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ET CONVERSION D’ENERGIE
UMR 5213
UNIVERSITE DE TOULOUSE
Nofel MERBAHI
LAPLACE – Bat. 3R2 – bureau 220
05 61 55 75 90
merbahi@laplace.univ‐tlse.fr
Les trois grandes catégories de plasma
Plasmas thermiques (arc électrique). Les électrons, les ions et les particules
neutres ont une température voisine de 10000 à 30000 degrés. Le degré de
ionisation est compris entre 10-4 et 10-2 d’où l’équilibre thermique.
Plasmas froids (décharges électriques dans les gaz) - Les électrons ont une
température élevée (entre 11600 K et 116000 K) mais les particules neutres (qui
sont 10000 fois plus lourde que les électrons) représentent la quasi-totalité de la
densité. Donc le degré de ionisation est inférieur à 10-5 de ce fait le plasma est en
équilibre thermique.
Description du phénomène
Principe
Colonne d’arc
T ≈ 5800°C T ≈ 3300°C
T ≈ 2400°C
e- i-
O e-
Cathode Anode
- i+ +
e- G e-
Zone d’espace
Zone d’espace positif
négatif Chute de tension
Tension anodique
d’arc
Chute de tension
dans l’arc
Chute de tension
cathodique
10-5 cm
10-2 cm Ve = 100 m/s
Légende :
i+ : ion positif O : at. d’oxygène Vi = 1 m/s
i- : ion négatif G : at. de gaz
e : électron
Description du phénomène
Si la longueur d’arc
augmente, la courbe se
déplace vers les tensions
croissantes I
Vaporisation
du fer
Caractéristiques électrique de l’arc
U
Uo M1
2. Point de fonctionnement
• Caractéristique de l’arc
U = f(L)
• Caractéristique de la source : Us
U = f(I)
Uo lim
M2
U = f(I)
Le point de fonctionnement M2 est source
caractérisé par ses valeurs Us et Is Is Icc I
Point de
fonctionnement
Le fonctionnement stable de l’arc nécessite :
• Une longueur d’arc limite Llim
• Une tension à vide suffisante Uolim
• Une Intensité de court circuit modérée Icc
Caractéristiques électrique de l’arc
2. Point de fonctionnement U
(suite) Uo1
Une caractéristique plongeante
de l’alimentation entraîne :
• Un courant de court Uo2
circuit faible
• Une tension à vide élevée
Us M
• Une longueur d’arc limite
plus grand
Donc de meilleures condition de
fonctionnement Is Icc1 Icc2 I
∆I1
∆ I2
3. Caractéristiques d’un poste
Pour une régulation de l’intensité en fonction de la longueur d’arc, un poste doit
comporter :
• Une caractéristique plongeante favorise la stabilité de l’arc
• Une tension à vide, U0, suffisante facilite l’amorçage
• Une Intensité court circuit modérée permet en cas de court circuit le
rétablissement de l’arc sans dommage
Définition d’un système impulsionnel
Pour des tensions supérieures à 750 kV, le coût, le transport et l’encombrement deviennent
très gênants; On préfère alors recourir aux transformateurs montés en cascade.
Tension alternative
Circuit résonnant
Dans les essais réalisés en haute tension, quelques fois il se produit une explosion de
l’équipement testé, suite à l’apparition d’une forte surtension générée par résonance électrique.
Circuit résonnant
Générateur de Tension continue
Redresseur a simple alternance
C : capacité de lissage du redresseur + capacités parasites.
R : résistance du gaz
Générateur de Tension continue
Redresseur double alternance (pont de Graetz)
Contrairement au redresseur a simple alternance, l’alternance négative est également
redressée.
Il n’y a pas de très grande différence entre les montages redresseurs a simple et a
double alternance, en présence d’une capacité de lissage
Générateur de Tension continue
Doubleur de tension
Doubleur de Schenkel :
Pendant l’alternance négative le condensateur C1 se charge a la tension Vmax, a
l’alternance
suivante cette tension qui s’ajoute a la tension du transformateur donne une
tension aux bornes de C égale à 2 Vmax. La tension a vide obtenue a la sortie est
donc Uc = 2Vmax
Générateur de Tension continue
Redresseur en cascade
Appelée cascade de Greinacher ou de Cockcroft-walton, est constituée par une piles de
doubleurs de type Schenkel.
Comme chaque étage délivre une tension a vide égale a max 2V , la tension obtenue (a
vide) est Uc = 2nVmax.
avec n : nombre d’étages.
Générateur de Tension continue
Redresseur en cascade
Définition d’un système impulsionnel
La tension impulsionnelle (ou de choc) est une très haute tension unidirectionnelle,
appliquée pendant un temps très bref (min l’ordre de quelques Ps). C’est un courant ou
une tension qui croît rapidement jusqu’à une valeur crête, puis décroît jusqu’à zéro.
Stockage capacitif :
Capacités + commutateur à fermeture (V)
Stockage inductif:
Inductances + commutateur à ouverture (V)
+ commutateur à fermeture (I)
Stockage capacitif
Comparaison Circuit R, L, C et Décharge de
ligne
Nécessite un commutateur à
ouverture brutale !!
à t = 0 Fermeture de S1
à t = t1 (Vc=0) Fermeture de S2
Principaux dispositifs de commutation
Des tensions continues plus élevées sont obtenues avec le générateur de Marx, c’est un
ensemble de générateurs de choc à un étage, montés en cascade. Les tensions obtenues
sont de l’ordre du MV (maximum réalisé env. 6 MV).
Dans une première phase, le sectionneur I fermé permet la charge en parallèle des n
condensateurs C à travers de grandes résistances de charge Rch ; l’alimentation étant
assurée par une source continue de tension U0 (comprise entre 50 et 200 kV).
Ensuite, dans une deuxième phase, le sectionneur est ouvert et l’amorçage de tous les
éclateurs Ei est commandé presque simultanément (la tension de claquage des éclateurs à
sphères étant ajustée légèrement au-dessus de U0); à ce moment précis les condensateurs C
se trouvent en série et constituent une source de tension égale à nU0.
Dispositifs Multiplicateur de Tension (Générateurs de Marx)
Schéma équivalent lors de la mise en série des capacités
Si R>2 (L/C)1/2
Vcharge : 65 kV
Vsortie : 8 MV
t : 40 ns
Etude d’alimentation « Bobines de Tesla »
Le « primaire » est simplement matérialisé par quelques spires enroulées à bonne distance
du secondaire constitué de quelques milliers de tours, ce qui revient à un rapport de
transformation important.
Un éloignement progressif des deux bobinages est nécessaire afin d’éviter des amorçages
entre ces deux circuits.
Alimentation «en lâché » et modèle électrique
Alimentation «en lâché » et modèle électrique
Plusieurs étapes permettent d'atteindre des tensions de plusieurs KV.
Etape 1 : la charge du condensateur. Au départ l'éclateur est ouvert, ce qui permet à l'alimentation de
charger le condensateur. La charge est asservie à la tension de l'alimentation (50Hz pour la France).
Etape 2 : décharge du condensateur. L'éclateur se ferme et court circuite l'alimentation. Le condensateur
peut alors se décharger dans la bobine primaire et rentrer en oscillation (circuit RLC série).
Etape 3 : transfert d'énergie dans la bobine secondaire. Le champ magnétique de la bobine primaire
produit un champ induit dans la bobine secondaire. Ce qui fait rentrer en oscillation le circuit secondaire.
Comme la fréquence du primaire est égale à celle du secondaire, il y a résonance. Comme le nombre de
spires du secondaire est beaucoup plus grand que dans la bobine primaire il y a en plus amplification de la
tension (rapport de transformation).
Etape 4 : formation de l'arc électrique. A chaque oscillation du condensateur primaire, la tension au
niveau du tore augmente et devient supérieure à la tension de claquage de l'air, d'où la formation d'un arc
électrique ce qui ferme le circuit secondaire.
Etape 5 : ouverture de l'éclateur. L'éclateur s'ouvre alors, et permet de recharger le condensateur
primaire.
Et ainsi de suite…
Alimentation «en lâché » et modèle électrique
En terme de modélisation:
Le rôle de l’électrode posée sur la bobine est ainsi crucial par le fait qu’elle impose la
valeur de la capacité C2 .
Une électrode présentant une grande surface est alors nécessaire afin de permettre à f2 de
n’être pas trop importante (inférieure à quelques 100 kHz) ; ceci autorisant des courants
pas trop atténués par les réactances en série.
En pratique, une fois le condensateur C1 chargé, la fermeture du circuit est opérée soit
par un éclateur autonome soit par des contacts à répétition souvent réalisés par un
éclateur rotatif
Alimentation «en lâché »
Exemples « Bobines de Tesla »
Alimentation Poste à souder
La création d’un arc électrique nécessite plusieurs dizaines d’ampères. Mais, les
alimentations domestiques ne peuvent pas dépasser 16A.
L’utilisation d’un transformateur élévateur de courant nous permet d’obtenir cet ampérage
nécessaire. Mais un transformateur fonctionnant à une fréquence de 50 Hz a un encombrement
conséquent.
Or nous connaissons sa tension qui est donnée par la relation de Boucherot:
Veff = 4,44 * Bmax * f * S * N
avec: Bmax: valeur max admissible de l’induction dans le circuit magnétique,
f: fréquence de fonctionnement du transformateur,
S: section du circuit magnétique,
N: nombre de spires de l’enroulement considéré.
Le flyback n’est pas utilisé ici car son fonctionnement repose sur le stockage d’énergie. Or,
la puissance du poste à souder est trop élevée pour pouvoir utiliser ce type d’alimentation. De ce
fait, on a utilisé un forward à demie pont asymétrique (3000 VA) .
Alimentation Poste à souder
Les transistors K1 et K2 sont commandés en synchronisme.
Pendant la conduction de K1 et K2 (temps tf), l’énergie est envoyée au secondaire à travers
le transformateur et D3. La tension au primaire est égale à E. Le courant magnétisant croît
avec une pente :
Lorsque le courant magnétisant s’annule, ce qui correspond au temps mort tm (courant nul
au primaire), les diodes cessent de conduire ; la tension aux bornes des transistors est E/2.
Alimentation Poste à souder