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rendement, un de
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Dans un contexte industriel, la productivité ou le rendement désignent le ratio entre une quantité
produite et les moyens mis en œuvre pour l'obtenir. Il s'agit d'un paramètre fondamental d'analyse, de
gestion et de prise de décision À l'investisseur ou au décideur, le bon sens commande de privilégier
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La productivité est nécessaire dans tous les secteurs d'activité, mais plus particulièrement dans les
entreprises les plus exposées à la concurrence, soit pour simplement assurer leur survie
Soit pour créer ou financer un avantage concurrentiel et affermir leur compétitivité. Ainsi, si l'on considère
la définition de la supply chain .
l'ambition et les objectifs de service que vise l'entreprise ne peuvent être atteints à n'importe quel prix. La
double condition de réussite est :
• un coût suffisamment bas pour que la marge soit suffisante pour garantir la pérennité de l'entreprise.
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Il s'agit pour l'entreprise qui initie une supply chain, et pour ses partenaires qui y contribuent, de se
construire un avantage concurrentiel différenciant que la concurrence aura du mal à imiter :
• réactivité, délais de livraison, conception des nouveaux produits;
Tout avantage ne peut être que temporaire, car, en raison du jeu concurrentiel, les concurrents auront à
cœur d'imiter les solutions qui fonctionnent, de les améliorer, voire d'innover, ce qui aura pour effet
de les rendre inintéressantes. La concurrence bouleverse le jeu, parfois en remettant en cause les règles
établies, et introduit un changement de référence.
EXEMPLES
• Les opérateurs de téléphonie dits historiques ont perdu leur monopole et doivent affronter de
nouveaux venus avec leurs business models et leurs offres commerciales agressives.
• Des industriels qui pouvaient autrefois produire en grandes séries et imposer leurs délais de
livraison doivent aujourd'hui affronter des concurrents très réactifs, capables de produire en petits lots et
de livrer en juste-à-temps.
productivité
LA PRODUCTION est l'action d'un sujet qui utilise des éléments matériels pour faire exister un nouvel objet.
Elle est le processus consistant à créer, cultiver, fabriquer ou améliorer des biens et des services. Le terme
désigne également la quantité produite.
Il s'agit, par exemple, du nombre de biens produits par unité d'entrant (comme la main d'œuvre, les machines et
le capital).
En biologie,
la productivité est une mesure de l'efficacité avec laquelle un système biologique convertit de l'énergie en
croissance.
{Source : GreenFacts}
2°Mesurer la productivité
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L' Arbre de la création de valeur fournit une sorte de carte qui permet de s'orienter parmi les différents
leviers d'amélioration de la productivité. Cette carte ne fournit aucune indication sur le niveau de
productivité actuel du périmètre concerné. Il faut donc ajouter une boussole
à la carte afin de pouvoir mesurer et localiser les niveaux de performance, puis décider ou agir.
Rappelons-nous la citation du philosophe romain Sénèque : «Il n'est pas de vent favorable à celui qui ne
sait où aller.»
La mesure est indispensable à la connaissance et au progrès. L'adage populaire dit que l'on ne connaît
que ce que l'on mesure.
Mesurer, c'est connaître et pouvoir maîtriser. Mesurer, c'est aussi traduire une perception ou
des impressions vagues en grandeurs concrètes. En effet, comment peut-on exploiter des appréciations
subjectives du type : beaucoup, peu, souvent, rarement, de temps en temps?
déterminer les causes des bonnes et des mauvaises performances, autrement dit les paramètres
influents.
LA PRODUCTIVITÉ DE LA MAIN-D'ŒUVRE
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La main-d'œuvre est une ressource dont le coût ne cesse d'augmenter, dans laquelle il faut investir en
permanence (formation, motivation, promotion…) et qui, contrairement aux machines, ne s'amortit jamais.
leur productivité augmente avec la répétition du travail. La progression de leur performance suit une
courbe d'apprentissage.
• La main-d'œuvre peut être rare, certaines compétences ou certains profils difficiles à trouver dans
certains bassins d'emploi, ce qui rend cette ressource d'autant plus précieuse.
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Pour des raisons pratiques, le temps peut être laissé de côté et traduit en nombre
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• ni aléas ni pannes;
• etc.
des pièces bonnes que des pièces mauvaises. Or, les pièces mauvaises
Pour piloter son activité au plus juste, le fabricant doit tenir compte
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La pratique de l'AMDEC (Analyse des modes de défaillance de leurs Effets et de leurs Criticité) s'intensifie de
jour en jour dans tous les secteurs industriels.
C'est une méthode particulièrement efficace pour l'analyse prévisionnelle de la fiabilité des produits, elle
progresse à grand pas dans l'industrie mécanique notamment pour l'optimisation de la fiabilité des
équipements de production, pour la prise en compte de leur maintenabilité dés la conception et pour la
maitrise de la disponibilité opérationnelle des machines en exploitation.
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L'AMDEC a été développée par l'armée américaine vers la fin des années 40 en tant que procédure militaire
(MIL-P-1629). Elle était utilisée comme technique d'évaluation de fiabilité afin de déterminer les effets des
défaillances de systèmes ou d'équipements. Les défaillances étaient répertoriées suivant leur effet sur le
succès d'une mission et sur la sécurité du personnel et de l'équipement. Au cours des années 50 l'AMDEC a
été utilisée dans l'industrie aérospatiale. Les équipes de lancement à Cape Canaveral ne pouvaient pas se
permettre d'erreurs. Ils se demandaient systématiquement ce qui pourrait survenir et ce qu'ils pouvaient
faire pour éviter ces défaillances. Actuellement l'AMDEC est devenue une technique de base pour la
maîtrise de la qualité, qui est appliquée depuis longtemps déjà dans l'industrie automobile. Ford
p.ex. Oblige tous ses sous-traitants à effectuer une AMDEC pour chaque pièce. L'AMDEC fait également de
plus en plus son entrée dans les autres secteurs.
3. Domaines d'application :
Son champ d'action est prévu, au départ, pour la conception des produits afin de les fiabiliser, les
améliorer… ;par exemple, on peut appliquer l'AMDEC dans l'analyse des risques bancaires, surtout dans
le domaine « contrepartie » .
AMDEC PROCESSUS :
L'objectif est de mettre en évidence, les problèmes de défaillance crées par les processus de
production… Elle est utilisée pour analyser et évaluer la criticité de toutes les défaillances potentielles d'un
produit engendrées par son processus. Elle peut être utilisée aussi pour les postes de travail.
Son extension est facilite par l'explosion de la démarche qualité - la recherche des 7 zéro afin de fidéliser le
client.il s'applique à des machines, des outils, des équipements et appareils de mesure, des logiciels et
des systèmes de transport interne.
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Il s'agit d'une méthode de travail en groupe. Elle s'applique tant à un produit ou un Service qu'à un
processus ou un procédé et permet la prévention des défaillances.
. C'est une démarche systémique. (toutes les étapes doivent être respectées)
. C'est une démarche participative qui permet d'accroître les potentiels actifs et réactifs Dans le but
de satisfaire le client :
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En résumé :
Travail de groupe.
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+ Préciser les moyens de se prémunir contre certaines défaillances. -Étudier les conséquences de défaillances
vis-à-vis des différents composants.
+ Fournir une optimisation du plan de contrôle, une aide éclairée à l'élaboration de plans d'essais.
+Optimiser les tests (choix judicieux de tests) pour solliciter toutes les fonctions du système.
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+Améliorer l'ergonomie.
3. METODOLOGIE AMDEC :
Avant de se lancer dans la réalisation proprement dite des AMDEC, il faut connaître précisément
le système et son environnement. Ces informations sont généralement les résultats de
l'analyse fonctionnelle, de l'analyse des risques et éventuellement du retour d'expériences. Il faut
également déterminer comment et à quel fin l'AMDEC sera exploitée et définir les moyens
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Dans un second temps, il faut évaluer les effets des modes de défaillance. Les effets de mode de
défaillance d'une entité donnée sont étudiées d'abord sur les composants directement interfacés avec
celui-ci (effet local) et de proche en proche (effets de zone) vers le système et son environnement (effet global). Il
est important de noter que lorsqu'une entité donnée est considérée selon un mode de défaillance donné,
toutes les autres entités sont supposées en état de fonctionnement nominal. Dans un troisième temps, il
convient de classer les effets des modes de défaillance par niveau de criticité, par rapport à certains
critères de sûreté de fonctionnement préalablement définis au niveau du système en fonction des objectifs
fixés (fiabilité, sécurité, etc.). Les modes de défaillance d'un composant sont regroupés par niveau de
criticité de leurs effets et sont par conséquent hiérarchisés. Cette typologie permet d'identifier les
composants les plus critiques et de proposer alors les actions et les procédures juste nécessaires pour y
remédier. Cette activité d'interprétation des résultats et de mise en place de recommandations constitue
la dernière étape de l'AMDEC.