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Chapitre3 : LA FONCTION DE CONSOMATION

3.1. Définition
La consommation c’est la première composante de la demande globale.
DG=C+I+G+(X-M)
Pour les économistes libéraux, l’acte de consommation est souvent désigné pour
JB Say, la consommation est une destruction d’utilité, pour John Richard, Hicks,
la consommation c’est ce que l’on peut dépenser sans s’appauvrir. La perspective
keynésienne de la consommation est macroéconomique, elle se centre sur la
consommation agrégée de l’ensemble de ménages pour Keynes, les facteurs
déterminant de la fonction f(x) de la consommation c’et « le revenu ».

3.1.1. La loi psychologique fondamentale


La loi psychologique fondamentale sur laquelle, nous pouvons nous appuyer en
toute sécurité, ce que les hommes tendent à accroître leur consommation en
mesure de leur niveau. Mais n’ont qu’une quantité aussi grande que
l’accroissement du revenu. En d’autre terme, la variation de la variation du revenu
𝒅𝒄
soit (dc=dy) mais une grandeur moindre : o ˂ ˂ 1
𝒅𝒚
3.1.1.la nature complexe de la propension à consommer
La propension à consommer c’est la prédisposition à consommer, on distingue :
𝑐 𝑑𝑐
1) PMC= 2)Pmc=
𝑑𝑦 𝑑𝑦𝑑
Conformément, à la loi psychologique fondamentale, la relation
macroéconomique entre le revenu courant Y et la consommation nationale C,
peut être interprété sous la forme de 3 f(x) de consommation entre différente
fonction linéaire, fonction affine, f(x) concave.
C C=
C
y C=c C=Y
y
C=Cy+c
o
C2 C2
C2 C1
C1
C1 C0 C=f(x)=
C0
co
0 Y
Y1 Y2 Y 0 Y1 Y2 Y 0 Y1 Y2

Fonction linéaire Fonction affine Fonction concave


Dans les 3 cas de figure, une augmentation du revenu entraîne toujours une
augmentation de la consommation mais d’un montant faible. Autrement dit, il
existe un écart croissant au plan national entre la consommation et le revenu, cet
écart est représenté par la distance entre la fonction de consommation et la
bissectrice qu a pour équation C=Y c'est-à-dire bissectrice veut dire qui est mesuré
sur l’axe vertical est = à ce qui est mesuré sur l’axe horizontal).
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1) Dans le cas de la fonction f(x) linéaire, la propension marginale à


consommer est constantes :
c1= c2 dc1= dc2

Y1 Y 1 dy1 dy2
2) Dans le cas de la f(x) affine, la propension marginale à consommer est
constante et la propension moyenne à consommer est décroissante.
𝑑𝑐 𝑐 𝑐
= C et 1 ˂ 1
𝑑𝑦 𝑦2 𝑦1
3) Dans le cas de la f(x) concave, les deux propensions sont décroissantes :
𝑐1 𝑐
˂ 1 et C2 ˂c1
𝑦1 𝑦1
Keynes, dans la théorie générale n’a pas tranché clairement la différence entre les
3 fonction ,cependant , il affirme quelque part une position qui correspond à la
fonction concave : « la propension à consommer n’est pas la même quel que soit
le niveau d’emploi et il est probable qu’en règle générale ,elle tend à diminuer
quand l’emploi ,revenu, production augmente ; autrement dit lorsque le revenu
réel augmente ,la communauté ne désire consommer qu’une propension
graduellement décroissante de son revenu ». C’est en vertu de cette unique phrase
que la plupart des économies postérieures ont déduis que la propension à
consommer était décroissante et ont opté pour des raisons de commodité pour la
f(x) affine, c'est-à-dire le revenu augmente, la propension à consommer décroît.

Concernant la f(x) d’épargne, Keynes affirme que l’épargne est l’excès du revenu
sur la dépense de consommation.
S= Yd-C= Yd= C+S (1)
La relation (1) veut dire que l’individu partage son revenu disponible Yd entre les
dépenses de consommation courante (C°) et les dépenses de C° différée.
Divisions la relation (1) Par Yd ,on a :
𝑦𝑑 𝑐 𝑆
= = PMC+PMS
𝑦𝑑 𝑦𝑑 𝑦𝑑
Prenons maintenant la relation (1) en terme de variation, on a :
∆𝑦 = ∆𝐶 + ∆𝑆 division par ∆Yd
∆𝑦𝑑 ∆𝐶 ∆𝑆
= +
∆𝑦𝑑 ∆𝑦𝑑 ∆𝑦𝑑
𝑝𝑚𝑐 𝑝𝑚𝑠
1= + =1=c+s =s=1-c oû Pmc =c=1-s
𝑐 𝑠
Qui Pms=s=1-c. Sachant que C= Co + CYd f(x) affine
S=yd-c
S=yd-(co+cyd)
S=yd-co-cyd
Y=(1-c)yd-co= S=syd-co
Pour un niveau Yd=0,5 = -co=S0 (désépargne)
S=sYd+So
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Désépargner signifie :
a) Avoir une consommation C° supérieur à son Yd
b) S’endetter
c) Vendre une partie de son patrimoine
d) Les trois réponses précédentes sont toutes justes

3.2. Doute empirique et reformulations de la fonction de consommation


La fonction f(x) de consommation est une relation de comportement que Keynes
a énoncé sans l’avoir testé, Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la
plupart des pays, industrialisés ont mis en place le système de comptabilité
nationale ce qui a permis de construire les services statistiques cohérentes et
homogènes et de tester ainsi l’hypothèse Keynésienne de la f(x) de
consommation.

3.2.1 Tests empiriques


Deux types des tests ont été effectués à savoir :
- Tests sur les données de séries temporelles
- Tests sur les données transversales ou en coupes instantanées
Les données des séries temporelles sont des données qui sont collectées sur
plusieurs périodes dans un seul lien tan disque les données transversales sont des
données qui sont collectées sur plusieurs lieux en une seule période.

Exemple :
1.les naissances enregistrées dans le 24 communes de Kinshasa en 2016 , sont des
données transversales.
2.Collecte de données sur la naissance aux cliniques entre 2010 à 2012
Données temporelles ou séries chronologiques.
Les données sur plusieurs lieux et sur plusieurs périodes sont des données de
panel.

Exemple : une étude mené pour connaître le nombre de décès par an de 2010 à
2014 dans les grands hôpitaux de Kinshasa.

En matière de séries temporelles, sur de données américaines, KUZNETS, en


1946 abouti à la conclusion suivante : « sur le long terme, la propension moyenne
à consommer est constante et approximativement égale à propension marginale à
consommer C° f(x) linéaire. Sur le court terme, la PMC est décroissante et la Pme
lui est sensiblement inférieur.

En coupe instantanées, le PMc et Pmc sont décroissante correspondant à la f(x)


concave.
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Parmi le résultat trouvé par KUZNETS, ce sont des données temporelles mais en
long terme, ce résultat qui couvre 3 interprétations précitées pose des problèmes
au regard de l’hypothèse de Keynes :
- Comment le rendre compatibles
- Comment expliquer l’instabilité de la propension à consommer sous le
court terme sans, pour autant renoncer au message keynésien.
- La réponse à ces deux problèmes a conduit à des reformulations de la f(x)
de C°

A. La théorie du revenu relatif


A fin de scripter les divergences des résultats entre les données temporelles et les
données transversale, Duesemberry élabore en 1949 une théorie socioéconomique
de la fonction f(x) de C° : c’est la théorie du revenu relatif.
Dans cette théorie, on peut distinguer 2 éléments à savoir : « L’effet d’imitation »
ou l’effet de « mémoire économique » ;
1) L’effet d’imitation ou de démonstration : de quoi s’agit-il « les ménages
déterminent leurs consommation en imitant les modes de vie de la couche
sociale immédiatement supérieur, en voulant faire une démonstration de
leurs statut social
Cet effet de démonstration de voisinage social pousse ces ménages à consommer
plus proportionnellement plus. Pour illustrer cet effet supposons une communauté
qui a 2 groupes sociaux : pauvres (i) et les riches (j) partagent le revenu (i) et (1-
a) % pour la classe (j).
Du fait de comportement d’imitation, les pauvres ont une PMC plus élevée que
les riches, soit : PMCi > PMCj la fonction de consommation nationale qui est la
sommation des consommation de 2 catégories sociales peut s’écrire de la manière
suivante :
C=Ci+Cj. Sachant que Ci = PMCi.aY et Cj = PMCj.(1-a)Y,alors
C=aPMCiY+ (1-a) PMCjY = C=Ci+Cj
𝑐
PMC= PMC= a PMCi +(1-a) PMCj
𝑦
Ces résultats montrent que, la part du revenu consacré à la consommation ne
dépend pas uniquement du revenu des ménages comme le prêtant la théorie
keynésienne, il y a aussi un lien entre la consommation et l’existence de tranches
sociale.
2) L’effet de mémoire économique :
3) De quoi s’agit-il pour Duesemberry, les individus qui ont occupés des
hautes f(x) vont continuer à consommer comme s’il occupaient toujours les
mêmes fonctions.
Ils mobilisent ces faits sous la forme d’une fonction de consommation dont les
variables explicatives sont le revenu courant Yt et le revenu maximal Ym atteint
par le passé. Ct= C(Yt,Ym). Lors d’une baisse de Yt (revenu présent), les ménages
essaient de maintenir constant autant que possible son niveau de consommation
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antérieure, il ajuste sa consommation par rapport à Ym, ce qui se traduit par une
diminution de la propension à épargner sur le revenu courant.
Cette résistance à la baisse de la consommation lorsque le revenu diminue
s’appelle « l’effet de cliquet » ou de crémaillère ».

B. la théorie du revenu permanent et la théorie de cycle de vie


Ces théories s’appuient sur le modèle micro économique inter temporel du
consommateur
1. Model inter temporel du consommateur : La théorie de consommation
de Keynes a été fortement critiqué entre la théorie de consommation de
Keynes a été critiqué entre autre pour avoir négligé les variables stocks ou
profit des variables flux.
En particulier, la consommation ne dépend pas uniquement de revenu courant
prend aussi en compte les stocks de richesses accumulés par les agents
économiques. C’est pour dire que l’acte de consommation s’insère au sein d’un
comportement de planification de ressources et de dépense en sur plusieurs
périodes.

Pour illustrer ce modèle considérant un ménage qui cherche à maximiser son


utilité U(C1C2) ou C1 : la consommation présente et C2 :
C2 : sa consommation future

Le ménage va alors arriver entre deux consommations présentes et futures en


espérant le transfert de ressources du présent, vert le future = l’épargne ,qui va lui
procurer un intérêt ) ou de l’avenir vers le présent (emprunt qu’il devra rembourser
s’il disposé d’un revenu présent Y1 et qu’il anticipe un revenu futur Y2, les deux
contraintes budgétaires de deux peuvent s’écrire :
 En t1 :C1+S= Y1→ S=y1-C1
 en t1 : C2 = ( 1+l) S+Y2
on peut regrouper ces 2 contraintes en une seule pour obtenir la contrainte
budgétaire inter temporelle.
C2=(1+r) (Y1- C1) + Y2
C2=(1+r) y1-(1+r) C1+ Y2
(1+r) C1+ C2=(1+r) y1+ y2 divisions par (1+r)

C1 C2
C1+ = Y1+ = W
(1+𝑟) (1+𝑟)

Avec W= la richesse totale actualisée du ménage.


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C2

E
Emprunt
C2*
Y1
u

0 C1
C1* Y1

Épargne
2.La Théorie Du Revenu Permanant :
Cette théorie est due à Milton Friedman, lorsque Keynes écrit C= C(yt) c'est-à-
dire la fonction du revenu effectif, Friedman trouve que cette relation est trop
rigide (serait) en effet, selon lui le consommateur dissocie au sein de son revenu
effectif Yt . Ce qu’il juge durable (revenu permanant Yt), ce qu’il considère
comme transitaire ou temporel (il appelle ça revenu transitoire Yt) de sorte qu’on
a : Yt= YPt+YTt.

De même, au niveau de la consommation globale Ct se décompose en C°


permanent Ct et la C° transitaire CtT de sorte qu’on écrit = Ct= CTP+CtT
Friedman considère que la seule relation stable est celle qui existe entre le revenu
permanant et la consommation permanente ; soit CTP= Kytp (1)
A fin de tester cette hypothèse, FRIEDEMAN choisit d’estimer le revenu
permanent par une formule d’anticipation adaptative :
𝑝 𝑝 𝑝 𝑝 𝑝 𝑝
𝑌𝑡 =𝜏(𝑌𝑡 −𝑌𝑡− )+ 𝑌𝑡− 𝑌𝑡 -𝑌𝑡− 𝜏 (𝑦𝑡 - 𝑌𝑡− ) ,avec O < 𝜏 < 1 (2)
𝑝 𝑝 𝑝
𝑌𝑡 = 𝜏 𝑦𝑡 - 𝜏𝑌𝑡− +𝑌𝑡−
𝑝 𝑝
𝑌𝑡 = 𝜏 𝑦𝑡 +(1- 𝜏) 𝑌𝑡− (3)
En remplacement
𝑝 𝑝
𝐶𝑡 = k( 𝜏𝑦𝑡 +(1- 𝜏) 𝑌𝑡−1 )
𝑝 𝑝
𝐶𝑡 = 𝜏 k( 𝑦𝑡 +(1- 𝜏) 𝑘 𝑌𝑡−1
𝑝
𝐶𝑡−1
c’est la formule de consommation de Friedman
𝒑 𝒑
𝑪𝒕 = 𝝉 k𝒚𝒕 +(1- 𝝉) 𝑪𝒕−𝟏
Le concept de revenu permanent peut être présenté sous l’aspect d’une formule
rétrospective : « la transformation de Koyck »
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Si en t,
𝑌𝑡𝑃 = 𝜏 𝑌𝑡 + (1- 𝜏)= 𝑌𝑡−1
𝑃
alors
𝑃 𝑃
En t=1, 𝑌𝑡−1 = 𝜏 𝑌𝑡−1 + (1- 𝜏) 𝑌𝑡−2 )
En substituant la relation en t-1 à la relation en t, on obtient
𝑌𝑡𝑃 = 𝜏 𝑌𝑡 +( 1- 𝜏) (𝜏𝑌𝑡−1 +( 1- 𝜏) 𝑌𝑡−2 )
𝑌𝑡𝑃 = 𝜏 𝑌𝑡 + 𝜏 ( 1- 𝜏) 𝑌𝑡−1 +( 1- 𝜏)2 𝑌𝑡−2
𝑃

De proche à proche o obtient


𝑌𝑡𝑃 = 𝜏 𝑌𝑡 + 𝜏 ( 1- 𝜏) 𝑌𝑡−1 +( 1- 𝜏)2 𝑌𝑡−2 ++++++ 𝜏(1- 𝜏)n 𝑌𝑡−𝑛
Yt-m c’est la transformation de cette relation qui montre que le revenu permanent
KOYCK, dépend du revenu courant et les Revenus observés sur les périodes
passées.

2. La théorie du cycle de vie


En 1954, Modigliani et Brumberg, en 1963 Ando et Modigliani soulignent que en
générale les revenus du travail sont repartis irrégulièrement sur la durée de vie
Dans la phase de la jeunesse, les dépenses, sont supérieurs aux ressources tirés du
travail, l’individu s’endette pour financer sa formation et faire face aux dépenses
d’installation lors de son départ du domicile parental.
Dans la phase d’activité, les revenus s’améliorent progressivement ce qui lui
permet d’abord de se désendetter puis de s’assurer plus tard une retraite
relativement confortable.
Pourquoi l’individu doit repartir son revenu irrégulièrement sur la durée de vie,
c’est à cause de la retraite.

Dans la phase, de la retraite, les revenus du travail disparaissent et la personne


âgée couvre ses besoins en vendant progressivement les divers éléments de son
patrimoine « c’est le sens de désendetter.»

Par rapport à la théorie keynésienne, la consommation ne dépend pas que du


revenu disponible mais aussi de sa richesse (accumulée) et du taux d’intérêt.
 Pourquoi le revenu doit dépendre du taux d’intérêt, ?

Parce que l’argent épargné ou qu’il épargnait dépend de du taux d’intérêt et la f(x)
de Consommation s’écrit : C=C(Yd, w,i) le diagramme de cycle de vie se présente
comme suit :

Desaccumulation
Accumulation

Age
Désendettement
Endettement
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La théorie de cycle de vie stipule que l’individu à la phase de jeunesse et


d’épargne plus et à la retraite. Il désépargne parce que le revenu du w=o.
Des empiriques ont montré que l’individu épargne beaucoup quand il est en
activité que quand il est jeune ou il est en retraite. « Paradoxalement dans sa
vieillesse, il désépargne peu, ce qui est contraire à la théorie de cycle de vie.
Autrement dit il garde presque intact sa richesse on a légué à sa postérité. Un
ménage peut vouloir léguer une certaine fortune à sa postérité lorsque par exemple
il envisage un avenir économique sombre pour ses enfants. Dans ce cas, sa
contrainte budgétaire inter temporelle va comporter non seulement le revenu
attendu de la présente génération, mais aussi ceux entrevu pour la prochaine
génération.
Les modèles économiques qui s’intéressent à la coexistence des revenus de
plusieurs générations s’appelle « modèle à génération imbriquées » attribués à
Maurice Allais (1947) et à Paul Samuelson.
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Chapitre 4 : LA FONCTION D’INVESTISSEMENT

4.1. Notion d’investissement


L’investissement est la deuxième composante de la demande globale.
Contrairement à la consommation qui est l’élément relativement stable de la
demande globale. L’I en est la partie la plus volatile (c'est-à-dire flexible). Sa
volatilité est à l’origine de phase de récession ou d’expansion de l’activité
économique. Malgré sa volatilité, il peut être influencé par des politiques
budgétaires et monétaires du gouvernement.

4.1.1. Définition
L’investissement c’est une dépense aujourd’hui en vue d’un profit futur.
 Pour les entreprises, cela consiste à acheter aujourd’hui des nouvelles
machines, locaux, licences, participation financière afin d’accroître leurs
productivités et réaliser d’avantage le profit dans le futur c’est la FBCF en
CN.
 Pour les ménages, il s’agit d’achat des biens, immobilières. Dans le cadre
de ce cours, on ne s’intéressera qu’à l’investissement des entreprises.
Pourquoi ? Parce que ces I ont une incidence plus élevée que les autres dans
la croissance économique.

4.1.2. Distinction entre Investissement brut et Investissement net.


L’I est un flux qui s’ajoute chaque année sous forme d’équipement ait capital
productif. A la période t, la production est réalisée par le stock de capital Kt.
L’I réalise à la période t n’est productif qu’à la période t+1.
Kt-1 Kt

Kt-1 Kt
It

Date
datet-1 Date t

 La période t correspond au temps qui s’écoule entre la date t-1 et la date


t.
 L’Investissement net d’une période correspond à la variation du stock de
capital au cours de la période (-c’est l’I nouveau)
𝐼𝑛𝑡 = Kt-Kt-1
 L’investissement de remplacement (=amortissement) correspond au
renouvellement aux biens d’équipement qui subissent l’usure au cours de
processus de production dans le temps, l’obsolescent (=ce qui demande,
dépassé technologiquement)
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𝐼𝑛𝑡 = S Kt-1 avec 𝛿 ∈ 0,1 qu’on appelle le taux dépréciation du capital


.𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑙 ′ 𝐼 𝑡𝑜𝑡𝑎𝑙 𝑞𝑢′ 𝑜𝑛𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑙 ′ 𝐼𝑏𝑟𝑢𝑡 𝑑′𝑜𝑢
𝐼𝐵𝑡 = 𝐼𝑛𝑡 + 𝐼𝑟𝑡
= Kt-Kt-1 + SKt-1
= ( 1-S) Kt-1+ Kt ou Kt-1 +S Kt-1
= Kt – ( 1-S) Kt-1

4.2. Investissement et taux d’intérêt


L’I est une f(x) inverse du tx d’intérêt. Ce tx d’i étant un coût pour l’I (=parce que
c’est un coût d’endettement. Parce que au départ, l’I n’a pas de fonds au préalable.
D’où il doit aller s’endetter auprès de la banque).
Plus il est élevé, moins ou intensif. On peut écrire
𝑑𝐼
I=F(i) ,avec < 0
𝑑𝑖
Raison pour laquelle la courbe de demande d’I est une courbe décroissante parce
que l’I est f(x) inverse du taux d’i

I
0 i
La décision d’investir dépend de source d’I parce que le coût de financement d’I
diffère selon les modalités choisies par l’entreprise. L’Entreprise peut faire appel
à un financement externe par emprunt (=endettement) ou par augmentation du
capital social. Elle peut aussi s’autofinancer en puisant dans ses réserves propres
l’autofinancement contraint l’Entreprise de disposer de profit antérieur mais il a
l’avantage de n’imposer qu’aucune contrainte de remboursement surtout lorsque
la conjoncture devient morose ou maussade.

L’augmentation du capital social, par Émission d’action (=Titres) est avantageuse


pour l’Entreprise du fait, qu’elle ne dépendant pas de remboursement des Fonds
obtenus et plus son coût peut être ajouté aux variations conjoncturelles des
résultats de l’Entreprise (=le versement de dividende).
Quant au financement par Emprunt c'est-à-dire par endettement il fragilise
l’entreprise en augmentant sont tx d’intérêt. En contrepartie, l’endettement
contribue à accroître la rentabilité financière de l’Entreprise. Les I financiers par
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Emprunt permettent de dégager des profits qui ne sont repartis que sur les capitaux
propres.

Lorsque le tx de profit est supérieur au tx d’i, la rentabilité des capitaux propres


est accrue par endettement. « C’est ce qu’on parle ou appelle « l’Effet de levier ».
Dans le cas contraire, on parle de « Effet de masse » plus les pertes seront
importantes et l’Entreprise ne pourra les couvrir qu’à travers un nouvel emprunt
(=endettement de détresse) du fait que les fonds propres sont largement
insuffisants.

4.3. Investissement et variation de la Demande


Le tx d’i est considéré comme un coût pour les Entreprises (= parce qu’elles
doivent les considérer pour le calcul de bénéfices). Lorsque ces deux
financements ne sont pas. Les premiers investissent aussi en fonction de
débouchés qu’ont leur produits et services qu’elles offrent. Elles investissent aussi
en f(x) de la demande qui est adressé à leurs produits et services.

L’étude des relations entre l’I et les variations de la demande se fait à travers « les
principes de l’accélérateur ». (C’est le principe qui lie les variations de la demande
et l’I). le but de ces principes est de « montrer qu’une variation de la demande des
biens de consommation entraîne une variation plus importante de la demande des
biens d’I.
La 1ère analyse économique qui établit la relation ou lien entre l’I et variation de
la demande est celle de l’économiste François Albert AFTALION (1909). Il
montré qu’une baisse (=même faible) de la consommation finale entre une
réduction plus importante de l’I ; ce qui provoque une chute très prononcée de la
demande. De modèle d’accélérateur s’analyse en deux versions : simple et
développée.

5.3.1. Le modèle d’accélérateur simple


Ce modèle a été mis en place par John Maurice Clark 1917 qui en étudiant de la
demande de bien d’équipement dans le domaine de chemin de fer abouti à une
relation selon laquelle « l’I est proportionnel à la de la demande.

L’hypothèse centrale de ce modèle est que le producteur ajuste instantanément


leur capacité de production à la suite des variations de la demande. (=lorsque la
demande varie, les Entreprises ajustent automatiquement) cette anticipation
s’appelle « anticipation Myope » c'est-à-dire :
- Ils considèrent que la de la demande sera durable.
- Les équipements sont pleinement utilisés c'est-à-dire le tx d’utilisation du
capital est de 100%.
- Pas de problème de financement. On doit investir pour accroître la capacité.
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- La rentabilité assurée (=on suppose que la demande existe pas de problème


de la demande. Dès qu’on produit, on va vendre.
La formulation de ce principe va se présenter comme suit :
(1) Kt=Vyt 1ère relation ,c'est-à-dire le stock de capital nécessaire est
structuralement proportionnel au volume d’évolution réalisés
(2) Kt : stock de cap,Yt : la production supposée = à la demande ,V : le
coefficient du capital ,les entreprise vont ajuster leur capacité de la
production lorsque la demande varie.
 Kt-1= vYt-1 (1)-(2) = Kt-Kt-1=I=Vyt-Vyt-1 : signification de cette relation ;
pour répondre à une augmentation de la demande adresse à la firme ,et sur
la production sur la demande,les producteurs vont investir afin d’augmenter
leur stock.
𝐾𝑌 𝑌𝑡 𝐼𝑡
v Kt = Yt signifie : le taux d’interet ( ) est proportionneen taux de
𝑌𝑡 𝑌𝑡 𝑌𝑡
croissance de la démande Ky Yt

Yt Yt

c’est la formulation mathématique de principe d’acceleration simple ,cette


formulation du principe d’accelarteur simple comporte certaines limites dont
notamment (2).
 1ère limite : ces principes supposent que le stock de capital s’adapte
parfaitement et mécaniquement aux varition de la production ,en réalités
un temps s’écoule entre la periode ou s’observe la variation de la production
,or, en réalité un temps s’écoule entre la periode ou s’observe la variation
du revenu national et le moment oû se deroule l’investissement à cause des
conditions économiques et des prévisions des entreprises.
 2ème limite : ces principes ne considere que les investissements induits liés
par la démande ) ors, il ya un investissemment autonome qui ont aussi un
éffet dans l’activité economique ( avec la politique des grand
travaux).Alors que les I autonomes jouent un rôle important dans
l’évolution à court terme . Ces differentes limites ont conduit a formulé la
théorie élementaire de « l’accelerateur flexible».

4.3.2. Le modele d’accelerateur flexible


Le principe d’accelerateur flexible est un enrichissement du mécanisme de
l’accélerateur simple .cet enrichissement consiste à produire des reserves sur
l’hypothese d’accelarateur simple (instantenement, parfaitement c'est-à-dire un
peu de reserve).

Par exemple : il est possible que le producteur n’ajuste pas completement leur
capacité de production à l’évolution de la demande ,soit il ne sont pas convaincus
de leur caractere durable ,soit parcequ’il faut du temps pour réaliser le changement
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désirés ,soit parceque leur capacité e financement est limitée ,ou soit parceque les
cout ,liées à l’investissement prohibitifs (élevés ,important ) ainsi l’ajustement
entre la capacité de production installé et celle qui est desirée sera alors partielle(
on doit ajuster ,mais pas automatiquement).
It=Kt-Kt-1= λ(k*t-1Kt-1) ou Kt* :
λ: parametre d’ajustement,pas directement proportionnellement comme aux
problémes d’accelerateur simple.
Supposons que le niveau de capital désiré soit proportionnel au volume de la
demande ,soit K*t=vYt, on obtient It= λ (vYt-Kt-1).
It= λvYt- λKt-1 (1) la rélation (1) montre que l’investissement positivement du
montant absolu de la demande (Yt) et non plus de la variation de celle-ci
(Yt-Yt-1) comme dans l’accelerateur simple , il depend aussi négativement de
stock de capital de la periode precedente (Kt-1) néanmoins l’effet d’accelerateur
demeure.

En effet , si la periode t on a

It= λKt*- λKt-1 (2)


en t1,on aura :It-1= λ Kt*-1 λKt-2 (3) en faisant (2)-(3)

It-It-1 = λ Kt* λKt-1- λ Kt-1*- λKt-2 on peut écrire


= λ (K* λKt-1)- λ( K*t-1 - λKt-2)
It-It-1= λ Kt - λKt-1- λ Kt-1*
It= λ (Kt* λKt-1) - λ It-1+ It-1
It= λ Kt* λKt-1 +(1- λ) It-1
It= λ Vyt- λvYt-1 +(1– λ) It-1
It= λv(yt-yt-1)+(1-λ)It-1 c’est la formulation mathematique d’alleccelerateur
flexible

Si λ=1 : It= v(yt-yt-1) l’accelerateur simple ,ici l’effet d’accelerateur est atténué
,car d’une part le coefficient d’accelrateur est plus faible : λv˂v puisque 0˂ λ˂1
et d’autre part ,le retard pris à la periode prédente( 1- λ)It-1 donne un caractere
inertiel ou modele.
Si λ=1,It=v(Yt-Yt-1), on retrouve le modele d’accelerateur simple.

4.3.3. le modele q de Tobin(1969)


Jamer Tobin prix nobel de l’économie à developpé une décision d’analyse
d’investir plus particuliére complete , son mode vise a comment l’investissement
productif (d’achat du capital fixe) est influencé par la conjoncture boursiére ,le
fonctionnement du marché boursier .En effet,lorsqu’une entreprise désire élargir
,ces capacités de production a accroitre sa dimension ou son échelle ,deux
possibilités sont presentent devant elle ,les possibilités :
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Exemple : soit acheté les bien de production neufs (croissance interne),


Soit ,acquerir (une ou plusieurs ) entreprises de meme secteur : orange et tigo
(croissance externe) ceci équivaut à acheter les bien de production dejas existant
c'est-à-dire les biens de seconde mains.
Cette alternative entre achat du capital neuf et achat du capital d’accroissement
c’est une alternatif dont le prix est fixé par le capital boursier est exprimés sous la
forme d’un ratio nota « q » de Tobin.
Prix d’achat du capital d’occasion (sur le marché
Q
boursier)
Prix d’achat du capital neuf (sur le marché des biens)

- Si q˂1 : acheter le capital neuf serait plus couté qu’acheter le capital


d’occasion , il n’ y a aucune raison d’investir puisqu’à un cout moindre
,acquerir une entreprise disposant dejas un capital productif désiré.
- Si q >1 ; l’incitation à investir est forte étant donné que le prix du capital
neuf est plus interessant que celui du capital d’occasion.

4.3.4.L’oscillateur de Samuelson
Les mouvements de la conjoncture n’est pas linéaire : les phases d’expassion de
la production sont suivies de celles de recession voir de dépression.

Prospérité

Croissance
Récession

Reprise
Dépression

0 Temps

L’oscilateur de samuelson combine le principe d’acceleration et l’effet


multiplicateur pour expliquer le caractere endogene des sycles conjoncturels :la
croissance de la production pour une cosequence d’une augmentation
d’Investissement qui engendre l’augmentation de la production conformement
aux principes de l’accelarateur mais cette croissance des Investissements va
donner lieu à une augmentation , du produit et donc de revenu distribué d’un
même montant. Ces revenus provoquent une consommation supplementaire selon
l’effet multiplicateur et le mouvement recomence formelement ,Samuelson par de
la formule suivante :
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(1) Yt=Ct+It+Gt :ces variables sont connues (revenu national ,C°


,I,dépense ,il se repose sur une fonction f(x) de consommation (C°) simple
ou la consommation au temps t dépend des revenu au temps t -1 est aussi une
f(x) d’investissement oû l’accelarateur relie ,les investissements aux
variations de la démande
(2) Ct= 𝜕 Yt-1 > oû 0 ˂ 𝜕 ˂ 1
(3) It= 𝛽 (Ct-Ct-1)
(4) It= 𝛽(𝜕Yt-1- 𝜕

It= 𝜕 𝛽 (Yt-1-Yt-2) la condition d’équilibre macro économique devient :


Yt= 𝜕 Yt-1 𝜕 𝛽 (Yt-1-Yt-2)+Gt
Yt= 𝜕(1+ 𝛽)Yt- 𝜕 𝛽Yt-2+G diagramme de P.Samuelson

Les I comprennent : FBCF(achat des biens durables par les entreprises)


∆ S (stock des matières premières pour la fabrication des

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