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Chapitre 4  :

Henkel a su faire une innovation en produisant une colle rose facile a préparer et a utilise , mais
l’origine de cette innovation vient du marché (grâce au marketing) ou au contraire, de la R&D
( développement technologique) ?? On répondra à cette question grâce a une analyse micro et
macroéconomique.

1_La science et la technologie « Les 1er moteurs de l’innovation » :

il y’aurait pas de vente en ligne sans site WEB, ou de produit cosmétique sans découverte
biochimique, donc la technologie est la source de l’innovation.

1.1 Approche Macroéconomique « la science, vecteur d’innovation » :


Grâce au cycle économique, que ça soit un nouveau produit, service ou procédé..Ces nouveautés
sans toujours précédées par une découverte scientifique, donc un progrès technique.
Cette théorie est confirmé par Schumpeter qui illustre ses propos par l’exemple du chemin de
fer, source de croissance économique, grâce à l’énergie crée par la vapeur d’eau, ce recours
donne en même temps naissance à une série d’innovations, dans différents domaines en un laps
de temps très court, ce qu’on appel « des innovations arrivées par grappes »,cette ^phase est
aussitôt suivie par une phase de dépression plus ou moins marquée( faillite des entreprises
fondées sur des technologies obsolètes), Schumpeter appel cela « la destruction créatrice ».
Encore aujourd’hui, ce modèle reste toujours valide avec cette fois l’arrivée d’internet qui est
responsable de la croissance économique, cela a donné naissances à d’autres activités comme la
création et l’hébergement des sites Web qui rendent obsolètes les services d’accès à
l’information par Minitel, donc disparition des entreprises qui n’évoluent pas vers cette
technologie.
1.2 Approche microéconomique  « les instances de R&D, lieux d’innovation » :
1.2.1 Le processus d’innovation linéaire poussé par la technologie :
Le nerf de l’innovation réside sur les entités de recherche fondamentale, ce qui donne de
nouveaux produits ou services, ces mêmes idées sont ensuite enrichis, développés, exploités,
et c’est au service marketing de les mettre sur le marché, cette démarche s’intitule « le
modèle linéaire » , ou les clients n’interviennent pas , car on considère que ces acteurs n’ont
pas d’idées innovatrices, ou de besoins clairement exprimé, souvent latents ..
1.2.2 Application concrètes par les instances publiques « soutenir la croissance économique par
l’innovation technologique ! » :
Le processus linéaire a été développé dans les années 50, il servait surtout pour justifier les
subventions gouvernementales en termes d’innovation économique, si cette dernière
s’appuie sur la recherche fondamentale, l’état s’impliquait dans la création de laboratoire de
recherche ou l’accompagnement financier des universités, cette immersion de l’état a fait
disparaitre peu a peu les laboratoire de recherches privés, résultat : l’innovation et le
développement technologique devenait principalement étatique, ce qui a rendu les
entreprises dépendantes de cette dernière.

1.2.3 Les limites du processus d’innovation linéaire poussé par la technologie :


Ce modèle linaire a ces limites au niveau de la microéconomique à cause de l’absence de
rencontre entre le produit issu de la technologie nouvelle et son marché de clients dans un
laps de temps acceptable, car plusieurs cas ont montré que la découverte technologique
entraine le progrès scientifique et non l’inverse.( ex : pasteur développe la technologie pour
générer la fermentation, ce la a conduit à l’émergence de la bactériologie).On constate aussi
une 2eme limite concernant les produits techniques développés sans prises en compte du
besoin du marché ou bien une prise en compte tardive, de plus l’absence d’interaction entre
l’équipe marketing( information sur le marché) et l’équipe R&D( technologie) avant la fin du
processus est cause de perte dans le développement du produit peut causer la perte du
marché si un concurrent développe une offre substitut.
2 Les utilisateurs «  un second moteur d’innovation » :
Nous allons à présent parlé du marché comme source d’innovation
2.1 Lorsque le marché tire l’innovation :
Dans le modèle linéaire la connaissance semble désincarnées, contribuant à un meilleur usage du
produit ( ex : les fabricant de Boeing ont estimé qu’il faut changé les pistons tout les 40 000h\vols
mais le service maintenant a fait en sorte que sa se change tous les 200 000h\vols).Mais la
connaissance peut aussi être incarnées ;intrinsèque au produit ; les utilisateurs identifient de
nouveaux besoins ,qui peuvent conduire à l’amélioration du produit ( ex : on a demandé a Boeing
des avions avec plus de place pour les passagers et leurs bagages, ce qui les a inciter à
développer des avions plus allongés qui supporte d’avantage de poids).
2.2 Approche microéconomique « le processus d’innovation itératif, tiré du marché » :
A partir des années 80, on accorde plus d’importance au marché, résultat : une interaction entre
la R&D et le marché dans le processus d’innovation.
2.2.1 Présentation du processus d’innovation tiré par le marché :
Différentes liaisons forment la chaine centrale d’innovation, qui commence par l’invention du
design, se poursuit par le développement puis la production et le marketing.
2.2.2 Avantages de cette modélisation :
_ Reflète plus la réalité du processus d’innovation au sein de l’entreprise (ex : les décisions
d’innovation du groupe SEB sont prisent par un comité d’innovation qui est composé du
directeur de l’activité concernée, le responsable R&D, marketing et un industriel)
_ Assimile plus les activités de recherches et académiques en amont, car dans la pratiques ils
sont sollicités a travers tout le processus (ex : préparation de l’industrialisation du produit ou
les testes de prototypes auprès des clients)
_ L’innovation est un processus d’apprentissage cumulatif ; ce modèle met en évidence
l’interaction entre les différents départements, il existe donc une accumulation de
connaissances autour d’un projet.
2.2.3 Limites de cette modélisation :
_ Les échanges avec l’extérieur ne sont pas représentés : durant tout le processus,
l’entreprise est en contacte avec le monde externe, les fournisseurs comme les clients ou les
distributeurs sont sollicités, pendant la détection de l’opportunité de l’innovation mais aussi
pour la validation de l’idée proposée.
_ Les échanges à l’extérieur entre les projets ne sont pas représentés, on effet cette
modélisation mets le point sur la relations entre les différents départements sur un projet,
mais elle parle en aucun cas des relations existantes en pratique entre les différents projets.
_ Les fonctions de l’innovation dans l’entreprise sont réduites : car on parle plus de
marketing et de R&D mais on ne mentionne pas les designers ou les acheteurs qui participent
activement au sein de ce processus.
_ Les missions des fonctions marketing ne correspondent pas à la réalité de l’entreprise : car
on se réfère au marketing seulement pour la démarche SCP et le Mix marketing, mais on
oublie que le marketing a évolué et est maintenant force de proposition dans le processus de
détection d’une source d’innovation.
3 Gérer les sources et les processus d’innovation :
Pour mettre fin aux lacunes des précédentes modélisations, il est préférable de mettre en
évidence les facteurs clés de succès d’un processus d’innovation.
3.1 Un processus qui porte à la fois sur l’exploitation et l’exploration de l’idée innovatrice :
3.1.1 Ne pas privilégier la phase d’exploitation au profit de la phase d’exploration :
Le processus d’innovation repose sur 2 phases : la phase d’exploration ; durant laquelle les
acteurs de l’entreprises recherches les idées innovatrices, et la phase d’exploitation ; c.-à-d.
développement des idées d’innovations, l’innovation vient des 2 phases car on peut
commencer par l’une des phases puis se retrouver dans l’autre.
3.1.2 Quel processus ?
Un processus est nécessaire pour booster l’activité d’innovation de l’entreprise, il existe 2
autres processus complémentaires aux précédentes.
 La maison de l’innovation (par A.T.Kearney) :
- Processus d’innovation : _ Management des idées innovatrices.
_ Développement de l’innovation.
_ Mise en place sur le marché.
-Alignement entre les objectifs de l’entreprise et les innovations proposées.
-Le processus dépend des moyens de l’entreprise et de son organisation.
 Le processus en entonnoir :
Ce processus en forme d’entonnoir ou en pipe line car elle débute d’une phase de
génération d’idées, se transforme en idée enrichi appelé « concept d’innovation »,
qui devient par la suite une innovation pour offrir un produit\service à travers
plusieurs étapes successives.
3.2 Un processus qui développe une innovation associée à son marché »impliquer les
utilisateurs » :
3.2.1 Les difficultés de l’innovation à rencontrer son marché « l’intégration du client, une
solution ? » :
Le taux d’échec d’une innovation est de 70%, selon Paul Millier ; c’est du au fait que les
innovations ne rencontrent pas leurs marché (pas de ciblage des clients cause de produit
trop pointu ou à l’inverse trop générique), pour y remédier on propose l’intégration du client
dans le processus d’innovation, dans un contexte B to B cela peut se faire comme dans le cas
de ‘Legrand’ qui a demandé des ressorts spéciaux a ses fournisseurs, dans ce cas le client
assure un débouchés commercial certain au fournisseur, mais quant il s’agit de B to C la
tâche est plus délicate car d’un côté le client peut être générateur d’idées, mais il ya un
doute concernant la représentativité du client face à l’ensemble des consommateurs.

3.2.2 Repérer les bons utilisateurs  « leadusers » :


En terme de représentativité de l’ensemble du marché, il convient de choisir le client le plus
pertinent, pour répondre ; de manière consciente ou non a cet exigence, qui va aussi utiliser
ce produit, c’est pour cela qu’on l’appel le leadusers ou le client précoce.
Et c’est ainsi qu’à partir de 1970, Eric Von Hippel, mets en évidence une relation entre 111
inventions perçues notoires par les utilisateurs, car 81% d’entres elles ont été identifiées,
inventées ou développées par des utilisateurs, ce résultats reste valable dans un contexte
B to B, puisque le client peut imposer sa demande au fournisseur, ce qui est moins évident
dan un contexte B to C, néanmoins cette constatation n’a jamais été contredite, ce qui
amène à une autre source d’innovation : le marché des utilisateurs !
Ce Lead user possède 2 caractéristiques principales :
1_ Il fait face aux besoins des « suiveurs », car pour chaque nouveaux produit, il ya 3
catégories de clients (innovateurs ou experts, adopteurs précoce, et les suiveurs), le lead
user appartient à la dernière catégorie ( le gros du marché) ; et il exprime ses besoins avant
même la mise en place du produit sur le marché et bien avant que les suiveurs n’aient
conscience de ces besoins.
2_ Il prend l’initiative et recherche activement des solutions pour les besoins qu’il a identifiés
avec ses propres moyens.
3.2.3 Travailler avec le lead user «les toolkits et les groupes de travail » :
Une fois trouvé le client « idéal », il convient de l’intégrer dans le processus d’innovation ou
bien en les rassemblant avec les membres de l’équipes pour développer l’innovation comme
l’entreprise Hilti –leader mondial de l’outillage- mais cette pratique est limités car les
chercheurs impliqués influence de manière consciente ou non les lead users. Ou bien inciter
ces derniers à directement concevoir le produit en leur procurant un toolkit, mais cette
méthode reste aussi limiter car ces clients précoces se projetteront sur le futur produit
uniquement a partir des composantes du kit, ce qui rend l’innovation très difficile.

3.3 Un processus qui produit des innovations « au bon moment » :


Le processus d’innovation doit être de courte période, et l’entreprise doit savoir repérer les
besoins de clients à tout moment, c.-à-d. savoir gérer son « time to market », pour faire en sorte
que leur produit arrive sur le marché avant les concurrents.
3.3.1 Un processus d’innovation relativement rapide :
Le processus doit être rapide pour éviter que l’innovation deviennent obsolète, puisque les
clients peuvent développer d’autres besoins, ou les concurrents peuvent proposées des
solutions similaires ou plus innovante. Le processus tiré du marché semble résoudre ce
problème, car il permet un aller-retour entre les différentes phases remettant en cause le
développement de cette innovation.
3.3.2 Un processus qui favorise la capacité d’absorption des connaissances apportés par son
réseau :
Le processus doit permettre de détecter les sources d’innovations et de les intégrer
pendant :
 La généralisation des idées d’innovations, en amont du processus ;
 Le passage de l’idée d’une phase du processus à un autre ;
 Le développement de l’idée en projet d’innovation ;
Conclusion :
Le processus de l’innovation est itératif, composés d’allers-retours entre la R&D et le
marketing, si les sources d’innovations provenant de la science sont relativement facile a
décelés, celles qui proviennent du marché le sont mois, mais on peut remédier a cette
difficultés grâce aux lead users.

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