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Résultats et discutions
Introduction
Dans ce chapitre on présente les différents résultats obtenus par l’enivrement de
simulation Trnsys16 pour deux régions différentes. Une de ces régions a un climat chaud et
humide (Alger) et l’autre région chaude et sèche (Bechar). Cette installation est réalisée
pour la climatisation du laboratoire thermodynamique et systèmes énergétiques LTSE de la
faculté de physique USTHB.
La présentation des résultats est faite de deux manières, l’une est journalière consistant à
présenter des résultats pour la journée typique 27 Juin de 8h a 18h, la deuxième est
saisonnière, elle présente les résultats pour la saison entière de climatisation pour chaque
ville avec un pas de 1 mois.
D’après ces deux figures, nous constatons que la température du fluide caloporteur
augmente avec l’augmentation de la surface du collecteur jusqu'à une valeur maximale
stable. Cette valeur atteint son maximale de 83°C à Alger pour une surface 32m² et 94°C
pour une surface de 30m² à Bechar. Alors, la région de Bechar nécessite moins de surface à
cause de l’effet du climat chaud (la température ambiante est élevée à celle du climat
d’Alger).
Pour cela, dans notre simulation nous avons choisi des surfaces qui nous donnent des
températures élevées (32 m ² pour Alger et 30 m ² pour Bechar).
Dans la figure 3.2, nous présentons l’évolution de la température du fluide caloporteur (eau)
à la sortie du ballon de stockage en fonction du volume. Nous remarquons dans cette figure
que la température du fluide diminue avec l’augmentation du volume de stockage. Etant
donné que le débit du fluide est maintenu constant, la quantité de l’eau contenue dans le
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Chapitre III Résultats et discutions
ballon reste une courte durée dans le petit volume comparativement avec un volume plus
grand donc sa température ne baisse pas fortement. Les pertes thermiques du ballon de
stockage augmentent proportionnellement avec le volume de stockage conduisantt à une
diminution de la température du fluide chaque fois le volume augmente.
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Chapitre III Résultats et discutions
Quant à la variation des coefficients de performance, elle est fortement influencée par
l’efficacité de ce composant. Ainsi l’augmentation de l’efficacité de ce composant entraîne
l’augmentation du COP. La variation de l’efficacité de l’échangeur de 0.6 à 0.9 conduit à une
variation du COP de 0.27 à 0.62 pour Alger et de 0.38 à 0.72 pour Bechar.
La variation de l'efficacité de cet échangeur permet de moduler la puissance froide Qf, mais ne
permet pas de faire baisser significativement la consommation énergétique Qch. Il n'y a donc
pas d'intérêt à ce que son efficacité varie, le meilleur COP correspond à une efficacité
maximale. Sa valeur est fixée à 0.9 pour la suite de la simulation comme condition de
référence.
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Chapitre III Résultats et discutions
désorption. Vu que la source chaude fourni à l’installation de dessiccation est une source
solaire et le fluide caloporteur est de l’eau, la température de régénération n’atteint jamais
100°C. Ceci nous impose de fixer l’humidité absolue de l’air de process à la sortie de la roue
optimale possible pour : d’un côté, la température de régénération est minimale et de l’autre
côté la déshumidification est satisfaite. Pour cela nous avons choisi la valeur 7g/kg pour toute
la simulation comme condition de référence.
De plus, cette figure montre que la température régénération à Alger est plus élevée que celle
de Bechar. Le climat à Alger est beaucoup plus humide qu’à Bechar. Comme l’humidité à
Bechar est très faible par rapport à Alger la roue adsorbe donc plus d’humidité à Alger ce qui
aboutit à des températures de régénération très élevée pour la raison de séchage.
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Chapitre III Résultats et discutions
En considérant les conditions de référence, nous avons étudié l’effet du débit d’air côté
régénération sur la performance du système, la diminution du débit d’air de régénération et
modifie légèrement la performance de la roue dessiccante sans avoir de conséquences
importantes sur la performance du système. Ainsi, une diminution du débit d’air à moins de
1000 kg/h pour la région d’Alger et moins de 980kg/h entraîne une augmentation de la
température de soufflage et de la température du local. La figure 3.6 montre la variation de
coefficient de performance en fonction du débit de régénération. Nous remarquons que le
COP diminue de 0,73 jusqu’à 0,36 à la région de Bechar et de 0,62 à 0,27 à la région d’Alger.
La réduction du débit de régénération de 1600kg/h à 1000kg/h pour Bechar et de 1600kg/h à
980kg/h à Alger réduit l’énergie de régénération ce qui aboutit à l’augmentation du COP sans
trop modifier la puissance de rafraîchissement du système.
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Chapitre III Résultats et discutions
Comme le système de dessicant cooling est basé sur l’énergie solaire thermique, la
période de fonctionnement est de 8h à 18h (période d’exposition au soleil). Le jour choisi
pour cette simulation est le 27 juin, ce jour est parmi les jours les plus humides et chauds de
l’année.
Nous allons voir dans cette partie le comportement du système à dessiccation solaire dans les
deux climats étudiés. Nous commençons par les variations journalières de la température pour
les villes d’Alger et de Bechar.
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Chapitre III Résultats et discutions
L’air extérieur caractérisé par la température T-a rentre dans la roue dessiccante, son séchage
provoqué par l’effet dessiccant du gel de silice conduit à l’élévation de sa température jusqu’à
T-s.r. Ensuite, il rentre dans l’échangeur sensible rotatif pour que sa température baisse
jusqu’à T-s.e.p. L’humidification directe fait encore baisser la température jusqu’à T- souff
qui est la température de l’air soufflé. Nous remarquons sur le graphe que pour la ville de
Bechar, elle descend jusqu’à 18 °C malgré que la température extérieure se situe entre 33°C et
40°C pendant la journée.
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Chapitre III Résultats et discutions
De plus, la roue a adsorbé une quantité de vapeur importante à Alger, elle nécessite alors des
températures de régénération supérieures à celles de Bechar (environ 80°C à Alger et 55°C à
Bechar).
La température de soufflage pour la région d’Alger est d’environ 18°C, et celle du local
d’environ 21°C selon nos commandes.
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Chapitre III Résultats et discutions
Les figures 3.10 et 3.11 montrent l’évolution de l’humidité absolue pour différentes
positions de l’installation dans les deux régions Bechar et Alger. Nous remarquons que pour
les deux régions la déshumidification est faite pour atteindre la valeur 0.07 à la sortie de la
roue dessiccante. Après le passage dans l’humidificateur de soufflage, l’air se humidifie, la
valeur de l’humidité absolue devient 9g/kg pour Bechar et 9,5 g/kg pour Alger.
Dans le local pour la région de Bechar l’humidité de soufflage est identique à celle du local
car le milieu de Bechar est un milieu sec. Par contre, dans la région d’Alger l’humidité dans le
local augmente un peu de 5% à cause de la forte humidité du milieu ambiant.
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Chapitre III Résultats et discutions
Figure 3.10 : Humidité absolue à la sortie de chaque organe de l’installation DEC pour
la région de Bechar
Figure 3.11 : Humidité absolue à la sortie de chaque organe de l’installation DEC pour
la région d’Alger
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Chapitre III Résultats et discutions
La figure 3.12 montre l’écart d’humidité absolue entre l’extérieur et le soufflage pour les
régions d’Alger et de Bechar. Nous remarquons que l’écart d’humidité est plus important
pour la région d’Alger que la région de Bechar entre 1 g/kg et 2 g/kg pour Bechar, 6 g/kg et
8 g/kg pour Alger
Dans la partie précédente, nous avons présenté les résultats de simulation d’une seule
journée (journée chaude et humide). Par ailleurs, dans cette partie nous présentons les
résultats d’une période chaude de l’année (trois mois de l’été juin, juillet et août).
La figure 3.13 représente une comparaison de taux d’humidité absolue moyenne mensuelle
enregistrée pendant la journée dans les deux zones d’études Alger et Bechar.
A première vue, nous remarquons que l’humidité dans la zone d’Alger est plus élevée pour les
3 mois par rapport à celle de Bechar où elle atteint (11 g/kg) en juin, (13 g/kg) en juillet,
(14g/kg) en août à Alger, et (7g/kg) en juin, (7 g/kg) en juillet, (8g/kg) en août à Bechar.
Nous constatons également que l’augmentation de l’humidité dans cette période pour chaque
zone est faible, donc l’évolution est peu remarquable, et que les valeurs les plus élevées pour
les deux régions sont dans le mois d’août, (14g/kg) pour Alger et (8g/kg) pour Bechar.
Donc nous concluons que l’humidité à Alger est plus importante par rapport à Béchar.
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Chapitre III Résultats et discutions
Les figures 3.14 et 3.15 permettent d’observer la variation de l’énergie solaire utile, de
l’énergie consommée par la batterie de régénération Qc et, l’énergie frigorifique produite Qf
qui varie à son tour avec les charges thermiques du local. L’énergie frigorifique produite pour
la ville d’Alger est de 1767 kWh sur une période de climatisation de 3 mois. Cette énergie est
directement proportionnelle aux charges thermiques. Pour Bechar les charges thermiques sont
importantes par rapport à Alger c’est pour cela que nous remarquons une production
frigorifique plus importante 2004 kWh pour une période de climatisation de 3mois avec un
pique de 698 kWh en juillet contre 656 kWh pour le même local placé à Alger. Cette
production frigorifique est encore plus grande dans la ville de Bechar car la température
extérieure est élevée. L’énergie de régénération pour la ville d’Alger est de 3713kwh sur une
période de 3 mois. Cette énergie est directement proportionnelle au taux d’humidité. Nous
remarquons que durant le mois d’août la consommation est maximale et est de l’ordre de
1329kwh en raison de l’augmentation de l’humidité absolue au mois d’août (figure 3.13).
Pour la région de Bechar, l’énergie de régénération pour toute la saison est de l’ordre de
2772 kWh avec un pique de 1038kWh au mois d’août dû au taux d’humidité élevé dans cette
période.
Nous concluons d’après les deux figures 3.14 et 3.15, que la valeur de Qc augmente quand le
taux d’humidité augmente, donc la relation entre le Qc et l’humidité absolue est
proportionnelle.
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Chapitre III Résultats et discutions
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Chapitre III Résultats et discutions
L’énergie solaire utile est inférieure à l’énergie captée. Elle est indépendante des capteurs
solaires Le seul paramètre qui la contrôle est les pertes thermiques dans le ballon de stockage
et dans le système de distribution c'est-à-dire la tuyauterie. Ces pertes dépendent de la
température de l’environnement où est placé le ballon de stockage. L’énergie solaire utile
saisonnière et de 4379kWh pour Bechar avec un pique de 1584 kWh au mois de juillet. Cela
est dû à l’augmentation de la température ambiante et à la forte intensité du rayonnement
solaire. Pour la région d’Alger l’énergie solaire utile saisonnière est de l’ordre de 3997kWh
avec un pique de 1486kWh au mois de juillet.
Nous concluons d’après les deux figures 3.14 et 3.15 que l’énergie solaire utile est toujours
suffisante pour alimenter la batterie de régénération.
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