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UNIVERSITE de TLEMCEN
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie et Sciences de la Terre et de l’Univers
Départementd’EcologieetEnvironnement
Laboratoirederecherc
he
Valorisation des actions de l’homme pour la protection de l’environnement et
application en santé publique
et
Cancer Lab
MEMOIRE
En vue de l’obtention du
Diplôme de MASTER
Présenté par
MEFTAHI Yasmina
C'est avec une grande marque d'estime que je tiens à remercier le professeur
Meghanni Kaouel le chef service d’épidémiologie CHU Tlemcen pour m’avoir accepté dans
ce service, et toute l’équipe du service d’épidémiologie du CHU Tlemcen.
Je tiens également à remercier tous les enseignants qui ont intervenus durant cette
formation.
Introduction…………………………………………………………………01
I-Généralités …………………………………………………………….….03
I-1- Le cancer……………………………………………...………………………..03
I-3-1-Mutations sporadiques………………………………………………...04
I-3-2-Mutations héréditaires………………………………………………...04
I-4-1-Oncogènes………………………………………………….……….....05
I -6-L’hématopoïèse………………………………………………….……………...06
I -9-1-Leucémie aigüe……………………………………………….….…...09
I -9-2-Leucémie chronique…………………………………………….…….09
Table de matière
II -1-Définition………………………………………………………….………...10
II -2-Historique…………………………………………………………………....11
II -3-Epidémiologie…………………………………………………………….....11
II -4-2-les intoxications…………………………………………………....12
a- le benzène ………………………………………………………....12
II -5-Evolution et symptomatologie……………………………………………....13
II -5-1-Phase chronique……………………………………………………13
II -5-2-Phase d'accélération………………………………………………..13
II -5-3-Phase blastique………………………………………………….....14
II -6-Diagnostic…………………………………………………………………....14
II -7-Traitement……………………………………………………………….…...15
II -7-3-Interféron alpha………………………………………………..….15
III -1-Définition……………………………………………………………….....16
III -3-Epidemiologie……………………………………………………….….....17
III -4-Diagnostic……………………………………………………………….....18
III -6-Evolution……………………………………………………………….…..19
a- Complications infectieuses…………………………………….…..20
b- L’insuffisance médullaire………………………………………....20
d- Les transformations……………………………………………….20
e- Cancers associés……………………………………………….….20
III -7-2-Indications……………………………………………………....21
2- Objectif du travail………………………………………………………........22
3- Types d’étude………………………………………………………..…….…23
Table de matière
6- Prélèvement sanguin……………………………………………....……..…...23
7- Extraction d’ADN………………………………………………………...…..23
8- Analyse statistique………………………………………………………….....23
3-Répartition géographique…………………………………….……..…26
7-Facteurs de risques……………………………………………...……...28
8-Groupe sanguin…………………………………………….….………..30
Conclusion……………………………………………………………....…....39
Références bibliographiques.
Annexe.
Liste des abréviations
Figure 01 : Hématopoïèse…………………………………………….………………………07
Figure 05 : Répartition des patients atteints de LMC selon les classes d’âge……………..….25
Figure 06 : Répartition des patients atteints de LLC selon les classes d’âge…………………25
Figure 10 : Répartition des patients atteints de leucémie chronique selon leur groupe
sanguin……………………………………………………………………………………..…30
Figure 11 : Répartition des groupes sanguins selon les types de leucémie chronique……...31
Figure 12 : Répartition des patients atteints de LLC selon les stades de Binet………….….31
Figure 13 : Répartition des patients atteints de LMC selon leurs phases évolutives………32
Tableau 01 : Répartition des patients atteints de leucémie chronique selon le sexe et le type de
cancer…………………………………………………………………………………………24
Tableau 04 : Répartition des cas de leucémie chronique selon les antécédents personnels..29
Tableau 05 : Répartition des cas de leucémie chronique selon les antécédents familiaux....29
Tableau 06 : Répartition des patients atteints de LLC selon le sexe en fonction du stade de
diagnostic………………………………………………………………………………..…....32
Tableau 07 : Répartition des patients atteints de LMC selon le sexe et leurs phases
évolutives……………………………………………………………………………………..33
Tableau 08 : Le nombre de cas de LLC dans les différentes régions d’Algérie réalisée sur une
période de 5 ans (2007 – 2011) …………………………...………………………………….35
Tableau 09 : Le nombre de cas de LMC dans les différentes régions d’Algérie réalisée sur une
période de 16 ans (1994-2009) ……………………………………………………………….36
Introduction
Le cancer est un terme général appliqué à un grand groupe de maladies qui peuvent
toucher n’importe qu’elle partie de l’organisme. L’une de ses caractéristiques est la
prolifération rapide des cellules anormales qui peuvent essaimer dans d’autres organes,
formant ce qu’on appelle des métastases. Des nombreux cancers peuvent être prévenus en
évitant les principaux facteurs de risques, comme le tabagisme (l’Organisation mondiale de
la Santé, 2014).
Le nombre de nouveaux cas de cancers dans le monde a été estimé en 2012 à 14.1
millions, avec 8.2 millions de décès par rapport à 12.7 millions cas et 7.6 millions décès en
2008. Les taux d’incidence demeurent les plus élevés dans les régions les plus développées,
mais la mortalité est beaucoup plus élevée relativement dans les pays pauvres (organisation
mondiale de la santé 2013). En Algérie, on comptabilise 45 000 nouveaux cas de cancers
chaque année avec 24 000 décès (le plan cancer Algérie 2015-2019).
1
Introduction
Les leucémies, toutes formes confondues, concernent environ 9000 personnes chaque
année, et essentiellement des enfants ou des personnes âgées. En Algérie, elles représentent le
cinquième type de mortalité par cancer chez les hommes (OMS, 2014)
Dans le but de contribuer à améliorer les connaissances sur les carctéristiques des
hémopathies malignes, nous avons réalisé cette étude.
2
Synthèse bibliographique
I- Généralités :
I- 1-Le cancer :
Le cancer est une maladie résultant d’altérations de l’ADN cellulaire. Les cellules
atteintes par ces altérations (cellules malignes) ne suivent plus le processus normal de mort
cellulaire programmée, l’apoptose, et deviennent immortelles. Elles se nourrissent par
formation de nouveaux vaisseaux sanguins ; on appelle ce processus l’angiogenèse. Ces
cellules ont la capacité d'envahir et de coloniser les tissus environnants. Le développement
d'un cancer est le résultat d'une combinaison entre, d'une part, l'activation de la prolifération
cellulaire et, d'autre part, l'inhibition de signaux restreignant le potentiel prolifératif des
cellules ; différents agents conduisent au développement d’un cancer. Classiquement, on
distingue les agents initiateurs et les agents promoteurs. Les agents initiateurs sont des agents
génotoxiques qui induisent une lésion définitive de l’ADN. Par contre, les agents promoteurs
n’induisent pas de lésions de l’ADN mais favorisent l’expression d’une lésion, préalablement
induite par un agent initiateur (Colditz G et al, 2006).
Alcool
Alimentation
Irradiation
Maladies
Médicaments cancérigènes
Prédispositions familiales
Rayonnements solaires
Substances cancérigènes
Tabac
Virus
Pollution de l'air
3
Synthèse bibliographique
I- 3-Mutations génétiques :
La plupart des cancers sont causés par un changement ou une lésion qui se produit
dans nos gènes. Un changement dans un gène est appelé une mutation génétique. Les
mutations peuvent affecter la structure d’un gène et l’empêcher de fonctionner correctement.
Les mutations génétiques sont essentiellement causées par deux facteurs. Elles peuvent
se produire par hasard ou être héréditaires (Société canadienne du cancer, 2006) :
I- 3-1-Mutations sporadiques :
La plupart des cancers se manifestent à cause d’altérations génétiques dans les cellules
qui se produisent surtout par hasard et qui s’accumulent tout au cours d’une vie. Ce sont des
mutations sporadiques (spontanées) ou acquises. Il arrive parfois que ces altérations soient des
erreurs qui surviennent alors qu’une cellule se divise. Elles peuvent également etre causées
par quelque chose qui endommage l’ADN de la cellule, soit des facteurs de risque comme le
tabagisme (toxines) et virus ainsi que les radiations (Société canadienne du cancer, 2006).
I- 3-2-Mutations héréditaires :
Il arrive parfois que les gènes altérés qui rendent une personne plus vulnérable au cancer
soient transmis d’un parent à un enfant. On parle alors d’une mutation héréditaire. Puisque les
mutations héréditaires sont présentes dans les cellules reproductrices, ou germinales du
parent, soit dans le spermatozoïde du père ou l’ovule de la mère, on dit qu’elles sont
germinales. Les hommes et les femmes porteurs d’une mutation germinale risquent à 50 % de
la transmettre à leurs enfants (Société canadienne du cancer, 2006).
Les scientifiques ont découvert trois classes principales de gènes qui participent
grandement au contrôle de la croissance des cellules et qui jouent un rôle dans le
développement des cellules cancéreuses :
4
Synthèse bibliographique
I- 4-1-Oncogènes :
Les gènes suppresseurs de tumeurs sont des gènes qui protègent normalement contre le
cancer. Ils agissent comme un frein et aident à faire cesser la croissance des cellules et à gérer
leur mort. Si les gènes suppresseurs de tumeurs son endommagés, absents ou encore s’ils ne
fonctionnent pas adéquatement, la croissance, la division et la mort cellulaires pourraient être
désordonnées. On croit qu’un gène suppresseur de tumeur endommagé ou manquant participe
au développement de près de 50% de tous les cancers (Société canadienne du cancer, 2006).
Les gènes de réparation de l’ADN se chargent de réparer les gènes endommagés. Ils
réparent les erreurs (mutations) qui se produisent couramment lorsque l’ADN est copié. Mais
si ces gènes sont eux-mêmes endommagés, il est alors possible que les mutations ne soient
pas réparées et qu’elles s’accumulent. On peut aussi considérer les gènes de réparation de
l’ADN comme un type de gènes suppresseurs de tumeurs. Les mutations des gènes de
réparation de l’ADN sont également récessives, ainsi les 2 versions du gène doivent porter
l’anomalie pour que la personne soit à risque de cancer (société canadienne de cancer,
2006).
5
Synthèse bibliographique
• Les lymphomes sont des cancers du système lymphatique impliqué dans la défense de
l'organisme, notamment vis-à-vis des infections, et qui comprend, outre la moelle
osseuse, les ganglions et différents organes comme la rate.
• Les syndromes myéloprolifératifs (SMP) sont dus à une fabrication exagérée des
cellules sanguines (globules rouges, globules blancs et plaquettes) au sein de la moelle
osseuse.
• Le myélome consiste en la prolifération d’un type particulier de globules blancs, les
plasmocytes.
• Enfin, les myélodysplasies (MDS) sont des états préleucémiques (Boyne J, 2015).
I- 6-L’hématopoïèse :
L’hématopoïèse est l’ensemble des mécanismes impliqués dans la production des
diverses cellules sanguines à partir de la cellule souche hématopoïétique (Robb J, 2007).
Les cellules sanguines sont formées dans la moelle osseuse (le tissu spongieux à
l'intérieur des os) à partir de cellules souches. Les cellules souches peuvent se différencier et
donner naissance à plusieurs types de cellules sanguines: les globules rouges, tous les types de
globules blancs et les plaquettes. Chaque cellule souche peut se reproduire elle-même et
donner naissance à plusieurs cellules immatures (blastes) et, par la suite, ces cellules se
différencieront en un type particulier de cellules sanguines (précurseurs). Au départ, une
cellule souche a le potentiel de devenir n'importe quel type de cellule. Sous l'action de
certaines substances, comme des hormones, les cellules souches peuvent devenir des cellules
lymphoïdes ou des cellules myéloïdes (Roy J, 2006).
6
Synthèse bibliographique
Une moelle osseuse normale est composée de plusieurs types de cellules pouvant se
reproduire elles-mêmes et ainsi former de nouvelles cellules qui pourront à leur tour se
développer en un type cellulaire bien spécifique. Une moelle normale balance la production
de ces différents types de cellules qui sont présentes dans le sang en quantité convenable.
Chez un patient atteint de leucémie, cette production est débalancée (Roy J, 2006).
8
Synthèse bibliographique
9
Synthèse bibliographique
II-1-Définition :
La LMC évolue en trois phases : la première est chronique, la deuxième est une phase
d'accélération et la troisième est une phase blastique, où la maladie se transforme en leucémie
aiguë (Benosman C, 2010).
10
Synthèse bibliographique
II-2-Historique :
Les premières descriptions des manifestations cliniques de la LMC sont apparues en
1845 par Bennett et Virchow. En 1847, Virchow le premier, qui a utilisé le terme “leukämie”
(leukemia) (le nom de leucémie est une combinaison des mots grecs “leukos” et “heima”, qui
signifie "sang blanc". Cela se réfère à l'abondance des globules blancs dans le corps. En 1852,
Bennett a préconisé le terme «leucocythaemia", ce qui signifie une augmentation des globules
blancs, qui est mieux accepté (Xavier T, 2013). Près de 100 ans plus tard, en 1960, la
découverte par Nowell et Hungerford de chromosome Philadelphie (Ph), chromosome 22
tronqué, avec une perte apparente de matériel génétique de son bras long de spécimens de
patients atteints de LMC (Nowell P et Hungerford D, 1960). En 1973, Rowley a démontré
que le chromosome Ph a été formé par une translocation équilibrée entre les chromosomes 9
et 22 (Rowley J, 1973) c'est-à-dire t(9, 22) (q34; q11.2). La base génétique de la LMC est
devenue plus claire en 1983, les chercheurs ont démontré que les gènes essentiels impliqués
dans la translocation étaient ABL1 (9q34) (Bartram C.R et al, 1983), qui a été transporté
dans un gène spécifique, BCR, sur le chromosome 22 (Groffen J et al, 1984).
II-3-Épidémiologie :
La LMC est un syndrome myéloprolifératif rare représentant 2 à 5 % des leucémies de
l’enfant et7à 15 % des leucémies de l’adulte. Son incidence dans le monde varie en fonction
des pays, la plus basse incidence est de 0.7 retrouvées en suède et en chine, et la plus haute est
de 1.7 retrouvées en suisse et Etats units. Cette affection touche préférentiellement les
hommes (Leguay T et Mahon F.X, 2005).
L’incidence de la LMC en Algérie en 2009 est de 155 cas, avec un taux d’incidence
annuel en progression puisqu’il passe de 0,19/100.000 habitants en 1994 à 0,4/100.000
habitants en 2004 à 0,44/100.000 habitants en 2009 (Djouadi K, 2009).
L’âge moyen au diagnostic est de 44 ans, ce qui fait de la LMC une affection de
l’adulte jeune. Mais, elle peut se voir dans toutes les tranches d’âge (Mohammedi K, 2015).
11
Synthèse bibliographique
12
Synthèse bibliographique
B- Les immunosuppresseurs :
Le traitement par immunosuppresseurs expose également au risque de LMC.
Ce risque est estimé être 10 à 15 fois celui de la population non traitée, avec un risque accru
si: âge avancé, sexe masculin et durant les 15 premières années après le traitement (Najab A,
1981).
II-5-Évolution et symptomatologie :
L’histoire naturelle de la LMC comprend trois phases évolutives : une première phase dite
«chronique», pauci symptomatique, suivie d’une deuxième phase, caractérisée par une
accélération de la maladie, et enfin une troisième phase, appelée « transformation aiguë », prenant
l’aspect d’une leucémie aiguë secondaire, résistante ou réfractaire au traitement, conduisant au
décès du patient (Leguay T et Mahon F, 2005).
II-5-1-Phase chronique :
Cette première phase est d’installation progressive ; elle dure en moyenne 4 à 5 ans.
Les signes cliniques sont souvent insidieux et de nombreux patients sont asymptomatiques au
moment du diagnostic, suspecté devant un hémogramme réalisé à titre systématique (40 %
des cas). Cependant, trois grands syndromes peuvent se rencontrer :
• une altération de l’état général, liée à l’hypermétabolisme, associant asthénie,
amaigrissement et, plus rarement, une fébricule et des sueurs ;
• un syndrome tumoral, largement caractérisé par une splénomégalie (50 %), parfois
responsable d’une symptomatologie digestive ;
II-5-2-Phase d'accélération :
Elle correspond à la transition entre la phase chronique et la phase blastique. Sa durée
est de 12 à 18 mois en moyenne. Elle peut, cependant, être quasi inexistante, la phase
blastique étant alors « explosive » (environ 20 % des cas) (Leguay T et Mahon F, 2005).
Elle peut être insidieuse ou présente une aggravation de l'anémie, une splénomégalie et une
infiltration d'organes. (Mohammedi K, 2015).
13
Synthèse bibliographique
II-5-3-Phase blastique :
Elle survient avec un délai médian de 4 ans et se définit par la présence de plus de 20
% de blastes médullaires ou plus de 30 % de blastes et promyélocytes sanguins ou
médullaires. Elle s’accompagne en général d’une majoration des signes cliniques
d’accélération (altération de l’état général, splénomégalie, anémie, thrombopénie, fibrose
médullaire) et parfois d’une symptomatologie propre : fièvre, hépatomégalie, adénopathies et
douleurs osseuses. Comme toute leucémie aiguë, elle est possiblement accompagnée d’un
syndrome tumoral et de signes d’insuffisance médullaire. Des localisations blastiques
extramédullaires peuvent également se voir, notamment une atteinte méningée ou des
chloromes des tissus mous (Leguay T et Mahon F.X, 2005)
II-6-Diagnostic:
14
Synthèse bibliographique
II-7-Traitement:
II-7-1-Chimiothérapie conventionnelle :
L'hydroxyurée (Hydréa), inhibiteur de la synthèse de l'ADN, est le plus souvent
prescrite. Son action est rapide et sa toxicité est faible (Sébahoun, 2005)
Le busulfan (Myleran®) est un agent alkylant qui est également utilisé mais son
maniement est plus délicat du fait de sa myélotoxicité (Sébahoun, 2005).
II-7-3-Interféron alpha :
L’INF-α est une cytokine possédant une action antiproliférative sur les cellules
normales et tumorales. L’INF ≪ interfère ≫ dans le système immunitaire mais son
mécanisme d’action dans la LMC demeure largement inconnu. (Guilhot F et al, 2004)
15
Synthèse bibliographique
III-1-Définition :
La leucémie lymphoïde chronique est une hémopathie maligne due à une prolifération
clonale de lymphocytes B matures dans le sang et la moelle mais aussi à un défaut d’apoptose
de ces mêmes cellules, aboutissant à une accumulation de ces cellules dans le sang et la
moelle osseuse (Ait Ali). Cette prolifération, en général lentement progressive, est
responsable d’une infiltration médullaire, ganglionnaire et sanguine (karlin L et Coman T,
2008).
III-2-Facteurs de risque :
L’origine de la LLC reste obscure, mais divers facteurs étiologiques peuvent favoriser
L’apparition de cette maladie.
La LLC a une tendance à présenter une agrégation familiale. Les proches des patients atteints
de LLC ont un risque accru de développer également cette maladie (risque relatif RR
= 8.5 ; 6.1 à 11.07) et d'autres lymphomes non hodgkiniens (RR = 1.9 ; 1.5 à 2.3) (Goldin,
Bjorkholm et al, 2009). la LLC est plus fréquente dans les pays occidentaux qu’en Asie, et
les populations asiatiques qui immigrent aux États-Unis maintiennent un faible risque de
développer la maladie (Pan C et al, 2002; Clarke G et al, 2011). Cette observation souligne
l’influence des facteurs génétiques plutôt que des facteurs environnementaux dans l’étiologie
de cette maladie. De nombreux facteurs génétiques ont été étudiés. (Goldin L et al, 2010).
Parmi ces études, un travail récent du GWAS (Genome Wide Association Studies) sur 517
patients atteints de LLC et 1438 contrôles, suivie par une validation des associations les plus
fortes dans une seconde cohorte de 1529 cas et 3115 contrôles, a rapporté 6 nouveaux gènes
significativement associés à la LLC localisés en 6p25.3 (IRF4), 19q13.32 (PRKD2), 2q37.1
(SP140), 2q13, 11q24.1 et 15q23.46 (Di B et al. 2008).
Le rôle de l’environnement dans le développement de la LLC est difficile à préciser.
Une étude a évalué diverses expositions environnementales et professionnelles aux pesticides,
aux virus, aux rayonnements ionisants et non ionisants ou encore aux champs magnétiques,
sans trouver d’association avec la LLC (Sgambati L et al, 2001). L’observation mentionnée
plus haut sur les populations asiatiques aux Etats-Unis corrobore le peu de rôle de
16
Synthèse bibliographique
l’environnement dans le développement de cette maladie (Pan, Cook et al, 2002), mais des
résultats différents ont été rapportés récemment par Clarke et al(Clarke G et al, 2011).
III-3-Epidémiologie:
La LLC apparait, par sa fréquence, au tout premier rang des hémopathies malignes.
Elle se situe généralement après le groupe disparate des lymphomes hodgkiniens et non
hodgkiniens et des leucémies aigues de tous types et de tous âges. C’est la plus répandus des
leucémies chroniques. Sa fréquence calculée selon la population mondiale de référence, varie
de 1.2 à 5.6 pour 100 000 habitants pour les hommes et 0.6 à 1.8 pour 100 000 habitants pour
les femmes (Verdy E, Potron G et Isnard F, 1994).
Sa répartition est très remarquable. Selon l’âge tout d’abord : la maladies n’existe pas
avant 25 ans, est rare avant 50 ans. C’est à partir de cet âge que sa fréquence augmente et
plus rapidement chez l’homme que chez la femme.
L’incidence de la LLC en algerie en 2011 est de 232 cas, avec un taux d’incidence
annuel en progression puisqu’il passe de 0.56 /100 000 habitants en 2007 à 0.63/100 000
habitants en 2011 avec une prévalence de 2.82/100 000 habitants en 2011(Ait Ali H et al,
2014).
17
Synthèse bibliographique
III-4-Diagnostic:
III-4-1-Hémogramme:
Hyperlymphocytose sanguine variable entre 5 000 et 300 000/mm3, anémie et
thrombopénie. Au frottis, on note la présence de lymphocytes matures d’aspect uniforme
(Prudhomme C, 2010).
III-4-2-L’immunophénotypage:
Il s’agit d’une technique qui utilise des anticorps marqués dirigés contre des antigènes
spécifiques. L’immunophénotypage de la LLC-type B se démarque par :
1. L’expression d’un ou de plusieurs marqueurs caractéristiques aux cellules B
2. L’expression du CD5, un marqueur des lymphocytes T, mais également d’un petit sous-
groupe de lymphocytes B.
3. La présence de l’immunoglobuline membranaire de surface (SmIg) qui est faiblement
exprimée (Denis S et Jean-Luc D, 2002).
18
Synthèse bibliographique
III-6-Evolution:
19
Synthèse bibliographique
Stade avancé: (stade C de binet) survie médiane =4ans (karlin L et Coman T, 2008).
III-6-2-complications :
A- Complications infectieuses :
Les infections sont les complications les plus fréquentes et les premières causes de
morbidité et de mortalité des patients atteints de LLC. Elles surviennent chez au moins un
tiers et probablement environ la moitié de tous les patients atteints de LLC (Molica, 1994).
B- L’insuffisance médullaire :
L'infiltration massive de la moelle osseuse par des cellules leucémiques est
généralement un événement tardif dans le cadre de la LLC, mais elle est responsable d’une
anémie et d’une thrombopénie.
C- Les complications auto-immunes :
Les complications auto-immunes sont une autre cause importante des cytopénies
observées dans la LLC. La plus fréquente est l'anémie hémolytique auto-immune (AIHA),
suivie par la thrombocytopénie immunitaire (ITP) (Zent et Kay, 2010; Strati et Caligaris,
2011).
D- Les transformations :
La LLC, longtemps indolente, peut évoluer vers des formes agressives, en particulier
le développement d'un lymphome (syndrome de Richter, RS), la transformation en leucémie
prolymphocytaire ou plus rarement en leucémie aiguë ou en myélome multiple (Andrieu J et
Colonna P, 1997)
E- Cancers associés:
Le risque de développer un second cancer est accru chez les personnes présentant une
LLC (Wiernik, 2004). Deux études ont rapporté que les cancers associés les plus fréquents
étaient les mélanomes, les autres cancers de la peau, les cancers du poumon, des voies
respiratoires, de la cavité buccale et du pharynx, de la prostate, du rein et les lymphomes
(Wiernik, 2004; Molica, 2005).
20
Synthèse bibliographique
III-7-Principes du traitement:
III-7-1-moyens thérapeutique:
1-Monochimiothérapies.
2-Polychimiothérapies.
III-7-2-Indications:
1. Dans les stades A, ou la survie n’est pratiquement pas modifiée par la maladie, aucun
traitement, sauf cas ponctuel, n’est indiqué.
2. Dans les stades C, les protocoles polychimiothérapies (type CHOP à faible dose de
doxorubicine) ont permis d’entrainer un doublement de la médiane de survie. Les
nouveaux produits (fludarabine) trouvent là aussi une place de choix.
3. Dans les stades B, le problème est plus difficile : traitement modéré, type
chloraminophène continu ou non, associé à la prednisone, ou traitement plus intensif
d’emblée, du type de ceux pratiquées au stade C. La question n’est pas tranchée, mais
on s’oriente actuellement vers des traitements plus intensifs des stades B (A.I.P.E.H,
1999).
21
Matériels et méthodes
22
Matériels et méthodes
3-Types d’étude :
Il s’agit d’une étude descriptive transversale du 01 mars au 30 mai.
Notre étude a porté sur des malades atteints de leucémie chronique de différents âges,
et des deux sexes hospitalisés dans le service d'hématologie de C.H.U de Tlemcen.
L’enquête a été menée auprès des malades à l’aide d’un questionnaire établie au
préalable (annexe 02), qui nous a permis de recueillir les informations sur les
caractéristiques des patients:
- socio démographiques: âge, sexe, lieu de naissance, situation matrimoniale, résidence…
- Socio-économiques: niveau d’instruction, profession actuelle …
- Variables anthropologiques: lien de parenté du couple, consanguinité….
- Variables pathologiques : antécédents personnels et familiaux.
6-Prélèvement sanguin :
Le prélèvement sanguin est effectué chez les patients atteints de leucémie chronique
des deux sexes (toutes les personnes participant à cette étude sont informées sur les
objectifs et le déroulement du travail, leur consentement leur est demandé (voir annexe 01)).
Ces prélèvements sanguins sont réalisés sur des tubes EDTA et sont préconisés pour
l’extraction d’ADN dans le but de faire une banque d’ADN pour des recherches ultérieurs.
7-Extraction d’ADN:
Il existe plusieurs techniques utilisées pour l’extraction d’ADN, celle adoptée dans
notre étude est la technique du relargage des protéines à force ioniques élevée : la technique
du NaCl (salting out) (protocole voir annexe 05).
8-Analyse statistique :
Les données ont été traitées par le logiciel statistique SPSS version 21. Les résultats
sont présentés en valeur et en pourcentage pour les variables qualitatives et en moyenne pour
les variables quantitatives.
23
[Résultats et interprétation]
Durant la période de l’étude, 42 cas de leucémie chronique ont été pris en charge au
niveau du service d’hématologie clinique de CHU de Tlemcen.
Tableau1 : Répartition des patients atteints de leucémie chronique selon le sexe et le type
de cancer
LLC LMC
On a noté dans notre série une légère prédominance féminine. En effet sur 42 patients
nous avons 23 femmes (54.8%) et 19 hommes (45.2%). Le sex ratio H/F est de 0.82.
On a noté aussi 22 patients atteints de LLC (52.38%) dont 13 masculins (sex ratio est
de 1,44) et 20 patients atteints de LMC (47.61%) dont 6 masculins (sex ratio est de 0.42).
La répartition des patients selon les tranches d’âge est représentée dans la figure 05 pour
les patients atteints de LMC et dans la figure 06 pour les patients atteints de LLC.
24
[Résultats et interprétation]
L’âge moyen des patients atteints de LMC est de 55.7± 2.74 ans avec des extrêmes allant
de 37 ans à 69 ans. Le pic de fréquence est situé dans les deux tranches d’âge entre 40 ans et
60 ans.
Figure6 : répartition des patients atteints de LLC selon les classes d’âge.
25
[Résultats et interprétation]
L’âge moyen des patients atteints de LLC est de 69.59± 2,48 ans avec des extrêmes
allant de 43 ans à 92 ans. La LLC n’existe pas avant 25 ans, est rare avant 50 ans.
3-Répartition géographique :
La figure 07 illustre la répartition des patients atteints de leucémie chronique par lieu de
résidence.
Figure 7: répartition des patients atteint de leucémie chronique par secteur sanitaire.
Le lieu de résidence est précisé dans les 42 dossiers des malades, 22 patients sont
originaires de la daïra de Tlemcen (52%), alors que 6 personnes demeurent hors de la wilaya
de Tlemcen (14%), 6 patients sont retrouvés dans la daïra de Sebdou (14%), 5 patients
résident à Remchi (11%), et seulement 1 patients (3%) demeure à Ghazaoute, Maghniya et
Nedroma.
26
[Résultats et interprétation]
Les patients atteints de leucémie chronique sont célibataire dans 5%( 2 cas), le reste
des patients sont mariées (88%), avec une femme divorcée (2%) et deux femmes veuves.
27
[Résultats et interprétation]
Les cas de leucémie chronique analphabètes représentent 14%, 12% ont un niveau
primaire, 17% ont un niveau moyen, et 24% ont un niveau secondaire et supérieur.
Elle n’est pas précisée dans la majorité des cas. Néanmoins, nous notons que la plupart
des patients sont en retraite et qu’ils ont pratiqué plusieurs métiers pendant leur vie.
7-Facteurs de risque :
Sexe Total
féminin masculin
Tabagisme oui 0 (0%) 7 (16.66) 13 (54.8)
non 23 (54.76) 12 (28.57) 29 (45.2)
Total 23 (54.76) 19 (45.23) 42 (100%)
28
[Résultats et interprétation]
Tableau 4: répartition des cas de leucémie chronique selon les antécédents personnels.
Effectifs Pourcentage
Tableau 5: répartition des cas de leucémie chronique selon les antécédents familiaux.
Effectifs Pourcentage
29
[Résultats et interprétation]
8-Groupe sanguin :
Figure 10: répartition des patients atteints de leucémie chronique selon leur groupe
sanguin.
Les patients avec un groupe sanguin A⁺ représentent 24% des cas, 17% des patients
ont un groupe sanguin O⁺ et B⁻, 12% O⁻, 9% A⁻, et seulement 7% des patients ont un
groupe sanguin AB⁻, AB⁺ et B⁺.
30
[Résultats et interprétation]
LMC
3
LLC
2
0
O- O+ A- A+ B- B+ AB- AB+
Figure 11: Répartition des groupes sanguins selon les types de leucémie chronique.
Les groupes sanguins : O⁻, O⁺, B⁻ et AB⁻ sont plus fréquents chez les LMC que les LLC.
La fréquence du groupe sanguin A⁻ est identique chez les deux types de leucémie ; pour le B⁺, tous
les cas sont atteints de LLC.
9- Les stades de binet des patients atteints de LLC:
Figure 12: répartition des patients atteints de LLC selon les stades de binet.
31
[Résultats et interprétation]
Tableau 06 : Répartition des patients atteints de LLC selon le sexe en fonction du stade
de diagnostic.
Les sujets de sexe féminins atteints de LLC, de stade A de Binet sont plus fréquents.
Contrairement aux stades B et C qui sont plus fréquents chez les patients de sexe masculin.
Figure13 : répartition des patients atteints de LMC selon leurs phases évolutives.
32
[Résultats et interprétation]
La plupart des patients atteints de LMC (65%) sont dans la phase chronique, 15% sont
dans la phase d’accélération, et 20% sont dans la phase blastique (voir figure 13).
Tableau 07 : Répartition des patients atteints de LMC selon le sexe et leurs phases
évolutives.
Les sujets de sexe féminins atteints de LMC sont plus fréquents dans les trois phases :
chronique, accélération et blastique (plus que la moitié sont des femmes).
33
[Résultats et interprétation]
L’ADN placé dans un tube eppendrof et congelé à –20°C, dans le but de réaliser une
banque d’ADN pour des recherches ultérieurs.
34
Discussion
réalisée sur une période de 5 ans (2007 – 2011), à travers tout le territoire national (Ait Ali H
et al, 2014).
Tableau 08 : Le nombre de cas de LLC dans les différentes régions d’Algérie réalisée
Tlemcen 35
Alger 42
Constantine 71
Blida 144
Annaba 136
Setif 102
Oran 118
Tizi ouzou 82
Sidi belabes 25
Batna 30
Mascara 20
Le nombre des cas présent dans notre population Tlemcen (35 cas) se rapproche au
nombre trouvés dans la région de Mascara et Sidi belabes.
On remarque que Blida présente le taux le plus important (144 cas) des patients
atteints de LMC par rapport aux autres régions.
Nous constatons la répartition suivante selon les régions : Centre (268 : 33.29%), Est
(339 : 42.12%), Ouest (198 : 24.59).
35
Discussion
Tableau 09 : Le nombre de cas de LMC dans les différentes régions d’Algérie réalisée
sur une période de 16 ans (1994-2009) :
Tlemcen 83
Alger 370
Constantine 238
Blida 267
Annaba 200
Setif 156
Oran 142
Tizi ouzou 113
Sidi belabes 73
Batna 77
Mascara 24
Le nombre des cas présent dans notre population Tlemcen (83 cas) se rapproche au
nombre trouvés dans la région de Batna et Sidi belabes.
On remarque que la région d’Alger présente le taux le plus important (370 cas) des
patients atteints de LMC par rapport aux autres régions, suivis par Blida et Constantine.
Nous constatons la répartition suivante selon les régions : Centre (750: 43.32%), Est
(671 : 38.76%), Ouest (310 : 17.92%).
36
Discussion
Durant la période de l’étude (1 mars au 30 mai), 42 cas de leucémie chronique ont été
pris en charge au niveau du service d’hématologie clinique de CHU de Tlemcen.
D’après nos résultats, les patients atteints de leucémie lymphoïde chronique ont une
légère prédominance masculine avec un sex ratio de 1,44, donc la maladie est plus fréquente
chez l’homme que chez la femme ce qui correspond aux données de la littérature (H. Ait Ali,
2014). L’âge moyen au diagnostic est de 69.59 ans avec un pic de fréquence de plus de 70
ans.
Les études ont montré que la consommation du tabac peut augmenter le risque de
cancer de leucémie chronique. Le tabagisme, même occasionnel, entraîne un sur-risque de
cancers. C’est la principale conclusion d’une étude danoise réalisée à partir des données
d’EPIC et la majorité des études s’intéressent aux fumeurs quotidiens (Bjerregaard et al,
2006).
37
Discussion
Les liens de parentés sont présent dans notre population d’étude. On note un taux de
consanguinités chez les patients atteints de LLC plus que les patients atteints de LMC.
D’après nos résultats, le facteur héréditaire n’a pas d’effet sur la leucémie chronique
de type LLC puisque les antécédents familiaux de cancer sont absent. La majorité des cas ont
un groupe sanguin A⁺ suivi par le groupe O⁺ et le B⁻.
Pour la LLC, la plupart des patients se localisent dans le stade C, et pour les patients
atteints de LMC la majorité des patients étaient dans la phase chronique.
38
Conclusion
Les facteurs favorisants la survenue de la leucémie chronique n'ont pas été explorés de
façon systématique et exhaustive par notre étude. Des études prospectives prenant en compte
les facteurs favorisants la survenue de la leucémie chronique en Algérie pourraient aider à la
compréhension des particularités épidémiologiques observées au cours de ce travail et à
l'élaboration de stratégies de traitement et de prévention.
39
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ً انخالَب هٍ أكثش رًبَضا، فٍ هزا انُىع يٍ انهىكًُُب.سشؽبٌ انهىكًُُب انًضيٍ هى سشؽبٌ انذو انزٌ َزطىس ػهً يذي ػذح أشهش إنً ػذح سُىاد
،ٍ سشؽبٌ انذو انُخبػٍ انًضي:ٍ هُبك َىػبٌ يٍ سشؽبٌ انذو انًضي.ٍوًَكٍ اَؼب اٌ رجؼم ثؼغ انًهبو انخبطخ ثهب ؽىَهخ َسجُب فٍ فزشح يٍ انضي
.ٍوسشؽبٌ انذو انهًُفبوٌ انًضي
.ٍانهذف يٍ هزِ انذساسخ إػطبء انظىسح انىثبئُخ نسكبٌ رهًسبٌ انًظبثىٌ ثسشؽبٌ انهىكًُُب انًضي
.ٌ فٍ يظهحخ أيشاع انذو انؼُبدَخ فٍ رهًسب2016 يبَى30 ً يبسط إن1 ٍُدساسخ يقطؼُخ نهًشػً انزٍَ َؼبَىٌ يٍ سشؽبٌ انذو انًضيٍ فٍ انفزشح يب ث
) هى ركىس و أٌ أغهجُخLLC( ٍ الحظُب أٌ اغهجُخ انًظبثٍُ ثسشؽبٌ انذو انهًُفبوٌ انًضي، يشَؼب42 ًيٍ خالل انذساسخ انزٍ رًذ ػه
ً إن40 ٍُ الحظُب يٍ خالل رىصَغ انحبالد حست انؼًش أٌ َسجخ ػبنُخ يٍ انفئخ انؼًشَخ يب ث. ) هى إَبسLMC( ٍانًظبثٍُ ثسشؽبٌ انذو انُخبػٍ انًضي
70 ٍ ايب ثخظىص سشؽبٌ انذو انهًُفبوٌ انًضيٍ فبنفئخ األكثش رؼشػب هٍ انزٍ رزجبوص س،ٍ سُخ اكثش رؼشػب نإلطبثخ ثسشؽبٌ انذو انُخبػٍ انًضي60
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. ايب انجقُخ فُزىصػىٌ ثُسجخ قهُهخ ػجش كبيم رشاة انىالَخ،ٍأغهجُخ انًشػً هى يٍ دائشح رهًسبٌ َهُهب سجذو و انشيش
أٌ رسبػذ ػهً فهى انخظبئض انىثبئُخ،ًَكٍ لنذساسبد انًسزقجهُخ يغ يشاػبح انؼىايم انزٍ رحجز حذوس سشؽبٌ انذو انًضيٍ فٍ انجضائش
.انًالحظخ ووػغ اسزشارُجُبد نهؼالج وانىقبَخ يُهب فٍ انجضائش
. سكبن تلمسبن، علم الوراثة، علم األوبئة، اللوكيميب المزمنة:الكلمبت المفتبحية
Résumé
Titre : Caractérisation épidémio-génétiqe de la poplulation de Tlemcen par le cancer de leucémie chronique.
La leucémie chronique est un cancer du sang qui évolue sur plusieurs mois à quelques années. Dans ce type de
leucémie, les cellules sont davantage différenciées et peuvent ainsi effectuées certaines de leurs tâches sur une assez
longue période. On a deux types de leucémie chronique : Leucémie myéloïde chronique et Leucémie lymphoïde
chronique (Robb J, 2007).
L’objectif de l’étude est de donner le profil épidémiologique de la population de Tlemcen atteinte de leucémie
chronique.
Une étude transversale des patients atteints de leucémie chronique sur la période de 01 mars à 30 mai 2016 au
service d’hématologie clinique de CHU de Tlemcen
Sur 42 patients recrutés, nous avons noté une légère prédominance masculine selon les patients atteints de LLC
et une prédominance féminine pour les LMC. La distribution des cas selon l'âge permet de noter une fréquence élevée
pour la tranche d'âge de 40 à 60 ans pour les patients atteints de LMC, et une fréquence élevée pour la tranche d’âge de
plus de 70 ans pour les LLC.
La majorité de nos patients résident à Tlemcen suivie de Sebdou et Remchi, de faibles fréquences sont
observées aux autres daïras.
Des études prospectives prenant en compte les facteurs favorisant la survenue de la
Leucémie chronique en Algérie pourraient aider à la compréhension des particularités épidémiologiques observées et à
l'élaboration de stratégies de traitement et de prévention en Algérie.
Mots clés : leucémie chronique, épidémiologie, génétique, population de Tlemcen.
Abstrat
Title : Genetic epidemiological characterisation of the population of tlemcen by leukemia chronic cancer.
Chronic leukemia is a cancer of the blood that evolves over several months to several years. In this type of
leukemia cells are more differentiated and can thus made some of their tasks on a fairly long period of time. There are
two types of chronic leukemia: chronic myelogenous leukemia and chronic lymphocytic leukemia (Robb J, 2007).
The objective of the study is to give the epidemiological profile of the population of Tlemcen chronic
leukemia.
A cross-sectional study of patients with chronic leukemia for the period from 01 March to May 30, 2016 at the
service of Clinical Hematology of CHU de Tlemcen on 42 patients recruited, we have noted a slight male predominance
according LLC and a female for the CML patients. The distribution of cases by age to note a high frequency for the age
group of 40 to 60 years for CML patients, and a high frequency for the age over 70 years for the LLC.
The majority of our patients resident in Tlemcen followed Sebdou and Remchi, low frequencies are observed
in the other districts.
Prospective studies taking into account the factors favouring the occurrence of chronic leukemia in Algeria
could help understanding of the observed epidemiological characteristics and the development of strategies for
treatment and prevention in Algeria.
Keywords : Chronic leukemia, Epidemiology, Genetic, Population of Tlemcen.
Annexes
Je soussigné :
Docteur :
CHU, Hôpital :
Consentir pleinement à participer aux éventuelles recherches génétiques qui seront effectuées
sur un échantillon de mon sang.
Ces recherches génétiques ne seront menées que dans un but scientifique après accord
Du Dr/Pr :
Date :………………………………….
Signature
Annexes
Annexe n 02 : Questionnaire :
Antécédents pathologiques :
Antécédents sanitaires : médicaux
Antécédents sanitaires : chirurgicaux
Aigue Chronique
Lymphome non
hodgkiniens (LNH).
Lymphome de hodgkin
(LH)
Myélome multiple et
variantes
Myélodisplasie (MDS)
Syndromes
myéloprolifératifs (SMP)
Annexes
*Compléter le tube avec du TE10/10 jusqu’à 45 ml, agiter doucement et mettre la glace
pendant 30 min .Centrifuger à 2500 tours pendant 15 min.
*Eliminer le surnageant.
*Mettre dans la glace pendant 10 min et centrifuger à 3000 tours pendant 15 min.
*Reprendre cette étape jusqu’à obtention d’un culot blanchâtre (culot de globules blancs).
*Incuber à 37c toute la nuit dans un bain marie, sous agitation douce.
*Récupérer le surnageant dans un autre tube, ajouter 2 volumes d’éthanol absolu froid, laisser
précipiter l’ADN par retournement du tube (formation de la méduse).
*Récupérer la méduse par une pipette pasteur scellée, la rincer une fois à l’éthanol à 70 % ,la
placer soit dans un tube eppendorf et laisser sécher à l’air libre.
- pour une totale dissolution, laisser les tubes sur agitation lente à température ambiante
pendant au moins 24 heures.