
Q=
γ p
3
− 1 1 + m12
γw
γw : poids volumique de l’eau, γ w =10 Kn/m3.
h : hauteur des vagues en m.
λ : Longueur d’onde de la vague en m.
Selon Labzovski :
h = β .h0 λ = α .λ0
α, β : Coefficient fonction de « h0, λ0 » tirée du graphe abaque 1 voire annexe
h0, λ0 : longueur calculer en eau profonde, ces expression sont données par :
h0 = 0,073.k .V . f .ξ
λ0 = 0,073.V . F ξ
k , ξ : coefficient d’intensité d’accroissement de la vague donnée par les relation :
−0 , 44.F
k = 1+ e V
1 1
ξ= + −14
9 9.e V
F : longueur du Fetch en Km.
Tab : V.3- détermination de la protection des talus
Formule Unité Résultats
ξ - 0.05
K - 1.99
h0 m 7.27
λ0 m 1.18
h0 /λ0 - 6.16
β = ƒ (h0, λ0) - 0.64
α = ƒ (h0, λ0) - 0.53
h = β ho m 3.84
λ = α λ0 m 0.76
Q KN 0.13
Dp m 0.2
Ep Cm 50
39
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
40
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
∆H
≤ J adm
B
∆H : différence de charge a l’entrée et a la sortie du noyau.
B : largeur en base de du noyau en m.
Jadm : gradient admissible donnée en fonction du type de sol de fondation.
Pour une fondation limoneuse : Jadm = 1,25
D’où : B ≥ 151,25
Prenant : B = 22 m d’où, les pentes des talus du noyau sont de l’ordre de 0,5.
La largeur moyenne du noyau est de 13,5 m.
V.3.7.4- Dimensionnement de la clé d’étanchéité :
La para fouille sera encré dans la fondation a une profondeur de 2m avec une épaisseur
de base de 18m, les pentes des talus de la parafouille m1 = m2 = 1.
V.3.8- Dispositif des Drains et Filtres :
La granulométrie des matériaux de transitions doit être assez homogène c’est à dire, ne
doivent pas être soumis au renard, soulèvement hydraulique et affouillement de contact.
La mise des matériaux entre le corps et le noyau, et entre les drains et le corps, ainsi
qu’entre le revêtement et le corps du barrage s’avère obligatoire.
La vérification de la possibilité de l’utilisation de tel sol comme une couche de
transition, peut être effectuée selon les recommandations de Terzagi.
d15
〈4
d 85
d15: diamètre des particules du sol protègent correspondent à 15%.
d85: diamètre des particules du sol protégé correspondent à 85%.
d15, d85 : sont détermines d’après les courbes granulométriques.
41
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
F15
〈5 ⇒ F15 〈5.S 85
S 85
F15
〉 5 ⇒ F15 〉 5.S15
S15
Fx et Sx : sont les dimensions des grains du filtre du matériau de base sur la courbe
granulométrique correspondante au point d’ordonnée x%.
D’après les courbes granulométriques figurent en annexe, on a :
S 85 = 1mm ⇒ F15 〈5mm
S15 = 0,05mm ⇒ F15 〉 0,25mm
On désigne le fuseau du matériau protègent à partir des valeurs 5S85 et 5S15 qui doit être
a peu après parallèle à la courbe granulométrique du matériau de base, puis on prend une
courbe moyenne intermédiaire pour le filtre.
Donc pour la première couche de transition, le fuseau est comme suite :
0,25mm〈 F15 〈5mm
Pour la deuxième couche, le sol protégé de base deviendra la première couche de filtre,
d’où, on aura d’après le fuseau tracé précédemment :
S 85 = 10mm ⇒ F15 〈50mm
S15 = 0,25mm ⇒ F15 〉1,25mm
Alors, la deuxième couche est de texture sable graveleux et de granulométrie :
1,25mm〈 F15 〈50mm
Donc deux couche de transition de 20cm d’épaisseur pour chacune sont a réalise entre
le revêtement des talus amont et aval et le corps du barrage ainsi qu’entre le corps et les
drains.
V.3.8.2- Les Drains :
Les drains sont destinés a réceptionner et a évacuer les eaux filtrées des sols, du corps
et de la fondation sans déformation, a abaisser la ligne phréatique, a éviter l’écoulement
sur le talus aval et a réduire la zone saturée du barrage aussi bien que diminuer la
pression interstitielle dans certaines parties du corps et de la fondation en vue de
l’accélération du processus de consolidation des sols.
V.3.8.2.1- Dimensionnement du drain tapis :
D’après Belkonov dans sont ouvrage « Barrage en matériaux locaux »
1
Ld = Lb
4
Ld : longueur du drain tapis en (m).
Lb : largeur transversale du barrage (Lb = 103 m).
On trouve : Ld = 25,75 m et prenant Ld = 45 m pour plus de sécurité.
V.3.8.2.2- Dimensionnement de prisme :
Hauteur :
hdr = (0,15 ≈ 0,20 )hb
Hb : hauteur du barrage, égale à 18 m.
On prend : hdr = 0,2.hb ⇒ hdr = 4m
Largeur en crête :
1 1
Bdr = ≈ .hdr
3 4
42
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
1
On prend : Bdr = .hdr ⇒ Bdr = 1,5m
3
Fruits des Talus :
m1 = (1 ≈ 1,75)
m 2 = (1,5 ≈ 2,5)
On prend m1 = 1,5 et m2 = 2.
V.4- Tassement :
La détermination du tassement du barrage a pour but, d’établir avec exactitudes le
volume du barrage et de la côte de la crête de construction, les tassements ont pour
origines :
• Les déformations de l’ouvrage sous l’effet de son propre poids suite a la disposition
des pression interstitielles.
• Les déformations de l’ouvrage sous l’effet de la pression d’eau.
La valeur de tassement dépend essentiellement des caractéristiques géotechniques des
sols du barrage et de sa fondation, elle dépend aussi des paramètres du barrage tels que la
hauteur, les pentes des talus amont et aval.
Il y a quelques méthodes plus au moins exactes pour la détermination des tassements
des barrages en matériaux locaux, on estime généralement le tassement par la formule de
Lowton :
2
T = 0,001.H b 3
Hb : hauteur de barrage, d’où on trouve que : T = 0.076 m
V.5- Réseau D’Ecoulement :
V.5.1- Introduction :
Les infiltrations d’eau à travers les barrages en terre et sous les ouvrages sont crées par
le charge d’eau au bief amant.
Les statistiques montrent que plus de 50 % des accidents des barrages sont des
déformations provoquées par les d’infiltrations, c’est pour quoi il faut toujours exécuter
un calcul d’infiltration hydrotechnique, c'est-à-dire :
• Etablir la position de la ligne phréatique dans le massif du barrage.
• Détermination du gradient hydraulique, et les débits de fuite a travers le corps du
barrage et le sol de fondation.
Le débit d’infiltration doit rester très faible pour les raisons suivantes :
• Ce débit est une perte d’eau qui réduit le volume de la retenue.
43
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
Le point d’intersection de la parabole avec la face avale du noyau est déterminé par
l’équation Polaire de cette parabole.
∆a
C=
a + ∆a
Y0
a + ∆a =
1 − cos α
α : angle de face aval du noyau avec l’horizontal.
44
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
45
Chapitre : V Dimensionnement de la digue
46
Chapitre : VI Etude de stabilité
VI.1- Introduction
En 1691, le savant « Piolier » a donné la première idée sur la surface de glissement
avec un angle d'inclinaison normal.
« Coulomb » s'est basé sur cette idée pour calculer la pression du sol agissant sur le
mur de soutènement, d’où il a exposé son expression universelle en 1773 sous la forme
suivante :
47
Chapitre : VI Etude de stabilité
Toutes ces définitions conduisent à des valeurs différentes pour une même géométrie,
sauf dans le cas où l’on se trouve à la rupture « F = 1 ».
La définition 1 est couramment employée. Fellenius a proposé une définition voisine
en considérant que l’équilibre du volume (V) est atteint lorsque le système des forces
extérieures qui lui est appliqué mobilise les fractions (tgφ/F et c/F) des valeurs réelles du
frottement et de la cohésion du milieu. Cette définition permet d’obtenir un coefficient de
sécurité pour l’ensemble de la surface.
Cette définition a donc pour inconvénient de considérer que la rupture se produira
simultanément en tout point, ce qui est fortement contestable dans le cas de sols
fortement hétérogènes et n’est pas compatible avec la notion de « rupture progressive ».
48
Chapitre : VI Etude de stabilité
r.∫ τ .d s W .L
τf = c + σ ′tg ϕ
τ f : Effort de cisaillement dus aux contraintes normales, σ ′ réellement appliquées
C : la cohésion
ϕ : Angle de frottement interne
49
Chapitre : VI Etude de stabilité
A
WL = r ∫ τds
C
W : le poids du massif,
L : bras de levier de W par rapport à « O »
τ : Les efforts de cisaillement réellement appliqués
50
Chapitre : VI Etude de stabilité
La méthode des tranches est employée par la plupart des programmes de calcul sur
ordinateur, car il peut traiter facilement les pentes avec une géométrie très compliquée,
des propriétés de sol variables et l’effet de charges extérieures sur les contours.
C ' (σ − u )tgϕ ′
τ= =
F F
51
Chapitre : VI Etude de stabilité
Prenons une tranche quelconque et examinant le bilan des forces qui s’exercent sur elle
Wi : poids de la tranche (poids propre de toute de la matière contenue dans la tranche sol
+ eau), pour calculer Wi on utilisera la densité (γsat) pou la portion située sous la ligne
phréatique et la densité humide (γh) pour la partie située au dessus de la ligne phréatique.
Ri : Réaction du milieu sur la façade due à Wi. Et de composante normale Rin et de
composante tangentielle Rit
Rin = Rin ' + U i
Telle que :
n'
Ri : Composante normale des grains solide
Ui : Composante interstitielle due à l’eau.
52
Chapitre : VI Etude de stabilité
Ecrivant les deux premières équations de l’équilibre en projetant des forces sur le rayon
OR et le tangente OT
Suivant OR : Wi .Cosα i − U i − Rin' − ∆H i .Sinα i + ∆V .Cosα i = 0 …………..(1)
Suivant OT : Rit − Wi .Sinα i − ∆H i .Cosα i − ∆V .Sinα i = 0 …………….…..(2)
En passant des efforts aux contraintes et tenant compte de :
bi = (bi , bi +1 ).Cosα i
(bi , bi +1 ) = bi
Cosα i
Avec :
bi : Largeur de la tranche
(bi , bi +1 ) : Largeur de l’arc de la tranche
αi : Angle entre la normale à l’arc et l’axe verticale de la tranche
U i = u i .(bi , bi +1 ) =
u i .bi
Cosα i
τ C ' σ ' .tgϕ ' bi
Rit = τ .(bi , bi +1 ) =
bi
. = + i .
F Cosα i F F Cosα i
(1) et (2) deviennent :
u i .bi bi
+ σ i' . − (Wi + ∆Vi ).Cosα i + ∆H i .Sinα i = 0...................(1' )
Cosα i Cosα i
1
F
(
. C ' + σ i' .tgϕ ' . )
bi
Cosα i
− (Wi + ∆Vi ).Sinα i − ∆H i .Cosα i = 0.............(2' )
L’équation des moments par rapport au centre « O » pour l’ensemble des tranches
s’écrit :
∑Wi .R.Sinα i : ( poids)
R.Sin αi : bras de levier
0 : (eau)
0 : (forces normale inter granulaire).
∑ F .(C ) Cosbα .R
n
1 '
+ σ i' .tgϕ ' . i
(force tangentielle inter granulaire)
i =0 i
R : bras de levier
0 : (pour les réactions entre tranches)
Pour qu’il ait équilibre :
∑ (C ) Cosbα
n n n
1
∑ M / 0 = 0 ⇒∑ Wi .R.Sinα i =
i =0 i =0 F i =0
'
+ σ ' .tgϕ ' . i
.R = 0......................(3)
i
Tirons F de 3 on obtient :
53
Chapitre : VI Etude de stabilité
∑ (C ) Cosbα
n
'
+ σ ' .tgϕ ' i
i=0
F= n
i
∑ W .Sinα
i =0
i i
C ' .bi
Rit = C i' .(bi , bi +1 ) + Rin ' .tϕ ' = + Rin ' .tϕ '
Cosα i
C i .(bi , bi +1 ) : Force de cohésion
Rin ' .tϕ ' : Force de frottement
( (
M r = Rit .R = C i' .bi + Wi .Cos 2α i − u i .bi .tϕ ' . ) ) CosRα
i
Coefficient de sécurité F :
∑ (C .b + (W .Cos α ) ) Cos1α
n
i
'
i i
2
i − u i .bi .tgϕ ' .R
i =0
F= n
i
∑ W .Sinα .R
i =0
i i
54
Chapitre : VI Etude de stabilité
En simplifiant R, on aura :
∑ (C .b + (W .Cos α ) ) Cos1α
n
i
'
i i
2
i − u i .bi .tgϕ '
i=0
F= n
i
∑ W .Sinα
i =0
i i
u i .bi b
+ σ i' . i − Wi .Cosα i − ∆H i .Cosα i + H i .Sinα i = 0..............................(1)
Cosα i Cosα i
' bi
1
F
(
Ci + σ i .tgϕ '
'
) − Wi .Sinα i − ∆Vi .Sinα i − ∆H i .Cosα i = 0................(2)
Cosα i
( )
n
bi
∑ Ci' + σ i' tgϕ '
Cosα i
F = i =0 n
..................................................................................(3)
∑Wi .Sinα i
i =0
F Cosα i
1
Wi + ∆Vi − u i .bi − C i' .bi .tgα i
C i' + σ i' .tgϕ ' = C i' + F .tgα '
1
bi .1 + tgϕ '.tgα i
F
55
Chapitre : VI Etude de stabilité
1
C i' .1 + tgϕ '.tgα i + {Wi + ∆Vi }tgϕ '−u i .bi .tgϕ '− .Ci' .bi .tgϕ '.tgα i
1
C ' .b + {W + ∆V − u .b }.tgϕ ' b
n
→ ∑ i i
Revenons à (3) i i i i
i
i =0 1 Cosα i
bi .1 + tgϕ '.tgα i
F
n Ci' .bi + (Wi + ∆Vi − u i .bi ).tgϕ '
∑
i =0 1
(1 + tgϕ '.tgα i ).Cosα i
F= F .........................................................(4)
n
∑W .Sinα
i =0
i i
Dans cette expression « F » est donné sous une forme rigoureuse, mais pour la déterminer
il faut :
Procéder par itération successive car (F) figure dans les deux membres de l’équation (4)
Définir ∆Vi : pour cela il faut faire une hypothèse supplémentaire, ce calcule est possible
mais très lourd et ne peut être pratiquement relise que sur ordinateur.
A partir de l’équation (4) due d’ailleurs à bishop publié 1954 et en faisant (hypothèse
∆Vi =Vi-Vi+1=0) quelque soit la tranche considérée l’équation (4) devient :
n C .b + (W − u .b ).tgϕ '
∑ i i
1
i i i
1 + F tgϕ '.tgα i .Cosα i
i =0
FB =
N
∑ W .Sinα
I +0
i i
Dans ce cas tout les termes sont connus et « F » calculé par itération successive, on
prendra comme valeur de départ de « F » la valeur (F 0 = F fellenius : coefficient de sécurité
obtenu par la méthode de fellenius) et après on prend (F 0 ± 6 0 0 , F 0 ± 4 0 0 ), ce résultat est
rapidement convergent (on s’arrête que lorsque « F B » qui ne diffère précédant que de
2 0 0 au maximum)
56
Chapitre : VI Etude de stabilité
σ i' .bi u .b
= Wi .Cosα i − i i
Cosα i Cosα i
d ' ou :
Wi .Cos 2α i − u i .bi
σ i' =
bi
∑
i =0 Cosα i
FF =
n
∑Wi .Sinα i
i =0
57
Chapitre : VI Etude de stabilité
∑W .Sinα + ∑ M .K .W .Sinα
i =0
i i
i =0
s i i
Dans le cas de notre barrage les calculs des deux talus ont été effectués pour les cas de
fonctionnement normale et pour le cas de fin de construction, le cas de vidange rapide
n’était pas envisager à cause de fait que d’une part il s’agit d’une retenue collinaire
destinée seulement à l’irrigation ou la consommation de l’eau réservée prend plusieurs
mois et d’autre part le barrage est muni dans le cote amont, de couches drainantes qui
accélèrent la sortie des eaux interstitielles.
58
Chapitre : VI Etude de stabilité
Tab : VI.1- Détermination des rayons max et min en fonction des pentes des talus.
Pentes des talus 1/1 1/2 1/3 1/4 1/5 1/6
Rmin/Hb 0.75 0.75 1.00 1.50 2.20 3.00
Rmax/Hb 1.50 1.75 2.30 3.75 4.80 5.50
Figure VI.7: Zone du centre du cercle critique Figure VI.8: Découpage du talus en tranches
59
Chapitre : VI Etude de stabilité
Remarque :
Dans les tableaux de calcul de Fs, on a :
bi : largeur d’une tranche en (m).
αi : angle entre la normale a l’arc et l’axe verticale de la tranche (degré).
C : la cohésion en (t/m2)
Wi : poids de la tranche en (t/m).
Wi = bi .∑γ i .hi
γi : poids volumique « sec ou saturé » (t/m3)
hi : hauteur de la tranche (m)
φ : angle de frottement interne (degré).
R : rayon du cercle de glissement (m).
M : bras de levé (m).
A+ B
FF =
D
C.bi
A=
Cosα i
B = Wi .Cosα i .tgϕ
D = Wi .Sinα i
A+ B
FB = D
Wi .Sinα i
C.bi
A=
Cosα i
Wi .tgϕ
B=
Cosα i
tgϕ.tgα i
D = 1+
FF
60
Chapitre : VI Etude de stabilité
R = 28 m 1,75
Fin de
R = 32 m 1,59
Talus aval
R = 29 m 2,09
R = 36 m 2,01
R = 40.5 m 2,80
Talus amont
Retenue normale
R = 35 m 1,78
sans séisme
R = 28 m 1,87
Bishop
R = 32 m 1,63
Talus aval
R = 29 m 2,19
R = 36 m 2,21
R = 40.5 m 2,94
Talus amont
Retenue normale
R = 35 m 1,49
avec séisme
R = 28 m 1,56
Bishop
R = 32 m 1,36
Talus aval
R = 29 m 1,82
R = 36 m 1,84
R = 40.5 m 2,59
D’après les résultats obtenus, comparés à ceux des coefficients admissibles de
stabilité, on remarque d’après les résultats obtenus que le coefficient de sécurité
minimum soit supérieur du coefficient de sécurité admissible.
Le calcul nous montre que la stabilité est assurée pour les pentes des talus de notre
barrage.
61
CONCLUSION GENERALE
Le traitement d’un tel projet, nous a permet de sortir de l’ordinaire du génie civil.
C'est-à-dire, les sujets concernant les structures de bâtiments.
A cet effet nous avons menue une étude géologique et géotechnique de ce type
d’ouvrage, une autre étude nouvelle et intéressante a été également traitée dans ce travail,
c’est l’étude hydrologique, elle a été très bénéfique pour notre connaissance dans ce
domaine.
Les résultats obtenues dans les calculs de stabilité de la digue montrant que
l’utilisation d’un massif en terre conduit à des coefficients de sécurité qui sont supérieurs
aux coefficients recommandées par les documents technique, c'est-à-dire que la digue est
totalement stable vis-à-vis le glissements de ces talus ce qui permet d’établir des
possibilités concrète d’une augmentation de l’inclinaison des talus, et rendre possible une
réduction du volumes de la digue et par la suite une réduction du cout global de la
réalisation de l’ouvrage, qui est l’objectif principal de l’ingénieur en génie civil.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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ﻡ
ر،Fellenius, Bishop ،ﻡ ا@ﻡن.ﻡ، @قB ا، :
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ت
Abstract :
In civil engineering, the work calculation such as dams of then requires important
studies ( geological, geotechnical, topographic, hydrological, etc. ..).
The topographic and hydrological studies permit the dimensionnent of the dams, the
géological and geotechnical studies are of particular importance, they allowing by the
recognition of parameters soil (surface and the body of dams), the calculation of the
workstabilitywithe the help of two well known methods : Féllénius method and Bishop
method.
Key words : Dams, sliding, safety factor, Fellenius, Bishop, Talus