Président de l’Association mondiale de médecine anti-âge

23 Octobre•2014
L e Dr Thierry Hertoghe, 57 ans,
consacre sa vie à promouvoir
une médecine centrée sur les besoins ACTION URGENTE : Sauvez une mère et sa fille, atteinte d’un syn-
des patients et basée sur des preuves drome de fatigue, de l’écrasement par le système de santé britannique.
scientifiques. Il est le fondateur de
la Hertoghe Medical School, 7-9,
(page 14)
Avenue Van Bever, 1180 Uccle-
Bruxelles, en Belgique.

Le traitement
Avec un groupe de médecins à la
pointe de la recherche, le Dr Hertoghe
travaille non seulement pour éliminer
les maladies, mais avant tout pour

à l’hormone de
aider ses patients à atteindre une
santé optimale, en retardant et même
en essayant d’inverser partiellement
le vieillissement. Le Dr Hertoghe

partage ces informations avec les
autres médecins en donnant des
conférences médicales, en organisant
des séminaires, à travers des livres,
des articles, des enregistrements, des
vidéos, ainsi qu’en passant à la radio
et à la télévision.
La Lettre du docteur Thierry Hertoghe
Président de l’Association mondiale de
médecine anti-âge
Santé Nature Innovation
Dossier 23
Directeur de la publication :
Vincent Laarman
Rédaction : Dr Thierry Hertoghe
Conseil rédactionnel :
Jean-Marc Dupuis
Mise en page : Isabelle Pillet
SNI Editions SA
Adresse: rue Faucigny 5,
1700 Fribourg – Suisse
Registre journalier N° 4835 du
16 octobre 2013
CH-217.3.553.876-1
Capital : 100.000 CHF
Abonnements : pour toute question
concernant votre abonnement, contactez-
nous au +33 1 58 83 50 73 ou écrire à
abonnement@santenatureinnovation.com
ISSN 2296-6900
croissance
des adultes
L’hormone qui transforme votre vie !
Il y a près de 20 ans, à l’âge de 38 ans, j’ai commencé à me traiter à l’hor-
mone de croissance. Bien m’en a pris : ce traitement a transformé ma vie !
Dès le début, ses effets bénéfiques ont été très importants pour moi. Depuis
l’âge de 31 ans, par exemple, j’avais besoin de dormir au moins 7 à 8 heures
par nuit, mais même dormir autant ne me suffisait plus pour récupérer tota-
lement. Je restais toujours un peu fatigué et avais besoin de plusieurs jours
pour récupérer si jamais j’osais aller au lit plus tardivement, dépassant mon
heure de coucher normale. Il m’a suffi de toutes petites doses d’hormone
de croissance pour réduire mon besoin de sommeil à 4 ou 5 heures pen-
dant plus de dix ans. La durée optimale était de 6 heures pour une nuit
de repos complète et réparatrice. La première impression inattendue res-
sentie, lorsque j’ai commencé à prendre de l’hormone de croissance, est le
sentiment que le printemps était revenu en moi avec sa fraîcheur et son
énergie, un sentiment que j’avais perdu depuis longtemps et dont je n’étais
même pas conscient de l’avoir perdu.
Mise en garde : les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être
considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Ceci n’est pas une ordonnance. Il existe des contre-indications
possibles pour les produits cités. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de
cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment accrédités auprès
des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de
soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information s’interdit formellement d’entrer dans une relation de
praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs.
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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
Comment et pourquoi ai-je com-
mencé à me traiter à l’hormone
de croissance, étant l’un des pre-
miers en Europe à une époque où
presqu’aucun autre adulte dans le
monde ne prenait cette hormone ?
Tout a commencé avec ce principe
de base : je m’impose, en tant que
médecin, d’essayer d’abord tout
traitement sur moi-même avant
de le prescrire à un patient. Quelle
chance pour moi de l’avoir appli-
qué au traitement par l’hormone
de croissance, car ce traitement
a révolutionné ma vie profession-
nelle et personnelle à un point
auquel je ne m’attendais pas. Non
seulement ce traitement m’a re-
donné la fraîcheur et l’énergie des
mes 25 ans, mais il m’a également
fait voir mes priorités bien plus
clairement qu’auparavant, ce qui a
rapidement fait de moi une figure
de proue de grandes organisations
médicales internationales. L’hor-
mone de croissance a fortement
réduit mon anxiété de fond et
augmenté ma capacité de travail-
ler et d’accomplir plusieurs tâches
quasi simultanées sans perdre ma
concentration. Lors de rencontres
avec d’autres médecins, ce traite-
ment m’a permis de trouver des
solutions souvent plus facilement
et clairement que mes confrères,
et de rester calme quand d’autres
deviennent nerveux. Ma capacité
à assumer la direction des opéra-
tions s’est accrue avec cette théra-
pie faite d’une molécule adapté au
corps humain, et ma présence s’est
plus imposante lors de réunions
d’associations scientifiques inter-
nationales.
J’avais acquis une solide réputa-
tion au niveau international sur le
traitement des fatigues sévères et
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persistantes, et une patiente amé-
ricaine, qui était pratiquement
mourante sur son lit par manque
d’énergie, m’avait de ce fait solli-
cité par téléphone afin de l’aider.
Bien que j’aie proposé à son mé-
decin traitant plusieurs thérapies
hormonales et nutritionnelles
anti-fatigue – traitements qu’elle
avait pris, cette patiente s’était
montrée intolérante ou résistante
à la plupart d’entre eux. Elle res-
tait donc profondément et ter-
riblement fatiguée. En dernier
recours, en désespoir de cause, par
une inspiration imprévue, je lui ai
parlé de la thérapie à l’hormone
de croissance. Plusieurs années au-
paravant, j’avais tenu à Dallas, au
Texas, une conférence émettant
l’hypothèse selon laquelle le vieil-
lissement serait principalement dû
à la défaillance de la glande hypo-
physe. Je suggérais que le vieillis-
sement résulterait d’un manque de
production de toutes les hormones
que la glande hypophyse est sen-
sée sécréter. La glande hypophyse
est souvent considérée comme
étant la glande endocrine la plus
importante, car elle contrôle la
sécrétion hormonale des princi-
pales autres glandes endocrines
telles que la thyroïde, les glandes
surrénales, et les glandes sexuelles.
L’hypohyse y parvient en sécrétant
des hormones stimulatrices de ces
glandes périphériques. Une glande
endocrine est un tissu qui sécrète
des hormones. Les hormones sont
des substances qui sont sécrétées
dans la circulation sanguine et qui
exercent des effets bénéfiques sur
les cellules-cibles à distance du
tissu dont elles proviennent.
Revenons à la glande hypophyse.
Cette glande fait bien plus que
contrôler simplement les autres
23
glandes. Elle produit plusieurs
hormones qui ont une action
directe, telles que la MSH (mela-
nocyte-stimulating hormone, l’hor-
mone qui stimule la pigmenta-
tion) et l’hormone de croissance.
Au cours de cette même présen-
tation, en 1991 ou en 1992 aux
États-Unis, j’avais spéculé que si
la glande hypophyse, en particu-
lier sa partie antérieure, était si
importante pour le corps humain,
alors l’hormone de croissance
serait d’une importance cruciale,
car 40 % des cellules de l’hypo-
physe produisent cette hormone
tant chez les adultes que chez les
enfants. Si une défaillance de la
glande hypophyse conduit à un
vieillissement prématuré, quel
est alors l’impact de la carence
en hormone de croissance dans
ce vieillissement précoce ? J’avais
commencé à lire plusieurs études
sur l’hormone de croissance, qui 2
commençait à être administrée à
des volontaires adultes avec des
effets bénéfiques significatifs sur
la composition de leur corps. J’ap-
pris ainsi que, dans une prétendue
étude scientifique et expérimen-
tale relatée dans une publication,
des athlètes américains de haut
niveau avaient pris de l’hormone
de croissance. Je me suis alors
demandé si cette hormone, qui
peut améliorer la composition du
corps en réduisant fortement les
graisses et augmentant la masse
musculaire, même chez des ath-
lètes au corps déjà si ferme, ne
pouvait pas avoir des effets psy-
chologiques d’égale importance
et réduire par exemple la fatigue ?
En évoquant cette solution ul-
time avec ma patiente, je lui
proposai d’essayer d’abord moi-
même ce traitement à l’hormone
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
de croissance avant de donner
à son médecin le feu vert pour
la lui prescrire. Après six à huit
semaines de traitement et d’ap-
profondissement de la littérature
scientifique, je devins convaincu
et enthousiaste quant aux béné-
fices procurés par l’hormone de
croissance, et donnai le feu vert.
Je conseillai de ne faire prendre
à la patiente que de petites doses
physiologiques d’hormone de
croissance et de ne jamais dépas-
ser la dose prescrite pour éviter
tout surdosage. Cette mesure de
prudence permet d’éviter tout
problème majeur. L’améliora-
tion fut spectaculaire chez cette
patiente. Depuis lors, je continue
moi-même à suivre un traite-
ment à l’hormone de croissance
pour mon propre bien-être et ma
santé. Je n’ai jamais douté un seul
instant de ses effets bénéfiques
pour moi. De nombreuses études
scientifiques ont suivi depuis et
m’ont donné raison. Plus tard,
après avoir eu d’autres patients
en traitement avec cette hor-
mone, j’ai découvert à quel point
ce traitement pouvait améliorer
l’apparence physique et le niveau
d’énergie.
L’hormone de croissance
agit en grande partie
en stimulant la production
de l’IGF-1
L a plupart, mais pas la totalité
des actions de l’hormone de
croissance sont produites par une
autre hormone puissante, l’IGF-1
ou insulin-like growth factor 1, le
facteur de croissance analogue à
l’insuline 1. L’IGF-1 est désignée
ainsi à cause de sa similitude avec
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l’insuline en termes de structure
et d’action. Étant donné que la
production de l’IGF-1 dans les
cellules du foie est principale-
ment stimulée par une action de
l’hormone de croissance sur ces
cellules, le taux élevé d’IGF-1
indique une plus forte activité de
l’hormone de croissance.
Controverses sur l’hormone
de croissance : pourquoi
des voix s’élèvent-elles
contre la thérapie à
l’hormone de croissance ?
D
éjà dès le début, quand j’ai
commencé à prescrire la
thérapie à l’hormone de crois-
sance, des controverses sur son
utilisation chez l’adulte ont surgi
à intervalles réguliers dans la
presse grand public et médicale.
Cependant, aucune étude scien-
tifique n’a, à ma connaissance,
été en mesure de confirmer les
craintes émises sur l’hormone de
croissance aux faibles doses ac-
tuellement utilisées chez l’adulte.
Aucun désagrément autre que
ceux dûs au surdosage n’a été
rapporté par les patients trai-
tés à l’hormone de croissance.
Des effets de surdosage peuvent
se produire avec n’importe quel
traitement médical et nécessitent
de réduire la dose. Une publica-
tion sur la prise d’hormone de
croissance par des patients dans
un état critique à l’hôpital pa-
raissait pourtant donner raison
aux détracteurs. Cependant, on
s’aperçut très vite que les doses
utilisées dans cette étude étaient
énormes, et que l’hormone de
croissance avait été donnée sans
23
administration concomitante de
cortisol, l’hormone indispensable
à la survie des personnes grave-
ment malades. C’est une erreur
impardonnable, car l’hormone
de croissance à forte dose dimi-
nue la production de cortisol par
le corps, réduisant encore plus le
taux de cette hormone de survie
indispensable aux malades grave-
ment atteints qu’est le cortisol.
L’hormone de croissance a-t-elle
des effets néfastes sur le cœur
et les vaisseaux sanguins ? Au
contraire, la grande majorité des
études démontre que l’hormone
de croissance s’oppose à l’appa-
rition de lésions et dysfonction-
nements cardiovasculaires. Et la
mortalité ? L’hormone de crois-
sance peut-elle faire qu’une per-
sonne meure prématurément ?
Une augmentation de la morta-
lité par utilisation d’hormone de 3
croissance n’a pas été constatée,
sauf dans l’étude mentionnée
précédemment où l’hormone
de croissance fut prise par des
patients dans en état critique, à
des doses 10 à 70 fois plus élevées
que la normale et en l’absence de
toute supplémentation de corti-
sol, l’hormone de survie. Toutes
les autres études que j’ai retrouvés
sont en faveur de l’hormone de
croissance ou de l’IGF-1 (l’hor-
mone qui exerce la plupart des ef-
fets de l’hormone de croissance)
en tant qu’hormones de survie,
capables d’augmenter les chances
de survie et prolonger la vie plus
que toutes les autres hormones.
Une absence complète d’hor-
mone de croissance, par défaut
génétique par exemple, réduit
l’espérance de vie de 34 ans chez
les femmes et de 19 ans chez les
hommes !
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
Qu’en est-il du cancer ? Chez
l’homme, plusieurs études ont
suggéré que la prise d’hormone
de croissance par des patients for-
tement déficients en cette hor-
mone réduirait chez eux non seu-
lement le risque de développer un
cancer, mais réduirait de 2 à 4 fois
le risque d’en mourir ! Certains
doutes persistent sur le traitement
à l’hormone de croissance pour le
cancer du sein chez la femme et le
cancer du côlon chez les patients
atteints d’acromégalie (une ma-
ladie dans laquelle est produite
10 à 100 fois plus d’hormone de
croissance que la normale). Mais
encore une fois, si vous avez lu
mes Lettres précédentes, la re-
cherche scientifique a révélé des
informations rassurantes. D’une
part, les tumeurs cancéreuses du
sein présentent un nombre anor-
malement faible de récepteurs à
IGF-1 (l’hormone, rappelons-le,
I
qui réalise la plupart des effets
de l’hormone de croissance), ce
qui fait que ces tumeurs malignes
répondent mal à l’hormone de
croissance ou à l’IGF-1. Comme
ces tumeurs cancéreuses du sein
ne bénéficient pas assez des effets
de l’hormone de croissance ou
de l’IGF-1, faute de récepteurs,
le cancer du sein pourrait être
facilité par la carence en hor-
mone de croissance ou en IGF-1,
et non l’excès. D’autre part, un
autre fait s’avère rassurant : plus
élevé serait le taux d’IGF-1 (mar-
queur de l’activité de l’hormone
de croissance) dans le sang chez
une patiente atteinte de can-
cer du sein, moins dangereuse
(maligne) serait cette tumeur.
Et finalement, une étude a dé-
montré que les patients qui ont
un excès énorme en hormone
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23
de croissance, patients atteints
de cadavres humains – qu’il n’y
d’acromégalie, présentent 24  %
avait tout simplement pas assez
moins de risque de développer un
de substance pour même songer à
cancer ! Ils ont probablement un
traiter les adultes. Naturellement,
risque augmenté de développer
les enfants étaient prioritaires
un cancer du côlon, mais celui-ci
pour recevoir ce traitement. Sans
serait largement compensé par un
traitement, ils conservaient leur
risque diminué de tous les autres
vie entière un corps plus petit
cancers ! Toutes ces données
que la moyenne. Une autre rai-
scientifiques semblent indiquer
son de ne pas traiter des adultes
que l’hormone de croissance se-
à cette époque était que la grande
rait capable de protéger contre le
majorité des médecins ne soup-
cancer ou, au pire, d’être neutre,
çonnait même pas que l’hormone
et que les premières craintes por-
de croissance était d’une quel-
tant sur un effet favorisant de
conque utilité aux adultes. Pas
cancer par l’hormone de crois-
étonnant puisque presqu’aucune
sance chez l’humain vivant ne
étude n’avait été effectuée sur des
seraient pas fondées.
adultes. Depuis lors, l’hormone
de croissance est produite de ma-
nière plus simple par biotechno-
L’hormone de croissance
logie, c’est-à-dire en implantant
n’est pas seulement le gène de l’hormone de crois-
destinée aux enfants, sance dans de petites bactéries
qui la fabriquent, ce qui a permis
mais aussi aux adultes ! 4
de la produire en grosses quan-
l y a 30 ans, on pensait que tités et réaliser des expériences
l’hormone de croissance était chez l’adulte. Celles-ci ont dé-
un traitement réservé aux en- montré notre besoin d’avoir suf-
fants qui connaissent une crois- fisamment d’hormone de crois-
sance difficile. À cette époque, sance à l’âge adulte pour ne pas
l’hormone de croissance était à devenir obèse ou ne pas déve-
un prix exorbitant et si difficile à lopper des maladies cardiovascu-
obtenir – par extraction à partir laires, entre autres. L’hormone de
Et la maladie de Creutzfeldt-Jakob ?
L a maladie de Creutzfeldt-Jakob est une maladie dégénérative
du cerveau et du système nerveux central caractérisée par
l’accumulation d’un prion (une protéine anormale qui transmet la
maladie). Après des années, voire des décennies d’incubation, des
troubles de l’équilibre et de la sensibilité apparaissent, suivis de
démence, et un an après survient la mort. En France, de l’hormone
de croissance extraite de l’hypophyse de personnes mortes de mala-
die de Creutzfeldt-Jakob a été par mégarde transmise à des enfants
qui sont morts plus tard de cette maladie. Depuis 1985, l’hormone
de croissance est exclusivement produite par biotechnologie. Il n’y
a plus de risques de développer la maladie de Creutzfeldt-Jakob en pre-
nant l’hormone de croissance.
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

croissance est d’une importance
capitale pour garder les adultes
en bonne santé. Chaque fois que
les taux d’hormone de croissance
ou d’IGF-1 chutent, que ce soit
chez l’enfant ou chez l’adulte, la
santé décline, le vieillissement
s’accélère, l’on tombe malade et/
ou devient terriblement fatigué
et, par voie de conséquence, sou-
vent inefficace à l’école, ou dans
les études ou dans sa profession.
La fréquence réelle
du déficit en hormone de
croissance chez l’adulte
le sang. Ainsi, les nombreuses
personnes âgées qui ont un taux
d’IGF-1 (qui reflète le degré
d’activité de l’hormone de crois-
sance, rappelons-le) nettement
en dessous de la limite de réfé-
rence inférieure du jeune adulte
pourrait ne pas être considérée
comme déficientes en hormone
de croissance car leur taux serait
encore au-dessus de la limite de
référence beaucoup plus basse de
leur catégorie d’âge, et cela en
dépit du fait que leur corps est de
même taille et de même volume
que dans leur jeunesse. Ce critère
exclut donc de nombreux adultes
âgés nécessitant du traitement. Il
qui présentent la carence la plus
importante. Si l’on accepte de se
baser sur ce critère pour consi-
dérer un patient comme défi-
cient en hormone de croissance,
seul environ un adulte sur 1 000
ou 10 000 serait déficient. L’on
croirait à une plaisanterie si ces
chercheurs ne paraissaient pas si
sérieux en faisant connaître leur
position. En effet et malheureu-
sement, ils ne plaisantent pas, ce
qui nuit à toute personne qui se
fie à leur opinion. Il suffit simple-
ment de regarder des personnes
âgés de plus de 40 ans pour
apercevoir de nombreux signes
typiques de la déficience en hor-

Q uelle est la fréquence du
déficit en hormone de
croissance chez les adultes ? La
réponse dépend du point de
vue du médecin qui émet son
conseil. De nombreux médecins
dits « conventionnels » estiment
qu’un patient n’a un déficit en
hormone de croissance que si le
taux d’IGF-1 (le facteur de crois-
sance analogue à l’insuline) est
en dessous de la limite de référence
inférieuredu test. Un taux d’hor-
mone de croissance ou d’IGF-1
en dessous de la limite inférieure
dans chaque catégorie d’âge est un
taux très faible : parmi les 2,5 %
taux les plus bas des personnes de
cette catégorie d’âge. Ceci signi-
fie que seuls 2,5 % des adultes
de tout âge seraient susceptibles
de recevoir un traitement, alors
qu’après 50 ans, par exemple,
nous sommes tous déficients en
hormone en comparaison avec
notre taux de jeune adulte. Ce
raisonnement est d’autant plus
étrange que, plus nous vieillis-
sons, plus la limite inférieure de
référence de l’IGF-1 baisse dans
est franchement discriminatoire
pour ces personnes âgées.
Toutefois, le raisonnement d’au-
torités académiques est encore
plus bizarre. Depuis leur tour
d’ivoire, un groupe de personna-
lités académiques a promulgué
un critère encore plus discrimina-
toire. Selon eux, seuls seraient
considérés comme déficients en
hormone de croissance les pa-
tients – enfants autant qu’adultes
– qui ne peuvent pas augmenter
leur taux d’hormone de crois-
sance après stimulation au-dessus
de la limite de 3,3 nanogrammes
par millilitre (ou 10 mUI/mL), un
niveau extrêmement faible qui a
été décidé arbitrairement et sans
aucun support scientifique. En
réalité, ce critère a été élaboré
pour désigner ceux qui peuvent
bénéficier d’un remboursement
pour le traitement par l’hormone
de croissance. Comme le traite-
ment à l’hormone de croissance
est fort coûteux pour les caisses
de l’État ou des compagnies d’as-
surance maladie, il y a lieu d’en
limiter la prise en charge à ceux
mone de croissance, et savoir que
bien plus d’adultes sont carencés.
Pour le faire, il nous faut recon-
naître les signes physiques de
carence en hormone de crois-
sance chez l’adulte. Ces char-
5
gés de cours à l’université sont
d’éminents chercheurs scienti-
fiques, mais perdent leur statut
de génie quand ils doivent traiter
de véritables patients. Ce critère
académique est acceptable pour
limiter le remboursement de l’as-
surance-maladie, mais n’est pas
fait pour établir un diagnostic de
déficience ou non. Cependant,
de nombreuses personnes dans
le monde médical ont pris ce cri-
tère pour acquis et considèrent
uniquement les patients qui ont
un déficit majeur en hormone de
croissance (avec taux d’hormone
de croissance après stimulation
ne dépassant pas les 3,3 ng/mL)
comme vraiment déficients, et
personne d’autre. D’après eux,
il n’existerait pas de catégories
intermédiaires ou des formes plus
modérées de déficience en hor-
mone de croissance. Pour mieux

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
comprendre, appliquons ce cri-
tère à l’ophtalmologie. Dans ce
cas, seuls les patients très gra-
vement atteints – les aveugles
ou très mal-voyants – seraient
autorisés à corriger leurs défauts
de vision avec des lunettes ou
des lentilles de contact. Tous les
autres seraient considérés comme
ayant une bonne vision. S’ils se
plaignent, c’est parce qu’ils sont
psychologiquement perturbés, pas
déficients sur le plan visuel. C’est
absurde. Il est donc tout autant
absurde de considérer que seules
les personnes qui se trouvent en
dessous de 3,3 ng/mL d’hormone
de croissance après stimulation
seraient déficientes en hormone
de croissance, et que les autres,
qui obtiennent un taux de 5 ou
7 ng/mL, niveaux encore très bas,
ne seraient pas déficients. Le taux
moyen d’hormone de croissance
d’une personne en bonne santé
après stimulation est au-delà de
30 ng/mL !
À mon avis, la véritable fréquence
du déficit en hormone de crois-
sance chez l’adulte est beaucoup
plus élevée : 20 % à 40 % des per-
sonnes âgées entre 30 et 40 ans
présentent probablement un
niveau d’hormone de croissance
suffisamment faible pour néces-
siter un traitement au moyen
d’injections d’hormone de crois-
sance. Mais je peux me tromper.
Scientifiquement, les sécrétions
d’hormone de croissance com-
mencent à diminuer de manière
significative à partir de 30 ans. Il
a été estimé que la sécrétion de
l’hormone de croissance se réduit
d’environ 14 % par décennie chez
le jeune adulte. Des chercheurs
ont même indiqué dans une autre
étude que la baisse moyenne des
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niveaux d’hormone de croissance
serait plus rapide encore, les sé-
crétions d’hormone de croissance
chutant d’environ 50 % entre 25
et 40 ans. Cela signifierait que 90
à 100 % des adultes devraient bé-
néficier d’une petite supplémen-
tation en hormone de croissance
à partir de l’âge de 30 ans. J’ai
commencé à 38 ans, mais j’avais
déjà souffert de trop de signes de
carence en hormone de crois-
sance à partir de 31 ans, lesquels
ont complètement disparu grâce à
de très petites doses quotidiennes
(0,01 mg/jour) de thérapie à
l’hormone de croissance. Je suis
convaincu que j’aurais dû com-
mencer à 31 ans pour me faciliter
la vie et optimiser ma santé.
Comment l’hormone de
croissance parvient-elle à
améliorer votre santé ?
L
’hormone de croissance est
une hormone anabolisante,
ce qui signifie qu’elle construit
votre corps. Elle le fait directe-
ment, d’une part en régénérant
les tissus et en élevant légèrement
le taux de sucre dans le sang pour
donner de l’énergie, et d’autre
part, indirectement, en stimulant
la sécrétion d’une autre hormone
anabolisante puissante, appelée
IGF-1 ou facteur de croissance
analogue à l’insuline 1 en raison
de son analogie avec l’insuline
en termes de structure et d’action
(abaissement du niveau de sucre
dans le sang).
L’hormone de croissance amé-
liore non seulement l’état de vos
muscles, de vos vaisseaux san-
guins et de vos os mieux que la
testostérone, l’hormone mâle,
23
mais elle développe également le
tissu nerveux, y compris le cer-
veau et ses neurones (cellules du
cerveau), et augmente le taux de
sucre dans le sang pour fournir
plus d’énergie. De cette manière
l’hormone de croissance a non
seulement des actions puissantes
sur notre apparence physique et
notre santé, mais aussi et souvent
de manière plus performante en-
core sur notre mental et nos états
d’humeur.
Dans le cerveau, l’hormone de
croissance intensifie le nombre
de contacts entre les neurones
ou cellules nerveuses tout en
augmentant leur activité. Dans
le système nerveux, l’hormone
de croissance stimule fortement
l’action des nerfs parasympa-
thiques, les nerfs qui nous cal-
ment. Dans le sang, l’hormone de
croissance augmente le taux de 6
sucre, le substrat principal pour
l’énergie dans les neurones. Ces
différentes actions de l’hormone
de croissance sur le cerveau ex-
pliquent pourquoi elle améliore
considérablement la mémoire et
notre capacité à effectuer plu-
sieurs tâches, à mener différentes
activités simultanément tout en
passant de l’une à l’autre avec
facilité. Elles expliquent aussi
pourquoi l’hormone de crois-
sance peut profondément réduire
l’anxiété et permettre de déve-
lopper une sorte de sixième sens
chez de nombreux patients, ou
une capacité à toujours trouver
des solutions à presque n’importe
quel problème, au contraire des
personnes qui ne sont pas traitées
et qui, elles, semblent confuses,
hésitantes et tournent autour du
pot lorsqu’elles sont confrontées
à des difficultés.
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
Une déficience en hormone
de croissance augmente
le risque de maladies et
tue lentement
L es patients qui ont une défi-
sance
cience en hormone de crois-
sont exposés à un risque
élevé de développer prématuré-
ment de nombreuses maladies, y
compris l’obésité, le diabète de type
2, les maladies cardiovasculaires, le
cancer (oui, le cancer par manque
d’hormone de croissance !), une
fatigue persistante sévère, des
troubles anxieux avec phobies et
attaques de panique, une dépres-
sion majeure et, par conséquent,
une forte tendance à un estime
de soi diminuée et à l’isolement
social.
Les patients qui présentent un
déficit en hormone de croissance
ont tendance à prendre du poids
avec une plus grande accumula-
tion de graisse sur le ventre (obé-
sité abdominale), les fesses et les
cuisses (cellulite). Le corps perd
du muscle et devient mou par
perte d’action anabolique. L’ac-
tion anabolique de l’hormone
de croissance construit le corps,
développe les muscles et réduit la
graisse, et fait grandir les enfants.
Le diabète de type 2 – celui qui
apparaît plus facilement chez les
personnes obèses – se développe
plus fréquemment chez les per-
sonnes pauvres en hormone de
croissance à cause de l’obésité
abdominale qui les accompagne.
Cela peut paraître surprenant
parce que, au début d’un traite-
ment, l’hormone de croissance
tend à élever le taux de sucre
dans le sang en s’opposant à l’ac-
tion de l’insuline. Cependant,
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après plusieurs mois de traite-
ment, l’hormone de croissance
réduit le tissu adipeux excessif, ce
qui permet à l’insuline de mieux
agir et de réduire la glycémie (le
taux de sucre dans le sang), effet
qui réduit ou élimine le diabète.
Le cœur d’enfants et d’adultes
pauvres en hormone de crois-
sance pompe environ 20 à 25 %
moins de sang à chaque contrac-
tion, une situation qui s’aggrave
lors d’efforts physiques. La baisse
progressive des taux d’hormone
de croissance à l’âge adulte prive
lentement le cœur de la protec-
tion de l’hormone de croissance,
ce qui favorise, à un âge avancé,
le développement de l’athérosclé-
rose (vieillissement des artères),
y compris dans les artères coro-
naires, les artères qui alimentent
le cœur en sang.
Les adultes fortement déficients
en hormone de croissance (hypo-
pituitarisme) meurent principale-
ment de maladies du cœur et des
vaisseaux sanguins dues à l’athéro-
sclérose. Ces patients ont deux fois
plus de risque de mourir d’une ma-
ladie cardiaque. Ils ont également
un risque plus élevé de thrombose
(caillots de sang) et d’accident vas-
culaire cérébral (lésions cérébrales)
en raison de la perte de protection
offerte par l’hormone de crois-
sance contre la formation de cail-
lots sanguins. L’action anticoagu-
lante de l’hormone de croissance
est forte, mais contrairement aux
anticoagulants classiques, cette
hormone ne rend pas le sang trop
fluide et ne provoque pas des sai-
gnements indésirables.
Qu’en est-il du risque de cancer ?
Nous avons mentionné plus haut
que les études scientifiques sur des
23
humains vivants sont en faveur
d’une action neutre ou protectrice
de l’hormone de croissance contre
le cancer. D’après un rapport sué-
dois, le risque de développer un
cancer est 2 à 4 fois plus élevé chez
les personnes qui ont un déficit
sévère en hormone de croissance
par rapport à des gens normaux,
mais qui chute de 50 % chez ceux
qui se traitent à l’hormone de
croissance. Bien sûr, pour assurer
la sécurité, seules de petites doses
physiologiques – des fractions de
la dose quotidienne produite chez
des adultes en bonne santé – de-
vraient être utilisées pour éviter
les effets indésirables.
L’ostéoporose est une autre mala-
die courante chez les patients
déficients en hormone de crois-
sance. Le manque d’hormone de
croissance prive les os de l’un de
leurs alliés hormonaux les plus 7
importants pour rester solides.
Un déficit en hormone de crois-
sance atrophie et fragilise les os,
en engendrant une perte de miné-
raux et de protéines. Les patients
atteints de déficit en hormone de
croissance ont près de 3 fois plus
de risques de fractures osseuses.
Les troubles de l’humeur sont aussi
beaucoup plus fréquents chez les
personnes pauvres en hormone
de croissance, en particulier la
dépression majeure, toutes sortes
de phobies, et des attaques de
panique. Les personnes souffrant
de dépression majeure présentent
des taux d’hormone de croissance
environ 40 % inférieurs à ceux
des gens normaux. Les patients
déficients sévères en hormone de
croissance ont un taux de phobies
2 à 3 fois plus fréquent, et sont 3 à
5 fois plus susceptibles d’avoir des
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

attaques de panique. Les patients
atteints du syndrome de fatigue
chronique (CFS) produisent pen-
dant la nuit environ deux fois
moins d’hormone de croissance
que la normale. Le déficit en hor-
mone de croissance explique leur
épuisement extrême et l’absence
de bonne récupération.
Le tableau ci-dessous présente les plaintes psychologiques typiques de la déficience en hormone de crois-
sance chez l’adulte.
Qu’en est-il du risque de mourir ? Déficience en hormone de
Avoir un déficit sévère en hor-
croissance : les plaintes
mone de croissance élève de 2 à
4 fois le risque de mourir préma- typiques
turément. Tant la mortalité glo-
bale, toutes causes confondues,
que celle spécifique par maladies
L e déficit en hormone de crois-
sance entraîne des plaintes
psychologiques et physiques.
cardiovasculaires et par cancer
est plus élevée.

Plaintes psychologiques de déficience en hormone de croissance

• Fatigue importante pouvant aller
jusqu’à l’épuisement
• Difficulté importante à récupérer
d’efforts mentaux et physiques
• Vision que le monde est un lieu
effrayant ou très inconfortable
• Anxiété constante, sans aucune
raison, jusqu’aux attaques de
panique
• Intolérance au stress avec
débordements émotifs dramatiques
• Tendance à la dramatisation face
à des problèmes mineurs
• Manque de paix intérieure
• Manque de sociabilité, forte
tendance à l’isolement social
• Mauvaise performance
professionnelle
• Sommeil superficiel avec réveils
fréquents
• Perte de mémoire, jusqu’au
« black-out »
• Difficulté à faire la distinction entre
ce qui est prioritaire et ce qui est
accessoire

Le tableau ci-dessous présente les plaintes physiques typiques de la déficience en hormone de croissance chez
les adultes : 8

Plaintes physiques de déficience en hormone de croissance

• Apparence physique vieillissante • Visage vieillissant • Obésité abdominale
• Peau relâchée, amincie et • Muscles atrophiés et relâchés • Douleurs cervicales et dorsales
tombante avec tension musculaire dans
les épaules

Il existe bien d’autres plaintes liées au déficit en hormone de croissance. Pour plus d’information, veuillez
consulter les publications Comment rester jeune plus longtemps, Patient Hormone Handbook, Atlas of Endo-
crinology for Hormone Therapy, et Hormone Handbook for Physicians, ainsi que les nombreuses études de re-
cherche sur l’hormone de croissance, référencées à l’arrière de ces livres (voir www.hertoghemedicalschool.
eu, cliquez sur « Books »).

Déficience en hormone de croissance : les signes physiques

C omment reconnaître physiquement la déficience en hormone de croissance chez l’adulte ? En cas de

carence en cette hormone, le corps s’affaisse et le dos tend à se courber en avant. La graisse s’accumule
sur le ventre, les fesses et les cuisses. Chez les adolescents et les jeunes adultes carencés, la posture flasque et
fatiguée prédomine avec une obésité légère. Chez les personnes âgées déficientes en hormone de croissance,
c’est le vieillissement et un affaissement généralisé de tout le corps qui domine le physique.

Signes physiques de déficience en hormone de croissance

• Apparence physique vieillissante • Joues tombantes • Surpoids avec obésité abdominale
de manière prématurée (ventre gras)

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

Signes physiques de déficience en hormone de croissance

• Visage profondément ridé
• Sourcils minces
• Paupières tombantes
• Amincissement des lèvres
• Haut du dos courbé et tendu
• Muscles qui régressent et
deviennent relâchés au niveau des
épaules, des bras, des cuisses et
du dos
• Cellulite
• Coussinets de graisse au-dessus
des genoux
• Peau relâchée et amincie, en
particulier sur les jambes

Regardez les photos ci-dessous et apprenez à distinguer les effets de la déficience en hormone de croissance
sur le visage et le tronc :

Déficience en hormone de croissance

Déficit corrigé après 2 mois d’hormone de croissance et
Déficient en hormone de croissance
4 mois de thérapie à la testostérone
Cheveux amincis
manquant de volume

Sourcils amincis

Paupières tombantes

Rides larges, profondes

Joues tombantes 9

Avant 2-4 mois après

Atrophie des épaules

Obésité

Obésité abdominale

Muscles du dos tombants

comme draperies de rideaux

Ventre tombant

Cellulite

Confirmation de mer la déficience en hormone puissante que nous produisons

la déficience en hormone
de croissance par des tests
de laboratoire
de croissance, telle que suggérée
par l’apparence physique et les
plaintes du patient : la mesure des
taux sanguins d’IGF-1 et d’IGF-
BP3. L’IGF-1, ou facteur de crois-
pour augmenter la masse muscu-
laire, épaissir la peau et les che-
veux. L’hormone de croissance
est le stimulateur principal de la
sécrétion de l’IGF-1. Il est plus

A u moins deux tests doivent

être effectués pour confir-
sance analogue à l’insuline 1, est
probablement l’hormone la plus
facile de mesurer le taux d’IGF-1
qui reflète l’intensité de l’action

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
de l’hormone de croissance. Une
concentration d’IGF-1 élevée
signifie que l’activité de l’hor-
mone de croissance est intense.
La présence de l’IGF-1 dans le
sang est proportionnelle à la
quantité d’hormone de crois-
sance qui pénètre dans les cel-
lules-cibles. Mesurer directement
le taux d’hormone de croissance
dans le sang est plus compliqué
car les taux fluctuent beaucoup
plus dans le sang et ne sont prin-
cipalement détectables que lors
de moments inopportuns pour
prélever le sang : les trois pre-
mières heures de la nuit pendant
lesquelles plus de 75 % de l’hor-
mone de croissance est sécrétée.
Test Taux optimal
IGF-1-hommes 300-350
(somato-medin C) 39-46
220-300
IGF-1-femmes
29-40
IGF-BP-3 (protéine
3000
transporteuse)
Deux autres tests sont utilisés dans
le diagnostic de la déficience en
hormone de croissance. Comme
mentionné précédemment, de
nombreux universitaires spéciali-
sés dans la recherche utilisent des
tests de stimulation de l’hormone de
croissance. Ce test est effectué en
mesurant l’augmentation dans le
sang de la concentration de l’hor-
mone de croissance après stimula-
tion de sa sécrétion. Cette mesure
indique quelle quantité d’hormone
de croissance la glande hypophyse
peut sécréter sous l’effet d’une
stimulation, mais ne renseigne
pas sur la quantité d’hormone de
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Mais attention ! La plupart des
laboratoires ne font pas correc-
tement le dosage de l’IGF-1. Ils
le font par chémoluminescence,
une technique moins fiable mais
qui ne nécessite pas de labora-
toire outillé pour les mesures
radioactives, ce que nécessite en
revanche le test par « radioimmu-
noassay », mesure beaucoup plus
fiable pour la mesure d’IGF-1.
D’autre part, la précision de ce
test est améliorée par la mesure
simultanée du taux dans le sang
de sa principale protéine trans-
porteuse, l’IGF-BP3, ou insulin-like
growth factor binding protein 3, la
protéine 3 de liaison du facteur
Probablement
déficient en
3
hormone de
croissance
0-250
0-33
0-180
0-24
> 4000
croissance qui agit dans les cel-
lules-cibles, l’information la plus
critique pour le diagnostic et le
traitement. En revanche, la me-
sure de l’IGF-1 et, encore mieux,
du rapport IGF-1/IGF-BP3, l’exa-
men physique et l’analyse des
plaintes typiques de la carence en
hormone de croissance du patient
fournissent cette information es-
sentielle. L’absence d’information
sur les effets finaux de l’hormone de
croissance dans les cellules-cibles
est un handicap majeur pour les tests
de stimulation. N’oublions pas éga-
lement que le seuil défini par ces
chercheurs universitaires pour les
23
de croissance analogue à l’insu-
line. L’IGFBP-3 est la protéine
principale qui transporte l’IGF-1
du foie aux autres tissus du corps.
Quand le taux d’IGF-BP3 est trop
élevé dans le sang, l’IGF-1 reste
attachée trop longtemps aux
protéines IGFBP-3, ce qui dimi-
nue la quantité d’IGF-1 dans les
cellules-cibles et donc par consé-
quent fait chuter l’activité d’hor-
mone de croissance que l’IGF-1
effectue dans ces cellules. Le ta-
bleau ci-dessous donne un aperçu
des taux d’IGF-1 et d’IGFBP-3,
représentatifs de l’activité d’hor-
mone de croissance, qui sont op-
timaux ou déficients.
Références
Commentaire
(21-30 ans)
114-492 µg/l ng/ml = µg/L ; 10
15-65 nmol/L taux stable, non
influencé par le
114-492 µg/L repas ; test essentiel
avec l’IGF-BP-3
15-65 nmol/L
Un taux élevé réduit
2000-4000 µg/l
l’IGF-1 biodisponible
patients afin de pouvoir être consi-
dérés comme déficients en hor-
mone de croissance et obtenir le
remboursement de leur traitement
est si ridiculement bas et difficile
à atteindre, que presque aucun
des patients ayant désespérément
besoin d’hormone de croissance
ne verra son déficit reconnu par
cette méthode. Il n’existe, à ma
connaissance, aucune preuve qui
soutienne scientifiquement le
choix de cette limite extrêmement
basse, définie par un consensus de
chercheurs universitaires, comme
seuil différenciant entre bonne
santé et déficience en hormone de
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

croissance. Rappelons-le, ce seuil
n’est qu’un critère subjectif pour
limiter le nombre de patients rece-
vant le remboursement de l’assu-
rance-maladie pour le traitement.
Un autre test que j’utilise est la me-
sure de l’excrétion de l’hormone de
croissance dans l’urine sur une pé-
riode de 24 heures. Ce test permet
d’évaluer quelle quantité d’hor-
mone de croissance est produite
en 24 heures et quelle quantité pé-
nètre dans les cellules, étant donné
que, dans le sang, seule l’hormone
de croissance dans sa forme libre
(non liée à des protéines) pénètre
à la fois dans les cellules-cibles et
dans l’urine. Ce test n’est pas fiable
pour environ 10 à 20 % des patients
atteints de déficit qui perdent
de l’hormone de croissance dans
l’urine qui possède une quantité
d’hormone de croissance anorma-
lement élevée non représentative
des concentrations dans le reste du
corps, ce qui peut conduire à des
interprétations erronées.

Comment améliorer vos taux d’hormone de croissance sans prendre de l’hormone de croissance ?

L a première chose à faire est d’améliorer le régime alimentaire : prendre des boissons et des aliments qui
augmentent la production et le taux d’hormone de croissance et d’IGF-1, et éviter la prise de boissons et
aliments qui les réduisent. Vous trouverez dans le tableau ci-dessous un aperçu des meilleurs aliments et boissons.

Améliorations diététiques pour accroître le taux et l’activité de l’hormone de croissance

Augmenter la consommation de
• Eau, tisanes, boissons non sucrées et sans caféine
• Aliments riches en protéines : viande, volaille, œufs,
poisson
Arrêter ou diminuer la consommation de
• Alcool, boissons contenant de la caféine (cola, café,
thé), boissons gazeuses
• Aliments riches en glucides : bonbons, gâteaux, pain,
porridge (avoine), muesli, pâtes, corn flakes

La prochaine étape consiste à prendre des suppléments nutritionnels. Le tableau ci-dessous résume les prin-
cipaux traitements nutritionnels pour augmenter les taux d’hormone de croissance et/ou d’IGF-1. 11

Thérapies nutritionnelles pour augmenter le taux et l’activité de l’hormone de croissance

Durée pour élever Élévation du taux
Durée de
Nutriment Dose Quand prendre ? le taux d’IGF-1 de d’IGF-1 estimée à
la thérapie
manière stable long terme**
200-600 de
Magnésium magnésium Au réveil 3-5 semaines +5-15 %
élémentaire*/jour
Potassium 1 à 2 grammes/jour Au réveil 3-5 semaines +10-15 %
Zinc (citrate) 25-75 mg/jour Avant le coucher 3-5 semaines 4 mois à +5-25 %
permanent
Au réveil ou avant
Vitamine B3 300-800 mg/jour 3-5 semaines +5-15 %
le coucher
Arginine 5-7 g/jour Avant le coucher 3-5 semaines +10-20 %
Glutamine*** 1-2 g/jour Avant le coucher 3-5 semaines +10-20 %

Notes : * « Élémentaire » désigne la quantité de magnésium réellement contenue dans un comprimé ou une gélule.
** Les plus fortes augmentations du taux d’IGF-1 sont obtenues en supplémentant les personnes qui sont plus gravement déficientes en nutriment administré.
*** D’autres acides aminés comme l’ornithine, la lysine et le tryptophane peuvent également aider à raison de 2 5 g/jour, mais surtout chez les jeunes adultes
sportifs qui n’ont pas de déficit en hormone de croissance.

A quel point peut-on augmenter le taux d’IGF-1, et donc d’activité de l’hormone de croissance en améliorant
le régime alimentaire et en prenant des suppléments nutritionnels ? D’après mon expérience, environ 10 à 35 %
d’élévation. Cela peut sembler peu pour les personnes âgées de plus de 40 ans qui ont une grosse carence en hor-
mone de croissance, mais c’est souvent satisfaisant pour des adultes plus jeunes (35 ans ou moins) qui souffrent
d’une déficience en hormone de croissance plus faible.

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
La méditation peut-elle
aider à améliorer le taux
d’hormone de croissance ?
M éditez ou appliquez- vous
à d’autres pratiques spiri-
tuelles pour augmenter votre taux
d’hormone de croissance. Une
heure d’entraînement Qi, par
exemple, augmente de 5 à 15 %
significativement les concentra-
tions sanguines de l’hormone de
croissance d’hommes âgés. Cela
peut sembler faible, mais pour
ceux qui ont une carence pas trop
sévère (taux limite, borderline)
une petite élévation d’hormone
de croissance peut faire toute la
différence. Cette hausse du taux
d’hormone de croissance par la
méditation explique peut-être
pourquoi ceux qui méditent se
sentent souvent plus sereins et en
paix après une séance.
Les femmes doivent-elles
ou non arrêter la pilule
contraceptive ?
L a prise d’une pilule contra-
ceptive réduit le taux d’IGF-1
et donc les effets de l’hormone de
croissance de 30 à 35 %. C’est ce
qui explique pourquoi la pilule
donne chez certaines femmes une
prise de poids, de la cellulite et
une perte du tonus musculaire.
Hormone
Injections sous-
cutanées d’hormone 0,05-0,5 mg/jour
de croissance
Note : Chez les personnes déficientes en cortisol (l’hormone qui nous donne du panache et fait résister au stress), attention de ne pas donner de l’hormone de
croissance sans corriger la déficience en cortisol, sinon l’hormone de croissance va diminuer le taux de cortisol et aggraver la carence en cortisol !
L’œstrogène de synthèse de la pi-
lule (éthinylestradiol) s’accumule
dans le foie après avoir été absor-
bée dans l’intestin. L’accumula-
tion excessive d’œstrogènes dans
le foie stimule excessivement la
production de protéines transpor-
teuses d’hormone de croissance
et d’IGF-1, la GHBP (growth hor-
mone binding protein) et l’IGBP-3.
Ces protéines transportent dans
le sang les hormones de crois-
sance et les molécules d’IGF-1
vers les tissus-cibles. Avec la pi-
lule il y a trop de protéines trans-
porteuses d’hormones dans le
sang, qui attachent et retiennent
la plupart des molécules d’hor-
mone de croissance et d’IGF-1,
les empêchant en grande partie
de quitter le sang et de pénétrer
dans les cellules-cibles, y com-
pris dans les cellules du foie. Le
manque d’hormone de croissance
dans le foie fait chuter la produc-
tion de l’IGF-1 du foie, avec par
conséquent une diminution des
effets de l’hormone de croissance
et de l’IGF-1 dans tout le corps.
Stimuler la sécrétion de
l’hormone de croissance en
prenant d’autres traitements
hormonaux
L a sécrétion de l’hormone de
croissance peut être stimulée
Traitement à l’hormone de croissance
Durée pour élever
Dose Quand prendre ? le taux d’IGF-1
de manière stable
Avant le coucher Un mois
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23
en prenant d’autres traitements
hormonaux. Par ordre d’impor-
tance, il s’agit de la testostérone,
des hormones thyroïdiennes,
de l’œstradiol par apport trans-
dermique (application de cette
hormone féminine sur la peau
et pénétration dans celle-ci), et
la mélatonine. Un traitement à
la testostérone et aux hormones
thyroïdiennes peut plus que dou-
bler la production d’hormone de
croissance et le taux d’IGF-1 dans
le sang chez les patients pauvres
en ces hormones.
Traitement à l’hormone de
croissance prescrit par
un médecin
L e traitement à l’hormone de
croissance doit être pris sous
la supervision d’un médecin
12
expérimenté. Vous pouvez trou-
ver une liste de médecins qui
travaillent avec des traitements
hormonaux sur le réseau de san-
té mondial A4M (World health
net) et sur mon site www.herto-
ghemedicalschool.eu (cliquer sur
« Certifications & Fellowships »).
Cependant, seule une petite pro-
portion de ces médecins prescrit
la thérapie à base d’hormone de
croissance. En France, il est dif-
ficile sinon impossible de trouver
un tel médecin.
Élévation du taux
Durée de
d’IGF-1 estimée à
la thérapie
long terme**
4 mois à
+30-200 %
permanent
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
Comment injecter
l’hormone de croissance
sous la peau (sous-cutané) ?
C ontrairement à ce qui est
montré sur Internet, les
injections sous-cutanées d’hor-
mone de croissance ou de toute
autre hormone doivent se faire de
manière oblique et non verticale.
Conclusion
P our de nombreuses personnes,
moi aussi, l’hormone de crois-
sance est un traitement capital,
voire même fantastique. Il chasse
les états de fatigue profonde, per-
met aux patients de récupérer ra-
pidement, calme même les états
d’anxiété omniprésente, et aide
les gens à voir plus clair dans leur
existence en les rendant davan-
tage capables de distinguer entre
ce qui est prioritaire et ce qui est
accessoire.
De nombreuses conditions
doivent être remplies pour que
l’hormone de croissance puisse à
elle seule atteindre ces effets. La
consommation d’alcool doit être
limitée à un maximum de 1 à 2
jours par semaine. La consom-
mation de sucre doit être évitée
ou au moins considérablement
réduite. Le médecin doit s’assu-
rer que le patient ne présente
pas de carence en cortisol, la-
quelle s’aggrave sous traitement
à l’hormone de croissance. L’hor-
mone de croissance diminue la
production de cortisol de 10 à
40 %. Quel que soit le degré de
déficience en cortisol, un trai-
tement à base de cortisol doit
être démarré plusieurs jours ou
semaines avant de commencer le
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Des injections sous-cutanées
sans aiguille existent. Le produit
pénètre alors sous la pression de
l’air. Dans ce cas, le stylo injec-
teur doit être tenue verticale-
ment, directement sur la peau,
et jamais en oblique ; sinon, un
hématome douloureux apparaît.
En outre, ne pas pincer la peau
ou le muscle à l’endroit où
traitement à l’hormone de crois-
sance, sinon le patient risque de
souffrir de plaintes liées à la ca-
rence en cortisol, notamment le
manque d’énergie, l’irritabilité, et
une faible résistance au stress et
aux infections.
Le traitement par l’hormone
de croissance ne provoque pas
de cancer ou de maladie car-
diaque lorsqu’il est administré
en petites doses physiologiques
dans des thérapies hormonales
bien conduites. Au contraire,
la recherche indique que, dans
la plupart des cas, l’hormone de
croissance protégerait contre ces
problèmes et d’autres types de
maladies.
Le véritable problème qui se pose
aux patients nécessitant un trai-
tement à l’hormone de croissance
est de trouver un médecin expé-
rimenté capable d’établir le dia-
gnostic et prêt à prescrire le trai-
tement, et une pharmacie prête
à fournir le produit. Certains pa-
tients parviennent à trouver dans
leur propre famille ou leur cercle
d’amis un médecin qui accepte
de prescrire le traitement. Si c’est
votre cas, demandez-lui de suivre
d’abord la formation vidéo d’une
journée sur le traitement à l’hor-
mone de croissance et l’IGF-1 sur
23
vous allez injecter l’hormone
de croissance, sinon un héma-
tome douloureux apparaîtra.
Étendre la peau avec deux doigts
à chaque extrémité avant d’in-
jecter. La peau s’amincit alors,
et l’injection ne sera pas doulou-
reuse ou le sera très légèrement
au moment de pénétrer la peau.
mon site de formation éducatif
pour médecins, www.hertoghe-
medicalschool.eu (cliquer sur On-
line video courses > puis sur : Hor-
mone Therapies > puis sur Growth
hormone and IGF-1 treatments).
Offrez-lui éventuellement cette
formation. Dans quelles pharma-
cies peut-on obtenir l’hormone de
croissance ? Dans certains pays,
les pharmacies fournissent de
l’hormone de croissance unique- 13
ment pour une utilisation chez
les enfants, pas pour les adultes.
Cette position ne se justifie plus
aujourd’hui. Cependant, si les
pharmaciens de votre pays re-
fusent de vous délivrer l’hormone
de croissance sous prescription
médicale, vous pouvez générale-
ment vous procurer celle-ci sous
prescription dans une pharmacie
d’un pays voisin. En Belgique,
les pharmaciens ne peuvent pas
refuser une prescription correc-
tement délivrée par un médecin
de l’Union européenne, à moins
de prouver qu’il y a abus comme
chez les athlètes qui prennent 10
à 100 fois les doses utilisées dans
les thérapies hormonales saines.
Voilà, bonne chance dans votre
recherche !
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

TRÈS URGENT : aidez une mère et sa fille au Royaume Uni

à Tous les PATIENTS qui ont souffert d’un SYNDROME de FATIGUE chronique et n’ont pas trouvé d’aide
médicale dans leur région, et ont dû chercher ailleurs pour recevoir la thérapie hormonale qui les a aidé :
Envoyez-nous vos témoignages sur l’amélioration de votre santé par les hormones
Pour sauver une mère et sa fille des griffes du système britannique

NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE AIDE !

Si vous habitez au Royaume-Uni ou provenez de ce pays, votre témoignage est encore plus précieux !

DROITS DES PATIENTS ET DES PARENTS EN DANGER

Cher Lecteurs,
Au Royaume-Uni (en Grande-Bretagne), une mère est en prison et traduite devant le tribunal parce
qu’elle est venue en Belgique à ma consultation afin d’obtenir de l’aide pour sa fille, une enfant de 14 ans qui
depuis 6 ans souffrait d’un syndrome de fatigue chronique sévère, si sévère qu’elle ne savait plus se rendre à
l’école depuis l’âge de 4 ans, presque privée de sa voix en raison de la fatigue due à des déficiences hormo-
nales. Plusieurs essais pour obtenir de l’aide au Royaume-Uni ont révélé l’échec du système de santé britan-
nique, le National Health Service (NHS), qui n’a pas su l’aider.

Quand elle est venue en Belgique, elle s’est rapidement, et pour la première fois depuis 6 ans, améliorée avec
les traitements hormonaux, sans aucun signe de surdosage ou d’autres effets secondaires. Bien des proches de
14
cette mère et de sa fille, au Royaume-Uni, ont confirmé par des témoignages écrits cette amélioration autant
que le dévouement de la maman. Les traitements hormonaux prescrits ont été des hormones thyroïdiennes
(qui font disparaître la fatigue matinale qui est maximale au réveil et au repos), de l’hydrocortisone (ou
cortisol qui fournit de l’énergie et réveille, supprime la fatigue paralysante que l’on peut éprouver dans des
situations stressantes et en position debout) et des œstrogènes (hormones féminines qui enlèvent la fatigue de
fond du matin au soir). Toutes les données du dossier médical, y compris des tests de laboratoire poussés, sont
très solides et justifient ces traitements. Ces hormones sont des hormones naturelles, propres au corps humain
et capitales pour la vie. Sans aucun cortisol dans le corps, on meurt dans les 24 heures ! Sans hormones thyroï-
diennes, on meurt dans les 3 à 4 semaines ! Sans œstrogènes, l’espérance de vie se réduit de 2 à 4 ans chez les
femmes. L’enfant en question a des carences en ces hormones, pas un manque total mais des déficits sévères
suffisant à expliquer sa fatigue débilitante majeure et les autres maux dont elle souffre.
Le procès se déroulera dans la seconde quinzaine d’octobre 2014. La mère est accusée de vouloir nuire
à sa fille avec l’apport d’hormones thyroïdiennes, du cortisol et de l’hormone de croissance qui seraient
des « poisons ». Par conséquent, la garde de l’enfant a été retirée à la mère et cette dernière mise en prison.
Unbelievable, but true ! Incroyable à la lumière des faits réels, mais vrai ! La plainte a été déposée par le père
divorcé qui, en toute vraisemblance, est mu par le désir de se venger de son ex-épouse plutôt que par le souci
de prendre soin de sa fille, qui est maintenant placée dans un institut psychiatrique, sous psychotropes lourds
et inefficaces. Le père et ses médecins au Royaume-Uni estiment que la fatigue de l’enfant, aujourd’hui
âgée de 16 ans, est purement psychologique, mais la psychothérapie et les psychotropes ne l’aident pas.
Au contraire, elle serait dans un état pire qu’auparavant ! En réalité, la mère est une femme saine d’esprit,
équilibrée, super maman qui, avec amour, essaie de faire tout ce qu’elle peut pour sauver sa fille et la sortir
de son épuisement dû à des carences hormonales non reconnues par le système britannique de soins. Elle
est la seule personne qui réellement s’en occupe et se fait du souci pour elle. Les médecins proches du père,
au Royaume-Uni, n’ont même pas fait de réel check-up hormonal avec analyses de labo, sauf une, dépassée

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

dans la méthode. Ils n’ont pas non plus demandé à voir les données du dossier médical, mais concluent,
après une consultation de 15 minutes, que l’enfant est bien dosée hormonalement et n’a pas besoin d’aide
dans ce domaine. La vie de l’enfant et celle de sa mère sont détruites par une justice et un système médical
implacables qui ne semblent pas vraiment se soucier d’elles. Elles sont victimes de l’échec du National Health
Service (NHS) et de la justice anglaise qui n’acceptent pas, lorsque le NHS échoue, que les patients aillent
consulter des médecins en dehors du Royaume-Uni, là où les possibilités et la diversité des approches médi-
cales sont plus nombreuses.
S’il vous plaît, aidez ces deux personnes : Nous avons besoin de votre témoignage avant le
20 octobre 2014, et si possible avant le 18 octobre.

• Comment écrire ? Le mieux est de dactylographier votre témoignage, ensuite de le signer et d’ajouter vos
nom et adresse. Si vous préférez l’écrire à la main, c’est aussi valable.
• Quelle longueur de texte ? Une page entière ou une demi-page suffit, mais si vous estimez que cela vaut
davantage, faites-le. Soyez précis et concis dans votre texte.
• Comment l’envoyer ? Par courrier ou par courriel électronique.
~~ Par courriel : c’est le plus rapide ; scannez votre témoignage en couleur et envoyez-le scanné en pièce
jointe par email sur le courriel secretary@hertoghe.eu et secretariat@hertoghe.eu
~~ Par courrier : envoyez votre témoignage dans une enveloppe à Dr Hertoghe, avenue Van Bever 7, 1180
Bruxelles, Belgique.
~~ Vous pouvez faire les deux si vous pensez que c’est préférable pour donner plus de chances à votre
témoignage d’arriver à l’heure.
• À qui adresser votre témoignage ? Adressez-le à mon nom : Dr Thierry Hertoghe.
• Dans quelle langue écrire ? De préférence en anglais, mais sinon en français.
• Quoi écrire ? Dites ce que vous avez à dire dans vos propres mots, après avoir mis votre nom, adresse et date : 15
~~ que vous souffriez d’une fatigue chronique grave et importante et qu’elle a été traitée avec succès à l’aide
de traitements hormonaux. C’est le point majeur et suffisant, si vous ne souhaitez pas divulguer plus
d’informations.
Si vous êtes OK pour divulguer plus : les points suivants sont importants, à condition qu’ils correspondent à
votre vécu :
~~ Ajoutez par exemple : que vous avez essayé de trouver de l’aide ailleurs mais n’avez pas réussi (ne le dire
que si cette information est réelle).
~~ Ajoutez par exemple : que votre cas n’était pas compris par les médecins locaux ou le système médical
local, et que vous avez fait face à de l’incompréhension, voire de l’humiliation.
~~ Ajoutez par exemple : que vous avez pris et/ou prenez du cortisol (hydrocortisone) ou un dérivé ou des
hormones thyroïdiennes et/ou des œstrogènes, et que ce(s) traitement(s) vous ont aidé(e). Il s’agit d’un
ajout précieux dans votre témoignage. Si vous êtes en mesure de distinguer les effets bénéfiques que
chaque traitement hormonal a eu sur vous, mentionnez ces différences. Mentionnez-le seulement si
vous avez pris ou continuez à prendre ce type de traitements hormonaux.
~~ Exemple d’une manière de raconter votre histoire : « Je, (nom XXX °, âge XX), étais depuis X ans fatigué
avec telle et telle plaintes supplémentaires… Cela a créé des difficultés dans mon travail/études… J’ai essayé
de trouver de l’aide autour de moi dans ma région/mon pays, mais je n’ai pas réussi. Quand je suis arrivé(e) à
obtenir une consultation d’un médecin compétent en hormonothérapie, après plusieurs mois de traitement, j’ai
trouvé un soulagement important. L’amélioration suivante s’est produite en moi : je me sentais tellement plus
énergique, de meilleure humeur… J’ai pu sortir de mon lit, ou retourner au travail, ou j’ai pu travailler de plus
longues heures, etc… Je trouve que toute personne doit avoir la possibilité et le droit de choisir son médecin
et ses thérapies quand quelque chose ne va pas et ne peut être contraint de consulter uniquement les médecins
locaux… etc. Cela vaut autant pour les parents d’enfants à problèmes. »

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

Conclusion

S cette mère héroïque et son enfant maintenant

’il vous plaît, grâce à votre témoignage aidez rapidement
fortement traumatisée. Elles ont désespérément besoin de votre aide. Je ne suis pas moi-même attaqué,
mais j’interviens dans ce cas en tant que témoin et expert médical. C’est le moment critique pour vous d’aider.
Si vous vivez au Royaume-Uni et n’êtes pas satisfait du NHS, votre témoignage est encore plus précieux. Mais
même si vous ne vivez pas en Angleterre, votre témoignage est précieux.
Un grand merci d’avance pour votre témoignage,

Dr Thierry Hertoghe
secretary@hertoghe.eu
Président du International Hormone Society
Médecin traitant de l’adolescente en question

Nos patients nous questionnent 16

Vaccinations et traitement au cortisol 

Cher Dr Hertoghe, J’ai, ainsi que mon mari (Dr O.), C e sont seulement les surdosages de
cortisol qui nuisent, pas les doses
physiologiques que vous prenez. Les
besoin de me faire vacciner contre la grippe (avec un vaccin à
base de virus inactifs, l’Afluria®) et contre le typhus (avec un doses physiologiques d’une hormone
vaccin à base de bactéries vivantes, le Typhoral®). sont des doses inférieures à la produc-
tion journalière de cette hormone et
La firme de production de Typhoral dit, dans la brochure, qui compensent le manque.
que l’on ne doit pas prendre la vaccination ensemble avec de
la cortisone. Elle recommande d’arrêter la prise de cortisone Si vous hésitez, vous pouvez toujours
pendant un mois avant la vaccination et pendant un mois réduire la dose d’hydrocortisone de
après la vaccination. Je me souviens que l’année dernière j’ai 10 mg par jour une semaine avant et
pris des vaccins ainsi que de la cortisone à un moment où je une semaine après le vaccin pour opti-
ne pensais pas que cela pouvait avoir de l’importance, et où je miser la réaction au vaccin. Je ne dimi-
prenais moins d’hydrocortisone, seulement 10 mg/jour. Que nuerais pas la dose pendant plus long-
se passera-t-il si nous arrêtons de prendre du cortisol pendant temps que ces deux semaines.
deux mois ? Je ne veux pas le faire. Pensez-vous pas qu’il
faille arrêter vraiment ? Comme vous le savez, nous prenons
actuellement 20 mg d’hydrocortisone par jour.
Dagmar V.

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes
Nos patients nous questionnent
Test de mesure des télomères et
traitement aux activateurs de
P our rappel, nous vieillissons en partie parce que les télo-
la télomérase  se diviser continuellement pour produire de nouvelles cellules
Bonjour,
Mon mari et moi devons rencontrer
le Dr Hertoghe en mars 2015 et nous
sommes très intéressés concernant
le traitement télomérique. Comment
peut-on faire ? Y a-t-il des examens
que nous devrions faire avant la
prochaine visite ? Le Dr Hertoghe
peut-il dès maintenant nous donner la
marche à suivre ? Peut-on commencer
maintenant un traitement ? Lequel ?
Merci de toutes ces précisions.
En cette attente,
recevez nos meilleures salutations.
Françoise D.
Traitement de la polyarthrite
rhumatoïde par la testostérone ?
Monsieur, Je viens de voir l’émission
TV sur la chaîne flamande où vous
avez parlé sur la testostérone. Je suis
un patient atteint de polyarthrite
rhumatoïde, en traitement chez le
médecin de l’hôpital local, avec un
anti-inflammatoire appelé Roactembra
qui me donne une meilleure qualité
de vie. Je voudrais une consultation,
mais avant de venir j’aimerais obtenir
plus d’informations et savoir si votre
traitement à la testostérone présente
un intérêt pour un patient comme moi.
Merci d’avance pour votre réponse.
Frédéric S.
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23
mères, qui sont les extrémités de nos chromosomes, se rac-
courcissent à chaque division cellulaire. Les cellules doivent
et remplacer celles qui meurent. Quand les bouts des chromo-
somes sont devenus trop courts, une cellule ne peut plus se
diviser et vieillit vite et meurt. Avoir trop de cellules à télo-
mères courts induit un vieillissement accéléré. La télomérase
est une enzyme qui rallonge les télomères et qui se trouve sous
forme dormante, ou à un taux indétectable, dans les cellules
différentiées normales. On peut réactiver cette enzyme avec
des substances appelées activateurs de la télomérase.
Examens : à mon avis il n’existe pas encore de test fiable, car
ceux sur le marché sont mauvais pour l’instant. Ce serait
perdre son temps et son argent. Remplissez le questionnaire
de ma première Lettre sur les activateurs de la télomérase de
mars 2014. Peut-être que vers février 2015 le laboratoire Cerba
France aura développé un bon test.
Traitement : Le top du top serait de prendre du TA 65 et de
l’épithalon. TA 65 à 2 fois 1 gélule par jour, matin et soir. L’épi-
thalon injectable donne de bons résultats, mais le produit est 17
seulement accessible en Russie. Il existe une forme sous-lin-
guale, mais pas encore d’études avec cette utilisation.
C her Frédéric S, il y a plusieurs traitements hormonaux qui
peuvent améliorer le rhumatisme. La testostérone en est
un qui a souvent de fort bons effets de diminution des douleurs
rhumatismales, mais qui agit plus sur l’arthrose dégénérative
et la réparation des dégâts causés par l’arthrite inflammatoire
que sur l’inflammation même de l’arthrite proprement dite.
Les résultats des traitements hormonaux sont selon mon expé-
rience souvent supérieurs aux traitements classiques. Il faudrait
faire un bilan hormonal et combler tous les déficits hormonaux
importants pour obtenir les meilleurs effets.
Les traitements hormonaux suivants, comme la DHEA, le cor-
tisol, d’autres hormones sexuelles, les hormones thyroïdiennes,
etc. peuvent aider dans la polyarthrite rhumatoïde, et parfois
certains traitements nutritionnels comme la glucosamine, la
chondroïtine, la vitamine D, les acides gras polyinsaturés de
type oméga-3, etc.
 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

carnet des bonnes adresses

L ’éditeur reçoit très souvent des demandes où trouver les meilleures préparations. J’ai toujours rechigné à
nommer des marques ou firmes à la fois parce que mon intention est de donner des informations les plus
justes possibles, objectives ou basées sur mon expérience ou connaissance personnelle, sans vouloir influen-
cer, et à la fois parce que mon état de médecin m’interdit de pratiquer une forme de commerce. Cependant,
après avoir pris des informations juridiques plus poussées, donner des renseignements plus précis pour des
produits peut se faire quand c’est dans l’intérêt du patient et à condition de nommer plusieurs marques.

Micronutriments pour stimuler l’hormone de croissance Activateurs de la télomérase

• Formule complète d’acides aminés : de Vital plus : • Le TA 65 (8 mg/250 unités de puissance) est dis-
lien cliquable ; de Smart : lien cliquable ponible sur la page française du site officiel de la
• Glutamine à 750 mg de Smart : lien cliquable ; à firme TA Sciences grâce à ce lien cliquable ou
500 mg de Nutrifarma : lien cliquable via les liens d’une firme européenne.
• Glutamine en poudre de Energetica Natura : lien • Pour l’épithalon : la forme sous-linguale peut être
cliquable obtenue par la firme Supersmart : lien cliquable ;
• Ornithine de Nutrifarma : lien cliquable OKG de la forme injectable disponible à St-Petersbourg
Smart : lien cliquable à la clinique du professeur Khavinson : St. Pe-
• Arginine : AKG de Smart lien cliquable ; de tersburg Institute of Bioregulation and Gerontology :
Nutrifarma : lien cliquable 3, Dynamo pr., 197110 Saint Petersbourg, Russie
tel. +7.812.230.68.86 ; e-mail : khavinson@geron-
tology.ru ; lien cliquable. 18
Micronutriments pour améliorer les effets musculaires
de l’hormone de croissance Notes :
Branched Amino Acids BCAA : de Vital plus : lien Dans mes conseils je recommande les produits ou
cliquable ; de Smart : lien cliquable ; de Nutrifar- firmes que j’ai testés directement sur moi-même ou
ma : lien cliquable ; indirectement par mes patients. Je suis toujours in-
téressé pour recevoir les coordonnées d’un produit
Hormone de croissance chez l’adulte
meilleur que je ne connaîtrais pas et dont je pourrais
• Les bonnes marques : Omnitrope, Genotropine, tester l’efficacité. N’hésitez pas à me le faire savoir.
Norditropine, Zomacton…
• Disponibles en pharmacie sous prescription mé-
dicale en Allemagne, Belgique, Suisse, Monaco,
Andorre, parfois en Italie, rarement en France
(et jamais à Paris, mais en Provence parfois sur
attestation supplémentaire du médecin que in-
dique que le traitement est administré pour des
raisons strictement médicales), pas ou très diffi-
cile au Canada, pas ou très difficile en Espagne.
• Les formes par Internet (Jintropin, Somatotro-
pin) que j’ai essayées ou que mes patients ont
essayées de leur propre initiative ne donnent pas
de bons résultats. Les contrôles de qualité ne sont
pas au rendez-vous.

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

Références scientifiques sur

le traitement à l’hormone de croissance
vu l’abondance des études, le nombre d’études mentionnées a été réduit ici

La sécrétion d’hormone de croissance et d’IGF-1 diminue progressivement avec l’âge

1. Veldhuis JD, Iranmanesh A. Physiological regulation of the human growth hormone (GH)-insulin-like growth factor type I
(IGF-I) axis: predominant impact of age, obesity, gonadal function, and sleep. Sleep. 1996 Dec;19(10 Suppl):S221-4
2. Rudman D, Kutner MH, Rogers CM, Lubin MF, Fleming GA, Bain RP. Impaired growth hormone secretion in the adult
population: relation to age and adiposity. J Clin Invest. 1981 May;67(5):1361-9

Qualité de vie moindre et fatigue, améliorées par le traitement à l’hormone de croissance

3. Barbosa JA, Salvatori R, Oliveira CR, Pereira RM, Farias CT, Britto AV, Farias NT, Blackford A, Aguiar-Oliveira
4. Cenci MC, Soares DV, Spina LD, de Lima Oliveira Brasil RR, Lobo PM, Mansur VA, Gold J, Michmacher E, Vaisman
M, Conceição FL. Effects of 5 years of growth hormone (GH) replacement therapy on cardiac parameters and physical
performance in adults with GH deficiency. Pituitary. 2009;12(4):322-9

Dépression, améliorées par le traitement à l’hormone de croissance

5. Arwert LI, Deijen JB, Müller M, Drent ML. Long-term growth hormone treatment preserves GH-induced memory and
mood improvements: a 10-year follow-up study in GH-deficient adult men. Horm Behav. 2005 Mar;47(3):343-9
6. Mahajan T, Crown A, Checkley S, Farmer A, Lightman S. Atypical depression in growth hormone deficient adults, and the
beneficial effects of growth hormone treatment on depression and quality of life. Eur J Endocrinol. 2004 Sep;151(3):325-32

Anxiété, améliorées par le traitement à l’hormone de croissance

7. Arwert LI, Deijen JB, Muller M, Drent ML. Long-term growth hormone treatment preserves GH-induced memory and
mood improvements: a 10-year follow-up study in GH-deficient adult men. Horm Behav. 2005 Mar;47(3):343-9
8. Lasaite L, Bunevicius R, Lasiene D, Lasas L. Psychological functioning after growth hormone therapy in adult growth 19
hormone deficient patients: endocrine and body composition correlates. Medicina (Kaunas). 2004;40(8):740-4

Insomnie, améliorée par le traitement à l’hormone de croissance

9. Verrillo E, Bruni O, Franco P, Ferri R, Thiriez G, Pavone M, Petrone A, Paglietti MG, Crinò A, Cutrera R. Analysis
of NREM sleep in children with Prader-Willi syndrome and the effect of growth hormone treatment. Sleep Med. 2009
Jun;10(6):646-50
10. Ismailogullari S, Tanriverdi F, Kelestimur F, Aksu M. Sleep architecture in Sheehan’s syndrome before and 6 months after
growth hormone replacement therapy. Psychoneuroendocrinology. 2009 Feb;34(2):212-9

Apparence physique, améliorée par le traitement à l’hormone de croissance

11. Hertoghe T. Growth hormone therapy in aging adults. Anti-aging Med Ther. 1997;1:10-28
12. Honda M, Yogi A, Ishizuka N, Genka I, Gatanaga H, Teruya K, Tachikawa N, Kikuchi Y, Oka S. Effectiveness of
subcutaneous growth hormone in HIV-1 patients with moderate to severe facial lipoatrophy. Intern Med. 2007;46(7):359-62

Athérosclérose, améliorée par le traitement à l’hormone de croissance

13. Colao A, Di Somma C, Spiezia S, Savastano S, Rota F, Savanelli MC, Lombardi G. Growth hormone treatment on
atherosclerosis: results of a 5-year open, prospective, controlled study in male patients with severe growth hormone
deficiency. J Clin Endocrinol Metab. 2008 Sep;93(9):3416-24
14. Cenci MC, Conceição FL, Soares DV, Spina LD, Brasil RR, Lobo PM, Michmacher E, Vaisman M. Impact of 5 years of
growth hormone replacement therapy on cardiovascular risk factors in growth hormone-deficient adults. Metabolism. 2008
Jan;57(1):121-9

Hypertension artérielle, améliorée par le traitement à l’hormone de croissance

15. Holmer H, Svensson J, Rylander L, Johannsson G, Rosén T, Bengtsson BA, Thorén M, Höybye C, Degerblad M, Bramnert
M, Hägg E, Edén Engström B, Ekman B, Norrving B, Hagmar L, Erfurth EM. Nonfatal stroke, cardiac disease, and diabetes
mellitus in hypopituitary patients on hormone replacement including growth hormone. J Clin Endocrinol Metab. 2007
Sep;92(9):3560-7
16. Feldt-Rasmussen B, Lange M, Sulowicz W, Gafter U, Lai KN, Wiedemann J, Christiansen JS, El Nahas M; APCD Study
Group. Growth hormone treatment during hemodialysis in a randomized trial improves nutrition, quality of life, and
cardiovascular risk. J Am Soc Nephrol. 2007 Jul;18(7):2161-71

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 Le traitement à l’hormone de croissance des adultes 23

Défaillance cardiaque et hypofonction cardiaque, améliorées par le traitement à l’hormone de

croissance
17. Le Corvoisier P, Hittinger L, Chanson P, Montagne O, Macquin-Mavier I, Maison P. Cardiac effects of growth hormone
treatment in chronic heart failure: A meta-analysis. J Clin Endocrinol Metab. 2007 Jan;92(1):180-5
18. Follin C, Thilén U, Ahrén B, Erfurth EM. Improvement in cardiac systolic function and reduced prevalence of metabolic
syndrome after two years of growth hormone (GH) treatment in GH-deficient adult survivors of childhood-onset acute
lymphoblastic leukemia. J Clin Endocrinol Metab. 2006 May;91(5):1872-5

Obésité, améliorée par le traitement à l’hormone de croissance

19. Mekala KC, Tritos NA. Effects of recombinant human growth hormone therapy in obesity in adults: a meta analysis. . J
Clin Endocrinol Metab. 2009 Jan;94(1):130-7
20. Graham MR, Baker JS, Evans P, Kicman A, Cowan D, Hullin D, Davies B. Evidence for a decrease in cardiovascular risk
factors following recombinant growth hormone administration in abstinent anabolic-androgenic steroid users. Growth
Horm IGF Res. 2007 Jun;17(3):201-9
21. Beauregard C, Utz AL, Schaub AE, Nachtigall L, Biller BM, Miller KK, Klibanski A. Growth hormone decreases visceral
fat and improves cardiovascular risk markers in women with hypopituitarism: a randomized, placebo-controlled study. J
Clin Endocrinol Metab. 2008 Jun;93(6):2063-71

Diabète, amélioré par le traitement à l’hormone de croissance

22. Ahn CW, Kim CS, Nam JH, Kim HJ, Nam JS, Park JS, Kang ES, Cha BS, Lim SK, Kim KR, Lee HC, Huh KB. Effects of
growth hormone on insulin resistance and atherosclerotic risk factors in obese type 2 diabetic patients with poor glycaemic
control. Clin Endocrinol (Oxf). 2006 Apr;64(4):444-9
23. Gotherstrom G, Svensson J, Koranyi J, Alpsten M, Bosaeus I, Bengtsson B, Johannsson G. A prospective study of 5 years of
GH replacement therapy in GH-deficient adults: sustained effects on body composition, bone mass, and metabolic indices.
J Clin Endocrinol Metab. 2001 Oct;86(10):4657-65

Ostéoporose, améliorée par le traitement à l’hormone de croissance

24. Lopes RF, Coeli CM, Vaisman M, de Farias ML. Additional beneficial effects of recombinant growth hormone in
alendronate-treated patients with idiopathic osteoporosis. Endocr J. 2009;56(7):851-8
25. Rota F, Savanelli MC, Tauchmanova L, Savastano S, Lombardi G, Colao A, Di Somma C. Bone density and turnover in 20
young adult patients with growth hormone deficiency after 2-year growth hormone replacement according with gender. J
Endocrinol Invest. 2008 Feb;31(2):94-102
26. Joseph F, Ahmad AM, Ul-Haq M, Durham BH, Whittingham P, Fraser WD, Vora JP. Effects of growth hormone
administration on bone mineral metabolism, PTH sensitivity and PTH secretory rhythm in postmenopausal women with
established osteoporosis. J Bone Miner Res. 2008 May;23(5):721-9

Cancer : taux bas lors de déficience d’hormone de croissance

27. Woodson K, Tangrea JA, Pollak M, Copeland TD, Taylor PR, Virtamo J, Albanes D. Serum IGF-1: tumor marker or
etiologic factor? A prospective study of prostate cancer among Finnish men. Cancer Res. 2003 Jul 15;63(14):3991-4
28. Chokkalingam AP, Pollak M, Fillmore CM, Gao YT, Stanczyk FZ, Deng J, Sesterhenn IA, Mostofi FK, Fears TR, Madigan
MP, Ziegler RG, Fraumeni JF Jr, Hsing AW. Insulin-like growth factors and prostate cancer: a population-based case-control
study in China. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2001 May;10(5):421-7

Cancer, contrecarré par le traitement à l’hormone de croissance ?

29. Torosian MH. Growth hormone and prostate cancer growth and metastasis in tumor-bearing animals. J Pediatr Endocrinol.
1993 Jan-Mar;6(1):93-7
30. Ng EH, Rock CS, Lazarus DD, Stiaino-Coico L, Moldawer LL, Lowry SF. Insulin-like growth factor I preserves host lean
tissue mass in cancer cachexia. Am J Physiol. 1992 Mar;262(3 Pt 2):R426-31
31. Bartlett DL, Charland S, Torosian MH. Growth hormone, insulin, and somatostatin therapy of cancer cachexia. Cancer.
1994 Mar 1;73(5):1499-504

Longévité : association avec des taux élevés en hormone de croissance et IGF-1s

32. Stochholm K, Christiansen J, Laursen T, Gravholt CH. Mortality and reduced growth hormone secretion. Horm Res.
2007;68 Suppl 5:173-6
33. Rosen T, Bengtsson BA. Premature mortality due to cardiovascular disease in hypopituitarism. Lancet. 1990 Aug
4;336(8710):285-8
34. Besson A, Salemi S, Gallati S, Jenal A, Horn R, Mullis PS, Mullis PE.. Reduced longevity in untreated patients with isolated
growth hormone deficiency. J Clin Endocrinol Metab. 2003 Aug;88(8):3664-7
35. Bates AS, Van’t Hoff W, Jones PJ , Clayton RN. The effect of hypopituitarism on life expectancy. J Clin Endocrinol Metab.
1996;81(3):1169-72

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Longévité, améliorée par le traitement à l’hormone de croissance

36. Li N, Zhou L, Zhang B, Dong P, Lin W, Wang H, Xu R, Ding H. Recombinant human growth hormone increases albumin
and prolongs survival in patients with chronic liver failure: a pilot open, randomized, and controlled clinical trial. Dig Liver
Dis. 2008 Jul;40(7):554-9
37. Sonntag WE, Carter CS, Ikeno Y, Ekenstedt K, Carlson CS, Loeser RF, Chakrabarty S, Lee S, Bennett C, Ingram R,
Moore T, Ramsey M. Adult-onset growth hormone and insulin-like growth factor I deficiency reduces neoplastic disease,
modifies age-related pathology, and increases life span. Endocrinology. 2005;146(7):2920-32

21

Sources •
•
International Hormone Society : www.intlhormonesociety.org
World Society of Anti-aging Medicine : www.wosaam.ws

d’Information
• American Academy of Anti-Aging Medicine : www.a4m.com
• Formations Hertoghe Medical School : www.hertoghe.eu/pro
• Livres et DVD : www.hertoghemedicalschool.eu

Médicale cliquez sur « Books »

• Clinique Dr Thierry Hertoghe : www.hertoghe.eu
Tél. : +32 (0) 2 736 68 68 – E-mail : secretary@hertoghe.eu
Adresse : 7 avenue Van Bever, 1180 Bruxelles, Belgique

À nos lecteurs : Nous faisons notre possible afin de vous informer pour le mieux. Cependant, pour des raisons légales,
de capacité et de sécurité, le Dr Hertoghe ne peut répondre à des e-mails médicaux personnels sans consultation indi-
viduelle avec examen physique. Seules certaines questions qui peuvent intéresser tout le monde seront sélectionnées
pour trouver une réponse dans une Lettre prochaine. Dans la Lettre il y a souvent des alternatives de suppléments
nutritionnels que vous pouvez prendre sous la supervision d’un nutritionniste ou médecin pour assurer la sécurité.
Merci pour votre compréhension. La rédaction
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