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Le Middle-Office (MO)
Le Back-Office (BO)
La comptabilité
L'informatique
Ces principes posés, l'organisation d'une banque de marché dépend de trois grands
éléments :
Si le premier point est incontournable, les deux autres dépendent donc de chaque
établissement et reçoivent des réponses différenciées.
Les clearers
Les risques doivent être mesurés et faire l'objet de limites fixées par la
Direction Générale et ceci indépendamment du FO.
Il doit donc y avoir des comptes séparés pour les actifs clients et
les actifs appartenant à la banque. La seule exception est le cash pour
lequel il y a une totale fongibilité entre le cash détenu pour compte de
tiers et le cash propre.
Un peu de vocabulaire :
Généralement, l'organisation retenue par la banque est celle d'un MO aligné sur
l'organisation FO donc par desk (Actions, Dérivés actions, taux, crédit, change,
commodities, Trésorerie,....).
Le back-office est lui organisé par produits (Actions, titres de taux, dérivés de taux,
dérivés de crédit, dérivés actions, change, dérivés de change, P/E cash,...).
Des back-offices regroupant différents produits et qui sont éclatés par type de
clientèle/contrepartie (interbancaire, grands corporates,...). Ceci est possible
pour des produits assez semblables en matière de traitement et supporté par
des systèmes IT identiques ou très proches (les dérivés entre eux, les
achats/ventes de titres et les P/E de titres, le change et les P/E cash,...).
Une banque de marché centralise la gestion du risque sur un paramètre donné sur un
seul desk (si l'on excepte le trésorier qui peut gérer sa position de trésorerie à l'aide de
tous les instruments à sa disposition).
Ainsi le desk dérivés de taux est le seul à pouvoir faire des produits dérivés de taux en
externe et le desk dérivés actions est le seul à traiter des produits de ce type en
externe. Si ce dernier doit couvrir une position de taux générée par un dérivé action
De la sorte, les opérations internes sont nombreuses (en moyenne 3 fois le nombre
d'opérations externes) et génèrent des traitements back-office, certes plus simples,
mais qu'il ne faut pas négliger surtout en matière de rapprochements.
Si la gestion d'un risque donné est centralisée généralement sur un seul desk, en
revanche, la vente de produit aux clients, peut s'effectuer partout.
De plus, le client demande souvent à avoir comme contrepartie l'entité locale dans
son pays plutôt que l'entité centrale (essentiellement pour des raisons fiscales ou plus
simplement de langue on de zone horaire).
Il faut noter qu'il ne s'agit pas là d'opérations internes (donc sans confirmations ni
règlement) mais d'opérations intra-groupes qu'il faut contrôler (à défaut de
confirmer) et qui vont générer un règlement entre les entités.