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Préparé par ;
Edgard LUNDI ; Ing-Agr
BUT DU COURS :
Fournir les connaissances nécessaires à la compréhension de l’agroforesterie
en zone tropicale.
Connaitre le rôle de l’agroforesterie dans l’intensification agricole
Comprendre les principaux systèmes d’agroforesterie, leurs avantages et
leurs inconvénients.
Analyser l’agroforesterie dans la lutte aux changements climatiques
Analyser les différentes interactions entres les arbres, les cultures et les
animaux.
Concevoir un projet agro-forestier.
1) INTRODUCTION
3.3- Agrosylviculture
1. Variables économiques
2. Variables agro-écologiques
3. Variables socio-culturelles
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4. Variables politiques
5. Plan d’aménagement
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iii. Analyser les alternatives
iv. Rechercher des fonds
14- CONCLUSION
15- ANNEXES
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1) INTRODUCTION
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« L’AGROFORESTERIE » est la mise en valeur du sol avec une
association (simultanée ou séquentielle) de ligneux et de cultures ou
d’animaux afin d’obtenir des produits ou des services utiles à l’homme.
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Forêts tropicales : elles ont une multitude d’espèces, reçoivent une précipitation
importante et ont une échelle de température moins drastique que celles des zones
tempérées.
Forêts tempérées : elles possèdent des diverses espèces et ont une variation de
température drastique. La majorité des plantes sont cadufoliaires, rejettent des
feuilles en automne et durant l’hiver, elles n’ont pas de croissance.
En tenant compte de l’âge des espèces, les forêts peuvent être Co-étané et Hétéro-
étané.
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Sa gestion ; il faut prendre en compte dans la gestion des Systèmes
Agroforestiers :
- Les conditions édapho-climatiques et écologiques de la zone
- La protection des ressources naturelles (sol, eau, air)
- La répartition des espèces dans l’espace et le temps
- Les connaissances sur les versant et bassins-versants de la zone
- L’application des techniques de conservation de sols
- Les aspects liés à l’utilité des espèces et variétés, et la
possibilité de les combiner.
La terre (sol)
L’agroforesterie n’est pas un système de pots sur un balcon ou dans une serre.
C’est un système dans lequel le sol est aménagé au profit du propriétaire, de
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l’environnement et du bien-être à long terme de la société. Si elle est
appropriée pour tous les types d’exploitation, l’agroforesterie est
particulièrement importante dans le cas des terrains accidentés où les activités
agricoles peuvent rapidement entraîner une forte érosion du sol.
D’une logique fondamentale, les exploitants à mode de faire valoir direct en va
de son intérêt d’adopter une approche permettant de conserver le sol sur une
longue période de temps.
Quant aux agriculteurs qui louent la terre s’intéressent généralement peu aux
avantages à long terme de l’agroforesterie. Et, qui peuvent même craindre que
les améliorations apportées à la terre augmentent son prix de location ou
entraîneront la fin du bail.
Les arbres
Une attention particulière est toujours portée aux arbres et aux arbustes
pérennes polyvalents en agroforesterie. Les plantes polyvalentes les plus
importantes sont les légumineuses à cause de leur capacité à fixer l’azote
atmosphérique et du même coup à mettre ce nutriment à la disposition d’autres
plantes.
Dans les petites exploitations agricoles, les arbres peuvent jouer de nombreux rôles y
compris :
Source de fruits, de noix, de feuilles comestibles ou d’autres aliments
Fabrication de fagots (poteaux entrelacés avec des branches minces, etc.)
et de chaumes,
Source de matériaux non comestibles dont les sèves, les résines, les
tanins, les insecticides et les composés médicinaux,
Source de combustible, embellissement, ombre
Conservation des sols, notamment sur les flancs de colline, et
Amélioration de la fertilité du sol.
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Cependant, pour bien planifier l’utilisation des arbres dans un système
agroforestier, il faut avoir une connaissance particulière de leurs
caractéristiques. Entre autres, il faut connaitre leurs avantages, leurs capacités à
s’adapter aux conditions locales (sol, climat et stress) leur taille et leur forme
du couvert et du système racinaire de chaque essence envisagée.
Leurs utilisations les plus courantes dans les systèmes agroforestiers incluent :
Arbres individuels dans les jardins particuliers, autour des bâtiments, le
long des sentiers et dans les lieux publics
Arbres disséminés dans les champs cultivés et les pâturages
Rangées d’arbres avec les cultures intercalées
Clôtures vivantes délimitant les aires et les propriétés
Brise-vent, jachères améliorées, terrasses sur les collines
Contrôle de l’érosion sur les flancs de collines, dans les ravines et les
canaux
Terres à bois pour la production de combustible et de bois d’œuvre
Les cultures
Les animaux
N’importe quel animal domestique peut être élevé dans les systèmes
agroforestiers. Le choix des animaux sera porté sur l’importance que
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l’agriculteur accorde aux bénéfices que les procurent y compris les revenus,
l’alimentation, la force de travail, l’utilisation des résidus de cultures et le
fumier.
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Production de fruits à moyen ou long terme
L’utilisation optimale du sol, tant du point de vue technique
qu’économique
Augmentation de la production totale pour l’autoconsommation, la
consommation ou la vente.
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L’agroforesterie permet de réduire les effets néfastes du soleil, du vent et de la
précipitation sur le sol. Elle combine les meilleures expériences traditionnelles
avec les techniques modernes de production. Et, maintient la productivité à
court et à long terme.
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Certaines classifications d’un système agroforestier reposent parfois sur la
fonction principale de l’association agroforestière considérée. Suivant le temps
et la fonction des arbres dans le système, elles peuvent être :
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l’agroforesterie est combinée avec une intensification agricole selon l’approche
de la gestion intégrée de la fertilité de sols. Donc, une bonne gérance et
adaptation des systèmes agroforestiers accroître l’efficacité de l’utilisation des
engrais, lutte contre l’érosion et donne des revenus supplémentaires en terme de
bois, du fourrage et d’autres sous-produits de bois.
Avant de planter un arbre, les droits fonciers sur l’emplacement prévu doivent
être clairement établis. Il est important de savoir qui détient l’autorité sur un
arbre pour la période totale allant du moment de plantation au moment de la
récolte. Lorsqu’il n’est pas question de propriété foncière privée, il faut s’assurer
que les avantages reviennent bien à la personne qui a planté et pris soin de
l’arbre. Il faut respecter les lois nationales et locales concernant les arbres sur le
terrain.
Pour donner un exemple, la situation peut exister où il est interdit de couper les
arbres ou bien où il est obligatoire de replanter lorsque l’érosion constitue un
problème ou lorsque certaines espèces d’arbres deviennent rares.
Certaines zones pourraient être ciblées par des projets agricoles ou forestiers qui
influencent la faisabilité et la durabilité des différents systèmes.
Les lois forestières pourraient exclure certaines modes d’exploitation des arbres
et aussi les rendements de ces arbres.
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Un plan d’aménagement
Un plan d’aménagement est un dessin spatial des différents systèmes
d’utilisation des terres y compris les systèmes d’agroforesterie. Pour faire des
choix des systèmes dans un espace rural plus large on en a besoin. Celui-ci doit
être basé sur une analyse des caractéristiques socio-économiques et agro-
écologiques d’une entité géographique, d’où un bassin versant.
Ce plan d’aménagement prendra en compte plusieurs variables en mettant
l’accent sur les potentialités en agriculture, élevage, ressources en bois et
l’impact des modes de gestion de ce bassin versant sur l’environnement (bas-
fonds, fonds de vallée et rivière).
Idéalement, un plan d’aménagement se fait toujours dans le cadre d’une
planification communale, d’un district ou d’une province. Dans ce cas,
l’utilisation des terres est planifiée selon les forces, faiblesses, opportunités et
contraintes de chaque site et ses habitants.
Les arbres, en tant que cultures pérennes, ont un rôle important à jouer dans
l’intensification agricole (IA). S’ils sont bien choisis et gérés, ils peuvent créer
des conditions qui rendent l’investissement dans l’IA plus rentable et plus
durable. Par contre, un mauvais choix et une mauvaise gestion des systèmes
d’agroforesterie auront un effet négatif sur la rentabilité de l’intensification
agricole à terme. Les arbres pourront se développer au détriment des cultures
associées par leur compétition pour l’espace, la lumière, l’eau et les éléments
nutritifs.
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Comparaison des principaux avantages et désavantages liés à
l’intégration de l’arbre dans les systèmes d’IA
Avantages Désavantages
Les arbres augmentent la rentabilité et la La compétition pour l’espace, la lumière, l’eau
durabilité de l’Intensification Agricole et les éléments nutritifs entre les arbres et les
cultures
Les arbres permettent de diversifier les sources L’attraction des oiseaux (granivores) et les
des revenus insectes nuisibles aux cultures
Les arbres sont utiles dans la lutte contre l’érosion Les racines gênent le labour
Associés sur la même parcelle avec les cultures, les arbres fournissent à ces
dernières de nombreux avantages, notamment :
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Grâce à la minéralisation des feuilles mortes dans le sol, ces éléments
deviennent disponibles pour les cultures.
La fixation biologique de l’azote (N) se fait par la relation entre les arbres
et la bactérie « Rhizobium ». Par forte mobilité, l’azote (N) n’est pas
souvent disponible aux cultures. Sa disponibilité s’améliore quand les
feuilles se minéralisent dans le sol. Etant disponible, les microorganismes
du sol en profitent pour leur survie et donc leur activité devient intense.
Il n’y a que les arbres qui peuvent ramener ces éléments perdus.
Les arbres n’ont pas que des avantages par rapport à l’intensification agricole,
mais sont également en compétition avec les cultures notamment pour :
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o Les éléments nutritifs et l’eau : l’arbre utilise des éléments
nutritifs et de l’eau au détriment des cultures. L’utilisation des
éléments nutritifs et de l’eau par l’arbre dépend surtout de la
photosynthèse et donc l’ombre, d’où la compétition pour la lumière
Dans les systèmes d’arbres associés avec les animaux, les arbres
fournissent de l’ombre et/ou du fourrage alors que les animaux,
quant à eux fournissent du fumier.
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9- LES CARACTERISTIQUES DES ARBRES À UTILISER DANS
L’IA
Tenant compte des avantages et des inconvénients de l’arbre, il est suggéré que
l’espèce de l’arbre dans l’agroforesterie ait les caractéristiques suivantes :
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Système AF1 : Arbre en bordure / Parc arboré (Haies vives)
C’est un système qui est mis en place en vue de protéger l’espace cultivé contre
les animaux et d’autres personnes. Il peut être considérer comme, brise-vent, la
limite entre deux terrains voisins. L’objectif principal de ce système est de
réduire la vitesse du vent au niveau des cultures, et de freiner les érosions
éolienne et hydrique.
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La facilitation de l’infiltration et rétention de l’eau dans le sol;
La facilitation d’enracinement des cultures;
Le recyclage des éléments lessivés dans le sol;
La concentration, la sauvegarde et enrichissement des éléments
nutritifs.
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Il y a deux variables importantes à suivre en plantation.
A) les arbres doivent être distribués de façon homogène et régulière
B) la couverture optimale est celle où la superficie totale de couronnes
représente 20 à 25 % de la superficie concernée.
Donc, le nombre de pieds dans le champ dépend du diamètre de la couronne.
Gestion
Pour profiter de cette forme d’agroforesterie, la gestion des arbres joue un rôle
primordial. Elle servira notamment à minimiser la compétition entre l’arbre et la
culture pour les éléments nutritifs, l’eau et la lumière. Les mesures nécessaires
sont:
- Pendant les phases juvéniles, les arbres nécessitent d’être protégés contre le
broutement par le bétail par exemple par les branches épineuses; contre la
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compétition des mauvaises herbes par le désherbage de 80 cm autour du
plant.
- S’assurer qu’autant que possible de la matière organique produite restera sur
le champ;
- S’assurer que la densité des couronnes soit entre le 20% et 25% de la
superficie de la parcelle pour éviter la compétition en lumière:
Ceci peut se faire par l’élimination des arbres ou par l’élagage des couronnes.
Quand on élimine les arbres, il est bien de couper les troncs à 30 cm et de laisser
les pieds dans le champ pour garder l’avantage que les racines aient pour la
structure du sol. Afin de diluer l’abri, l’élagage des couronnes doit s’assurer que
les diamètres de la couronne restent égaux ou inférieur à la moitié de la longueur
du tronc.
Système AF2 : Cultures en couloir/ avec des haies vives suivant les courbes
de niveau
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Ce système est constitué de lignes d’arbustes et de graminées denses sur le long
des courbes de niveau du terrain en pente, et taillées afin de constituer des haies
vives. Aussi, il réduit l’érosion par le ruissellement de l’eau, en évitant la perte
des couches arables. Les haies vives avec les arbustes contribuent à l’entretien
de la fertilité du sol et la création des terrasses progressives. La biomasse
produite par les haies vives peut être utilisée comme fourrage, tuteurs pour
certaines cultures, d’autres sous-produits du bois ou être utilisée comme paillis
sur le champ ou être enfouillée dans le sol. Certaines racines latérales doivent
subir également des tailles pour éviter la compétition avec les cultures.
La distance entre les courbes de niveau dépend du pourcentage de la pente et les
risques de l’érosion
Pour ce genre de Système, les espèces forestières doivent avoir des
caractéristiques suivantes :
a) Etre en mesure de fixer l’azote de l’air
b) Etre résistantes aux tailles
c) Avoir l’aptitude de bourgeonner
d) Avoir une croissance radiculaire avec une prédominance verticale
e) Produire assez de fourrage
f) Ne pas avoir des effets allélopathiques pour les cultures
g) Ne pas être sensible aux plaies et maladies
De plus, les haies vives plantées sur les courbes de niveau diminuent
considérablement l’érosion et facilitent la création des terrasses progressives.
Aussi, le développement des arbres aura un effet antiérosif.
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Ils sont conçus
dans le but
d’obtenir les
bénéfices des
arbres et des
animaux.
Cependant, les
arbres créent une
ambiance
favorable aux animaux et servent également comme source d’aliments pour ces
derniers. Quant aux animaux, il y a des cas ils remplissent des fonctions de
contrôle des adventices.
Au cours de l’établissement d’un système sylvopastoralisme, on doit :
a) Penser aux interactions entre les composants du système dans lequel les
arbres fixe l’azote de l’air et servira comme une source de fertilisation
pour les pâtures et les autres éléments du champ.
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d) Penser aux problèmes de compaction du sol que la charge des animaux
peut empirer.
Donc, l’association des animaux avec les arbres devra tenir compte de:
Cette dernière peut être réelle : la totalité de terre disponible pour la quantité
totale d’animaux possédés.
La charge animale peut-être aussi instantanée : la quantité d’animaux par
pâture. Car une charge excessive provoquera la compaction du sol,
augmentera l’humidité du sol, produira un sur-usage de l’herbe par les
animaux et le déchessement, empêchera les pâtures de croître et réduira la
production des bétails.
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Les objectifs
La production de bois de chauffe et du fourrage (les feuilles)
Le support à l’intensification agricole.
Le micro-boisement en rotation permet au sol de se régénérer. La biomasse
produite augmente la matière organique dans les sols qui contribue à:
La diminution de lessivage des éléments nutritifs;
La capacité de rétention et d’infiltration d’eau du sol;
L’enrichissement des éléments nutritifs et ainsi son influence positive sur
la fertilité des sols par une meilleure disponibilité des éléments nutritifs.
Quand l’appliquer ?
- S’il le prix du bois est intéressant;
- S’il y a suffisamment de l’espace;
- Si on veut faire l’intensification agricole.
La mise en plantation
Les arbustes peuvent être plantés à des écartements de 2 x 2 mètres ou semis
directement sur la partie de la parcelle concernée. Après 4 ou 5 ans le bois est
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récolté et des nouvelles jeunes plantes sont plantées sur un autre parti de la
parcelle. Après la récolte de ce bois, une troisième parti sera planté ainsi de
suite, jusqu’à on revient sur les premières parcelles.
La gestion
Il est important que la biomasse (feuilles, brindilles) reste sur le champ. Si on
utilise les feuilles comme fourrage, il est conseillé de remettre le fumier du
bétail sur une partie de la parcelle où l’agriculture est pratiquée.
Les objectifs :
o La production de bois de construction et bois de chauffe
o La lutte contre l’érosion:
o Une végétation permanente des arbres stabilise des sols.
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Quand l’appliquer ?
o S’il le prix du bois de construction et du bois de chauffe est intéressant;
o Si le terrain est impropre à l’agriculture à cause d’une forte dégradation du
sol ou un très fort risque d’érosion (pente trop raide);
o Si les terrains an aval doivent être protégés contre l’érosion.
Les espèces les plus utilisées pour la production du bois de construction sont
l’Eucalyptus, chêne, cède.... Les arbres dans le « micro-boisement permanent »
pourraient être plantés à un écartement de 2, 3 ou 5 mètres;
o Les Eucalyptus doivent être plantés à une distance de 3 mètres des
champs voisins afin d’éviter que la matière organique avec des effets
légèrement toxiques atteint le champ. Une option est donc de planter des
Eucalyptus entouré par d’autres espèces;
o Entre les jeunes arbres il est possible de planter les espèces de couverture
qui colonisent facilement le sol pour augmenter l’effet antiérosif et la
production de la biomasse.
La gestion
S’il s’agit d’un boisement de protection il faut limiter l’exploitation le plus
possible pour ne pas mettre en risque le rôle protecteur.
Les pratiques agroforestières ont des atouts intéressants sur trois plans :
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1. Diversification des activités des exploitants agricoles, avec constitution
d'un patrimoine d'arbres de valeur, sans interrompre le revenu courant des
parcelles plantées.
2. Rôle protecteur des arbres pour les cultures intercalaires ou pour les
animaux : effet brise-vent ; abri du soleil, de la pluie, du vent, fixation des
sols, stimulation de la microfaune et de la microflore des sols
3. Récupération par les racines profondes des arbres d'une partie des
éléments fertilisants lessivés ou drainés ; enrichissement du sol en matière
organique par les litières d'arbres et la mortalité racinaire des arbres
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commercial. Réduction très forte du coût de l'entretien des plantations par
la présence des cultures intercalaires.
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cultures récoltées ou pâturées : l'entretien est moins coûteux et les
ressources du milieu mieux utilisées.
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d'hyperparasites (parasites des parasites) des cultures est une voie
prometteuse.
2. Conception du système :
Sélection du terrain.
Identification des forces et des faiblesses du système en ce qui concerne
le sol, l’eau et les cultures existantes.
Sélection des arbres, des arbustes et des graminées à utiliser (voir les
tableaux 5 à 7 ; envisager d’utiliser des plantes locales similaires).
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Définir les besoins minimums en matière d’espace, d’eau et d’engrais
ainsi que la tolérance à l’ombre des cultures désirées.
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Dans un premier temps, essayer le système à petite échelle.
Mesurer les intrants et les extrants du système.
Déterminer si les avantages prévus ont été atteints.
Développer ou étendre tout nouveau système avec prudence
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Les entrevues formelles avec un formulaire préparé.
14- CONCLUSION
Les parcelles agroforestières représentent un mode de mise en valeur parcellaire
distinct des parcelles agricoles et forestières traditionnelles. Elles tirent parti de
la complémentarité des arbres et des cultures pour mieux valoriser les ressources
du milieu. Il s'agit de pratiques respectueuses de l'environnement, et ayant un
intérêt paysager évident. Des formes modernes performantes d'agroforesterie
sont possibles, adaptées aux contraintes de la mécanisation. Pour l'exploitant
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agricole, la parcelle agroforestière reste incluse dans son outil de production, et
génère des revenus continus, ce qui n'est pas le cas d'un boisement en plein de
terres agricoles.
L'agroforesterie est une pratique parcellaire qui correspond à des logiques
d'exploitation agricole favorisant la diversification des activités et une meilleure
valorisation des ressources du milieu.
15- ANNEXES
ANNEXE 1 : Conception d’un projet agroforestier
Etape I-
a) Définition des objectifs avec l’agriculteur : parmi les objectifs on
peut avoir comme la production du bois, l’amélioration de la
fertilité du sol, la protection des nappes, la valorisation paysagère,
le bien-être animal, la production des plantes médicinales, etc.
Extension de l’agroforesterie
agroforestiers
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Moringa oleifera Senna siamea Sesbania Sesban
Tropical semi-humide Tropical semi-humide Tropical semi-humide
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