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MINISTERE DE L’INTERIEUR
PROVINCE DE FAHS ANJRA
Lancé en application des articles des articles 16, 17, 18, 19 et 20 du Règlement de l’Agence (02
avril 2012) fixant les conditions et les formes de passation des marchés spécifique à l’Agence du
Nord.
MARCHE N°DCT/TRAVAUX-VOIRIE-CENTRE-MELLOUSSA/MN/FA/282-
20
ENTRE-LES SOUSSIGNES :
Agence pour la Promotion et le Développement des Préfectures et Provinces du Nord du Royaume, représenté
par son Directeur Général et désignée ci-après par ``Maître d’Ouvrage ou APDN``
Province Fahs-Anjra, représenté par son Gouverneur, désignée ci-après par « Maître d’Ouvrage Délégué ».
D’UNE PART :
ET :
Monsieur ........................................................................................................……………………
.....................................................................................................................................……………
DESIGNE CI- APRES PAR « L’ENTREPRENEUR »
D’AUTRE PART :
Page 2
CHAPITRE I:
CLAUSES ADMINISTRATIVES ET FINANCIERES
Page 3
ARTICLE 3 : REFERENCE AUX TEXTES GENERAUX ET SPECIAUX APPLICABLES
AU MARCHE
Page 4
ARTICLE 4 : MAITRE D’OUVRAGE ET MAITRE D’OUVRAGE DELEGUE
- Agence pour la Promotion et le Développement des Préfectures et Provinces du Nord du Royaume,
représenté par son Directeur Général et désignée ci-après par ``Maître d’Ouvrage ou APDN``
- La ProvinceFahs-Anjra, représenté par son Gouverneur, désignée ci-après par « Maître d’Ouvrage
Délégué ».
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- Le transport de tous les matériaux, matières consommables et fournitures à pied d’œuvre et
toutes les manutentions ;
- La main d’œuvre, y compris primes, indemnités de toutes sortes et toutes charges sur salaires ;
- Le fonctionnement, l’entretien, l’amortissement et la réparation de tout le matériel et
installations générales de chantier ;
- Tous les frais d’implantation, de tracé et de mesure des ouvrages ;
- Tous les frais nécessaires à la réalisation des essais, or les essais qui sont spécifiquement prévus
être réalisés par Le maitre d’ouvrage dans le CPS-T ;
- Les sujétions résultant du maintien du trafic routier, sa déviation et la mise en place de mesure
de sécurité pendant toute la durée des travaux ainsi que toutes les mesures générales de
signalisation et balisage des travaux qui peuvent être applicables en vertu des textes légaux ou
réglementaires ou prescrites pour le chantier en cause par les Autorités désignées par Le maitre
d’ouvrage et en tenant compte des sujétions normales d’exploitation du maitre d’ouvrage ;
- Toutes les mesures particulières de sécurité qui sont nécessaires eu égard à la nature de ses
propres travaux et des matières qu’il emploie et aux dangers que celles-ci comportent,
notamment en ce qui concerne les dangers provenant de l’utilisation des matières dangereuses
tels que : explosifs, carburants, les risques d’incendie, les dangers d’origine électrique ;
- Toutes les mesures communes de sécurité concernant l’hygiène, la prévention des accidents, la
médecine du travail, les premiers secours ou soins aux accidentés et malades ;
- Toutes sujétions de toute natures relatifs à la livraison d’ouvrages complètement terminés, tous
impôts divers, taxes fiscales, droits de douanes, droits d’enregistrement du contrat, assurances
de toute nature, droits de brevets, tous frais, frais généraux et bénéfices de l’Entrepreneur ;
Les prix unitaires sont réputés couvrir la totalité des dépenses nécessaires pour l’exécution des ouvrages sans
exception, ni réserve. Ils s’entendent pour des travaux complets et parfaitement exécutés et de convention
expresse, les précisions données dans les articles du présent Cahier de Définition des Prix Unitaires ne sont
pas limitatives.
Tous les prix unitaires s’appliquent aux ouvrages complètement terminés en conformité avec les dispositions
du Marché.
L’Entrepreneur reconnaît que l’ensemble des prix unitaires du bordereau des prix permet de le rémunérer
intégralement pour l’ensemble des travaux prévus au Marché.
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P = Montant des travaux révisés
P0 = Montant des travaux initial fourni par l’entreprise le jour limite de la remise des plis
TR20 = Valeur de l’index global à la date de réception de l’offre
TR2 = Valeur de l’index global à la date de l’exigibilité de la révision
Après expiration du délai contractuel, il sera tenu compte uniquement des baisses des index, par contre en cas
de hausse, les index d’application seront bloqués aux dernières valeurs calculées dans le cours du délai
d’exécution.
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marché.L’entrepreneur est tenu de présenter au maître d'ouvrage la justification du renouvellement des
assurances prévues ci-dessus.
Aucun ordonnancement ne sera effectué si le titulaire n'a pas respecté les dispositions du paragraphe 1 et 2 du
présent article. Les attestations de souscription des polices d'assurances doivent être conservées par le maître
d'ouvrage.
L'entrepreneur est tenu de présenter, à ses frais et au plus tard à la réception définitive du marché, la police
d'assurance couvrant la responsabilité décennale de l'entrepreneur telle que cette responsabilité est définie à
l'article 769 du dahir du 9 Ramadan 1331 (12 août 1913) formant code des obligations et contrats.
La période de validité de cette assurance court depuis la date de réception définitive jusqu'à la fin de la
dixième année qui suit cette réception.
Le prononcé de la réception définitive du marché est conditionné par l'accord du maître d'ouvrage sur les
termes et l'étendue de cette police d'assurance.
En outre, le titulaire devra garantir le maître d'ouvrage contre les conséquences de tout autre dommage ou
préjudice causé par lui à l'occasion de l'exécution du marché à toute personne et/ou à toute propriété.
Le titulaire du marché doit informer le maître d'ouvrage de toute modification ou résiliation concernant les
polices d'assurances prévues par le présent article sous peine de l'application des mesures coercitives prévues
à l'article 69 du CCAG-T.
Les dispositions du paragraphe 1 ci-dessus s'appliquent également aux sous-traitants. "
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Il est procédé à la réception définitive dans les mêmes conditions que pour la réception provisoire, après
l’expiration du délai de garantie qui est fixé à un (1) an.
Pendant la durée de ce délai, l’entrepreneur demeure responsable de ses ouvrages et est tenu de les entretenir à
ses frais.
Si, au moment de la réception définitive, il est reconnu que certains ouvrages ne sont pas en bon état, le délai
de garantie est prolongé jusqu’à ce que les travaux nécessaires aient été exécutés par l’entrepreneur. À défaut,
le Maître d’Ouvrage peut faire elle-même ces travaux aux frais de celui-ci (Cf. article 76 du C.C.A.G-T).
ARTICLE 20 : SOUS–TRAITANCE
Les conditions de la sous-traitance sont celles prévues au règlement de l’Agence (02 Avril 2012)
ARTICLE 23 : NANTISSEMENT :
Dans l’éventualité d’une affectation en nantissement du présent marché, il est précisé que :
La liquidation des sommes dues par l’APDN en exécution du présent marché sera opérée par les soins de
Monsieur le Directeur général de l’APDN.
Le fonctionnaire chargé de fournir au titulaire du marché ainsi qu’aux bénéficiaires du nantissement ou
subrogation, les renseignements et états prévus à la loi n°113 du 29 Rabii II 1336 relatif au nantissement des
marchés publics est le Directeur général de l’APDN.
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Les paiements prévus au présent marché seront effectués par Monsieur le Directeur Général de l’APDN, seul
qualifié pour recevoir les significations des créances du titulaire du présent marché.
Le maître d'ouvrage remet gratuitement à l'entrepreneur par ordre de service, contre décharge, un exemplaire
vérifié et certifié conforme de l’acte d’engagement, du cahier des prescriptions spéciales et des pièces
mentionnées comme pièces constitutives du marché, et ce dans un délai maximum de cinq (5) jours ouvrables à
compter de la date de notification de l’approbation du marché.
Conformément aux dispositions de l’article 13 § 5, le maître d’ouvrage délivre sans frais à l’entrepreneur et sur sa
demande et contre récépissé un exemplaire spécial du marché portant la mention « exemplaire unique » et destiné
à former titre de nantissement.
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CHAPITRE II:
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
9. Installations de Chantier
Dès la réception de l’ordre de service prescrivant l’ouverture du chantier, l’entrepreneur procède à
l’installation de son chantier et obtient les autorisations d’utilisations du terrain public et en règle les
frais qui restent à sa charge.
- Dès l’ouverture du chantier, l’entrepreneur doit établir le bureau provisoire destiné à la maîtrise
d’œuvre : il doit toujours être étanche à l’eau et à l’air.
10. Terrassements
- Nettoyage du terrain ;
- Démolitions de toutes natures, comblement des éventuels vides résiduels à l’intérieur des
emprises, et enlèvement et la mise en dépôt des produits de ces diverses opérations ;
- Protection des réseaux rencontrés (câbles, conduites, etc...) ;
- Dépose de panneaux de signalisation,
- Mise en état des dépôts, démolition et remise en état des terrains des déviations provisoires et
nettoyage complet du chantier et de ses abords en fin de travaux
- Remblaiement pour la mise à niveau ;
- L’exécution des remblais et déblais.
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11. Chaussées:
Les travaux à la charge de l'Entreprise comprennent la fourniture, la fabrication et la mise en œuvre des
matériaux pour l'exécution des chaussées, de l’élargissement, Les travaux comprennent :
La reprise éventuelle du réglage et du compactage du fond de forme dans le cas où les travaux n’ont pas
démarré juste après les terrassements et cela quel que soit les raisons.
• La fourniture et la mise en œuvre des matériaux pour couche de forme ;
• La fourniture et la mise en œuvre des matériaux pour couche de fondation ;
• La fourniture et la mise en œuvre des matériaux pour couche de base ;
• La fourniture et la mise en œuvre des matériaux pour couche d’imprégnation ;
• La fourniture et la mise en œuvre des matériaux pour couche d’Enrobé bitumineux EB 0/10 ;
12. Assainissement:
• La fourniture et la mise en œuvre des canalisations ;
• La fourniture et la mise en œuvre des regards avec tampons en fonte ductile pour regard de
visite ;
• La fourniture et la mise en œuvre des regards avec tampons à grille en fonte ductile y
compris appareil siphoïde pour l’assainissement des eaux pluvieux ;
Ces travaux ne sont pas limitatifs est donnée à titre indicatif
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l'Entrepreneur une justification de limitation de fournitures ou de prestations par rapport à ce qui est précisé
dans le Marché.
NB : les plans des travauxdans le Dossier Technique pour l’Exécution (DTE)ne sont donnés qu’à titre
indicatif, l’entrepreneur doit établir dans le cadre du dossier d’exécution les profils en long sur la base des
levés topographiques réalisés et une étude d’adaptation à ses charges et les faire valider par le maitre
d’ouvrage.
L’Entrepreneur adresseau maitre d’ouvrage en 3 (trois) exemplaires les plans, les notes de calculs et les notes
techniques nécessaires à la bonne exécution des travaux et des essais, et notamment les plans de principe,
raccordements filaires, disposition du matériel (dans le cas de travaux électriques), de béton armé etc., ainsi
que les notices complètes des matériels fournis.
Le maitre d’ouvrage retourne à l’Entrepreneur dans un délai de 10 (dix) jours un jeu de plansavec ses
commentaires. En l’absence de commentaires, ou sans réponse écrite, dans le délai précité, les documents
sont considérés bons pour exécution.
L’Entrepreneur intègre ces commentaires et adresse au maitre d’ouvrage3 (trois) nouveaux exemplaires des
documents.
Le maitre d’ouvrage revêt les 3 exemplaires des documents de la mention « BON POUR EXECUTION »
suivie de la date d’approbation de ladite mention, conserve un exemplaire et retourne 2 (deux) exemplaires à
l’Entrepreneur dans un délai de 5 (cinq) jours.
Les documents revêtus de cette mention sont les seuls valables et ne peuvent être modifiés qu’après
l’autorisation écrite du maitre d’ouvrage.
Les études, schémas, notes de calcul et plans d'exécution incombent à l'Entrepreneur qui en assume la
responsabilité complète. Cette responsabilité ne sera en rien diminuée du fait de l'approbation par Le maitre
d’ouvragede ces études, schémas, notes et plans. Il est entendu que les plans, dessins, croquis et notes de
calcul deviennent la propriété du maitre d’ouvrage et que celui-ci pourra en disposer de la manière qui lui
conviendra pour ses propres besoins.
Tous les plans doivent être réalisés sous AutoCAD. Ils doivent être complets, entièrement côtés, établis de
façon parfaitement lisible et porter toutes les indications permettant une identification rapide et sûre. Chacun
d’eux doit indiquer, entre autres :
• Le maitre d’ouvrage ;
• Le nom de l’Entrepreneur ;
• La nature de l’ouvrage ;
• La désignation précise des échelles utilisées ;
• La nature des modifications, indices et dates de révisions.
Les plans des ouvrages comporteront nécessairement et de façon séparée, les plans de coffrages (indiquant les
dimensions, les joints, les ouvertures et pièces noyées, les classes de béton, etc.) et les plans de ferraillage
(indiquant la nature, la nuance, les diamètres, les tracés et positions, et comportant une nomenclature
précisant le poids et la longueur des armatures).
Tous les plans doivent être obligatoirement quadrillés en coordonnées Lambert et rattachés au Nivellement
Général Marocain (NGM).
Les tirages doivent être pliés au format A3, le titre devant apparaître sur la face visible du plan.
Le maitre d’ouvrage restera libre d'apporter aux plans présentés toutes modifications qu'il jugera utiles en
cours de travaux, pour des raisons de convenance économique, technique ou autre, sans que l'Entrepreneur
puisse se refuser à leur exécution, les deux parties s'étant toutefois entendues sur les conditions nouvelles de
règlement qui pourraient découler de ces modifications.
Au cas où l'Entrepreneur souhaite apporter en cours d'exécution des modifications aux dispositions prévues, il
sera tenu de les soumettre au préalable à l’approbation du maitre d’ouvrage.
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4. Le mémoire technique
Une fois le choix de l’attributaire provisoire du marché est arrêté, l’Entrepreneur doit préparer un
projet de mémoire technique de réalisation des travaux accompagné des renseignements d’ordre
général sur l’organisation et les moyens du chantier. Pour ce faire, le Maître d’ouvrage met à la
disposition de l’Entrepreneur le dossier d’étude visé «Bon Pour Exécution » et éventuellement, le
planning prévisionnel de rétablissement des contraintes réseaux.
Dans un délai de quinze (15) jours après la notification de l’ordre de service de commencer les
travaux, l’Entrepreneur remettra au Maître d’ouvrage, pour approbation, le mémoire technique
définitif. Passé ce délai, l’Entrepreneur se verra appliquer les pénalités de retard prévues à l’article
V-1 du présent CPS.
Ce mémoire technique contiendra au minimum les indications définies ci-après et qui sera
accompagné de tous les plans et notes techniques nécessaires.
Avant le démarrage de certaines phases de travaux, le maître d’ouvrage se réserve le droit de
demander des notes particulières complétant ce mémoire technique.
a- Rapport technique
Un rapport technique qui précise l’organisation du chantier et la méthodologie que l’Entrepreneur
compte adopter pour réaliser les travaux pour chacune des tâches élémentaires (déblai, remblai,
assainissement, …etc.). Ce rapport comprendra une note détaillée qui indiquera la composition et les
caractéristiques des ateliers de production, le nombre, le type et le rendement des engins ainsi que le
rendement journalier des ateliers par poste de travail. Le rendement des engins qui figure en annexe
2, devra tenir compte de la baisse des rendements par temps pluvieux.
b- Matériel
La liste des engins que l’Entrepreneur compte mettre en place pour réaliser les travaux prévus, avec
leur âge, état, rendement et disponibilité. La liste des engins doit être accompagnée des fiches
techniques établies par les constructeurs.
La liste du matériel fournie par l’Entrepreneur n’est pas limitative et il ne peut élever aucune
réclamation si en cours des travaux, il est amené à modifier ou à compléter ce matériel. Si pour une
raison quelconque, l’Entrepreneur désire retirer du chantier une partie du matériel avant
l’achèvement des travaux auxquels il est destiné, il ne peut le faire qu’avec l’accord écrit du maître
d’ouvrage ; cet accord laisse toutefois à l’Entrepreneur la responsabilité et les conséquences de ce
retrait.
L’Entrepreneur établira un échéancier d’acheminement du matériel sur le chantier ; les implications
de cet échéancier devront être en parfaite concordance avec le programme général des travaux.
c- Matériaux
L’entrepreneur doit remettre une note qui mentionne la provenance des principales fournitures :
ciment, aciers, liants, hydrocarbonés, etc. et leur conformité aux spécifications contractuelles.
Dans le cas où l’Entrepreneur compte utiliser des produits prêts à l’emploi (béton, enrobés ou
autres), il doit fournir tous les renseignements utiles sur les fournisseurs (usines, fabriquant) et sur la
qualité des mêmes produits fournis à d’autres clients pendant les trois derniers mois.
L’Entrepreneur indiquera la situation, la provenance, la qualité et le potentiel des gîtes des matériaux
qu’il propose de retenir pour les emprunts et pour les matériaux de la couche de forme, chaussée et
béton. Il précisera la composition des stations de concassage et des centrales de fabrication ainsi que
leur rendement journalier. Le choix des gîtes des matériaux doit prendre en considération la
sauvegarde de l’environnement contre toute forme de pollution des milieux avoisinants y compris
par les rejets ou les poussières qui seront issues des installations de concassage ou de postes de
confection des liants hydrocarbonés.
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L’Entrepreneur indiquera le descriptif et l’emplacement des aires de stockage. Une carrière ne peut
être considérée comme un lieu de stockage qu’après l’accord écrit du maître d’ouvrage.
d- Organigramme du chantier
L’organigramme du chantier qui définit les unités de direction, de gestion, de logistique, d’études, de
contrôle et de production que l’Entrepreneur prévoit de mettre en place pour assurer la réalisation
des travaux. Il sera accompagné de la liste nominative et des curriculums vitae du personnel de
direction, de maîtrise que l’Entrepreneur compte affecter à chacune de ces unités avec mention de
leur date de disponibilité et de leur fonction sur le chantier.
e- Planning des travaux
Le programme des travaux doit être suffisamment détaillé pour informer le maître d’ouvrage
Des dispositions que compte prendre l’Entrepreneur pour réaliser les travaux dans les délais
prescrits.
Le planning est établi en cohérence avec le maitre d’ouvrage.
En outre, le planning doit :
- Comporter les dates réelles fixées en commun accord avec le maître d’ouvrage ;
- Faire figurer les dates d’amenées et de replis des ateliers mécaniques
-Le planning des travaux doit être complété et actualisé par :
- l’évolution de la main d’œuvre et du matériel en fonction du programme des travaux ;
- l’échelonnement prévisionnel des dépenses ;
5. DOSSIER DE RÉCOLEMENT
L’Entrepreneur adressera au maitre d’ouvrage en 2 (deux) exemplaires le dossier de récolement avant la
réception provisoire des travaux. Ce dossier devra être remis au maitre d’ouvrage dans un délai de 15 jours
après la date d’achèvement des travaux.
Le maitre d’ouvrage retournera à l’Entrepreneur un jeu de plans avec ses commentaires sous un délai de 10
jours. En l’absence de commentaires, ou sans réponse écrite, les documents sont considérés conformes à
l’exécution.
L’Entrepreneur intègre ces commentaires et adresse au maitre d’ouvrage 5 (cinq) nouveaux exemplaires des
documents et une copie sur CD rom sous forme de fichiers DXF ou DWG.
Le dossier de récolement comprendra les plans définitifs suivants :
• Un plan de situation d’ensemble des travaux à l’échelle 1/2000 ;
• Les plans de tracé des conduites à l’échelle 1/500 rattachés aux coordonnées Lambert (X, Y) ;
• Les plans de profils en long des conduites à l’échelle 1/1000 – 1/100 rattachés au nivellement
général du Maroc (NGM ;
• Les plans de détail d’exécution des ouvrages à l’échelle variant de 1/10 à 1/50 ;
• Les profils en travers à l’échelle 1/200 ;
• Le détail des nœuds du réseau
• Les déviations définitives de réseaux éventuellement réalisées par l’Entrepreneur ;
• Le cas échéant, les manuels d’entretien et notices techniques des matériels mis en place.
Dans le cas où l’entrepreneur ne respecte pas les délais susmentionnés pour la remise de ces plans, une
pénalité de retard de 1000 DH/jour calendaire lui sera appliquée.
Le maitre d’ouvragea le droit d’établir ces plans de récolement par un autre prestataire et à la charge de
l’entreprise adjudicataire du marché. Le montant correspondant à de ces prestations sera déduit directement
des décomptes de l’entreprise.
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6. VÉRIFICATIONS TECHNIQUES
L’Entrepreneur est assujetti à des contrôles internes effectués à différents niveaux :
• Au niveau des fournitures : Il doit s’assurer que les fournitures commandées et livrées sont
conformes aux normes et spécifications du Marché ;
• Au niveau du stockage : Il doit s’assurer que les fournitures sensibles aux agressions des agents
atmosphériques et aux déformations mécaniques sont convenablement protégées ;
• Au niveau de la fabrication et de la mise en œuvre : Il doit s’assurer que la réalisation est faite
conformément aux DTU, normes, textes et règles de référence ;
• Au niveau des essais : Il doit effectuer les vérifications et les essais imposés par les DTU, les
normes, les règles professionnelles et les prescriptions du présent CPS-T
Page 16
CHAPITRE III :
MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
1. Nivellement
Le nivellement doit être rattaché au niveau NGM. L’Entrepreneur doit établir avant le
commencement des travaux des repères de nivellement voisins des ouvrages auxquels il conviendra
de se rattacher ; ces repères devront être numérotés sur un plan avec leur coordonnées x,y,z ; ce plan,
signé par le géomètre missionné par l’Entrepreneur et visé par le géomètre du MO, sera déposé au
bureau de chantier et devra être produit à tout moment à la demande du MO par le responsable des
travaux affecté au chantier par l’Entrepreneur.
2. Implantation
Avant tout commencement des travaux, l’Entrepreneur procédera en présenter de la Maîtrise
d’œuvre ou de son représentant et à ses frais à l’implantation des accès des ouvrages à construire par
un géomètre agrée.
3. Piquetage
En dehors du piquetage contradictoire prévu ci-dessus toutes les autres opérations de piquetage,
nivellement, tracé, nécessaires à l’exécution des travaux conformément aux dispositions projetées ou
approuvées par La MOE seront assurées par l’Entrepreneur à ses frais et sous sa responsabilité,
même si ces opérations sont effectuées en présence d’un représentant du BET. En cas de
détérioration des piquets ou des repères pour quelque cause que ce soit, les piquets ou repères seront
immédiatement rétablis par les soins et aux frais de l’Entrepreneur. La remise en ordre sera constatée
par un procès-verbal établi contradictoirement avec l’Entrepreneur. L’Entrepreneur sera tenu en
outre, responsable de toute fausse manœuvre et de toute augmentation des travaux qui résulteraient
du dérangement ou de la disparition des piquets.
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La Maîtrise d’œuvre fixera les tolérances admissibles en fonction du degré de précision requis par
les différents travaux.
Si la précision prescrite n’est pas atteinte, l’Entrepreneur devra immédiatement répéter les mesures à
ses propres frais.
L’Entrepreneur déterminera avec ses moyens et sous supervision de représentant de la Maîtrise de
chantier les coordonnées définitives des points nécessaires à l’implantation des ouvrages. Les
repères de base figurant sur les plans et ayant servi au calcul ne sont donnés qu’à titre indicatif.
L’Entrepreneur devra obligatoirement les contrôler.
Dans le cas où l’Entrepreneur aurait des observations à formuler au sujet des repères de base et des
plans correspondants, il est tenu d’informer la Maîtrise d’œuvre dans un délai d’une semaine après
réception des documents.
Les rectifications éventuelles seront faites contradictoirement entre l’Entrepreneur et la Maîtrise du
chantier. Les éléments définitifs résultant de es rectifications feront l’objet d’un procès-verbal
contradictoire.
L’Entrepreneur exécutera sous son entière responsabilité tous les travaux de mensuration et de
piquetage nécessaire pour implanter exactement les ouvrages à construire et soumettra à temps à la
Maîtrise du chantier les méthodes qu’il envisagera appliquer pour ces travaux.
Avant l’ouverture des travaux, l’Entrepreneur vérifiera en présence de la Maîtrise du chantier ou
d’un de ses représentants, le plan général d’implantation et les coordonnées de repère. Il sera adressé
un procès-verbal relatant le détail de ces opérations.
L’Entrepreneur est responsable de la conservation des repères. Si en cours des travaux, certains
d’entre eux sont détruits, il doit en remettre d’autres sous sa responsabilité et à ses frais. Il établit,
s’il y a lieu, des repères secondaires et effectuera les repiquetâtes nécessaires.
Les vérifications d’implantation qui pourrait être faites à la diligence de la Maîtrise du chantier ne
diminuent en rien la responsabilité de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur ne pourra réclamer
d’indemnité pour arrêt des travaux dû à ces vérifications.
Dans le cas où ces vérifications feraient apparaître des défauts, les frais correspondants seraient
entièrement pris en charge par l’entrepreneur.
En cas d »erreur d’implantation d’une faute ou d’une négligence de l’Entrepreneur, celui-ci sera tenu
d’exécuter, à ses frais et quelle que soit leur importance, tous les travaux nécessaires au
rétablissement des ouvrages dans la position prévue sans que les délais contractuels ne soient
modifiés.
Les travaux auxiliaires à la charge de l’Entrepreneur sont énumérés ci-après, de manière non
limitative.
• Relevés topographiques supplémentaires là où les données ne suffisent pas.
• Exécution de tous les calculs nécessaires, et représentation claire de tous les résultats, afin
de faciliter le contrôle.
• Dégagement des points de repère recouverts ou protégés.
• Déplacement des machines et installations gênant les mesures.
• Mise à la disposition du personnel suffisant et possédant une expérience comme aide
topographique
• Ainsi que le matériel jugé nécessaire par la Maîtrise du chantier pour les contrôles.
• Fourniture des points de repère supplémentaire demandé par la Maîtrise du chantier.
• Mise à disposition de mesures de sécurité nécessaires, signalisation, déplacement ou
évacuation des objets pour faciliter les travaux.
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Sauf indication contraire de « la définition des prix), les prix donnés par l’Entrepreneur couvriront
tous les travaux de piquetage, mensuration, bornage et nivellement nécessaires à la réalisation des
ouvrages.
Page 19
ARTICLE 32 : MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX DE VOIRIE
1. Préparation du terrain
Avant de commencer les travaux de terrassement, l’entreprise doit procéder d’une part au levé des
côtes TN des profils en travers des différentes voies et plates-formes, et établir le dossier
d’exécution. Les côtes relevées serviront à l’établissement des métrés définitifs des travaux objet du
présent marché.
Ces travaux topographiques doivent être effectués de manière contradictoire entre l’Entrepreneur et
la Maîtrise de chantier et cet avant démarrage des travaux. Tout levé topographique non validé par la
Maîtrise de chantier sera rejeté.
Les travaux de débroussaillage, d’arrachage ou d’abattage des arbres et des végétations de toutes
natures, donneront lieu à des travaux tels que dessouchage, rebouchage et compactage éventuel sont
inclus dans les travaux de préparation du terrain avant les travaux de décapage.
Dans le cadre des travaux de préparation, l’Entrepreneur doit également remblayer toutes les
dépressions.
Les travaux prix en compte seront ceux situés dans l’emprise des voies à réaliser ainsi que dans la
zone des terrassements généraux.
Les débris seront transportés brûlés ou stockés aux frais de l’Entrepreneur à la convenance, et en des
lieux acceptés par la Maîtrise d’œuvre.
Les travaux de terrassement doivent être munis avec plus de précautions au niveau des emprises des
conduites existantes à protéger. Un tel
2. Déblais
Les déblais en excès ne devront pas être déposés en cavalier au-dessus des talus, mais seront
transportés en élargissement des remblais suivant les indications qui seront données à l’Entrepreneur
sur sa demande par la Maîtrise du chantier ou dans des zones de décharge qui lui seront précisées par
la Maîtrise du chantier.
Les plateformes ainsi déblayées seront nettoyées, réglées, arrosées et compactées jusqu‘à l’obtention
d’un taux de compactage de 95 % de l’OPM. Au cas où le sol en place ne permet pas d’obtenir un tel
taux de compactage ou dans le cas d’un terrain instable, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation de
la Maîtrise d’œuvre une proposition appuyée d’une note technique pour remédier à cette situation.
En cas d’acceptation de la proposition de l’Entrepreneur, le mode de rémunération sera arrêté d’un
commun accord et sur justificatif de l’Entrepreneur.
3. Remblais
Décapage et compactage de l’assiette du remblai.
Les entreprises de la zone destinée à recevoir des remblais seront décapées sur une épaisseur
minimale de 20 cm. Cette épaisseur pourra varier selon la nature et l’importance de la couche
végétale existence.
L’assiette ainsi décapée et déracinée devra être compactée à 95% de l’OPM avant la mise en œuvre
de remblais.
Préalablement à cette opération de décapage, l’Entrepreneur exécutera à ses frais des sondages sur
les emprises des voies et des plates-formes pour reconnaître l’épaisseur de la terre végétale dans les
différentes zones du chantier ; il invitera alors la Maîtrise de chantier et le laboratoire à un constat
Page 20
contradictoire pour arrêter l’épaisseur de terre végétale à décaper par voie, tronçon de voie ou
plateforme.
Emprunt et dépôt
Les matériaux utilisés en remblais proviendront des déblais ou à défaut de matériaux d’apport.
Les déblais non réutilisables en remblais seront mis en dépôt définitif ou transportés et stockés au
lieu accepté par le Maître d’Ouvrage.
Matériaux pour remblai
Les matériaux de remblais à employer pour les terrassements de voirie et des plates-formes seront
parmi les sols énumérés au paragraphe (6.2.1.3).
Dans le cas où le remblai proviendra d’une réutilisation des déblais excédentaires les dispositions
suivantes devront être observés scrupuleusement :
• Mise en place par couche d’épaisseur de 20 cm
• Compactage de chaque couche suivant les paramètres de références du matériau.
• Exécution rapide des opérations déblai-remblai pour profiter de la teneur en eau du sol.
• Scarification de la surface du remblai pour permettre un contact intime entre les couches
successives.
• Respecter la relation teneur en eau –compactage de manière à obtenir les valeurs optimales.
Le contrôle du compactage des remblais sera effectué en se référant principalement aux résultats
d’essais de compacité par densimètre et par essais de plaque pour la dernière couche.
Les essais porteront sur :
• Teneur en eau.
• Densité en place.
Page 21
5. Fond de forme
Le fond de forme devra être parfaitement dressé,nivelé et compacté au rouleau à pneu ou au cylindre
vibrant jusqu’à disparition des traces de passage des engins de compactage avec contrôle permanent
à la cerce, à la règle, au niveau. Le compactage doit être réalisé jusqu’à l’obtention d’un OPM de
95% minimum.
La tolérance devra être dans les marges prescrites par le GMTR (Guide Marocain des Terrassements
Routiers).
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Préparation
Les produits élaborés en centrale sont soumis aux essais préliminaires d’information, aux contrôles
de qualité et de réception dont les conditions de fréquence seront, celles indiquées dans le CPT (cf.
6.2.1.8.3).
L’enrobé 0/10 sera procédé par un balayage, une couche d’accrochage en émulsion à 65% à raison
de un (1) kg au mètre carré à la charge de l’Entrepreneur.
Dans les zones ou la chaussé existait, le tapis bitumineux sera précédé par un déflachage au
préalable des zones d’arrachement et du nid de poule par de l’enrober à froid. Cette opération sera
conduite méthodiquement et sous la supervision du représentant de la Maîtrise de chantier.
Couche d’accrochage
L’enrobé sera procédé par un balayage et un répandage d’une couche d’accrochage en émulsion à
65% à raison de 0.5 à 0.8 kg au mètre carré à la charge de l’Entrepreneur.
- Le liant doit être compatible avec celui utilisé pour l’enrobage.
- Le répandage se fait en avant du finisseur à une distance maximale de 100 mètres.
- La couche d’accrochage n’est pas sablée.
Répandage
La mise en place des produits enrobés devra être effectuée au moyen d’un finisseur capable de les
répartir sans produire de ségrégation, en respectant l’alignement, les profils et les épaisseurs fixées.
Température de répandage
Les températures de répandage des enrobé bitumineux seront supérieures au minimum suivant :
120°C pour un enrobé bitumineux traité au bitume 80/100
130°C pour un bitume 60/70
135°C pour un bitume 40/50.
Ces températures seront majorées de 1°C en cas de pluie ou en arrière-saison.
La mesure de la température sera effectuée dans la masse de l’enrobé dans la trémie du finisseur.
La température sera fixée de manière définitive lors de la mise au point des modalités de compactage
pour obtenir la meilleure compacité.
Toute quantité de matériaux dont la température descendra au-dessus de minima ci-dessous sera
refusée.
Ces matériaux devront être immédiatement évacués du chantier, ils ne pourront être réchauffés sur
place. Il en sera de même pour les matériaux qui se refroidissement dans le finisseur par suite d’une
panne.
Répandage au finisseur
La vitesse du finisseur doit être adaptée à la cadence d’arrivée des matériaux et être aussi régulière
que possible afin que le nombre des arrêts de répandage soit le plus possible réduit.
L’Entrepreneur doit disposer les ouvriers qualifiés pour corriger immédiatement après larépandage
et avant tout compactage, les irrégularités flagrantes (telles que trous, rainures, etc.) au moyen d’un
apport de matériaux frais soigneusement déposés à la pelle.
Répandage manuel
Les enrobés sont mi on œuvre manuellement au moyen de petit outillage sur les parties ou ils ne
peuvent être répandus mécaniquement (sur largeur, intersections, embranchement, trottoirs…).
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Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour effectuer la mise en place avant le
refroidissement des enrobés et en limitant la ségrégation au maximum.
Réfection des chaussées, trottoirs & accotements
L’Entrepreneur est chargé de la réfection des chaussées et trottoirs en cas celui est amené à
reprendre les réfections sur le réseau d’assainissement ou sur les travaux sous sa responsabilité.
L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que la structure de la chaussée après réfection doit
être que minimum conforme à la structure initiale selon les prescriptions de l’organisme concerné.
L’Entrepreneur doit donner au Maître d’Ouvrage de relevé exact des réfections à exécuter, tant du
point de vue importance qu’emplacement des travaux.
Tous les matériaux d’empierrement, tels que pavés, blocages en pierres cassées, revêtements en
carreaux de ciment, dalles de pierre taillées, sont récupérés, triés et mis soigneusement de côté pour
être réutilisés.
L’Entrepreneur doit surveiller l’état des réfections exécutées par ses soins et remédier de sa propre
initiative à tous les tassements qui pourraient survenir pendant la durée de garantie.
En cas de contestation à l’issue du chantier ou pendant le délai de garantie, des sondages de contrôle
peuvent être commandés. Si la réfection de chaussée n’est pas conforme à la structure initiale, celle-
ci est refaite aux frais de l’Entrepreneur qui doit en outre supporter le coût des opérations de
contrôle.
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1. Programme
Les différentes opérations de bétonnage devront être réalisées conformément au programme général
établi par l’Entrepreneur et soumis à l’approbation du Maître d’Ouvrage et le BET, dans un délai
maximum de 15 jours après la notification du marché.
En outre, des programmes partiels seront établis par l’Entrepreneur en cours de travaux et présentés
à l’agrément du Maître d’Ouvrage Délégué et le BET, 15 jours avant tout début des travaux
correspondants.
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Tous les bétons sont fabriqués mécaniquement et mis en œuvre par vibration ou pervibration. Il doit
être possible de faire varier leur composition à volonté, dans d’exactes proportions. Les appareils de
fabrication doivent donc permettre de doser le granulat, le liant et l’eau à 1% près.
L’eau de malaxage n’est que le complément de l’eau éventuellement contenue dans le sable, A cet
effet, la teneur en eau du sable est déterminée chaque qu’un changement de l’humidité du matériau
peut intervenir et au maximum deux fois par jour en période de bétonnage important. La quantité
d’eau à rajouter dans la bétonnière est alors fixée immuablement jusqu’au constat de l’effective
modification de teneur en eau du stock.
Les dosseurs volumétriques sont absolument interdits pour les éléments solides. Leurs proportions
sont fixées en poids. Elles doivent pouvoir être modifiées en cours d’exécution par réglage des
bascules.
Les matériaux entrant dans la composition des bétons sont malaxés à la centrale à béton ou à la
bétonnière. Le malaxage doit commencer immédiatement après que tous les ingrédients ont été
versés (à l’exception de l’eau). Elle se poursuit ensuite pendant trois minutes.
Le Maître d’Ouvrage se réserve le droit d’augmenter le temps de malaxage lorsque les opérations de
dosage et de malaxage produisent une gâchée de béton :
Dans laquelle les composants ne sont pas uniformément répartis,
Dont l’uniformité de consistance d’une gâchée à l’autre n’est pas constante.
5Transport des bétons
Le béton doit être transportés dans les conditions qui ne donnent lieu ni à la ségrégation des
éléments, ni à un commencement de prise avant sa mise en œuvre. Toutes les précautions sont prises
en cours de transport pour éviter une évaporation excessive ou l’intrusion de matières étrangères.
Dans les cas exceptionnels où le délai de transport excède vingt minutes par temps chaud, ou trente
minutes pour les températures inférieures à 20°C, il convient de s’assurer par des essais de
laboratoire que le béton peut être admis.
Le béton ne peut être transporté à la pompe qu’avec l’accord du Maître d’Ouvrage. Dans ce cas les
canalisations exposées au soleil sont convenablement protégées, par exemple par des paillets ou
branchages périodiquement arrosés.
6.Mise en œuvre des bétons
Le béton ne doit pas tomber d’une hauteur supérieure à 1,50m, sauf autorisation écrite du Maître
d’Ouvrage.
Toute surface devant être reprise est décoffrée dès que possible et soigneusement nettoyée par des
moyens mécaniques. Elle est arrosée pendant un temps suffisant pour la saturer d’eau et elle est
maintenue dans cet état de saturation jusqu’au bétonnage.
S’il y a un commencement de prise, la surface doit être repiquée de manière :
À faire disparaître tout glacis de laitance et toutes parties friables pouvant nuire à la soudure du
nouveau béton et de l’ancien,
À faire apparaître les gros agrégats. Les parois intérieures des coffrages sont mouillées
immédiatement avant le bétonnage.
Tout béton ancien est recouvert sur dix centimètres d’épaisseur, par un béton au dosage prévu, mais
dont la catégorie supérieure d’éléments pierreux a été supprimée.
Tous les bétons, qui doivent être étanches sans nécessiter d’enduit, sont vibrés ou pervibrés au
moyen d’appareils agréés par le Maître d’Ouvrage.
En aucun cas le béton armé ne doit être vibré au moyen de ses armatures.
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Les ligatures et assemblages de coffrages doivent être renforcés pour tenir compte des contraintes
provoquées par la vibration.
On place aussi des cales entre les armatures et les parois de coffrage afin d’assurer une séparation
suffisante entre ces dernières.
7Coffrages
Avant tout commencement d’exécution, l’Entrepreneur doit soumettre à l’agrément du Maître
d’ouvrage, les dispositions détaillées concernant les coffrages.
Les études des moules retenues doivent être conformes aux règles de Sécurité de Travail et être
agrées par le Maître d’Ouvrage. Cet agrément ne diminue en rien la responsabilité civile de
l’Entrepreneur.
Les coffrages doivent être conçus de manière à résister, sans déformation sensible, aux efforts de
toute nature qu’ils sont exposés à subir pendant l’exécution du travail (charges, chocs, déformation)
et jusqu’au décoffrage. Ils ne doivent causer aucun dommage aux ouvrages en cours de prise ou de
durcissement.
Le coffrage est réceptionné avant bétonnage par le Maître d’Ouvrage (aucun bétonnage ne peut être
effectué sans cette réception).
Immédiatement avant la mise en place du béton, l’intérieur des coffrages doit être nettoyé avec soin,
de façon à être débarrassé des poussières et débris de toute nature.
Des fenêtres à obturation mobile sont réservées en cas de besoin pour faciliter le nettoyage et
l’inspection des parties difficilement accessibles, telles que fonds et angles.
L’Entrepreneur peut être tenu d’exécuter la finition de nettoyage à l’air comprimé.
L’Utilisation de produits destinés à régulariser la surface ou à faciliter le décoffrage doit être soumis
à l’approbation du Maître d’Ouvrage.
Ces produits ne doivent ni teinter, ni tâcher les parements. Ils doivent être compatibles avec les
peintures qui seront appliquées.
Pour chaque ouvrage ou partie d’Ouvrage, le décoffrage s’effectue après accord écrit du Maître
d’Ouvrage.
L’Opération est effectuée avec soin pour éviter toute détérioration.
Lorsque les coffrages comportent un dispositif de fixation à l’intérieur du béton, ce dispositif doit
être conçu de telle sorte qu’après décoffrage, aucun élément de fixation n’apparaisse en surface.
Les trous qui peuvent subsister sont obturés avec une pastille au mortier de même teinte que le béton
voisin. L’emploi d’attaches comportant des fils assemblés par torsion ou autrement est interdit pour
les bétons en contact avec l’eau.
Les coffrages doivent présenter des faces intérieures bien dressées, sans irrégularités localisées.
Après décoffrages, les écarts au-delà des tolérances indiquées ci-dessus doivent être corrigés.
Dans le cas où les coffrages auraient fléchi, ou si après décoffrage les parements ne présentent pas
les qualités requises, la démolition des parties défectueuses et leur remise en état, peuvent être
ordonnées par le Maître d’Ouvrage aux frais de l’Entrepreneur. Aucun ragréage ne peut être
entrepris sans l’autorisation du Maître d’Ouvrage.
Ces ragréages doivent être exécutés selon ses indications et avec un mortier de même couleur que les
bétons voisins. Appliqué en couche mince, le mortier est ensuite bouchardé et lissé à la brosse
douce.
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Toutes les reprises, tâches ragréages, etc. Doivent être meulés après séchage, de manière à livrer une
surface régulière de teinte et l’aspect uniforme.
8.Armatures pour bétons armés
Les armatures sont façonnées à froid. Les aciers longitudinaux sont autant que possible, d’une seule
longueur.
Le soudage des barres par étincelage est autorisé pour les aciers lisses. Le soudage des barres à
adhérence améliorée n’est autorisé qu’après production d’une fiche technique assurant la nature
soudable de l’acier employé.
Les barres ployées ne doivent pas être redressées. Leur utilisation n’est autorisée qu’après
découpage de la partie ployée qui doit être mise au rebut.
Il est bien spécifié que les fers d’armatures en acier mi-dur doivent être cintrés en respectant
rigoureusement les normes de cintrage qui leur sont applicables.
Toutes les précautions doivent être prises pour éviter aux fers en attente toutes torsions pouvant
modifier les caractéristiques du métal.
Sauf disposition contraire particulière, la distance minimale des armatures aux parois des coffrages est
de l’ordre de 3 cm. La valeur de l’enrobage figure sur les plans de ferraillage établis par
l’Entrepreneur.
Les armatures sont arrimées par ligatures et cales judicieusement disposées, de solidité convenable
et en nombre suffisant. Elles ne doivent pas se déplacer par rapport au coffrage pendant la mise en
place du béton et pendant sa pervibration.
Au moment de la mise en œuvre du béton, les armatures en place doivent être propres, sans
souillures de graisse, d’huile ou de terre.
Les chutes ne sont pas prises en compte dans les attachements. Seules les quantités figurant dans les
nomenclatures des plans de ferraillage sont prises en compte.
Avant toute mise en place de béton et concurremment avec la réception des coffrages, les armatures
doivent faire l’objet d’une réception par le Maître d’ouvrage.
9.Maçonnerie
• Moellons à mortier de ciment ;
(i) Mise en œuvre
Les joints horizontaux doivent avoir une épaisseur de 1,5 cm ; les verticaux entre plots de 1 cm. Les
joints horizontaux ne sont acceptés qu’avec une déviation d’eau maximum 1,5 cm par mètre courant
par rapport à la ligne horizontale du plan du mur. Le mortier de pose enrobe toute la surface du joint
qu’il soit vertical ou horizontal. Aucun vide n’est autorisé.
Les faces extérieures de maçonneries fraîchement exécutées doivent être rapidement protégées de
l’influence des rayons solaires.
Le déchargement des éléments de maçonnerie lors de leur transport ne se fait en aucun cas par le
moyen d’un basculement de la benne du camion. Elles sont à entreposer au sec, protégées de
l’humidité et de tous facteurs d’impuretés (boues, poussières, etc.).
(ii) Mortier
Le sable entrant dans la composition du mortier doit être propre, bien lavé et exempt de toutes
impuretés organiques. Le grain maximum est inférieur à 5 mm. Le sable a une composition
granulométrique adéquate suivant les normes en vigueur.
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Le mortier est préparé dans une bétonnière et le temps de sa mise place ne dépasse pas 60 minutes.
Ce délai dépassé, il est refusé. Lors de températures inférieures à 0°C aucune maçonnerie ne peut
être exécutée.
L’eau de gâchage a une température minimum de 8°C et ne contient aucune substance nocive et en
particulier aucun élément organique.
Suivant leur emploi, les mortiers et bétons utilisés pour l’exécution des travaux, objet du présent
Marché, auront, en principe les compositions ci-après :
Ciment Sable ChauxGrasse
Classe et utilisation courante des mortiers
250/315 (litres) (litres)
B Maçonneries et cloisons 300 1000 -
D Dallages et marches 450 1000 -
(*) : Hydrofuge suivant la nature du produit.
1. Reprise
La surface de reprise sera traitée au mélange air-eau à haute pression aussitôt après la prise initiale,
mais avant le début de durcissement. Le jet devra enlever toute trace de laitance et mettre à nu les
granulats. Il ne devra cependant pas attaquer les granulats de façon à les desceller ; si cela se
produisait, tous les éléments descellés seraient enlevés. Après nettoyage, la surface sera lavée
jusqu’à ce que l’eau de lavage reste absolument propre.
La surface des reprises sera humidifiée avant nouveau bétonnage, puis recouverte d’une couche de
béton enrichi spécial de 10 cm d’épaisseur dosé à 450 kg par m3, selon les indications du Maître
d’œuvre.
2. Parements
Toutes les précautions seront prises pour éviter le délavage ou l’érosion par la pluie ou par
écoulement de l’eau.
Pour éviter une dessiccation prématurée du béton, tous les parements et surfaces de reprises seront
maintenus humides dès la fin de la prise (ou dès le décoffrage).
Si l’Entrepreneur décide d’employer un enduit temporaire imperméable, la composition, la marque
et la qualité du produit constitutif de l’enduit devront être agréées par le Maître d’Ouvrage Délégué
et le BET. Ce produit ne devra pas teinter le béton.
Toutes précautions seront prises pour éviter l’application de charges sur le béton avant que, de l’avis
du Maître d’œuvre, il n’ait suffisamment durci.
3. Cure du béton
La cure des bétons coulés à l’air libre se fera par application d’un produit de cure (CURING
COMPOUND) type SYKA ou autre. Ce produit doit être agréé par le BET.
Lorsque le béton est mis en place, sa température doit rester comprise entre 5° et 32°.
Toutes les précautions utiles doivent donc être prises pour maintenir la température des bétons dans
cet intervalle.
Le bétonnage peut être interrompu sur ordre du Maître d’Ouvrage, aux heures chaudes de la journée
ou pendant les périodes de vent chaud. L’Entrepreneur ne peut cependant pas s’en prévaloir pour
demander un allongement des délais ou réclamer quelque indemnité que ce soit.
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4. Sable
Le sable devra avoir une qualité uniforme et provenir de carrières ou de lits d’oueds de la région
agréés par le Maître d’Ouvrage. Il doit être crissant, dense, stable, propre, exempt de poussières, de
débris schisteux, gypseux, argileux, micacés ou organiques.
À sa livraison sur les aires de gâchage, il doit avoir un degré d’humidité uniforme et à peu près
constant.
Les pourcentages de matières impropres ou étrangères dans le sable au moment de sa livraison aux
bétonnières, ne doivent pas dépasser les valeurs suivantes (NF X 500).
Matériaux passant au tamis n°20.
Trous carrés de 0,080 mm de vide 3% en poids
Agrile 1% en poids
Matières charbonneuses 1% en poids
Marne 1% en poids
Ensemble des autres matières étrangères (telles que Mica, grains, impurs, particules tendres ou
effritées) 2¨% en poids
Sulfate 0% en poids
Au total le pourcentage d’ensemble des matières impropres (à quelque catégorie qu’elles
appartiennent) ne doit pas être supérieur à 5% en poids.
La valeur de l’équivalent de sable (essai S 20 du LCPC) doit être au moins égale à 80 (NF 18.597 et
18.598).
Le sable doit avoir un poids spécifique minimum de 2,60.
Il doit présenter une bonne granulométrie et satisfaire notamment aux conditions ci-après :
Numéros des tamis Caractéristique des tamis Pourcentage cumulé en
Dans la série (trous carrés) poids retenu
38 5,000 mm 0à5%
35 2,5000 mm 10 à 20%
32 1,250 mm 20 à 40 %
29 0,630 mm 40 à 70 %
26 0,315 mm 60 à 85 %
23 0,160 mm 92 à 98 %
5. Agrégatspierreux
Les agrégats sont obtenus par :
• Triage et classement des dépôts alluvionnaires ;
• Concassage de mêmes alluvions ;
• Concassage de matériaux de carrière.
Les provenant devant faire l’objet d’un agrément serasoumis au Maître d’Ouvrage en temps utile
pour respecter le délai d’exécution contractuel et au maximum dans un délai de quatorze (14) jours
ouvrables à compter de la notification du Marchés.
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Les agrégats doivent être durs, stables, denses, exempts de gangue fragile ou terreuses et purgés de
débris végétaux. Le pourcentage de matières impropres ou étrangères ne doit pas excéder les valeurs
suivantes :
• Matériaux passant au tamis n°20.
• Argile 1,0 % en poids
• Matières charbonneuses 1,0 % en poids
• Marne 0,5 % en pois
• Autre matières étrangères 1,0 % en poids
Au total, le pourcentage d’ensemble des matériaux impropres, de quelque nature qu’ils soient, ne
doit pas être supérieur à 3% en poids des agrégats pierreux rendus aux bétonnières.
La dimension maximum des agrégats est de :
- 5 mm pour les mortiers ;
- 25 mm pour les bétons armés et non armés (la dimension minimum étant de 6 ,3
mm) ;
- 40 mm pour les bétons ordinaires des éléments dont l’épaisseur est supérieure à
40cm.
Les gravillons utilisés devront avoir un indice Los Angeles inférieur à 35.
En conclusion, les granulats doivent être durs, propres et sains, débarrassés par lavage et s’il y a lieu
par ventilation, de tous détritus organiques ou terreux, poussières, argiles, mica, etc. Ils sont criblés
avec soin. Leur forme est à peu près cubique pour les concassés et sphérique pour les roulés. Tout
matériau tendant à se casser en plaques ou aiguilles est éliminé.
Les agrégats pierreux sont également utilisés pour la confection des masses drainantes sous radier.
6. Ciments et chaux
Le ciment est fourni par l’Entrepreneur. Il doit provenir d’usines agréées par le Maître d’Ouvrage.
On utilisera en principe du ciment de qualité CPJ 35 ou CPJ 45, conformément à la norme NM
10.1.004.
La chaux est conforme à la norme NM 10.1.006 et livrée en vrac ou en sacs fermés de 50 kg.
Au démarrage du chantier, l’Entrepreneur fourni les fiches d’identification du ciment qu’il entend
utiliser. Ces fiches portent les caractéristiques physiques (prise, expansion), mécaniques
(compression, traction,-flexion) et chimiques (teneur en insolubles, en SO, en magnésie) du ciment.
Les ciments doivent satisfaire aux propositions des circulaires officielles ou des cahiers des charges
pour la fourniture des liants hydrauliques (Ministère TP) en usage pendant la durée des travaux.
L’Entrepreneur est tenu d’effectuer toutes les vérifications utiles en ce qui concerne la qualité des
ciments. Le Maître d’Ouvrage peut de côté, sans qu’il n’en résulte aucune atténuation de la
responsabilité de l’Entrepreneur, faire toutes les vérifications qu’le juge nécessaires pour les liants
approvisionnés.
Le ciment pourra être livré en sacs de 50kg ou en vrac. Dans chacun des cas, sans transport
s’effectuera à l’abri des intempéries.
Les sacs devront être stockés dans des abris secs ventilés, permettant une bonne conservation. Ils
seront isolés du sol par un plancher surélevé de 0,50 m au moins de ce dernier. Les abris seront
suffisamment vastes pour permettre une manutention aisée.
Le ciment en vrac sera obligatoirement stocké dans des silos étanches. Quel que soit le mode de
livraison adopté, le ciment devra être parfaitement refroidi.
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La cadence d’approvisionnement devra être telle qu’elle puisse satisfaire largement aux besoins du
chantier, mais n’entraîne pas de stockage d’une durée supérieure à un mois.
Les livraisons seront utilisées dans leur ordre d’arrivée sur chantier.
Tout ciment humide, présentant des nodules ou ayant été altéré sera systématiquement et
immédiatement rejeté.
Les ciments ne doivent pas risquer de faire « fausse prise » et, dans ce but, ne doivent jamais être
utilisés chauds (leur température au moment de leur utilisation ne doit pas être supérieure de plus d 5
% à la température journalière moyenne). Les silos doivent être à cet effet équipés de thermomètres.
Si le ciment fourni fait l’objet d’un procès-verbal de refus, l’Entrepreneur devra débarrasser le
chantier de ce ciment sans délai, faute de quoi le Maître d’Ouvrage en assurera la mise aux
décharges publiques aux frais de l’Entrepreneur.
Si au cours de l’exécution, la composition des terres ou des eaux le justifie, le ciment CPJ est, à la
demande du Maître d’Ouvrage, remplacé par un liant offrant une résistance certaine aux agents
d’altération reconnus ‘ciment de classe ASTM5), le Maître d’Ouvrage le notifiera par écrit à
l’Entrepreneur par un ordre de service. Dans ce cas, les prix des mortiers et béton ne doivent être
modifiés que dans la mesure strictement nécessaire en tenant compte de la différence de prix de
revient entre le nouveau liant rendu sur chanter, et de ciment portland initialement prévu.
8. Produits adjuvants
Adjuvants incorporés aux bétons
L’Entrepreneur doit accompagner les produits d’addition au béton qu’il propose au Maître d’
Ouvrage, d’un certificat d’agrément provisoire ou définitif.
Tout produit d’addition tel qu’accélérateur ou retardateur de prise, entraîneur d’air, plastifiant,
hydrofuge, etc. est obligatoirement livré sur chantier sous forme de liquide miscible à l’eau de
gâchage.
Il est obligatoirement dosé par un appareil automatique agréé par le Maître d’Ouvrage et satisfaisant
aux conditions suivantes :
- Le liquide doit être injecté dans la conduite d’alimentation en eau de l’appareil
- La quantité de liquide est injectée en une seule fois au moment de l’admission d’eau
dans l’appareil de malaxage ;
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- La quantité injectée ne doit pas être sous la dépendance de l’opérateur.
Sous réserve du strict respect de ce qui précède, l’emploi des produits d’addition contenant un
chlorure est autorisé pour les bétons dans les limites suivantes :
- 1% du poids du ciment pour les bétons armés ;
- 2% du poids du ciment pour les bétons son armés.
9. Coffrages
Les bois, planches rabotées ou non, chevrons, bastaing, madriers, contre-plaqués, panneaux bois ou
panneaux métalliques de coffrages ordinaires et soignés, classiques et semi-grimpants,
approvisionnés sur le chantier sont neufs ou à l’état neuf. Les coffrages doivent être étanches. Le
même coffrage sauf en acier, ne pourra être utilisé plus de 3 (trois) fois sauf dérogation accordée par
le Maître d’Ouvrage.
Les parois des coffrages doivent suffisamment jointives pour éviter la paitre de laitance du ciment à
la mise en œuvre du béton.
Il est distingué deux catégories de coffrages :
a- Coffrages ordinaires
(Catégorie à mettre en œuvre a priori s’il n’y a pas d’instruction contraire).
Ils doivent présenter des faces intérieures bien dressées, sans irrégularités localisées. Le Maître
d’Ouvrage peut exiger que les faces intérieures des coffrages en bois soient revêtues de papier épais,
huilé ou paraffiné. L’écartement maximal toléré dans les joints est de 1 millimètre pour les bétons
mis en place par vibration.
b- Coffrage soigné
À mettre en œuvre à la demande expresse du Maître d’Ouvrage, ils sont réalisés :
Soit en planche assemblées pares rainures et longuettes, rabot après assemblage ;
Soit en panneaux de contreplaqué avec joints collés par ruban plastique ;
Soit en tôles bien dressées.
Pour tout autre dispositif agréé par le Maitre d’Ouvrage, ils sont réalisés de manière à obtenir un
parement lisse et sans bavures, ne présentant pas de tâche ou traces colorées, et ayant de très bonnes
caractéristiques du point de vue hydraulique.
L’écartement et la dénivelée tolérés pour les joints sont de 0,5 millimètre au plus.
ARTICLE 36 : COFFRAGE
1. Généralités
Il est précisé que, sauf indications contraires des plans, le béton restera brut de décoffrage, sans
application d’un enduit général après décoffrage.
Tous les coffrages seront obligatoirement métalliques ou à enveloppe extérieure métallique.
Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits avec des joints bien fermes. Ils seront
rigides et suffisamment étayés pour éviter toute formation et toute fuite de mortier ou de laitance
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pendant la construction. Ils seront conçus de façon à pouvoir être aisément enlevés lors du
décoffrage, sans dommages pour le béton.
La surface intérieure des coffrages de parement sera traitée avec une huile décoffrant type SIKA ou
autre. Ce produit ne devra ni tacher ni colorer le parement et devra être agréé par le BET.
Tous les coffrages seront implantés correctement, et toute trace des sciures ou de matériau étranger
sera soigneusement enlevée avant le bétonnage, si nécessaire, en prévoira dans les panneaux des
ouvertures provisoires à cet effet.
Si des armatures doivent traverser le coffrage, on assurera des joints étanches autour de chaque
barre.
Les étais ou supports métalliques utilisés au maintien du coffrage et abandonnés ensuite dans le
béton, ne se trouveront en aucun cas à moins de 10 cm des parements destinés à être exposés à l’eau
et à moins de 5 cm des autres.
L’emploi d’attaches comportant des fils torsadés ou de groupes de fils parallèles traversant le béton
est interdit.
2. Décoffrage
Il fera le plus tôt possible pour éviter tout retard dans le début du traitement des parements et
permettre au plus tôt les réfections des parties défectueuses. Mais il ne se fera jamais avant que le
béton ait atteint une résistance suffisante pour ne faire craindre ni affaissement ni dommage
quelconque du fait des contraintes qu’on lui imposerait.
Il interviendra, en principe, au moins 36 heures après le bétonnage.
L’enlèvement des étais ou les opérations de décoffrage s’effectueront suivant des règles
rigoureusement établies avec l’accord du BET.
Après décoffrage, les balèvres sont enlevées, mais agréages ne peuvent être autorisés par le BET que
dans des cas exceptionnels ; ils sont alors exécutés suivant les instructions de celui-ci et avec un
mortier permettant d’obtenir les qualités demandées ; adhérence, teinte, identique à celle du béton
voisin, état de surface, etc.
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3. Application primaire d’une couche de colle appropriée.
4. Application d’un mortier à liant de résine, époxyde ou similaire.
5. Après traitement de cure et durcissement de mortier, moulage de la surface.
Les spécifications relatives à la mise en œuvre et au traitement après mise en œuvre (ou cure) du
mortier d’époxyde (ou similaire) seront conformes à celles indiquées par le fabricant de la résine.
La provenance de la résine, la composition du mortier, et d’une façon générale, toute documentation
technique relative à ce produit, devront être fournies ^par l’Entrepreneur pour obtenir l’autorisation
d’emploi du BET. Celui-ci pourra, en outre, imposer un produit différent, en indiquant le mode de
mise en œuvre.
ARTICLE 37 : ARMATURES
1. Nettoyage
Avant leur mise en place, les armatures (et tous les supports métalliques) seront nettoyées pour
éliminer les traces de béton, de poussière néfaste. Les plaques de rouilles ou de calamine qui ne
pourront s’enlever par brossage énergique seront considérées comme néfastes. Les plaques de
rouilles ou de calamine qui ne pourront s’enlever par brossage énergique seront considérées comme
néfastes.
Après leur mise en place, les armatures seront maintenues propres jusqu’à l’enrobage complet.
1. Généralité
Avant le bétonnage, tout le matériel à enrober devra être solidement fixé à sa place exacte. Il sera
propre, exempt de toute graisse, débarrassé de rouille, peinture, calamine ou laitance. Sauf
autorisation spéciale du BET, on ne noiera pas de bois dans le béton.
2. Scellement
Les petits scellements (de section inférieure à 0,20 x 0,20m, quelle que soit la profondeur), seront
exécutés avec du mortier composé, en poids, de deux parts de sable et d’une part de ciment.
Il contiendra assez d’eau pour assurer une consistance et une maniabilité satisfaisantes. Des
coffrages seront installés si nécessaire, et on remplira soigneusement tous les vides du béton de
première phase. Du mortier sec sera utilisé suivant les instructions particulières pour chaque cas.
Pour les autres scellements, non utilisera, en principe, du béton de classe 32/350.
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1. Consistance des travaux
Les travaux de revêtements durs scellés comprennent :
- L’exécution des formes de pose.
- La fourniture et la pose des revêtements prévus.
- La fourniture et la mise en œuvre du matériau de remplissage des joints de fractionnement.
- Les dispositifs d'interdiction d'accès des pièces pendant la durée des travaux de revêtements et
les délais subséquents de protection de ces revêtements.
- Le balayage et le nettoyage des revêtements et plinthes.
- L'épandage d'une couche de sciure de bois blanc en protection des revêtements qui le
nécessitent.
- L'enlèvement hors chantier de tous déchets et gravats résultant des travaux de revêtements.
- La pose des accessoires tels que cornières de seuil, cadre de tapis brosse, de trappe de visite,
etc., ainsi qu'éventuellement l'habillage de leurs couvercles.
- La fourniture et la pose de cornières de rive des joints, respectant les joints du gros œuvre et
éventuellement de leur couvre-joint ou du matériau de remplissage, dont la nature sera à définir.
- Les raccords de revêtements au droit des canalisations, fourreaux, conduits, appareils sanitaires
ou autres accessoires.
- Les raccords de revêtements en attente d'exécution ou de modification d'ouvrages d'autres corps
d'état.
2. Forme de pose
Tous les revêtements de sols, sauf cas particulier, reposeront sur une forme de pose de 5 cm
d'épaisseur, réalisée au mortier de ciment dosé à 250 KG de ciment CM 25 pour 1 m3 de sable.
Cette forme de pose sera parfaitement damée, dressée puis surfacée, et devra avoir au minimum
deux jours de prise avant de recevoir le revêtement.
4. Pose à la bande
La pose à la bande est effectuée au cordeau et au pilon, à bain soufflant de mortier.
Alignés par bande entre règles ou cordeaux, les carreaux sont fixés au pilon et à la batte au fur et à
mesure de l'avancement avant le début de prise du mortier.
5. Pose à la règle
Pour la pose à la règle le mortier est étalé, tiré à la règle, compacté et taloché. Puis, une barbotine de
ciment pur est répandue à la surface du mortier.
L'épandage de barbotine peut être remplacé par un saupoudrage de ciment pur, suivi ou non d'un
lissage à la truelle.
Ces opérations ne sont pas faites par grandes surfaces, mais par travées, de telle façon que le battage
ait lieu sur le mortier encore plastique.
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Le mortier doit refluer partiellement dans les joints.
7. Mortier de pose
Le sable utilisé est du sable de rivière ou de carrière, lavé (ESV minimum 75), de classe 0,8/5 mm.
L'emploi de sable de dune non lavé est interdit.
D'une manière générale, les liants admis sont :
- des ciments CPA gris ou blancs, conformes à la norme NF P 15-301 de classe de résistance 45,
45 R, 55 et 55 R ;
- des chaux hydrauliques conformes aux normes NF P 15-310 et NF P 15-3
À défaut d'approvisionnement sur un plan local de ces liants, il peut être fait recours à des ciments
CPJ, conformes à la norme NF P 15-301 , de classes de résistance 45, 45 R, 55 et 55 R.
Pour la pose de pierres naturelles, sensibles aux taches, n'utiliser que des ciments blancs ou des
mortiers spéciaux ou des ciments gris recommandés par le fabricant pour cet usage.
Pour les divers types de mortiers utilisés, les compositions sont les suivantes :
- mortier de ciment : 250 kg à 400 kg de liant par mètre cube de sable sec ;
- mortier bâtard : 300 kg à 400 kg de liant par mètre cube de sable sec ;
- mortier de chaux : 400 kg de liant par mètre cube de sable sec.
Les mortiers prêts à gâcher de fabrication industrielle et de composition conformes aux présentes
prescriptions peuvent être utilisés.
8. Divers joints
Joints de dilatation
Les joints de dilatation doivent être respectés dans la forme, dans le mortier de pose et dans le
revêtement.
Joints de fractionnement du revêtement
Les surfaces supérieures à 60 m² sont fractionnées.
Les couloirs sont fractionnés par tranches de l'ordre de 8 m de longueur.
Ces fractionnements sont exécutés dans la totalité de l'épaisseur du mortier de pose et du revêtement.
Confection des joints
Dans tous les cas précités, les joints de fractionnement doivent avoir, en général, au moins 5 mm de
largeur (3 mm dans le cas de joints sciés), et être garnis d'une matière résiliente.
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Pour les joints périphériques, à défaut d'un relevé en matériaux résilients, un vide d'au moins 3 mm
doit être réservé entre la dernière rangée de carreaux et les parois verticales de murs ou cloisons
ainsi qu'autour des poteaux. Ce vide doit exister dans le mortier de pose et la forme.
Ce joint peut être supprimé pour les surfaces inférieures ou égales à 7 m².
Le vide des joints périphériques est débarrassé de tous dépôts, déchets, mortiers ou plâtres, il peut
être laissé libre ou garni d'un matériau compressible, non pulvérulent, imputrescible dans les
conditions normales d'utilisation.
Joints entre carreaux
La largeur des joints entre carreaux est fonction de la nature et du format des carreaux.
On distingue :
- joint réduit : jusqu'à 2 mm de largeur ;
- joint large : de 2 mm à 10 mm de largeur ;
- joint très large : largeur supérieure à 10 mm.
La pose jointive est interdite sauf pour certains travaux de marbrerie, sur prescription spéciale.
Les joints sont remplis après durcissement suffisant du mortier de pose et au plus tôt 24 h après la
pose.
9. Échantillons
L'entrepreneur devra réaliser tous les panneaux échantillons que le Maître d'Œuvre jugera utile de lui
demander, dans la limite de trois échantillons par nature d'ouvrage. Cette sujétion est censée être
comprise dans les prix remis par l'entrepreneur, et ne pourra donner lieu à plus-value ou indemnité.
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Les granulats pour béton proviendront uniquement du concassage des matériaux extraits des
meilleurs bancs de carrières et gisements proposés par l'entrepreneur et agrées par l’architecte.
Ils devront faire l'objet d'une étude de granulométrie et de dureté avant agrément. Leurs dimensions
devront se situer dans les fourchettes suivantes:
- Bétons n° T 1 et 2 Minima : 12 mm Maxima : 63 mm
- Béton n° T 3 et 4 Minima : 12 mm Maxima : 25 mm
Les tolérances par rapport à ces limites sont de 10% du poids
Les granulats devront avoir un indice " Los Angeles" inférieur à 35. Ils devront être propres et ne
pas présenter de matières fines excédantes 2% de leur poids.
c- Eau de gâchage
L'eau de gâchage des bétons devra avoir les qualités physiques et chimiques requises pour la
confection des bétons fixés par la norme N.M. 10-03F – 009.
Le maître de l'ouvrage pourra exiger, s'il le juge nécessaire, des essais faits à la charge de
l'entrepreneur sur cette eau.
d- Ciment
Le ciment sera de type CPJ 45, pour la confection des mortiers et des bétons n° T 1 et 2 et CPJ 35
Pour les bétons n° 3 et 4.
Les locaux abritant les sacs de ciment doivent être à l'abri des intempéries.
Si un lot de ciment parait défectueux, le maître d'ouvrage peut exiger de l'entrepreneur l'enlèvement
immédiat de ce lot.
Le ciment doit être conforme à la norme marocaine sur les liants hydrauliques N.M.10.01F.004 de
classe minimale 35.
e- Canalisation d'assainissement
Les buses constituant le réseau d'assainissement sont en PVC 1er choix, elles seront préfabriquées
mécaniquement en atelier par des usines marocaines agrées.
f- Acier rond pour béton armé
Les aciers pour béton armé seront en acier Tor ou Doux de la norme A.C.42. Ils devront satisfaire
aux conditions définies par la norme n° T10.O1F.0
h- Terres pour remblais
Les matériaux pour remblais proviendront des déblais des profils voisins ou des lieux d'emprunts
agrées. Ils doivent être exempts d'éléments végétaux de toute nature et de toute quantité appréciable
d'humus et d'éléments dont la plus grande dimension n'excède pas 2/3 de l'épaisseur de la couche
élémentaire du remblai. Toutefois, pour la couche supérieure du remblai, la plus grande dimension
des éléments n'excédera pas vingt centimètres (20 cm).
Sous ces conditions sont utilisables en remblai les sols suivants:
1- Les sols rocheux non évolutifs
2- Les sols grenus de la classification LPC à l'exception :
* Des sols Sm, Sm SI et Sm SA.
* Des sols GI, GA, SL et SA ayant un pourcentage de fines (passant à 0,80 mm) supérieur à
35% et un indice de plasticité supérieure à 20.
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3- Les sols fins autres qu'organiques de la classification LPC dont l'indice de plasticité est inférieur à
15.
k- Eau de compactage
L'eau nécessaire au compactage des assises sera exempte de toute matière en suspension
l- Granules pour enduits superficiels
* Granules
Les granules pour enduits superficiels seront des gravillons raffinés de concassage ayant les
dimensions suivantes (en millimètre de maille de tamis).
D min d max
6.3 10
10 14
Les conditions de refus à D et de tamis à d doivent être inférieures à 15% et le refus sur le tamis de
maille 1.58 D doit être nul.
1. Contraintes générales
Cet article est destiné à informer l’Entrepreneur des contraintes et difficultés d’exécution auxquels sont
soumis les travaux et attirer son attention sur les moyens et le matériel qu’il doit mettre en œuvre pour mener
à bien l’opération dans le plus grand intérêt du maitre d’ouvrage et de son propre Entreprise.
Les contraintes sont de types et de natures multiples et résultent entre autres :
- De la topographie et de l’architecture horizontale du réseau de voirie qui est dans certains cas
composé de voies à faibles gabarits de passage ;
- De l’encombrement du sous-sol par la présence des réseaux d’eau potable, d’assainissement,
électriques (câbles moyenne tension), téléphoniques ainsi que le réseau d’eau traditionnel ;
- De la destination des revêtements de sol en dalles et pavés de pierres taillées qui sont
considérés comme des éléments architecturaux ;
- Des difficultés d’accès et de stockage des matériaux et équipements ;
- De l’impératif de préserver les structures des bâtiments, édifices et monuments contre les
dégradations et dommages qui pourraient les fragiliser, la destruction et les salissures diverses ;
- De l’importance des sections d’ouverture des fouilles dans certains cas ;
- De la mise en œuvre des dispositifs de soutènement des parois de fouille compte tenu de la
nature des sols, de la profondeur de fouille et des risques éventuels vis à vis des bâtiments
existants (effondrement, apparition de fissures, etc.) ;
- De par ce qui précède des difficultés d’exécution dans l’embarras des étais ;
- Des mesures de prévention et de protection destinées à préserver la libre circulation et la
sécurité des personnes, l’exercice du commerce et les pratiques religieuses ;
- De l’obligation d’assurer aux exploitants l’accès à tout moment et en tous lieux aux
équipements des réseaux ;
- Des précautions à prendre pour préserver les ouvrages enterrés contre la destruction et de toute
atteinte préjudiciable à leur bon fonctionnement.
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d’une canalisation de by-pass posée à même le sol et protégée par un remblai de sable ou un
pont d’agglomérés de ciment et la reprise des branchements.
• Réseau d’assainissement
Tamponnements des regards situés aux extrémités de la canalisation à déposer,
Transfert des effluents entre regards par pontage ou pompage ;
Reprise gravitaire des branchements au moyen d’un collecteur provisoire posé dans la
tranchée ouverte pour les besoins des travaux de canalisations et raccordé au regard aval.
Ces travaux ne donneront lieu à aucune rémunération supplémentaire, sauf exception explicitement stipulée.
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Si l’Entrepreneur a des observations à formuler, les rectifications éventuelles doivent être faites
contradictoirement entre l’Entrepreneur et Le maitre d’ouvrage dans les délais les plus rapides. Les éléments
définitifs résultant de ces rectifications doivent faire l’objet d’un procès-verbal.
En cas d’erreur d’installation provenant d’une faute ou d’une négligence de l’Entrepreneur, celui-ci est tenu
d’exécuter à ses frais, et quelle que soit leur importance, tous les travaux nécessaires au rétablissement correct
des équipements.
5. TERRASSEMENTS
1 Débroussaillage et défrichage
L’Entrepreneur procède avant tous travaux de terrassement au débroussaillage et au défrichage des emprises
des ouvrages, des pistes d’accès et des terrains mis à disposition par Le maitre d’ouvrage pour l’installation
du chantier, le stockage du matériel et des déblais réutilisés.
Le débroussaillage et le défrichage consistent en l’abattage, la coupe, l’arrachage et l’enlèvement de tous les
arbres, arbustes, broussailles, racines et toute autre végétation située sur l'emprise du chantier. Le
déplacement des arbres (déplantation et replantation) doit être exécuté après accord et suivant les
recommandations et exigences des services responsables.
Cette opération doit être conduite de telle manière à prévenir tout dommage aux arbres conservés et aux
installations ou aux constructions existantes. Tous les talus, dépressions consécutives à l’opération, devront
être remblayés avec des matériaux convenables et compactés pour se conformer avec la surface du sol
environnant. Au cas où des arbres doivent être abattus, le bois récupéré reste la propriété du maitre d’ouvrage.
Les terrains non revêtus situés directement sur l’emprise des fouilles pour canalisations ou autres ouvrages,
sont décapés à la lame sur une hauteur de 20 cm.
La terre arable et les pierrailles de surface ainsi recueillies sont mises en dépôt dans l’emprise du chantier en
vue de leur réutilisation comme remblai final.
L’utilisation de la terre arable comme remblai permanent est proscrite.
Les chemins et pistes d’accès au chantier sont réalisés par l’Entrepreneur et à ses frais avec l’agrément et
l'autorisation préalable du maitre d’ouvrage et des autorités compétentes.
L’aménagement du site à cet effet et son occupation ne doit pas compromettre ou restreindre les conditions
d’exploitation des ouvrages et équipements éventuellement préexistants.
Les modifications qui peuvent être apportées au terrain naturel ne doivent pas entraver l’écoulement naturel
des eaux et le passage habituel des personnes autorisées.
La remise en état des lieux en fin de chantier est assurée par l’Entrepreneur et à ses frais.
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4.2 Fouilles en terrain rocheux
Les matériaux des fouilles en terrain rocheux, sont composés de rocher franc et compact (conglomérat dur,
grès en formation sous forme de bancs calcaire dur, etc.) nécessitant le recours systématique au brise roche
hydraulique monté sur pelle ou au marteau piqueur pneumatique, le dynamitage étant proscrit.
Les fouilles en terrain rocheux comprennent l’enlèvement et la mise en décharge des blocs rocheux retirés des
différentes excavations.
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Lorsque la canalisation traverse une route ou un accès pour véhicule et qu’il est nécessaire d’ouvrir
entièrement la tranchée, l’Entrepreneur doit fournir et entretenir un pont convenable.
Les franchissements des grands carrefours et routes classées sont réalisés par demi-traversée pour permettre
une circulation alternée.
L’ouverture et le remblayage des fouilles sont exécutés à l’avancement des travaux de pose et de construction
en limitant la longueur permanente des tranchées aux impératifs fixés par les règles de l’art. Il doit disposer
en permanence sur le chantier des équipements appropriés de façon à réduire les durées d’intervention.
Page 44
Pour les ouvrages existants à conserver, l’Entrepreneur doit assurer la reconstitution, l’étanchéité et des
conditions de fonctionnement identiques à l’état initial après leurs modifications ou leurs percements pour
passage des canalisations ou autres types d’interventions.
En cas de rencontre d'une galerie souterraine non répertoriée, l’Entrepreneur a le devoir d’en informer
immédiatement Le maitre d’ouvrage, et de lui soumettre sur place la ou les solutions à adopter pour la
poursuite des travaux. Cette obligation est valable également pour tout autre obstacle rencontré et non prévu.
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4.4 Utilisation des déblais
L’utilisation de tous les matériaux excavés doit être faite avec l’approbation du maitre d’ouvrage.
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d’eau, qui pourrait rendre difficile l’exécution des joints en particulier. Les tuyaux doivent être emboîtés
conformément aux prescriptions de leur fabricant, et l’on doit prendre soin de maintenir l’alignement et la
pente exacte. Sauf dans les cas où cela s'avère impossible, la pose est faite de l'aval vers l'amont.
Les bagues de joints en caoutchouc doivent être soigneusement maintenues en place. Il faut veiller à la fois à
bien emboîter les canalisations et à ne pas déformer les bagues.
Dès qu’un tuyau est posé et abouté, une quantité suffisante de matériaux sélectionnés doit être placée
soigneusement et tassée complètement autour de la partie inférieure du tuyau pour le maintenir fermement
dans sa position.
Au cas où il serait nécessaire d’ajuster la position d’un tuyau après l’avoir posé, ce tuyau doit être retiré et son
joint remplacé. Le calage provisoire au moyen de pierres est rigoureusement interdit.
Il est également interdit de profiter du jeu des assemblages pour déporter les éléments des tuyaux successifs
d’une valeur angulaire supérieure à celle qui est admise par le fabricant. Dans le cas du béton armé, cette
valeur angulaire est nulle.
À chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose sont obturées pour éviter l’introduction
de corps étrangers ou d’animaux.
L’Entrepreneur doit respecter les côtes d’altitude et pentes figurant sur les profils en long. Une tolérance en
altitude de 2 cm, et en pente de 10 % de la valeur indiquée est admise ; au-delà de ces tolérances,
l’Entrepreneur devra déposer la canalisation et la reposer convenablement.
Les joints doivent être posés conformément aux prescriptions du fabricant.
Selon les exigences de la pose, l’Entrepreneur a la faculté de procéder à des coupes de tuyaux. Toutes les
dispositions seront prises toutefois pour que l’opération ne soit faite qu’en cas de nécessité absolue et aussi
peu fréquemment que possible.
Dans tous les cas, la coupe doit être nette, lisse, sans fissuration, et le bout coupé sera dressé de manière à
former avec le tuyau voisin un assemblage de même qualité qu'avec un bout ordinaire (reconstitution d'un
chanfrein dans le cas d'un tuyau en PVC).
7. Butées
Les butées seront constituées de massifs de béton d’un poids suffisant pour s'opposer à la poussée de l'eau
tendant à déboîter les joints au niveau des changements de direction. L’Entrepreneur doit fournir une note de
calcul pour le dimensionnement des butées.
8. Massifs d’ancrage
Les massifs d’ancrage auront une forme adéquate pour s’opposer aux efforts de glissement et de basculement.
Les conduites seront ancrées sur massif en béton lorsque la pente du profil de la conduite est supérieure à 15
%. L’Entrepreneur doit fournir une note de calcul pour le dimensionnement de ces massifs.
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Chaque demande de réception de matériaux et fourniture, datée et numérotée, sera rédigée par l’Entrepreneur
et transmis par celui-ci au maitre d’ouvrage, 10 (dix) jours au moins avant son emploi. Le maitre d’ouvrage
devra répondre sous 10 (dix) jours. Passé ce délai, et en l’absence de réserves de la part du maitre d’ouvrage,
ces matériaux et fournitures sont considérés comme acceptés.
Si l’une quelconque des fournitures essayées se révèle non conforme aux spécifications, Le maitre d’ouvrage,
peut la refuser. L’Entrepreneur devra alors soit remplacer les fournitures refusées, soit y apporter toutes
modifications nécessaires pour les rendre conformes sans que cela coûte quoique ce soit au maitre d’ouvrage.
Les matériaux et fournitures refusés parce que nerépondant pas aux exigences devront être immédiatement
évacués par les soins de l’Entrepreneur et à ses frais, hors du chantier.
Généralités
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Sur chaque tuyau de la fourniture
• Contrôle de l’aspect ;
• Contrôle de son au marteau ;
• Contrôle quantitatif du lot de fourniture.
Par échantillonage
Ils seront conformes avec les principes d’échantillonnage quantitatif permettant un contrôle qualitatif tels que
définis dans la norme NM 10.1.027
• Vérification des caractéristiques géométriques ;
• Essais d’étanchéité pour les tuyaux à joins souples effectués sur 2 (deux) tuyaux assemblés ;
• Essai de résistance à l’écrasement : La charge minimale à laquelle doit résister chaque tuyau sans
aucune fissuration sous les conditions de l’épreuve d’écrasement sera celle spécifiée par le
producteur en fonction de la classe.
Tuyaux béton
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Examen d'aspect et de dimension
Tous les tuyaux et pièces de raccords seront examinés. Ils ne devront présenter aucune défectuosité de
surface, la surface intérieure des tuyaux devra être lisse. Les dimensions seront vérifiées à raison d'un tuyau
sur 20, dans les limites de tolérance définies ci-dessus. Au cas où les tolérances prévues ne seraient pas
respectées, tous les tuyaux du lot seraient vérifiés et les pièces non conformes rebutées.
Tuyaux fonte
Tuyaux acier
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inacceptables, Le maitre d’ouvragepeut demander à l’Entrepreneur, et aux seuls frais de ce dernier,
la dépose et la repose du tronçon complet de canalisation.
Il est précisé que :
• L’organisme de contrôle des soudures doit être agréé par Le maitre d’ouvrage ;
• L’Entrepreneur est tenu d’aviser Le maitre d’ouvragepar lettre recommandée, 38 heures avant la
date des opérations de contrôle ;
• Dans le cas où Le maitre d’ouvrageassiste à ces opérations de contrôle, les tronçons et les soudures
à contrôler ne peuvent être désignés que par lui seul, après avis, s’il le juge utile, de l’organisme de
contrôle des soudures ;
• Quel que soit le nombre de défauts constatés, l’Entrepreneur est dans l’obligation de reprendre
toutes les soudures défectueuses et de rétablir la continuité des revêtements protecteurs de la
canalisation, tant intérieurement qu’extérieurement.
Il ne peut prétendre à aucune indemnité pour ce travail et pour les sujétions qu’il comporte.
Contrôle du revêtement
Le revêtement extérieur est éprouvé au balai électrique à 10 000 volts.
Le revêtement intérieur est soumis sur des tuyaux échantillons à :
• Un essai d’arrachement au jet sous pression de 15 bars. Il est appliqué sous un angle de 35° après
quadrillage de la surface à tester avec un instrument tranchant pour donner prise au jet. Cet essai
dure 1 heure. Il ne doit être observé aucune amorce de décollement du revêtement ;
• Un essai d’arrachement par traction effectué sur une pastille métallique collée.
Ces essais sont effectués à raison d’un tube sur cent. S’ils s’avéraient négatifs, il serait procédé à deux essais
de contrôle sur les tuyaux précédant et suivant immédiatement le tuyau échantillon dans l’ordre de
fabrication. Si ces essais étaient à leur tour négatif, le lot de 100 tubes serait rebuté.
À la demande du maitre d’ouvrage, le revêtement peut, en outre, être soumis à des essais physico-chimiques
permettant de vérifier l’efficacité de la protection apportée au tube, à savoir :
• Vieillissement accéléré ;
• Action de produits corrosifs.
5. ESSAISSUR LESBÉTONS
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Les épreuves et le contrôle des qualités mécaniques des bétons portent sur la mesure de leurs résistances à la
compression et à la traction. On distingue pour chaque béton :
• L’épreuve d’étude, pour déterminer la composition (à la charge de l’Entrepreneur) ;
• L’épreuve de convenance, pour vérifier sur chantier, au début des travaux, la convenance de la
composition étudiée au laboratoire (à la charge de l’Entrepreneur) ;
• Les essais de contrôle, pour vérifier la régularité de la fabrication et s’assurer que la résistance
nominale contractuelle est atteinte (à la charge du maitre d’ouvrage).
La résistance à la compression est mesurée par compression axiale de cylindres droits de révolution, de deux
cents centimètres carrés de section et d’une hauteur double de leur diamètre. Les bases des cylindres-
éprouvettes doivent être surfacées.
La résistance à la traction est mesurée par flexion circulaire d’éprouvettes prismatiques à base carrée et de
longueur au moins égale à quatre fois le côté de la base. Le recours à d’autres types d’essais, tels que l’essai
de traction direct ou l’essai de fonçage d’un cylindre, peut être envisagé.
La résistance nominale d’un béton dont on possède des mesures de résistance en nombre suffisant, est définie
comme la moyenne arithmétique de ces mesures diminuée des huit dixièmes de leur écart quadratique moyen.
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contrôle B1, B2, B3 6 rompues à 28 jours minimum de 1 par ouvrage
Bétons courants 3 rompues à 7 jours
1 pour 200 m3 de béton
B3, B5 6 rompues à 28 jours
Caractéristiques demandées
Résistance à la compression
Les résistances à la compression minimales à 28 jours mesurées sur cylindres écrasés suivant les méthodes
normalisées sont :
• 300 bars pour les bétons de classe B1
• 270 bars pour les bétons de classe B2
• 230 bars pour les bétons de classe B3
• 180 bars pour les bétons de classe B3
• 130 bars pour les bétons de classe B5
La valeur de la résistance à 7 jours, calculée dans les mêmes conditions que la résistance à 28 jours, ne doit
pas être inférieure à 60 % de la valeur de cette dernière résistance.
Résistance à la traction
Les résistances à la traction minimale à 28 jours mesurées sur éprouvettes suivant les normes définies dans les
règles MAR 80 sont de :
• 23 bars pour les bétons de classe B1
• 22 bars pour les bétons de classe B2 à B5
La valeur de la résistance à 7 jours calculée dans les mêmes conditions que la résistance à 28 jours, ne sera
pas inférieure en principe, à 78 % de la valeur de cette dernière résistance.
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6. CONTRÔLE DES TRAVAUX DE RÉFECTION DE CHAUSSÉES
La vérification de la régularité de surfaçage sera faite en appliquant à la surface dans le sens transversal et
dans le sens longitudinal, une règle de 3 m de longueur. La flèche mesurée par rapport à la règle doit rester
en tout point inférieure aux limites suivantes :
• Couche de fondation : 3 cm ;
• Couche de base : 1,5 cm.
Le coefficient diagraphique ne devra pas être supérieur à 15.
Cette épreuve est appliquée aux canalisations de tout diamètres posés hors nappe phréatique ou sous nappe
permanente située à moins de 50 (cinquante) cm au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation.
L’essaiest réalisé en principe avant remblai des fouilles, la stabilité des canalisations étant assurée si
nécessaire par des cavaliers laissant les joints à découvert, sauf instructions contraires du maitre d’ouvrage
qui peut imposer pour des raisons de sécurité un remblaiement avant l’épreuve.
Préalablement à son remplissage chaque tronçon de canalisation est nettoyé, c'est à dire débarrassé des
accumulations de terre, cailloux, débris et détritus divers. Il devra être inspecté le cas échéant par Le maitre
d’ouvrage accompagné de l'Entrepreneur. La mise en eau ne sera effectuée que si l'inspection s'avère
satisfaisante.
Les canalisations, les regards et les branchements sont obturés de façon à isoler complètement le tronçon à
essayer.
Les ouvrages sont remplis d’eau à hauteur :
• Du dessus du tampon du regard amont,
• Ou à une hauteur inférieure si ce remplissage entraîne une mise en charge des ouvragessupérieure à
0.3 bars La pression de 0.3 bars est mesurée à partir du radier de l’extrémité amont du tronçon à
éprouver.
En cas de tronçon essayé sans regard, la pression d’épreuve est établie à 0.3 bar au radier de l’extrémité
amont du tronçon.
Cependant, en aucun cas, la pression à l’extrémité avale du tronçon à essayer ne doit dépasser 1 bar.
Les délais d’imprégnation sont les suivants :
• Béton : 24 (vingt-quatre) heures
• Autres matériaux : 1 (une) heure
Après les délais d’imprégnation indiqués, niveaux primitifs sont rétablis par un apport d’eau.
La durée de l’essai est de 30 (trente) minutes après le délai d’imprégnation indiqué ci-dessus, et le
rétablissement si nécessaire des niveaux primitifs par un apport d’eau. Passé ce délai, le volume d’eau
d’appoint nécessaire pour rétablir le niveau initial est mesuré.
L’essai sera déclaré concluant si le volume d’appoint pour rétablir le niveau initial est inférieur aux valeurs
suivantes :
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Diamètre nominal ≤300 mm >300 mm 100 mm à 1.000 mm
Cette épreuve est appliquée aux canalisations de tout diamètres posés dans la nappe phréatique permanente
située à plus de 50 (cinquante) cm au-dessus de la génératrice supérieure de la canalisation.
L’essai se déroulera après remblai total des fouilles.
L’apparition d’écoulements éventuels en provenance de la nappe est observée. L’essai est satisfaisant si
l’écoulement mesuréà l’aval est inférieur aux valeurs fixées dans le tableau précédent.
Cette prestation s’applique pour les conduites circulaires des réseaux d’assainissement (pluvial et sanitaire)
gravitaire de diamètre inférieur ou égal à 1000mm.
En plus des épreuves d’étanchéité sus mentionnées, l’Entrepreneur effectuera à ses frais une inspection par
caméra de la totalité du linéaire du réseau qu’il a posé. Dans le cas où, le film fait apparaître des anomalies,
l’Entrepreneur devra les corriger à ses frais et procéder, à sa charge, à d’autres inspections jusqu’à ce que
toutes les malfaçons soient levées et fournira alors un film qui démontre que toutes les anomalies ont été
corrigées.
À tout moment et jusqu’à la réception définitive, Le maitre d’ouvrage se réserve le droit de mandater une
inspection par caméra de toute ou partie du réseau du linéaire posé par l’entrepreneur. En cas d’observation
d’anomalies sur cette inspection, l’Entrepreneur demeure responsable des malfaçons et supportera également
les frais de ladite inspection.
Préalablement à l’inspection, un nettoyage du réseau est nécessaire suivi d’une mise en eau afin de pouvoir
détecter les zones de stagnations localisées qui témoignent de contre pente.
Le film devra apparaître clairement les tronçons inspectés (Référence regards) et la résolution de l’image et
les objectifs visés par le film devront être capables de mettre la présence éventuelle d’au moins des défauts
suivants :
• Dépôt sur le radier (sables, résidus de béton)
• Variation des pentes matérialisées par la stagnation de l’eau
• Fissures, casses ;
• Absence de joints ;
• Décalage, déboîtement ;
• Ovalisation avec ou sans effondrement ;
• Trous de poinçonnement et corrosion ;
• Branchements pénétrants, racines.
Page 55
L’eau nécessaire au remplissage sera à la charge de l’Entrepreneur.
Les essais sont réalisés en principe avant remblai des fouilles, la stabilité des canalisations étant assurée si
nécessaire par des cavaliers laissant les joints à découvert pour éviter les déplacements de tuyaux dans le cas
de conduites non-auto-butées, sauf instructions contraires du maitre d’ouvrage qui peut imposer pour des
raisons de sécurité un remblaiement avant l’épreuve.
L'Entrepreneur exécutera les essais suivants :
• Les canalisations munies de leurs accessoires seront essayées à la pompe hydraulique ;
• La Pression d’Épreuveest conforme au Fascicule 71 et est égale en principe à :
Pe = 1.5xPMSavec PMS =Pression Maximale de Service.
En l’absence de calculs précis, on prendra :
PMS = 9 bars (6 bars + 3 bars de coup de bélier)
Appareillage d’essais
Le dispositif de pompe pour l'exécution de l'épreuve en tranchée devra satisfaire aux conditions suivantes :
• Comporter un manomètre, étalonné au préalable par un organisme agréé (à la charge de
l’Entrepreneur), permettant la connaissance de la pression d'épreuve avec une précision de 1 % ;
• Permettre de maintenir la pression d'épreuve dans la fourchette [Pe - 0,2 bar / Pe + 0,2 bar] ;
• Comporter un dispositif enregistreur (disque) ;
• Permettre de connaître en fonction du temps le volume d'eau qu'il est nécessaire d'injecter dans la
canalisation pour maintenir la pression d'épreuve dans la fourchette indiquée ci-dessus.
Pour satisfaire à cette dernière condition, l'Entrepreneur prévoira un bac jaugé de capacité satisfaisante dans
lequel la pompe aspirera l’eau nécessaire au maintien en pression de la canalisation.
Toutes précautions devront être prises pour éviter l'évaporation de l'eau du bac ou l'apport extérieur d'eau.
Page 56
• Pendant la troisième demi-heure : 0,015 litres/m2
• Pendant la quatrième demi-heure : 0,015 litres/m2
• Pour chaque demi-heure supplémentaire : 0,010 litres/m2
Les chiffres ci-dessus sont valables pour une pression d'épreuve Pe de 10 bars, mesurée au point le plus bas
de la canalisation. Si la pression d’épreuve Pe a une valeur différente, les valeurs d’absorption indiquées ci-
dessus seront multipliées par le coefficient (Pe/10 bars)
Page 57
CHAPITREVI:
DESCRIPTIF TECHNIQUETRAVAUX D’AMENAGEMENT
DE VOIRIE
Page 58
• Le talutage, banquettes et fossés des plates - formes à réaliser.
• Le surfaçage de la plate - forme et réglage des talus.
• Le travail dans la partie des conduites, câbles électriques, construction existantes, nappe phréatique
etc.
Ouvrage payé au mètre cube au prix ………………..……………………………………………..
Page 59
• Fourniture, transport et Répandage de matériaux GNF2, par couches successives de 20 cm.
• Arrosage et compactage à 95% de l'OPM .
• Essais d'identification et compactage par le laboratoire.
• L’entreprise ne peut commencer l’étalage de la couche de GNF qu’après la réception de fond de
forme par le Maître d’Ouvrageet par le B.E.T chargé du suivi.
Ce prix s'applique au mètre cube pour une épaisseur mesurée après compactage à 95% de l'OPM sans
déduction des parties des regards et chambres.
Ouvrage payé au mètre cube au prix ………………………………………………………………..
Page 60
o L’entreprise procédera aux opérations de réglage et d’étalonnage du :
o Débit des doseurs à granulats.
o Débit de la pompe à haut
o Débit du dispositif à fine
Ainsi que le bon fonctionnement du malaxeur
Un laboratoire agrée vérifiera le débit de chaque constituant permettant d’obtenir le mélange prescrit dans les
limites des tolérances du C.P.C
Toute quantité d’EB, dont la température est mesurée en dessous des mini mas exigés sera refusé. Le
compactage sera réalisé par un compacteur à pneumatique dont le gonflage varie entre 3 et 9 barres et un
compacteur à cylindre pour lissage
Ouvrage payé à la tonne au prix …………………………………..………………………………..
Page 61
- Au-dessus de chaque canalisation doit être posé un dispositif avertisseur constitué par un
grillage en plastique rouge place à mi profondeur de la tranchée.
- Attente du tube coté massifs suivant coupe type de détail du B.E.T
- Pose de terre nu de 14 mm2 fourni par l’entreprise d'éclairage public
- obturation de chaque extrémité des buses avant et après la pose des câbles et toutes sujétions.
Ouvrage payé au mètre linéaire au prix ……………………………….………………………..
Page 62
C : ASSAINISSEMENT DES EUAX PLUVIALES ET OUVRAGES
Article C.1 :Caniveau en béton armé pour EP
Ce prix se rapporte à tous les travaux de génie civil pour la réalisation de caniveaux, conformément aux plans
et détail du B.E.T.
Ces prestations s’entendent la construction et la finition des caniveaux, y compris leursÉquipements.
La réalisation du béton de propreté sur 5 cm d’épaisseur en béton type B4 dosé au minimum à 250 kg/m3 de
ciment CPJ 45 ou équivalent, et présentant à 28 jours, une résistance nominale à la Compression, d’au
moins 180 bars,
La fourniture et la mise en place des coffrages soignés, en bois ou métalliques,
La fourniture, le façonnage et la mise en place de ferraillage, conformément aux plans d’exécutions Du B.E.T
La pose et scellement du cadre et grille de couverture, selon le plan d’exécution, Le grattage des salissures et
bavures de mortier ou de laitance collées aux sols et aux parements,
Ouvrage payé au mètre linéaire au prix ……………………………………………………….....
Page 63
REGARDS
N.B.PRESCRIPTIONS GENERALES POUR LES REGARDS :
L’Exécution des regards en béton dosé à 350 kg/m3. Toutes dimensions sera faite de la façon suivante et leurs
prix unitaires pour chaque catégorie de regards comprennent :
Terrassements en puits, dans tout terrain sauf le rocher compact, y compris évacuation des déblais
excédentaires aux endroits indiqués par le M.O.
Étaiement et blindage des tranchées en puits et éventuellement drainage des eaux souterraines ou
rabattement de la nappe phréatique.
Terrassements pour ouverture de la tranchée en puits dans tout terrain de toute nature. Y compris
évacuation des déblais excédentaires aux décharges publiques, remblaiement,
Étaiement, blindage, évacuation des eaux souterraines et éventuellement le rabattement de la nappe
phréatique.
Le travail dans l’embarras des étais, conduites d’eau potable, câble etc...
Le béton de propreté dosé à 200 kg/m3 sur une épaisseur mini de 10 cm.
Le coffrage et décoffrage suivant règles de l’art (le décoffrage doit permettre des surfaces
parfaitement lisses des parois sinon l’entreprise prendra en charge la réalisation des enduits
conformément aux instructions du M.O et du B.E.T).
La Hotte de raccordement entre la cheminée et la tête du regard suivant plans types joints au présent
C.P.S.
Les échelons galvanisés, espacement conforme aux plans de détail les échelons commenceront à
compter de 1,00métre de profondeur de regard à partir de la cote tampon en béton armé ou en fonte.
La cuvette semi - circulaire égale au diamètre de la canalisation.
Le châssis carré en béton armé et le scellement sur la tête du regard.
Le tampon en béton armé conformément aux plans de détails.
Le scellement des buses en attente.
Les essais mécaniques sur le béton.
Exécution du radier et parois verticales selon dimensions indiquées sur les plans en béton dosé à
350kg/m3.
Et toutes autres sujétions résultant des plans types joints au présent C.P.S et prescriptions du D.G.T.A.
Page 64
Ouvrage payé à l’unité …………………….…………………...............
Article C.8 : Fourniture et mise en place de béton de propreté doséà 250 kg/ m3
Béton de propreté exécuté en béton dosé à 250 kg/M3 Exécuté sous les ouvrages en maçonnerie ou en béton
armé pour les semelles, longrines, voiles en béton banché.
Le prix de règlement comprend le coffrage des rives, le calage et toutes sujétions de mise en œuvre. Il sera
payé au mètre cube théorique des plans de béton armé, sans majoration pour irrégularité des fouilles.
Ouvrage payé au mètre cube au prix …………………….…………………...............
Article C.9 : Fourniture et mise en place de béton arme Type B25
Ce prix rémunère en m3 la réalisation béton type B25 pour les ouvrages en béton arméquel que soit leur
nature (Béton de chausse, ouvrages de soutènement, ouvrages d’assainissement, ouvrages de voirie, ……etc.)
ils seront réalisés en béton armé dosé à35OKG/M3. Obligatoirement vibré ou pervibré selon plan et détail du
B.E.T (les charges de visa des ouvrages en B.A sont à la charge de l’entreprise). Le prix comprend le
coffrage, les étais et toutes sujétions de mise en œuvre à toutes profondeurs et exécutés aux engins
mécaniques. Les dosages seront faits à l’aide de caisses, y compris incorporation d’un hydrofuge sikalatex ou
similaire, conformément au dosage recommandé par le laboratoire.
Le prix de règlement comprend toutes sujétions pour pentes, formes irrégulières,
L’entreprise doit faire l’enduit parfaitement lisse, Ces bétons seront payés au mètre cube théorique des plans
d’exécution du Béton armé.
Page 65
BORDEREAU DES PRIX – DETAIL ESTIMATIF
Prix Montant
N° Désignation Uté Quantité
unitaire T.T.C
A - Démolition - Déplacement des contraintes
A.1 Démolition des ouvrages existants F 1
Page 66
Fourniture et mise en place de béton de propreté dosé à
C.8 250 kg/ m3 M3 3,00
le mètre cube …………………………………..………..……..
Fourniture et mise en place de béton arme Type B25
C.9 M3 94,00
le mètre cube …………………………………..………..……..
Fourniture et façonnage des aciers HA
C.10 Kg 11 280,00
Kilogramme ……………………...…………..………..……..
Maçonnerie de moellons
C.11 M3 14,00
le mètre cube ………………………..………..………..………
Gros béton
C.12 M3 2,00
le mètre cube ………………………………..………..……..
Total - C - Assainissement des eaux pluviales
Signature
Page 67
MARCHE N°DCT/TRAVAUX-VOIRIE-CENTRE-MELLOUSSA/MN/FA/282-20
TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE LA VOIRIE ET D’ASSAINISSEMENT
DES EAUX PLUVIAL AU CENTRE DE LA COMMUNE MELLOUSSA
PROVINCE FAHS-ANJRA
Passé après appel d’offres ouvert sur offres de prix en application des articles 15, 16, 17, 18, 19 et 20 du
Règlement de l’Agence (02 avril 2012) fixant les conditions et les formes de passation des marchés
spécifiques à l’Agence du Nord.
Page 68
ROYAUME DU MAROC
MINISTERE DE L'INTERIEUR
WILAYA DE LA REGION
TANGER-TETOUAN-AL HOCEIMA
PROVINCE FAHS-ANJRA
« LOT UNIQUE »
REGLEMENT DE CONSULTATION DE
L’APPEL D’OFFRES
-------------------
--------------------
1
ARTICLE 1 : OBJET DU REGLEMENT DE LA CONSULTATION
Les concurrents non installés au Maroc sont tenus de fournir l'équivalent des
attestations visées aux paragraphes c, d et f, délivrées par les administrations
ou les organismes compétents de leurs pays d'origine ou de provenance.
3
a) Une note détaillée indiquant les moyens humains, techniques et
financiers du soumissionnaire, lieu, date, la nature et l’importance
des prestations qu’il a exécutées ou à l’exécution desquelles il a
participé (voir annexes 5 et 6);
b) une copie légalisée du certificat de qualification et de
classification délivré par le Ministère de l’Equipement et des
transports ou autres:
4
publié conformément aux dispositions de l’article 20 du règlement de
l’Agence précité.
Les dossiers d’appel d’offres peuvent être retirés auprès de l’Agence pour la
Promotion et le Développement Economique et Social des Préfectures et
Provinces du Nord du Royaume sise 3, angle rues Sijilmassa et Abou Jarir
Tabari B.P. 1196-Quartier Administratif CP 90020 Tanger - Maroc .
Ils peuvent également être téléchargés à partir du portail des marchés de
l’Etat à partir de l’adresse électronique www.marchespublics.gov.ma ou sur
le site de l’APDN www.apdn.ma
5
o Le bordereau des prix et le détail estimatif. (format numérique
sur CD aussi)
6
Le délai pour la réception des plis expire à la date et à l’heure fixée par l’avis
d’appel d’offres pour la séance d’examen des offres.
A leur réception, les plis sont enregistrés par le maître d’ouvrages dans leur
ordre d’arrivée, sur un registre spécial. Le numéro d’enregistrement ainsi
que la date et l’heure d’arrivée sont portées sur le pli remis.
Les plis resteront cachetés et seront tenue en lieu sûr jusqu'à leur ouverture
dans les conditions prévues à l’article 35 et autres dispositions du règlement
de l’Agence précité.
Le retrait du pli fait l’objet d’une demande écrite et signée par le concurrent
ou son représentant dûment habilité. La date et l’heure de retrait sont
enregistrées par le maître d’ouvrage dans le registre spécial visé à l’article 11
ci-dessus.
Les concurrents ayant retiré leurs plis peuvent présenter de nouveaux plis
dans les conditions de dépôt des plis fixées à l’article 30 du règlement de
l’Agence et rappelées à l’article 11 ci-dessus.
Les soumissionnaires qui n’ont pas retiré définitivement leur pli dans les
conditions prévues à l’article 12 ci-dessus resteront engagés par leurs offres
pendant un délai de quatre vingt dix (90) jours, à compter de la date
d’ouverture des plis.
7
accusé de réception adressée au maître d’ouvrages resteront engagés
pendant le nouveau délai.
8
ARTICLE 18 : CRITERES D’APPRECIATION DES CAPACITES
TECHNIQUES ET FINANCIERES DES CONCURRENTS
9
ANNEXES
10
ANNEXE 1
1 - m’engager à couvrir, dans les limites fixées dans le cahier des charges, par une
police d’assurance, les risques découlant de mon activité professionnelle;
- Etant en redressement judiciaire j’atteste que je suis autorisé par l’autorité judiciaire
compétente à poursuivre l’exercice de mon activité (2);
(1) pour les concurrents non installés au Maroc, préciser la référence aux documents
équivalents lorsque ces documents ne sont pas délivrés par leur pays d’origine ou de
provenance.
(2) à supprimer le cas échéant.
(*) en cas de groupement, chacun des membres doit présenter sa propre déclaration sur
l’honneur.
ANNEXE N°2
Entête Banque
Déclarons par
Le montant de cette caution sera réglée à l’Agence sur simple demande de cette
dernière.
Les tribunaux de Rabat seront seuls compétents pour tout ce qui concernera
l’exécution des présentes, quelle que soit la partie défenderesse.
Cachet de la banque+signatures
Date …………………………….
ANNEXE 3
(1) Appel d'offres ouvert, au rabais ou sur offres des prix n°………… du (2) ……….
(1) Appel d’offres restreint, au rabais ou sur offres des prix n°…………… du (2)……...
(1) Appel d’offres avec présélection, au rabais ou sur offres des prix n°……. du (2)…..
(1) Concours n° ………………..du (2)……………………………………………………….
(1) Marché négocié du……….
- appel à la concurrence MARCHE N°DCT/TRAVAUX-VOIRIE-CENTRE-
MELLOUSSA/MN/FA/282-20
- du…………………………………………………………………………………….. (1)
Objet du marché :
TRAVAUX D’AMENAGEMENT DE LA VOIRIE AU CENTRE DE LA COMMUNE MELLOUSSA
PROVINCE FAHS-ANJRA
après avoir apprécié à mon point de vue et sous ma responsabilité la nature et les
difficultés que comportent ces prestations:
L’Etat se libérera des sommes dues par lui en faisant donner crédit au compte ……….
(à la trésorerie générale, bancaire, ou postal) (1) ouvert à mon nom (ou au nom de la
société) à …………………………….(localité), sous relevé d’identification bancaire
(RIB) numéro…………………………….
o appel d’offres ouvert au rabais : - alinéa (al.) 2, paragraphe (§) I de l’article(art) 16 et aI, 2,
§3 de l'art. 17
o appel d’offres ouvert sur offres de prix . - al. 2, §1 de l’art. 16 et al. 3, § 3 de l’art 17
o appel d’offres restreint au rabais: - aI. 2, § I de l’article 16 et 2 et aI. 2, § 3 de l’art. 17
o appel d’offres restreint sur offres de prix : . al. 2, § 1de l’art. 16 et § 2 et al. 3, § 3 de l’art. 17
o appel d’offres avec présélection au rabais : - al. 3, § 1 de l’art. 16 et al. 2, § 3 de l’art. 17
o appel d’offres avec présélection sur offres de prix : - al. 3, § 1de l’art. 16 et al. 3, § 3 de l’art.
17
o concours: . al. 4, § 1 de l’art. 16 et § I et 2 de l’art. 63
o ;marché négocié : - al. 5, § 1 de I ‘art. 16 et §.. de l’art. 72 (préciser le n • du § approprié)
(4) lors qu’il s’agit d’un groupement, ses membres doivent:
1) - mettre: «Nous, soussignés ……………….nous obligeons conjointement/ou
solidairement (choisir la mention adéquate et ajouter au reste de l’acte d’engagement les
rectifications grammaticales correspondantes);
2)- ajouter l’alinea suivant: « désignons... .. . ……(prénoms, noms et qualité) en tant
que mandataire du groupement ».
(5) pour les concurrents non installés au Maroc, préciser la référence des documents
équivalents et lorsque ces documents ne sont pas délivrés par leur pays d’origine, la référence
à la déclaration faite devant une autorité judiciaire ou administrative ou un notaire ou
organisme professionnel qualifié.
(6) ces mentions ne concernent que les personnes assujetties â cette obligation.
(7) en cas d’appel d’offres au rabais, cet alinéa doit être remplacé par ce qui suit:
«m’engage à exécuter lesdites prestations conformément au cahier des prescriptions spéciales,
moyennant un rabais (ou une majoration) de …………….(…………. ) (en lettres et en
chiffres), sur le bordereau des prix-détail estimatif».
(8) en cas de concours, les alinéas 1) et 2) doivent être remplacés par ce qui suit:
« m’engage, si le projet, présenté par …………….(moi ou notre société) pour l’exécution des
prestations précisées en objet du A ci-dessus et joint au présent acte d’engagement, est choisi
par le maître d’ouvrage, â exécuter lesdites prestations conformément aux conditions des
pièces produites par ……………(moi ou notre société), en exécution du programme du
concours et moyennant les prix établis par moi-même dans le bordereau des prix-détail
estimatif (ou décomposition du montant global) que j’ai dressé, après avoir apprécié à mon
point de vue et sous- ma responsabilité la nature et la difficulté des prestations à exécuter,
dont j’ai arrêté.
1) RENSEIGNEMENTS GENERAUX :
2) ETAT FINANCIER :
1. MOYENS HUMAINS :
Il est demandé de préciser l’effectif du personnel, son niveau d’instruction et de
spécialisation avec indications précises sur son expérience et la fonction au sein de la
société et celle qui lui est affectée dans la réalisation des prestations objets du présent
Appel d’Offres.
2. MOYENS MATERIELS :
La société indiquera le total des moyens matériels dont elle dispose.
ANNEXE 6
DOMAINES :
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
.......................................................................................................................................
4°) Liste détaillée des travaux similaires réalisées ou en cours par la société (*):
Désignation des Importance des Délais
Délais Année Maître
prestations prestations effectifs de
contractuels d’exécution d’ouvrage
( ** ) Quantité Coût réalisation
(*) Elles doivent être appuyées par des attestations et certificats de bonne exécution
clairement libellés, datés et délivrés par les administrations, Maître d’Ouvrages et les
gens de l’art (originaux ou copies certifiées conformes ).
(SEANCE PUBLIQUE)
L’estimation du coût des travaux est fixée à Neuf million sept cent soixante-trois mille huit
cent dix-sept dirhams et quatre centimes toutes taxes comprises (9 763 817,04 DHS
TTC).
Une visite des lieux obligatoire est prévue le Lundi 29 Juin 2020, départ à 10h au siège de
la commune Melloussa.
Contact
Tarik EL ADAK - Département marchés Tél. : +212.539. 94.32.88/90 - Fax : +212.539. 94.19.11 -
E.mail : t.eladak@apdn.ma
Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social des Préfectures et Provinces du Nord du
Royaume 3, angle rues Sijilmassa et Abou Jarir Tabari B.P. 1196-Quartier Administratif CP 90020 Tanger
ﺍﻟﻣﻣﻠﻛﺔ ﺍﻟﻣﻐﺭﺑﻳﺔ
ﻭﻛﺎﻟﺔ ﺍﻹﻧﻌﺎﺵ ﻭﺍﻟﺗﻧﻣﻳﺔ ﺍﻻﻗﺗﺻﺎﺩﻳﺔ ﻭﺍﻻﺟﺗﻣﺎﻋﻳﺔ
ﻓﻲ ﻋﻣﺎﻻﺕ ﻭﺃﻗﺎﻟﻳﻡ ﺍﻟﺷﻣﺎﻝ ﺑﺎﻟﻣﻣﻠﻛﺔ
DCT/TRAVAUX-VOIRIE-CENTRE-MELLOUSSA/MN/FA/282-20
)ﺟﻠﺳــﺔ ﻋﻣﻭﻣﻳــﺔ(
ﺗﻌﻠﻥ ﻭﻛﺎﻟﺔ ﺗﻧﻣﻳﺔ ﺍﻟﺷﻣﺎﻝ ﺃﻧﻪ ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﺟﻠﺳﺔ ﻓﺗﺢ ﺍﻷﻅﺭﻓﺔ ﺍﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺄﺷﻐﺎﻝ ﺍﻟﻁﺭﻕ ﻭ ﺗﺻﺭﻳﻑ ﻣﻳﺎﻩ
ﺍﻷﻣﻁﺎﺭ ﺑﺟﻣﺎﻋﺔ ﻣﻠﻭﺳﺔ ،ﻋﻣﺎﻟﺔ ﺍﻟﻔﺣﺹ -ﺃﻧﺟﺭﺓ ،ﻟﻳﻭﻡ ﺍﻟﺛﻼﺛﺎء 14ﻳﻭﻟﻳﻭﺯ 2020ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺳﺎﻋﺔ
ﺍﻟﻌﺎﺷﺭﺓ ﺻﺑﺎﺣﺎ ،ﺃﻧﻪ ﺗﻡ ﺗﻌﺩﻳﻝ ﺍﻟﺑﻧﺩ ﺭﻗﻡ 4ﻣﻥ ﻧﻅﺎﻡ ﺍﻻﺳﺗﺷﺎﺭﺓ.
ﺍﻟﺿﻣﺎﻥ ﺍﻟﻣﺅﻗﺕ ﻣﺣﺩﺩ ﻓﻲ ﻣﺑﻠﻎ ﻣﺎﺋﺔ ﻭﺧﻣﺳﻭﻥ ﺃﻟﻑ ﺩﺭﻫﻡ )(150 000,00 DHS
ﻛﻠﻔﺔ ﺗﻘﺩﻳﺭ ﺍﻷﻋﻣﺎﻝ ﻣﺣﺩﺩﺓ ﻣﻥ ﻁﺭﻑ ﺻﺎﺣﺏ ﺍﻟﻣﺷﺭﻭﻉ ﻓﻲ ﺗﺳﻌﺔ ﻣﻼﻳﻳﻥ ﻭﺳﺑﻌﻣﺎﺋﺔ ﻭﺛﻼﺛﺔ ﻭﺳﺗﻭﻥ ﺃﻟﻔﺎ
ﻭﺛﻣﺎﻧﻣﺎﺋﺔ ﻭﺳﺑﻌﺔ ﻋﺷﺭ ﺩﺭﻫﻣﺎ ﻭﺃﺭﺑﻌﺔ ﺳﻧﺗﻳﻣﺎﺕ ﻣﻊ ﺍﺣﺗﺳﺎﺏ ﺟﻣﻳﻊ ﺍﻟﺭﺳﻭﻡ )(9 763 817,04 DHS TTC
ﺯﻳﺎﺭﺓ ﺍﻟﻣﻭﻗﻊ ﺍﻹﻟﺯﺍﻣﻳﺔ ﺍﻟﻣﻘﺭﺭﺓ ﻟﻳﻭﻡ ﺍﻻﺛﻧﻳﻥ 29ﻳﻭﻧﻳﻭ 2020ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺳﺎﻋﺔ ﺍﻟﻌﺎﺷﺭﺓ ﺻﺑﺎﺣﺎ ﺑﻣﻘﺭ
ﺟﻣﺎﻋﺔ ﻣﻠﻭﺳﺔ.
ﻟﻼﺗﺻﺎﻝ:
N°DCT/TRAVAUX-VOIRIE-CENTRE-MELLOUSSA/MN/FA/282-20
(SEANCE PUBLIQUE)
Dans le cadre de la convention de partenariat pour la mise à niveau des centres au niveau de la
Province Fahs-Anjra, Il sera procédé le Mardi 14 Juillet 2020 à 10h, dans les bureaux de
l’Agence du Nord, sis à Angle Rue Sijelmassa et Rue Abou Jarir , Quartier Administratif ,
Tanger, à l'ouverture des plis relatifs aux :
L’estimation du coût des travaux est fixée à Neuf millions sept cent soixante-trois mille huit
cent dix-sept dirhams et quatre centimes toutes taxes comprises (9 763 817,04 DHS
TTC).
Une visite des lieux obligatoire est prévue le Lundi 29 Juin 2020, départ à 10h au siège de
la commune Melloussa.
Le contenu, les pièces justificatives ainsi que la présentation des dossiers des concurrents doivent
être conformes aux dispositions des articles 23, 25, 26 et 28 Règlement de l’Agence (02 avril 2012)
fixant les conditions et les formes de passation des marchés spécifique à l’Agence du Nord et au
règlement de consultation inclus dans le dossier d’appel d’offres.
Les concurrents peuvent :
• soit déposer leurs offres contre récépissé dans le bureau d’ordre de l'Agence;
• soit les envoyer par courrier recommandé avec accusé de réception au bureau précité ;
• soit les remettre au président de la commission d'appel d'offres au début de la séance et avant
l'ouverture des plis.
Contact
Tarik EL ADAK – Département marchés Tél. : +212.539. 94.32.88/90 - Fax : +212.539. 94.19.11 -
E.mail : t.eladak@apdn.ma
Agence pour la Promotion et le Développement Economique et Social des Préfectures et Provinces du Nord du
Royaume 3, angle rues Sijilmassa et Abou Jarir Tabari B.P. 1196-Quartier Administratif CP 90020 Tanger
ﺍﻟﻣﻣﻠﻛﺔ ﺍﻟﻣﻐﺭﺑﻳﺔ
DCT/TRAVAUX-VOIRIE-CENTRE-MELLOUSSA/MN/FA/282-20
)ﺟﻠﺳــﺔ ﻋﻣﻭﻣﻳــﺔ(
ﻓﻲ ﺇﻁﺎﺭ ﺍﺗﻔﺎﻗﻳﺔ ﺍﻟﺷﺭﺍﻛﺔ ﺍﻟﺧﺎﺻﺔ ﺍﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺈﻧﺟﺎﺯ ﺑﺭﻧﺎﻣﺞ ﺑﺭﻧﺎﻣﺞ ﺗﻬﻳﺋﺔ ﺍﻟﻣﺭﺍﻛﺯ ﻋﻠﻰ ﻣﺳﺗﻭﻯ ﻋﻣﺎﻟﺔ ﺍﻟﻔﺣﺹ
-ﺃﻧﺟﺭﺓ ،ﺳﻳﺗﻡ ﻳﻭﻡ ﺍﻟﺛﻼﺛﺎء 14ﻳﻭﻟﻳﻭﺯ 2020ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺳﺎﻋﺔ ﺍﻟﻌﺎﺷﺭﺓ ﺻﺑﺎﺣﺎ ﺑﻣﻘﺭ ﻭﻛﺎﻟﺔ ﺍﻟﺷﻣﺎﻝ ،ﺍﻟﻛﺎﺋﻥ
ﺏ ﻣﻠﺗﻘﻰ ﺯﻧﻘﺔ ﺳﺟﻠﻣﺎﺳﺔ ﻭ ﺯﻧﻘﺔ ﺃﺑﻭ ﺟﺭﻳﺭ ،ﺍﻟﺣﻲ ﺍﻹﺩﺍﺭﻱ ،ﻁﻧﺟﺔ ،ﻓﺗﺢ ﺍﻷﻅﺭﻓﺔ ﺍﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺏ:
ﻛﻠﻔﺔ ﺗﻘﺩﻳﺭ ﺍﻷﻋﻣﺎﻝ ﻣﺣﺩﺩﺓ ﻣﻥ ﻁﺭﻑ ﺻﺎﺣﺏ ﺍﻟﻣﺷﺭﻭﻉ ﻓﻲ ﺗﺳﻌﺔ ﻣﻼﻳﻳﻥ ﻭﺳﺑﻌﻣﺎﺋﺔ ﻭﺛﻼﺛﺔ ﻭﺳﺗﻭﻥ ﺃﻟﻔﺎ
ﻭﺛﻣﺎﻧﻣﺎﺋﺔ ﻭﺳﺑﻌﺔ ﻋﺷﺭ ﺩﺭﻫﻣﺎ ﻭﺃﺭﺑﻊ ﺳﻧﺗﻳﻣﺎﺕ ﻣﻊ ﺍﺣﺗﺳﺎﺏ ﺟﻣﻳﻊ ﺍﻟﺭﺳﻭﻡ )(9 763 817,04 DHS TTC
ﺯﻳﺎﺭﺓ ﺍﻟﻣﻭﻗﻊ ﺍﻹﻟﺯﺍﻣﻳﺔ ﺍﻟﻣﻘﺭﺭﺓ ﻟﻳﻭﻡ ﺍﻻﺛﻧﻳﻥ 29ﻳﻭﻧﻳﻭ 2020ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺳﺎﻋﺔ ﺍﻟﻌﺎﺷﺭﺓ ﺻﺑﺎﺣﺎ ﺑﻣﻘﺭ ﺟﻣﺎﻋﺔ
ﻣﻠﻭﺳﺔ.
ﻳﺟﺏ ﺃﻥ ﻳﻛﻭﻥ ﻛﻝ ﻣﻥ ﺍﻟﻣﺣﺗﻭﻯ ﻭﺍﻟﻭﺛﺎﺋـﻕ ﺍﻟﻣﺛﺑﺗﺔ ﺍﻟﻭﺍﺟﺏ ﺍﻹﺩﻻء ﺑﻬﺎ ﻭﺗﻘﺩﻳﻡ ﻣﻠﻔﺎﺕ ﺍﻟﻣﺗﻧﺎﻓﺳﻳﻥ ﻣﻁﺎﺑﻘﻳﻥ ﻟﻠﻣﻭﺍﺩ
23ﻭ 25ﻭ 26ﻭ 28ﺍﻟﻣﻧﺻﻭﺹ ﻋﻠﻳﻬﺎ ﻓﻲ ﻣﺩﻭﻧﺔ ﺍﻟﺻﻔﻘﺎﺕ ﺍﻟﻌﻣﻭﻣﻳﺔ ﺍﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻟﻭﻛﺎﻟﺔ ﺍﻟﺻﺎﺩﺭ ﻓﻲ 02ﺃﺑﺭﻳﻝ
2012ﻭﻧﻅﺎﻡ ﺍﻻﺳﺗﺷﺎﺭﺓ ﺍﻟﺫﻱ ﻳﺗﺿﻣﻧﻪ ﻣﻠﻑ ﻁﻠﺏ ﺍﻟﻌﺭﻭﺽ.
ﻭﻳﻣﻛﻥ ﻟﻠﻣﺗﻧﺎﻓﺳﻳﻥ :
• ﺇﻣﺎ ﺇﻳﺩﺍﻉ ﺃﻅﺭﻓﺗﻬﻡ ﻣﻘﺎﺑﻝ ﻭﺻﻝ ﺑﻣﻛﺗﺏ ﺍﻟﺿﺑﻁ ﺑﺎﻟﻭﻛﺎﻟﺔ ؛
• ﺇﻣﺎ ﺇﺭﺳﺎﻟﻬﺎ ﻋﻥ ﻁﺭﻳﻕ ﺍﻟﺑﺭﻳﺩ ﺍﻟﻣﺿﻣﻭﻥ ﺑﺈﻓﺎﺩﺓ ﺑﺎﻻﺳﺗﻼﻡ ﺇﻟﻰ ﺍﻟﻣﻛﺗﺏ ﺍﻟﻣﺫﻛﻭﺭ؛
• ﻭﺇﻣﺎ ﺗﺳﻠﻳﻣﻬﺎ ﻣﺑﺎﺷﺭﺓ ﻟﻠﺳﻳﺩ ﺭﺋﻳﺱ ﻟﺟﻧﺔ ﻁﻠﺏ ﺍﻟﻌﺭﻭﺽ ﻋﻧﺩ ﺑﺩﺍﻳﺔ ﺍﻟﺟﻠﺳﺔ ﻭﻗﺑﻝ ﻓﺗﺢ ﺍﻷﻅﺭﻓﺔ
ﻟﻺﺗﺻﺎﻝ: