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3.1. Définition
La consommation c’est la première composante de la demande globale.
DG=C+I+G+(X-M)
Pour les économistes libéraux, l’acte de consommation est souvent désigné pour
JB Say, la consommation est une destruction d’utilité, pour John Richard, Hicks,
la consommation c’est ce que l’on peut dépenser sans s’appauvrir. La perspective
keynésienne de la consommation est macroéconomique, elle se centre sur la
consommation agrégée de l’ensemble de ménages pour Keynes, les facteurs
déterminant de la fonction f(x) de la consommation c’et « le revenu ».
Y1 Y 1 dy1 dy2
2) Dans le cas de la f(x) affine, la propension marginale à consommer est
constante et la propension moyenne à consommer est décroissante.
𝑑𝑐 𝑐 𝑐
= C et 1 ˂ 1
𝑑𝑦 𝑦2 𝑦1
3) Dans le cas de la f(x) concave, les deux propensions sont décroissantes :
𝑐1 𝑐
˂ 1 et C2 ˂c1
𝑦1 𝑦1
Keynes, dans la théorie générale n’a pas tranché clairement la différence entre les
3 fonction ,cependant , il affirme quelque part une position qui correspond à la
fonction concave : « la propension à consommer n’est pas la même quel que soit
le niveau d’emploi et il est probable qu’en règle générale ,elle tend à diminuer
quand l’emploi ,revenu, production augmente ; autrement dit lorsque le revenu
réel augmente ,la communauté ne désire consommer qu’une propension
graduellement décroissante de son revenu ». C’est en vertu de cette unique phrase
que la plupart des économies postérieures ont déduis que la propension à
consommer était décroissante et ont opté pour des raisons de commodité pour la
f(x) affine, c'est-à-dire le revenu augmente, la propension à consommer décroît.
Concernant la f(x) d’épargne, Keynes affirme que l’épargne est l’excès du revenu
sur la dépense de consommation.
S= Yd-C= Yd= C+S (1)
La relation (1) veut dire que l’individu partage son revenu disponible Yd entre les
dépenses de consommation courante (C°) et les dépenses de C° différée.
Divisions la relation (1) Par Yd ,on a :
𝑦𝑑 𝑐 𝑆
= = PMC+PMS
𝑦𝑑 𝑦𝑑 𝑦𝑑
Prenons maintenant la relation (1) en terme de variation, on a :
∆𝑦 = ∆𝐶 + ∆𝑆 division par ∆Yd
∆𝑦𝑑 ∆𝐶 ∆𝑆
= +
∆𝑦𝑑 ∆𝑦𝑑 ∆𝑦𝑑
𝑝𝑚𝑐 𝑝𝑚𝑠
1= + =1=c+s =s=1-c oû Pmc =c=1-s
𝑐 𝑠
Qui Pms=s=1-c. Sachant que C= Co + CYd f(x) affine
S=yd-c
S=yd-(co+cyd)
S=yd-co-cyd
Y=(1-c)yd-co= S=syd-co
Pour un niveau Yd=0,5 = -co=S0 (désépargne)
S=sYd+So
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Désépargner signifie :
a) Avoir une consommation C° supérieur à son Yd
b) S’endetter
c) Vendre une partie de son patrimoine
d) Les trois réponses précédentes sont toutes justes
Exemple :
1.les naissances enregistrées dans le 24 communes de Kinshasa en 2016 , sont des
données transversales.
2.Collecte de données sur la naissance aux cliniques entre 2010 à 2012
Données temporelles ou séries chronologiques.
Les données sur plusieurs lieux et sur plusieurs périodes sont des données de
panel.
Exemple : une étude mené pour connaître le nombre de décès par an de 2010 à
2014 dans les grands hôpitaux de Kinshasa.
Parmi le résultat trouvé par KUZNETS, ce sont des données temporelles mais en
long terme, ce résultat qui couvre 3 interprétations précitées pose des problèmes
au regard de l’hypothèse de Keynes :
- Comment le rendre compatibles
- Comment expliquer l’instabilité de la propension à consommer sous le
court terme sans, pour autant renoncer au message keynésien.
- La réponse à ces deux problèmes a conduit à des reformulations de la f(x)
de C°
antérieure, il ajuste sa consommation par rapport à Ym, ce qui se traduit par une
diminution de la propension à épargner sur le revenu courant.
Cette résistance à la baisse de la consommation lorsque le revenu diminue
s’appelle « l’effet de cliquet » ou de crémaillère ».
C1 C2
C1+ = Y1+ = W
(1+𝑟) (1+𝑟)
C2
E
Emprunt
C2*
Y1
u
0 C1
C1* Y1
Épargne
2.La Théorie Du Revenu Permanant :
Cette théorie est due à Milton Friedman, lorsque Keynes écrit C= C(yt) c'est-à-
dire la fonction du revenu effectif, Friedman trouve que cette relation est trop
rigide (serait) en effet, selon lui le consommateur dissocie au sein de son revenu
effectif Yt . Ce qu’il juge durable (revenu permanant Yt), ce qu’il considère
comme transitaire ou temporel (il appelle ça revenu transitoire Yt) de sorte qu’on
a : Yt= YPt+YTt.
Si en t,
𝑌𝑡𝑃 = 𝜏 𝑌𝑡 + (1- 𝜏)= 𝑌𝑡−1
𝑃
alors
𝑃 𝑃
En t=1, 𝑌𝑡−1 = 𝜏 𝑌𝑡−1 + (1- 𝜏) 𝑌𝑡−2 )
En substituant la relation en t-1 à la relation en t, on obtient
𝑌𝑡𝑃 = 𝜏 𝑌𝑡 +( 1- 𝜏) (𝜏𝑌𝑡−1 +( 1- 𝜏) 𝑌𝑡−2 )
𝑌𝑡𝑃 = 𝜏 𝑌𝑡 + 𝜏 ( 1- 𝜏) 𝑌𝑡−1 +( 1- 𝜏)2 𝑌𝑡−2
𝑃
Parce que l’argent épargné ou qu’il épargnait dépend de du taux d’intérêt et la f(x)
de Consommation s’écrit : C=C(Yd, w,i) le diagramme de cycle de vie se présente
comme suit :
Desaccumulation
Accumulation
Age
Désendettement
Endettement
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4.1.1. Définition
L’investissement c’est une dépense aujourd’hui en vue d’un profit futur.
Pour les entreprises, cela consiste à acheter aujourd’hui des nouvelles
machines, locaux, licences, participation financière afin d’accroître leurs
productivités et réaliser d’avantage le profit dans le futur c’est la FBCF en
CN.
Pour les ménages, il s’agit d’achat des biens, immobilières. Dans le cadre
de ce cours, on ne s’intéressera qu’à l’investissement des entreprises.
Pourquoi ? Parce que ces I ont une incidence plus élevée que les autres dans
la croissance économique.
Kt-1 Kt
It
Date
datet-1 Date t
I
0 i
La décision d’investir dépend de source d’I parce que le coût de financement d’I
diffère selon les modalités choisies par l’entreprise. L’Entreprise peut faire appel
à un financement externe par emprunt (=endettement) ou par augmentation du
capital social. Elle peut aussi s’autofinancer en puisant dans ses réserves propres
l’autofinancement contraint l’Entreprise de disposer de profit antérieur mais il a
l’avantage de n’imposer qu’aucune contrainte de remboursement surtout lorsque
la conjoncture devient morose ou maussade.
Emprunt permettent de dégager des profits qui ne sont repartis que sur les capitaux
propres.
L’étude des relations entre l’I et les variations de la demande se fait à travers « les
principes de l’accélérateur ». (C’est le principe qui lie les variations de la demande
et l’I). le but de ces principes est de « montrer qu’une variation de la demande des
biens de consommation entraîne une variation plus importante de la demande des
biens d’I.
La 1ère analyse économique qui établit la relation ou lien entre l’I et variation de
la demande est celle de l’économiste François Albert AFTALION (1909). Il
montré qu’une baisse (=même faible) de la consommation finale entre une
réduction plus importante de l’I ; ce qui provoque une chute très prononcée de la
demande. De modèle d’accélérateur s’analyse en deux versions : simple et
développée.
Yt Yt
Par exemple : il est possible que le producteur n’ajuste pas completement leur
capacité de production à l’évolution de la demande ,soit il ne sont pas convaincus
de leur caractere durable ,soit parcequ’il faut du temps pour réaliser le changement
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désirés ,soit parceque leur capacité e financement est limitée ,ou soit parceque les
cout ,liées à l’investissement prohibitifs (élevés ,important ) ainsi l’ajustement
entre la capacité de production installé et celle qui est desirée sera alors partielle(
on doit ajuster ,mais pas automatiquement).
It=Kt-Kt-1= λ(k*t-1Kt-1) ou Kt* :
λ: parametre d’ajustement,pas directement proportionnellement comme aux
problémes d’accelerateur simple.
Supposons que le niveau de capital désiré soit proportionnel au volume de la
demande ,soit K*t=vYt, on obtient It= λ (vYt-Kt-1).
It= λvYt- λKt-1 (1) la rélation (1) montre que l’investissement positivement du
montant absolu de la demande (Yt) et non plus de la variation de celle-ci
(Yt-Yt-1) comme dans l’accelerateur simple , il depend aussi négativement de
stock de capital de la periode precedente (Kt-1) néanmoins l’effet d’accelerateur
demeure.
En effet , si la periode t on a
Si λ=1 : It= v(yt-yt-1) l’accelerateur simple ,ici l’effet d’accelerateur est atténué
,car d’une part le coefficient d’accelrateur est plus faible : λv˂v puisque 0˂ λ˂1
et d’autre part ,le retard pris à la periode prédente( 1- λ)It-1 donne un caractere
inertiel ou modele.
Si λ=1,It=v(Yt-Yt-1), on retrouve le modele d’accelerateur simple.
4.3.4.L’oscillateur de Samuelson
Les mouvements de la conjoncture n’est pas linéaire : les phases d’expassion de
la production sont suivies de celles de recession voir de dépression.
X°
Prospérité
Croissance
Récession
Reprise
Dépression
0 Temps