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Compte rendu de TP de logique

programmable

Thème : Démarrage étoile triangle d’un moteur asynchrone à deux sens


de rotation piloté par un automate programmable industriel.

Réaliser par Lattab Yahia


Introduction général
Chaque fois qu’une machine ou un système fonctionne seul, nous disons Qu’il y a automatisme, s’il réalise des actions
normalement assurées par l’homme. Les automatismes sont légion autour de nous, rien que dans notre logement : les
machines à laver le linge, la vaisselle, le réfrigérateur à dégivrage automatique, le réveil, etc. ; comportent nombres
d'automatismes. Dans l'industrie, ils sont indispensables : ils effectuent quotidiennement les tâches les plus ingrates et
les plus répétitives ou les plus dangereuses. Parfois, ces automatismes sont d'une telle rapidité et d'une telle précision,
qu'ils réalisent des actions impossibles pour un être humain. L'automatisme est donc aussi synonyme de productivité et
de sécurité. L'automatique fait partie des sciences de l'ingénieur. Cette discipline traite de la modélisation, de l'analyse,
de la commande et, de la régulation des systèmes dynamiques. Elle a pour fondements théoriques les mathématiques,
la théorie du signal et l'informatique théorique. L'automatique permet l'automatisation des tâches par des machines
fonctionnant sans intervention humaine. On parle alors de système asservi ou régulé. L'état désiré du système est
nommé la consigne. Les hommes de l'art en automatique ou automatisme se nomment automaticiens. Techniquement,
un automatisme est un sous-ensemble ou un organe de machines destiné à remplacer de façon automatisée une action
ou décision habituelle et prédéfinie sans intervention de l'être humain. Dans des tâches en générales simples et
répétitives, réclamant précision et rigueur.

Dans se comte rendu nous allons développer quatre chapitres :

-Présentation du système automatisé de production

- Les automates programmables industriels et leurs programmations

- Le moteur asynchrone triphasé

-Câblage, programmation et simulation de la commande de moteur asynchrone avec deux sens de rotation sous step7
Chapitre I : Système automatisés de production

1.1. Introduction
En automatique on a tendance à avoir une vue systémique sur les machines et les processus. Notre objectif consiste à
automatiser et a asservir ces systèmes afin d’accroitre la productivité, améliorer la qualité et la sécurité. Le plus
important c’est de remplacer l’homme dans ces actions pénibles, délicates et répétitives.
Dans ce chapitre, nous allons définir les systèmes automatisés et les parties qui constituent ces derniers.

II-2 Définition d’un système automatisé


Un système automatisé est composé de plusieurs éléments conçu pour effectuer un ensemble de tâches programmés
qui simplifient, sécurisent et rendent moins pénibles les tâches de production ou de la vie courante, les systèmes
automatisés peuvent être de nature technique différente et plusieurs disciplines peuvent en faire partie :
l’automatique, l’informatique, la mécanique, l’électronique et l’électrotechnique. Plus le système est complexe, plus
les disciplines concernées sont nombreuses.

II-3 Structure d’un système automatisé


Tout système automatisé peut se décomposer selon le schéma ci-dessous :
Figure II.
Figure II.1. Structure d’un système automatisé.

II-3-1 Partie commande


La partie commande d’un système automatisé est le centre de décision.
Les pré-actionneurs permettent de commander les actionneurs, ils assurent le transfert d’énergie entre la source
de puissance (réseau électrique, pneumatique…) et les actionneurs comme par exemple : moteurs, distributeur. Ces
pré-actionneurs sont commandés à leur tour par le bloc traitement des informations.
Celui-ci reçoit les consignes du poste de contrôle (opérateur) et les informations de la partie opérative transmises
par les capteurs / détecteurs. En fonction de ces consignes et de son programme de gestion des tâches, elle va
commander les pré-actionneurs et renvoyer des informations au pupitre de signalisation ou à d’autres systèmes de
commande ou supervision en utilisant un réseau et un protocole de communication.

II-3-1-1 Unité de traitement d’informations


L’unité de traitement d’informations est un ensemble d'appareils (électriques, mécaniques ou biologiques)
permettant de traiter automatiquement des informations. Cette opération peut être gérée par un API, une carte
Arduino ou DSP… Dans notre système nous avons utilisé un API comme unité de traitement d’informations.

II-3-1-1-1 Automate programmable industriel


Un Automate Programmable Industriel (API) est une machine électronique programmable qui réalise des fonctions
d’automatisme pour assurer la commande de pré actionneurs et d’actionneurs à partir d’informations logique,
analogique ou numérique.
L’Automate Programmable industriel peut être de type compact ou modulaire.

Automate compact : Il intègre le processeur, l’alimentation, les entrées et les sorties. Selon les modèles et les
fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires et recevoir des extensions en nombre limité.

Automate modulaire : Le processeur, l’alimentation et les interfaces d’entrée / sorties résident dans des unités
séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant Ces automates sont intégrés dans les
automatismes complexes ou puissance, capacité de traitement et flexibilité sont nécessaires.

Figure II.2. Situation de l’automate dans un système automatisé de production


Structure d’un API

Cet ensemble électronique gère et assure la commande d’un système automatisé. Il se compose de plusieurs parties
et notamment d’une mémoire programmable dans laquelle l’opérateur écrit, dans un langage propre à l’automate,
des directives concernant le déroulement du processus à automatiser. Son rôle consiste donc à fournir des ordres à la
partie opérative en vue d’exécuter un travail précis comme par exemple la sortie ou la rentrée d’une tige de vérin,
l’ouverture ou la fermeture d’une vanne. La partie opérative lui donnera en retour des informations relatives à
l’exécution du travail.

Figure II.3. Structure interne d'un API

Les API comportent quatre parties principales :

- Une alimentation (240 Vac ! 24 Vcc).


- Unité centrale (Processeur)
- Interfaces d’entrées / sorties.
- Mémoires.

Ces quatre parties sont reliées entre elles par des bus (ensemble câble autorisant le passage de l’information entre
ces 4 secteurs de l’API). Ces quatre parties réunies forment un ensemble compact appelé automate.

Description des éléments d’un API


• Module d’alimentation

Le module d’alimentation transforme l’énergie externe provenant du réseau en en la mettant en forme afin de fournir
aux différents modules de l’API les niveaux de tension nécessaires à leur bon fonctionnement.
Plusieurs niveaux de tension peuvent être utilisés par les circuits internes (3v, 5v, 12v, 24v…) il sera dimensionné en
fonction des consommations des différentes parties.
• Unité centrale (processeur)

Son rôle consiste d’une part à organiser les différentes relations entre la zone mémoire et les interfaces d’E/S et
d’autre part à gérer les instructions du programme.

• Interfaces d’entrées / sorties


L’interface d’Entrées comporte des adresses d’entrée, une pour chaque capteur relié.
L’interface de Sorties comporte des adresses de sorties, une pour chaque pré-actionneur. Le nombre d’E/S varie
suivant le type d’automate. Les cartes d’E/S ont une modularité de 8, 16 ou 32 voies.

- Les entrées TOR :


Elles permettent de raccorder à l’automate les différents capteurs logiques tels que : boutons poussoirs, thermostats,
fins de course, capteur de proximité…. Outre l’acquisition de l’information, les modules d’Entrées binaires réalisent
un prétraitement du signal : mise en forme, élimination des parasites (filtrage).

- Les sorties TOR : Elles permettent de raccorder à l’automate les différents pré-actionneurs tels que : vannes,
contacteurs, voyants, afficheurs

- Les Entrées/Sorties analogiques transforment une grandeur analogique en une valeur numérique et vice versa. La
précision dépend du nombre de bits utilisés.
Technologiquement, les EA/SA sont caractérisées par l’amplitude du signal analogique (typiquement 0/10V ou
-10/+10V) et par le courant correspondant.

• Mémoires
Elles permettent de stocker le système d’exploitation (ROM ou PROM), le programme (EEPROM) et les données
système lors du fonctionnement (RAM). Cette dernière est généralement secourue par pile ou batterie. On peut, en
règle générale, augmenter la capacité mémoire par adjonction de barrettes mémoires type PCMCIA.

II-3-1-2 Pré-actionneur
Un pré-actionneur est un élément qui, sur réception d’un ordre de la partie commande, fournit à l’actionneur qui lui
est associé l’énergie requise pour fonctionner. Les pré-actionneurs utilisés avec les actionneurs électriques sont
principalement les contacteurs magnétiques et les variateurs de vitesse. Pour les actionneurs pneumatiques et
hydrauliques, les pré-actionneurs les mieux adaptés à la tâche sont les distributeurs électropneumatiques ou électro-
hydrauliques, selon le cas.

II-3-2-1 Actionneurs
Les actionneurs sont des convertisseurs électromécaniques conçus pour mettre en mouvement des systèmes
mécanique à partir de commande électrique. Ce sont essentiellement des moteurs et des vérins. Ils produisent de
l’énergie mécanique à partir d’énergie électrique, hydraulique ou pneumatique mais toujours contrôlés par des
signaux de commande électrique
Il y’a plusieurs types d’actionneurs, comme par exemple les :

Actionneurs pneumatiques
Les actionneurs pneumatiques convertissent l’énergie de puissance pneumatique en énergie mécanique de
translation, ils sont utilisés principalement pour des mouvements séquentiels simples.

Actionneurs hydraulique

Les actionneurs hydrauliques constituent l’outil indispensable pour convertir l’énergie hydraulique en énergie
mécanique. Ils sont utilisés pour des mouvements requérant des forces très élevées à faible vitesse [16].

Actionneurs électriques

Ils utilisent directement l'énergie électrique distribuée sur les machines. Ils peuvent être sous plusieurs formes :
moteur électrique, électrovanne de débit, résistance de chauffage, tête de soudure, ... Les pré-actionneurs associés à
ces actionneurs électriques sont principalement les contacteurs et variateurs de vitesse, entourés des sécurités
nécessaires.

II-3-2-2 Effecteurs
L'effecteur agit directement sur la matière d'oeuvre et lui apporte sa valeur ajoutée comme par exemple : un
pince, un tapis roulant…etc.

II-3-2-3 Capteurs
Le capteur est un organe qui prélève des informations sur le comportement de la partie opérative et les transforment
en une information exploitable par la partie commande.
Une information est une grandeur abstraite qui précise un événement particulier parmi un ensemble
d’événements possibles. Pour pouvoir être traitée, cette information sera portée par un support physique
(énergie). Les signaux sont généralement de nature électrique ou pneumatique.

Pour résumer. Un capteur est un dispositif qui transforme l’état d’une grandeur physique observée en une
grandeur utilisable.

Figure II.4. Définition d’un capteur


Chapitre II : les automates programmable et leurs programmations

Introduction :

La norme IEC 1131-3 définit cinq langages qui peuvent être utilisés pour la programmation des
automates programmables industriels. Ces cinq langages sont :

 LD (« Ladder Diagram », ou schéma à relais): ce langage graphique est essentiellement dédié à la
programmation d’équations booléennes (vraie/faux).
 IL (« Instruction List », ou liste d’instructions): ce langage textuel de bas niveau est un langage à une
instruction par ligne. Il peut être comparé au langage assembleur.
 FBD (« Function Block Diagram », ou schéma par blocs): ce langage permet de programmer
graphiquement à l’aide de blocs, représentant des variables, des opérateurs ou des fonctions. Il permet
de manipuler tous les types de variables.
 SFC (« Sequential Function Char »): issu du langage GRAFCET, ce langage, de haut niveau, permet
la programmation aisée de tous les procédés séquentiels.
 ST («Structured Text » ou texte structuré): ce langage est un langage textuel de haut niveau. Il permet
la programmation de tout type d’algorithme plus ou moins complexe.

Object communs a tous les langages :

Toute expression, constante ou variable, utilisée dans un programme doit être caractérisée par un type,
les types de base sont :
-Booléen : BOOL (Vraie ou Faux qui sont équivalent à 1 ou 0).
-Entier : DINT (c’est un nombre signé entre -2147483647 et +2147483647. Il exprimé dans l’une des
bases suivantes : décimale, hexadécimale, octale ou binaire.)
-Réel : REAL (il prend 1 bit de signe +23 bits de mantisse +8 bits d’exposant compris entre -37 et
+37.)
-Temporisation : TIME (elle ne peut jamais être négative et commencer par T# ou TIME#.
-Chaîne : STRING (elle doit être précédée et suivie par une apostrophe, et ne doit jamais excéder 255
caractères). Le caractère spécial (‘$’) est utilisée pour insérer des caractères non imprimables.
Le langage LD : (ladder diagram) est une représentation graphique d’équations booléennes combinant
des contacts (en entrée) et des relais (en sortie). Il permet la manipulation de données booléennes, à
l’aide de symboles graphiques organisés dans un diagramme comme les éléments d’un schéma
électrique à contacts. Les diagrammes LD sont limités à gauche et à droite par des barres
d’alimentation.
Les composants graphiques élémentaires d’un diagramme LD sont :

Langage IL :
Le langage IL (instruction list), est un langage textuel de bas niveau. Il est particulièrement adapté aux
applications de petite taille. Les instructions opèrent toujours sur un résultat courant (ou registre IL).
L’opérateur indique le type d’opération à effectuer entre le résultat courant et l’opérande. Le résultat de
l’opération est stocké à son tour dans le résultat courant.
Un programme IL est une liste d’instructions. Chaque instruction doit commencer par une nouvelle
ligne, et doit contenir un opérateur, complété éventuellement par des modificateurs et, si c’est
nécessaire pour l’opération, un ou plusieurs opérandes, séparés par des virgules (’,’). Une étiquette
suivie de deux points (’:’) peut précéder l’instruction. Si un commentaire est attaché à l’instruction, il
doit être le dernier élément de la ligne. Des lignes vides peuvent être insérées entre des instructions. Un
commentaire peut être posé sur une ligne sans instruction.
Langage FBD
Le langage FBD (function block diagram) est un langage graphique. Il permet la construction d'équations complexes à
partir des opérateurs standard, de fonctions ou de blocs fonctionnels.

Les principales fonctions sont :


- l’énonce RETURN (peut apparaître comme une sortie du diagramme, si liaison connectée prend
l’état booléen TRUE, la fin du diagramme n’est pas interprétée.
- Les étiquettes et les sauts conditionnels sont utilisés pour contrôler l’exécution du diagramme.
Aucune connexion ne peut être réalisée à droite d’un symbole d’étiquette ou de saut.
- saut à une étiquette (le nom de l’étiquette est « LAB »).
Si la liaison à gauche du symbole de saut prend l’état booléen TRUE, l’exécution du programme est
déroutée après l’étiquette correspondante.
L’inversion booléenne est représentée par un petit cercle.

langage SFC :
Le langage SFC (Sequential Function Chart), ou GRAFCET, est un langage graphique utilisé pour
décrire les opérations séquentielles. Le procédé est représenté comme une suite connue d’étapes (états
stables), reliées entre elles par des transitions, une condition booléenne est attachée à chaque transition.
Les actions dans les étapes sont décrites avec les langages ST, IL, LD ou FBD.
Les principales règles graphiques sont :
un programme SFC doit contenir au moins une étape initiale.
une étape ne peut pas être suivie d’une autre étape.
une transition ne peut pas être suivi d’une autre transition.
Les composants de base (symboles graphiques) du graphique SFC sont :
étapes et étapes initiales.
transitions.
liaisons orientées.
renvoi à une étape.
Les différents types d’action sont :
 action booléenne (Elle est forcée à chaque fois que le signal d’activité de l’étape change d’état.)
 action impulsionnelle programmée en ST, LD ou IL (c’est une liste d’instructions ST, IL ou LD,
exécutée à chaque cycle pendant toute la durée d’activité de l’étape).
 action normale programmée en ST, LD ou IL ;
action SFC (Une action SFC est une séquence fille SFC, lancée ou tuée selon les évolutions du signal
d’activité de l’étape. Elle peut être décrite avec les qualificatifs d’action N (non mémorisée), S (set),
ou R (reset).)
Plusieurs actions (de même type ou de types différents) peuvent être décrites dans la même étape. Un
appel de fonctions ou de blocs fonctionnels permet d’intégrer des traitements décrits dans d’autres
langages (FBD, LD, ST ou IL).

Langage ST :
Le langage ST (Structured Text) est un langage textuel de haut niveau dédié aux applications d’automatisation.
Ce langage est principalement utilisé pour décrire les procédures complexes, difficilement modélisables avec
les langages graphiques. C’est le langage par défaut pour la programmation des actions dans les étapes et des
conditions associées aux transitions du langage SFC.
Un programme ST est une suite d’énoncés. Chaque énoncé est terminé par un point virgule (« ; »). Les noms
utilisés dans le code source (identificateurs de variables, constantes, mots clés du langage...) sont délimités par
des séparateurs passifs ou des séparateurs actifs, qui ont un rôle d’opérateur. Des commentaires peuvent être
librement insérés dans la programmation.
Les types d’énoncés standard sont :
 assignation (variable := expression;) ;
 appel de fonction ;
 appel de bloc fonctionnel ;
 énoncés de sélection (IF, THEN, ELSE, CASE) ;
 énoncés d’itération (FOR, WHILE, REPEAT) ;
 énoncés de contrôle (RETURN, EXIT) ;
 opérateurs booléens (NOT, AND, OR, XOR) ;
 énoncés spéciaux pour le lien avec le langage SFC.
Il est recommandé de respecter les règles suivantes quand on utilise les séparateurs passifs, pour assurer une
bonne lisibilité du code source :
ne pas écrire plusieurs énoncés sur la même ligne ;
utiliser les tabulations pour indenter les structures de contrôle ;
insérer des commentaires.
Chapitre III : le moteur asynchrone triphasé

I-1 Introduction
Le moteur asynchrone est connu pour être un moteur électrique robuste, facile à mettre en oeuvre, présentant un fort
couple au démarrage et qui ne nécessite pratiquement aucun entretien [1]. Ces avantages ont fait qu'il occupe de nos
jours plus de 80 % du parc de machines électriques. En raison de son principe de fonctionnement, ce moteur est resté
longtemps un moteur à vitesse unique. Certaines applications industrielles nécessitant la variation de vitesse et les
asservissements mécaniques lui ont été par conséquent refusées malgré la recherche de solutions technologiques
parfois innovantes. C'était vrai jusqu'à l'apparition des convertisseurs de fréquence [2].
Dans ce chapitre, nous présenterons la variation de vitesse d’un moteur asynchrone. Après avoir donné la
constitution d’un moteur asynchrone, nous expliquerons le principe de fonctionnement et les caractéristiques de ce
dernier. Enfin nous expliquerons le principe de la variation de vitesse des moteurs asynchrones ainsi que les
principaux critères pour le choix d’un variateur de vitesse.

I-2 Constitution du moteur asynchrone


Un moteur asynchrone se présente sous la forme d’un carter entourant le circuit magnétique, ferromagnétique,
statorique et qui accueille dans des encoches l’enroulement statorique polyphasé (généralement triphasé) bobiné en
fil de cuivre isolé. A l’intérieur de ce circuit magnétique, qui se présente comme un cylindre creux séparé par un
entrefer tourne le circuit magnétique rotorique qui accueille dans ses encoches les barreaux de la cage rotorique, en
aluminium coulé ou en cuivre, court-circuités à chaque extrémité par des anneaux réalisés dans le même matériaux.
Le circuit magnétique rotorique est traversé par l’arbre qui repose sur des paliers montés dans les flasques fixés au
carter. Le moteur asynchrone est donc caractérisé par la présence d’un seul bobinage polyphasé au stator, alimenté
par une source extérieure, et d’un bobinage massif en court-circuit au rotor .
Nous donnons quelques précisions sur les éléments de constitution des machines asynchrones. Cette description va
nous permettre de comprendre de quelle façon le système est réalisé physiquement.
I-2-1 Le stator
Le stator (aussi appelé « l’inducteur ») de la machine asynchrone est constitué de tôles d’acier dans lesquelles sont
placés les bobinages statoriques. Ces tôles sont, pour les petites machines, découpées en une seule pièce alors
qu’elles sont, pour les machines de puissance plus importantes, découpées par sections. Elles sont habituellement
recouvertes de vernis pour limiter l’effet des courants de Foucault. Au final, elles sont assemblées les unes aux
autres à l’aide de boulons ou de soudures pour former le circuit magnétique statorique [4].
Le stator d’une machine asynchrone est aussi pourvu d’une boîte à bornes à laquelle est reliée l’alimentation
électrique. Les courants alternatifs dans le stator créent un champ magnétique tournant à la pulsation de
synchronisme (vitesse de synchronisme).

I-2-2 Le rotor
Le rotor n’est relié à aucune alimentation, il tourne à la vitesse de rotation Ω. Il est monté sur l’arbre moteur et se
compose d’un cylindre fait des tôles empilées. Des encoches sont percées à la périphérie extérieure destinées à
recevoir des conducteurs. Il est séparé du stator par un entrefer très court de l’ordre de 0.2 à 2 mm seulement.
Sachant que ce dernier tourne à une vitesse Ω qui est inférieur à la vitesse de synchronisme (celle du stator).
On dit que le rotor « glisse » par rapport au champ tournant, et ce glissement « g » va dépendre de la charge.
Il existe deux types de rotor : Le rotor a cage et le rotor bobiné.

I-2-3 Les paliers


Les paliers, qui permettent de supporter et de mettre en rotation l’arbre rotorique, sont constitués de flasques et de
roulements à billes insérés à chaud sur l’arbre. Les flasques, moulés en fonte, sont fixés sur le carter statorique grâce
à des boulons ou des tiges de serrage.

I-2-4 La plaque à bornes


La plaque à bornes est fixée sur la carcasse, elle comporte un ensemble de 6 bornes permettant de connecter les
bobines statoriques à l’alimentation électrique en effectuant le couplage Or c’est le dispositif permettant de
raccorder le moteur à son alimentation.

Figure I.4. Une plaque à bornes

I-2-5 La plaque d’identification (ou plaque signalétique)


La plaque signalétique est fixée sur la carcasse. C’est la carte d’identité du moteur, on y trouve fréquemment :
Figure I.5. Plaque signalétique d'un MAS

I-2-6 Les flasques


Ils ferment le carter moteur aux deux extrémités et sont réalisés en font grise ou en aluminium injecté. Les flasques
sont centrés sur le carter et réunis entre eux par des tirants ou tiges d’assemblage.

I-2-7 L’arbre du rotor


Le rotor est monté sur un arbre en acier. A une de ses extrémité est monté le ventilateur et éventuellement le frein, à
l’autre côté on trouve l’arbre de sortie avec une rainure de clavetage pour le montage du pignon d’entraînement.

I-2-8 Le carter
Généralement réalisé en aluminium injecté par les petits moteurs et en font pour les gros moteurs.

I-2-9 Le ventilateur
Le ventilateur est placé à l’arrière du moteur, il permet le refroidissement du moteur. Le capot oriente le flux d’air
vers les ailettes du carter.

I-2-10 Les roulements


Sur les MAS, le guidage en rotation de l’arbre se fait par deux roulements à billes montés dans les flasques (d’autres
combinaisons sont possibles).

I-3 Principe de fonctionnement d’un moteur asynchrone


Le stator supporte trois enroulements décalés de 120∘ l’une de l’autre. Ces trois bobines alimentés par trois tensions
décalées à 120∘ électrique (période =360∘), issues donc d’un système triphasé produisent un champ magnétique
tournant (champ inducteur), le rotor se trouvant au centre de ce champ. Tant que le rotor a une fréquence de rotation
différente que celle du champ inducteur, chaque point de rotor « voit » une variation de champ. Les conducteurs
rotoriques produisent donc une f.é.m., qui, dans le circuit fermé va donner naissance à des courants induits. Ces
courants vont) leur tour produire un champ magnétique induit qui va s’opposer à la cause qui lui a donné naissance
Cela se traduit concrètement par un phénomène de poursuite du rotor vis-à-vis du champ tournant sans qu’il n’arrive
jamais à le rattraper

Figure I.6. Interactions rotor stator

I-3-1 Sens de rotation


Lorsque le moteur est alimenté en U1-V1-W1 ou 1U-1V-1W par réseau directe L1-L2-L3, il tourne dans le sens
horaire lorsqu’on est placé face au bout de l’arbre. En permutant l’alimentation de 2 phases, et seulement deux, le
sens de rotation sera inversé.

I-4 Bobinage et couplage d’un moteur asynchrone

I-4-1 Bobinage
Les bobines sont logées dans les encoches du stator. S’il y’a une paire de pôles magnétique pour chacune des trois
phases, la fréquence de synchronisme est alors de 3000 tr/min. Si on augmente le nombre de paires de pôles, il est
possible d’obtenir des moteurs avec des fréquences de rotations différentes.
1 paire de pôles 3000 tr/min
2 paires de pôles 1500 tr/min

Le branchement des bobines sur le réseau se fait au niveau de la plaque à borne située sur le dessus du moteur. On
dispose ainsi de 6 connexions, une pour chacune des extrémités des trois bobines. Les bornes sont reliées aux
bobines selon le schéma suivant :
Figure I.8. La liaison des bornes aux bobines

I-4-2- Couplage étoile-triangle

Le démarrage étoile triangle est très utilisé en électrotechnique pour la mise en route des moteurs électriques
asynchrones triphasés. Ce dispositif est employé afin de diminuer les risques du démarrage direct. En effet,
l'intensité du courant au démarrage (en direct) est très importante vis à vis du courant nominal du moteur (environ 5
à 7 fois l'intensité nominale). Sur les gros moteurs ces courants importants entraînent des surcharges sur les lignes
d'alimentations (fils, câbles, bornes) et sur les appareils de protection et de commande (fusible, sectionneur,
contacteur, relais thermique...) d'où une usure, voir une destruction, prématurée des composants du démarreur.

I-12 La commande M.L.I


Le terme M.L.I signifie : Module de Largeur d’Impulsion. Son principe est que la tension continue d’entrée de
l’onduleur est hachée de façon à créer une succession de créneaux d’amplitude égale à celle-ci, mais de largeur
variable.

Figure I.18. Schéma d’alimentation d’un MAS avec un onduleur de tension triphasé
Le filtre L-C, associé au pont redresseur à diodes continue une source de tension réversible au courant. L’énergie ne
peut donc pas transiter du moteur asynchrone au réseau. L’ensemble de transistors constitue l’onduleur triphasé à
M.L.I, qui impose la fréquence du champ tournant et l’amplitude du courant dans la machine. Le moteur, inductif
par nature, lisse le courant. Ce dernier est pratiquement sinusoïdal. La rotation du moteur est donc régulière et sans à
coups
La Modulation de Largeur d’Impulsion peut utiliser plusieurs algorithmes, la méthode intersective aussi appelé «
MLI sinus-triangle » est la plus ancienne et la plus utilisé. La figure ci-dessous illustre cette dernière méthode. Elle
consiste à comparer une onde modulatrice (le signal à synthétiser) à une onde triangulaire. Le signal de sortie vaut 1
si la modulante est plus grande que l’onde triangulaire, sinon c’est 0. Ce dernier permet, par l’intermédiaire de
transistors de puissance, le pilotage d’une phase de la machine. Les autres phases sont pilotées par des ensembles
identiques, déphasés à 120o
Chapitre IV : Câblage, programmation et simulation de la commande du moteur asynchrone avec
deux sens de rotation

- Schémas démarrage direct deux sens de rotation :

Pour changer le sens de rotation d’un moteur asynchrone triphasé, il faut inverser deux des trois
phases du circuit d’alimentation
Lancement de programme stup7 et le choix de de la cpu (cpu315-2 dp)

On entre dans station Simimatic pour la configuration matériels


Configuration matériels

On fait ente notre shéma dans le bloc ob1


On saisi nos adresse dans le tableau des mimoniques

On active notre simulation après avoir charge et crée le bloc des entres et des sorties
Sens 1 apres avoir clique sur eb (1)

Sens2 après avoir clique sur (ab1)

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