L’ANALYSE DES PRATIQUI
PROFESSIONNELLES
ndre du
té. Quelques heureuses surprises s
dévelo de
PS professionnels od ce type d
depuis plus longtemps.
Ce livre s‘adresse aux différents profe
désireux dapprofon
approches de I'At
quiaux "dé
A se perfect
des pratiques,
Les auteurs :
Marguerite ALTE:
VILLEMEUR, Serge BLONDEAU, Marie-Frangoite BOUDOT, Jacques
DEJEAN, Francis IMBERT, Micheline KRETSCHMER, Pegay LEVINE-
NORDMANN, Chantal LUSSIER, Alain MERCIER, Patrick POISSON,
‘Bemard PRIEUR, Monique SOULA-DESROCHE, Joxeph VILLIER
HW
=a
|
ES
NALYSE
INNELLI
LAl
DES PRATIQUES PROFESSIO
-Laville
uvrage coordonné par
Claudine Blanchard-
et Dominique Fablet
L ANALYSE
DES PRATIQUES
PROFESSIONNELLES
SAVOIR
ET FORMATIONNeuve, Sympusium nee, 127s ve
RE.M. "Logiques et problématiques
darticulation formation-recherche dans les dispositifs de
professionnalisatlon’, Revue Recherche et formation INI
17, 1994,
INGOLD N., Prise de conscience et décentration, These
nouveau régime dactylographiée, Paris X, Nanterre 1993.
GAUTHIER C., Tranches de savoir, Montséal, Ed Lo,
1993
HOUSSAYE J., "De l'influence des philosoy
les pédagogues” in Pour une philosophie de 'Educati
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LECOINTE M., Les Laboratoires d'Essais Pédagogiques,
Média-formation,’ 1986.
MIALARET G., Pédagogie générale, Paris, PUF, 1991.
MOTTET G., Du Micro-Enseignement aux LE.P, Actes
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PERRENOUD Ph.
savoir dans le métier d'enseignant,
1993.
PERRENOUD Ph., La formation des enseignants entre théorie et
pratique, Paris, L'Harmiattan, 1994.
PERRENOUD Ph., Le travail sur 'habitus dans la formation des
EF Louvain-la Neuve, 1994 (a paraitre
Paris,
des savoirs et du rapport au
Colloque ATEE, Barcelone
chez De Boeck, 1995).
POSTIC M., DE KETELE J.M.
. Observer les sit
éducatives, Paris, PUF, 1988.
M., GAUTHIER
quelle ration
Sympostum REF Louvai
Boeck, 1995).
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VAN DER MAREN J.M., "La recherche peut-c
dans a formation des enselgnants 7” in H. HENSLER,
Ed.CRP, 1993,
Lienseignant comme
s, quel savoir, quel ju
Neuve, 1994 (& paraftre chez De
26
L'ANALYSE DES PRATIQUES :
QUESTIONS CONCEPTUELLES
Jean-Marie BARBIER
PRATIQUES,
FORMATI
ION, ames
Un outil polyfonctionnel
Constdéré
notamment
ux de fonder le développement de leurs
prise en c
plus souvent fondés sur une a
n, de formal
de plus en plus
Iistolres, des dyna
jon, cette évolution touche
plus vastes pulsque
d'un développement de
Ventreprise.
Compromis ou malentendu ?
nalyse des pratiques et plus gén
in des processus de transforma
2peésente meme Vintéressante caractéristique d'etre 8 la fols promue Une vole difflette
fens ux-mémes et dans un certaln nombre Je cas par
affirmation de leur p
que détlennent en effet en propre
dans les séquences de transform:
ent matlere aux &chia
de conceptu fist
sation ef Ia formal
plus forte de leur espace réet
Jans Je fonctionngment social. On peut penser
on le verra plus loin que leur identhé
professionnelle est er de leurs pratiques et
mieux ques et expérlences peut donc |
er Ia vole d'une mel pre Ident
et par 1 méme d'une mellfeure i rocessus de |
développement. nédite par les praticiens eux-
Mals il est également Important de relever qu'un certal Pose au contralre la quest
Et cest bien cette
lens eux-mémes qua
‘outlls ou de grilles leur
¢ vis-a-vis de leurs propres
ie sl ce qui étal
dorganisations recherc memes A dévi
iélement aux processus productifs, des espaces de tél
changes sur Jeur fonctionnement, qui ont 2 la fo
pour Taction et
davantage
par Ia demande, se je développer une
flexibilité beaucoup plus forte, et donc de formaliser davantage les
actes de condulte des processus productifs (formalisation
parle développement des nouvelles technologies), et & falre recours
beaucoup plus nettement que par le passé aux ressources cognitives
et affectives de Tensemble des salariés
Malentendu ? compromis d'intérét 7 Pour répondre & cette
1 faudrait examiner bien entendu ta diversité des
pratiques sous ce terme, analyser leurs conditions et
leurs effets, et surtout la place qu'elles donnent aux rOles d'acteurs.
aire intégré, Si
ipline parait en effet particulitrement précleuse
mn d'un positionnement “sciences soc!
ra Pour faire salsir la différence entre final!
S par un acteur A ses propres actes et
28 29peuvent se construire indépendamment de ces fl
réleve par contre souvent d'usage malalsé pour rendre com
‘frallque Ou dune situation, ce dont pr
vole besoln. Une approch
qui est un bel aveu dimpulssance. {faction par les praticiens eux-memes,
On peut méme penser, & partir de l'expérience de cl Compte tenu des
var cet uvrage, et
recherche correspondant des champs de prall In fons b une present
‘rapeutique ow le travall socl de
chacun de ces champs mals aust de leur asticula ues
is (donc transférables
suppose de nouvelles architectures conceptuelles davantage
fondées bur des loglques d'objet que de Méthode, créant de ce
logique de la recherche structurée’
iques et susceptible de prendre en compte
leur complexité, leur g leur
des
= la mise en oeuvre de ces ou
clarté sur les postures épistémologiques susceptibles
dans les-discours sur les pratiques. Il est essentlel en part
len distinguer, comme nous venons de Tévoquer tout &
jon dans une discipline, le discours
produlsant des savoirs sur les r
Yes phénomenes, et les discours de final
iques ou leur conférant du sens ou des sens,
Vévidence ces deux types de discours s‘appulent et
(6 des pi
nce de formation comme de rech
définir dans un premier temps
ss de transformation d'une re
vention d'un opérateur humain.
Un exemple de corps d'outils
Si les diffict
pédagogiques de
toutefols que les plus importantes sont d'
touchent 1a nature des appareils de concepts susc
Investis.
Le présent article a done pour but de prés
ignage, un corps d'outils constrult progressivem
épistémologiques et sociales, et done
les, nous pensons
ceptuel et
apponte (sa plus-value,
elle Interrogation permet d'ab
30leur caractére Inédit, elle présente par
verrons plus loin Tavantage de situer les champs de pratiques les
uns par rapport aux autres en référence aux types de rési
produlse1
Crest alnsi par exemple que la référence & 1a
souvent confuse, une fols approfondie, peut perm
distinguer clairement les champs de la formation et de ta recherche,
quitte & les réarticuler ensul
= le savolr comme prodult
comme une nouvelle représent
et & communtcation, cest-a-dire d
support .
= A Vinverse, le savoir comme produit de I’
dire dans ce processus de
ous avons &1&
vestigation
si amenés & utiliser
nspirés de lanalyse
oyen de travall
Important. De méme que la distinction entre activités de sul
controle, itement pour résultat 1a productio
inform: és d'analyse, ayant explicitement pour rést
la production de savolrs, et activités d'évaluation, ayant
explicitement pour résultat 1a production de Jugements de valeur
ow d'utitité,
Au sein des pratiques de recherche, 1! est encore possible avec la
méme méthode de distinguer celles qui aboutissent & des
ir dans lesquels elle s‘effectue se trouve singulitrement
slinterroge sur les conditions de fixation des
t2res, qui en cor le moyen de travail
représentatlons factuelles (recherche descriptive), & des savoirs San es rapporis pédagogiques,
théoriques (recherche classique), ou & des savoirs d'action ance nani
(recherche finalisée).
e( ateur et du formé, et leur couplage)
quand on les analyse en termes de capacité de
vité de Fautre.
jgner ensemble des 46
ne composant
's qui entrent
du processus de transform:
ique, nous parlerons de proces
2, Le fonctionnement d'une pratique directement ci
dy réet que cons!
apératoire.
Une pratique, nous le verrons plus loin, ne se
dimension opératoire. De multiples process
Vaccompagnent. Mais sa dimension opératolre ne se limite pas non
plus & Videntification du résultat, elle suppose également
Midentification des composantes entrant directement dans 1a
32 3343. Les processus d'accompagnement d'une pratique ent des objectifs opératolres et de condulte
Que ceux-cl solent explicites ou non, reconnus ou non, les
pratiques s'accompagnent de phénomenes représentationnels, dune
pensée relative B elles, qul nest pas forcément analysable comme la
Pause de l'action mals qul par contre Forlente et se développe en
Iération avec elle. C'est dans ces phénombnes représentationnels
1 convient notamment de ranger les objectfs, les 1
notfs, les projets, les plans, les évaluations, les bilans, etc...
repistre de ces réalltés mientales est large, d'autant plus large que les *
es organisations du {ravail sont fondées, comme
Yavons vu, sur 1a participation des opérateurs & la con
processus quills réalisent. Nos propres travaux ont été large!
Consacrés & produire des outils danalyse quill mest pas possible de
développer dans ce court article mais qui sont tous fondés sur
Mhypathtse que ces processus sont analysables comme des geste
mentaux, se développant de fagon itérative et cyclique, et tres liés
sur le plan fonctionnel entre eux, Le repérage de
mentaux est une voie féconde en formation non seul
‘analyse d'une action de formation,
toute tache ou acte de travail en forn
fou macro-social : exercice, séquence, Hinéraire, pol Les nouvel
Nous parlerons de proces de conduite. | guéciséinent par un recours plus expli
De la meme une pratique s'accompagne encore (6s Collectives, oblige
phénomenes affectifs touchant les acteurs qul y sont engages.
Conscients ou non, pris en compte ou non, ces phénomenes
affectifs sont de toute fagon présents et Jouent un role exte
Important dans initialisation d'une pratique, son déroulemer
son renouvellement. Pour les désigner nous parlerons de procés
faffectif, qui désigne donc Vensemble des phénomenes de type
plalsir-déplaisir, satisfaction-souffrance accompagnant une | commune px o
pratique et indissociablement Hiés B dividuelle ou | esuveaix qretes Seen SE ees
collective, au sein de cette pratique. Le repérage de ces Ct moblog hanlenemietie ae
phénoménes affectifs, en Hen avec le proc’s de conduite, est temps comn ae
essentiel et permet de ne pas séparer approches cl A
approches techniques et approches cognitives.
Dans le cas de V'évaluation, Il nous a permis de comprendre que
Ja production et 1a manifestation de satisfactions (et les intérets
économiques tr2s récls qui leur sont liés au renouvellement de 1a
demande) pouvalent @tre enjeu réel de nombre de pratiques
inscrivent
Hégion
se caractéri
2 des opérateurs et & des
jeurs A produlre de nouveaux
compte de 1a dimension
ve des processus de production et surtout de la condulte de
ces processus, C'est ainsl par exemple que ta notion de la
représentation partagée! a pu etre analys¢e pour spécifier
7
contexte de changement organisa
des Adultes - C.N.A.M, - nov. 94
34 355. La notion de champ
Caractériser une pratique par son produit, par 1a
transformation du réel quelle apporte, permet nous
Géfinir des champs de pratiques & partir d'une spécificatlon
types de réallté qu’elles transforment, et Introduit ta possibilité |
dune articulation entre tes champs de pratique.
Cest probablement approche historique qui constitue Ventrée
la plus précleuse pour comprendre la diffe on sociale des
dimps de pratique : dans le cas de 1a formation, I! est par exemple
particuliérement intéressant examiner les conditions d'apparition
Successive (en méme temps que de coexistence) de Vapprentissa
par lexpérience, de l'enselgnement, de ta for etd
nouvelles pratiques de développement des compétences.
‘ily a champs de prati
|
ta production d'un certain type de transformation du réel. 1
champs de_pratiques
Tes caractéristiques (comme par exemple les espaces de pos
stratégles d'actcur) relevés par P, Bourdieu.
Tntroduire 1a notion de champ pose évidemment aus:
probltme de Farticulation entre ces champs. Il est clair par exc
quil-existe des relations étroltes entre les champs de la recherc!
de la formation et de Taction, Pour pouvoir penser cette
articulation, il est probablement nécessalre de recourir & des
notions telles que celles de transfert et de mobilisation. Ml ya
transfert nous semble-t-ll ds lors qu'il y a déplacement, mise a
disposition d'une réalité produite dans un champ dans Vespace
d'un autre champ. 1 jsatlon est son pendant
obligé : elle désigne & inverse I'uti
donné d'une réalité produite dans
inst définis posstdent probablement toutes
les,
des savoirs produits comme rési
font Vobjet dune didactisation dans Vespace de la for
dune mobilisation différente dans Vespace de action.
Ces notions de champ, de transfert et de mobilisation pren
en formation un caractére heuristique exceptionnel
permettent par exemple dans te cas de Valternance diexpliquer
complexité des relations entée transformations identitalres en
Ce passage par la notion de champ, avec les éclaircissements
apporte, permet méme d'expliquer le fonclonnement de
fs innovants précisément fondés sur une articulation
de la formation, de la recherche et de lacton, comme le
Ja formation par la recherche, 1a. formation
fa recherche-action ou les formations de type
jons", On peut faire en effet nese
autres travaux! que cest 1a mentalisation et la
Jes processus de travail par une activité proche de la
permet de faire de Vacte de travail et de fagon
fonjointe un acte de formation,
*nouvelles qui
6. Pratique et environnement praxéologique
‘une prat
‘Tits fr
séel
permet
aéments
went analyse du fonctionnement d'une pratique
2 se poser le probleme des instruments intellectuels
i de penser le contexte de cette pratique et surtout Tes
Le repérage
dans a prom
action (ou les t
jolre expérience de lanalyse (en
et de recherche) des contextes dactions nowy
wrage qui désigne l'ensemble des
nent des réalités relatives au
a7Fecours 4 une action, & 1a mise disposition de moyens pour 1a
réallser, et & Tusage ou au transfert de ses résultats! La fonction
maftrise dfouvrage recouvre notamment tout ce qui a trait
Promotion d'une action et & ses fonctions réelles 5
18 fonction maitrise d’oeuvre, qui désigne Vensemble dey
acteurs, des opérations et plus largement des réalités relatives & |
recouvre
projet
Elle correspond & ce
appelé précédemment le proces de conduite,
a fonction réalisation, qui désigne ensemble des acteurs, deg
opérations et plus largement des réalités entra
composantes directes du processus de transform
représente cette action : réalité-objet de transfor
transformati ons acteurs, rés
Que nous avons appelé précédémment
7. Fonction manifeste, fonction latente et polyfonctionnalité
@'une pratique
Une pratique se spécifie, nous avons vu, par son résu
Production d'une nouvelle capacité pour une prat
formation), ce qui permet également de spi
en ocuvte et les rapports d'acteurs. Ce rést
fat (ex. ta
destiné a un usage déclaré, explicite :
approy
bjet_ d'une
lon dans le cadre d'une autre pratique qui aboutit & un
Crest ainsi que par exemple les jugements de valeur
ont souvent re des
Concerant les agents ou les actions ; c'est ainsi également
que les” nouvelles “cap. Produltes par 1a formation sont
mobilisées dans de nouvelles actions. On parle de fonciion
manifeste,
1A propos de la production d
n énoncé inédit, O. Galatanu parle de
“contextualité actionnelle”,
38
Au-deld de cette fonction manifeste, on constate que tes
is ont des effets de transformation du réel sans avole été de
oeuvre dans ce but. La prat
He produit des effets de transform:
oines de teprésentations ou des transformations a
peuvent alnst avo vccasto
goursulvies de fagon déclarée. On pourra parler de fonction
Du
fects, etc...
diversité de
accompagnent
qatler Dune polyfonctionnalité des
exemple nous av
des processus. (représentationne
agnent les pratiques, du fa
isforma
quclles elles s'
servant les
‘on constate que la
m de production différenciée d
lon de socialisation & des caractéristiques
certains cas parler d'ambiguité
‘me pratique change de fonction quand
communes. On pourra
fonctionnelte torsqu'
Je contexte change
PRATIQUES DE FORMATION ET PROCESSUS DE.
CONSTRUCTION IDENTITAIRE
les d'etre investis cor
doivent
we une analyse plus
tes et de leur place
Tapproche de mul
des pratiques
les processus
jons de ta formation
39Notre expérlence 'élaboration
recherche et de formation de tels 01 nalyse des pratiques,
de formation nous a conduit & constater qu'il n'était pas possible de
séparer une approche théorique de Ia formation, d'une appro
théorique de Videntité et une approche théorique de la pri
comme par exemple celle que nous venons desquisser.
1 d'wilisation & des fins de
1. Larnotion d
nthe
dentité peut etre également considérée c
parfaltement floue puisque sont largement conto
comme prodult (1
pour autrul"!),
D'un point de vue opératoire et descriptif, iI nous par
important de repérer un premier niveau d'dent
comme un ensemble de composantes représ
(contenus de conscience en mémoire de travail
Profonde), opératoires (compétences, capacités, habiletés, savoirs et
‘malirises pratiques, etc...), et affectives (dispositions génératrices de
Pratiques, gots, envies, intéréts, etc...) produits par une histoire
Particuliére et dont un agent est le support et le détenteur & un
moment donné de cette histoire.
Cette premlére approche permet & Ia fois de salsir 6
comme un état (ensemble des composantes susceptibles d'etre
mobllisées & un moment donné dans une pratique) et comme un
Processus puisque ces composantes identitalres peuvent se modifier
Sans cesse au fur et 8 mesure que se développent de nouvelles
pratiques et de nouvelles expériences (a l'inverse des conceptions
fixistes de lidentité mobilisées pour Justifier les préjugés sociaux).
on de Mid
tionnelles
mémoire
‘Cl, Dubar apres D, Laing - La Socialisation . Construction des identtés
sociales et professionnelles - Patis - A. Colin - 1991 -
40
ndre comple de plusieurs niveaux de
individuels auxquels s'intéresse plutdt
Classique, et niveaux collectifs (par exemple
He pet
saisie de
est done tout a fait
produit des actions et
\ividuel et collectif, Tout
les
es représentationnels et affectifs plus
que ces pratiques sont plus variées et qt
saccompagnent de phénome
Intense.
perspective a une grande vertu heuristique dans analyse
énomenes de formation,
née en falt comme
permet également
liquer la place essentielle que continue de garder Ja
ation sur le tas” aussi bien dans acquisition des compétences
scolaires, professionnelles que sociales ; elle permet de
Tintérét de
mn, Ou encore Te grand Intérét des projets, des. pratlques
ou de la résolution de problémes inédits dans 1a
'y Joue également
construction
Al‘sur le plan théorique elle permet d'appréhender, comme ie fait
L. Sevel, Ia personnallté comme une “Immense accut jon
actes", et analyser les rapports entre cultures et processus dle
construction, reconstruction des identités collectives.
3. La pratique comme mobilisation d'identlté
ne laisse pas seulement des
leurs des composantes des id
Crest ce qui explique par exemple la not
(Ph, Perrenoud) ou le fait qu'il pulsse exister une ergonor
travail de 'apprenant. Les leux scolalres ou les lieux de formal
dul ont pour fonction principale de produlre de nouvelles capacités
mnobilisent et développent en-méme temps dans cette production
des compétences spécifiques A ce travail. Pour désigner les
compétences ainsi mobilisées (et par Ta-méme développées) on
parle souvent de compétences outils ou de compétences d
processus, dont la reconnaissance est aussi importante en formatio
que les compétences-résultats.
Crest ce qui explique & la fols ta différence des compétences
ainsi mobllisées dans les différents champs d'activités (souvent
appréhendées en terme de profil de formation, profil professionnel
el profil social) et le falt qu'il puisse exister des compétences outils
transversales A ces différents champs de pratiques et donc
hautement transférables. C'est probablement le cas piécisément des
compétences investles dans la transformation des Identités comme
par exemple les "capacités & I'auto-formation” (B. Nyhan).
Cette mobilisation des composantes Identitaires dans les
pratiques explique également que pulssent se développer des
IL, Seve - Marxisme et théorie de la personnalité - Pasis - Fu
~ 1974
42
processus d'évaluation et de reconnaissance sociale des capacttés
joyées dans les organisations, comme on te volt avec le
‘éveloppement du travall salarlé et la détermination d'une valeur
te ces capacités sur la marché du travall,
4, Images et affects dans la production ef la mob
jon des
jonnels et affectifS accompagnant 1a
et Ia mobilisation des Identités sont souvent
les des phénomenes représentationnels et affectifs
memes:
all pas davantage possi
alfects accompagnant une action des affects accompagnant la
perception de soi dans cette action. C'est ainsi que les n
dimage de elf concept"), de plaisir et de souffrance
sfnéralement les actlons de développement des personnes puisque
1 1a souffrance Identitaire ne sont pas liées seule la
n des pratiques,
juer importance des contrepart
f€ nest pas connue OU pas reconnue y compris par ceux
concerne directement
435, La place de la formation
sé de_pral
repérables historiquement et socialement,
formation instituée peut étre définte comme un champ de pratiques
‘spécialisées dans la production de nouvelles capacités ou de
nouvelles dispositions trans/érables dans d'autres champs. C'est ce
ique notamment les phénomenes d'autonomie relative
quielle laisse & voir (acteurs, opérations, temps, Heux, moy
spécifiques) et la dépendance quelle nt par rapp
autres champs de pratiques, notamment les champs professio
et sociaux.
‘Ainsl défini lacte de formation ‘do:
capacité se distingue clairement de Vacte de traval
résultat la production de biens et services, et a seulement pour effet
éventue ire. E ‘espace
spécialisé, la formation permet une production beaucoup plus
rapide de nouvelles capacités. Mais ces capacités doivent faire
‘objet d'un transfert, ce qui pose te probléme des cond du
ine nouvelle
qul a pour
. Crest la raison pour laquelle les formations dites
professionnel isées que dans des licux
seolalres ne sont en réallté que des formations pré-professlonneltes,
Ce n'est que dans les espaces de travail qui fonctionnent
explicitement comme espaces de formation que la distinction
devient moins pertinente. On est alors en présence de dispositifs de
transformations conjointes des opérateurs et des opéra
notamment par 1a production de nouveaux savoirs d par I
opérateurs eux-memes
6. Champ de phénomenes intéressant la formation et processus
de construction Identitaire
Pour permettre 1a compréhension des dynamiques des
qui s‘engagent en formation en référence a une situa
ou Jugée souaitable de salariés, 1a formation doit probablement
44
constituent son
‘re cesltuée par rapport & dautres champs! qi
mnement
ficatif, compte tenu
désigne
2 Ia production de capac
et de la
tion des moyens d'existence, cadre
de la mobilisation des identités
le pour
compétences qui s‘opbrent
is au nivean scolaire, au niveau
le parait_ part
avec une grille des
nt changement des hom
nel traject
+ PUF Péilagogierdgles de fonctionnement, les pratiques de formation dad
peuvent probablement étre distinguées en trols grands ensembles! :
- les formations certifiantes, qualifiantes et dipldmantes
susceptibles d'assurer aux Individus quielles
changement de leur position sociale, scolaire ou professionnel
contribuant ainsi & un processus de production différenciée des
individus ou de différenciation identitaire. Elle
promues de fagon dominante dans les soci
Vapparell étatique et supposent un Inve:
Important, elles touchent des publics de niveau
les privilégient les cursus longs, des savolts théoriques,
des profils d'enseignants, des rapports pédagogiques W'autorité, des
pratiques de guidance et d'évaluation des acquis.
= les formations d'insertion, sociale, scolaire ou profess
permettant aux individus concernés d'entrer ou d'occuper une
position dans un champ dans lequel ils n’étaient pas présents e
ontribuant ainsi & un processus de socialisation ou d'acquisition
identitaire, Elles sont promues par des acteurs concernés par les
enjeux de socialisation. Elles touchent des publics peu reconnus
soclalement et privilégient acquisition de savolr-faire et de savoir
1A des profils de médiatcurs, lincitation & la for
d'un projet Identitalre et les pratiques d'auto-évaluation.
sles formations de développement (entretlen, recyclage,
perfectionnement, etc...) assurant aux individus concernés ‘un
accrolssement de leurs compétences, de leur efficacité ou de leur
maitrise dans une position et une situation qui restent Inchangées,
les contribuent ainsi A un processus d'accompagnement du
changement des organisations et d'affirmation identitalre. Elles
sont promues de facon dominante par les acteurs et notamment par
es organisations qui emploient les capacités alnst développées
jes touchent des publics pluldt reconnus, et_privilégient
‘adaptation aux demandes et A la situation des formés, 1a
négociation, 'appel & des formateurs el & des personnes ressources,
les pratiques d'analyse des besoins et «'évaluation des actions.
lef. JM. Batbier - Elaboration de projets et planification - Paris - PUP
Pédagogie daujourdhul 1991 - pp. 190, 191, 192.
46
sés dans les pratiques de
le type doutils dont nous venons
sont, pensons-nous, marqués
ingence
jent par une triple ci
ngence interne : ces outils niont cess€ de se développer
des ner pardlitlement aux recherches et aux fo
qvelles ont accompagnées. Méme sl elle se présente cor
i progressif, Il existe une dynamique de transformati
interne de ces outils en lien avec leurs usages.
: nous professons assez volontiers
agements de fait dans des pratiques de
connalssent tous les acteurs sociaux
du réel, choix d
iéoriques et paradigmes Investis d:
Mt. Il serait encore plus étonnant qu'ils n’affectent pas
‘A Vévidence les instrun
présentés plus haut privilégient une appro
constructiviste et historique, privilégl
inelligibilité par rapport & 1a
choix pourralent Cire faits, Source de richesse et invitation & la
modestie, cette diversité invite &
ellectuels,
es champs de pratiques ne cessent de se différencier et
Iuer, 1a notion meme de pratique est porteuse d'
dinédit, Producteurs de savoir Inédils sur des pratiques inédites, les
sfanalyse des pratiques sont appelés probablement 8 une
isatlon.
. nous souhaitons, puisque c'est probabl
Cire Fobjet de discussion n
ataires privilégiés : les praticie:
47uvrages de membres du Centre de Recherche sur la Fe
(C.N.AM) en rapport avec lanalyse des pratiques.
BARBIER J.-M. L’
Robert Jauze, 2eme 6d.
255 p.
1986 (
BARDIER J.-M.
Pédagogle aujourd'
Liev
m_en formation ,
994 - 225 p.
BARBIER J.-M., Elabora
Paris, P.ULF., Pédagogie d'aujoy
de projet d'action et planificatio
, 1991, 220
BARBIER J.-M., BERTON F,, BORU J-J. (coor
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Simations de travail et transformations de |
C.N.AM, - oct, 1994 - A paraftre aux 6d
Jormation
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GALATANU 0. , Langage et discours des pratiques sociales.
Théorie pragmalinguistique, analyses des pratiques langagidres et
incidences didactiques - Synt e
sclentifi
1994
La pragmatique des langues de spécialité, In Les langues de
spécialité, Bucarest, TUB, 1984
La réflexion sur les pratiques comme outil de formation des
adulies : le cas des pratiques d’argumentation, & paraitie aux
Editions du C.R-F., Sherbrooke, Canada
KADDOURI M., Les déterminants des attitudes a l'égard de Ia
Jormation. L'enirée par les projets et les stratégies. These de
troisléme cycle, & soutenir en décembre 1994 a Paris X.
48
WITTORSKI R. , Analyse du
ipétences collectives dans un
49
travail et production de
contexte de changement
Je Formation des Adu