2018 IEP Cours TP1

Installations Electriques
des
Projets
2018 - Olivier MIGEON

Présentation
INTERVENANTS :
Olivier MIGEON (ME 85)

Directeur Département Génie Electrique - Setec Bâtiment
Bruno PASTOR
Ingénieur en Chef - Département Génie Electrique - Setec Bâtiment
CONTENU :
Cours : 2 x 3 h
Applications : 3 x 2h30
Composition : 1 x 3h
2017 - 2018 TP1 - Installations Electriques des Projets 2

Présentation
Parmi ses activités les plus significatives :

Bâtiments tertiaires et industriels
www.setec.fr Hôpitaux
Gares
Le Groupe Setec est une société Traitement & valorisation des déchets
d'ingénierie fondée en 1957 dont les Smart City
Mobilités
activités couvrent un très large
domaine au travers d'une trentaine de
Lignes classiques & LGV
sociétés réparties en France et dans le Traction Electrique
monde (20 % du CA 2016) Signalisation
Traitement & distribution de l'eau

Ingénierie fluviale
Génie Civil
Ouvrages d'art

Pourquoi un cours d'électricité en cours de TP1 ?
L'électricité est omniprésente et en particulier sur les chantiers (alimentation

des grues, tunneliers, base vie, etc.), et de façon générale :
L'entreprise de construction est en charge de la mise en place des installations de

chantier et en particulier de l'alimentation électrique :
Gestion du contrat avec le fournisseur d'énergie
Déploiement des installations
Maintenance
Le directeur du chantier est responsable de la sécurité et donc de la conformité des

installations électriques

Objectifs du cours
Rappel des notions fondamentales de l'électricité
Information sur la production et la distribution d'électricité
Aborder les méthodes de conception d'une installations électrique
Approche du cadre réglementaire

1. Introduction
2. Notions Fondamentales
Sommaire du cours 3. Machines électriques
4. L'électricité en France
5. L'électricité dans les projets

Introduction

Rappels Historiques
L'étude de l'électricité a commencé en 600 avant J.C. par les grecs. Le nom Electricité vient du grec "êlektron" qui signifie
"ambre jaune" matériau qui avait la propriété d'attirer des substances légères (tissues) quand il était frotté.
Quelques étapes clé :
Au XVIIème siècle :
William Gilbert distingue corps électriques et magnétiques. Il note les lois de répulsion et d'attraction des aimants par
leur pôle, assimile la Terre à l'un d'eux, puis établit une liste des corps électrisables par frottement.
Au XVIIIème siècle :
• Découverte des charges positives et négatives
• Coulomb énonce les lois de l'électrostatique
• Franklin étudie les effets de la foudre
• Volta crée la première pile électrique
Au XIXème siècle :
• Ampère découvre les lois du magnétisme et de l'électrodynamique qui fondent les bases de l'électrotechnique
• Découverte de la loi d'Ohm
• Construction de la première dynamo et de la lampe à incandescence (Edison)
• Maxwell publie les équations qui unifient magnétisme et électricité et qui seront à la base de la découverte de la
relativité restreinte
• Construction de la première centrale hydroélectrique et de la première ligne électrique
Au XXème siècle :
Les avancées de la physique fondamentale permettent d'expliquer l'électricité en termes de déplacement d'électrons et
les propriétés conductrices et/ou magnétiques des matériaux ainsi que le développement de l'électronique grâce aux
semi-conducteurs


2. Notions fondamentales
Grandeurs Electriques :
L'électricité est un phénomène provoqué par le déplacement des électrons dans un matériau conducteur.
Elle est caractérisée par deux grandeurs fondamentales :
L'intensité (ou courant) mesurée en Ampères (A)
La tension (ou potentiel) mesurée en Volts (V)
Qui permettent de calculer :
La puissance P = U x I mesurée en Watt (W)
L'énergie W = P x temps mesurée en Watt.Heure (Wh)
De façon générale dans les installations tertiaires et/ou industrielles on utilise plutôt le kilowatt (kW) et le
kilowatt.heure (kWh), voire le mégawatt.heure (MWh).

Lois Fondamentales :
Loi d'Ohm – Relie la tension à l'intensité :
U=RxI
Introduit la notion de résistance, exprimée en ohm (Ω) qui mesure la capacité des matériaux à conduire le
courant
Loi (ou effet Joule)

P = R x I2
Introduit la notion de perte, exprimée en Watt.

Lois Fondamentales :
Loi de KIRCHOFF
Loi des mailles
Dans une maille d'un réseau électrique, la somme des tensions le long de cette
maille est toujours nulle.
V1 - V2 - V3 - V4 = 0
Loi des nœuds
La somme algébrique des intensités des courants qui entrent par un nœud est
égale à la somme algébrique des intensités des courants qui en sortent.
I1 + I4 = I2 + I3

Courant continu :
Les grandeurs électriques (U, I) de référence sont
constantes dans le temps
Peu d'intérêt dans les applications domestiques, tertiaires
ou industrielles courantes.
Réservé à l'électronique (téléphones mobiles) et en
général aux équipements de très faibles puissance (de
quelques mW à quelques W).
Autres utilisations spécifiques
• Industries (électrolyse)
• Transport (RATP)
• Photovoltaïque
• Recharge véhicules
• Transport THT

Courant alternatif

Courant alternatif : notation complexe

Courant alternatif : origine du déphasage

Courant alternatif : notion d'impédance
Avec les valeurs précédentes on peut calculer :
Soit en valeur réelle :
Soit en notation complexe :
Dans les deux cas on retrouve la loi d'Ohm pour le courant alternatif : U = Z.I
On appelle le valeur Z impédance, elle se mesure en ohm.
De façon générale, tout circuit électrique peut se décomposer en une Résistance (R), une Réactance (L) et une
Capacité (C).

Courant alternatif : notion d'impédance

Production du courant alternatif
Le courant alternatif est produit en exploitant le phénomène de l'induction
magnétique : la variation d'un champ magnétique dans un circuit conducteur fermé
crée un courant électrique.

Courant monophasé
Usage le plus répandu dans les installations domestiques et tertiaire
Le courant est distribué par 2 conducteurs :
Conducteur de phase
Conducteur de neutre
U Récepteur

Courant triphasé - Principe
Usage plus répandu dans les installations nécessitant de transporter de fortes puissances
Le système triphasé est constitué par 3 systèmes monophasés décalés de 120° les uns par
rapport aux autres :

Courant triphasé - Utilisation
Dans le cas le plus général, la distribution triphasée est réalisée au moyen de câbles à 4
conducteurs (3 conducteurs dits de "phase" et un conducteur dit de "neutre" :
Phase 1
V1 U12 U13
Phase 2
V2 U23
Phase 3
V3
Neutre
les tensions simples (V) sont mesurées entre le neutre est les phases et les tension
composées (U) sont mesurées entre les phases.

Courant triphasé - Calcul des tensions
On représente les tensions sur un diagramme dit de Fresnel en considérant un régime dit
équilibré (les 3 tensions ont la même valeur maximale) :
Par exemple :
Tensions normalisée du réseau Basse Tension ERDF
V = 230 V
U = 400 V ou 410 V

Courant triphasé - Calcul des puissances
Couplage en étoile :
Schéma électrique équivalent

Couplage en triangle :
Schéma électrique équivalent

Couplage en triangle
Couplage en étoile
P =U.I. 3. cos
L'expression de la puissance ne dépend pas du mode
de couplage

3. Machines Electriques

Transformateur

3. Machines électriques
Le Transformateur : principe de fonctionnement
On utilise le principe de l'induction magnétique
et de la conservation du flux :
Une tension variable (sinusoïdale) génère un courant qui
parcourt un enroulement (dit primaire) qui crée un flux
magnétique proportionnel au nombre de spires N1 de la
bobine
Le flux se répartit dans le noyau magnétique et traverse
l'enroulement (dit secondaire) et génère une tension
proportionnelle au nombre de spires N2 de la bobine.
On montre que :
Dans un transformateur parfait (sans perte),la puissance

est conservée et :

Le Transformateur : origine des pertes
Dans un transformateur, les pertes sont de nature différente :
Pertes électriques :
Pertes par effet joule dans les enroulements primaires et secondaires
Pertes "fer" :
Pertes par courants de Foucault : les variations du champ magnétique dans le
noyau créent des courants induits qui échauffent le noyau et dissipent une partie
de l'énergie fournie. Ces pertes sont proportionnelles au carré de la fréquence.
Pertes par hystérésis : le fer oppose une certaine résistance et une inertie aux
variations du champ magnétique (énergie nécessaire pour réorienter le spin des
électrons dans le sens du champ) qui se traduit également par des pertes.
On cherche à minimiser ses pertes, notamment les pertes fer, en

utilisant des matériaux à faible résistance magnétique (fer doux) et
en construisant les noyaux en tôles minces pour réduire l'intensité
des courants de Foucault.

Le Transformateur : types et utilisation
Les transformateurs se distinguent par :
La nature de l'isolant entre primaire et secondaire :

Huile
Résines (Transformateurs "enrobés secs")
Le mode de couplage : Etoile ou Triangle Transformateur Transformateur
Huile Sec
Etoile / Triangle
Les niveaux de tension :
HTB / HTA
HTA / BT
BT / BT
Les gammes de puissance :
160 à 2.500 kVA pour les transformateurs HTA/BT standard
3 à 100 MVA pour les transformateurs HTB/HTA ou HTB/HTA
Transformateur 63 kV / 20 kV - 60 MVA

Génératrice

Génératrice : principe
On exploite toujours le phénomène d'induction
électromagnétique pour transformer une énergie Eolien
mécanique en énergie électrique : un champ

magnétique variable produit un courant électrique dans
des bobines fixes.
Thermique
Thermique
Ce principe se décline dans tous les process de
production d'énergie basés sur la transformation
d'énergie mécanique en énergie électrique.

Génératrice exemple : Groupe Electrogène
Utilisation :
Production d'électricité dite de "remplacement" en cas de perte du réseau
principal (ERDF)
Groupe 6 kVA domestique (50 kg)
Production d'électricité dans des zones peu équipées en infrastructures
de distribution
Principe :
Générateur entraîné par un moteur diesel
Puissance allant de quelques kVA à plusieurs MVA
Inconvénients :
Energie chère et polluante (fioul)
Bruits, vibrations
Problématiques liées au stockage du fioul
Groupe 4000 kVA (10 m de long / ≈ 20 t)

Moteurs

Moteurs : principe
Le moteur utilise le principe
inverse de la génératrice :
Ce sont les variations du champ
magnétique qui produisent un
mouvement de rotation
Il existe différents types de moteurs

:
Courant Continu
Synchrone
Asynchrone

Onduleurs

Onduleur : Utilisation
Un onduleur à deux fonctions principales :
Fournir un courant exempt de pollution et stable en fréquence et en tension
Effacer les "microcoupures" pour les équipement en aval
Il est utilisé partout où les équipements sont sensibles à l'un des des deux, ou des
deux phénomènes ci-dessus, en particulier :
Pour l'alimentation des serveurs informatiques
Pour l'alimentation d'équipements de mesure ou d'imagerie
Pour l'alimentation des process qui ne peuvent pas être interrompus

Onduleur : modes de fonctionnement
Fonctionnement normal : réseau amont présent
Batteries
Redresseur Onduleur
= ≈ By-pass
≈ =
Le redresseur convertit Le courant ondulé est parfaitement stable.
Le courant réel est sujet à des variations le courant d'entrée en Les éventuelles microcoupures (quelques
(fréquence, intensité) qui peuvent être courant continu. Une L'onduleur convertit le
courant continu et ms) sont "effacés" par l'électronique de
nuisibles à certains appareils. partie de ce courant est puissance de l'onduleur
utilisé pour charger les restitue un signal
batteries parfaitement sinusoïdal

Fonctionnement sur batteries : réseau amont absent
La batterie se décharge et Batteries

produit un courant continu dans
les limites de sa capacité
Redresseur Onduleur
= ≈ By-pass
≈ =
Le courant ondulé est parfaitement stable.
L'onduleur convertit le Les éventuelles microcoupures (quelques
courant continu et ms) sont "effacés" par l'électronique de
restitue un signal puissance de l'onduleur
parfaitement sinusoïdal

Défaut onduleur
Batteries
Redresseur Onduleur
= ≈ By-pass
≈ =
Un défaut interne sur un des composants de l'onduleur empêche le
Le courant réel est sujet à des variations fonctionnement de la chaîne de conversion. Les utilisateurs continuent à être alimentés
(fréquence, intensité) qui peuvent être Le by-pass commute (sans coupure) sur une liaison de contournement. par un courant de qualité standard.
nuisibles à certains appareils.


L'organisation "électrique"
La production Le transport La distribution La commercialisation

Qui : Qui : Qui : Qui :
• EDF en France
• Opérateurs privés (Engie)
• Opérateurs étrangers (E.ON)
Moyens : Moyens : Moyens :
Moyens :
• Lignes haute tension 400.000 à • Lignes haute tension 20.000 V • Pas de moyens particuliers, les
• Centrales
63.000 V • Postes de distribution publique fournisseurs utilisent les
• Barrages
• Postes de distribution • Postes de distribution privée réseaux de transport et de
• Eoliennes
• Réseaux Basse Tension distribution.
• Fermes photovoltaïques
ENDIS est responsable de la
livraison de l'électricité jusqu'au
disjoncteur de branchement de
l'abonné.
Activité Concurrentielle Activités Régulées Activité Concurrentielle

Le réseau français

Le réseau français : réseau de transport
Source RTE - 2017

Le réseau français : réseau de transport
Source RTE - 2017

Production : répartition et évolution
Source RTE - 2017

Production : répartition et évolution
Source RTE - 2017

Consommation : répartition et évolution
Source RTE - 2017

Source RTE - 2017


Consommation : échanges avec les pays voisins
Source RTE - 2016

Réseaux de transport et de distribution
Le réseau de transport (HTB) : Le réseau de distribution (HTA / BT)
• Réseau national :U = 400 / 225 kV
• Réseau utilisateur : U = 63 kV
• Réseau maillé avec postes d’interconnexion Poste Source
Poste de Alimentation des utilisateurs

Transformation en HTA (15 ou 20 kV) pour
Privé des puissances > 400 kVA
Poste de
Transformation
Privé
Poste de
Alimentation des utilisateurs
Transformation en BT (410 V / 230 V) pour
Public des puissances allant de 6 à
250 kVA
Lignes
Basse
Tension

Réseaux de distribution : architectures
Poste Source Poste Source Poste Source
1 1
Poste de Poste de Poste de

Transformation Transformation Transformation
Privé Privé Privé

Privé Privé Privé

Public Public Public
Poste Source Poste Source

2 2
Double Dérivation Coupure d'artère Antenne

Sources :
http://www.rte-france.com/fr/article/bilans-electriques-nationaux


Généralités / Intervenants

Définition
Il s'agit de l'ensemble des étapes de la programmation à la fin de vie d'une

construction (pont, route, bâtiment, etc.).

Cycle de vie d'un projet
Décision de Avant Projet

Programme
réaliser Projet Définitif
Appel
d'Offres
Exécution
Déconstruction Maintenance Exploitation
Construction

Les acteurs d'un projet
Maîtrise d'Ouvrage
La maîtrise d'ouvrage (MOA), aussi dénommée maître

Promoteurs / Investisseurs
d'ouvrage est l'entité porteuse d'un besoin, définissant
l'objectif d'un projet, son calendrier et le budget Entreprises
consacré à ce projet. Le résultat attendu du projet est
Services publics
la réalisation d'un produit, appelé ouvrage.
La maîtrise d'ouvrage est à l'origine de l'idée de base Collectivités Territoriales
du projet et représente, à ce titre, les utilisateurs finaux Particuliers
à qui l'ouvrage est destiné.

Maîtrise Œuvre
Le maître d’œuvre est la personne physique ou morale,

publique ou privée, qui, en raison de sa compétence
technique, est chargée par le maître de l’ouvrage ou son
mandataire, afin d’assurer la conformité architecturale,
technique et économique de la réalisation du projet objet
du marché, de diriger l’exécution des marchés de
travaux, de lui proposer leur règlement et de l’assister Architectes
lors des opérations de réception ainsi que pendant la Bureaux d'études
période de garantie de parfait achèvement. Les
documents particuliers du marché mentionnent le nom et
l’adresse du maître d’œuvre. Si le maître d’œuvre est
une personne morale, il désigne la personne physique
qui a seule qualité pour le représenter, notamment pour
signer les ordres de service.

Entreprises
PME / PMI
Une entreprise est une unité économique, juridiquement Constructeurs
autonome, organisée pour produire des biens ou des services
pour le marché. Installateurs (Electricité, Climatisation)
Entreprises Générales

Maîtrise d'Ouvrage
Contrat de travaux
Programmation
Direction & Coordination du
projet
Conception Architecturale
Etudes Techniques
Analyse des offres
Maîtrise Œuvre Entreprises

Suivi d'exécution Exécution des travaux
Réception Maintenance


Conception des Installations Electriques

Conception des installations : principales thématiques
Normes et réglementation
Dimensionnement adapté des installations :
Identification des besoins
Raccordement aux réseaux
Architectures de distribution
Continuité de service
Sécurité Electrique
Thématiques ou technologies
Eclairage
Gestion de l'énergie et certifications environnementales
Energies renouvelables
Equipements électriques et objets connectés

Normes & Réglementations

Réglementation
Principaux objectifs
Définir les règles de calcul et de dimensionnement des installations
Définir les moyens pour garantir la sécurité des installations
Définir les moyens à mettre en œuvre pour la protection des personnes
Définir les niveaux de performances des équipements et composants
Qualifier la qualité d'usage des bâtiments
Qualifier la prise en compte des enjeux environnementaux tout au long du cycle de vie
du projets (cradle to cradle)

Réglementation
En France les principales normes régissant les installations électriques
sont les suivantes :
NF C 13-100 et NFC 13-200 : Installations HTA publiques et privées
NF C 14-100 : Branchements basse tension au réseau public
NF C 15-100 : Installations basse tension privées
NF C 17-200 : Protection contre la foudre
Ces normes couvrent de nombreux aspects des installations et en

particulier :
Le calcul des sections de câbles
Les principes de distribution
Les règles concernant la protection des personnes

Réglementation
D'autres réglementations s'appliquent en fonction de la nature des
bâtiments et des projets :
Etablissements relevant du Code du Travail (ERT)
Etablissements Recevant du Publics (ERP), répartis en différents type, tels que :
Hôpitaux (Type U)
Salles de spectacle (Type L)
Commerces
Etc.
Immeubles de Grande Hauteur (IGH)
Eclairage public et des voies de circulation

Réglementation
Enfin des préconisations et certifications permettent de garantir un niveau minimal de
confort et de respect de l'environnement :
Labels :
PROMOTELEC : logements
R2S (Ready To Service) : connectivité des bâtiments
Certifications :
HQE (Haute Qualité Environnementale), BREEAM, LEED (Qualité environnementale)
BBC (Bâtiment Basse Consommation), BEPOS (Bâtiment à Energie Positive): Maîtrise des consommations
WELL : respect du bien être et de la santé des utilisateurs
Etc.
Labels "chantier"
Chantier à faible impact environnemental (Evacuations des déchets, livraison à faible emprunte carbone,
maîtrise des effluents, etc.)

Réglementation : exemples
NF C 14-100 : Définition du mode de raccordement au réseau public

NF C 15-100 : Protection des personnes : volumes de protection dans les
salles de bains

Définition des niveaux de tension
Très Basse Tension Basse Tension Haute Tension
Appellation TBT BTA BTB HTA HTB
Tensions U < 50 V 50 V < U < 500 V 0.5 kV < U < 1 kV 1 kV < U < 50 kV U> 50 kV

NF C 15-100 : Détermination des intensités admissibles

Dimensionnement des installations

Dimensionnement des installations : étapes de la conception
1.
Identification des
besoins
3.
Dimensionnement et 4.
Branchement au réseau
choix des sources
Chois des architectures
Analyses fonctionnelles
2.
Bilan de puissance
5.
Dimensionnement la
volumétrie des
installations
6.
Détails des équipements

Dimensionnement des installations : Identification des besoins
OBJECTIF
Estimer les puissances nécessaires
Déterminer le mode de raccordement au réseau
Déterminer l'architecture des réseaux électriques
Dimensionner les principaux éléments du projet
Evaluer les surfaces de locaux techniques

Dimensionnement des installations
OUTILS
Bilan de puissance :
Inventaire des besoins
Notion de foisonnement :
Les équipements ne fonctionnent pas à
pleine puissance en même temps ou ne sont
pas tous utilisés (redondance par exemple).
Notion de simultanéité
Les équipement ne fonctionnent pas tous en
même temps (ascenseurs,
chauffage/climatisation, etc.)

Dimensionnement des installations : Compensation du "cosϕ"
Rappel :
Une part de la puissance totale (S) est dissipée sans être
consommée, c'est la puissance réactive (Q mesurée en kVAR)
S2(kVA) = P2(kW) + Q2(kVAr)
Le facteur de puissance est défini par : P / S = cosϕ
Le distributeur tolère un cosϕ ≥ 0.93 (tgϕ ≤ 0.4)
cosϕ=0.75
cosϕ=0.93
Au-delà l'énergie réactive est facturée selon le barème :
EFACTUREE = ETOTALE x (tgϕ - 0.4)
Objectif :
Obtenir un aussi proche de 1 que possible
Objectif :
Installations de batteries de condensateurs

Raccordement aux réseaux / Architectures Type

Raccordement au réseau : branchement Basse Tension (BT)
Spécificités :
Puissance souscrite ≤ 250 kVA :
6 à 36 kVA (puissance fixe)
36 à 250 kVA (puissance surveillée)
Clients :
Particuliers
Commerces
PME

Raccordement au réseau : branchement Haute Tension (HTA)
Poste Source A Limité de propriété Spécificités :
Puissance souscrite ≥ 400 kVA :
Poste de Comptage BT (≤ 1.250 kVA et 1 transfo)
Transformation
Privé Comptage HT (≥ 1.250 kVA / ou +1 transfo)
Tableau HTA
Tableau BT
Poste de
Transformation 20 kV 400 V
Privé
Transformateur
HTA/BT
Poste de Clients :
Transformation
Public Grand Tertiaire
Industries
Poste Source B Hôpitaux, etc.

Raccordement au réseau, architectures type : réseau public extérieur

Raccordement au réseau, architectures type : habitat collectif

Raccordement au réseau, architectures type : bureaux locatif
Réseau HTA
Locataires
Usages
TD
LOCATAIRE
Poste Privé Comptage
Protection
Tableau HTA
Locataires
Usages
TD
LOCATAIRE
Comptage
Protection
Locataires
Usages
TD
TGBT TGBT LOCATAIRE
Comptage
LOCATAIRES SERVICES Protection
GENERAUX
Locataires
Eclairage Bureaux Ascenseurs
Usages
TD
Prises de Courant Climatisation LOCATAIRE
Terminaux Clim Restaurant
Comptage
Etc. Parking
Protection
Comptage Global
Facturation incluse aux charges locatives
Comptage et facturation individuelle à chaque locataire

Raccordement au réseau, architectures type : campus
Réseau HTA
Poste de Livraison Privé
Tableau HTA
Réseau Privé 20 kV
Tableau HTA Tableau HTA Tableau HTA
Postes de Postes de
Transformation Transformation
TGBT TGBT TGBT
TD TD TD TD TD TD TD TD TD

Pourquoi a-t-on besoin de postes de transformation ?
1. Pour amener la puissance électrique au plus près des utilisateurs avec le
moins de pertes possible (économie sur la facture électrique)
L'intensité I est inversement proportionnelle à la tension
Les pertes sont proportionnelles à I²
Dans un même câble : Pertes @ 400V = 25.000 x Pertes @ 20.000 V
2. Pour limiter la section des conducteurs (gain de place et économie sur le

prix des câbles)
L'intensité admissible dans un câble dépend de sa section de façon à peu prés proportionnelle.
A puissance égale : Section @ 400 V ≈ 50 x Section @ 20.000 V


Continuité de service : pourquoi faire ?
Le réseau de distribution français a un taux de disponibilité très élevé, mais peut malgré tout être sujet
à des pannes causées par :
• Défaillances matériel
• Des évènements climatiques
• Des accidents (coupure accidentelle de câbles)
• Des actes de malveillance
Pour certaines activités ces pannes, même si elles sont rares et généralement de courte
durée ne peuvent être tolérées pour diverses raisons
Facteurs Humains Raisons Economiques Impératifs de sécurité

Hôpitaux Industrie Nucléaire
Services d'urgence Finance Centre de détention
Internet

Continuité de service : évaluation des besoins
Le dimensionnement des équipements doit prendre en compte :
Les différents niveaux de criticité des équipements, en général :
Equipements n'acceptant pas de coupure (ex : serveurs informatiques) : onduleur
Equipements acceptant des coupures de quelques secondes (ex : chambres froides) : groupe électrogènes
Equipements acceptant des coupures prolongées de plusieurs minutes à plusieurs heures : pas de secours
Les puissances totales correspondant aux différents niveaux de criticité :

Etablir le bilan des puissances pour chaque catégorie de besoin
Définir le cas échéant des séquences de reprise de façon à limiter les impacts de charge pouvant faire
caler les groupes
Définir les possibilités de réalimentation supplémentaires en fonction de la puissance disponible
Les autonomies nécessaires :

Evaluation de la durée des pannes
Capacité de réapprovisionnement en fioul

REMPLACEMENT SÉCURITÉ HAUTE QUALITÉ
Equipements ou systèmes dont l'arrêt Equipements, ou systèmes assurant la Equipements ou systèmes nécessitant
peut : sécurité des usagers en cas d'incendie : une électricité non polluée et/ou ne
supportant pas les coupures :
• Présenter des risques pour les • Moyens de lutte contre l'incendie
usagers du bâtiment (hôpitaux) • Systèmes informatiques
• Moyens d'évacuation
• Entrainer des pertes d'exploitation ou • Serveurs d'applications
de données (labos, industrie)
• Moyens de communication
• Rendre les conditions de travail
dangereuses
Temps de reprise : Temps de reprise : Temps de reprise :

• Quelques minutes • < 15 secondes • Immédiat (0 coupure)
Autonomie Autonomie Autonomie :

• 12 à 72 heures • 2 à 12 heures • 10 à 30 minutes
Source(s) associée(s) Source(s) associée(s) Source(s) associée(s)

• Réseau ERDF • Groupes Electrogènes • Onduleurs + Groupes électrogènes
• Groupes Electrogènes

Continuité de service : analyse fonctionnelle
Batteries
OND Equipements "Haute Qualité" Statuts :

• EDF : présent
GE Equipements "Remplacement" • GE : repos
• OND : charge batteries
Equipements "Sécurité" • Tous les équipements
sont alimentés
Equipements non prioritaires
EDF Equipements non prioritaires

T0 Batteries

• EDF : absent
GE Equipements "Remplacement" • GE : démarrage
• OND : décharge
batteries
Equipements "Sécurité"
• Seuls les équipements
HQ sont alimentés

T0 + 15 sec Batteries

• EDF : absent
GE Equipements "Remplacement" • GE : en service
Equipements "Sécurité" • Seuls les équipements
sensibles et de
sécurité sont alimentés

T0 + 5 min Batteries

• EDF : absent
Equipements "Sécurité" • Seuls les équipements
HQ et de sécurité sont
alimentés

T0 + 30 min Batteries

• EDF : absent
Equipements "Sécurité" • Les équipements HQ
et de sécurité sont
alimentés
• Une partie des
Equipements non prioritaires équipements non
prioritaires peut être
alimentée si la
EDF Equipements non prioritaires puissance disponible
est suffisante

Continuité de service : redondance
N + 1 (ou + x) 2N 2 x (N+1)
On installe 1 (ou X) équipements On double l'installation de façon à On double l'installation en dotant

identiques de façon à ce que la ce la panne totale d'une des chaque branche d'un redondance
défaillance d'un (ou X) équipement branches n'ait pas d'impact sur interne N+1
n'ait pas d'impact sur l'installation l'installation
Configuration la plus répandue pour les bâtiments Configuration utilisée pour des installations Configuration utilisée pour le même type que
tertiaires ou industriels. demandant une disponibilité très importante. précédemment mais avec une exigence de
Exemples : Exemples : disponibilité encore plus élevée
- IGH - Hôpitaux
- Hôpitaux - Salles de marché
- Laboratoires - Data Center
- Etablissements Recevant du public

Sécurité électrique : protection des installations

Protection des biens et des personnes
Risques Electriques
On distingue dans un premier temps les risques électriques concernant l'installation
proprement dite de ceux concernant les
personnes.
Pour les installations les principaux risques sont :
Les surintensités
Les courts-circuits
Les surtensions
Pour les personnes :
Les contacts directs avec des conducteurs sous tension
Les contacts indirects dus à un défaut d'isolation

Protection des installations
SURINTENSITES
C'est l'élévation prolongée du courant électrique dans une installation (quelques fois
l'intensité nominale pendant plusieurs minutes ou dizaines de minutes).
Origine :
Trop de consommateurs sur un même circuit (prises multiples en cascade par exemple).
Effets :
Échauffement excessif dans les conducteurs
Vieillissement prématuré des isolants,
Risques d'incendie
Fatigue prématurée des composants
Protection:
Disjoncteur thermique

COURT-CIRCUIT
Origine :
Contact entre deux conducteurs sous tension on
entre un conducteur et une masse.
Effets :
Elévation immédiate et très importante de l'intensité
avec une libération importante d'énergie et de
chaleur (explosions).
Protection:
Disjoncteur magnétique

Protection des installations : disjoncteur magnéto-thermique
Principe de fonctionnement

Principe de fonctionnement : dispositif thermique
Le temps de déclenchement dépend de la vitesse à la quelle le bilame se déforme. Plus l'intensité est élevée plus
la déformation est rapide, mais reste de l'ordre de quelques secondes.

Principe de fonctionnement : dispositif magnétique
Le temps de déclenchement dépend de la variation de l'intensité. Dans un court-circuit où le courant augmente

très brutalement le déclenchement est quasi instantané (≈ ms)

Courbe de déclenchement

SURTENSIONS
Origine :
Principalement les phénomènes de foudre
Effets :
Dégradation ou destruction de certains composants
électroniques notamment : phénomène de claquage.
Destruction des isolants
Potentiellement, risques d'incendie
Protection :
Dispositif de protection contre la foudre (paratonnerre,
conducteurs pour écouler les courants de foudres).
Parasurtenseurs pour la protection des appareils

Sécurité électrique : protection des personnes

Protection des personnes
Effets du courant électrique
Les effets du courant dépendent fortement

des conditions d'environnement (humidité,
présence d'eau) et de la personne
(résistance du corps varie d'un individu à
l'autre). Les mesures de protection doivent
être adaptées.

Risques et moyens de protection
Contacts directs
Définition :
Contact avec des conducteurs ou des parties
conductrices sous tension.
Contact Phase / Phase
Contact Phase / Terre
Protection physique :
Isolation Classe II
Ecrans / Obstacles
Protection électrique :
Disjoncteur différentiel

Risques et moyens de protection
Contacts indirects
Définition :
Contact avec une partie métallique d’un appareil
présentant un défaut d’isolement
Contact Phase / Terre
Protection physique :
Volume de protection
Isolation Classe II
Protection électrique :
Très Basse Tension de Sécurité

Moyens de protection
Isolation Classe II Obstacles Physiques

L’appareil possède une double Volets d’occultation sur les prises
enveloppe isolante : tout défaut entre les Mise en place d’écrans devant les
parties actives et les parties accessibles parties actives
étant rendu impossible


Constitution :
Deux bobines identiques mais enroulées en sens contraire sont traversées par
le courant qui alimente le récepteur. Une troisième bobine est raccordée à un
déclencheur magnétique.
En l'absence de défaut :
Les courants I1 et I2 sont identiques. Ils induisent des flux égaux
mais de sens contraires dans le noyau magnétique. Il n'y a pas
d'induction et la bobine K1 n'est traversé par aucun courant.
En cas de défaut :
En cas de de contact avec un défaut d'isolement, un courant Id
traverse le récepteur pour aller à la terre. Les courants I1 et I2 sont
donc différents. Il en résulte un flux magnétique proportionnel à Id qui
travers K1 et actionne le déclencheur K2 qui ouvre le disjoncteur.

Sécurité électrique : mise en œuvre des protections

Mise en œuvre des protection : courbes de déclenchement
T(s)
Contexte : I/In
Courbe A Courbe C
Certains équipements, notamment les moteurs
en phase de démarrage, peuvent absorber sur Id = 8.In
de courtes durées (quelques secondes) des
intensités 5 à 10 fois supérieures à l'intensité
nominale.
Il faut donc veiller à ce que le disjoncteur ne
déclenche pas lors de cette phase qui 5s
correspond à une situation normale.
In
Il existe donc des disjoncteurs qui supportent ce
type de surintensités. Le choix se fait par la
courbe de déclenchement. 0.1 s
T(s) I/In
3s
5 10
Variation du courant lors du démarrage moteur Choix du type de disjoncteur (courbe C)

Mise en œuvre des protection : sélectivité
Contexte :
Dans la plupart des installations, les protections
sont installées en cascade. Entre le
transformateur (source des courants de court-
circuit) et l'équipement on peut avoir 2, 3 (voire PG
plus) disjoncteurs successifs.
Il faut donc veiller à ce qu'en cas de défaut, seul
le disjoncteur situé au plus près du défaut
s'ouvre de façon à éviter des coupures de
services non concernés par le défaut.
Les fabricants proposent des gammes de
C
disjoncteurs
Le défaut en aval de B ne doit pas provoquer Il existe une plage de valeurs de ICC dans la
l'ouverture du disjoncteur A qui entraînerait une quelle seul B s'ouvre. Au-delà d'une valeur seuil
coupure pour C qui n'est pas en défaut les deux disjoncteurs s'ouvrent

Mise en œuvre des protection : schémas des liaisons à la terre (SLT)
Le schéma de mise à la terre décrit la façon dont le neutre du transformateur et les masses
métalliques sont raccordées à la terre.
Principe de la codification :
1ère Lettre : Neutre du Transformateur 2ème Lettre : masse des appareil SLT
Raccordé à la terre T Raccordé à la terre T TT
Raccordé à la terre T Raccordé au neutre N TN
Isolé de la terre I Raccordé à la terre T IT

Mise en œuvre des protection : schéma TT
Le schéma se caractérise par le fait que le neutre du transformateur et la
masse du récepteur sont mis à la terre en deux points différents.
La résistance de la terre en ces deux points n'est pas la même (R T et R M ).
En cas de défaut d'isolement, il en résulte un courant de défaut et une
tension de défaut au niveau de l'appareil :
ID = U / (RT + RM )
UC = RM x ID
Exemple :
RT = 1.5 Ω / RM = 10 Ω / U = 230 V
ID = 20 A
UC = 200 V (doit être éliminé en moins de 200 ms pour rester dans la
zone 3)
Un disjoncteur magnétothermique standard ne peut pas éliminer

un défaut d'aussi faible intensité dans un temps aussi bref : le
recours aux disjoncteurs différentiels est obligatoire

Mise en œuvre des protection : schéma IT
Le schéma se caractérise par le fait que le neutre du transformateur est mis à
la terre au travers d'une résistance élevée (> 1.000 Ω) par rapport à la
résistance de la terre.
ID = U / Z
UC = RP (résistance du défaut côté récepteur) x ID
Exemple :
Z = 3.500 Ω / RP = 30 Ω / U = 230 V
ID = U / (Z + RP) = 230 / (3500 +30) = 65 mA
UC ≈ 2 V (<< 50 V)
La tension de contact ne présente pas de danger et il n'est pas
nécessaire de déclencher.
Du fait que le régime IT permette d'éviter un déclenchement au premier défaut d'isolement ce qui permet de
continuer à faire fonctionner l'équipement concerné, il est particulièrement adapté aux installations dont la
continuité de service est vitale (salles d'opération par exemple). Il requiert en contre partie de surveiller en
permanence l'isolation des installation et de traiter les défaut au plus vite.

Mise en œuvre des protection : schéma TN
TN-C Dans ce schéma, un défaut d'isolement se boucle au travers du conducteur
de protection (PE) de résistance RPE et d'un conducteur de phase (PH) de
résistance RPH (on suppose RPH = RPE) et s'assimile à un court-circuit phase-neutre.
ID = 0.8 x U / (RPE+RPH)
(On considère qu'un court circuit provoque une chute de tension de 20%)
• UC = RPE x ID = 0.8 x U x RPE / (RPE + RPH) = 0.8 x U / 2
TN-S Exemple :
U = 230 V UC = 92 V (> 50 V donc dangereuse coupure obligatoire)
ID ≈ quelques kA (RPE / RPH sont très faibles)
L'élimination des défauts d'isolement peut se faire par un disjoncteur

magnétique standard sous réserve qu'en tout point de l'installation, I D soit
supérieur au courant de déclenchement du disjoncteur.

Mise en œuvre des protection : choix du SLT
Le choix du SLT dépend principalement : La continuité de service est-elle impérative ?
• Des conditions d'exploitation Oui Non
• De la qualification de l'équipe de maintenance IT TN / TT
(régime IT) Installations de sécurité Choix en fonction de
Process industriel l'installation
Applications médicales
Il peut également être imposé par la réglementation :
• TT pour les branchements BT au réseau public
(particuliers, petits commerces) Schéma SLT
Type d'installation
• IT (Applications médicale régies par la norme Conseillé Possible
C15-211) Réseau étendu avec mauvaise prise de terre TT TN-S
Réseau soumis à des risques de foudroiement TN TT
Plusieurs régimes de neutre peuvent coexister sur Réseau de distribution aérien TT TN
une même installation. Locaux à risque d'incendie IT / TT TN-S

Chantiers / Installations provisoires TT TN-S
Machines Outils / Equipements Electroniques TN-S TN-C

Thématiques & Technologies

Eclairage

Eclairage
L'éclairage représente de 25 à 30 % des consommations électriques dans
le tertiaire.
Paramètres qualitatifs : Contraintes
Niveau d'éclairement (lux) Réglementations :
Uniformité
Rendu des couleurs (IRC) EN 12464 (intérieur), EN 13201 (extérieur)
Réduction de l'éblouissement (UGR) Sécurité (ERP / IGH / Environnements à risques
Maîtrise des consommations (Régulation, type ATEX)
pilotage) Certifications environnementales :
Qualité de l'éclairage
Réduction des puissances et des consommations

Eclairage intérieur
Zones de travail / zones fonctionnelles :

Bureaux
Ateliers Efficacité / Rendement /
Salles d'opérations Coût
Salles de sport
Etc.
Eclairage des zones "nobles" :

Halls d'accueil du public au sens large
Esthétique / Image de
Restaurant / Cafétérias d'entreprise
marque
Auditoriums / Salles de conférence
Mise en lumière des espaces

Eclairage extérieur
Voies piétonnes et de circulation :

Sécurité des usages
Performance des appareils Efficacité / Rendement /
Maîtrise du coût global (consommation, Coût
maintenance)
Maîtrise de la pollution lumineuse
Mise en valeur du patrimoine :

Monuments historiques
Esthétique / Image de
Edifices publics
marque
Parcours pédagogiques
Manifestations ponctuelles

Eclairage : rappels de physique

Eclairage : rappels de physique
Unités officielles
Nom Définition
Candela (cd) Quantifie l'intensité lumineuse ou

éclat perçu par l'œil humain d'une
source lumineuse
Lumen (lm) Quantifie le flux lumineux émis
pour une source.
Lux (lux) Mesure l'éclairement en un point
donné ( 1 lux = 1 lm/m²) :
• Soleil : 100.000 lux
• Champ opératoire : 10.000 lux
• Stade : 1.500 lux
• Plan de travail : 300 à 500 lux
• Voiries : 20 à 35 lux

Eclairage - Notions de base : uniformité
Dans un espace donné la répartition de la
lumière n'est pas homogène.
Les fortes différences d'éclairement d'une zone
sont considérés comme un facteur d'inconfort,
de fatigue, voire de gène pour certaines
tâches.
L'uniformité mesure la qualité la répartition de
l'éclairement (E exprimé en lux) et s'exprime
comme suit :
U = EMINI / EMOYEN
Dans des espaces de bureaux on préconise
des uniformités comprises entre 0.6 et 0.8

Eclairage - Notions de base : Indice de Rendu des Couleurs
L'indice de rendu des couleurs (IRC) mesure la restitution des couleurs par une source artificielle par
rapport à une source de référence normalisée.
Plus l'IRC est élevé, plus la restitution des couleurs est fidèle :
Effet de l'IRC sur notre perception Exigences réglementaires pour l'IRC

Activité IRC
Bureaux, Enseignement ≥ 80
Hôpital : consultation, chirurgie, ≥ 90
salles de soins
Alimentaire ≥ 80
Ateliers 40 ≥ IRC ≥ 80
(selon activité)

Eclairage - Notions de base : Température de couleur
Elle mesure la "couleur" apparente de la source et s'exprime en Kelvins (K). Elle influe
particulièrement sur le rendu des ambiances :
Valeurs de référence Influence sur le rendu de l'ambiance

Eclairage - Sources lumineuses
Type Usage Durée de vie Efficacité Commentaires
Incandescent Domestique 4.000 h 10 à 30 lm/W Disparition programmée à horizon 2017 / 2018
Halogène Commerces
Extérieur
Fluorescent Tertiaire, Commerces, Santé 10.000 h 50 à 120 lm/W Vaste gamme de produits (T°, IRC, Forme, Puissance)
Rapport Efficacité / Prix optimal
Vapeurs métalliques Eclairage extérieur ou grands 20.000 h 70 à 140 lm/W IRC parfois médiocre (Sodium = orange, Mercure = Vert)
volumes Temps d'allumage importants
LED Tertiaire, Commerce, Santé, 50.000 h 70 à 150 lm/W ( ) Technologie en plein essor : remplacera à terme le fluo et l'incandescent
Extérieur Durée de vie
Efficacité en hausse
Coûts en baisse
Transmission de données

Eclairage - Conception & Méthodologie
Eclairage Intérieur Eclairage Extérieur
Nécessité Nécessité :
• Eclairage des postes de travail : • Perte de l'acuité visuelle
Adaptation à la tâche • Sécurité :
Confort visuel Anticipation des dangers potentiels
Facteurs psychologiques
Contribution au confort et à l'ergonomie des espaces
Voir / Etre vu / Maintenir l'activité nocturne / Mise en valeur du patrimoine
Données d'entrée Données d'entrée

• Niveau d'éclairement / IRC / Uniformités • Niveau d'éclairement / IRC / Uniformités
• Contraintes liées à la sécurité • Contraintes liées à la sécurité
• Principes de commande • Géométrie du projet (type de voirie)
• Géométrie du projet
Choix des luminaires et des sources (type, puissance) / Implantation (nombre, disposition)

Eclairage - Conception & Méthodologie
Modélisation :
Utilisation d'un logiciel de calcul (DIALUX)

Eclairage Intérieur
Enjeux & Solutions
Enjeux :
• Confort
• Maîtrise des consommations
• Nouveaux modes de travail
Solutions :
• Développement de la LED
• Systèmes de gestion automatique :
Occupation
Apports de lumière naturelle

Eclairage Extérieur
Enjeux & Solutions
Enjeux :
• Pollution lumineuse
• Maîtrise des consommations
Solutions :
• Développement de la LED
• Systèmes de gestion automatique :
Plages horaires
Détection du trafic

Energies Renouvelables (EnR)

Energies renouvelables appliquées aux projets
Contexte :
Le recours aux EnR s'inscrit dans les politiques de développement durable et dans
la réduction des émissions de CO2
Dans le contexte "projet", il s'agit de mettre en place des sources électriques
utilisant des EnR pour :
L'obtention de labels "green"
La réduction de la facture énergétique
Quelles sont les sources utilisables dans un projet et dont le ROI est inférieur à la durée de
vie du projet ?

Sources possibles :
Solaire Thermique : Eau Chaude

Solaire Photovoltaïque : Electricité
Géothermie : Froid / Chaud
Biomasse (cogénération) : Electricité
Eolien : Electricité

Sources possibles :


Sources possibles :


Energies renouvelables - Eolien
Constitution d'une éolienne
1 Bloc mécanique :
• Axe
• Réducteur
• Orientation pales et nacelle
1
2 Bloc électrique :
• Génératrice
2 • Transformateur BT/HTA
3 Bloc automatismes :
• Orientation
• Gestion du couplage réseau

Types d'éoliennes
Axe Horizontal Axe Vertical
En pratique : En pratique :
• Fortes contraintes d'installation en raison de la taille et du poids • Leur faible taille perme leur installation sur des constructions
• Besoin de sites privilégiés • En revanche leur faible puissance les cantonne au résidentiel et aux
petites installations comme source d'appoint.
Réservé au "fermes" éoliennes terrestres ou off-shore pour la production
Usage restreint

Quelques records
Ces trois éoliennes mesurent 29 mètres de diamètre et sont

supportées par des passerelles enjambant le vide entre les deux
tours du complexe.
De par la conception aérodynamique unique des tours, la brise
terrestre dominante de Golfe est dirigée sur les éoliennes, ce qui
augmente le rendement énergétique des machines.
Une fois opérationnelles, les éoliennes fourniront approxi-
mativement 11 à 15% des besoins en électricité de la cons-
truction, soit de 1100 à 1300 MWh par an, l’équivalent de la
consommation en lumière de 300 maisons pendant plus d’une
année.

Quelques records
La plus puissante éolienne (V164) à ce jour est fabriquée par la

société danoise VESTAS et délivre une puissance de 9 MW, soit
la puissance d'environ 1.000 maisons individuelles.
• Hauteur du mât : 140 m
• Diamètre du rotor : 160 m
• Hauteur totale : 220 m
• Poids : 390 tonnes
• Poids d'une pale : 38 tonnes
• Utilisation en off-shore

Quelques records
La plus puissante éolienne à axe vertical a une puissance de 4

MW , elle mesure 110 m de hauteur !
Son poids et son inertie l'empêchent de démarrer de façon
autonome.
Même par vent fort il faut un moteur pour la lancer.

Conclusion :
L'installation d'éoliennes "rentables" impose des contraintes importantes :

• Géographiques : vent fréquent, régulier, site dégagé
• Dimensionnelles : il faut de grandes éoliennes, et en nombre important
• Environnementales : nuisances sonores
Les éoliennes sont difficilement intégrables aux bâtiments et peu efficientes en milieu urbain.
On les utilisera :
• Soit regroupées en fermes éoliennes de plusieurs MW
• Soit en source d'appoint associée à un stockage sur batterie pour des faibles besoins

Energies renouvelables - Solaire photovoltaïque
Principes
Fonctionnement : Utilisation :
• Exploite l'effet photoélectrique : • Production en courant continu monophasé
L'énergie solaire arrache des électrons au substrat en
silicium • Les panneaux sont organisés en chaines et
Les électrons créent un courant électrique raccordé à un onduleur qui injecte le
courant alternatif sur le réseau
• Le courant produit dépend de l'ensoleillement

Différentes technologies
Il existe 3 types de cellules photovoltaïques industrielles, qui varient selon la

qualité du silicium :
les cellules monocristallines : le rendement est très bon (15 à 25%) mais le coût de
fabrication est élevé.
les cellules polycristallines : elles sont moins chères à fabriquer mais le rendement est
un peu moins bon (10 à 15%).
les cellules amorphes : leur coût est très faible mais le rendement l'est aussi (5 à 10%).
Le rendement dépend de la qualité de l'ensoleillement. Par exemple les cellules
amorphes sont plus efficaces en éclairage diffus.
En théorie le rendement maxi d'une cellule est de 30%, le record actuel est de
26.6 %

Rendement & Production
Il faut distinguer :
La puissance en Wc (watt crête) qui
caractérise la capacité de production
absolue du panneau, elle est de 150 à 250
Wc/m².
Le rendement en kWh/kWc qui dépend :
De l'ensoleillement moyen :
• Dans le Nord de la France : 800 kWh/kWc
• Dans le Sud de la France : 1.500 kWh/kWc
De l'orientation des panneaux :
En site : privilégier l'orientation au Sud
En azimut : perpendiculaire aux rayons solaire
(l'angle dépend de la latitude)

Modes d'utilisation
Centrales solaires Exemples

Gemasolar (ci-contre) en Espagne (2600 panneaux,
20 MWc, 190 ha) mise en service en 2011.
La plus grande centrale solaire photovoltaïque au
monde est celle de Augua Caliente (Arizona) avec 247
MWc couvrant 960 ha
En France, la plus grande centrale française est celle
de Toul-Rosières :115 MWc sur 367 ha (120 ha de
surface de panneaux).

Modes d'utilisation : Intégration aux bâtiments
En toiture / terrasse Sur les façades Intégré au bâtiment
L'essentiel : L'essentiel : L'essentiel :

• Surface disponible importante • Surface disponible réduite • Rendement limité
• Choix de l'orientation • Choix de l'orientation limité • Panneaux très coûteux
• Panneaux peu coûteux • Panneaux peu coûteux • Mise en œuvre complexe
• Mise en œuvre simple • Mise en œuvre assez simple
• Aucune contrainte esthétique

Exemple
Tribunal de Paris
Objectif 175 MWh/an en fin de vie
Au total pour 1.830 m² de panneaux, on

obtient :
• 337 kWc (10% de la puissance totale)
• 231 MWh/a
Coût de l'installation : 1 M€

Synthèse
Les installations photovoltaïques sont pénalisées par :

Un rendement théorique limité à 30%
Des coûts d'installation élevés (en baisse régulière)
Des contraintes d'installation liées à l'orientation des panneaux
Bien que plus facilement intégrables aux bâtiments que les éoliennes, les
panneaux photovoltaïques ne sont pas très efficients en milieu urbain en raison
d'un rapport surface exploitable / surface occupée faible.
Les panneaux sont intéressants sur le projets type entrepôts, hypermarché où la
surface exploitable en toiture est quasi équivalente à la surface de l'activité .
Malgré ces inconvénients le solaire photovoltaïque reste la solution EnR la plus
adaptée pour les projets.

Energies renouvelables - Synthèse
Un bilan médiocre :
1. En raison des coûts d'installation et d'exploitation le kWh "renouvelable" n'est pas
compétitif face au kWh classique. Phénomène aggravé par la baisse régulière des prix
de rachat par EDF.
2. La variabilité des sources (météo, conditions d'installation) ne leur permet pas de se
substituer en totalité aux énergies classiques :
Les pics de productions ne correspondent pas aux pics de besoin
Inversement on a surproduction pendant des périodes de sous consommation
Nécessité d'un moyen de stockage (coûts supplémentaires) pour disposer de la ressource en
toute circonstance.
Oui, mais …

Energies renouvelables - Synthèse
Des perspectives à long terme:
1. Les ENR photovoltaïques et éoliennes sont bien adaptées pour l'habitat individuel ou les
micro industries (puissance ENR voisine de la puissance totale, coût abordable).
Effet de masse sensible et durable sur la baisse des consommations
2. L'évolution des technologies permettra d'obtenir de meilleurs rendement qui va de pair

avec l'amélioration des performances des équipements dont les consommations ne
cessent de baisser
3. Le coût croissant des énergies fossiles et nucléaires (épuisement des ressources) vont
entraîner une hausse régulière du coût des ces énergies et rendre les EnR rentables.
4. L'assouplissement de la réglementation va permettre de mutualiser les productions
d'EnR dans des architectures de type Smart Grid.

Gestion de l'énergie

Gestion de l'énergie électrique
Enjeux
D'ordre technico-économique :
Augmentation du prix de l'électricité
Augmentation des besoins (Bureautique, Climatisation)
Stagnation de la capacité de production
D'ordre sociétal:
Prise de conscience sur la thématique du développement durable
Souhait de véhiculer une image de société écoresponsable
La maîtrise des consommations et en particulier électriques, s'impose comme une nécessité dans la conception
des nouveaux projets
Différents labels permettent d'identifier les performances énergétiques des projets (HQE, BBC, BEPOS) et de
communiquer sur le thème du développement durable. Des labels analogues existent dans d'autres pays (BREAM,
LEED).

Sources de surconsommation
Appareils non adaptés, mal entretenus ou obsolètes :
Usage inappropriés :
Eclairage fonctionnant 24h/24
Chauffage non régulé
Utilisation des équipements dans des plages de rendement défavorables

Moyens d'amélioration :
Remplacement des appareils obsolètes
Amélioration de la maintenance
Mise en place de systèmes de supervision automatiques (GTC) :
Mesures des consommation en temps réel
Processus de régulation prenant en compte :
• Les facteurs climatiques (température, ensoleillement)
• L'occupation des locaux
• Les plages horaires de fonctionnement
Sensibilisation des utilisateurs :
Incitation aux comportements "vertueux"
Communication sur l'impact positif des comportements (collective ou
individuelle)

Le rôle de la Gestion Technique Centralisée (GTC) :
Supervision :
Etat des équipements (M/A, grandeurs caractéristiques)
Signalisation
Alarmes
Pilotage / Régulation :
Commandes Marche/Arrêt
Régulation Thermique / Eclairage
Paramétrage (définition des seuils, valeurs de consigne,
etc.)
Production de froid
Qualité de l’air
Archivage / Historisation
Journaux d’incidents
Courbes de consommation
Tendances / Statistiques
Prévisions

Le rôle de la Gestion Technique Centralisée (GTC) :
Exemple d'un scénario d'efficacité énergétique : gestion automatique de l'environnement d'un bureau
Journée d'été chaude et ensoleillée :
Les apports de lumière naturelle sont importants (baisse de l'éclairage artificiel)
L'ensoleillement des façade contribue à augmenter la température dans le local (augmentation de la
consommation de la climatisation)

Smart grids / Microgrids
Un modèle d'optimisation énergétique
C'est un concept de réseau électrique "intelligent"

à l'échelle d'un quartier, d'une ville devant
permettre :
D'équilibrer en permanence la production et la
consommation d’électricité pour éviter le blackout
Gérer le mix énergétique ainsi que la pointe de
consommation
Répondre à une demande croissante et plus volatile
d’électricité
S’adapter à une production de plus en plus
décentralisée et fluctuante
Proposer une tarification modulaire et incitative aux
comportements éco responsables

Comparaison Smartgrid / Microgrid
Les réseaux intelligents ou « smart grids » sont des réseaux Un microgrid est un réseau de distribution d’énergie qui
d’électricité qui, grâce à des technologies informatiques, ajustent repose sur des moyens locaux de production d’électricité
les flux d’électricité entre fournisseurs et consommateurs. et de chaleur . Il est conçu pour fonctionner en autonomie
En collectant des informations sur l’état du réseau, les smart grids ou en synchronisation avec le réseau national, à l’intérieur
contribuent à une adéquation entre production, distribution et d’une zone définie.
consommation.

Un modèle d'optimisation énergétique
Quels objectifs ?
Rendre les bâtiments efficaces : moins énergivores,
plus sûrs, plus confortables …
Collaborer aux économies d’énergie et diminuer
l’impact environnemental
Valoriser le bâtiment
Intégrer les productions d’énergies renouvelables
Réduire la consommation globale
Effacer au maximum les pics de consommation
Agréger à l'échelle d'un quartier les capacités
d'effacement d'un ensemble
immobilier pour constituer des blocs valorisables
auprès des fournisseurs
d'énergie.

Un exemple : Issy Grid (http://www.issy.com/issygrid)
IssyGrid a été créé à l'initiative de la Ville d'Issy-les-Moulineaux et

de Bouygues Immobilier avec des partenaires industriels.
Actuellement il regroupe :
Environ 1 000 logements connectés dont 861 au Fort d’Issy - soit
2 200 habitants
4 immeubles de bureaux « smart grid ready » au sein du quartier
d’affaires Seine Ouest - soit au total plus de 120 000 m² et plus de
5 000 employés contribuant à IssyGrid (Sequana, Eos, Galeo et
Farman raccordés via le réseau d’objets connectés LoRa;
L’Ecole de Formation du Barreau de Paris (EFB), soit 8 500 m² et 1
700 étudiants ;
Une partie de l’éclairage urbain.
Les habitants des logements du Fort d’Issy reliés à IssyGrid peuvent ainsi connaître leur consommation électrique moyenne au fil
de la journée et être informés 6 heures à l’avance du niveau de la production photovoltaïque disponible heure par heure, au sein
d’IssyGrid. Ce qui leur donne la faculté de choisir le meilleur moment pour décaler leur consommation d’électricité

Technologies numériques et projets

Technologies Numériques
Tendances :
Les composants des installations électriques "embarquent" de plus en plus de capteurs et d'appareils de
mesures (du groupe électrogène, au luminaire en passant par le disjoncteur) qui mettent à disposition un
nombre croissant d'informations.
Autrefois cantonnées aux systèmes qui les utilisaient pour leur fonctionnement autonome (climatisation par
exemple), les informations sont aujourd'hui mises à disposition sous un format qui les rend facilement
accessibles pour d'autres systèmes qui peuvent les exploiter
Le déploiement de l'IoT (Internet des Objets) facilite la mise en place de plus de capteurs, compteurs bon
marché, peu énergivores qui permettent à leur tour de donner des informations de plus en plus détaillées sur
l'environnement des projets.
Cette prolifération des données (Big Data), mais surtout leur mise en commun permet d'optimiser le
fonctionnement des fonctions techniques du projet (éclairage, chauffage) mais aussi de mettre à disposition des
services destinés à améliorer le confort des utilisateurs.
Elle impose en revanche une prise en compte accrue de la cybersécurité et de la protection des données
personnelles des utilisateurs.

Généralisation du protocole IP (Internet Protocol) :
Passerelle de Modem Modem Passerelle de

communication Réseau Téléphonique communication
Modules
Acquisition
La généralisation du protocole IP rend l'accès aux données

beaucoup pus simple et permet de les rendre disponibles
pour d'autres systèmes
Webserver
(HTML)
Internet (http://mondisjoncteur.fr)

Généralisation du protocole IP (Internet Protocol) :
Terminaux
Caméras
Lecteurs de badge
Postes d'exploitation
Capteurs
Paramétrage et gestion
Téléphones des équipements par les
Télévision utilisateurs
Compteur
Etc. Serveur(s)
Pilotage et gestion du
système

La technologie PoE (Power Over Ethernet) :
C'est la capacité des composants du réseau informatique du projet de véhiculer une alimentation
électrique en courant continu pour alimenter différents types d'équipements.
Initialement limitée à 15/20 W par liaison le PoE était cantonné à l'alimentation des postes
téléphoniques, de caméras
Actuellement la puissance disponible est de 100 W par liaison ce qui permet d'envisager
d'alimenter des luminaires, des moteurs de stores, etc.
L'augmentation de la puissance disponible via le PoE et la baisse simultanée de la puissance de

certains terminaux (luminaires LED par exemple) rend désormais possible leur alimentation par le
réseau informatique et permet de repenser complètement les architectures des réseaux électriques
telle que l'on les connait actuellement.

La technologie PoE : exemple de l'éclairage
Aujourd’hui Demain
Luminaire LED avec

Luminaire Module de capteur embarqué
gestion Switch POE
LED
Luminaire LED avec

capteur embarqué
Capteur
Multifonction
Bluetooth
UTL-GTB Switch IP
Tableau
Electrique
Serveur / Superviseur Serveur / Superviseur
Commande Commande
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2018 IEP Cours TP1

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Installations Electriques

2018 - Olivier MIGEON

Olivier MIGEON (ME 85)

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Traitement & distribution de l'eau

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Loi (ou effet Joule)

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Loi des mailles

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Soit en notation complexe :

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Schéma électrique équivalent

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Schéma électrique équivalent

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La nature de l'isolant entre primaire et secondaire :

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Groupe 4000 kVA (10 m de long / ≈ 20 t)

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La batterie se décharge et Batteries

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