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TAHROUCH
- Ahchad SAMIA FGO
- Er-rajy NAJOUA LT
- Salmi SALMA
École systémique Théorie des organisations/ MR. TAHROUCH
INTRODUCTION
CONCLUSION
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INTRODUCTION GÉNÉRALE:
Selon Lissillour (1998), cette approche peut être classée parmi les approches
sociologiques de l'organisation. Ces dernières saisissent l'organisation comme
étant un lieu de relation d'interaction entre plusieurs acteurs. Entre
l'organisation et les individus qui la composent, ces individus entre eux et entre
ces derniers et l'environnement.
Pour bien expliquer ce thème, nous avons décidé de l’analyser sous forme de
deux axes principales. Dans un premier temps, nous allons définir le système et
l’approche systémique (optique histoire) pour qu’on puisse comprendre par la
suite l’approche systémique au sein des organisations. Ensuite, on va traiter les
principales théories et les travaux de l’école systémique.
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1. Définition du système :
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Système
Culturel Techno-cognitif
Valeurs, buts, croyances, Tecniques, expertise,
ideologies, stratégies connaissances
Gestion
Planification, contrôle
Psychosocial Structurel
Personnalités, Division formelle et
dynamiques des informelle du travail
groupes, relations
3. Finalités :
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La théorie des systèmes est un principe selon lequel tout est système, ou tout
peut être conceptualisé selon une logique de système. On parle aujourd’hui
plutôt de Théorie systémique.
Ce principe est formalisé en 1968 par Ludwig von Bertalanffy dans General
System Theory, mais les bases sont multiples, la principale étant certainement le
mouvement cybernétique.
Ces théories ont permis le développement du concept de systémique. Pour plus
de clarté, nous allons parler d’abord de la théorie des systèmes en général pour
en revenir par la suite aux diverses théories systémiques en particulier.
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Joël Rosnay (1975) propose une synthèse des oppositions entre les approches
analytique et systémique qui met en valeur l’importance d’analyser les
organisations globalement, ainsi que les interactions.
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*(La cybernétique est une science du contrôle des systèmes, vivants ou non-vivants, fondée en 1948 par le
mathématicien américain Norbert Wiener.)
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• La complexité
La logique cartésienne nous a appris à simplifier tous les phénomènes en
éliminant l’inconnu, l’aléatoire ou l’incertain. Mais en fait la complexité est
partout, dans tous les systèmes, et il est nécessaire de conserver cette
complexité, quitte à admettre qu’on ne puisse en saisir et comprendre toute la
richesse.
1. Origine :
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Trist et Bamforth (1956) ont été les premiers à souligner les interactions entre
le social et le technique. Ils ont mené des expériences dans une mine de charbon
où ils ont étudié l’activité d’extraction du charbon.
Ils ont montré que la mécanisation du travail seule ne permettait pas
d’augmenter la productivité et qu’une même technique pouvait conduire à
différentes organisations du travail. Avant la mécanisation, l’organisation du
travail consistait à avoir un petit groupe de mineurs formé de membres qui
s’auto-sélectionnaient. Ce groupe était responsable de son travail et les
membres étaient payés à l’identique sur la base de la productivité de leur
groupe. Il existait donc une forte cohésion interne.
Chaque équipe se succédait et poursuivait le travail que l’équipe précédente
avait laissé. Suite à l’introduction de l’abattage à la machine sur une surface
longue et du transport mécanisé du charbon à la surface, une nouvelle
organisation du travail fut adoptée qui amena une division du travail entre et à
l’intérieur des équipes. Cette nouvelle méthode a brisé la polyvalence des
mineurs et a conduit à séparer le paiement de chacun de la performance
collective. Ainsi, la forte intégration sociale qui avait caractérisé les petites
équipes avait disparu. La productivité a décliné, on a eu des rivalités et conflits
entre groupes (et entre qualifications dans les groupes) plus une augmentation
d’absentéisme pour certaines catégories de personnel.
Les deux auteurs ont découvert que d’autres puits n’avaient pas adopté cette
nouvelle organisation du travail de type taylorien suite à la mécanisation. Dans
ces puits, les équipes continuaient à s’auto-sélectionner, pratiquaient la
polyvalence et s’organisaient elles-mêmes. Il n’y avait pas de division du travail
entre les équipes ; chaque équipe exécutait les tâches successives en
répartissant elles-mêmes ses membres dans les différentes opérations et en se
réorganisant à chaque changement de tâche. En comparant l’organisation du
travail dans ces différents puits à la suite de la mécanisation, les chercheurs ont
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organisation scientifique du travail et d'un one Best way, mais aussi de la théorie
de la contingence (rôle de la variable technologique). Par rapport aux théoriciens
de l'école des relations humaines, cette approche a l'avantage de prendre en
compte les contraintes techniques. En effet, les contraintes techniques et
sociales réagissent les unes sur les autres. L'efficacité de l'organisation dépend
de l'optimisation conjointe des dimensions techniques et sociales. L'analyse
sociotechnique constitue donc une approche globale et en ce sens systémique
de l'entreprise. Il est possible ici de reprocher à l'école sociotechnique l'absence
de méthode standardisée ou de préconisations, mais la nature interventionniste
de cette approche ne s'y prête pas. L’analyse sociotechnique est tournée vers les
besoins de l'homme au travail tout comme l'école des relations humaines, mais
va plus loin qu'elle, en soulignant l'importance de la participation des salariés
dans l'entreprise. L'autonomie donnée aux salariés leur permet de s'organiser
spontanément en groupes, en prenant en compte à la fois les besoins des
individus qui les composent et les impératifs de la production. L'idée d'une
démocratie industrielle est ici en germe.
Cette école a eu une grande influence sur la promotion des groupes autonomes
et semi-autonomes de travail, ainsi que sur le courant de l'amélioration de la
qualité de la vie au travail.
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CONCLUSION :
Les différentes « approches » des organisations reposent plus ou moins sur des
perspectives différentes des rapports de l'homme et de l'organisation : que ce
soit, comme dans les théories rationalistes du début du siècle, pour adapter
l'homme à la tâche et aux processus techniques ; ou, à l'inverse, pour montrer
l'importance des « relations humaines » au sein de l'organisation, courant
dominant dans les années d'après-guerre. Depuis quelques décennies, des
chercheurs et des intervenants en organisation se revendiquent d'une approche
« systémique » des organisations. Celles-ci y sont regardées comme des «
systèmes complexes » dans lesquels interfèrent plusieurs niveaux d'intérêts et
d'objectifs qui ne peuvent être appréhendés indépendamment les uns des
autres et s'inter-influencent, mutuellement. La grande originalité de cette
approche est de mettre l'accent sur les communications et les interactions
sociales.
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BIBLIOGRAPHIE :
WEBOGRAPHIE :
- http://nasrichelbi.canalblog.com/archives/2008/03/18/8370666.html
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