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-Tableau 02 : ………………………………………………………..31
Figure 2 : ………………………………………………………………12
Figure 3 : ………………………………………………………………13
Figure 4 : ………………………………………………………………21
Figure 5 : ………………………………………………………………22
Figure 6 : ………………………………………………………………23
Figure 7 ………………………………………………………………..24
Figure 8 : ……………………………………………………………....25
Figure 9: ……………………………………………………………….26
Figure 10 : ……………………………………………………………..27
Figure 11 : ……………………………………………………………..28
Figure 12 : ……………………………………………………………..28
pH : Potentiel hydrogène
Cm : La charge massique
Cv : La charge volumique
Introduction :
Tous les polluants sont un jour ou l’autre entraînés par l’eau. Ils se retrouvent dans les
eaux superficielles, ils sont retenus dans le sol ou encore ils sont piégés dans les eaux
souterraines. Donc comment élimine les polluants dans les eaux usées ? Et quelle sont
les étapes utiliser ? Pour quelle raison ?
Lors de notre sortie dans le STEP de tissemsilt les eaux usées subir une épuration ou
une dépollution. Pour cela, trois niveaux de traitements sont définis :
Les prétraitements consistent à débarrasser les eaux usées des débris les plus
volumineux, des sables et des graisses (dégrillage, dessablage et dégraissage),
ce sont des étapes de séparation physique ou mécanique.
Les traitements primaires visent à éliminer les matières minérales et
organiques en suspension par une décantation.
Les traitements secondaires permettent d’une part d’éliminer les matières
organiques à l’aide des bactéries (traitement biologique). Le rôle de ces
bactéries est de transformer naturellement la pollution organique. Elles
éliminent le carbone, le phosphore et l’azote. D’autre part, un traitement
physico-chimique (la clarification) permet d’éliminer les matières résiduelles
par décantation.
Présentation
Figure 01
Placé sous la tutelle du Ministère des Ressources en Eau, l’Office National de l’Assainissement (ONA)
est un établissement public national à caractère industriel et commercial (E.P.I.C), créé par décret
exécutif n° : 01-102 du 21 Avril 2001.
Un peu d’Histoire
Missions
L’ONA assure également pour le compte de l’Etat, la maîtrise d’ouvrage et d’oeuvre déléguée
concernant les projets d’études, de réalisation de réhabilitation, de diagnostics des stations d’épuration,
des réseaux d’assainissement et de collecte de l’eau pluviale ainsi que des stations de relevage .
Siège Social: Carrefour de Sidi Arcine Route de Baraki B.P 86 Kouba.Alger 16000. Algérie
Tél. : (213) 23 92 21 82 - (213) 23 92 21 76 - (213) 23 92 21 77 / Fax : (213) 23 92 21 71
Organisation
L’ONA est doté d’un Conseil d’Orientation et de Surveillance et est dirigé par un Directeur Général.
Six directions centrales chargées respectivement de l’administration et des finances, des ressources
humaines et de la formation, de l’exploitation et de la maintenance, des études et travaux, du
patrimoine et des moyens généraux et enfin de la réglementation et de la gestion déléguée.
Trois (03) Directions Assainissement, Treize (13) zones, (44) Unités d’assainissement sur (44) wilaya,
(165) Centres d’assainissement et deux (02) Unités travaux et réhabilitations.
Zone d’Alger
Zone de Sétif
Zone de Tizi Ouzou
Zone de Chlef
Zone de Tiaret
Zone d’Oran
Zone de Constantine
Zone de Batna
Zone d’Annaba
Zone de Laghouat
Zone de Bechar
Zone de Tamanraset
Zone de Saïda
Direction de l’Assainissement d’Ouargla
Direction de l’Assainissement d’El Oued
Direction de l’Assainissement d’Oued Righ
L’office
Ressources Humaines
Durant ses 10 années d’existence, l’ONA a été et continue d’être un important pourvoyeur d’emplois
en offrant des débouchés de carrière pour les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur et
professionnel (hydraulique, électromécanique, Génie civil, biologie..). De part la nature même de son
activité, l’ONA offre aussi l’opportunité aux jeunes non-diplômés ou peu qualifiés d’acquérir une
qualification et un emploi stable dans les métiers de l’assainissement. Pour atteindre les objectifs
stratégiques fixés par la Direction Générale, l’ONA s’est dotée d’une politique des ressources
humaines visant à :
- Acquérir les compétences nécessaires pour gérer efficacement le parc national des
infrastructures et installations d’assainissement ainsi que les projets de développement .
La promotion interne qui est l’outil fondamental de pourvoi aux postes de responsabilité.
La promotion des jeunes aux postes de responsabilité (Développement des carrières).
La stabilité de l’emploi (prés de 70% de l’effectif de l’ONA disposent de contrats de travail à
durée indéterminée).
- La santé du travailleur est au cœur des préoccupations de la direction générale de l’ONA qui a
instauré des règles strictes en la matière en vue de se conformer à la réglementation d’une part et
d’assurer l’efficacité au travail tout en préservant la vie et la santé de son capital humain
Organisation du personnel :
Cette organisation mise en place permettra d’une part, d’atteindre les objectifs de
qualité d’exploitation et de maintenance des installations attendues par le maître
d’ouvrage et d’une autre part, assurera le transfert de l’exploitation de la station.
Les eaux usées domestiques : Elles proviennent des différents usages domestiques
de l'eau. Elles sont constituées essentiellement d’excréments humains, des eaux
ménagères de vaisselle chargées de détergents, de graisses appelées eaux grises et de
toilette chargées de matières organiques azotées, phosphatées et de germes fécaux
appelées eaux noires
Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques varient
d'une industrie à l'autre. En plus des matières organiques, azotées ou phosphorées,
elles sont chargées en différentes substances chimiques organiques et métalliques.
Selon leur origine industrielle elles peuvent également contenir :
L'agriculture est une source de pollution des eaux non négligeable car elle apporte les
engrais et les pesticides. Elle est la cause essentielle des pollutions diffuses. Les eaux
agricoles issues de terres cultivées chargés d'engrais nitratés et phosphatés, sous une
forme ionique ou en quantité telle, qu'ils ne seraient pas finalement retenus par le sol
et assimilés par les plantes, conduisent par ruissellement à un enrichissement en
matières azotées ou phosphatées des nappes les plus superficielles et des eaux des
cours d'eau ou des retenues.
Les eaux de pluie ruissellent dans les rues où sont accumulées polluants
atmosphériques, poussières, détritus, suies de combustion et hydrocarbures rejetés par
les véhicules. Les eaux de pluies, collectées normalement à la fois avec les eaux usées
puis déversées dans la canalisation d’assainissement et acheminées vers une station
d’épuration, sont souvent drainées directement dans les rivières entrainant ainsi une
pollution intense du milieu aquatique.
La température :
La température est un facteur écologique important des milieux aqueux. Son élévation
peut perturber fortement la vie aquatique (pollution thermique). Elle joue un rôle
important dans la nitrification et la dénitrification biologique. La nitrification est
optimale pour des températures variant de 28 à 32°C par contre, elle est fortement
diminuée pour des températures de 12 à 15°C et elle s’arrête pour des températures
inférieures à 5°C (Bollags JM 1973 ; Rodier et al, 2005).
Les organismes sont très sensibles aux variations du pH, et un développement correct
de la faune et de la flore aquatique n'est possible que si sa valeur est comprise entre 6
et 9. L'influence du pH se fait également ressentir par le rôle qu'il exerce sur les autres
éléments comme les ions des métaux dont il peut diminuer ou augmenter leur mobilité
en solution biodisponible et donc leur toxicité. Le pH joue un rôle important dans
l’épuration d’un effluent et le développement bactérien. La nitrification optimale ne se
fait qu’à des valeurs de pH comprises entre 7,5 et 9.
La turbidité :
Elles représentent la fraction organique des MES et sont obtenues par calcination de
ces MES à 525°C pendant 2 heures. La différence de poids entre les MES à 105°C et
les MES à 525°C donne la « perte au feu » et correspond à la teneur en MVS en
(mg/l) d’une eau ;
La conductivité est la propriété que possède une eau à favoriser le passage d’un
courant électrique. Elle fournit une indication précise sur la teneur en sels dissous
(salinité de l’eau). La conductivité s’exprime en micro Siemens par centimètre et elle
est l’inverse de la résistivité qui s’exprime en ohm par centimètre. La mesure de la
conductivité permet d’évaluer la minéralisation globale de l’eau (REJSEK, 2002).
Sa mesure est utile car au-delà de la valeur limite de la salinité correspondant à une
conductivité de 2500 µSm/cm, la prolifération de microorganismes peut être réduite
d’où une baisse du rendement épuratoire.
La DBO5 comme étant la quantité d'oxygène consommée par les bactéries, à 20°C à
l'obscurité et pendant 5 jours d'incubation d'un échantillon préalablement ensemencé,
temps qui assure l'oxydation biologique d'une fraction de matière organique carbonée.
Ce paramètre mesure la quantité d'oxygène nécessaire à la destruction des matières
organiques grâce aux phénomènes d'oxydation par voie aérobie. Pour la mesurer, on
prend comme référence la quantité d'oxygène consommée au bout de 5 jours ; c'est la
DBO5. Elle se résume à la réaction chimique suivante :
DCO > 2.5 fois DBO Pour les eaux usées industrielles
MO = (2 DBO5 + DCO)/3
La biodégradabilité :
La biodégradabilité traduit l’aptitude d’un effluent à être décomposé ou oxydé par les
micro-organismes qui interviennent dans le processus d’épuration biologique des
eaux. La biodégradabilité est exprimée par un coefficient K, tel que, K=DCO /DBO5 :
Le Déversoir D’orage :
Il s’agit de dispositifs permettant de gérer les débits admis dans les réseaux de
collecte unitaires et les stations ’épuration. En effet, en cas de Fortes pluies, la
capacité des stations ne permet pas toujours de traiter l’ensemble des eaux récoltées
dans le réseau de collecte. Il est alors nécessaire de dévier une partie de ces flux afin
d’éviter l’encombrement des conduites et l’inondation des agglomérations. Un
déversoir d’orage va donc dévier une partie des eaux usées lorsque le débit en amont
dépasse le débit maximum qui peut être admis en aval et dans la station d’épuration.
Le débit excédentaire est évacué soit vers le milieu récepteur soit vers un dispositif de
stockage : bassin d’orage ou bassin de dépollution.( BERNARD ANTOINE 2009) .
Les prétraitements :
Les eaux brutes doivent généralement subir, avant leur traitement proprement dit, un
prétraitement qui comporte un certain nombre d'opérations, uniquement physiques ou
mécaniques. Il est destiné à extraire de l'eau brute, la plus grande quantité possible
d'éléments dont la nature ou la dimension constitueront une gêne pour les traitements
ultérieurs. Selon la nature des eaux à traiter et la conception des installations, le
prétraitement peut comprendre les opérations : (le dégrillage), principalement pour les
déchets volumineux, (le dessablage) pour les sables et graviers et (le dégraissage-
déshuilage ou d’écumage-flottation) pour les huiles et les graisses (BENELMOUZ
2015)
Le dégrillage :
Au cours du dégrillage, les eaux usées passent au travers d'une grille dont les
barreaux, plus ou moins espacés, retiennent les matières les plus volumineuses et
flottantes charriées par l'eau brute, qui pourraient nuire à l'efficacité des traitements
suivants ou en compliquer leur exécution. Le dégrillage permet aussi de protéger la
station contre l'arrivée intempestive des gros objets susceptibles de provoquer des
bouchages dans les différentes unités de l'installation. Les éléments retenus sont,
ensuite, éliminés avec les ordures ménagères.
Cette opération est effectuée si possible avant la station de relevage afin de protéger
les pompes à vis d’Archimède et de ne pas gêner le fonctionnement des étapes
ultérieur du traitement et on a :
Le pré dégrillage grossier dont les barreaux des grilles sont espacés de
30 à 100mm ;
Le dégrillage moyen de 10 à 30mm
Tableau01
Le dégraissage déshuilage :
Les graisses et les l’huiles étant des produits de densité légèrement inférieure à
l’eau issues non seulement des habitations, mais aussi des restaurants, des
garages, des chaussées, des usines, des abattoirs, … etc.
Un dégraissage grossier peut être obtenu soit dans une chambre ou des eaux sont
tranquillisées dans un bac à cloisons siphoïdes, soit dans décanteur primaire
circulaire muni d’une insufflation d’air favorisant la remontée des particules de
graisses et leur agglomération en surface.
Le déshuilage :
Le déshuilage longitudinal :
Traitement primaire :
Le traitement s’effectue par voie physico-chimique et a pour but d’extraire le
maximum de matières en suspension et de matières organiques facilement
décantables.
Trois voies de traitement sont possibles :
La décantation (processus physique) : le principe de séparation solide-liquide
est la pesanteur, les matières en suspension ou colloïdales tendent à se séparer du
liquide par sédimentation.
Figure 07 : Le décanteur primaire (ELALOUI 2013)
1. Culture fixe ;
Disque biologique :
Les disques biologiques ou bio disques sont des disques enfilés parallèlement sur un
axe horizontal tournant. Ces disques plongent dans une auge, où circule l'eau à épurer
ayant subi une décantation. Pendant une partie de leur rotation ils se chargent de
substrat puis ils émergent dans l'air le reste du temps (pour absorber de l'oxygène).
Les disques sont recouverts par un bio film sur les deux faces. Ils ont un diamètre de 1
à 3 m, sont espacés de20 mm et tournent à une vitesse de 1 à 2 tr mn1
Les boues en excès se détachent du disque et Sont récupérées dans un clarificateur
secondaire avant rejet dans le milieu naturel.(ATAB 2013)
lagunage :Le lagunage est un procédé naturel d'épuration des eaux usées qui permet
une séparation des éléments solides de la phase liquide par sédimentation, et une
épuration biologique due essentiellement à l'action des bactéries.
Les bassins de lagunage sont généralement aux nombres de trois. Ils sont destinés à
recevoir de l'eau, la traiter pendant un certain temps pour la restituer ensuite au milieu
récepteur. Un bassin de lagunage, s'il est assez simple dans sa réalisation et dans son
aspect extérieur, est en réalité un système d'épuration où entrent en jeu toute une série
de processus physiques, chimiques et biologiques extrêmement complexes.
Le fonctionnement repose sur la constitution d'une chaîne alimentaire complète, il est
basé sur la symbiose entre de véritables êtres vivants : les algues et les bactéries.
L'écosystème est très complexe car l'action des êtres vivants est dépendante de très
nombreux facteurs non maîtrisables : la température, l'ensoleillement
La boue activée :
Les boues activées sont utilisées comme épurateur biologique dans le traitement des eaux
usées. La boue activée, composée essentiellement de micro-organismes floculants, est
mélangée avec de l'oxygène dissous et de l'eau usée. C'est ainsi que les micro-organismes de
la boue activée entrent constamment en contact avec les polluants organiques des eaux
résiduaires, ainsi qu'avec l'oxygène, et sont maintenus en suspension. L'aération des eaux
résiduaires a lieu dans des bassins en béton qui ont une forme appropriée en fonction du
système d'aération, du mode d'introduction des eaux et de la boue activée. On appelle ces
bassins : bassins d'aération ou bassins à boues activées. Afin de maintenir une biomasse
suffisante, la boue est recyclée par pompage dans le bassin de décantation secondaire.
(ELALAOUI 2013)
Les avantages et inconvénients des filières (la bous active et lagunage, Lit
bactérien et disque biologique)
Traitement tertiaire :
Certains rejets d’eaux traitées sont soumis à des réglementations spécifiques
concernant l’élimination d’azote, de phosphore ou des germes pathogènes, qui
nécessitent la mise en œuvre de traitements tertiaires. Il regroupe toutes les
opérations physiques et chimiques qui complètent les traitements primaires et
secondaires. (ATAB 2011)
Elimination de l’azote :
Dans la plupart des eaux usées, l’azote est sous forme organique ou ammoniacale
(NH4+). Une correcte oxygénation dans le bassin d’aération permet aux bactéries
de transformer l’azote organique en ammoniaque puis d’oxyder l’ammoniaque en
nitrate (NO3-). Cette oxydation est une nitrification.
Elimination du phosphore :
Traitements complémentaires
Traitement des odeurs : Les eaux usées, chargées en matières organiques
particulaires et dissoutes, peuvent induire directement ou indirectement, par l’intermédiaire
de leurs sous-produits d’épuration (graisses, boues), la formation d’odeurs désagréables
suivant un processus de fermentation.
Les odeurs provenant des STEP sont dues aux gaz, aérosols ou vapeurs émises
par certains produits contenus dans les eaux usées ou dans les composés se
formant au cours des différentes phases de traitement
Les prétraitements
Les boues et leur traitement.
Pour éviter ces nuisances, les ouvrages sensibles seront couverts et munis d’un
système de ventilation ainsi que d’une unité de traitement biologique des
odeurs.
Cette étude a pour objectif d’évaluer les performances et bon exploitation de la STEP
de la ville de Tissemsilt principalement le filière eau.