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MEMOIRE DE MASTER
DOMAINE : Sciences et Technologies
FILIERE : Électrotechnique
Thème
Jury de soutenance :
Merci
Sommaire
Introduction Générale
L'énergie est indispensable à la vie de tout le monde, peu importe quand et où ils sont. Cela
est particulièrement vrai en ce nouveau siècle, où les gens continuent à poursuivre un haut niveau de
vie. Parmi les différents types d'énergie que l’Homme a besoin au quotidien, l'électricité est la plus
importante qui lui sert pour l’éclairage, le chauffage, la distraction, la communication et
l’information, etc. Au cours du XXe siècle, on a abandonné d’utilisé les combustibles et les sources
d'énergie à base d'hydrocarbures, ce qui s’est manifesté par le dégagement de grandes quantités de
gaz notamment le dioxyde de carbone.
La pollution de l’air, les changements climatiques, les risques du nucléaire, les limites des
réserves des énergies traditionnelles (uranium, pétrole, charbon et gaz naturel) qui sont épuisables et
leurs répartitions non équitables sur le globe terrestre, l’augmentation des peuples du monde et
l’accroissance des besoins énergétiques ont fait prendre conscience qu'un recours à d’autres moyens
de production d’énergies respectueux de la planète où nous vivons, s’impose.
La solution est de recourir aux énergies renouvelables qui offrent la possibilité de produire de
l’électricité satisfaisante aux exigences écologiques. Malheureusement, cette issue rencontre des
contraintes économiques ; coût élevé et rendement bas. Le photovoltaïque (PV) fait partie de ces
énergies.
L'énergie solaire est une alternative intéressante à l'énergie des combustibles fossiles. La
conversion directe du rayonnement solaire en électricité est connue sous le nom d'effet
photovoltaïque. L'énergie PV se développe très rapidement. Elle est durable, propre et sans pollution
de l'environnement. Elle est de nature multidisciplinaire, impliquant la mécanique, l’électronique de
puissance, théorie de contrôle, et d’autres filières. D’ailleurs, on prévoit, pour commander la
puissance électrique débitée, diverses méthodes : l’action sur les propriétés physico-chimiques des
cellules, l’action sur les trackers mécaniques d’orientation automatique des panneaux solaires, et
l’action sur l’interface d’électronique de puissance qui relie le générateur PV avec sa charge. Cette
dernière action est communément appelée la commande électrique des systèmes PV.
1
Chapitre I
I.1 Introduction
L'énergie solaire est une source d'énergie accessible à tous (industriels, collectivités et particuliers).
Grâce à celle-ci, il est possible de produire trois types d'énergies : l'énergie calorifique avec les
installations solaires thermiques (chauffe-eau solaire ou climatiseur solaire), l'énergie électrique avec
les installations solaires photovoltaïques et le solaire à concentration thermodynamique [1].
L’électricité photovoltaïque a dans un premier temps été développée pour des applications
autonomes sans connexion à un réseau électrique pour par exemple des satellites de
télécommunication ou pour des habitations isolées. On la trouve maintenant dans des applications de
diverses puissances comme les calculatrices, les montres et d’autres objets d’utilisation courante. En
effet, cette électricité produite par des cellules photovoltaïques individuelles peut alimenter diverses
charges continues sans difficulté. Plus récemment, avec l’émergence d’installations photovoltaïques
connectées au réseau de distribution, le photovoltaïque a connu un développement important en tant
que moyen de production d’électricité.
Cette évolution constante a été rendue possible grâce aux recherches fondamentales menées dans le
domaine des matériaux photovoltaïques, mais aussi par l’amélioration progressive des dispositifs de
gestion de cette énergie menée en parallèle. En effet, l’électricité photovoltaïque est une source
d’énergie intermittente, à caractère non-linéaire et dépendante de nombreux paramètres comme
l’irradiance et la température. Il a donc fallu adapter cette source d’énergie à notre mode de
consommation, soit en stockant la production solaire dans des batteries ou dans tout autre moyen de
stockage en cours de développement, soit en la renvoyant sur le réseau électrique public [2].
2
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Les miroirs qui collectent l'énergie solaire (placés à 3 ou 4 mètres du sol) forment une zone d’ombre
sur le sol, cependant il arrive suffisamment de lumière pour cultiver des fruits ou
Des légumes. Une partie de l’eau douce formée sur place par condensation en sortie de turbine, peut
être utilisée pour l’arrosage
Le principe de fonctionnement de l’énergie solaire thermique est montré par la figure I- 3.Pour
commencer, le rayon solaire traverse une plaque de verre transparente ; le rayon lumineux sera alors
absorbé après avoir passé la plaque de verre, par une plaque de métal noir qui absorbera environ 80 à
3
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
90% des rayons solaires. Puis, la chaleur ainsi générée est transmise à un circuit d’eau qui alimente
un circuit secondaire qui, à son tour, alimente une habitation en eau sanitaire ou en chauffage.
La composition d’un panneau solaire thermique est montrée dans la figure I-4. Il est composé d’un
corps opaque qui absorbe le rayonnement solaire en s’échauffant ;
un système de refroidissement par le fluide caloporteur (transportant l’énergie) ; un isolant
thermique situé sur les faces non exposées au rayonnement et une couverture transparente sur la face
exposée, destinée à assurer l’effet de serre à l’intérieur du capteur.
4
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
.
I.2.3 Solaire Photovoltaïque
Contrairement à l’énergie solaire thermique qui utilise le soleil comme source de chaleur, l’énergie
solaire photovoltaïque utilise le soleil comme source de lumière en transformant en électricité
l’énergie des photons arrivant à la surface de la Terre. La lumière solaire (photons) transmet son
énergie aux électrons contenus dans un semi-conducteur (qui constitue une cellule photovoltaïque)
.Cette transformation (effet photovoltaïque) est sans action mécanique, sans bruit, sans pollution et
sans combustible. L’effet photovoltaïque a été découvert par le physicien français A. Becquerel en
1839. Le mot « photovoltaïque » vient du mot « photo » (du grec « phos » qui signifie « lumière »)
et du mot « Volt » (patronyme du physicien Alessandro Volta qui a contribué de manière très
importante à la recherche en électricité) [3,4].
C’est dans la filière photovoltaïque que s’inscrit notre projet.
5
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Ces technologies coexistent sur le marché dans des proportions équivalentes depuis de nombreuses
années malgré des prix et des rendements très différents. L’augmentation des rendements focalise
particulièrement l’intérêt des chercheurs.
Toutes les filières continuent de progresser de façon remarquablement continue depuis trente ans. Il
n’y a pas eu de grandes ruptures dans cette progression et les nouvelles filières suivent sensiblement
la même pente que les anciennes figure I-6. On a pu montrer que la limite théorique du rendement
de la conversion énergétique se situe au-delà de 80% et n’est pas, a priori, hors d’atteinte. Les
records en laboratoire le rappellent régulièrement, tel celui de 41,6% obtenu en 2008 aux USA.[7]
I.3.1 Le silicium
La filière silicium représente aujourd’hui l’essentiel de la production mondiale des panneaux
photovoltaïques. Il s’agit d’un matériau extrêmement abondant, stable et non toxique. Cette filière
est elle-même subdivisée en plusieurs technologies distinctes de par la nature du silicium employé
et/ou sa méthode de fabrication. Cette filière comporte deux technologies : le silicium monocristallin
et le silicium multicristallin. [5,7]
6
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le rendement du silicium monocristallin est le plus élevé, il est compris entre 12 et 20% pour les
cellules industrielles. Son coût élevé est aujourd’hui un handicap et le silicium monocristallin perd du
terrain devant le silicium multicristallin.
7
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le silicium est déposé à basse température sur un substrat en verre. De plus, il est possible de
déposer ces cellules sur des substrats souples figure I-6 et ainsi de fabriquer des cellules souples. Son
prix est plus faible que les cellules cristallines ; en revanche, le rendement d’une cellule en (Sia) est
inférieur à celui des cellules cristallines, il est d’environ
7%. L’utilisation de ce type de cellules nécessite l’utilisation d’une isolation galvanique entre les
modules et le réseau. Sans cette isolation galvanique les cellules amorphes se dégradent très
rapidement. La raison physique de ce phénomène reste encore obscure. Les cellules amorphes
captent très bien le rayonnement diffus et sont donc moins sensibles aux variations de rayonnement
direct. Ces cellules sont donc une très bonne alternative aux cellules cristallines sur des sites soumis à
des ombrages sévères.
D’autres matériaux sont également utilisés dans les filières à couches minces comme le Tellure de
Cadmium (CdTe), le diséléniure de cuivre et d'indium (CIS) et de gallium (CIGS).
Ces technologies possèdent de bons rendements, pouvant aller jusqu’à 19%. Malgré les potentialités
de ces trois technologies, les problèmes de toxicité sur l’environnement et d’approvisionnement en
matières premières qu’elles soulèvent les cloisonneront au laboratoire ou à des applications très
spécifiques.
Initialement donnant des valeurs très faibles de rendement de conversion, cette application
particulière des semi-conducteurs organiques commence à attirer l’attention en 1986 lorsque l’équipe
de Tang [5] montre que les rendements proches du pourcent sont atteignables, conformément aux
prédictions de Merritt en 1978. La cellule, composée alors d’une bicouche de molécules évaporées
sous vide, atteint 0,95% de rendement de conversion
8
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Ces cellules comprennent deux voies : la voie des cellules « humides » et la voix des cellules
polymères organiques dites aussi cellules « plastiques ». Les progrès de ces technologies sont très
rapides, des records de rendement sont très fréquemment battus (actuellement près de 6%). Le
principal frein à ces technologies est actuellement la stabilité de leurs performances ainsi que leur
durée de vie (actuellement environ 1000 heures) [5]
Tableau I-1 : Comparatif des rendements des différents types de cellules [3]
9
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
I.4 Le photovoltaïque
I.4.1 La cellule PV
La cellule PV ou encore photopile est le plus petit élément d’une installation photovoltaïque. Elle est
composée de matériaux semi-conducteurs et transforme directement l’énergie lumineuse en énergie
électrique. Les cellules photovoltaïques sont constituées :
• d’une fine couche semi-conductrice (matériau possédant une bande interdite, qui joue le rôle
de barrière d’énergie que les électrons ne peuvent franchir sans une excitation extérieure, et
dont il est possible de faire varier les propriétés électroniques) tel que le silicium, qui est un
matériau présentant une conductivité électrique relativement bonne,
• d’une couche anti-reflet permettant une pénétration maximale des rayons solaires,
• d’une grille conductrice sur le dessus ou cathode et d’un métal conducteur sur le dessous ou
anode,
• les plus récentes possèdent même une nouvelle combinaison de multicouches réfléchissants
justes en dessous du semi-conducteur, permettant à la lumière de rebondir plus longtemps
dans celui-ci pour améliorer le rendement.
Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet photovoltaïque qui
consiste à établir une force électromotrice lorsque la surface de cette cellule est exposée à la lumière.
La tension générée peut varier entre 0.3 V et 0.7 V en fonction du matériau utilisé et de sa
disposition ainsi que de la température et du vieillissement de la cellule. [8]
I.4.2 L’effet photovoltaïque
I.4.2.1 Comportement de La jonction PN utilisée comme capteur PV
En polarisant électriquement une jonction PN et en la soumettant à un éclairement solaire, on obtient
les caractéristiques semblables à celles représentées par la figure I-11. Sans éclairement, le
comportement d’une cellule PV est semblable à celui d’une mauvaise diode. Ainsi, sous polarisation
10
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
directe, la barrière de potentiel est abaissée et le courant de porteurs peut se développer. Sous
polarisation inverse, seul un courant de porteurs minoritaires (courant de saturation) circule. Ce
dernier varie peu avec la tension appliquée tant que cette tension est inférieure à la tension de
claquage. Ces courants, directs ou inverses, comme pour des jonctions classiques, sont sensibles à la
température de jonction.
Si cette jonction PN est soumise au rayonnement solaire, alors des paires électrons-trous
supplémentaires sont créées dans le matériau en fonction du flux lumineux. Ce phénomène, aussi
appelé effet photovoltaïque, ne se produit que si l’énergie des photons est supérieure ou égale à
l’énergie de la bande interdite du matériau Eg. La différence de potentiel qui en résulte aux bornes de
la structure caractérise l’effet photovoltaïque et se situe, selon les matériaux et la structure de la
jonction. [9]
• Absorption des photons (dont l’énergie est supérieure au gap) par le matériau constituant le
dispositif ;
• Conversion de l’énergie du photon en énergie électrique, ce qui correspond à la création de
paires électron/trou dans le matériau semi-conducteurs ;
• Collecte des particules générées dans le dispositif.
Le matériau constituant la cellule photovoltaïque doit donc posséder deux niveaux d’énergie et être
assez conducteur pour permettre l’écoulement du courant d’où l’intérêt des semi-conducteurs pour
l’industrie photovoltaïque.
11
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Afin de collecter les particules générées, un champ électrique permettant de dissocier les pairs
électrons / trou créées est nécessaire. Pour cela on utilise le plus souvent une jonction PN. D’autres
structures, comme les hétérojonctions et les Schottky peuvent également être utilisées.
• dans la zone N ou P, les porteurs minoritaires qui atteignent la zone de charge d’espace sont
“envoyés” par le champ électrique dans la zone P (pour les trous) ou dans la zone N (pour les
électrons) où ils seront majoritaires. On aura un photo courant de diffusion
• dans la zone de charge d’espace, les pairs électrons/ trou créées par les photons incidents
sont dissociées par le champ électrique : les électrons vont aller vers la région N, les trous
vers la région P. On aura une photo courant de génération [10]
12
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
les cellules sont encapsulées sous vide entre 2 films thermoplastiques transparents
(EVA : Ethylène Acétate de Vinyle)
le plus souvent présence d’un cadre en aluminium avec joint périphérique pour permettre la
dilatation
un verre trempé en face avant protège les cellules sur le plan mécanique tout en laissant
passer la lumière
la face arrière est constituée d’un verre ou d’une feuille TEDLAR
13
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
connexion ; la boite de connexion étanche regroupe les bornes de raccordement, les diodes
by-pass
les 2 câbles unipolaires sont raccordés
En associant les cellules PV en série (somme des tensions de chaque cellule) ou en parallèle (somme
des intensités de chaque cellule), on peut constituer un générateur PV selon les besoins des
applications visées. Les deux types de regroupement sont en effet possibles et souvent utilisés afin
d’obtenir en sortie des valeurs de tension et intensité souhaités. Ainsi, pour Ns cellules en série,
constituant des branches elles-mêmes Npen parallèle, la puissance disponible en sortie du générateur
PV est donnée par :
Équation .I.1
Avec :
Ppv : la puissance disponible en sortie du GPV
Vpv : la tension à la sortie du GPV
Ipv : le courant de sortie du GPV
Équation .I.2
Avec :
Vco : la tension du circuit ouvert
Ce système d’association est généralement le plus communément utilisé pour les modules
photovoltaïques du commerce. Comme la surface des cellules devient de plus en plus importante, le
courant produit par une seule cellule augmente régulièrement au fur et à mesure de l’évolution
technologique alors que sa tension reste toujours très faible.
14
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
D’autre part, une association parallèle de Np cellules est possible et permet d’accroître le courant de
sortie du générateur ainsi créé. Dans un groupement de cellules identiques connectées en parallèle,
les cellules sont soumises à la même tension et la caractéristique résultant du groupement est obtenue
par addition des courants, Figure I-16. L’équation (I-3) résume à son tour les caractéristiques
électriques d’une association parallèle de Np cellules.
15
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Équation .I.3
Avec
Icc: le courant de court-circuit
Si l’on désire avoir un générateur PV ayant un courant de sortie plus intense, on peut soit faire appel
à des cellules PV de plus grande surface et de meilleur rendement, soit associer en parallèle plusieurs
modules PV de caractéristiques similaires. Pour qu’un générateur PV ainsi constitué puisse
fonctionner de façon optimale, il faut que les (Ns. Np) cellules se comportent toutes de façon
identique. Elles doivent pour cela être issues de la même technologie, du même lot de fabrication et
qu’elles soient soumises aux mêmes conditions de fonctionnement (éclairement, température,
vieillissement et inclinaison).
La puissance du générateur PV sera optimale si chaque cellule fonctionne à sa puissance maximale
notée Pmax. Cette puissance est le maximum d’une caractéristique P(V) du générateur, et
correspond au produit d’une tension optimale notée Vop et d’un courant optimal noté Iop.
Pour réduire les disfonctionnements, les fabricants ont choisi de ne pas commercialiser des cellules
PV seules. Ainsi, les générateurs PV se trouvent souvent sous forme de modules pré-câblés,
constitués de plusieurs cellules, aussi appelés par abus de langage panneaux PV.
Chaque référence de module a ses propres caractéristiques électriques garanties à ±10 % selon le lot
de fabrication. [9]
Le passage d’un module à un panneau se fait par l’ajout de diodes de protection, une en série pour
éviter les courants inverses et une en parallèle, dite diode by-pass, qui n’intervient qu’en cas de
déséquilibre d’un ensemble de cellules pour limiter la tension inverse aux bornes de cet ensemble et
minimiser la perte de production associée .
I.6.1 Propriétés
La cellule photovoltaïque possède une caractéristique I(V) non linéaire (Figure I-18). La
caractéristique d’une cellule photovoltaïque balaie 3 quadrants sur les 4 existants. [11]
Une cellule PV est un récepteur dans le quadrant 2 et dans le quadrant 4. Le fonctionnement dans
ces deux quadrants est à proscrire car un risque de destruction par phénomène d’échauffement local
(hot spot) est possible. Le fonctionnement dans le quadrant 1 est le fonctionnement normal, en effet
dans ce cas la cellule est un générateur, elle produit donc de l’énergie. L’objectif est donc de faire
travailler la cellule dans ce quadrant.
La tension en circuit ouvert (Vco) d’une cellule PV est comprise entre 0,3V et 0,7V selon le
matériau utilisé, la température et son état de vieillissement. Son courant de court-circuit (Icc) varie
principalement selon le niveau d’éclairement et selon les technologies et les tailles de cellules (entre 5
et 8A pour le silicium cristallin). Une cellule PV peut être modélisée par les schémas présentés sur la
figure I-19.
La Figure I-19a modélise la cellule PV dans les 1er et 4ème quadrants. Pour simuler la
caractéristique de la cellule dans le 2ème quadrant une quatrième branche est rajoutée en parallèle
(Figure I-19b). Cette branche est constituée d’un générateur de tension Ubo(Ubo tension
d’avalanche) et d’une diode mise en série. Elle simule le fonctionnement de la cellule PV lorsqu’elle
est polarisée en inverse. [5]
17
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
18
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
La caractéristique d’un générateur PV constitué de plusieurs cellules a une allure générale assimilable
à celle d'une cellule élémentaire, sous réserve qu’il n’y ait pas de déséquilibre entre les
caractéristiques de chaque cellule (irradiation et température uniformes).
Il existe de nombreux paramètres qui permettent de caractériser une cellule solaire. Ces paramètres
sont appelés paramètres photovoltaïques et sont déduits de la caractéristique I(V).
La figure I-21 représente une caractéristique courant-tension I(V) dans le noir et sous illumination
typique d’une cellule photovoltaïque à jonction PN. Le tracé de cette courbe permet d’accéder à bon
nombre de paramètres physiques caractéristiques du composant. Les premiers paramètres qui
apparaissent sur la caractéristique courant-tension d’une cellule photovoltaïque sont le courant de
court-circuit (Icc), la tension à circuit ouvert (Vco) et le facteur de forme (FF) du composant.
19
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Il s’agit du courant lorsque le potentiel appliqué à la cellule est nul. C’est le plus grand courant que
la cellule peut fournir. Celui-ci est fonction de la température, de la longueur d’onde du
rayonnement, de la surface active de la cellule, de la mobilité des porteurs. Ce courant est
linéairement dépendant de l’intensité lumineuse reçue. [12]
Comme son nom l’indique, c’est la tension aux bornes de la cellule lorsqu’elle n’est pas connectée à
une charge ou lorsqu’elle est connectée à une charge de résistance infinie. Elle dépend
essentiellement du type de cellule solaire (jonction PN, jonction Schottky), des matériaux de la
couche active et de la nature des contacts de la couche active-électrode. Elle dépend de plus de
l’éclairement de la cellule
Équation .I.4
Deux régimes peuvent être observés suivant le degré d’éclairement figure I-18.
• Régime des faibles flux lumineux : dans ce cas, Iph- Is, ce qui permet d’écrire :
Equation .I.5
20
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
D’où :
Equation .I.6
C’est la zone de comportement linéaire de la cellule. La formule précédente peut s’écrire aussi
Équation .I.7
On posant :
Équation .I.8
R0 : est la résistance interne de la diode en polarisation externe nulle (circuit ouvert) et sous faible
flux lumineux.
• Régime des flux lumineux suffisamment intenses pour que Iph/ Is, soit :
Equation .I.9
D’où :
Equation .I.10
C’est le domaine du comportement logarithmique.
21
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Il est important de remarquer que cette tension augmente avec le log de Iph, donc avec le log de
l’illumination. En revanche, elle décroît avec la température, malgré le terme
Donc la tension de circuit ouvert Vco baisse avec la température, ce qui est important dans le
dimensionnement des systèmes [13]
Équation .I.11
I.7.4 Le rendement,
Le rendement, des cellules PV désigne le rendement de conversion en puissance. Il est défini comme
étant le rapport entre la puissance maximale délivrée par la cellule et la puissance lumineuse
incidente, Pin.
Équation .I.12
incomplète) ne sont pas pris en compte, cette grandeur s’appelle alors le rendement quantique
interne, IQE (internal quantum efficiency). Dans le cas contraire, ce paramètre s’appelle le rendement
quantique externe, EQE (external quantum efficiency). Le rendement quantique externe est défini
comme suit: [12,14]
Équation .I.13
Où φ(λ) est le flux lumineux incident, e la charge de l’électron et E l’énergie du photon (avec E (λ)
=hc/λ, h étant la constante de Planck, c la vitesse de la lumière et λla longueur d’onde).
Le rapport Icc(λ)/φ(λ) est appelé « réponse spectrale » de la cellule, elle est notée SR(λ).
Elle représente la sensibilité de la cellule pour chaque longueur d’onde. On peut donc redéfinir le
rendement quantique externe comme suit :
Équation .I.14
L’EQE est aussi désigné sous le terme d’IPCE (de l’expression anglaise Incident Photon to Current
Efficiency). En remplaçant les trois constantes par leurs valeurs numériques, on obtient
Équation .I.15
23
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
La diode anti-retour empêchant un courant négatif dans les GPV. Ce phénomène peut apparaitre
lorsque plusieurs modules sont connectés en parallèle, ou bien quand une charge en connexion
directe peut basculer du mode récepteur au mode générateur, par exemple une batterie durant la nuit.
Les diodes by-pass peuvent isoler un sous-réseau de cellules lorsque l’éclairement n’est pas
homogène évitant ainsi l’apparition de points chauds et la destruction des cellules mal éclairées.
La mise en conduction de ces diodes affecte la caractéristique de sortie du générateur, comme
illustré sur la figure I-24, par la perte d’une partie de la protection d’énergie et par la présence de
deux maximums de puissance. [15]
24
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
La caractéristique électrique p(V) de ce type de GPV s’avère proche de celle d’une cellule PV aux
rapports de proportionnalités près. Ces rapports dépendent du nombre de cellules connectées en
série et du nombre de branches de cellules associées en parallèle. Cette caractéristique est également
non linéaire et présente un point de puissance maximal (PPM) caractérisé par un courant et une
tension nommés respectivement, comme pour la cellule,
Imax et Vmax. Sur la figure I-25, nous pouvons observer l’évolution du PPM d’un module
commercial typique de 80W crêtes constitué de 36 cellules monocristallines en série, en fonction de
la température et de l’éclairement.
25
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Dans un système électrique comprenant une source et une charge, la recherche du point de
fonctionnement optimal par des techniques d’optimisation représente ce qui est le plus important.
Dans le cas du photovoltaïque, cette démarche est plus complexe du fait que la caractéristique des
cellules dépend fortement de l’ensoleillement et de la température ambiante, entre autres. Il faut
trouver un dispositif permettant de fonctionner à tout moment suivant le point de fonctionnement
optimal. Différentes méthodes de maximisation de puissance classées en deux catégories : les
méthodes indirectes, utilisent des bases de données regroupant les caractéristiques des panneaux
photovoltaïques (PV) dans différentes conditions climatiques (température, ensoleillement…) mais
aussi des équations mathématiques empiriques permettant de déterminer le point de puissance
maximum et les méthodes directes, sont des méthodes qui utilisent les mesures de tension et de
courant des panneaux et dont l’algorithme est base sur la variation de ces mesures. L’avantage de ces
algorithmes est qu’ils ne nécessitent pas une connaissance préalable des caractéristiques des
panneaux PV. Parmi ces méthodes, on retrouve la méthode de différenciation, la méthode
Perturb&Observ (P&O), l’incrément de conductance.
Puissance Maximale Pmax. Lorsque l’irradiation varie pour une température donnée, le courant de
court-circuit Icc varie proportionnellement à l’irradiation. Dans un même temps, la tension de circuit
ouvert Vco (à vide) varie très peu.
26
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
La température est un paramètre très important dans le comportement des cellules solaires. La
température a également une influence sur la caractéristique d’un générateur PV. La figure I-27
présente la variation des caractéristiques d’une cellule PV en fonction de la température à un
éclairement donné. L’éclairement est ici fixé à 1000W.m-2.
Figure.I 27: Evolution de la caractéristique I(V) (a) et P(V) (b) pour différentes
températures.
Par contre, si la température croît à irradiation constante, la tension à vide Vco décroît avec la
température. Plus la température est élevée plus Vco est faible et le courant de court-circuit Icc
augmente avec la température. Cette hausse est nettement moins importante que la baisse de tension.
L’influence de la température sur Icc peut être négligée dans la majorité des cas.
La température et l’éclairement sont donc les deux principaux paramètres qui vont modifier la
caractéristique d’un générateur PV. Ces deux paramètres devront donc être étudiés avec soin lors de
la mise en place d’une installation PV.
La production de cette électricité renouvelable est propre. Elle n’est pas toxique.
Les systèmes photovoltaïques sont extrêmement fiables.
27
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
L’énergie photovoltaïque est particulièrement attractive pour les sites urbains, dus à leur
petite taille, et leur opération silencieuse.
La lumière du soleil étant disponible partout, l’énergie photovoltaïque est exploitable aussi
bien en montagne dans un village isolé que dans le centre d’une grande ville.
L’électricité photovoltaïque est produite au plus près de son lieu de consommation, de
manière décentralisée, directement chez l’utilisateur.
Les matériaux employés (verre, aluminium) résistent aux pires conditions climatiques
(notamment à la grêle).
La durée de vie des panneaux photovoltaïques est très longue. Certains producteurs
garantissent les panneaux solaires pour une durée de 25 ans.
28
Chapitre1 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
I.12 : Conclusion
Ce chapitre s’est consacré à présenter les différents composants d’un système photovoltaïque. On a
étudié le principe de l’effet photovoltaïque, la cellule PV et ses paramètres. Ensuite on a fait un
rappel sur les systèmes PV et leurs performances.
Dans le chapitre prochain, on présentera une étude sur la modélisation de systèmes photovoltaïques,
les convertisseurs DC-DC (hacheurs) et leurs commande MPPT pour chercher le point où la
puissance du générateur photovoltaïque est maximale.
29
Chapitre II
Les systèmes
Photovoltaïques raccordés
au réseau
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
II.1. Introduction
Les problèmes d'approvisionnement en énergie rencontrés à l'échelle mondiale ne sont pas
uniquement dus à la destruction de l'environnement et aux changements climatiques qui en découlent,
mais bien aussi à une croissance de la consommation et à la tarification des ressources fossiles. Une
consommation mondiale en hausse, en particulier en ce qui concerne l'énergie électrique et une
tendance à la libéralisation sont à l’origine de changements considérables, tant dans le domaine des
réseaux d'alimentation que pour le remplacement du parc des centrales électriques. Les
conséquences, pour le moins préoccupantes, se répercutent sur la disponibilité et la qualité de
l’énergie [16]. C'est pourquoi les solutions recherchées doivent être réalisables techniquement parlant
tout en répondant aux exigences en matière de durabilité. Dans ce chapitre, une étude descriptive
générale des systèmes photovoltaïques reliés au réseau électrique est présentée. Cette étude
comprend : la conception des systèmes photovoltaïques, leurs types, les problèmes produits, les
techniques et les conditions des normes d'interconnexions.
de l'efficacité globale allante pair avec une amélioration de la situation économique qui répond aux
critères de durabilité. Cette structure décentralisée de l'alimentation en énergie correspond au
caractère décentralisé des énergies renouvelables. En fonction des conditions régionales, le concept
30
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
peut être mis en application soit par le raccordement d'une installation photovoltaïque au réseau
public, soit par le montage d'un système autonome ou en îlotage servant à alimenter les
consommateurs éloignés non raccordés à un réseau d'alimentation. Ainsi, on peut opérer la
classification des configurations des systèmes photovoltaïques décentralisés pour l'alimentation en
courant alternatif comme suit:
a)- Photovoltaïque dans les réseaux d'alimentation
• Photovoltaïque seul
• Photovoltaïque avec accumulateurs électriques
Les configurations d'alimentation représentées par la Figure II.1 possèdent une structure modulaire.
La structure couplée au réseau est l'application photovoltaïque qui prédomine actuellement dans les
nations industrialisées que sont l'Europe, le Japon et les Etats-Unis [17].
équipée de batteries afin d'augmenter la disponibilité de l'alimentation. Avec les applications relevant
d'un domaine de puissance plus important, l'installation PV peut être combinée à d'autres générateurs
d'énergie (par ex. générateurs éoliens, générateurs diesel) ou à des unités de stockage pour former un
système hybride (voir Figure II.1).
Actuellement, les différents modèles de batteries au plomb sont le moyen d'accumulation qui
prédomine dans les applications PV en îlotage. En raison des coûts élevés, on à recours à une batterie
que pour l'accumulation d'énergie à court et moyen terme. En guise de soutien, on intègre des
générateurs supplémentaires, par exemple diesel ou micro-turbines. Ils ont une fonction de soutien et
ont pour rôle d'augmenter la disponibilité de l'alimentation de ces systèmes photovoltaïques
autonomes.
32
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
II.3.2. Onduleurs centralisés (central inverter)
Un onduleur centralisé de forte puissance transforme l'ensemble du courant continu produit par un
champ de cellules solaires en courant alternatif. Le champ de cellules solaires est en règle générale
constitué de plusieurs rangées connectées en parallèle. Chaque rangée est elle-même constituée de
plusieurs modules solaires connectés en série. Pour éviter les pertes dans les câbles et obtenir un
rendement élevé, on connecte le plus possible de modules en série [19].
33
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
Ils sont toujours conçus en triphasé. La plupart du temps, les systèmes (PV) sont installés dans les
réseaux de distribution basse tension avec une puissance allant jusqu'à 30 kVA. Le type du réseau
choisi au raccordement détermine la possibilité du choix des systèmes de surveillance, et la détection
en cas d’islanding (défaut).
34
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
35
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
Le faible niveau de tension dans le bus est l’avantage majeur de ce type de montage, puisqu’il assure
la sécurité des personnels. Cependant, la distance entre le transformateur et le module doit être faible
à cause du courant important qui traverse les câbles et qui génère des pertes joules. Il y a un
compromis à faire au niveau de la tension du bus alternatif. D’une part, il faut que sa valeur crête soit
inférieure à celle délivrée par les modules (même avec un faible ensoleillement). D’autre part, une
tension faible dans ce bus diminue le rendement [21].
36
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
• Le bus continu supportera un signal en créneau qui induira une grande émission d’ondes
électromagnétiques et éventuellement des pertes de fuite ; l’induction du transformateur compris
dans le convertisseur génèrera des pertes de fuite.
•La tension élevée qui traverse le bus continu réduit la sécurité du personnel d’entretien.
37
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
38
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
39
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
surplus d’électricité (PV) dans le réseau lorsque les besoins sont plus importants. La nuit ou par
faible ensoleillement durant les périodes où les besoins des consommateurs sont supérieurs à la
production (PV), le réseau fournit l’appoint nécessaire, l’équilibre énergétique peut être ainsi
obtenue. Lorsque le réseau est à l’arrêt, le système (PV) est automatiquement coupé et déconnecté
du réseau à partir du panneau de distribution. Ce facteur de sécurité supplémentaire est exigé pour
s’assurer que la centrale (PV) est coupée du réseau lorsque celui-ci est hors service pour raison de
maintenance ou autre (cette fonction est appelée îlotage ou islanding) [20].
La maintenance des (CPCR) fonctionnant sans batterie, est particulièrement facile : Elle se résume a
la vérification de l’état de propreté des modules (PV).
Ce type de système est utilisé généralement lorsqu’une puissance supplémentaire est nécessaire pour
alimenter des charges critiques telles que la réfrigération, les pompes à eau, l’éclairage ou autres
(Figure II.9) [20]. Dans des circonstances normales, le système fonctionne en mode relié au réseau
en alimentant toutes les charges ou en renvoyant la puissance en surplus sur le réseau tout en
maintenant la batterie en pleine charge.
40
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
• Onduleur Multiple-string
41
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
42
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
Beaucoup de tels onduleurs sont reliés en parallèle du côté (AC). Cet arrangement n’est pas affecté
en ombrageant des panneaux. Il n'est pas aussi sérieusement affecté par l’échec de l’onduleur [22].
43
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
• Facteur de puissance
• Commande de fréquence
• Rendement harmonique
• Synchronisation
• Protection
• Les effets des systèmes multiples sur une partie du réseau, en particulier monophasé non équilibré.
II.9.1. Raccordement
En fonction de la puissance à raccorder, des caractéristiques du réseau sur lequel elle est appelée à
être raccordée et du maintien d’une qualité de tension dans les limites fixées par des normes,
44
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
le gestionnaire du réseau établit les dispositions du raccordement. Le réseau qui doit assurer le transit
de la production décentralisée est soumis à plusieurs contraintes.
Il doit pouvoir maintenir le plan de tension dans les limites d'exploitation avec et sans la présence de
la production décentralisée. Dans un réseau basse tension, la puissance totale des productions
décentralisées ne doit pas dépasser la puissance du transformateur moyenne tension / basse tension
(MT/BT). De plus, le transit de la puissance doit se faire sans excéder la capacité des éléments du
réseau. Enfin le supplément de puissance de court-circuit cumulé à la valeur de la puissance de court-
circuit du réseau doit être compatible avec le niveau réel du matériel. En conséquence, le
raccordement peut nécessiter des renforcements du réseau et de ce fait, une participation financière
du producteur décentralisé dans ces renforcements peut être demandée. Sur la base de ces critères, le
gestionnaire du réseau fixe le mode de raccordement de l’installation de production au réseau de
distribution. Chaque cas fait l'objet d'un examen particulier qui tient compte des conditions réelles
rencontrées.
45
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
réseau. Ces dispositifs sont de type agréé par ce dernier. Lorsque la puissance de l’installation de
production décentralisée est < 10 kW, la coupure de sécurité peut éventuellement être réalisée pour
chaque unité de production, par un système automatique de sectionnement. Les installations
photovoltaïques < 5 kW doivent être pourvues de ce système automatique.
II.9.6.Couplage
Une mise en parallèle de l'installation de production décentralisée avec le réseau public de
distribution est toujours réalisée au moyen d’un relais synchro-check équipé d'un synchroscope pour
des installations avec une puissance supérieur à 10 kW. Lors de la connexion en parallèle, la tension,
la fréquence et l'écart de phase sont tels qu'ils ne provoquent pas de variations brusques relatives de
la tension supérieures a %. Si la connexion en parallèle se répète plusieurs fois par jour, les variations
brusques de tension dues à la connexion parallèle seront limitées aux mêmes valeurs que celles
requises pour le fonctionnement et définies dans le paragraphe suivant. Pendant le fonctionnement,
les variations brusques de la tension seront limitées en valeur relative à 3 % au maximum et en
fonction de leur fréquence d'apparition à des valeurs inférieures de façon à ne pas perturber les autres
utilisateurs raccordés au réseau. Ces considérations impliquent que la production décentralisée qui
fonctionne en îlotage ne peut être reconnectée au réseau qu'après vérification de la tension, de la
fréquence et de l'écart de phase et qu'il ne peut pas être possible d'effectuer une prise en parallèle à
un endroit non prévu, des verrouillages sont installés pour empêcher ces éventualités. Après un
déclenchement commandé par la protection de découplage, lorsque les conditions sont redevenues
normales, la reconnexion au réseau peut se faire automatiquement à condition de disposer d’un
46
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
système de synchronisation automatique. Ces automatismes font partie des aspects particuliers de la
production décentralisée.
47
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
• La fréquence
• La forme d’onde qui doit être la plus proche possible d’une sinusoïde
• La symétrie du système triphasé (égalité des modules des trois tensions, leur déphasage et l’ordre
de succession des phases).
Des relations contractuelles peuvent s’établir entre fournisseur d’énergie et utilisateur final, mais
aussi entre producteur et transporteur ou entre transporteur et distributeur dans le cadre d’un
marcher. Une application contractuelle nécessite que les termes soient définis en commun et acceptés
par les différentes parties [26]. Afin de décrire certaines perturbations et de donner le niveau de
conformité de l’énergie fournie, des normes ont déjà été établies (voir la section I. 5). Les
perturbations électriques affectant l’un des quatre paramètres cités précédemment peuvent se
manifester par : un creux ou une coupure de tension, une fluctuation de la tension, un déséquilibre du
système triphasé de tension, une fluctuation de la fréquence, la présence d’harmoniques et/ou d’inter-
harmoniques [27].
48
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
Les creux de tension sont dus aux courts-circuits survenant dans le réseau général ou dans les
installations de la clientèle. Les courts-circuits sont des événements aléatoires ; ils peuvent résulter de
phénomènes atmosphériques (foudres, givre, tempête, etc.), de défaillances d’appareils ou
d’accidents. Ils apparaissent également lors de fonctionnement d’appareils à charge fluctuante ou de
la mise en service d’appareils appelant un courant élevé au démarrage (moteur, transformateurs,
etc.). Les conséquences des creux de tension sont susceptibles de perturber le fonctionnement de
certaines installations industrielles et tertiaires. En effet, ce type de perturbations peut causer des
dégradations de fonctionnement des équipements électriques qui peuvent aller jusqu’à la destruction
totale de ces équipements.
Les fluctuations de tension sont principalement dues à des charges industrielles rapidement variables
comme les machines à souder, les fours à arc et les laminoirs.
49
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
Comme les fluctuations ont une amplitude qui n’excède pas ± 10 %, la plupart des appareils ne sont
pas perturbés.
Le principal effet des fluctuations de tension est la fluctuation de la luminosité des lampes
(papillotement ou flicker).
Le problème principal engendré par le déséquilibre est l’échauffement supplémentaire des machines
tournantes triphasées.
51
Chapitre 2 : Les systèmes photovoltaïques raccordés au réseau
II.11. Conclusion
Le fonctionnement du générateur photovoltaïque et le récepteur à leur rendement optimal,
nécessitent l’insertion des convertisseurs statiques entre le générateur et le récepteur.
Dans la littérature, plusieurs travaux se sont intéressés à l’étude des systèmes photovoltaïques
connectés au réseau électrique. Ce chapitre (II) a été consacré à l’introduction de quelques notions et
définitions relatives aux systèmes photovoltaïques. Des informations au sujet de ces systèmes ont été
décrites en donnant leur structure générale et en abordant les problèmes comportant l'interconnexion
et les conditions standards d'interconnexion ou de raccordement.
52
Chapitre III
Modélisation d’un
système photovoltaïque
raccordé au réseau
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
III.1. Introduction :
La modélisation nécessite un ensemble d’équations caractérisant tous les éléments du système étudié.
A ce niveau, la condition qui s’impose c’est de connaître les critères d’entrées (donnée de base) c'est-
à-dire les données météorologiques au site, les données relatives aux utilisateurs, et les données
relatives aux équipements.
Dans ce chapitre, nous représenterons d’abord le modèle d’un générateur photovoltaïque, le modèle
de le hacheur et l’onduleur et en fin du réseau.
a- Cas idéal :
L’équation caractéristique d’une cellule solaire idéale est de la forme:
Équation .III.1
Avec
Le circuit électrique équivalent correspondant à une cellule solaire est :
53
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
Équation .III.2
b- Cas réel :
Le schéma équivalent de la cellule photovoltaïque réelle tient compte d’effets résistifs parasites dues
à la fabrication et représenté sur la figure (III.2).
Ce schéma équivalent est constitué d'une diode (d) caractérisant la jonction, une source de courant
(Iph) caractérisant le photo-courant, une résistance série (Rs) représentant les pertes par effet Joule,
et une résistance shunte (Rsh) caractérisant un courant de fuite entre la grille supérieure e le contact
arrière qui est généralement très supérieure à (Rs).[29]
Équation .III.3
Avec :
Équation .III.4
La photopile réelle à une résistance série RS dont l'influence est plus forte lorsque l'appareil
fonctionne dans la région de source de tension, et une résistance parallèle
RP ayant une influence plus grande dans la région de fonctionnement en source de courant.
54
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
Équation .III.5
La caractéristique I= f (V) représente la courbe de puissance, sachant que le courant généré est
donné par la formule (III.4) et que la cellule fonctionne sous un éclairement fixe E et une
température constante T.
55
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
III.3. Convertisseurs
Un convertisseur d’énergie est un équipement que l’on dispose généralement soit entre le champ
photovoltaïque et la charge pour une charge continu (sans stockage avec une charge en continu, il
portera le nom de convertisseur continucontinu), soit entre la batterie et la charge (après stockage, il
sera appelé onduleur ou convertisseur continu-alternatif). [31]
La régulation de la tension de sortie à un niveau constant est réalisée par une action sur le "rapport
cyclique", défini comme la fraction de la période de découpage où l’interrupteur est passant (figure
(III.5)). L’interrupteur est un dispositif semi-conducteur en mode tout-rien (bloqué – saturé),
habituellement un transistor MOSFET. Si le dispositif semi-conducteur est bloqué, son courant est
zéro et par conséquent sa dissipation de puissance est nulle. Si le dispositif est dans l'état saturé la
56
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
chute de tension à ses bornes sera presque zéro et par conséquent la puissance perdue sera très
petite.[32]
Pendant le fonctionnement du hacheur, le transistor sera commuté à une fréquence
Constante 𝑓𝑓𝑠𝑠 avec un temps de fermeture = Tds et un temps d’ouverture = (1-d) Ts. Où:
- Ts est la période de commutation qui est égale à 1 /𝑓𝑓𝑠𝑠
- d le rapport cyclique du commutateur (d ∈ [0, 1]).
Il existe plusieurs types des convertisseurs DC-DC. Parmi les quels, on présente le principe des trios
types des convertisseurs à découpage (dévolteur, survolteur et mixte), utilisés fréquemment dans les
systèmes photovoltaïques pour générer les tensions et les courants souhaités ainsi que pour
l’adaptation des panneaux solaires avec les déférentes charges. [32]
a) Hacheur dévolteur :
Le convertisseur dévolteur peut être souvent trouvé dans la littérature sous le nom de hacheur buck
ou hacheur série. La figure (III.6) présente le schéma de principe du convertisseur dévolteur. Son
application typique est de convertir sa tension d’entrée en une tension de sortie inférieure.[30]
57
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
b) Hacheur survolteur :
Ce dernier est un convertisseur survolteur, connu aussi sous le nom de « boost » ou hacheur parallèle
; son schéma de principe de base est celui de la figure (III.7). Son application typique est de convertir
sa tension d’entrée en une tension de sortie supérieure.[30]
En appliquant les lois de Kirchhoff sur les circuits équivalents du convertisseur survolteur (voir
figure III.18) des deux phases de fonctionnement donne:
Équation .III.6
58
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
Équation .III.7
Pour trouver une représentation dynamique valable pour tout la période Ts, on utilise généralement
l’expression suivante :
Équation .III.8
Équation .III.9
Le coût élevé du générateur photovoltaïque nous impose une utilisation optimale et rationnelle de ce
dernier pour aboutir à un fonctionnement économique et rentable. Pour cela, nous devons utiliser le
générateur PV dans la région où il délivre sa puissance maximale.[33]
59
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
La commande MPPT (Maximum Power Point Tracking) est un organe fonctionnel du système PV et
permet de chercher le point de fonctionnement optimal du générateur PV dans des conditions
météorologiques et de charge stables, le principe de régulation est basé sur la variation automatique
du rapport cyclique D à la valeur adéquate de manière à maximiser la puissance à la sortie du
panneau PV.[29]
L’adaptation d’impédance est souvent sous forme d’un convertisseur DC–DC comme représenté sur
la figure (III.9).[34]
Avec :
Pe: puissance d'entrée
Ps: puissance de sortie
Il y a plusieurs types de commande MPPT existantes en les regroupant selon leur principe de base.
Les méthodes les plus couramment rencontrées sont communément appelées respectivement Hill
Climbing, Perturb&Observ (P&O), l’incrément de Conductance (IncCond) et par intelligence
artificielle (logique floue, réseaux de neurones).
On va expliquant deux méthodes p&o et logique floue.[31]
60
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
61
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
62
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
Dans le circuit de puissance de l’onduleur triphasé de la figure (III.12), il est à noter que les états des
interrupteurs d’un même bras sont complémentaires. En utilisant ces états des interrupteurs, nous
pouvons obtenir les tensions de branche de sortie de l’onduleur mesurées par rapport à la borne
négative de la tension du côté continu comme suit :[36]
Équation .III.10
Ou S1,S2 et S3 désignent les états des interrupteurs des phases A,B et C respectivement.
Équation .III.11
on peut écrire l'équation (III.11) sous la forme matricielle.
Équation .III.12
63
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
Équation .III.13
Commande à MLI :
La Figure (III.13) illustre le circuit d'un onduleur monophasé, et la Figure (III.14) donne le principe
de la modulation de largeur d’impulsion.
64
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
Comme représenté par la Figure (II.14) , la tension délivrée par l’onduleur est déterminée dans ce qui
suit :
Lorsque Vsin>Vtri , VA = Vdc /2
Lorsque Vsin<Vtri , VA = − Vdc/2
Les charges sont les éléments consommateurs de puissance électrique dans un système. La
consommation de cette puissance électrique dépend des caractéristiques de la charge. Une
modélisation correcte de ces caractéristiques est indispensable pour représenter finement le
comportement de la charge. La Figure (II.15) nous montre le modèle de la charge connectée à
l’onduleur de tension : [37]
• le filtre LC
• les charges équilibrées de nature RL
• le réseau électrique base tension
65
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
En appliquant la loi de Kirchhoff aux noeuds A, B, et C, les équations des courants et des tensions
du filtre LC décrites par la figure (III.16), sont données comme suit :
- Noeuds (A) :
Équation .III.14
- Noeuds (B) :
Équation .III.15
- Noeuds (C) :
Équation .III.16
Avec :
Équation .III.17
66
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
Équation .III.18
En substituant (III.16) dans (III.15), on trouve
Équation .III.19
En substituant (III.14) dans (III.16), on trouve :
Équation .III.20
Afin de simplifier l’équation (III.18) et (III.19), nous utilisons le rapport de la somme des tensions
algébriques égales à zéro entre les phases de la charge, tel que :
𝑉𝑉𝐴𝐴𝐵𝐵 + 𝑉𝑉𝐵𝐵𝐶𝐶 + 𝑉𝑉𝐶𝐶𝐴𝐴 = 0
D’après l’équation (III.18), l’équation (III.19) et (III.20) peuvent être écrites respectivement comme
suit :
Équation .III.21
Avec
Équation .III.22
67
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
En appliquant la loi des mailles aux tensions du côté de l’onduleur, les équations des courants
peuvent être écrites comme suit :
Équation .III.23
En appliquant la loi des mailles du côté charge, les équations des tensions peuvent être décrites
comme suit :
Équation .III.24
L’équation (III.24) peut être récrite comme suit :
Équation .III.25
68
Chapitre3 : Modélisation des systèmes Photovoltaïques
III.6. Conclusion :
La modélisation de chaque composant du système photovoltaïque complet a été élaborée à partir des
modèles de la littérature (champ PV, convertisseurs, le MPPT, filtre et charge) ; cette modélisation
est une étape essentielle permet d’introduire un certain nombre de modèles puis évaluer la
caractéristique de chaque élément de l’installation ainsi les paramètres constituants. Dans un système
énergétique photovoltaïque, on désire toujours travailler au voisinage du point de puissance
maximale MPP, afin de minimiser au maximum les pertes en énergie produite. Pour voir l’efficacité
de la méthode d’optimisation P&O dans le rôle de suivre le point de puissance maximale on va
simuler notre système choisi dans le 4ème chapitre.
69
Chapitre IV
IV.1. Introduction
Dans ce chapitre, on présentera une étude de simulation d’un système photovoltaïque raccordé au
réseau adapté par une commande MPPT numérique « perturbation et observation ». Ce système est
comprend un générateur photovoltaïque, un convertisseur survolteur « boost », une commande
MPPT « perturbation et observation » ainsi qu’un réseau.
Le contrôle de la puissance, ainsi que la simulation ont été effectués sous le logiciel MATLAB/Simulink.
MATLAB fait également partie d'un ensemble d'outils intégrés dédiés au traitement du Signal. En
complément du noyau de calcul Matlab, l'environnement comprend des modules optionnels qui sont
parfaitement intégrés à l'ensemble :
• Une vaste gamme de bibliothèques de fonctions spécialisées (Toolboxes).
• Simulink, un environnement puissant de modélisation basée sur les schémas-blocs et de
simulation des systèmes dynamiques linéaires et non linéaires.
• Des bibliothèques de blocs Simulions spécialisés (Blocksets).
• D'autres modules dont un Compilateur, un générateur de code C, un accélérateur.
• Un ensemble d'outils intégrés dédiés au Traitement du Signal : le DSP Workshop.
70
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
Le système que nous proposons pour l’étude et la simulation est schématisé par la Figure (IV .1)
Le modèle global de la centrale photovoltaïque représenté par la Figure (IV.2) est constitué de :
Nous avons étudié l’influence des paramètres extérieurs, l’éclairement et la température sur les
caractéristiques (courant-tension, puissance-tension).
70
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
Power Point Tracking) qui lui permet de rechercher le (PPM) que peut fournir un panneau solaire
photovoltaïque
IV.3.4 Filtre LC :
Le filtre LC élimine les harmoniques de découpage presque parfaitement et son comportement est
quasiment idéal lorsqu’on travaille à vide (courant de sortie nul) et avec des signaux de fréquences
voisines de la fréquence fondamentale [39].
Pour pouvoir connecter l’onduleur de tension en parallèle avec le réseau et le faire travailler comme
une source de courant, il est nécessaire d’utiliser un filtre de raccordement de nature inductive (L ou
LCL).
La fonction de ce filtre permet d’une part de convertir le compensateur en un dipôle de courant du
point de vue du réseau, et d’autre part de réduire la dynamique du courant, de façon à le rendre plus
facile à contrôler.
Le filtre de type (L) permet de diminuer les harmoniques autour de la fréquence de commutation.
Pour obtenir cela, la valeur de cette inductance doit être relativement élevée, cependant cette
augmentation peut mettre en risque la capacité de compensation du système. Le filtre (LCL) est
l’autre alternative de raccordement. [39]
IV.3.5 La charge :
Nous avons choisi une charge équilibrée (RL) sur le côté (AC) Alternatif.
71
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
La simulation d’un générateur PV sous les conditions standard (E=1000 w/m² et T=25°), a donné les
courbes présenté dans (la figure VI.4)
72
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
3
(A)
pv
2
I
0
0 5 10 15 20
Vpv (V)
P-V caracterstique à 25°
60
(W)
40
pv
P
20
0
0 5 10 15 20
Vpv (V)
On à varier l’éclairement (E) 200 ; 400 ; 600 ; 800 ; 1000 ; avec un pas de 200, la caractéristique
(P=f(V)) et la caractéristique (I=f(V)) sont données par (la figure VI.5)
73
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
2
I
1000
1
0
0 5 10 15 20
Vpv (V)
P-V Caracterstique à 25°
60 200
400
(W)
40 600
800
pv
P
20 1000
0
0 5 10 15 20
Vpv (V)
D’après ces résultats On remarque une forte diminution du courant de court-circuit par rapport
l’éclairement (E) et une faible diminution de tension de circuit ouvert.
.
2- Pour un éclairement constant (E=1000 w/m²), on varie la température afin de voir l’influence de
ce dernier par rapport aux caractéristique de générateur PV.
En faisant varier la température de 25c° a 65c°) avec pas de 10c°
74
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
I-V caracterstique à 25°
5
4
(A) 3
25°
pv
2 35°
I
45°
1
55°
0 65°
0 5 10 15 20
Vpv (V)
P-V Caracterstique à 25°
60 25°
35°
(W)
45°
40
55°
pv
P
65°
20
0
0 5 10 15 20
Vpv (V)
75
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
Le schéma bloc du hacheur survolteur est représenté par (la figure VI. 7)
Le schéma block de la commande mppt sur matlab est représenter sur (la figure VI.8 )
76
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
400
350
300
250
200
150
100
50
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 -2
4 x 10
x 10
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0 -2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
4
x 10
x 10
77
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
500
400
300
200
100
0 -2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
4 x 10
x 10
6000
5000
4000
3000
2000
1000
-1000
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 -2
4 x 10
x 10
10
-2
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 -2
4 x 10
x 10
79
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
IV.4.4 Onduleur :
Le schéma block de l’onduleur sur matlab est représenté dans (la figure.VI. 14)
80
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
Vab inverter
20
15
10
-5
-10
-15
-20 -2
1.9 1.95 2 2.05 2.1 2.15 2.2 2.25 x 10
5
x 10
30
25
Mag (% of Fundamental)
20
15
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Harmonic order
81
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
Vab load
10
-5
-10
-15
0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 -2
5 x 10
x 10
1.6
1.4
Mag (% of Fundamental)
1.2
0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Harmonic order
D’après ces figures on peut constater que le filtrage a bien fonctionnée on peut voir clairement que le
THD a bien diminuer après le filtrage
82
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
83
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
Vabc
400
300
200
100
-100
-200
-300
-400 -2
0 1 2 3 4 5 6 x 10
4
x 10
Ire
60
40
20
-20
-40
-60
-80 -2
0.5 1 1.5 2 2.5 3 10
4
x 10
84
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
Vre
250
200
150
100
50
-50
-100
-150
-200
-250 -2
0 1 2 3 4 5 6
4
x 10
x 10
IV.5.Résultat et résumé
La figure IV.2 est le schéma global de simulation de la connexion au réseau électrique que
nous avons utilisé sous MATLAB-Simlulink. Nous avons utilisé l’assemblage des schémas
blocs de la figure IV.2 pour le contrôle et l’injection de la puissance au réseau électrique et
recherché le maximum point de puissance. Ce schéma contient les différents blocs :
• Schéma block de générateur PV
• Schéma block de l’Hacheur Survolteur
• Schéma block de la commande mppt
• Schéma block de l’onduleur
• Schéma block de notre réseau
Notre but dans cette étude est la modélisation puis la simulation d’un système photovoltaïque et sa
connexion au réseau électrique.
Les résultats obtenus par simulations sont validés d'une manière générale par rapport aux
références bibliographiques.
85
Chapitre4: Simulation d’un systèmes Photovoltaïques raccordé au réseau
VI.6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons fait la simulation de chaque équipements représentant le système
photovoltaïque connecté au réseau électrique, tel que le générateur photovoltaïque, l’hacheur
commandé pour la recherche du point de puissance maximale (mppt) et l’onduleur commandé par
MLI et en fin le réseau électrique.
Les résultats obtenus de courant et tension et la courbe de point fonctionnement maximal par la
simulation sont très suffisants et satisfaisante, et se rapprochent à ceux présentés dans la théorie.
86
Conclusion Générale
Conclusion générale
Conclusion Générale
Dans ce travail nous avons fait l’étude des systèmes photovoltaïques qui se compose essentiellement
d’un générateur pv (GPV), convertisseur (DC/DC boost),la commande (mppt) et une charge.
Dans notre travail nous avons présenté les systèmes photovoltaïques en se basant particulièrement au
système photovoltaïque raccordés au réseau qui est constitué essentiellement d’un générateur
photovoltaïque (GPV) et un convertisseur DC-DC Boost, un onduleur commandé par MLI et le
réseau électrique.
On a simulé ce système sous Matlab/simulink, on a pris en compte l’influence de variation des
conditions climatiques (l’éclairement) sur le MPPT où la puissance de fonctionnement du système est
maximale.
La commande MPPT permet la meilleure connexion entre le générateur photovoltaïque (GPV) et la
charge et elle le force de fonctionner toujours au point de puissance maximale.
Par ce travail, nous souhaitons d’avoir apporté une contribution à l’étude des caractéristiques
photovoltaïques de la cellule solaire, l’étude des systèmes photovoltaïques connectés au réseau
électrique et la commandes MPPT.
.
87
Résume
Résumé
Résume
Ce travail présente une étude sur les systèmes photovoltaïques on se basant essentiellement sur les
systèmes photovoltaïques raccordée au réseau.
L’étude de ce système comprend une généralité sur le système étudié, avec la modélisation et la
simulation et présentation des résultats.
On a effectué l’étude du fonctionnement du générateur photovoltaïque à sa puissance maximale en
utilisant l’hacheur survolteur commandé par la technique MPPT pour but d’améliorer le rendement
de puissance du système , puis on raccorde ce système a un réseau Basse Tension par un onduleur
commandé
ﻣﻠﺨﺺ
ﻋﺮض ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ دراﺳﺔ اﻻﻧﻈﻤﺔ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ اﻟﻀﻮﺋﯿﺔ وﯾﺴﺘﻨﺪ أﺳﺎﺳﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﻨﻈﻢ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ اﻟﻀﻮﺋﯿﺔ اﻟﻤﺘﺼﻠﺔ ﺑﺎﻟﺸﺒﻜﺎت
ﺗﻢ إﺟﺮاء دراﺳﺔ ﻟﺘﺸﻐﯿﻞ ﻣﻮﻟﺪ اﻟﻜﮭﺮوﺿﻮﺋﻲ و ﻋﻤﻠﺔ ﻋﻨﺪ أﻗﺼﻰ ﻗﻮﺗﮭﺎ. اﻟﻨﻤﺬﺟﺔ و ﻋﺮض اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ، اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﯿﺔ ﻣﻊ اﻟﻘﯿﺎم ﺑﺎﻟﻤﺤﺎﻛﺎة
ﺛﻢ،ﻧﻘﻄﺔ اﻻﺳﺘﻄﺎﻋﺔ اﻟﻘﺼﻮى ﻟﻠﺘﻮﻟﯿﺪ اﻟﻜﮭﺮﺑﺎﺋﻲ( ﻟﺘﺤﺴﯿﻦ ﻛﻔﺎءة اﻟﻄﺎﻗﺔ ﻟﺪى اﻷﻧﻈﻤﺔ اﻟﻜﮭﺮوﺿﻮﺋﯿﺔMMPT (ﺑﺎﺳﺘﺨﺪام ﺧﻮارزﻣﯿﺔ
ﯾﺮﺑﻂ ھﺬا اﻟﻨﻈﺎم ﺑﺸﺒﻜﺔ ﺑﻮاﺳﻄﺔ ﻋﻜﺲ اﻟﺘﯿﺎر
Abstract
This work presents a study on the photovoltaic systems one basing itself essentially on the
photovoltaic systems connected to grid. The study of this system includes a generality on the studied
system, with the modelling and the simulation and the presentation of the results. We made the study
of the functioning of the photovoltaic generator in its maximal power by using the converter boost
commanded by the technique MPPT (maximum point power tracking). For purpose to improve the
yield (efficiency) on power of the system, then we link this system has a Low-voltage grid by a
commanded inverter.
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Références
Références
[3]…. José Miguel Navarro « Cellules Photovoltaïques Organiques Transparentes Dans Le Visible
».Thèse de doctorat. Université Toulouse III - Paul Sabatier, 2008.
[4]…. L. de Schoulepnikoff et Gymnase Auguste Piccard « Quelle source d’énergie pour les vingt
prochaines années? ». Travail de maturité Alexandra Catana, 3M7, 2009.
[7]….. Loïc Bailly « Cellules photovoltaïques organiques souples à grande surface ». Thèse de
doctorat, Université Bordeaux I, 2010.
[11]….. Dang Minh Trung « Elaboration de cellules solaires photovoltaïques a base de polymères
conjugues, études des systèmes reticulables ». Thèse de doctorat, Université Bordeaux1, 2009.
[12]…. Roshanak Radbeh «Réalisation et caractérisation des cellules solaires organiques à couches
composites polymères incluant des nanotubes de carbones ». Thèse de doctorat, Université de
Limoges, 2008.
[13]…… Zouache Foudil « Etude de la concentration solaire sur les performances des systèmes
photovoltaïques ». Mémoire de magister en Electronique, Université Mentouri de Constantine 2009.
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Références
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