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(Projet PDS)
MACROECONOMIE
AOUT 2020
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PROFESSEURS DR. EKEMBE PULUSI Serge & LOMEMBE KAMBA Jacques
PLAN DU COURS DE MACROECONOMIE
APPLICATIONS
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PROFESSEURS DR. EKEMBE PULUSI Serge & LOMEMBE KAMBA Jacques
CHAPITRE 1. INTRODUCTION A L’ANALYSE MACROECONOMIQUE
conception générale
principes fondamentaux
loi des débouchés
la théorie quantitative de la monnaie
structure d‟un modèle d‟inspiration classique (seulement 3 qui sont modélisés).
Marché du travail
marché du capital de prêt
marché de la monnaie
marché des biens et services (conditions d‟équilibre restent implicites).
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1.1 Objet et Intérêt de la macroéconomie
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macroéconomie cherche-t-elle le plus clairement possible la façon dont l‟économie fonctionne
et la manière dont elle est censée réagir aux politiques particulières et aux divers chocs qui
perturbent l‟offre et la demande.
La croissance économique ;
La maitrise de l‟inflation : stabilité des prix intérieurs ;
La réduction du chômage : plein emploi du facteur travail ;
La soutenabilité de la dette : rechercher l‟équilibre des paiements extérieurs.
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Le carré magique de Kaldor permet de comparer de façon plus visible les
performances économiques d‟un pays par rapport à celles des autres pays ou encore
les performances réalisées à une période par rapport aux autres périodes.
Il met également en évidence trois relations qui sont très importantes dans histoire
macroéconomique, il s‟agit de la courbe de Phillips (proposée par l‟économiste néo-
zélandais Alban W. Phillips, en 1958), la loi d‟okun (Arthur okun , en 1962) et la
relation de la demande globale. Il est dit magique puisqu‟en réalité ces 4 objectifs ne
peuvent être atteints simultanément. Noter toutefois que c‟est le japon qui s‟en est
approché le plus près. La réalisation de ces 4 objectifs est parfois contradictoire ou
antimoniques, on parle alors de « dilemme de politique économique ».
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Croissance économique – Équilibre extérieur : Il est difficile de maintenir son solde
extérieur en période de forte conjoncture. Les niveaux de demande influent sur les niveaux
d‟importations et d‟exportations. La France en 1992 et 1994 ; les États-Unis au cours de la
seconde moitié des années 90.
Inflation – Croissance : L‟inflation peut stopper plus ou moins rapidement une phase
de croissance économique soutenue. L‟effet capacité de l‟investissement (dimension offre).
L‟effet accélérateur Aftalion, Clark (1910,1914). La comparaison Zone euro – États-Unis au
cours de la décennie 90.
Exemple de Dilemme de Politique Economique
Commentaires
Dans la littérature, nous avons deux pensées classiques à savoir la pensée classique et
la pensée keynésienne.
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1.4.1. La pensée classique
La théorie classique est un courant de pensée qui va d‟Adam Smith (recherche sur la
nature et les causes de la richesse des nations 1776), JB Say (traité d‟ecopol, 1803) ; et David
Ricardo (principes d‟ecopol et l‟impot, 1817) jusqu‟Alfred Marshall (principe d‟ecopol, 1890)
et Arthur Cécile Pigou (théorie du chômage).
En effet, on associe donc les auteurs classiques proprement dits (Adam Smith, JB Say
et David Ricardo) et les auteurs, généralement qualifiés de néoclassiques (Alfred Marshall,
Pigou, Walras).
Les systèmes économiques sont conçus comme des « économies réelles d’échanges ».
(càd toute activité économique susceptible d‟être saisie comme activité marchande et des
économies réelles càd la monnaie est considérée comme un simple instrument d‟échange et
n‟intervenant qu‟au moment des transactions et par conséquent, elle n‟est jamais demandé
pour elle-même.
Selon les classiques, le mécanisme essentiel qui permet de coordonner les décisions
des agents économiques c‟est le marché. C‟est dans ce sens que les économies sont décrites
comme étant les économies des marchés. C‟est une économie libérée de tous les obstacles de
l‟Etat à sa bonne marche, fonctionne de manière harmonieuse permettant l‟émergence
spontané d‟un équilibre général de marché qui est aussi « optimum collectif ». La pensée
classique est celle qui fonde le libéralisme et la doctrine du laisser-faire.
b. principes fondamentaux
1. la loi des débouchés
Elle est aussi appelée « la loi de Say » du nom de l‟économiste français JB Say. Cette
loi stipule que « l’offre crée sa propre demande de sorte que l’économie ne peut jamais
connaitre la surproduction ». Associé à hypothèse de flexibilité des prix, cette loi garantie
que la production des entreprises peut être portée à son niveau maximum correspondant au
plein emploi des ressources productives. En d‟autres termes les entreprises doivent produire
jusqu‟à l‟épuisement des facteurs de production sans craindre l‟insuffisance de la demande
qui se crée mécaniquement.
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D‟après la pensée classique, il ne se pose pas un problème de la demande ; c‟est plutôt
l‟offre qui peut être limitée à un moment donné. D‟où les mesures libérales pour améliorer
l‟offre (subventions, réduction de taxes,…).En effet, les modèles classiques sont donc les
modèles « d‟offre »
Question de compréhension
Cette théorie exprime le lien direct qui existe entre la quantité de monnaie en
circulation dans l‟économie au cours d‟une année et le niveau général de prix. Plus le stock de
monnaie en circulation est important, plus le niveau général de prix est élevé.
C‟est Irving FISHER, 1930 qui a donné la version moderne de cette théorie comme
étant une théorie explicative du niveau général des prix par l‟offre de la monnaie
Elle s‟écrit :
Or
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Cette théorie n‟est donc qu‟une mise en évidence de la relation causale entre la
quantité de monnaie en circulation et le niveau général des prix. elle est en fait une
expression synthétique de la pensée monétaire classique selon laquelle :
La monnaie n‟est qu‟un simple instrument intermédiaire dans les échanges et
elle n‟est jamais demandée pour elle-même (pas de préférence pour la
liquidité).
La monnaie n‟est qu‟un voile posé sur les grandeurs réelles (la production,
l‟emploi,…)
Dans la pensée classique, le mécanisme essentiel qui permet de coordonner les décisions
des agents c‟est « le marché ». C‟est pourquoi on parle de l‟ « économie de marché ». La
théorie classique identifie 4 types de marchés :
Marché du travail ;
Marché des biens et services
Marché de titres financiers et
Marché de la monnaie.
N.B. Seuls trois marchés sur 4 sont modélisés : « la théorie classique choisit en général de ne
traiter que le marché du travail, les marchés de titres et le marché de la monnaie. Les
comportements et les conditions d’équilibre sur le marché des biens et services restent
induits ou implicites.
Marché du travail
Selon l‟approche classique, le niveau d‟emploi dans l‟économie est déterminé
uniquement sur le marché du travail par la confrontation d‟une courbe d‟offre et
d‟une courbe de demande du travail.
La demande du travail est déduite des conditions techniques de production et de
l‟hypothèse de la rationalité des entreprises. les conditions techniques représentent
une contrainte pour l‟entreprise et sont données par une fonction
macroéconomique à court terme :
( ) où demande du travail (la rationalité des entreprises exige le
comportement de maximisation du profit).
Pour maximiser le profit ( ), nous allons appliquer C.P.O :
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( )
( ) ( )
L‟offre du travail émane des individus, elle est une fonction croissante du taux de salaire réel.
( ( ) )
Le niveau d‟emploi obtenu N est donc un niveau de plein emploi en ce sens que tous
ceux qui désirent travailler au taux au taux de salaire réel peuvent le faire, il n‟ y a pas donc
de rationnement. En conséquence une situation de chômage involontaire durable est donc
inconcevable. Cependant le salaire de réservation est celui supérieur à celui proposé sur un
marché du travail et qui occasionne le chômage involontaire.
Ce marché met en relation les agents à capacité de financement càd les épargnants et les
agents à besoin de financement (les entreprises qui cherchent à investir et l‟Etat qui cherche à
financer son déficit). Le marché est modélisé sous forme d‟un marché des titres selon lequel
l‟offre des titres financiers correspond à la demande de fonds.
En effet, l‟offre du capital de prêt (demande des titres) résulte d‟une procédure
d‟optimisation inter temporelle entre la consommation d‟aujourd‟hui et celle de demain. Dans
ces conditions les taux d‟intérêt apparaissent comme une récompense de l‟abstinence de
consommation.
Marché de la monnaie
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C‟est ainsi que le modèle classique est dit dichotomique car le secteur monétaire et le
secteur réel sont distants et la monnaie est neutre sur le niveau des variables réelles. La
demande de monnaie provient de l‟équation de Cambridge (théorie quantitative de la
monnaie).
L‟offre de monnaie est exogène et sous contrôle exclusif des autorités monétaires. ( ̅)
Ainsi, à l‟équilibre du marché monétaire :
̅
̅ .
Ainsi la seule variable endogène dont le niveau est déterminé sur le marché de la
monnaie « c‟est le niveau général de prix ».
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entrepreneurs ne soient pas rassurés de leur débouché, il ne leur sert alors à rien d‟accroître
l‟emploi « le supplément de la production qui en découle ne peut être vendu »
Une telle situation ne peut se concevoir que lorsque les entrepreneurs ne sont
pas assurés d‟écouler leur production car ça ne sert à rien d‟augmenter la production si l‟on
est pas sûr de la vente.
On comprend par-là que la véritable attaque de Keynes concerne la loi de Say.
En effet, une situation de chômage involontaire malgré la flexibilité de salaire réel ne peut
être envisageable que moyennant l‟invalidation de la loi de Say. Cette invalidation de la loi de
Say devra à son tour, conduire à remettre en en cause la théorie quantitative de la monnaie et
l‟idée sous-jacente que la monnaie est neutre et n‟est demandé jamais pour elle-même, ce qui
permet de fonder la loi de Say.
Cette invalidation de la loi de Say remet aussi en cause la mission classique du
marché de capital de prêt, du rôle que joue le taux d‟intérêt, et la manière dont se réalise
l‟égalité « Épargne - Investissement » ; finalement la théorie générale de l‟emploi sera une
théorie générale de l‟emploi de l‟intérêt et de la monnaie.
La nature de l’économie
Dans la vision de Keynes, les systèmes économiques sont conçus, comme les
économies monétaires ; de production. Les économies de productions, cela signifie que
l‟activité économique s‟organise autour de la mise en œuvre par les entrepreneurs et la
production qui est un acte économiquement spécifique et qui ne se réduit pas à un acte
marchand c'est-à-dire acheter les facteurs de production et vendre les produits finis.
Le marché n‟est plus le lieu où s‟ajustent les différentes décisions mais un lieu
où se confirment ou s‟infirment les différentes décisions des anticipations des entrepreneurs.
Les économies monétaires cela signifie que :
- La monnaie est à la fois l‟unité de compte de transaction ou ensuite moyen de
paiement et en fin moyen de détention privilégié de la richesse (réserve de la valeur)
- La monnaie n‟est pas neutre c'est-à-dire le comportement vis-à-vis de la monnaie vont
influencer le niveau de l‟ensemble des grandeurs économiques (niveau de la
production et de l‟emploi).
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1.4.2.2. Principes fondamentaux de la macro économie keynésienne
Le principe de la demande effective
Ce principe est un critique à la loi de Say. En effet, dans la pensée
Keynésienne, les volumes de la production et l‟emploi sont déterminés par les entrepreneurs
en fonction de leurs anticipations de débouchés (demande) et non pas comme les résultat de la
confrontation marchande d‟une offre ou d‟une demande de travail comme dans la pensée
classique, dans les entrepreneurs anticipent juste, c‟est le niveau de plein emploi et quand ils
anticipent moins c‟est le sous-emploi (ce qui cause le chômage involontaire chez Keynes).
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1.5 GRANDEURS DE LA MACROECONOMIE
1. Le PIB est la valeur des biens et services « finaux » produits dans l‟économie durant une
période donnée. Le terme « final » est important. Un bien final diffère d'un bien «
intermédiaire » utilisé pour produire le bien final.
2. Le PIB est la somme des valeurs ajoutées créées dans l‟économie au cours d‟une certaine
période. La valeur ajoutée par une firme durant le processus de production est la valeur de sa
production moins la valeur de ses consommations intermédiaires.
Les deux premières façons sont liées à l‟examen du PIB du côté de la production On peut
prendre en compte les revenus.
3. Le PIB est la somme des revenus primaires distribués dans l‟économie au cours d‟une
période donnée. Les revenus dont disposent les entreprises après avoir payé les
consommations intermédiaires sont distribués comme suit: impôts indirects, le revenu du
travail (salaires) et revenus du capital.
Résumé des approches équivalentes
Approche par la production : le PIB est la valeur des biens et services finaux produits au
cours d'une certaine période.
Approche par la production toujours : le PIB est la somme des valeurs ajoutées dans
l'économie durant une période.
Approche par le revenu : le PIB est la somme des revenus primaires distribués en une
période.
PIB nominal et PIB réel
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Le PIB nominal est la somme des quantités de biens finaux produits multipliée par leur
prix courant. Le PIB nominal peut croître dans le temps pour deux raisons : La production de
la plupart des biens s‟accroît avec le temps et Le prix de la plupart des biens croît également.
Pour mesurer l'évolution de la production au cours du temps, il faut éliminer cet effet
de la hausse des prix. D'où le calcul du PIB réel.
Le PIB réel est la somme des quantités de biens finaux multipliée par un prix constant.
Année Quantité de voitures Prix de voitures PIB nominal PIB réel(2011)
* Le PIB réel est défini en multipliant le nombre de voitures par un prix commun, par
exemple le prix de 2010. Cette approche nous donne le PIB réel aux prix de 2010.
* En pratique, une difficulté supplémentaire est de choisir la pondération entre les différents
biens finaux.
Le PIB nominal s‟appelle aussi PIB en euros courants ou encore PIB en valeur.
Le PIB réel est aussi appelé PIB en termes de biens, PIB en euros constants, PIB ajusté de
l‟inflation ou PIB aux prix de l‟année t (si l‟année de référence est l‟année t) ou encore PIB en
volume.
Le taux de croissance du PIB pour l'année t est le taux de croissance du PIB réel au cours de
l'année t :
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Les dépenses gouvernementales (G) correspondent aux achats de biens et services
par les autorités locales ou nationales. Transferts et intérêts de la dette ne sont pas
compris.
La différence entre les exportations (X) et les importations (M) est appelée
exportations nettes ou balance commerciale. Si les exportations dépassent les
importations on parle d'un excédent commercial. Dans le cas contraire, il s'agit d'un
déficit commercial. En 2014, la Belgique avait un excédent commercial de l‟ordre de
0,9% du PIB.
La différence entre les biens produits et les biens achetés pour une année donnée est la
variation de stocks.
En négligeant la variation de stocks, on peut résumer cette décomposition fondamentale de la
façon suivante :
Le PIB est égal à la somme des achats finaux : consommation, investissement, dépenses
gouvernementales et balance commerciale.
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Les autres grandes variables macroéconomiques Le PIB est la principale variable
macroéconomique.
Deux autres variables décrivent d‟autres aspects importants de la performance d‟une
économie :
le chômage ;
l‟inflation.
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Cette relation se comprend intuitivement : une forte croissance conduit à une forte hausse de
l'emploi, parce que les entreprises embauchent pour produire plus.
1.5.3 Taux d’inflation
L‟inflation est une hausse entretenue du niveau général des prix. Le taux d‟inflation est le
taux d‟accroissement du niveau des prix. Le problème est de définir le niveau des prix. On
utilise surtout deux mesures :
le déflateur du PIB ;
l‟indice des prix à la consommation.
Le déflateur du PIB
Le déflateur du PIB de l‟année t, Pt, se définit comme le ratio du PIB nominal au PIB réel
durant l‟année t :
Pour l‟année où PIB nominal et réel sont égaux par construction, cette définition implique un
niveau des prix égal à 1 ou 100 (si on multiplie par 100). Le déflateur du PIB est un simple
indice. Son niveau est arbitraire. Son taux de variation est le taux d‟inflation.
Le PIB nominal est égal au PIB réel multiplié par le déflateur du PIB :
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Pendant les périodes d‟inflation, les prix et les salaires ne croissent pas
proportionnellement. Pour cette raison, l‟inflation affecte la répartition. Les retraités
en général dans le monde (la Belgique fait exception), ne reçoivent pas un revenu
indexé, ils s'appauvrissent.
L‟inflation conduit à des distorsions. Certains prix sont fixés par la loi ou réglementés
; ils sont distancés par les autres, ce qui modifie les prix relatifs. La fiscalité ajoute
parfois la distorsion si les limites de tranches imposables n'intègrent pas le niveau réel
des revenus.
La croissance faiblement plus vigoureuse peut expliquer la faible baisse du chômage
comme le suggère la loi d‟OKUN.
Le niveau de l‟inflation qui augmente est un sujet de préoccupation de plusieurs
décideurs dans la zone euro. Cette poussée de l‟inflation est de nature à susciter
l‟abandon d‟une politique monétaire souple par la BCE.
Le chômage baisse mais reste élevé dans d‟autres pays comparativement à
l‟Allemagne qui retrouve presque le plein emploi.
3.4. Le long terme, le court terme et le moyen terme
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